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02.06.13 Je ne veux plus être boiteuse, revirement soudain des humeurs désarmantes qui rendent les pensées extrêmes et l'émotion furieuse.

2 juin 2013 à 22h30

Quand l'habitude émotionnelle survient, que la garde se baisse, quand l'autre est pensé acquis. Les traites démons surviennent rapidement et menacent dans ce laisser aller. Voila pourquoi l'effort doit être soutenu, croissant, déterminé. Il faut lutter avec force, se convaincre chaque fois nécessaire que la partie que l'autre accueillera avec admiration et désir n'est que la partie exempte de ces tiraillements destructeurs. Parce que l' on peut se faire accepter par celui qui nous obsède, on peut se faire chérir, se faire apprécier. Mais on ne peut pas se faire aimer si l'on dévoile ses grands démons.

Se fortifier chaque jour par la seule motivation de l'autre est n'est pas une tromperie : c'est vouloir lui prouver combien il peut et doit continuer à me vouloir. Se fortifier chaque jour pour l'autre m'apprend à me fortifier pour moi. Comprendre que le besoin de faire et d'être pour la reconnaissance de l'autre peut me servir à moi seule et que c'est en ça que les démons disparaîtront : je choisis de les faire disparaître quand je comprends que c'est comme ça que je pourrai m'aimer de façon absolue et que l'autre aimera mon être et mon faire et que je serai toute entière disposée à lui. La fortification ne se rattachera qu'à la prospérité et non plus au besoin d'effacer de façon ponctuelle mes angoisses, mes contradictions, ma lâcheté et ma faiblesse. C'est l'autre qui nous donne la fureur de changer et d'être au mieux, au meilleur, pour que ce soit moi qu'il aime et pas une autre. Comment lui en apporter la preuve ?

J'ai peur de mal penser, de mal comprendre ses attentions. J'ai peur d'imaginer à tord et d'agir mal en fonction.