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"Un nouveau départ."

27 octobre 2013 à 15h28

J'ai effacé tout mes anciens articles, en les relisant, je ne m'y retrouvais plus. C'était pas moi, cette fille mal dans sa peau, qui surveillait en permanence ce qu'elle mangeait, c'était pas moi non.
Alors reprenons depuis le début, appelez-moi Key', j'ai 15ans et c'est tout ce qu'il vous doit de savoir à mon sujet.
Mais je vais quand même faire une mise au point, on ne peut pas comprendre le présent si l'on ne se souvient pas du passé alors je vais vous expliquer.

Ma mère est malade, mon frère schizophrène et mon père alcoolique. Alors dans une telle famille, croyez-moi il est difficile de trouver de l'amour. Pourtant pendant longtemps, j'en ai attendu et surtout de mon père alors quand vous entendez cette personne dont vous rêvez recevoir toute l'attention du monde vous crachez à la gueule: " Crève! ", ça ne s'oublie certainement jamais. Ça laisse des séquelles, des cicatrices. Ma mère l'avait compris, elle m'a emmené voir un psychologue, ça m'a beaucoup aidée mais suite au manque d'argent, j'ai dû arrêter. Je me suis retrouvée à nouveau seule, je savais que ma mère m'aimait mais avec le divorce et tout le reste, elle ne me le montrait pas vraiment. Et je ne lui en veux pas non, je comprends mais c'était douloureux. Aujourd'hui, ce n'est plus pareil. Mon père ne me manque plus, l'homme que j'aurais voulu qu'il soit lui, oui mais je réussi progressivement à passer au de-là de ça.
Enfin soit dans me classe, je m'étais retrouvée avec des gens que je ne connaissais pas. Chose qui n'a rien arrangée. Ma meilleure amie était à des centaines de kilomètres, on se voyait quelques fois, rarement. Alors qui me restait-il? Un petit ami peut-être? Même pas. Un ex', un connard qui m'avait laissée là et qui ne m'avait jamais vraiment aimée. Un an, il m'a fallut un an pour l'oublier. Au final en y repensant, c'était débile de m'accrocher à lui, il ne me méritait pas, il jouait avec les filles et n'avait pas de réels sentiments. C'était devenu une obsession, je l'appelais parfois tard le soir en inconnu' juste pour entendre le son de sa voix.
Alors un soir, j'avais perdu tout espoir et j'ai flanché. Tout le monde dormait et j'ai été dans l'armoire prendre les médicaments de mon frère. Je me souviens encore, à peine cinq minute après, je voyais flou, j'avais envie de vomir, je m'étais dirigée vers les toilettes, la tête qui tournait, je manquais de peu de tomber. Pour au final revenir dans mon lit et m'endormir comme une masse pour me réveiller trois jours plus tard.

Aujourd'hui, je suis heureuse ou du moins j'essaie de l'être.

Bien à vous Key'.

2014. Mise au point.

6 janvier 2014 à 21h14

Tout est différent aujourd'hui. Je suis sortie avec un garçon, J. et même si ça n'a pas été l'amour fou, il m'a néanmoins appris à comprendre la différence entre de véritables sentiments amoureux et un petit coup de cœur.
J'ai rencontré un garçon après lui. Appelons le Seth, c'était le 27décembre passé.
J'ai passé une incroyable soirée avec lui, vraiment. J'ai même ressenti cette petite boule au ventre, j'étais dans tout mes états et il m'a embrassé.
Ça aurait pu être aussi beau qu'un film du moins, s'il m'aimait et qu'il ne me laissait pas sans nouvelle ou des réponses froides. Je suis amoureuse de lui mais j'ai décidé d'arrêter mes tentatives naïve pour qu'il m'aime.

Tout à l'heure, j'ai publié ce statut: " Tu dragues tout ce qui bouge pour te sentir exister. Tu brises des cœurs pour te sentir aimer. " et devinez qui a aimé? Vous avez tapé dans le mille, lui.
Connard, enfoiré, connard.

Tant pis, l'amour c'est pas mon truc, je vais me concentrer sur la musique!

Tout semble être une pièce de théatre.

16 janvier 2014 à 23h41

Faire semblant, tout le temps, en permanence. Sourire à pleine dent, feindre le bonheur.
Alors qu'à l'intérieur, tout bascule, vire au noir. Jouer un rôle qui n'est pas le nôtre, tellement fort qu'on s'y perd dedans.
Pourtant, c'est ainsi que les gens m'aiment. Heureuse.
Les gens tristes, c'est pas leurs trucs. S'occuper d'une énième chialeuse et quoi encore? Mais c'est moi, ça.
Je veux dire, je suis cette gosse qui chiale son père absent et sa mère malade. Je suis cette fille trop sensible, qui veut simplement qu'on la prenne dans ses bras et qu'on lui dise qu'on l'aime. Celle qu'ils aiment, c'est pas moi.
C'est celle qu'ils voudraient voir à ma place. Je hais cette personne, je la hais tellement parce que je ne pourrais jamais être aussi aimée qu'elle.