Peu de temps que je ne suis pas venue, et je m'en félicite.
C'est les vacances !!! Du coup, peut-être que je pourrais passer plus régulièrement? En tout cas, cette fois-ci je ne viens pas sans sujet de conversation. Samedi, c'était le mariage à un cousin de ma mère. Et moi, j'adooore les mariages. En fait, ca faisait une éternité que je n'avais pas assisté à un mariage. Je dirais, cinq, six ans ou plus. Le temps passe trop vite, alors cette notion devient vague pour moi. Bref, j'ai été à un mariage.
Pour attaquer in medias res, je me suis ennuyée. Bon, j'ai "rencontrée" une fille bien plus jeune que moi, de quatre ans au moins, du coup les sujets de conversations n'étaient pas fameux, mais je me sentais à l'aise avec elle, c'est l'avantage quand je suis avec plus jeune que moi. Et puis, elle était plutôt sympathique. Mais les personnes qui avaient mon âge (frères des mariées) ne m'ont pas parlé. C'étaient les seuls avec qui j'étais susceptible de m'entendre bien, sauf qu'ils sont restés bien souvent entre eux (ca m'a rappelé ma soeur et moi...), ou alors sont allés joués avec les plus petits. Parfois, le plus grand me regardait, mais ca n'avait absolument aucune signification. Peut-être avait-il mon âge ? Bref, ils sont restés uniquement entre eux, sans tenter de ma parler (on était, pour vous dire, les trois personnes à avoir le même âge... alors pourquoi ?). Moi non plus à vrai dire, mais j'ai une excuse...
Bon, j'ai bien tenté à un moment, genre quand ils jouaient au ballon, mais je me suis vite fait recadrer ("Non, le touche pas!!"). J'ai vite compris la leçon. Donc après je suis retourner m'assoir seule, à attendre.
Ah, et à la fin, tandis que je jouaient avec mon frère et la fille du marié, il m'a regardé. Le plus grand. Je n'ai pas tout compris. Peut-être que je paraissais hautaine avec mes regards, mais j'étais un peu énervée de ne rien avoir fait, en fait, enervée contre moi. Et il s'est éloignée vite, après. Donc ca s'est finit ainsi, à mon plus grand regret.
Ah, et j'ai une nouvelle coupe... pas magnifique, mais qui me change. Je crois que ca me vieillit un peu (yeeesss). Je l'éspère. Mais je ne crois pas faire mon âge, encore.
17 ans. Qui pourrait me donner 17 ans (c'est pour bientôt !); si moi-même je ne me les donne pas ? Oui, le temps passe à une vitesse folle, et je n'en reviens pas d'entamer ma dix-septième année. C'est comme si le temps s'était figé sur mes quinze ans. Dans ma tête, je n'ai pas 17 ans. Ca c'est certain. Les gens de 17 ans, eux, sortent, bougent, sont indépendants, complètement dingues, un peu rebelle. Tout mon contraire ! Je suis tout le temps avec ma famille, je n'ai pas de réels amis, je suis chaque week end chez moi, face à mon Pc, et suis tout sauf indépendante.
Ca ne tiens qu'à moi d'être une réelle jeune femme, mais je ne crois pas en avoir envie. La seule chose dont j'ai envie, c'est de retourner en enfance, avec une vie simple, sans "problème", avec ma naïveté et ma débilité. Et ne me préoccuper de rien, absolument rien. Ahhh, qu'est-ce que j'aimerais.
Hier, lors d'une ballade, j'ai vu deux petites jouer à taper dans leur main, je n'ai pas pu m'empêcher de les fixer, sûrement avec un petit sourire. Je les enviais à mort ! Sauf qu'ils ont vu que je les regardaient, tour à tour, en me souriant également. Qu'est ce que c'est nul d'être grand, de vivre dans un monde d'adulte, de sérieux, de 'je ne dois pas faire un pas de travers', de 'je joue ma vie avec mes études', de 'j'ai des problèmes en conséquence'. Oui, ca me saoule, déjà. Et dire que plus tard ce sera encore pire. Mes parents me répètent que j'ai de la chance de ne pas me préoccuper de tout ce qui est financier. C'est vrai, ça à l'air stressant au quotidient de gérer une fortune, sachant que c'est fort difficile. J'y passerais, ce n'est qu'une question de temps. Pour l'instant, ma source de stresse provient directement de mes études. Dire que l'on joue pour son avenir, c'est en quelque sorte quitte ou double. Un seul faux pas, et tu finis mal, croulé sous les dettes.
Bon, ceci prouve bel et bien mon humeur nostalgique du moment. tout ça c'est à cause du mariage ! J'en suis sur ! Je devrais être hyper contente d'être en vacances, mais tout ce que je trouve à faire mon l'instant c'est me pleindre. C'est débile, j'en ai conscience, mais je ne contrôle pas mon humeur. Pourtant, en pleines révisions, je les rêvais ces vacances, j'y rêvais sans cesse. A chaque fois que je relisais un cour, je ne pouvais m'empêcher de rêvasser à ces journées entières à flâner, à ne me préoccuper que de la couleur de mon maillot de bain. Rahh... et depuis que j'y suis, je ne pense qu'à mon enfance.
Depuis un petit bout de temps déjà, j'ai pris conscience du fait que je n'y vivais pas dans le Carpe Diem, dans le moment présent. Non, soit je pense à hier, le bon temps, soit je pense à demain, un bonheur assuré lorsque je serait ceci. Oui, je suis comme ça, tout se passe toujours dans ma tête, pas avec mes yeux.
Waouw, quelle flamme littéraire je tiens là entre mes doigts, je m'épate moi-même. J'ai sortit de ces phrases philosphiques sympathiques. Je n'ai plus qu'à espérer ne pas être partie dans un délire et avoir écrit des phrases sans aucun sens ou qui n'a aucun rapport avec la précédente.
Bref, je m'en vais conter avec bien plus de précisions, et les prénoms/noms des concerner à l'abris des regards indiscrets, mes aventures (notamment LE MARIAGE, car je n'ai pas tout dit...)