Rongé de l'intérieur. Emplis de remords et de culpabilité, cherchant désespérément de se racheter. De racheter nos fautes passées. Moult efforts, en vain. Cette envie de trouver un but à notre existence.
Quand enfin l'espoir montre le bout de son nez, les fissures de mes entrailles, mutilées, refont surfaces prêtes à nous anéantir une nouvelle fois, nous gardant prisonnier de ses chaines. "Laisse-moi m'en aller !" lui dis-je. Le temps passe, et notre ferveur de survie s'amenuise peu à peu. Plus rien ne nous retient.
Quand enfin l'illusion d'un bonheur si illusoire nous saute au visage, l'inexpérience et l'impatience de goûter à cette vie rêvée depuis toujours, celle que nous avons entendu depuis notre création, depuis notre venue au monde. Ce n'était pourtant qu'un mythe ! Un comte à dormir debout. Une histoire que l'on raconte aux gens sans espoirs pour leur donner un aperçu de ce que leur existence pourrait être. Mais comment l'obtenir ?. Certain sacrifices sont nécessaire. C'est la survie dans une jungle sans pitié. On ne peut faire confiance à personne.
Du moins, ce que mon maître me susurre tout les jours. Que ma vie n'est qu'une vie médiocre. Celle d'un esclave. Condamnée à souffrir éternellement. Sous le joug de la dépression éternelle, car telle est ma destinée, m'a-t-il dit. Mais je ne puis croire qu'une existence aie été créée à une fin aussi insignifiante... est-ce cela de vivre ou est-ce que le bonheur surgit à notre putréfaction, sous terre ?. Je vais briser ces maudites chaines. Lui envoyer toutes les pensées positives de ce monde à la figure, il va enfin se l'a fermer ! J'ai droit à mon bonheur, bon sang de bois ! Je me battrais et anéantirais tout ceux qui entravera ma longue route vers ma liberté ! Même si je dois vendre mon âme au Diable pour un soupçon de cette vie mythique tant susurrée à mes oreilles. Dépression. Va-t-en !
Explication²: Un esclave de la dépression (la dépression étant son maître ; personnification de la dépression), étant enfermé dans une prison, et enchainé réussi à sortir de cette solitude, de cette dépression pour à nouveau avoir goût à la vie. Il crache donc ) la figure de la mort, de la solitude, de la dépression et les nargues de son bonheur lorsqu'il réussit à revivre pour la première fois.
Explication³: "Personnification" de la dépression : parler de la dépression comme si elle était une personne. Donc le "maître" de cet "esclave".