Ponderous

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Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Il était une fois ... un commencement

2 juillet 2014 à 15h54

Chaque histoire à son début.

Vous savez l'envie d'écrire ne m'est pas venue tout à coup, c'est tout simplement le trop plein, personne à qui me confier, une solitude que je me suis imposé. Ceci est ma dernière chance de me confier, je peux enfin dire ce que j'ai sur le cœur.

Tout a commencé en Mai, je venais d'arriver dans une nouvelle ville, tout me semblait étrange, plus beau que je ne le vois aujourd'hui. Je n'ai pas mis longtemps à m'adapter à cette nouvelle vie.

De toute façon à 8 ans qu'est-ce qui peut être difficile ? Certain aimerais toujours avoir cet âge et ne jamais grandir, c'est le moment de la vie ou on est insouciant, mais ce n'étais pas mon cas. Sans doute, j'étais trop vielle pour mon âge, je n'en sais rien mais d'un côté on me l'a toujours reproché. On m'a toujours dit que je voulais grandir trop vite, que je suis trop petite, on avait l'impression que l'esprit d'une vielle personne s'était emparé de mon corps.

Bref, j'étais une gentille petite fille écoutant sa mère, son seul et unique parent, mais lorsque cela m'est arrivé je n'ai pas compris pourquoi. Cet homme en qui j'avais confiance, je le considérais comme quelqu'un de ma famille, il était ma nouvelle famille, il complétait celle que j'avais été obligé d'abandonner. Mais ce qu'il a osé me faire a détruit ma vie, mon esprit. Aujourd'hui je ne comprends toujours pas pourquoi, pourtant il me répétait sans cesse que j'étais sa fille sa "petite-fille". Parfois il me prenais dans ses bras, il me disait qu'il m'aimait, que ses sentiments étaient vraiment sincères.Tout ce qu'il y a de plus sincère.

Descente en enfer

2 juillet 2014 à 15h55

Je n'écris pas mon histoire pour devenir célèbre ou pour me faire remarquer. Loin de là, si chacun de mes mots pouvaient passer inaperçu, je me sentirais mieux. Peut-être que justement dans un coin de ma tête je rêve justement de célébrité. c'est difficile à dire, même moi je ne le sais pas. En tout cas j'ai besoin de témoigner, de me libérer. Parfois j'ai le sentiment d'étouffer, comme si ma vie, ma propre vie essayait de me noyer.

Par la suite ces événements sont devenu répétitifs, il ne s'arrêtait pas, il avait goûté et ne voulait plus lâcher sa proie. J'étais prise au piège dans une histoire qui me dévorait de l'intérieure. j'avais 9 ans et déjà toute une histoire à raconter mais personne pour l'écouter. Ma mère qui était censé me protéger me ramener sans cesse chez le boucher. Lorsque je refusait elle s'énervait, elle ne comprenais pas pourquoi, pourtant pour elle cet homme était si gentil avec moi, il me donnait tout ce dont j'avais besoin, je ne manquais de rien. je l'ai haï pendant longtemps pour cela, j'en garde encore des trace aujourd'hui. C'était ma mère, elle aurait du savoir, elle devait le savoir, c'est son rôle de mère, elle ne m'a pas protégé contre lui. Elle était aveugle à ce point là ? Elle n'a pas vu à quel point mon comportement à changé vis-à-vis de lui? Telle ont été les question qui ont bercé mon enfance. Mais d'un autre côté elle ne pouvait pas le savoir, il était trop gentil, trop parfait qui pouvait s'en douté. J'avais peur de le lui dire, je me disais que si je faisais cela, elle n'allait pas me croire, je la connaissais trop, elle ne me croyait jamais, et puis je me disais que si elle se séparait de lui comment allions nous vivre, qui est-ce qui nous aurait aidé.

Plusieurs question de ce type me tourmentait. Petit à petit je me suis renfermé sur moi même, je ne parlais plus à personne même à mes anciennes amies. Plus aucun son ne sortais de ma bouche comme si on me tenait par la gorge.

La vie continue

2 juillet 2014 à 15h58

J'ai continué de grandir, avec ce secret au fond de mon cœur, il m'avait brisé, il avait trouvé la faille et en avait profité. Je me souviens encore que je passais des nuit entière a pleurer à m'apitoyer sur mon sort de plus les relations avec ma mère devenait insupportable je la haïssais de plus en plus , le moindre prétexte était bon pour la détester. J'ai des souvenirs de ma mère en larme à cause de moi, sur le moment je me détestait, je haïssais ce que je représentait mais ces pensées étaient vite oubliées parce que je recommençais la seconde après. Quel enfant sein d'esprit peut faire pleuré sa mère, si ce n'est qu'il est possédé, oui, possédé par un démon.

Enfin bref , je ne suis peut-être pas à plaindre mais je pense que chaque être humain est né pour supporter un certain nombre de chose dans sa vie et ce qui m'est arrivé ne devait pas m'être destiné parce que je n'ai pas su encaisser.

Je suis arrivé en 6 ème, j'ai passé plus de la moitié de l'année toute seule, je passais toutes mes récré à regarder les autre assise sur un banc, je constatais à quel point j'avais une triste vie. Vers la fin de l'année j'ai fait la connaissance d'une amie, à ce jour ma meilleure amie. les choses semblait s'être arrangé du coté social puisqu'en 5 ème j'ai fait la connaissance de 2 autres amies. Cette année fut ma meilleure, j'avais une petite sœur, enfin fini la vie de fille unique mais j'avais perdu mon grand-père l'une des personne que j'ai le plus aimé au monde. Je n'avais même eu le temps de le voir avant sa mort, je n'ai même pas pu lui dire au revoir. Avant de partir, je lui avait promis de revenir le voir. La vie a été injuste, elle me l'a pris sans que je ne le vois une dernière fois.

The show goes on

16 juillet 2014 à 0h57

Nous arrivons maintenant en 4 ème. J'étais heureuse ou presque. Eh oui mes démons me tourmentais toujours. j'avais passé un excellent été avec mes amis et j'étais heureuse. Je me disais que cette nouvelle année scolaire était une chance d'améliorer ma vie mais je me trompais.

Tout a bien commencé. Au faite j'oubliais une de mes amies avait déménagé cette évènement n'a pas grand chose à avoir avec mon histoire mais c'est juste pour une bonne compréhension.

Ce que j'éssaie de raconter commence environ vers octobre ( Je ne suis pas sur des dates, je suis nulle pour retenir les dates). j'étais entreins de ranger mon plateau quand j'attend une fille derrière moi qui dit : "Elle est bien habillé mais c'est domage qu'elle pu autant". Sur le coup j'ai pas compris qu'elle parlait de moi et ça continué dehors, les gens commençait a me dire que je pu. Je n'ai pas compris ce qui se passais, pour rien a changer. J'ai commencé à faire une fixation sur l'origine de l'odeur je suis devenu très maniac, au début je pensais que c'était mes vêtements mais non rien, je les lavais plusieurs fois par semaine.J'ai même âbimé plusieurs de mes vêtements préférés.

En 3 ème encore la même chose et ça faisait déja 1 ans que le problème avait commencé. Mes amies ne m'avaient pas laissé tomber. Je suis devenu le centre de moquerie de tout mon collège et même des autres collèges, des personnes que je connaissais pas, en même temps chez moi c'est une petite ville, tout le monde se connaît. Pour la suite il ne faut pas oublié que j'avais perdu une de mes amies à la fin de la 3 ème et c'était elle qui restait avec moi le midi du coup chaque midi j'étais seule.

The show goes on ( suite )

16 juillet 2014 à 0h58

Ensuite, pour mon année de seconde je ne voulais pas me retrouver seule comme celle de 3 ème et heureusement ma meilleure amie connaissait une fille qui avait des amies dans le lycée ou je devais aller. Elle nous a invité a son anniversaire et je me suis faite de nouvelles amies. l'année de seconde commence je ne suis plus inquiète de rester seule puisqu'il y a tout un groupe avec moi. c'était la première fois de ma vie que j'avais autant d'amies.

Je me trompais c'étais toute des hypocrites, elles se sont mises en groupe pour nous éjecter ma copine et moi. Le deuxième coup est arrivé quand ma copine m'a dit qu'elle déménageait. c'était sur l'année de 1 ère j'allais la passer seule. Je voyais déjà les mauvais résultats s'aligner.

En première finalement l'année a bien commencé je suis resté avec d'autres filles que je connaissais déjà l'année avant. Et puis pas longtemps avant la fin de l'année de 1 ère elles ont décidé de ne plus me parler de me laissé seul, leur raison : elle ne m'aime pas. Je veux bien mais pourquoi m'avoir accepté dans le groupe ou bien c'est venu comme une illumination dans leur tête qu'elles ne m'aimaient pas et au même moment.

Pour cette fois je suis assurée d'être seule une année entière alors que la terminal est très importante et je dois avoir mon bac.

Bref je n'ai pas envie de m'avancer on va bien voir ce qui va se passer l'année prochaine.

Ce sont les vacances et je ne préfère pas y penser. Les vacances c'est fait pour se reposer.

J'ai oublié de dire que les médecins ne savent pas ce que j'ai mais moi j'ai fais des recherches et je crois que c'est le Fish Odor Syndrom que j'ai.