Des mots pour avancer

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Douleur

9 mai 2015 à 22h04

5 semaines sans Jean Pascal, sans le lire, sans entendre sa voix, sans le sentir…il m’a quitté pour rejoindre son épouse, il l’a choisie, il m’a quitté après m’avoir promis le contraire sans explication d’un simple texto comme une vieille peau dont on se débarrasse me disant même que la coupure lui permettait de mieux dormir comme si j’étais un simple problème. Reviendra-t-il vers moi je l’ignore, je ne le pense pas et je n’ose l’espérer. Je me demande si je lui manque s’il pense à moi, s’il se soucie de moi. Que sis je pour lui aujourd’hui j’en crève de son silence. Quand ma douleur disparaitra-t-elle quand me sentirai-je moins vide ? Je sais que je l’ai perdu et ça me fait tellement mal. la douleur me ronge j’agis comme un automate ne ressentant plus rien, espérant mourir. Reviendra, reviendra pas, mon esprit tourne dans le vide. Je voudrai mourir couler à pic et ne pas remonter je n’envisage pas la vie sans lui.

Je n'y arrive pas

9 mai 2015 à 22h09

Cela fait si mal comment va t il pense t il à moi je me sens couler.

L'espoir est le pire des démons

9 mai 2015 à 22h31

J’arrive pas à supporter de l'avoir perdu. C’est trop dur. Cela me ravage l'âme et le cœur. Je veux que cela ne soit jamais arrivé. Je n'y arrive pas je n'arrive pas à gérer cette souffrance atroce qui me brûle de l'intérieur. Ce sont les regrets qui me pulvérisent ceux de mon échec et du fait que j'ai tout fait foirer en beauté. Je ne veux pas y croire je veux garder un espoir celui qu'il revienne mais je sais que c'est irréalisable jamais il ne la quittera malgré que ce soit bancal, il préfèrerait se couper un bras plutôt que de reconnaitre son échec. Ne jamais laisser l’espoir vain s’insinuer. Il vous ronge et vous détruit.

avancer

10 mai 2015 à 12h16

Même si j’avais eu le pouvoir de Nakamura. Qu’aurais-je pu pour Haïti, le tsunami ou Katrina ? Qu’aurais-je pu pour l’Alaska ? Tout ce que la nature nous a donné, la nature le reprendra. Tellement de choses que j’aurais voulu changer ou voulu vivre.Tellement de choses que j’aurais voulu effacer ou revivre. Mais, tout cela est impossible ami.."
J’ai l’impression de flotter, j’ai l’impression d’être dans un néant sans fin. Si j’avais su qu’on en arriverait là… Au mois d'août 2013, quand on a échangé nos premières paroles, nos premiers sourires, nos premières photos, je n’imaginais pas qu’on puisse vivre une telle histoire,je n’imaginais pas non plus que l'on se séparerait. J’ai mal, tellement mal. Je pense que je refuse d’admettre cette rupture. J'espère toujours qu’il revienne, que l'on continue de se voir et de parler, d’avancer ensemble. J’ai tellement besoin de lui… Pourtant je sais qu’il est désormais avec son épouse, sa famille, que notre relation en devient impossible et que rien ne laisse à présager qu’il va revenir. Je sais qu’il m’oubliera , il en trouvera des plus belles, des plus sages, des plus intelligentes, des plus sexy. J’ai compris aujourd’hui que le bonheur était éphémère. Parfois la vie nous sourit, nous offre tout ce dont on rêve et le reprend tout aussi vite.
Je ne pensais pas que son départ m’affecterait autant. Comment faire partir cette boule au ventre insoutenable qui me hante ? Comment oublier tout ce qui s’est passé entre nous ? Comment accepter le destin ? Comment continuer de vivre normalement ? Je m'interroge je ne sais pas si je dois garder ce souvenir dans ma tête comme la meilleure chose qui me soit arrivée, ou si je dois regretter de lui avoir accordé ma confiance, de m’être attachée. Je suis là, je me lamente, je ne ressens plus aucune motivation, je ne souris plus, et je souffre comme une bête enragée. Rien ne va. J’ai l’impression que personne ne comprend.

Colère noire

13 mai 2015 à 18h16

Mais ça va s'arrêter quand ? Elle va s'arrêter quand ? Maintenant elle signale mon compte à Facebook et je suis bloquée j'en ai marre de cette folle furieuse.

Chagrin

13 mai 2015 à 23h23

La stupidité des gens m’étonnera toujours. La mienne aussi. Je m’étais dit de me calmer, de ne pas espérer mais au fond, on attend toujours quelque chose, une réponse, un indice, une ligne de conduite, pour savoir où aller. J’ai placé tellement d’espoir, tellement de moi-même dans cette histoire qu’y renoncer c’est renoncer moi-même. Aujourd’hui je ne sais plus où j’en suis…Une partie de moi sait que je ne survivrai pas à cette vie seule. Une autre me dit que c’est une expérience, un test. Je dois me montrer forte. Mais j’ai l’impression d’être nue et seule face à l’univers sans lui.

Ecrire mon histoire

24 mai 2015 à 18h08

Raconter l'histoire de ma vie de mensonge je me mets à table comme dirait l'autre, mon plus vieux souvenir j'ai 11 ans je rentre de mon opération de l'appendicite et je ne souviens de rien, ma mémoire est comme un disque vierge formaté. On me raconte des souvenirs, des violences dont je ne me souviens pas, j'aurai préféré qu'on ne me les raconte pas, que l'on se taise. Ma mère me jetant au visage que mon père ne m'aimait pas qu'il se moquait de moi. Personne ne m'aime alors.
Un flash m'est revenu cette nuit je me mens et je mens aux autres depuis quand ? Je ne suis pas mythomane parce que je sais que mes mensonges ne sont pas la vérité, je suis juste une menteuse pathologique, une inventeuse de vie. Un autre souvenir quand dans la cour de l'école on me demande ce que fait mon père je dis qu'il est sur la route. Je déteste cette école, j'aurai voulu rester près de ma grand mère et de Marielle je me sentais en sécurité mais elle a décidé que non, je n'ai pas d'amis, je me sens seule, les garçons me harcèlent et me poussent dans les escaliers. La violence est mon quotidien.
L'entrée au collège est pire je déteste ce collège en 6e j'invente une boom et des excuses imaginaires quand elle n'a pas lieu, je me réfugie dans la lecture, je voudrai quitter cette famille. Des mensonges je vais en dire toute ma scolarité sans jamais trouver ma place en me faisant harceler continuellement le collège et le lycée seront un enfer sur terre. Je m'inventerai le père que je voudrai avoir celui dont on refusera que je le rencontre, dont on refusera de me parler, je mens sur mes notes pour éviter les coups qui pleuvent, je mens sur les garçons et les copines pour ne pas dire que personne ne veut de moi que tout le monde me laisse dans le coin. Je me sens seule et je m'invente un monde ou tout va bien. Seules les années avec Isa feront que je serai moi que je n'aurai plus besoin de mentir et de tricher, Isa à qui je n'ai jamais menti qui m'a prise avec mes bosses et mes bleus. Je la quitte pour la fac.
La fac est un supplice je croyais avoir ma porte de sortie j'ai mon enfer : sexe, bar américain et rock and roll, j'apprends que je peux plaire que des hommes peuvent payer pour moi je fais mes armes de séduction dans ce cadre tu parles d'un cadre pour ça, la souffrance me rend insensible, je suis morte à l'intérieur.
B. arrive avec son charme et sa volonté de faire de moi une fille bien, empêtrée dans mes mensonges je lui mens puis avoue et il pardonne. 20 ans de vie commune s'en suivent je mens par omission pour de petites choses mais je mens toujours je ne sais pas faire autrement, je m'invente un père une histoire parce que je ne connais pas la mienne on refusera toujours de me la raconter me laissant vide sans passé.
Toulouse 2010 je vais m'inventer une autre vie une autre histoire parce que la mienne est insupportable et creuse. J'efface B pour m'inventer L. l'homme que je rêve d'avoir, la perte de mon bébé me fait couler et ne plus remonter je plonge dans cette vie inventée. 3 ans de mensonges pour mettre fin à un mariage dont je ne voulais plus.
Un amant et un désastre plus tard, des amies que mes mensonges dégoutent et qui se sentent trahies puis qui me trahissent, un futur ex mari qui fait le tour de tous mes amis en leur révélant mes turpitudes, un carnet d'adresse qui se vide, un divorce des violence et un site pour les aventures extra conjugales plus tard ma vie est en miette à reconstruire. Bruno exige la vérité mais comment lui dire que je ne la connais pas j'étouffais juste ma vie. Je l'ai sali mon comportement a été celui d'une vraie garce pour tout saccager et que ne restent que des ruines, je lui pardonne les coups et les violences.
JP arrive et je n'ai pas su lui dire la vérité pas pu lui dire que je l'appréciais qu'il était important pour moi et que je voulais être dans sa vie, je lui ai présenté deux diablesses virtuelles et notre histoire a explosé en plein vol et je suis la seule responsable de cela.
B revient et je n'ose lui dire non par culpabilité je ne l'aime plus mais que je l'aime bien comme un ami proche. J'angoisse à l'idée d'être seule, je ne veux pas être seule.
Je ne veux plus mentir désormais mais m'appréciera t on si je me montre telle que je suis. Je suis terrifiée.