La vie c'est comme une boîte de chocolats...

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Et on recommence...

13 juin 2008 à 22h42

...pour la troisième fois un journal. Ancienne adresse mail peu utilisée liée au journal et pouf du jour au lendemain plus rien. Et on recommence, vive le copier coller.

Premier journal perdu...

13 juin 2008 à 22h46

Je recommence un journal...
Lundi 28 Mai 2007 à 16h04
... ou pas. J'hésite franchement. Mon manque de régularité m'a fait défaut lors de ma première tentative, je crains donc pour celui-ci. Bien que j'aie envie de le faire, de mettre mes émotions, mon questionnement incessant à plat. Pour peut être y voir plus clair, peut être me soulager. Ca pourrait être une bonne chose, il me faudra juste être rigoureuse.

Mon "ancien" journal...
Lundi 28 Mai 2007 à 22h07
...celui que je n'ai pas pu tenir à jour régulièrement. Ainsi je peux mesurer le chemin parcouru.

Ma thérapie? Un journal de Journal En Ligne.com Archive du journal au 30/01/2007.

Pourquoi j'écris mon journal sur le net Jeudi 1 Septembre 2005 à 20h30 J'ai déjà essayer d'écrire mon journal à la main. Mais ca m'agace, écrire ca prend trop de temps et vu ma vitesse de frappe je me suis dit qu'internet était mon sauveur. Enfin j'allais pouvoir livrer mes états d'âmes sans qu'en ressorte un énervement supplémentaire. C'est tout pour aujourd'hui car comme d'habitude les espions rodent...

Enfin tranquille.... Jeudi 1 Septembre 2005 à 21h14 mais pas seule car chez moi on n'est jamais seule. Une chance diront ceux qui sont délaissés pas ceux qui vivent l'entourement constant. Bref... Je me pose des questions sur tout et surtout sur moi. Ce que je fais ce que je dis, ce que je n'ai pas fait ou pas dit. Tout est sujet à réflexion et à des prises de tête interminables. C'est malgré moi mon jeu favori. Me torturer l'esprit pour essayer de trouver le pourquoi du comment. Au fond je sais pertinamment qu'il n'y pas de réponse. Plutot que de soliloquer pendant des heures, je me suis dit et pourquoi écrire un journal. Peut etre que j'y verrai plus clair, peut être que ca me libererait un peu de tout ce qui me tracasse au moins je peux le partager. Car sous mes airs de fille joyeuse en toute circonstance je ne suis que très rarement heureuse. Je peux meme dire que la mélancolie est ma compagne quotidienne depuis quelques années maintenant. Je ne saurai expliquer pourquoi. Je me dis souvent que des tonnes de gens ont une vie similaire à la mienne et le vivent très bien. Mais pas moi... pourtant on ne peut pas dire que ma réalité soit si terrible...

Bref aperçu de ma vie Jeudi 1 Septembre 2005 à 22h13 Alors alors par quoi commencer, j'ai tellement de choses à écrire je pourrais taper sur mon clavier pendant des heures durant... On peut dire que jusqu'à mes 21 ans j'ai eu une vie plutot insipide. Fille hyper timide au parcours scolaire sans accroche, peu d'amis (mais des vrais!), peu de sorties, pas de mecs... on ne peut pas dire que j'ai une vie de jeune "normale". Mon graduat en poche, je me prenais à rêver que ma vie allait s'améliorer adieux complexes et timidés. A moi les succès professionnels et personnels. La nouvelle moi etait née. Bien sur j'ai évolué (heureusement d'ailleurs) mais rien alors la rien n'est rélgé. Du côté professionnel, j'ai commencé sur les chapeaux de roues, un boulot que j'aimais et qui m'a beaucoup appris. Malheureusement, j'ai du le quitter il y a 5 mois et depuis j'ai 2 mauvaises expériences à mon actif. Le pire, à partir de lundi prochain je suis au chomage et rebelotte pour chercher un nouvel emploi (j'y reviendrai). Côté perso, un homme, le premier, je l'aime vraiment (mais de quel amour?). Le seul avec qui je suis vraiment moi. Rencontré sur mon lieu de travail, beau, séduisant, mais terriblement pris. Et pourtant, j'ai craqué, mon premier "mec" est un homme marié! Donc me voila au jour d'aujourd'hui sans boulot et amoureuse d'un homme avec qui je mène une relation téléphonique (plus plat que ca tu meurs) depuis 5 mois qui je le sais ne m'apportera rien de bon.

Premier jour d'inactivité... Lundi 5 Septembre 2005 à 19h18 Me voila au chômage. Je m’étais promis de prendre quelques jours off. Sans chercher d’autre boulot sans me stresser à penser à mon avenir professionnel. Mais je n’y arrive pas c’est plus fort que moi. Cette journée n’a été qu’une course de gauche à droite et de droite à gauche pour pouvoir remplir toute les formalités nécessaires pour s’inscrire au chômage. En plus, de quelques entretiens pour de possibles futurs jobs. A tout cela, s’ajoute mon éternel questionnement que fais-je faire ? Un cdi ? une formation ? faire tout ce que je peux pour retourner chez mon premier employeur où j’ai tant apprécié travailler mais aussi où j’ai rencontré celui qui me tourmente depuis des mois ? Pff, c’est lourd en plus je ne peux demander conseil à personne, débrouille toi et assume ma vieille ! En reparlant de ce fameux mec (je vais l’appeler BN), il est pour le moment à l’étranger. Va-t-il m’appeler cette semaine alors qu’il en a l’occasion ou pas, stress supplémentaire ! Je n’arrete pas d’y penser entre mes prob de boulots. Je pense qu’il n’appellera pas. Peut etre un mail, non je ne pense pas non plus ! On verra et meme si j’en doute, j’espère qu’il le fera. Je suis idiote j’espère encore qu’il se rendra compte de ce que je suis de ce je pourrais lui apporter, comme je suis folle de lui ! Ca m’énerve d’être aussi bête et romantique, merde à la fin sors de ma tête, tu n’en vaux pas la peine !

Parlons un peu de Lui Mardi 6 Septembre 2005 à 22h13 Quel histoire! Si qqn m'avait dit qu'un truc pareil allait m'arriver je lui aurais ri au nez. BN, nous allons l'appeler ainsi, mon "premier". Je l'ai rencontré au boulot. Dès que je l'ai vu, j'ai flashé. Ce n'était pas un top model mais il avait qqch de particulier. Directement j'ai regardé s'il avait une alliance. Rien en vue, grave erreur d'avoir pris ca pour acquis! Je le vois tous les jours. Nous devenons de plus en plus proche. Evidemment, il est marié avec des enfants mais qu'importe je joue son jeu. On ne fait rien de mal et puis je dois dire qu'à 22 sans aucune expérience amoureuse je n'ose pas croire qu'un mec qui me plait s'intéresse à moi! Et pourtant si! Ce qui se limitait à des délires entre copines se passent. Un soir il m'emmene qql part et m'embrasse! Après un recul de surprise (ben oui je savais pas comment faire), je l'ai rattrapé et séance de baisers et de caresses. Il veut aller plus loin, je le sais mais non je suis vierge et on peut pas dire que je vais assurer donc non! Le lendemain on remet les pendules à l'heure, tout va bien je ne suis pas une jeune écervelée on peut recommencer à retravailler comme avant. Enfin, avec des petits baisers et caresses volés. C'est si bon... mais rien ne se passera de plus. Je lui ai expliqué mon "cas" (on peut dire que s'en est un, ne jamais avoir eu personne et tout ce que cela implique) donc c'est pas possible. Trois mois plus tard, lors d'un congrès professionnel, nous avons passé la nuit ensemble... juste une nuit. Ca n'a pas été phénoménal, je m'étais peté le dos, nous étions fatigué. Mais j'en garde un souvenir magnifique. Surtout quand j'étais blottie dans ses bras caressant ses cheveux... rien que d'y repenser j'en ai des frissons. Je l'aime. Après ca retour à la réalité. Il prend ses distances, nous discutons. Tout redeviens presque comme avant. J'ai quitté la boite où nous travaillions ensemble. Je ne pensais plus avoir de ses nouvelles et pourtant, à peu près tous les 15 maintenant (avant c'était toutes les sem mais peut etre etait-ce trop pour lui) on s'appelle, discretement cela va sans dire. Il m'a appelée du bout du monde pour mon annif. M'a envoyé des sms à pas d'heure. Je sais que je ne dois plus rien espérer mais cette situation est ambigue et me trouble. J'aimerai qu'on se revoie, j'aimerai l'embrasser à nouveau. Cette sem il est à l'étranger, donc sans sa femme, donc il peut m'appeler. Je sens qu'il ne le fera pas. Il veut prendre ses distances je le sais, je le sens. Je vais angoisser toute la sem en attendant son hypotétique appel. Je t'en prie appelle-moi ou au moins un sms... Ne m'abandonne pas... Souvent je pense à lui et j'espère qu'il ne m'oubliera jamais que j'aurai quand meme contribuer à changer un peu sa vie. Je sais que je dois me le sortir de la tête...

Je déteste le dimanche Dimanche 11 Septembre 2005 à 14h10 Je hais vraiment ce jour de la semaine. Il n'y a rien à faire et j'ai encore plus de temps pour me prendre la tête sur mes problèmes. En plus, aujourd'hui c'est pire que tout, j'ai hate d'être demain pour pouvoir l'appeler et m'excuser. La manière dont j'ai parlé à BN la dernière fois a été exécrable (dire qu'il m'a fallu une sem pour m'en rendre compte). Ca va etre compliqué de le joindre au tél vu que je ne sais pas où il sera au bureau, à l'étranger ou pire (car injoignable) en congé. Pff, je vais devoir attendre alors que je m'en veux terriblement et que j' ai l'impression qu'il est faché! Au pire je lui enverrai un mail pour lui demandé de m'appeler. Pour en revenir à ce dimanche après-midi l'avantage c'est que je suis seule je fais donc ce que je veux sans être épiée. Ca m'agace d'ailleurs car je ne peux pas complété mon journal dès que l'envie m'en prend, je dois systématiquement attendre d'être seule... fais rare chez moi! Bon la justement je suis pas trop inspirée donc ca sera pour plus tard...

Ca y est c'est décidé Mercredi 14 Septembre 2005 à 14h25 Une bonne fois pour toute, s'il ne rappelle pas, je ne le ferai pas non plus. Rien que de l'écrire j'ai les larmes au yeux. C'est dur de renoncer meme s'il l'on sait depuis longtemps qu'on esperait pour rien. J'ai comme le sentiment qu'il n'appelera plus (pourquoi j'en sais rien on ne peut pas dire que je me sois comportée anormalement lors de notre dernière conversation). Je le dis à tout le monde et l'écrit ici pour me convaincre que non cette fois je ne cederai pas et je n'essaierai pas de le joindre par mail ou tél. C'est dur, j'ai conscience qu'en écrivant que je suis certaine qu'il n'appelera pas j'espère qu'il va me contredire. Je ne devrais pas espérer, cette fois c'est vraiment fini. Je sais que tout ca ne rime à rien, que c'était sans espoir, que j'esperais toujours au fond un revirement (spectaculaire) de situation. Je guette encore fébrilement mon portable, parfois en le suppliant d'appeler. Il m'abandonne après avoir gardé le contact aussi longtemps. Alors pourquoi s'arreter net, pourquoi avoir gardé le contact et ne pas avoir coupé les ponts directement. Meme si je n'aurai pas de réponse je lui écrirai un mail pour lui demander. A vrai dire il est déjà prêt. Fin octobre si je n'ai toujours aucune nouvelles je l'envoie. Pourvu que tout aille bien pour lui, je suis une angoissée perpertuelle et meme s'il va surement très bien je ne peux pas m'empecher de me faire du souci pour lui. Bete femme va!

Toujours rien... Mercredi 21 Septembre 2005 à 16h54 Toujours rien côté boulot et toujours rien côté BN (qui soit est en vacances sans m'avoir prévenue, soit me nie). Vraiment difficile d'être au chômage. Les deux premières semaines c'est bien gai, on fait toutes les formalités, on profite de son temps libre à fond. Mais la trois semaines c'est trop, vraiment trop. Enfin pour me réconforter je suis malade cette semaine donc j'aurai difficilement pu travailler. J'espère que ca va vite s'arranger. Il faut dire que je suis une chieuse aussi, je veux qqch de court en intérim pour pouvoire reprendre une formation ou a défaut retourner sur les lieux de mon premier job (même si je ne suis pas certaine que ca soit une bonne idée). Côté coeur, he bien il me semble que BN m'a abandonnée, peut être est-il vexé, comment le savoir? J'espère que son silence ne durera pas trop longtemps. Les deux choses les plus importantes d'une vie sont foireuses dans la mienne. Parfois je me sens partir mais je ne peux pas m'empecher d'espérer encore et toujours...

C'est tellement dur Jeudi 22 Septembre 2005 à 12h09 Je ne suis qu'une idiote romantique. Mais comment m'en sortir? Je croyais que je pourrais tenir le coup mais c'est tellement dur. Il n'a toujours pas appelé, je lui envoyé mon fameux mail mais pas de réponse. Je suppose qu'il doit être en vacances donc injoignable. Peut être qu'il me nie aussi je n'arrête pas de me demander pourquoi et surtout d'établir mille hypothèses (même les pires) expliquant son silence. Tout ca me stresse et me rend triste à mourrir. J'en pleurerais toute la journée sachant pertinamment qu'en fait je m'en fait pour rien, pour un imbécile incapable d'assumer ses actes et de voir les choses en face. Je me sens comme une parfaite idiote. Parfois j'ai des accès de lucidité. Pourquoi rester accrocher à un homme qui visiblement ne veut pas de moi? Pourquoi m'être attachée à qqn qui n'était pas libre, qui ne m'a jamais rien promis? Pourquoi ai-je trop souvent le sentiment que ca va s'arranger, qu'un jour ou l'autre on se retrouvera? Pourquoi je pense encore tellement à lui et que je me repasse encore et encore notre seule nuit? J'aimerai réellement m'en détaché mais comment, comment? Je ne pensais pas qu'un jour un homme puisse me faire autant souffrir sans le savoir. Malgré tout je ne regrette absolument de l'avoir rencontré ni ce qui c'est passé. Je regrette que ca n'aie pas été plus loin. Il me manque, je m'inquiète et je sais que je ne devrais pas, ce qui me tue encore plus...

Dernier jour de répit Samedi 24 Septembre 2005 à 18h24 Et oui aujourd'hui c'est notre dernier jour de vacances à mon frère, ma soeur et moi. Mes parents reviennent demain après une semaine d'absence. C'est fou, c'est la première fois que mes parents partent en nous laissant seuls. Autant dire que c'est un évènement familial. Du coup, j'ai pu goûter aux simples petits bonheurs tels que manger quand et où je veux, ne pas devoir dire où, avec qui je sors. Faire ce que je veux: lire des heures, légumer devant la télé, délirer la musique à fond avec ma soeur, avoir des conversations, prendre mon temps dans la salle de bain... Toutes des choses à priori anodines mais qui font tellement de bien. J'adore mes parents mais la vie en communauté c'est parfois bien lourd et ils sont parfois envahissants. Je sais qu'ils veulent faire pour un mieux et répondre à nos besoins mais c'est vrai que depuis quelques temps cette ambiance familiale m'étouffe. Du coup, cette semaine à vraiment été bénéfique (pas que pour moi d'ailleurs). Aujourd'hui, on a tout retourné pour que tout soit impec demain, une fois que ma mère reviendra et fera son inspection, elle n'aura rien à redire. Vraiment on s'est bien tenu. Et je dois dire que j'espère bien qu'ils partiront un peu plus souvent pour des escapades en amoureux...

Pointage Lundi 26 Septembre 2005 à 9h02 Et voila aujourd'hui c'était mon premier pointage pour le chômage. Quelle horreur, j'étais vraiment pas fière. Je repensais aux paroles que je pouvais avoir quand je travaillais et que je voyais cette file. Aujourd'hui, j'y était et bien que ca ne soit que temporaire ca m'a fait me sentir mal. Je sais que je ne devrais pas ca n'est que pas définitif et je suis une travailleuse mais ca me fout quand meme le moral à zéro. J'essaie de positiver mais vraiment j'ai du mal.

Tattoo Lundi 26 Septembre 2005 à 13h30 Ca y est je suis bien décidée. A la fin du mois je me lance et me fais tatouer une seconde fois. Je me suis faite tatouer la première fois il y a un an. Si j'ai décidé de me faire tatouer c'était tant pour le côté esthétique que symbolique. Je me suis dis: après tout, je suis seule, je fais ce que je veux donc autant me lancer et faire qqch que je veux vraiment. Cet art est souvent réprouvé et je sais que si j'avais un amoureux qui n'était pas d'accord je renoncerai surement. Donc pour moi, ces tatouages sont comme une petite rébellion qui me dit que même esseulée je profite de la vie et suis mes envies. Les concessions j'en ferai quand mon Prince (que je n'espère pas si charmant) arrivera!

Enfoiré! Mardi 27 Septembre 2005 à 15h18 Mais alors la j'en reviens pas! BN me nie bien! J'ai su par une ancienne collègue qu'il était bien au bureau, elle reçoit mes mails donc pas de raison que lui non! J'ai vu rouge, me lâcher comme ça sans explication. Ca ne se passera pas comme ca! Qu'il ne veuille plus me parler soit mais je veux une explication! Du coup comme apparemment il n'est pas au bureau aujourd'hui, j'ai pris mon courage à deux mains. Je lui ai laissé un message sur son répondeur: J'ai un truc à éclaircir avec toi, si tu savais me rappeler ce serait vraiment sympa. Vu sa nature curieuse j'espère qu'il va rappeler en attendant je réessaierai encore toute cette semaine. Si ca doit finir autant que je lui dise ses 4 vérités!

Petits plaisirs Mercredi 28 Septembre 2005 à 12h19 Quoi de mieux que les petits plaisirs que l'on peut se faire dans la vie. Toute des petites choses à priori anodines mais qui moi me réchauffent le coeur. Encore hier soir, moi la grande gourmande, j'ai gouté de la (bête) eau V. à la fraise. J'ai trouvé ca tellement bon, une nouvelle découverte. Ca peut paraître idiot mais sur le moment j'étais tellement réjouie d'avoir découvert cette eau que je me suis sentie plus légère. Profitons des petites choses, ca fait tellement de bien!

Le droit au malheur Jeudi 29 Septembre 2005 à 9h19 Hier, j'ai eu comme un déclic. BN m'a rappelée, comme toujours j'ai eu droit à 5 réponses pour une question. Il a peur, peur que je fasse qqch qui pourrait lui nuire parcequ'il sent que je tiens à lui. Et la, je me suis dit après tout, c'est son droit. S'il préfère vivre une vie pèpère mais qui ne le comble pas que puis-je y faire? Tant pis pour lui. Je me sens un peu plus légère depuis hier. Bien sur je ne vais pas l'oublier de sitôt et je pense que j'aurai toujours un attachement pour lui mais je vais me "soigner", je commence déjà. En tout cas, une chose essentielle que cette histoire m'a apprise c'est que je ne veux pas de ça. Une vie dans laquelle la facilité est reine au détriment de l'amour, de la joie. Peut être que j'ai tort, qu'il est heureux comme il est. J'essaie de me dire que ca n'est plus mon problème. Chacun sa vie, il a fait son choix. Il faut juste que j'arrête de me demander si j'ai vraiment compter pour lui, s'il a vraiment eu des sentiments pour moi. Je pense que oui, peureux comme il est, il n'aurait pas entamer un truc du genre sans raisons. Et puis de toute façon, savoir si j'ai compté, si je compte encore pour lui ne me servirait à rien. Donc voila, c'est fini pour lui et moi j'y travaille.

Musique! Vendredi 30 Septembre 2005 à 16h05 C'est fou ce qu'un simple morceau de musique, une chanson peut déclencher en moi certaines émotions. Sans la musique, je suis certaine que je ne pourrais pas vivre. Elle m'émeut, me fait réfléchir, me réconforte, me divertit. Tant de chansons m'ont fait réfléchir sur moi-même et sur le monde, m'ont permis de voir les choses plus positivement (si qqn à écrit une chanson où tout s'arrange alors ca peut vraiment s'arranger non!), m'ont divertie (se payer un délire sur une musique entraînante quoi de mieux?!). Et même si parfois elle me rend mélancolique car je repense à mes mauvais expériences et à mes manques. La musique me rappelle surtout que je suis bien vivante.

Stupide obsession de l'amour Dimanche 2 Octobre 2005 à 22h49 Est-ce qu’on a tous droit à l’amour? C’est la question que je me pose le plus souvent. Surtout à mon propos, je dois bien l’avouer. Il paraît qu’il y a sur terre plus de femmes que d’hommes. Souvent je me dis que je suis la femme de trop. L’amour c’est pas pour moi, bien sur j’en rêve. Normal, on nous bourre le crâne depuis l’enfance, merci Disney! et puis à l’adolescence on a droit à tous ces films romantiques débiles. Du coup, on rêve au conte de fées qui n’arrivera jamais. Une fois, j’ai lu dans un bouquin que la nature équilibrait les choses, du genre, une fille est jolie et intelligente he bien elle ne connaîtra jamais l’amour véritable, on ne peut pas tout avoir. Je suis jolie (sans prétention aucune), pas trop conne, j’ai une famille aimante, une meilleure amie depuis 20ans. Alors c’est déjà pas mal, donc voila je suis condamnée à errer seule le reste de ma vie, l’amour c’est pas pour moi. Ca serait peut être plus facile si je pouvais m’en convaincre vraiment me dire que il faut que je fasse avec et profiter de la vie à fond au lieu de m’attarder sur mes manques. Stupide obsession, stupide.

On ne pourra pas dire... Mardi 4 Octobre 2005 à 16h16 que je ne fais pas d'effort pour retrouver du taf. Quelle horreur, hier ca faisait exactement un mois que j'étais au chômage. Je vis bizarrement la situation aujourd'hui, je ne suis pas révoltée, ni désespérée. J'ai l'impression de flotter au-dessus de ma vie. Difficile à expliquer. Hier et auj, je me suis tapé 250km tout ca alors que ca ne donnera probablement rien. Je ne pouvais plus me limiter à ma région, apparemment chez moi c'est mort. Alors je me lance plus loin, beaucoup plus loin, je ne sais même pas pourquoi je le fais... parceque les chances de décrocher les boulots où j'ai postulé sont très mince. Le seul truc,c 'est que au moins je me bouge, je n'ai pas l'horrible impression de passer mes journées chez moi à ressasser mes prob de (non)boulot, de BN qui ne veut plus me parler, ma mère (faudra que j'en parle d'ailleurs), ma soeur enfin bref tous les choses qui me turlupinent en ce moment. Je sais déjà que si je ne peux pas faire la formation en commerce, S. mon 1er employeur veut me reprendre à partir de décembre. On verra, j'espère que ca va s'arranger. Heureusement, lundi prochain je touche mes allocations de chômage, enfin un peu d'air.

J'en ai marre Mercredi 5 Octobre 2005 à 14h25 Je n'ai qu'une envie me mettre sous la couette ou regarder un film stupide. Mais la encore ma culpabilité me l'interdit. J'ai beau être sur le net toute la journée à scruter les dernières annonces, à passer mes coups de fils, à attendre mes mails, rien ne vient. J'ai l'impression que rien ne va (perso, prof, fam), quand pourrais-je enfin écrire un truc positif dans ce journal???

J'en reviens pas... Jeudi 6 Octobre 2005 à 9h39 de ce que j'ai fait. Ce matin, encore j'étais à moitié endormie l'interim m'appelle pour une mission d'une semaine chez mon premier employeur S. J'accepte, commence à me préparer et la je repense à BN qui y travaille... horreur, je ne veux pas le voir. Du coup, je retéléphone à l'agence et leur lache un baratin: une mission plus longue vient de m'être proposée. J'ai menti! Je les laisse sur le carreau, je m'en veux un peu mais d'un autre côté je suis sur d'autres coups ca c'est vrai mais j'ai pas encore de retour. Et puis je suis convaincue que ca m'aurait fait du tord. Ca m'énerve...

Idiote, idiote Jeudi 6 Octobre 2005 à 14h00 Voila, mon mensonge de ce matin me rattrape! Horreur, je vais me faire griller je le sens! Une ancienne collègue qui me demande ce qui se passe. Je tél à une agence intérim pour une annonce, c'est un job chez "S" d'où tentative désespérée de rattraper le coup en disant que ca m'intéresse pas tant que ca! Horreur!

J'aimais mieux la monotonie Vendredi 7 Octobre 2005 à 11h14 Hier, quelle journée de fou. Mentir m’a vraiment perturbée et en plus de tout ça m’a foutu dans une m... pas possible. Mes anciennes collègues sont toutes au courant pour le soi-disant super job que j’ai décroché et je redoute déjà les coups de tél pour me féliciter. Enfin, je réglerai cette histoire en leur disant que la boîte hésitait beaucoup et qu’ils ont pris qqn d’autre. Foutu mensonge. Reste le problème de l’autre agence intérim. On verra, j’ai doublement envie de pouvoir participer à ma formation, ça m’éviterait de devoir retourner chez «S » en décembre (comme je l’ai promis). En plus de ça, un type « V » me court après, il a une copine mais bon soit il veut absolument qu’on aille manger ensemble en tête-à-tête. J’ai essayé d’éviter 2 ou 3 fois le truc mais visiblement il n’a toujours pas compris. La dernière fois, il me lâche « j’attends que tu me contactes ». Tu penses ! Il était dans le coin alors, du coup re-proposition d’aller manger ensemble. Cette fois, je cède, j’y vais ce soir. Je suis peut être tordue, peut être qu’il veut juste qu’on soit ami... Ca me stresse, m’agace, je vois pas pourquoi il s’accroche comme ça alors qu’a priori on n’était pas super pote quand on se côtoyait professionnellement. J’ai du mal à croire que qqn qui ne me connaît pas très bien puisse m’apprécier juste pour mon super esprit et veuille me revoir pour faire ami-ami. Des amis il en a plein, il n’a pas besoin de moi. Et je suis dans la dèche grave (et oui toujours inactive) et je vais dépenser mon argent pour qqch qui ne me tente pas tant que ca. Les relations humaines c’est pas mon truc...je veux toujours savoir le pourquoi du comment ca tue tout.

C'était pas si terrible... Samedi 8 Octobre 2005 à 19h31 En fin de compte, ce souper n'était pas si horrible que ca mais certaines choses m'ont fait tiquer. Il me regardait toujours avec un grand sourire genre j'ai qqch à demander mais je ne le fais pas j'attends que tu me demandes ce qu'il se passe (j'ai pas arrêter de me résonner et me dire que j'étais parano). On a discuté de tout et de rien mais il s'est quand même attardé un peu trop à mon goût sur ma vie sentimentale. Je lui ai dit mon histoire (il savait que j'avais qqn en vue sans plus) était réglée, que le type en question n'était qu'un con et que je n'avais pas envie d'en parler. Mais la il m'a charcuté, il voulait savoir son nom, son age, son job, son caractère, "bon sang tu t'en fous tu le connais pas, lache moi la grappe"! J'y ai été moins fort et il a laché, c'était vraiment lourd! Après le souper, je l'ai planté la. Il voulait aller boire un verre. J'ai pensé avec horreur que trouver un bar bien éclairé était vraiment chose difficile dans ma ville donc non, je lui ai dit que j'avais d'autres obligations, pardon, aurevoir! Je suis rentrée chez moi soulagée. Enfin c'était fait, il me laissera un petit temps car même s'il ne veut pas plus, j'avoue que le fait que nous soyons ami ou pas m'indiffère totalement.

A quoi ca sert... Dimanche 9 Octobre 2005 à 12h04 de vivre... Vraiment, en ce moment j'ai l'impression de ne servir à rien d'être inutile. Je me dis souvent que si je n'étais pas là, le monde ne s'en porterait pas plus mal. Mais ce we, c'est pire que tout. Hier je voyais encore ma meilleure amie avec son amoureux et je me disais avec amertume, pourquoi pas moi?! Y aurais-je jamais droit? Et puis c'est tellement moche de penser ca à 22ans. Au secours! Je culpabilise de ma façon de penser et j'essaie de me reprendre mais c'est difficile... Cet aprèm je vais chez une amie qui me refile tout une série de choses qui me seront utile pour mon hypothétique appart' (l'aurais-je jamais un jour?). Je suis pas motivée, je me pousse vraiment mais bon ca ne sert à rien de rester cloitrée et de me défiler, c'est trop facile.

Suffit! Lundi 10 Octobre 2005 à 12h55 Terminées les jérémiades. Je me reprends, je ne vais pas m'enliser et subir ma vie. Je décide que non, je prends les choses en mains et la première étape est que je ne me plaindrai plus ou disons moins dans mon journal. Tout ce qui se passe de positif dans ma vie, je le note, je le retiens, je le fais passer avant ce que je trouve moche! Se plaindre n'a jamais rien fait changer, ni fait avancer personne!

C'est pour moi... Mardi 11 Octobre 2005 à 10h00 Bonne nouvelle. Ce matin le service RH de mon ancienne boîte m'a appelée pour savoir si je voulais finalement le poste qui se libère en décembre. Ils le gardent pour moi. Je dois encore leur confirmer ca dans une quinzaine de jours. Je suis contente que finalement ca s'arrange en ma faveur, faut-il encore que je sois libre à ce moment la. Dans les deux cas, ca sera une bonne chose. Reste à attendre encore un peu, patience.

Ca fait du bien! Mardi 11 Octobre 2005 à 22h19 Enfin, le yoga a repris après 2 mois d'arrêt. Ca m'avait bien manqué. J'en ressens déjà les effets "zen" ;-) Dans quelques semaines je suis sure que je me sentirai beaucoup mieux grâce à ca!

Combien de temps... Mercredi 12 Octobre 2005 à 12h38 faut-il pour oublier qqn qui a énormément compté? Pas oublier totalement (ca c'est impossible), mais disons pour être plus sereine. Je pense encore souvent à BN (dernier coup de fil il y a 15jours) depuis que nous , enfin depuis que j'ai mis les choses au point. J'y pense avec moins de passion mais j'y pense quand même toujours le soir, le matin dans mon lit ou dès que mon esprit peut vagabonder. 15 c'est peu et je sais que ca prendra plus de temps mais combien pour me guérir de lui...

Tel est pris qui croyait prendre... Jeudi 13 Octobre 2005 à 20h02 Semaine assez agitée pour moi. J'ai eu trois entretiens d'embauche cette sem. Pour 2 d'entre eux c'est déjà mort et pour le 3e j'ai mes chances mais je dois y réfléchir très sérieusement pour prendre une décision en connaissance de cause. Et pour couronner le tout, auj le RH de "S" me rappelle pour assurer la suite du remplacement que j'ai décliné. RH m'avait contactée en sem pour le remplacement futur de ma collègue et donc savait que finalement je n'avait pas "eu" le soi-disant job. Donc que pouvais-je faire, refuser? Impossible. Meme si ca me stresse, je pense aux sous sous que ca me fera. Néanmoins, rien qu'à la pensée de revoir BN que je commence tout juste et avec beaucoup d'efforts à oublier j'en ai le coeur retourné. J'espère que comme à son habitude il ne fera que des sauts sporadiques au bureau. Je vais quand meme faire de mon mieux pour être jolie toute la sem pour qu'il regrette ne fusse qu'un peu (si toutefois c'est possible). Ce qui m'angoisse c'est que je ne sais pas quelle attitude adopter: le nier, être froide, hautaine, un brin méchante ou tout simplement normale comme si rien ne s'était passé. Je sais pas, je sais pas.... bon pas de stress pensons à tout ce que cette semaine va m'apporter: de l'occupation, revoir des gens que j'apprécie, des sous...

Retour Vendredi 14 Octobre 2005 à 18h35 Voila 1re journée chez "S" accomplie. Ca c'est bien passé, très bien même. J'étais tellement stressée que j'ai dormi très peu cette nuit: revoir les gens, raconter mon parcours (a mon avis pas très glorieux), revoir BN. Enfin, je n'ai pas vu BN c'est reporté à la sem prochaine (avec un peu de bol il prendra congé). Tout le monde était super content de me revoir et moi ca m'a fait du bien. De revoir des gens, de discuter, de persifler (et oui déjà). C'était très gai et ca me change bien. On verra ce que ca donne la sem prochaine. Meme si le job n'est pas trépidant c'est déjà ca et c pas mal payé.

Demain... Dimanche 16 Octobre 2005 à 20h40 J'ai peur, demain je vais surement le revoir. J'angoisse, je n'arrête pas d'y penser, de m'imaginer plusieurs situations. De toute façon quoi qu'il se passe ca sera négatif... Je sens que je vais mal dormir et dire que je dois rester impassible aux yeux de tout le monde ici... J'aimerais tellement que ca se passe bien, qu'il me parle, qu'il ne me nie pas, que je sache que même si c'est perdu je ne le laisse toujours pas indifférent. Mais j'en suis sure, comme à son habitude, il va utiliser la technique de l'autruche. Il va faire comme si on se connaissait à peine, comme si on n'avait jamais été proche... Ca me rend triste à l'avance.

Et donc... Lundi 17 Octobre 2005 à 20h34 Je l'ai vu au bureau auj. J'ai croisé son regard alors je suis allée lui dire bonjour dans son bureau. Pas plus étonné que ça de me voir, mais plutot étonné que je lui dise que je viens lui en retourner deux (sur le ton de la rigolade). A l'intérieur c'était la folie, je ne me tenais plus, j'étais hyper nerveuse. Il n'a rien vu, j'en suis sure. Conversation banale, rien de plus, pas d'allusion au fait que dorénavant il me nie. Il est partit à peine une heure après son arrivée donc pas eu le temps de le recroiser et de voir ses réactions. Cette situation, le revoir, m'a rendue triste, mélancolique. Comment peut-on ne plus se soucier de qqn du jour au lendemain? Dire que je ne suis plus grand chose pour lui auj, plus qu'une emmerdeuse qu'il veut oublier, qu'il ne veut plus voir et ne plus lui parler. Il était beau, il me manque... J'espère vraiment qu'il me regrette... au moins un peu...

;-) Mercredi 19 Octobre 2005 à 19h51 Qu'est ce que je suis contente de travailler cette sem! Le boulot n'est pas trépidant mais bon j'arrive à occuper mes journées. J'aide des collègues, me promène, papote. Cette sem me fait vraiment du bien et me remonte le moral! J'aimerai bien évidemment prolonger mais qui sait je reviendrai peut être en décembre. L'avenir nous le dira. BN n'est pas la cette sem, apparemment il ne reviendra pas avant lundi prochain. Ca m'arrange, moins je le vois mieux je me porte. Le revoir lundi, à remuer un tas de choses en moi. Honnetement je préfère éviter. Je me rends juste compte que je tiens encore à lui et que je ne le déteste pas encore. Je pense à lui matin et soir mais je lutte et j'essaie de me persuader que c'est lui qui perd, oui c'est lui qui perd. A rester dans sa petite vie, certes avec un gros compte en banque mais a part ca le vide intersidéral. Alors qu'il pourrait être avec une fille géniale ;-). Il y perd, j'espère qu'un jour il s'en rendra compte...

Une pause... Jeudi 20 Octobre 2005 à 20h48 Alors voila, dernière fois que j'écris sur BN. Donc je l'ai vu auj, il m'a parlé comme si de rien n'était, comme s'il ne me niait pas depuis 2 mois. Il a encore le culot de me reprocher que je me fous de ce qu'il me raconte, franchement! Du coup, je ne tiens plus et lui dis que son comportement est décevant, que je me pose des questions, qu'il coupe les ponts du jour au lendemain sans raison, que ce qu'il fait n'est pas juste, pas normal. Sur ce, il me réponde, "je fais une pause"... j'ai tourné les talons. Une pause, il se fout de moi! Pour faire une pause il faut être ensemble, non?! J'y comprends rien. Alors quoi, un jour quand ca l'arrangera il recommencera son manège. Je n'y compreds rien, je ne le comprends pas. Malgré tout, aujourd'hui, je sais que je ne le laisse pas indifférent (il y a des regards qui ne trompent pas!) et j'en suis un peu apaisée. La suite... je ne m'attends à rien, nous verrons et dire que je lui ai dit qu'il prévisible...

Avenir... Vendredi 21 Octobre 2005 à 18h19 J'ai vraiment passé un chouette semaine. Même si le travail n'était pas hyper passionant, ca m'a fait un bien fou. De revoir des gens, de papoter, de me sentir un tant soit peu utile. En plus, je sui soulagée (bizarre) d'avoir vu BN et de lui avoir dit en face une partie de ce que j'avais sur le coeur. Maintenant advienne que pourra avec lui. A quand le fin de la pause???

Pour ce qui est du boulot. Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que je veux. On me pousse à venir en remplacement au mois de décembre. Ca comporte beaucoup d'avantages: avoir un boulot qui me plait, des collègues avec qui ca marche, un bon horaire, un bon salaire (encore à renégocier d'ailleurs). Il y a aussi les désavantage: ce n'est que pour 5 mois, je vais revoir BN (est-ce que ca sera bon ou mauvais, j'en sais rien). Je dois y réfléchir sérieusement. Et puis, il y a cette formation. Avec le bol que j'ai, je ne serais pas fixée assez vite. Je ne sais pas, est-ce que je veux vraiment un cdi, est-ce que je veux absolument retourner chez "S", est-ce que je ne devrais pas enfin (?) me fixer pour me casser de chez moi? Y retourner ne serait-ce pas une manière d'encore me débiner, de ne pas prendre les choses en main? Pff, bon ca va aller, la sem prochaine j'y pense sérieusement et je me décide.

Décision Lundi 24 Octobre 2005 à 10h02 J'ai pris ma décision pour ce qui est de mon futur professionnel enfin je pense. J'en ai longuement discuté avec ma meilleure amie, mon frère, ma soeur. J'ai partagé avec eux mes peurs, mes doutes, tout ce qui me faisait hésiter pour l'une ou l'autre solution. Ca m'a fait tellement de bien d'en discuter. J'ai vraiment été étonnée par mon petit frère, je l'adore. Il voit clair (enfin j'espère) et il est très psychologue. Malgré la période difficile que je vis, c'est ainsi que je constate les gens qui sont vraiment autour de moi et sur qui je peux compter. Je ne les remercierais jamais assez.

Comme de fait... Lundi 24 Octobre 2005 à 16h56 Et voila, alors que ce matin je pensais avoir pris ma décision, j'hésite à nouveau. Ma candidature est acceptée, reste toutes les autres étapes à passer pour pouvoir en faire partie. Ca aurait été bien plus simple qu'elle soit refusée, au moins la situation se réglait d'elle-même. Je vais encore me prendre le chou pour savoir quelle est la meilleure solution, ce qui est préférable pour moi, pour mon avenir, pour mon bien-être. Jeudi, je dois prendre une décision, j'ai horreur de ca être confrontée à des choix qui seront déterminants pour la suite. Je ne sais pas ce que je veux, je ne suis pas fixée dans ma tête. C'est tellement difficile d'être confrontée à des choix.

C'est nettement plus lache mais parfois j'aimerais que tout soit plus simple, que les choses m'arrivent sans que j'y pense et que j'en sois heureuse. Que ma vie s'arrange d'elle-même sans que je doive constamment réfléchir, m'interroger sur le bien-fondé des mes actions. Bien sur je voudrais que ma vie change, surtout dans le domaine personnel. Et je ne sais pourquoi j'ai l'impression que ma vie professionnelle dois changer pour que je puisse évoluer et enfin rencontrer mon alter ego. Est-ce que je me voile la face? Bien sur ne pas retourner chez "S" changerai ma vie mais y retourner pourrait tout aussi bien avoir des conséquences positives. Profesionnellement parlant car je ne veux plus d'histoire au bureau non merci.

De plus, je sais que malheureusement avec BN c'est mort, aussi bien amicalement qu'amoureusement. C'est dur aussi d'assumer ca et de l'accepter. Je ne veux pas qu'il croie que je reviens pour lui (il en est capable). Je ne veux plus lui parler, plus le voir tant qu'il fait sa fameuse "pause" mais si on est dans le meme batiment ca va être difficile.

Si seulement tout était plus simple. Je décrocherais un job sympa, je rencontrerai un gars bien et j'oublierai définitivement BN. C'est pas trop demander quand même ;-)

Prise de décision Mercredi 26 Octobre 2005 à 11h47 Ca y est, j'ai pris ma décision concernant mon avenir professionnel. J'ai appelé "S" ce matin pour leur dire que c'était ok, je reviens pour quelques moi. J'ai bien pesé ma décision, j'en ai discuté avec pas mal de personnes et bien qu'elles n'aient aucunement influencé ma décision je suis contente de savoir qu 'elles m'approuvent. C'est idiot, je le sais, mais l'approbation des autres me rassure terriblement. Quoi qu'il arrive je recommence à travailler bientot, bien que stressée et plein d'appréhension je suis soulagée.

Ce matin, jour du pointage, j'étais encore mal. Je ne m'y ferais jamais à ce truc. Voir tous ces gens heureux de leur sort, qui se retrouvent comme s'ils allaient faire une super activité ensemble je trouve ca sidérant. Ils sont là, cools, visiblement ne se soucie pas de leur situation plus que précaire vu qu'ils s'y complaisent lourdement. Parfois, j'aimerais moi aussi avoir plus de détachement par rapport aux choses. Mais quand je vois ces personnes, heureuses de leur sort, ne se souciant de personne, ne voulant pas exploiter leur valeur, leurs capacités, je me préfère comme je suis. Angoissée mais pourtant bien vivante, me lançant de défis (petits) et voulant m'améliorer. Je me dis que finalement mon cas n'est pas désespérer. Si j'étais comme eux, je serais peu être un peu plus heureuse mais qu'est ce que je m'ennuierai et à quoi devrais-je renoncer comme plaisir et découverte de la vie (meme si au jour d'aujourd'hui tout ca me parait minime).

Remettre les choses en perspective Vendredi 28 Octobre 2005 à 23h41 Parfois j'ai l'impression d'être trop focalisée sur moi-même, sur mes petits problèmes, je m'en fais tout un monde et finalement est-ce vraiment justifié. Je suis consciente que j'ai énormément de chance. De vivre dans un pays industrialisé avec tout à ma disposition, d'avoir fait des études, d'avoir des loisirs, une famille certes parfois étouffante mais aimante, quelques amis sincères. J'ai presque tout pour être heureuse et souvent je culpabilise de cet état de fait. Je veux dire du fait de me plaindre et d'être mélancolique, insatisfaite quand je vois la misère qui peut nous entourer tant à côté de chez moi que de part le monde. Même si je suis consciente que si on part de ce principe on ne se plaint plus de rien car il y a toujours pire que soi, parfois il est utile de se rappeler qu'on a de la chance même si l'on a l'impression que la vie ne nous fait pas de cadeau.

Encore et encore... Dimanche 30 Octobre 2005 à 10h06 Hier soir, en faisant mon rangement hebdomadaire je suis retombée sur toutes les choses qui concernaient BN. J'ai gardé des choses vraiment débiles du genre un chocolat d'une compagnie aérienne, un bonbon, un plan qu'il avait dessiné, des petits mots, quelques photo... Je ne saurais dire pourquoi, surement pour me rappeler que ca a vraiment eu lieu et que je n'ai pas rêvé cette histoire même si elle n'a pas eu la fin escomptée.

Je ne les regarde jamais. Encore hier ca m'a fait tellement mal au coeur de revoir tout ca. De le revoir lui en photo (qu'il est beau!). J'ai lu dans un magazine que si on -croyait- aimer quelqu'un et que ce n'était pas réciproque, que ce n'était pas la passion, qu'il ne plaquait pas tout pour nous, c'est que ce n'était pas le bon. Je me demande alors pourquoi ca fait si mal, pourquoi revoir toute ses choses m'a retournée.

Néanmoins, je ne regrette rien de ce qui s'est passé. Je l'ai voulu, je l'ai eu. Je regrette seulement que ca n'aie pas été plus loin entre nous. Même si cette histoire paraissait sans issue, j'ai toujours eu l'impression que ca s'arrangerait. Qu'on se retrouverait peu être pas maintenant (et que ca serait difficile) mais que nous étions fait pour être ensemble. J'en étais convaincue, je ne sais comment expliquer ce sentiment. Il me faut vraiment lutter pour m'en débarrasser. L'esprit humain est étrange, surtout le mien! Si seulement il était plus facile de le contrôler et de se convaincre d'autres choses.

Malgré tout, je progresse, j'essaie de moins y penser. J'y arrive. Et aussi je me rassure en me disant qu'il ne pourra m'oublier, petite vengeance. Même si maintenant ca va être un période difficile car l'année passé notre relation a commencé à s'intensifier à cette période.

Un petit pas Mardi 1 Novembre 2005 à 11h50 Aujourd'hui, j'ai supprimé tous ses messages sur mon gsm. C'est un petit pas pour l'humanité (même insignifiant) mais un grand pas pour la femme (même gigantesque).

La patience est une vertu Mercredi 2 Novembre 2005 à 17h00 Quand je pense au chemin que j'ai parcouru en un an et demi j'en ai quasiment le vertige. Et pourtant...je ne suis pas encore satisfaite. J'ai tellement changé, tellement évolué mentalement.

Dire qu'encore en juin 2004, il m'était limite impossible de demandre un renseignement dans une boutique, de prendre mes rendez-vous, de décrocher mon téléphone, sans perdre mes moyens et réfléchir quelques heures avant de passer à l'action. J'avais une amie, je ne faisais pas de sport, je n'osais pas me montrer, parler avec des inconnus. Je n'osais pas porter de couleur vives, ni m'habiller comme je le voulais vraiment. Je me jugeais et je pense que c'est l'image que je réflétais, comme quelqu'un d'inssipide, d'inintéressant, de coincé. Je ne saurais même pas dire la raison pour laquelle j'étais ainsi, à une extrême pareille. J'ai lu récemment dans un bouquin "mon traumatisme c'est de n'avoir vécu aucun traumatisme", c'est peut être mon cas.

Aujourd'hui, je suis différente. Pas encore guérie mais en bonne évolution. Mon cas n'était donc pas désespéré comme je le pensais à l'époque. Le fait de travailler ma donné des ailes. Depuis, je m'habille comme je veux. Je n'ai pas radicalement changé de look mais je suis enfin moi-même. Je n'hésite plus à converser avec les commerçants et je mets un point d'honneur à faire toutes mes démarches moi-même. Je ne me "débine" plus. J'ai rencontré des tas de gens intéressants et qui plus est qui mon trouvée intéressantes. Je suis néanmoins toujours étonnée de l'affection ou de l'intérêt que l'on peut me porter (et oui je ne suis pas encore parfaite!). Mes changements de voies professionnelles (trois fois en un an quand même) m'ont permis d'éprouver ma capacité d'adaptation, de voir que j'étais capable de faire plus d'une choses, que j'étais capable de résister au changement. Alors que pour moi, les changements sont source d'angoisses profondes. Je me suis mise au sport, j'en fais trois. Un pour développer ma spiritualité, un pour la sensualité et le troisième la pugnacité. Si l'on m'avait dis ça l'année passé, je n'y aurais pas cru. Les premiers temps, j'ai réellement du me forcer à faire ses activités toute seule. Sans être perpétuellement accrochée à ma soeur. Et aujourd'hui j'y tiens, je ne peux m'en passer. C'est ma bouffée d'oxygène. Une échappatoire aussi pour ne pas être à la maison et me changer les idées, ne plus m'en faire pour les soucis que je me crée.

En ce moment, j'ai l'impression de stagner. Que je n'évolue plus. Et pourtant, rien n'est réglé. Je me sens un peu mieux dans ma peau, je subis moins la vie mais mon manque de confiance est encore terrible et j'ai parfois encore l'impression que rien ne changera jamais. J'espère et je fais tout pour ne pas m'arrêter en si bon chemin donc il n'y pas de raisons que mes efforts ne portent pas leurs fruits et qu'un jour je sois comblée. Patience...

Journée du souvenir... Jeudi 3 Novembre 2005 à 9h15 Il y a un an, il m'a embrassée pour la première fois. Pour une fois, je me suis laissée porter, je n'ai pas réfléchi. C'était trop bon. Les larmes me montent aux yeux.

Je vais exploser Lundi 7 Novembre 2005 à 11h37 J'ai passé un bon week-end. J'ai fait plein de choses chouettes mais comme toujours tout est parasité par les remarques de ma mère. Ca peut paraître anodin mais pour moi ca devient franchement invivable. Samedi matin donc je rentre du sport avec ma soeur. On discute de ce qu'on a fait, on rit, on refait nos mouvements... on doit se taire car maman a mal à la tête, on doit se dépêcher de nous changer car elle a décidé qu'on devait manger. Après-midi, je vais faire les magasins (enfin!). J'ai à peine le temps de déposer mes paquets et de montrer mes achats que je dois déjà tout ranger aussi non je me fais ramasser. Au soir, je vais voir mon humoriste préféré (aussi beau en vrai qu'à la télé). Je rentre, ma mère me pose des questions sur le spectacle mais si je lui donne des réponses trop longues ca ne va pas car ca la gène pour voir la fin de son film!!! Faudrait savoir ce qu'elle veut.

Mais alors dimanche ca a été le summum de l'horreur. Après le dîner. Ca a été vaisselle puis repassage. Ensuite lui amener un truc à manger, une tasse de café, une cuillère, faire sortir les chats, les faire rentrer, couper la radio, allumer la télé, diminuer le chauffage, augmenter le chauffage, parler moins fort, refaire la vaisselle. Bref, nous sommes à ses ordres. Je sais elle est malade et est resteinte dans ses actions mais parfois j'ai quand même l'impression qu'elle exagère. Je n'oserai jamais l'affronter lui dire ce que je pense. De toute façon, quand nous (et je surtout car je me tape la majorité des tâches ménagères) seront partis elle rira moins et la elle va retomber de haut à tout devoir faire elle-même. Je suis d'accord, je vis sous leur toit, je leur doit le respect. Et je me dois de faire des trucs dans la maison, de les aider à la tenir mais la c'est trop. Elle ose encore nous dire à ma soeur, mon frère et moi qu'on est ici comme à l'hotel. Il me semble que c'est elle qui est à l'hotel et qui ne lève jamais le petit doigt.

Manque d'inspiration... Mercredi 9 Novembre 2005 à 10h11 J'abandonne un peu mon journal en ce moment. Je n'ai pas envie de me plaindre pour des broutilles et rien d'exceptionnel ne se passe dans ma vie en ce moment. Je fais donc une pause. Pour combien de temps... nous verrons quand l'inspiration ou le besoin de me livrer reviendra...

Aaaaahhhhhhhhhh Jeudi 10 Novembre 2005 à 11h32 Je suis trop heureuse! L'intérim vient de m'appeler, je recommence bientôt à travailler! Et en plus mon augmentation a été acceptée! J'ai hate d'y être, reprendre la vie active, me lever à des heures normales, moins voir ma mère (c'est triste à dire mais c'est comme ca!). Bon je pense uniquement au positif, je commencerai à stresser et à m'inquiéter quelques jours avant! Je suis trop contente!

Avenir Vendredi 11 Novembre 2005 à 19h46 Demain, je revois une amie que je ne vois qu'au plus une fois par mois. Je l'aime beaucoup, nous avons fait nos études ensemble et un an et demi après l'obtention de mon diplome je suis contente que nous nous voyions encore même si c'est rarement. A2(c'est ainsi que je vais l'appeler), elle a une vie: un boulot (sous cdd svp!), un mec avec qui elle a récemment emménagé. Tout ça fait qu'elle a une vie super remplie et donc peu de temps à me consacrer moi sa seule amie (sa meilleure selon elle). Pour son mec j'ai l'impression qu'elle sacrifie tout. Elle ne fait aucune activité, vois ses amis (cad moi) uniquement quand il travaille, ne peut sortir trop tard sans lui bref elle vit pour lui, à travers lui. C'est n'est que mon avis, ce n'est peut être pas le cas. Néanmoins, elle n'a pas l'air malheureuse, elle a l'air heureuse même. Elle essaie de me secoué pour me sortir de mon célibat, me dit (pas toujours avec tact) d'être moins difficile, d'oublier BN (et pour ca elle a raison). Quand je vois sa situation j'ai tendance à la critiquer. Néanmoins, je me demande parfois si ce n'est pas moi qui ai tout faux. J'ai l'impression que je ne saurai pas sacrifier mon sport (peut être une activité mais pas tout), ma meilleure amie, et A2 aussi pour un mec. Peut être ai-je tort? Peut-être qu'effectivement je suis trop exigeante et que je ne vis pas assez (ca surement)? Quand je la vois ca me fait un pincement au coeur de constater sa situation, son bonheur même si je me dis que je ne saurais pas vivre comme ca. Est-ce que moi aussi un jour je pourrais avoir un amoureux, qui veille bâtir un avenir avec moi, une vie bien remplie qui ne me laisse pas le temps de faire ce que je veux, qui me donne un minimum d'obligations (j'en rêve un peu de cette vie)? J'aimerais arrêter de me poser des questions. Chacun est différent et vit sa vie mais tout le monde a droit au bonheur non? Je me demande souvent à quand mon tour? Quelles sont mes perspectives d'avenir, aujourd'hui je ne le sais pas encore. J'avance sans savoir ou je vais tant professionnellement que personnellement (mais le je suis convaincue que la situation n'est pas prête de s'arranger). Pour moi construire sa vie passe par le couple, j'y attache beaucoup d'importance même si bizarrement je ne l'ai jamais vécu. Peut être que c'est ca le problème, je me mets toute seule la pression et je ne veux choisir le premier venu. Avoir des conquetes éphèmère ne m'intéresse pas, j'avoue que si je pouvais trouver l'homme de ma vie demain je ne dirais pas non (si ca pouvait être BN...j'en rêve encore). Parfois j'aimerai connaître mon avenir. Pas tout, juste savoir si je trouverais ma moitié, si un jour je serais réellement heureuse, si un jour je trouverai l'amour et qu'enfin ma vie de femme se réalisera...

Ca suffit! Mercredi 16 Novembre 2005 à 11h51 Mais tous les mecs que je cotoie sont tordus ou quoi??? Ils ont tous un problème c'est pas possible! Primo, mon ancien collègue (celui avec qui j'ai été au resto) continue ses assauts. Merde, il a une copine et même si pour lui c'est juste du copinage je me méfie. On ne s'acharne pas comme ca après qqn pour avoir son amitié et des amis il en a déjà plein. Il me tél, me laisse des messages, m'invite à dîner. Et moi franchement ca m'ennuie plus qu'autre chose je n'ai pas envie de le voir. En plus d'être pris, il ne m'intéresse pas, j'ai pas plus envie de lui parler que ca même pour faire ami-ami. Je sais pas comment mais je finis toujours par dire oui à ses invitations même si au début je refuse. Je sais pas comment il s' y prend mais c'est terminé. J'arrête là, je le plante et c'est bon. Maintenant je n'en démords pas, je refuse ses invit' et qu'il comprenne enfin et me lache. Le prob c'est que je veux pas être méchante même si au final je m'en fous de ce mec!

Deuxio, un cyber-ami de longue date (5ans quand même) n'a jamais voulu me rencontrer (heureusement moi je trouve que ca fait désespérer de se rabattre sur le net pour rencontrer qqn) car il avait une copine, bref ca m'arrange. Il la largue mais a une autre fille en vue donc ne veut toujours pas me voir. Et maintenant qu'il n'a plus de possibilité avec sa potentielle la il veut me rencontrer. Non mais, je suis pas un bouche-trou! Soit tu t'intéresse directement mais pas quand tu as épuisé toute tes possibilités et que tu te sens seule. Je suis pas un bout de viande, merde! Ca va aussi être réglé.

Tertio, concernant BN que je vais revoir dans peu de temps, qu'il aille se faire f... C'est bon! Je le reconnais (même si c'est difficile), j'ai encore des sentiments pour lui et j'ai un faible espoir. Mais il n'en verra rien, je ferai comme si de rien n'était. Je ne veux pas me perdre moi-même pour un imbécile qui ne vois pas ce qu'il manque.

Ca suffit tous ces mecs à la c.. qui ont un prob, je peux pas rencontrer un mec normal??? Je me rends compte que je suis difficile et que j'aurai pu vivre plusieurs trucs, forger mon expérience mais c'est impossible. Je ne peux pas aller plus loin dans une relation si mes sentiments ne sont pas au rendez-vous. Je suis trop entière c'est tout ou rien. Je m'énerve parfois. C'est pas ca , ne voudrais pas me faire tous les mecs qui passent mais ne pas non plus attendre celui qui me fera vraiment chavirer, pouvoir prendre l'amour un peu plus à la légère. Profiter un peu, vivre un peu plus. Mais je sais que c'est impossible. Pfff, ca m'énerve, ca m'énerve...

Entre joie et peur Dimanche 20 Novembre 2005 à 11h15 Demain c'est le grand jour! Je retravaille! Je suis super contente mais en même temps je me sens stressé, fébrile. Pourtant je connais quasi tout le monde et en plus ces personnes m'apprécient et sont contentes que je reviennent. Mais je ne peux comme d'habitude m'empecher de me poser 1000 questions des plus normales au plus débiles: est-ce que les relations vont être bonnes avec ma collègue? est-ce que je vais vite (ré)assimiler mon boulot? est-ce que je n'ai pas trop perdu en anglais? comment sera mon chef avec moi? comment sera mon bureau? comment vais-je m'habiller? (Et bien sur BN) Dur dur, si seulement je pouvais vivre les choses simplement, normalement sans que mon for intérieur en fasse des tonnes et que je stresse comme une malade pour des événements habituels de la vie, des passages obligés. Sur les conseils d'un ami, j'ai acheté un livre de psycho sur les relations humaines, tout ce qui fait qu'on communique mal et qui peut (soi-disant) nous aider à être nous-même, à mieux comprendre les autres et se faire comprendre. Bon, je vais m'y mettre sérieux à la psycho (surtout que j'adore ca décrypter les gens) et me faire un bibliothèque sur ce sujet. Il y a tant à apprendre. Pour le bouquin peut être que ca m'aidera dans le boulot, ca serait cool. Même si je sais que je l'aurai pas fini pour demain ca me servira toujours. Et puis juste pour le plaisir d'apprendre, d'avoir des débats avec soi-même ou les autres ca vaut la peine d'aborder ce genre de sujet.

A quand la fin... Lundi 21 Novembre 2005 à 19h33 Première journée de boulot nickel. Tout c'est bien passé et je suis crevée mais contente pour le boulot. Néanmoins, mon petit coeur ne se remet pas de l'avoir vu. J'ai des larmes plein les yeux depuis qu'il m'a adressé deux mots. Il est tellement distant, réagit tellement comme si nous étions deux "bêtes" collègues. Je lui en veux mais je m'en veux surtout à moi. Car bien que je sache qu'il ne ressent plus rien pour moi je ne peux m'empecher de m'imaginer (magnifique rêve) qu'il me déclare sa flamme, qu'il me dise qu'il quitte tout pour moi, qu'on refasse l'amour. Je l'aime et je crois que malgré tous mes efforts et malgré le fait qu'un jour je tirerai un trait sur cette histoire je l'aimerai toujours. J'espère seulement que le jour où je pourrais lui parler sans trembler, ne plus penser à lui trop souvent ne tardera pas trop. Je n'en peux plus de cet amour à sens unique, perdu (a-t-il seulement jamais existé). Je sais qu'il ne tient qu'à moi que cette situation s'arrange. Mais je fais des efforts pour ne pas penser à lui, rester neutre quand je le vois. J'en ai marre, pourquoi ca fait aussi mal? Pourquoi je ne peux l'oublier? Pourquoi ai-je fondé des espoirs sur une histoire aussi futile? Pourquoi ai-je cru qu'il pourrait tout quitter pour moi (je me prends pour qui au juste?!). J'aimerai l'oublier, oublier ce qui s'est passé même si je ne regrette rien de notre aventure. Mon petit coeur souffre et j'en ai marre, je me sens lasse et tellement idiote, tellement faible, naïve (et j'en passe)... Pitié faites que je l'oublie, que j'en aie plus rien à faire de lui, de ses problèmes. Je me sens nulle de ne pouvoir maitriser mes sentiments à l'égard de qqn qui m'a rayée de sa vie et m'a oubliée.

Et ca continue encore et encore Jeudi 24 Novembre 2005 à 18h36 On peut dire que ma première semaine de boulot se passe bien. Ma collègue est vraiment une vipère mais d'un autre côté elle m'aime bien et donc me traite correctement c'est ce qui compte. J'essaie de faire abstraction de son caractère et des ses remarques acèrbes. D'un autre côté ca me fait vraiment du bien de retravailler, de voir du monde, d'être active et bientot les sous sous. Il faut juste que je reprenne mon rythme de sommeil car la je suis claquée. Malgré mes heures de levée plus matinale je vais toujours me coucher à la même heure. Ce qui fait que le matin c'est l'horreur pour se lever. Et aussi non ce qui me tient le plus à coeur, BN. Bon ca va, mon moral s'améliore de jour en jour. J'ai moins de peine à le voir à peine 5min par jour et de voir que je suis juste une collègue comme les autres. Le pire dans cette situation c'est probablement le fait que mes "amis" (pour le coup j'en doute) n'arrete pas de me dire que je dois oublier, passer au-dessus. Comme si j'étais assez bête pour ne pas y avoir pensé. Je souffre vraiment et je m'en passerai bien. Je travaille à me détacher mais ca n'est pas facile. Et je guette le jour bénit où je pourrai enfin le voir sans être malheureuse. J'ai l'impression que pers dans mon entourage n'a jamais été amoureux, n'a jamais été terriblement déçu. Mais je ne veux surtout pas devenir aigrie, non pas du tout. D'ailleurs je suis toujours tout sourire avec tout le monde. Je ne peux imposer mon mal-être à tous le monde surtout pour qqch qui apparemment est si facile à régler. Bon c'est la dernière fois que je parle de cette situation avant une semaine. Je vais pas radoter comme une vieille.

Vannée Mercredi 30 Novembre 2005 à 22h24 Je suis complètement out! Recommencer le boulot et reprendre un rythme normal est vraiment difficile. Pourtant je ne me lève pas trop tot: 7h45 (quand j'y arrive) et pourtant j'ai un mal fou à m'extirper de mon lit. Enfin, tout ca c'est le cumul du stress de recommencer le boulot, ma collègue hyper fatiguante et usante (mais comment est-il possible de se plaindre autant???), le stress de revoir certaine personne, plus l'approche des fêtes qui me donnent le bourdon (encore personne à embrasser sous le gui cette année). Mais bon je vais y arriver, je vais reprendre mon rythme, positiver et me remettre en selle! Go, go, go!!!

Ce matin... Jeudi 1 Décembre 2005 à 10h32 Je me sens mal, je me sens seule et désemparée. J'ai vraiment l'impression que ma vie n'a pas de sens, pourquoi suis-je la, c'est quoi le but de ma présence? Est-ce que tout le monde a droit au bonheur?Est-ce que ca arrivera pour moi? Est-ce que je suis trop impatiente? En plus du dégout passager que j'ai pour ma vie, j'ai peur de devenir qqn d'aigri, un coeur de pierre ou au contraire qqn qui ne rit plus, qui se morfond et je ne veux pas! J'ai peur...

Espoir... Vendredi 2 Décembre 2005 à 19h27 Tant qu'on rêve encore Que nos yeux s'étonnent encore rien est perdu. Tant qu'on rêve encore

Des réponses Dimanche 4 Décembre 2005 à 10h32 Donner un sens à sa vie, dossier du nouveau psychologie ce mois-ci... Pas de réponse vraiment toute faite mais plutot des pistes de réfléxions. Moi qui me pose très souvent cette question, j'ai encore de quoi me prendre la tête sur le sujet ;-) J'aime vraiment beaucoup ce magazine et les livres de psycho en général. Savoir ce que recèle l'esprit humain, pourquoi réagit-on comme-ci ou comme-ça, comprendre un peu ce qui est si compliqué chez l'humain. Evidemment, je ne prends pas tout cela pour des références universelles, nous sommes si complexes. Cela me donne néanmoins des (parties de) réponses sur les personnes qui m'entourent et aussi sur moi. J'ai parfois une démarche un peu centrée sur moi-même. Je lis un article ou un livre pour me rassurer. Me dire que finalement ca va, je suis pas si anormale que d'autres ont les mêmes états-d'âmes que moi. Et d'un certain côté, je suis certaine que ces articles me permettent de changer un peu mon comportement, ma vision des choses, ma vision des gens. Je vais d'ailleurs retourner au bouquinage d'un livre sur la communication très intéressant...

Docteur? Mardi 6 Décembre 2005 à 18h25 Je suis malheureuse et mal dans ma peau c'est un fait. Je me demande finalement si je ne devrais pas consulter. J'en sais rien est-ce que cela m'aiderait vraiment. D'un côté je pense savoir d'où vient le problème, je ne m'aime pas et j'ai du mal avec l'image que je donne, et aussi cette stupide obsession de l'amour qui devient vraiment problématique. Et je pense aussi savoir comment aller mieux, me réconcilier avec moi-même, me dire que oui je trouverai l'amour un jour et que me dire que même si je trouve un homme il ne réglèra pas tous les problèmes et n'est pas la solution de tous mes maux. Certes je trouverai l'amour mais ca n'est pas la réponse à mes angoisses, ca ne doit pas l'être d'ailleurs. Je devrais vivre en me posant moins de questions, en vivant dans l'instant. Mais d'un autre côté, est-ce que ca m'aiderait réellement de m'ouvrir (et y arriverais-je?) à un étranger? Que pourrait-il m'apporter? Je me pose de plus en plus la question, je ne sais pas quoi faire.

Sensible = immature et sans jugeotte Jeudi 8 Décembre 2005 à 22h12 Je suis sensible, trop sensible. Je le sais, ca se voit et encore j'essaie de le cacher tant que possible. J'ai l'impression que pour les gens ma sensibilité est due à mon jeune âge et mon inexpérience, que je ne suis qu'une jeune écervelée. Il est vrai que je craque facilement. Quand la tension est trop forte, quand je suis énervée: je pleure. Pas parce que je suis triste, mais plutot parce que je ne peux pas frapper ou crier sur celui qui m'énerve. Au boulot pour le moment, je me fais limite harceler par la personne que je vais remplacer (à qui tu parlais, de quoi, ne lui parles plus, ou tu étais). Evidemment, j'en discute avec d'

Premier journal perdu - 2e partie...

13 juin 2008 à 22h48

Pas envie d'être lundi...
Dimanche 11 Décembre 2005 à 11h41
Il y avait bien longtemps que je n'ai pas été aussi contente d'être en week-end. En plus, c'est un chouette week-end. Achat des cadeaux de Noël, emballage (très réussi). Et aujourd'hui, aprèm chez ma meilleure amie pour un débat agité et puis mise en place des décorations de Noël chez ma grand-mère. Et en plus, ma voiture est passée au car-wash! Ca m'aura fait le plus grand bien, me changer les idées, recharger mes batteries en dormant. Il est vrai que je n'arrête pas de penser au boulot et à cette c... qui fait office de formatrice. En plus, j'ai fait une betise assez énorme (en toute inocence) vendredi et même si c'est pas vraiment ma faute je culpabilise un peu. Demain j'ai réunion avec mon chef pour discuter des problèmes qui m'occupent, je stresse déjà, je sens que je vais mal dormir. Bizarrement tous mes tracas professionnels me rapprochent de BN. Il faut dire que je ne peux m'empecher d'aller lui parler et lui raconter mes malheurs. Il me rassure, même s'il rit, il a justement l'art de dédramatiser la situation sans pour autant la minimiser. Je sais que je peux tout lui dire, que j'ai failli pleurer ou l'éclater au mur. Il m'écoute et je ne crains pas son jugement. Enfin, on est un peu ami, je suppose. Evidemment, je recommence à sérieusement fantasmer sur lui. Je suis bien consciente qu'il ne se passera rien et puis ca fait pas de mal... De ce côté je me sens un peu mieux dans mes baskets pas d'espérance ridicule mais néanmoins je suis contente de lui reparler normalement. Enfin voila, nouvelle semaine en perspective, je me demande ce qu'elle me réserve encore...

A contre-courant
Mardi 13 Décembre 2005 à 18h42
Je me sens vraiment différente des autres. Ma sensibilité est mise à rude épreuve pour le moment et il est vrai que j'ai du mal à ne pas craquer. C'est tellement génant. J'ai l'impression que les autres me considèrent comme une chose fragile ne sachant pas résister à la moindre épreuve. J'en viens à me demander si mon problème ne se situe pas la. Si je ne trouve pas de chéri à cause de ca. Je transpire la sensibilité et la l'immaturité et je les fais fuir (Je suis sure que BN me voit comme ca et ca me rend triste, même si je sais que je devrais pas). Pourtant je sais au fond que ca n'est pas le cas. Bien sur j'ai des crises de larmes mais je ne suis pas non plus tout le temps en train de pleurer pour le moindre truc qui m'arrivent. Je trouve aussi que je parvien à assez bien gérer les choses dans la vie de tous jours sans parler du boulot. Je ne sais pas quoi faire, changer pourquoi dans le fond? Pour me conformer aux autres? Je n'en ai pas vraiment envie mais d'un autre côté en ce moment je le ressens comme un handicap. Je sais pas quoi faire...

Se forcer pour rencontrer l'amour...
Mardi 20 Décembre 2005 à 19h44
Je revois BN sproradiquement mais quand même plus qu'avant (pas difficile à faire). Au départ, il était très distant mais maintenant c'est presque comme avant. On se taquine, il me raconte ses péripéties et moi les miennes. Enfin moi je me plains surtout et je sais maintenant qu'il a une piètre opinion de moi à cause de ca. Il n'en vaut vraiment pas le coup. Et pourtant... il m'obsède encore et encore alors que je sais pertinemment qu'il n'y aura rien rien rien. Mon dieu que je peux être bête. A cause de ca, je refuse des rdv. J'ai un "ami" virtuel. Je le connais depuis 5ans mais on ne s'est jamais vu. J'avais rendez-vous avec lui demain mais j'ai annulé. Il mettait beaucoup d'espérance dans cette rencontre et je ne veux pas le décevoir. Mon célibat est en partie du au fait que je sois une fille difficile. Et vu que l'autre m'obsede toujours, les chances de mon ami de me faire craquer sont faibles. Et puis je dois me l'avouer, je n'aime pas ce type de rencontre. J'ai carrément l'impression d'être une désespérée de la vie devant recourrir au net pour trouver un amoureux... Je ne peux pas ca me gène bien que je ne doute pas du fait que ca soit un type très bien. En plus, il connait des détails intimes de ma vie. Des trucs qu'on ne raconte pas à n'importe qui. Mais la confiance et l'écran faisant je les lui ai raconté. J'ai l'impression que j'ai un peu gaché ma part de mystère et surtout qu'il se fasse des films. Enfin, j'espère avoir bien fait, je n'en suis pas sure. Peut être que je rate une occasion super, un gars super. Je ne me lance pas et je me dis que je me défile encore mais d'un autre côté je le sens vraiment pas. Me forcer serait je pense une erreur. Mais bon comme d'habitude je doute de moi et de mes décisions. Je peux pas me cogner à un charmant garçon dans la rue qui m'inviterait à prendre un verre...

Presque fini la Noël et déjà il faut penser au nouvel an
Dimanche 25 Décembre 2005 à 19h01
Et voila, les "réjouissances" de Noël touchent déjà à leur fin. Cette année ca a vraiment été bizarre, je ne m'en suis pas rendue compte du fait que ca se passait week-end et que demain "come back to work"! Comme chaque année, Noël calme avec mes grands-parents pour le réveillon et aujourd'hui juste nous 5. Manger toute la journée avec des pauses télé, c'est chouette mais j'ai du mal à me rendre compte que c'est pour cette occasion. On n'est pas famille famille au sens large du terme. Mais je ne m'en plains pas, de toute façon ce sont tous des faux-culs et notre sauterie familiale se déroule le 30décembre (drôle de date) qu'est ce qu'on va se marrer, je le sens. Sourire et politesse forcée en perspective... Enfin, comme je ne sors pas cette année (du à petit prob relationnel, j'expliquerai ca plus tard), je cherche un traiteur pour le réveillon de nouvel an. On va le passer tout les 5 et visiblement j'ai déniché qqch de vachement bien. Espérons qu'ils prendront encore notre commande. Enfin, comme chaque fin d'année, les fêtes me rappelent que je suis seule mais d'un autre côté, je constate également que je suis bien entourée. Que nous 5 on est uni et j'espère qu'on le restera. N'empeche vivement un amoureux pour égayer tout ça!

Un petit geste...
Mardi 27 Décembre 2005 à 20h42
Ca n'est pas grand chose mais j'ai pris une bonne résolution! Chaque année à la période des fêtes je vais faire un don. Cette année, j'ai choisi MSF, l'année prochaine ca sera pour quelqu'un d'autre. Après tout, je ne vis "que" pour moi. Toutes ces images à la télévision me retournent. D'habitude je préfère nier le problème pour ne pas me laisser toucher par les malheurs du monde mais cette année je réagis à mon échelle. J'arrête pour 5min d'être égoïste et de penser à mes problèmes. Quand je ne trouvais pas de boulot et après avoir vu le film "Sans frontières", j'ai rêvé de travailler pour une ong. Etre utile, vraiment, faire qqch pour les autres, se donner. Si seulement j'étais plus courageuse... J'aurai bien aimé, j'avais pris tout mes renseignements et le chemin s'avérait long et difficile. Ca m'a cassé dans mon élan. Et puis aussi, mon côté nouille qui ne supporte la vue du sang, de la détresse. Je ne comprends pas pourquoi c'est si difficile, ca doit démotiver pas mal de gens. Et pourtant ils manquent de bras partout et honnetement je ne vois pas l'intérêt d'y aller si ce n'est dans le but de se rendre utile (peut être suis-je encore trop naïve???). Enfin... peut être qu'un jour, je le ferai qui sait quand je serai plus mature, plus déterminée dans mes choix. En tous les cas, donner fait du bien. Je n'en tire pas une gloire malsaine mais je suis vraiment contente de l'avoir fait. Ca m'a fait aussi du bien à moi.

Horoscopes
Jeudi 29 Décembre 2005 à 18h01
Bon, les horoscopes de (presque) tous les magasines s'accordent à dire que je vais renconter l'amour en janvier, février. Je me prépare psychologiquement! ;-) Franchement, je n'y crois pas mais j'aimerais tellement que ca soit vrai... En fait, bizarrement je m'y raccroche un peu bien que le négativisme dont je sois atteinte soit toujours présent. Allez, les astres jouez en ma faveur... (qui sait peut être que ca marchera).

Réveillon, réveillon...
Samedi 31 Décembre 2005 à 17h02
Aujourd'hui veille du nouvel an et réveillon peu animé en perspective. Ca n'est pas pour me déranger vraiment vu les circonstances qui m'ont amenées à passer ce réveillon en famille. On a fait notre réunion annuelle de famille hier (allez savoir pourquoi!), nul. Mes parents, et nous, les gosses, étions plutôt invités parcequ'on fait partie de la famille et que ca ne bon ils ne pouvaient faire autrement. Quasiment personne ne nous a adressé la parole même pas un "comment ca va?". Ce cinéma me saoule de plus en plus chaque année. Je le fais pour faire plaisir à ma grand-mère que j'adore mais hier ca m'a gavé plus qu'autre chose. Tous ces peteux qui se croient issus de le cuisse de Jupiter peuvent aller se faire voir! Terminé l'année prochaine je n'y vais plus, j'aurai qqch de prévu, être faux-cul très peu pour moi, j'ai donné!

Ce soir, je devais sortir avec des amis. Enfin des amis... disons ma meilleure amie et des amis à elles. Tout est tombé à l'eau à cause de son xxx de petit ami. Donc finalement, je reste au chaud avec des plats traiteurs. D'un côté je suis déçue, que mon amie ai abondé dans son sens à lui et m'ai en quelque sorte privé d'une des rares sorties que je m'autorise. Et puis j'aurai aimé passé une chouette soirée avec d'autres personnes et avec elle qui ne peut sortir souvent à cause de ses parents. Toute la préparation pour sortir se faire toute jolie, se maquiller, se coiffer, s'autoriser des trucs qu'on ne ferait habituellement. Enfin... je ne suis pas déçue d'être chez moi, je vais bien manger et regarder un chouette truc. Pas très folichont en soi mais d'un autre côté je sens me parfois un peu obligée de me réjouir avec tout le monde pour quoi? un renouveau, je n'y crois pas vraiment? Cet année je suis un peu plus en accord avec moi-même sur ce point. Je ne me réjouis pas parceque c'est comme ca pour tout le monde et si je veux faire la fête il y a pleins d'autres moments pour le faire! Et au moins je pourrais boire ce que je veux vu qu'en général c'est moi le Bob pour les sorties... Pensons positif!

Voeux et bonnes résolutions
Dimanche 1 Janvier 2006 à 20h21
Souhaiter la paix dans le monde comme un miss quelconque très peu pour moi. Je dois admettre que, bien évidemment, c'est une super idée à la base mais complètement utopique. Les hommes n'en auront jamais assez, c'est ainsi depuis la nuit des temps, donc je vais devoir me creuser un peu plus. Alors... Je dirais d'abord que les gens soient moins hyprocrites, plus à l'écoute de leur sentiments et de leurs envies. Que les gens vivent mieux et savourent leur privilèges (ca vaut aussi pour moi!). C'est vrai que ca n'est pas plus réaliste qu'un monde en paix mais peut être est-ce un peu plus original? Et pour moi plus particulièrement, un homme, un job qui m'offre de vraies perspectives et aussi un autre petit truc... Je suis pas trop exigeante quand même ;-)

Trouver mes bonnes résolutions cette année ca n'a pas été de la tarte. Comme je l'ai lu dans un article, il ne faut pas viser trop haut, ni trop gros au risque de ne pas y parvenir et d'être déçue. Mais ce qui me fait défaut, est selon mon propre jugement assez énorme. Alors, disons que je vais y aller progressivement et que ca prendra quelques années. Ce sont des bonnes résolutions pour les dix années à venir. Venons en au fait:

je vais essayer d'avoir un peu plus confiance en moi, de reconnaître que j'ai un peu de valeur
essayer, non pas de L'oublier (car impossible), mais de vivre en y pensant moins (j'ai déjà commencer mais ca prend du temps) et de faire abstraction de lui quand je rencontre un mec
essayer de moins me tracasser pour tout et rien
Bon c'est déjà pas mal. Je vais y aller pas à pas. Prendre mon temps, être consciente et fière de chaque miette de progrès que je fait.

Je crois, j'espère dur comme fer que cette année sera synonyme de succès, d'espoirs, de joies, de découvertes pour moi et pour tout le monde d'ailleurs! Et c'est parti, 2006 me voila!

Stress, Stress quand tu nous tiens...
Samedi 7 Janvier 2006 à 18h56
La semaine prochaine s'annonce riche en émotions. J'ai pas envie d'y être. Meeting avec toute la boîte pendant une semaine dans un hôtel. Pfff, heureusement la moitié du temps je serai au bureau. N'empêche c'est l'horreur, je vais rencontrer toutes des personnes que j'ai eue au tél ou à qui j'ai écris de mails et la paf d'un coup je vais les découvrir. J'ai peur, de me retrouver seule, de ne pas savoir leurs parler. L'année passée je connaissais déjà tous les gens de mon département, cette année j'ai peur d'être plus que perdue. J'angoisse comme une malade. Je leurs ai préparé une activité mais j'ai peur qu'ils n'apprécient pas. On a des soupers de "groupe" et gros problème: il y aura BN pas à la même table que moi mais il sera la et ca me dérange. Ca va faire un an pour "nous". J'en ai les larmes au yeux. Pourquoi je pense encore à lui comme ca, pourquoi je ne peux pas, pas l'oublier, mais être apaisée face à lui, ne plus m'en faire à ce point. Je sais que rien n'est possible et pourtant il me trouble toujours autant, s'il savait... Enfin c'est probablement une dernière fois ou nous serons confrontés. Tout ca ne me fait pas moins me tracasser pour des prob aussi futiles que le choix de ma tenue pour un souper. Cette semaine s'annonce hyper stress et déprimante (souvenir, souvenir). Espérons qu'après ca, tout se calme un peu, le boulot et mon "accrochage", mon petit moral...

Résister à la tentation...
Mardi 17 Janvier 2006 à 22h18
Plus d'une semaine que je n'ai pas écrit. Il faut dire que j'ai eu une semaine chargée la semaine passée. Sur le plan pro, ca c'est super bien passé, je fais l'hunanimité (bheu pas sure de l'orth) de mon équipe et ca m'a fait chaud au coeur! Par contre côté perso, rien de vraiment transcendant mais quand même petits rebondissements auxquels j'ai bien fait face. Grand retour de BN qui m'a bien surprise. Après un niage intégral, une ènième mise au point de ma part (non je ne vais pas te sauter dessus, non je ne raconterai rien), voila qu'il ne me lache plus. Et summum, il me propose de passer une nuit avec lui. J'ai refusé même si j'en avais terriblement envie. Me retrouver, une fois encore, dans ses bras. Sentir sa chaleur, son corps contre le mien, ses baisers. Rien que d'y penser j'en frémis d'émotions. Je pense avoir fait le bon choix, de toute façon, ca aurait été une fois de plus mais sans lendemain. Merde, on ne va pas se retrouver qu'une seule fois par an non plus!!! A priori je me disais, ouf il me désire encore, il veut encore de moi. Peut être qu'il m'aime juste un tout petit peu. Peut être qu'il a du mal à m'oublier. Mais aussi même si il est certain que quelqu'un nous aurait vu, on ne serait pas passé inaperçu vu les va-et-vient incessants, je me dis peut être qu'il m'avait sous la main et qu'il a tenté sa chance. Néanmoins, je ne penche pas pour la deuxième théorie. Pourquoi parceque, il m'a appelée le lendemain car il me cherchait, je n'étais pas la ou j'avais dit que je serais. Après 6 coups de fil en trois jours pour discuter de tout et rien, il est parti en voyage d'affaires et plus de nouvelles (alors qu'il pourrait). Je ne comprends rien, je ne le comprends pas. J'ai l'espoir qu'il m'aime même si rien ne sera possible entre nous. En tous cas, je sais qu'entre sa femme et lui c'est le néant et bêtement ca me réconforte. Et secretement j'espère que l'occasion se représentera...

En attendant des jours meilleurs
Dimanche 5 Février 2006 à 22h30
La mélancolie s'empare de moi. Je n'écris plus depuis quelques temps car je ne vois pas quoi expliquer. Quels aspects de ma vie la rendent plus gaie, plus intéressante, plus valorisante. En fait, je crois que je ne vais plus écrire avant qu'un événement joyeux se produise et à mon avis ca risque de prendre du temps. En plus, mon éternel problème me fout encore plus dedans avec cette fête à la noix qui approche. Je me demande ce que je fous la, pourquoi ai-je eu la chance magnifique d'être sur notre jolie planète. Si qqn pouvait m'éclairer...

A tort et à travers
Lundi 13 Février 2006 à 20h54
Je me demande pourquoi les gens taiseux dérangent. J'ai l'impression que plus l'on parle mieux c'est, ne pas parler mais écouter est une tare qu'il faut à tout prix soigner. J'aime exprimer mes idées, j'adore papoter, discuter mais pas avec tout le monde, pas quand il y a beaucoup de personnes autour de moi ou des personnes que j'apprécie peu. Est-ce pour cela que je suis moins maligne? Je ne le pense pas et pourtant parfois cette situation me fait souffrir. A midi nous nous réunissons avec plusieurs collègues et souvent je ne parle pas ou peu. Parceque je n'ai pas envie d'exposer mon avis sur des sujets délicats, parceque je n'ai pas d'avis, parceque je réfléchis. Et je sais que les gens de part cette attitude se font une idée de moi qui est fausse. Parfois je me fiche mais, souvent je me sens comme enchainée, comme enfermée. J'aimerais donner mon avis, lancer une conversation mais dès qu'il y a plus de trois personnes je bloque, je ne peux plus. D'un côté je me dis que je suis comme ca, il faut m'accepter telle que je suis et les autres doivent m'accepter telle que je suis. Et s'ils ne le font pas c'est qu'ils n'en valent pas la peine. Pour moi, je ne vois aucun intérêt à donner mon avis sur tout au premier venu. C'est qqch de personnel, surtout sur des sujets délicats et pour moi pas la peine de se faire juger pas des gens qui me connaissent peu sauf si j'ai un bon filing. La plupart des gens que je cotoie débite des betises à tout va. M'est d'avis qu'il parle aussi pour faire taire leur angoisses, pour parler plus fort qu'elles. Mais au fond qu'elle est la meilleure solution réfléchir à ses problèmes ou les noyer dans un flot de paroles. Je n'en sais rien. Toujours est-il que pour ma part je ne serais jamais une grande oratrice...

Mauvais temps, triste mine
Samedi 4 Mars 2006 à 11h55
Ca fait un petit temps que je ne tient plus très sérieusement mon journal. Et pour cause, en ce moment rien ne se passe et c'est je tends plus à la mélancolie qu'autre chose. Il faut dire que ce mauvais temps qui s'éternise n'arrange rien. Il fait moche et du coup mes week-ends sont vides. Je n'ai pas envie de bouger mis à part pour aller au ciné (encore faut-il que quelque chose me tente). J'ai hate que le beau temps revienne pour pouvoir prendre l'air, bouger sans avoir l'impression que je pèse trois tonnes et enfin affronter la question tant redoutée du lundi matin: alors t'as fait quoi de ton week-end? Depuis quelques temps je répète inlassablement rien de spécial et ca me fait mal de le dire. Ca me renvoie encore plus à la figure que non je n'ai pas de vie, je ne sors, je n'ai pas des tonnes d'amis, je n'ai pas de travaux en cours, je n'ai pas de mec. Horreur ce temps me mine encore plus. J'ai l'impression que je stagne pour le moment c'est grave enfin je suis sure que ca va aller, du moins je l'espère.

Le seul truc positif du moment, c'est que j'ai fait une croix sur BN, j'ai eu comme un déclic, je ne l'aurai jamais pas la peine de rever. J'avais encore une petite flamme d'espoir mais vu les conversations que nous avons eues récemment je sais que non. Pendant près d'un mois nous avons échangé des e-mails intensivement à raison de 2 ou 3 par jour. C'était agréable, futile, jusqu'au moment où il veut savoir comment va ma vie amoureuse et voyant que je tourne autour du pot (ben oui lui avouer que c'est mort depuis de longs mois j'avais pas trop envie) il insiste m'appelle pour savoir. Je ne comprends pas cet acharnement, il me dit qu'il s'inquiète juste de savoir si je vais bien (?), je ne vois pas le rapport, me dit qu'il aurait insister ainsi avec n'importe qui, essaie de me faire comprendre que je ne suis qu'une fille parmi tant d'autre (?), ca m'a terriblement blessée. Qu'il ne soit pas amoureux de moi soit, mais qu'il me considère comme tout le monde non! En plus, je sais que dans le fond ca n'est pas vrai mais j'ai toujours un doute... Tout ca nous amené à reparler de ce qu'il s'est passé, il évite, me dit qu'il n'était pas dans son état normal (l'enfoiré), alors que je sais que ca n'est pas vrai, il avait cela en tête depuis longtemps. N'y tenant plus je lui ai dit face à face qu'il était méchant, que de toute façon je savais qu'il mentait, il ne voit pas pourquoi c'est aussi important pour moi et pourquoi je ne veux pas plaisanter la dessus, balivernes oui! Je lui ai dit que soit il était vraiment con (et ca j'en doute) pour ne se rendre compte de rien, de l'importance que ca a pour moi, soit il fait le con parceque ca l'arrange bien. Pas de réponse de sa part, très bien j'ai compris. Il est vrai que la situation est particulière mais il croit quoi, que je serai donnée au premier venu, que c'était juste pour dire de...(bon ca je me suis abstenue de lui dire, je ne veux pas non plus qu'il s'imagine que j'étais amoureuse). De toute façon, je ne lui en parlerai plus, je sais qu'on sera encore amené à se cotoyer encore deux ou trois fois mais je n'y ferai plus allusion. Selon lui, ca va avec sa femme, j'ai du mal à le croire mais je me braque surement peut être que c'est le bonheur total. Tant mieux pour lui! Peut être qu'il m'aime un peu (j'en sais rien je ne suis pas dans sa tête), il m'apprécie c'est sur, il me désire peut être encore (ca j'aimerai bien juste pour mon ego même si concrètement il ne se passe rien), que tout baigne avec sa femme qu'il ne pouvait supporter jusqu'il y a un an mais finalement tout ça a peu d'importance. Il ne sera jamais à moi, il ne larguera pas tout pour moi. La vie n'est pas un film.

Pas de nouvelle vie...
Samedi 11 Mars 2006 à 13h37
Il est soi-disant trop vieux pour refaire sa vie. Impossible, d'autres le font pourquoi pas lui. Quand il m'a dit, je n'avais qu'une envie, lui dire que moi je l'aimais, que j'étais prête à affronter des moments difficiles avec lui, que je le soutiendrai, que je savais que ca ne serait pas facile mais que tout ce que je voulais c'était lui. Le quotidien ne me fait pas peur. Je l'aime. Ouvre les yeux je suis la et si tu me le demandes je suis à toi. Mais je sais qu'il pense sincèrement qu'il est trop, que ca serait trop compliqué. Donc je ne lui dit pas et j'imagine même si je ne devrais pas la vie qu'on pourrait avoir ensemble.

Libération
Mardi 4 Avril 2006 à 18h21
Enfin voila j'ai coupé les ponts avec BN et c'est moi qui l'ai fait! D'un côté je suis soulagée mais je ressens aussi une très grande peine. Dire que je ne l'endendrai plus, ne lui parlerai plus, ne pourrai pas lui souhaiter son anniversaire qui se profile à l'horizon. Mais bon il fallait que je prenne les choses en mains. Je ne savais pas comment mais j'ai trouvé l'occasion en or. Tout ca est parti d'une bourde de ma part, croyant qu'il était parti de chez lui je lui envoie un sms. Mais sa femme était avec lui (elle n'a rien vu) et il me l'a gentiment fait remarquer. Au départ je me suis excusée. Et puis j'ai percuté, non il ne la quitterait jamais, la relation que nous avions était ridicule, ca n'était pas de l'amitié ni du copinage, ca n'était pas de l'amour. C'était fort et en même temps inconsistant. Etrange et désutructeur pour moi.

Alors j'ai décidé de lui envoyer un message lui disant que j'effacais son numéro. Je voulais être au min son amie (mauvais idée vu que j'éprouvais plus) mais même ca ca n'était pas possible et que d'ailleurs je n'étais pas certaine qu'il en aie envie. Que c'était dommage mais surement mieux (pour moi). Que je lui souhaitait bon courage pour les années à venir et que je n'attendais pas de réponse. Par sms c'est moche mais je ne voyais pas d'autre solution. Je lui ai révélé de manière détourné mes sentiments et en même temps je me détache.

Et puis merde, j'en ai marre, il n'y a que moi qui souffre dans l'affaire. Lui il est anesthésié, il préfère mener une vie de merde en se voilant la face, en se perdant dans son boulot et ses travaux. Très bien qu'il le fasse mais sans moi pour le soutenir et le réconforter quand il en a besoin. De toute façon il s'en foutait pas mal de moi, de mes sentiments. Je suis sure que d'un côté il est soulagé et désormais se sentira un peu moins coupable. Enfin voila c'est terminé un page se tourne. Je sais pertinamment bien que ce message restera lettre morte, je le connais. C'est mieux ainsi, un peu lache mais je n'avais pas envie de l'affronter après ca. Je vais pouvoir passer à autre chose...

Je ne me comprends pas
Mercredi 5 Avril 2006 à 13h09
Etrange je vis vraiment comme un rupture le fait de lui avoir envoyer mon message. C'est dur, ce matin je suis rentrée chez moi j'ai pas pu aller bosser. Je n'ai pas eu le courage d'être tout sourire aujourd'hui alors qu'en réalite je me sens mal à point difficile à imaginer. Au moins j'ai pu dormir et vivre mon désarroi seule et pleurer sans avoir encore droit à passer à la questionnette. Ce soir je serai sur pieds pour affronter la famille et faire comme si de rien n'était. Je ne me comprends pas pourtant je n'avais rien, il n'était pas à moi. Dans le fonds j'espèrais un peu qu'il réagisse mais je constate que non et ca me fait dire que réellement il n'en avait rien à faire (a moins qu'il n'ai pas reçu mon message mais il y a une infime probabilité). Je m'empeche de regretter, ce qui est fait est fait et puis c'était la meilleure chose à faire mais en réalité c'est tellement difficile. Enfin, maintenant que j'ai épuisé toutes mes chances je peux entamer mon processus de deuil.

En voiture!
Mardi 11 Avril 2006 à 21h45
Aujourd'hui j'ai pris le train. Et j'ai ressenti une sensation étrange. En fait, je ne l'avais pas pris depuis plus de 2 ans. C'est comme si tout d'un coup, tout mes souvenirs remontaient à la surface, l'école, ma dernière année, mon stage. D'un côté j'ai la nostalgie de cette époque où je pouvais me perdre corps et âme dans mes études en me disant que c'était mon objectif et que rien d'autre ne comptait. Aujourd'hui cela a bien changé. Je ne peux plus me voiler la face et je prends mes échecs et mes manques en pleine face sans pouvoir me cacher derrière mes cahiers. Mais j'ai aussi ressenti, je ne sais pas comme un malaise. L'inconfort d'être de nouveau confontrée à une masse de gens. Je me suis soudain rendue compte de la chance que j'avais. D'avoir ma voiture, de travailler près de chez moi, d'être tranquille tout les matins avec ma radio comme seule compagnie et mes 20 min de trajet. Confort provisoire certes mais bon malgré mes déboires professionnels j'ai toujours eu la chance de travailler près de chez moi. Quand je m'imagine me lever à 6h du mat pour aller travailler et me retrouver dans cette foule ca me déprime. Pourtant, je pense que cette fois je n'y couperai pas. Bientot bon gré mal gré je devrais renoncer à tout ça. Mais peut être aurais-je d'autres compensation comme rencontrer un joli et gentil naveteurs ;-)

Me revoila!
Mardi 6 Juin 2006 à 11h30
Dégoutée, voila le mot! Rien ne va, pour ne pas changer. Plus de boulot, pas d'amoureux (une perspective mais plus que faible). Mes journées me paraissent de plus en plus longues donc j'ai le temps de ressasser tous mes "problèmes". Je ne sais ni où je vais ni avec qui (probablement seule d'ailleurs). Je vais essayer de reprendre mon journal progressivement ca me fera de l'occupation. Et parler de sujet généraux. Marre de me plaindre, je viendrai ici pour me changer les idées.

Une personne peut vous changer la vie
Mardi 6 Juin 2006 à 15h24
Une personne peut vous changer la vie. Cette phrase me paraissait vide de sens, impossible avant que cela m'arrive à moi. Je suis bien forcée d'admettre que oui, c'est possible. Parfois on rencontre une personne qui nous fait changer notre regard sur notre vie, nos petits malheurs, nous redonne espoir. Même quand on est à plat, vidé, une personne peut nous remarquer, nous apprécier. Pour ma part il s'agit d'un homme. La vie c'est autre chose qu'un boulot qu'on perd (on en retrouve même si la période d'attente est difficile), si on n'est pas aimée en retour, he bien il n'en vaut pas la peine. Je peux plaire à un autre homme, je peux être attirante, désirée. Grâce à lui je me suis sentie bien, positive, intéressante (tout ce qui je pense me fait défaut). Aurons-nous une relation, cette rencontre pourrait-elle être le début d'une histoire? J'aimerais mais j'en doute sans amertume, sans larmes plutôt avec un sourire. Car quand je pense à lui, à ce qu'il m'a apporté en si peu de temps alors que j'étais désespérée je me dis que le meilleur reste à venir! On ne peut savoir ce que sera demain, ce que nous réserve notre futur. Même si cela peut parfois nous paraitre long (souvent à moi), il ne faut pas perdre espoir, j'essaie et quand je sens que je déprime je pense à lui, à "nous". Merci...

La pluie et le beau temps
Jeudi 8 Juin 2006 à 14h49
La pluie et du beau temps ne sont pas des sujets si anodin que cela. C'est vrai depuis ce matin le beau temps et surtout la chaleur a fait son apparation. Quoi de plus important, de plus vivifiant après le mois exécrable que nous venons de subir. Pour ma part, je me sens revivre, plus motivée, plus joyeuse. La pluie, le froid tout ça met le moral à zéro, il y a encore une semaine on se serait cru à l'aube de l'automne (et encore!). Le soleil est avec nous, la seule question c'est combien de temps? Au moins, il est certain que l'on profite de chaque belle journée en la considérant comme une chance.

Pourquoi?
Vendredi 9 Juin 2006 à 10h04
Je ne comprends pas les hommes. J'ai passé la soirée il y a quelques temps avec un homme vraiment fantastique. Consciente du fait que ce serait surement notre seul et unique rendez-vous. Ce fut une excellente soirée sans prise de tête, pour une fois je me suis laissée aller. Donc nuit sans lendemain pour moi. Mais voila que Monsieur, vient me dire aurevoir le lendemain, me dit qu'il m'appelera quand il repassera dans la région (il vit à des centaines de km) et que si je passe près de chez lui je n'hésite pas et m'embrasse tendrement. Il me reconfirme encore tout ça par e-mail en me disant qu'il a passée une vraiment bonne soirée. En fille normale que je suis, je me dis qu'il y a de fortes chances que je le revoie, j'espère. Il signe toujours ses mails en me disans qu'il m'embrasse et fait des calins. Positif à mon avis. Mais non, en réalité, il ne veut pas me revoir. Je sais qu'il passe dans la région dans une semaine, il ne m'en parle (louche), je lui pose la question et la j'ai droit à une réponse plus que froide, une phrase ("oui, je viens"). Et quoi, ca veut dire quoi? J'en déduis qu'il ne veut pas me voir c'est certain.

Le fait est que s'il ne m'avait rien dit après notre rendez-vous cela n'aurait pas été problématique. On avait passé une bonne soirée, je ne le reverrai pas, tant pis, j'ai vécu l'instant présent. Mais pourquoi a-t-il fallu qu'il me lache tout ça alors qu'en réalité il n'en avait pas envie? Je trouve ca terriblement nul et je suis déçue. Comme je me le disais cela aurait été trop beau, il fallait m'y attendre. Bon je vais me changer les idées...

Dur dur de s'y remettre
Mardi 13 Juin 2006 à 10h34
Je n'arrive pas à écrire dans mon journal comme je me l'était promis. Je ne sais pas je n'y arrive pas, c'est étrange car souvent je pense à ce que je pourrais écrire et quand je me retrouve devant mon clavier plus rien. Les mots ne me semblent pas juste. De plus, les idées mes viennent souvent le soir et le soir pas moyen d'être tranquille tout le monde est la et il faut absolument que tout le monde sache ce que je fais. Pas évident donc, il faudrait que je trouve une ruse pour remédier à ce problème.

Un jour sans...
Mardi 13 Juin 2006 à 15h24
Malgré le soleil, allongée sur mon transat' avec un bon bouquin, je sens la tristesse arriver. Je réfléchis à ma vie en ce moment et je me prends un petit coup de déprime. Je ne fais quasi rien de mes journées. Et ce qui me fait culpabiliser par dessus tout c'est que je m'y habitue et qu'en plus je suis fatiguée. Quelle honte! Je continue à chercher un nouveau job bien sur. J'ai revu mes critères de sélection à la baisse mais visiblement il faut que je revoie encore ma manière de procéder. Les candi que j'ai posées restent sans réponses. Je ne me décourage pas continue à postuler, je sais que je retrouverai du travail, la question est "quand???"! J'ai décidé à contrecoeur de renoncer à mes vacances d'été avec une amie très chère pour ne pas plomber mes chances de retrouver un emploi. J'espère que cela sera un sacrifice payant.

En plus, je dois l'admettre le fait que mon ancienne boîte ne me rappelle pas (alors que je sais qu'il y a un poste vacant) me fait mal au coeur. Je crois que je suis désormais persona non grata, pour quelles raisons? Mystère. Ils avaient promis de me rappeler, ils ne l'ont pas fait. Je suis déçue et même si j'ai fait du bon boulot dans cette boîte, je dois vraiment lutter pour ne pas me remettre en question.

Tout le monde m'ignore. Deux anciennes collègues avec qui je gardais contact ont visiblement des choses à faire plus importante que de m'appeler ou de répondre à mes e-mails. Je ne comprends pas, on était proche, on se voyait en dehors du boulot et maintenant plus rien. Les chomeurs ne sont pas intéressants. Au début nos tribulations peuvent éveiller un certain intérêt mais après on n'est plus que des personnes inactives qui n'ont pas grand chose à raconter (pas de sous moins d'activité). Je ne comprends pas, quand je les voyais je ne focalisais pas la conversation sur ma recherche de boulot. Quelque part ca me blesse, peut être que je vais essayer de renouveller le contact une dernière fois pour être sure. Pour le coup, je me remets vraiment en cause, en tant que personne, dans mes comportements. Et le fait, que le type que j'avais en vue me nie également ne fait qu'en rajouter à la situation déjà pénible.

Donc toujours pas de boulot en vue, pas de vacances non plus et une partie de ma vie sociale qui part en morceau... La roue tourne mais quand, quand??? J'ai pensé à tout ça et j'ai eu les larmes aux yeux. Je ne vais pas me laisser enliser la-dedans, je vais réagir. Ouste la tristesse et vive le positivisme (je garantis rien mais je vais essayer).

Pas de 2e rdv
Samedi 17 Juin 2006 à 23h07
Lundi, E. revient (nous sommes samedi). Ca fait deux mois que je ne l'ai pas vu. Depuis notre seul et unique (mais inoubliable) rendez-vous. Nous restons en contact par mail. Je lui ai posé moi-même la question à savoir s'il serait la (c'était prévu depuis longtemps), je ne suis pas sure qu'il m'aurait prévenue si je ne lui avait pas demandé. Pas de nouvelles depuis, je suppose donc que nous ne nous verrons pas. Mes sentiments sont partagés par rapport à ce "plantage". D'un côté, je suis déçue. Je pensais, j'ai eu l'impression que qqch de particulier se passait entre-nous, que ca n'était pas juste une nuit. Je le vois (voyais?) comme un type bien, terriblement charmant, intelligent, drôle, beau et il a agit avec tellement de classe, son aurevoir... tout cela me laissait présager (même si cela serait trop beau) une suite. Visiblement mon intuition me fait défaut... Mais d'un autre côté, je ressens comme une sorte de soulagement. Etrange, n'est-ce pas? Je ne sais pas. Avoir un autre rendez-vous avec lui, j'y pensais et ca m'angoissais aussi. Lui reparler, de quoi? il me trouverait forcément moins intéressante, moins attirante. J'avais peur qu'il découvre mes défauts et les déteste ou juste que finalement il se dise que non en me connaissant mieux, je ne lui convenait pas. Il me plaît terriblement ca ne serait donc pas étonnant que ca foire. Je doute qu'il soit mon "Marc Darcy", ca serait trop beau. Ici, il ne veut pas me revoir mais ne me connait pas vraiment. Il me juge sur ce qu'il ne connait pas. S'il ne m'aime vraiment pas alors qu'il me connait mieux ca serait une véritable déception car je craque à fond pour lui. Cependant, je préferais prendre le risque d'être déçue. Car ca aurait peut être pu marcher. Je rêve encore. Ca ne sera surement pas le dernier à ne pas vouloir me revoir mais c'est vrai c'est dur et mon moral en prend un coup.

Reprise en mains
Dimanche 18 Juin 2006 à 23h52
Je reprends les choses en mains, du côté professionnel du moins. Je suis assez contente de moi. Aujourd'hui, j'ai passé en revue toutes les offres d'emploi et j'ai fait une sélection beaucoup moins limitée qu'avant (j'ai revu mes critères). J'en ai un petit paquet. Il ne me reste plus qu'à postuler demain. Je vais m'y mettre sérieusement et je suis certaine que je vais bien finir par trouver. Et puis, même si j'ai un job qui me plait moins, je ne le ferais pas toute ma vie, je pourrais toujours en changer plus tard. Le tout c'est de me lancer pour trouver un fixe et pouvoir prendre mon indépendance. Après quelques années, il sera encore temps de revoir mes priorités professionnelles et d'évoluer. Je suis à bloc. J'ai limite hâte d'être demain pour pouvoir me lancer dans mes candidatures.

Pour le côté sentimental, he bien. J'attends mon prince (pas zéro défaut!). De toute façon, pour le moment rien ne sert de se prendre la tête avec ca. Ca n'est pas en passant la majorité du temps chez moi que je vais faire des rencontres. Donc pour cela patience...

Un jour normal
Lundi 19 Juin 2006 à 17h37
Je suis pas mécontente de ma journée. Ca n'était pas non plus hyper trépidant mais bon on s'y fait. Ce matin, j'ai postulé à pas mal de trucs. Je suis satisfaite, ca avance. Aussi non, j'ai profité de mon jardin et de ma chaise longue. Le seul problème c'est qu'il fait tellement beau et le vent dans les arbres me donnent systématiquement envie de dormir (j'ai honte!). J'adore mon jardin, le regarder (bêtement), voir mes chats y jouer. Il est magnifique. C'est idiot mais quand j'ai un coup de blues je m'assieds sur le bord de la terrasse et l'admire, mon esprit se vide pour un temps. Je n'ai malheureusement pas pu faire autrement que de couver mon téléphone au cas ou encore qql heures et j'aurai confirmation que c'est mort. Si c'est cuit, reste à savoir si je lui envoie un mail assassin ou si je laisse tomber ou si j'espère encore un peu... j'aurais le temps d'y réfléchir ces prochains jours...

Vacances tombées à l'eau
Mercredi 21 Juin 2006 à 12h52
J'ai du annuler mes vacances. Enfin, du... choisi plutôt. Je pense que c'est la meilleure solution vu ma position actuelle. Si je partais en juillet, je pouvais éliminer tous les job potentiels pour le mois de juillet et je ne pourrais recommencer ma recherche de job qu'en août, ce qui veut dire que je ne trouverai pas avant septembre. En pensant à cette éventualité j'en étais malade. Je ne veux pas rester inactive des mois et des mois. Ca va bientôt faire deux mois et franchement c'est trop long, en gros ca va mais j'ai des moments d'abattements où je me dis que je suis nulle ne trouverai jamais... Dur dur donc bon gré mal gré j'ai décidé de rester dans mon petit pays tout l'été. Ca sera pour l'année prochaine quand j'aurai enfin trouvé mon cdi. Ce qui me fait le plus de peine c'est que ma meilleure amie ne semble pas comprendre ma démarche. Je devais partir avec elle (dans sa famille ou elle part deux mois). Elle était vraiment déçue que je ne la rejoigne pas et m'a dit qu'on aurait pu vraiment bien s'amuser, qu'il fallait que j'y réfléchisse encore. Je suis triste qu'elle ne m'ait pas plutôt rassurée en me disant que ca n'était pas grave, je pourrais y aller plus tard. J'ai l'impression qu'elle ne comprend pas ma situation. Comme si ca me faisait plaisir de ne pas partir tout en sachant très bien que peut être je ne trouverai pas de job avant septembre. Parfois, on n'est pas dans les mêmes réalités de la vie et ca me déçoit un peu.

Naïve
Vendredi 23 Juin 2006 à 11h11
Plus la peine d'espérer pour E. Nous sommes vendredi et donc (normalement) il est reparti hier sans me donner de nouvelles. Ca n'est pas si grave, je suis déçue bien sur mais je m'en remettrai assez vite je pense. Le seul truc c'est qu'en réfléchissant à tout ça, je me demande comment est-ce possible que je sois naïve à ce point??? Car c'est vrai, j'y ai cru, j'ai cru qu'il était possible que nous entamions une relation, que cela ne serait pas notre unique nuit. Mais pourquoi j'ai pensé ça alors que franchement si je prends en compte tous les éléments à froid, c'est plus qu'improbable. Bien sur, le soir en question je ne me suis pas trop prise la tête à ce sujet mais l'espoir d'une relation suivie trottait quand même dans mon esprit aussi non je suis certaine que rien ne se serait passé. Je ne regrette pas loin de la. Je me demande juste comment j'ai pu espérer qu'un truc pareil arrive, surtout à moi... Comme quoi je pense parfois que je n'espère plus, que je ne crois plus en rien mais c'est faux. Au fond, la flamme de l'espoir est toujours en moi bien que parfois il faudrait la faire taire cela m'éviterai des désillusions.

Une grosse claque...
Lundi 26 Juin 2006 à 17h22
Dégoutée... c'est le mot. Voila qu'un consultant me dit que ma recherche d'un cdi est vaine. Selon lui ca ne sert à rien pendant les trois mois à venir (grandes vacances oblige). Il se permet d'émettre un jugement sur mon compte. "Réfléchissez, tant du point de vue financier, que du "trou" sur votre cv", "il faut passer par l'intérim pour trouver un cdi", "vous faites comme vous voulez mais je m'interroge sur votre logique de recherche d'emploi"... Pour qui il se prend. Ca m'a pas plus et j'étais à deux doigts de m'énerver. Non mais, il croit que je suis conne ou quoi! Je suis bien consciente que j'aurai déjà retrouvé un job si j'avais choisi des missions intérims. Mais je n'ai plus envie.

Merde, si je reprends un intérim, je dois rechercher autre chose dans 3 ou 4 mois et puis quoi à ce moment j'enchaine les intérims et je reste intérimaire toute ma vie! Si je commence comme ca ne sachant pas l'évolution de ma vie sentimentale je partirai jamais de chez moi a moins que j'ai un mec. Mais je n'aime pas cette idée non plus, se précipiter pour pouvoir quitter le cocon familial. J'en ai marre. Je me suis prise une de ces claques. Je sais que mon entourage trouve ca fou que je n'ai pas encore retrouvé de job mais je veux plus d'intérim. Je pensais que c'était le bon choix mais je n'en suis plus sure. Ce con, il m'a sapé le moral, je lui en veux à mort. J'ai encore 5 candi en attente c'est pas des masse. Mi-juillet si j'ai pas de nouvelles pour mon stage à l'étranger je crois que je vais devoir me résoudre à l'intérim. Ca me dégoute, me déprime, je veux pas y penser... Je me sens conne de m'être cassée le c.. pendant deux mois pour trouver un fixe et de finalement devoir me tourner à nouveau vers l'intérim.

Trop beau pour être vrai...
Vendredi 30 Juin 2006 à 11h16
Tout semble s'arranger tout doucement dans ma vie. Je n'en revient pas, il y a longtemps que je ne m'étais pas sentie aussi bien! Côté boulot, j'ai pris un intérim pour trois mois car il plus que probable que j'ai une opportunité pour un job à l'étranger en octobre. Côté perso, E. ne m'avait finalement pas oublié il avait juste paumé mon numéro de téléphone. Mais il a fait une chose trop mignonne, le botin pour me retrouver ;-) malheureusement mon num est privé! Je ne m'attendais pas à le revoir avant quelques mois. Surprise, hier il me prévient qu'il sera près de chez moi le soir. Rendez-vous est pris et tant pis pour les remarques familiales, j'ai passé la nuit avec lui. C'était super. Dormir aux côtés d'un homme aussi magnifique, aussi sympa, aussi attirant... que demander de mieux. Je suis aux anges. La seule question reste quand le reverrai-je, probablement pas avant 2mois. Je serai patiente, il en vaut la peine. Tout ce que j'espère c'est que cette histoire ne me fera pas souffrir. En lui disant aurevoir ce matin, j'ai eu un pincement au coeur, aïe je commence à m'accrocher... Tout semble marcher pour le moment, j'espère que c'est la bonne. Que ca continuera...

C'est reparti...
Dimanche 2 Juillet 2006 à 22h38
Demain, je commence mon nouveau boulot. Je suis un peu stressée mais je gère. Par rapport à mes réactions habituelles face à l'inconnu je suis assez étonnée de moi-même. Après tout, cela n'est que temporaire et je pense que ca va bien se passer. Le poste à l'air intéressant et à ma portée. Ca tombe bien ce boulot aussi parceque ainsi je verrai moins le temps passer et le temps à attendre des nouvelles de E. me semblera moins long. Normalement, je devrai aller le rejoindre un week-end mais vu qu'il travaille encore trois semaines je dois patienter jusque la. J'espère qu'il ne changera pas d'avis entre temps. J'attends avec impatience la fin de la semaine pour pouvoir lui envoyer un mail et lui raconter ma petite vie. De quoi maintenir le lien sans le brusquer.

Normalité?
Jeudi 6 Juillet 2006 à 19h09
J'ai l'impression que si on ne sort pas (en boîte, boire un verre avec des amis...) on n'est pas (moins) intéressant. Que cela n'est pas dans le déroulement normal d'une vie! Que les gens se figurent que notre vie est morne et que les non-sorteurs sont des personnes fades et de moindre intérêt. C'est comme si sortir (alors que bon c'est pas une activité qui dévoile beaucoup d'un personnalité) rendait les gens vachement sympa aux yeux des autres. Je déteste cette sensation.

J'aurai aimé être une sorteuse mais voila le sort en a décidé autrement. Car non ca n'est pas ma faute, il ne suffit pas de le vouloir. Eduquer dans l'optique de boire un verre trop régulièrement c'est mal, on ne sort pas tout le temps, on contrôle avec qui, sortir ca ne sert à rien... ben à 17ans on le prends forcément mal mais ca reste, on en est imprégné. Je n'ai jamais cotoyer de sorteur donc peu d'occasion de le faire plus tard (quand je me suis rendue compte que je pouvais enfin prendre mes propre décision et que non un verre de temps en temps ne tuait personne). Je n'ai pas koter donc pas d'occasion de faire la fête. Parfois j'aimerai mais c'est ainsi je ne vais pas sortir seule ou trainer une amie qui ne veut pas. J'aimerai surtout pour me sentir moins différents plus dans la norme (s'il y en a une). Ca ne me manque pas vraiment mais j'ai toujours du mal à avouer que je ne "sors" pas. J'ai l'impression que les gens se figurent alors que je vis comme une hermite, que je ne fais rien d'intéressant. Du coup, je me remets en question à cause de ce "détail". Ici encore, mon 2e (et peut être dernier) rdv avec E., fameuse question "tu sors souvent". Je me suis sentie terriblement génée mais je ne pouvais pas lui mentir. Bon gré mal gré je lui ai dit, sans explication car c'était pas vraiment l'endroit pour une conversation soutenue. Depuis, je me sens atrocement mal. Je ne sais pas ce qu'il en pense, s'il pense que de ce fait j'en vaux moins la peine. Je me trouvais déjà un peu tarte ce soir la ca n'a rien arranger. Si ca marche pas entre nous, j'ai l'impression que ca sera un argument pour le justifier. Quoi qu'il en soit je ne peux revenir en arrière.. Alors que bon finalement, certaines personnes sortent justement parcequ'elles n'ont pas de vie...

Rien de simple
Vendredi 7 Juillet 2006 à 18h27
Ma première semaine de boulot est finie. Je suis sur les genoux! Dur dur de recommencer à se lever le matin et aussi de résister au stress. Evidemment, comme ca ne pouvait pas être simple. Un petit travail pèpère. Formation express d'une semaine et à partir de lundi je me jette à l'eau (obligée). C'est pas ca, des autres personnes seront la pour m'aider mais me retrouver d'un coup avec une majorité du boulot sans bien connaitre la société, ses produits, ses méthodes de travail, c'est pas évident. Je ne me décourage pas et essaie de prendre du recul. Ca n'est que pour deux mois et après si tout va bien je pars à l'étranger pour travailler quelques mois... Je ne sais pas si j'en ai déjà parlé, par superstition j'y reviendrai plus tard quand cela sera concrétisé. J'ai trop peur qu'au final ils ne me trouvent rien ou qu'ils rejetent ma candi...

La poisse...encore
Samedi 15 Juillet 2006 à 14h46
J'ai l'impression que ca n'arrive qu'à moi, la chance n'est pas trop de mon côté. Je crois que je vais quitter mon job. Ca n'est pas tenable. Ca n'est pas tellement la fonction ou le domaine d'activité qui me pose problème (je sens que je m'y habitue peu à peu) mais mon chef. C'est un horrible bonhomme et c'est peu dire! Il est super stressé et stresse les autres et il est hyper agressif! Du genre, si je ne lui fais pas rapport dans les 5sec après un coup de fil, je me fais engueuler! Bref, c'est intenable. Je culpabilise un peu mais je crois que partir est la bonne solution. Ca n'est "que" de l'intérim, j'aurai d'autres opportunités (j'espère) ces deux mois. Et surtout, j'ai un énorme projet en perspective. Je ne vais pas me rendre malade et me faire chier pour un con pareil! Cette expérience ne m'apporte pas grand chose mis à part de l'énervement. Donc, voila. Je redoute néanmoins le jugement des autres. Et ca me déprime aussi de me dire que vraiment j'ai la poisse. Je cumule les expériences professionnelles "bizarres". Et la ou je me suis bien plue et ou je n'ai eu que des éloges ils ne veulent plus de moi! Pourquoi ca reste un mystère. Je me demande si je trouverai un jour le job et la boîte qui me conviennent (tout ca après mon stage). Je me pose trop de question. Je dois penser à moi avant tout, ce qui veut dire me tirer de la. Advienne que pourra!

Patience...
Lundi 17 Juillet 2006 à 22h07
J'attends des nouvelles de E. avec impatience. Pas facile, la relation (s'il y a relation) débute et bon ca n'est pas, à mon grand désarroi, les envoi de mails incessants. Je sais qu'il rentre de voyage dimanche et donc à partir de la, je peux espérer avoir un signe de vie. Pourtant d'où il est, il pourrait m'envoyer des mails. Je lui en ai envoyé un avant qu'il parte mais je ne tiens pas à le bombarder et le faire fuire en me montrant trop collante. Pourtant, j'ai l'impression d'une telle distance par ce manque de communication. J'ai l'impression qu'il m'oublie, qu'il ne voudra pas que je vienne. Ca me fait douter de moi, de lui, d'un futur possible pour cette relation. Ca n'est pas évident à la base (j'aurai pu choisir plus simple) et je sais qu'on est pas forcément tout feu tout flamme au début. Surtout lui qui à mon avis ne souhaite pas trop s'engager. C'est du moins ce que j'en déduis par son attitude. Je pense que la meilleure solution est d'être patiente et compréhensive. L'attendre tout en lui montrant que je suis "ouverte". Pour la suite on verra... pour le moment j'attends avec impatience cette fin de semaine et qu'il m'invite à passer un week-end avec lui... croisons les doigts

Je prends sur moi...
Dimanche 23 Juillet 2006 à 23h00
et je continue finalement ma mission interim. J'ai pesé le pour et le contre et je tiendrai bien le coup encore quelques semaines. Je suis encore seule la semaine prochaine et ensuite ma collègue revient! Plus de problème donc et mon boulot deviendra pèpère à mort. Moins de responsabilités, moins de contacts avec mon chef que demander de mieux. Tout ça sans oublier que je fais toucher quasiment le double de ce que j'ai au chômage. Point d'hésitation, je continue. Cette expérience m'aura encore endurcie je pense. Bon point pour moi.

Cette semaine grosse attente également. E. revient de son séminaire donc je devrais avoir de ses nouvelles très vite. C'est du moins ce que j'espère comme je me plais à l'écrire et le réécrire dans ce journal (mon dieu que je dois être saoulante à la fin!!!). Wait and see...

J'attends, j'attends
Mardi 25 Juillet 2006 à 22h24
de ses nouvelles. Encore rien. C'est dur, j'espère qu'il se décidera avant la fin de la semaine aussi non je ne sais pas comment je vais réagir (en plus par mail je déteste ca). On verra, que tout le monde croise les doigts pour moi ;-)

L'angoisse
Lundi 31 Juillet 2006 à 19h41
Je n'en reviens pas d'être autant angoissé par l'évolution des choses avec E. après ce que j'ai fait. Je n'ai pas encore reçu de nouvelles alors que la dernière fois que je l'ai vu, il m'a dit qu'il me dirait quand je pourrais venir le voir. Il était revenu depuis une semaine de son séminaire hier donc trop c'est trop, je lui envoie un mail pour éclaircir les choses. En gros, je lui demande s'il a une idée de quand je pourrais venir. J'ai passé de super bon moments avec lui et je suis impatiente de le revoir... D'un autre côté, s'il a changé d'avis il peut me le dire franchement, je préfère être fixée. Voila je lance ma mini "bombe". Et ca me stresse, depuis hier soir (depuis que je l'ai envoyée), je n'ai quasi pas dormi. Je vérifie ma boîte mail toutes les heures. J'angoisse, s'il me répond que c'est fini, he bien voila fin du rêve, retour à ma petite vie sans l'optique de l'avoir lui, l'homme presque parfait. L'homme de qui je pourrais, s'il l'ont se revoit, tomber vraiment amoureuse. J'ai peur qu'il me remballe, qu'il me trouve insistante ou bizarre de part ma démarche. Mais je n'en peux plus, il me manque, c'est étrange on se connait si peu. Et de son côté, je n'ai pas l'impression qu'il se tracasse beaucoup pour moi. Je me demande s'il pense seulement encore à moi. Pas de réponse à cette heure. Bon, il faudra patienter un peu. Je pensais qu'il allait voir ses e-mails tous les jours. Visiblement non. Ou alors (merci à mon imagination), il lui est arrivé un truc et je ne le saurai jamais. Je ne le reverrai plus, lui en voudrai alors que lui est en train de vivre un truc affreux. Si d'ici la fin de la semaine, je n'ai pas nouvelles, il faudra quand même que j'essaie de savoir ce qu'il devient. Surtout que c'est pas son genre de me nier...

Semaine riche en rebondissements
Vendredi 4 Août 2006 à 16h52
Ca y est j'ai largué mon job! Il y en avait vraiment trop marre. Ce que je subissais c'était du harcelement moral. Se faire engueuler devant tout le monde pour la moindre chose (pas toujours de mon fait en plus!), cette semaine j'ai craqué. Larmes et cris dans le bureau de mon boss. Il me dit qu'il va se calmer, mon oeil, il le dit à tout le monde. Donc, j'ai décidé de me tirer. Je suis soulagé, vraiment je me sens légère. D'un autre côté ca me chier d'être encore tomber sur des zarbis et de devoir encore me casser d'un poste mais bon je pouvais pas savoir. Le plus important c'est que tout le monde trouvait que je bossais super bien... Prochaine étape la réaction de l'intérim lundi mais je dois dire que je m'en fous un peu.

Cette semaine, j'ai également eu des nouvelles pour mon stage à l'étranger. Ca se concrètise peu à peu. Excitant et stressant à la fois. Hier, j'ai eu droit à un entretien téléphonique et la personne qui m'a interviewé m'a dit que je lui avais fait bonne impression. Je n'ai plus qu'à attendre la confirmation de ma sélection (normalement la semaine prochaine). Une fois que je saurai ce qu'il en est je pourrais me préparer tout doucement au départ (le 1er octobre). Je ne réalise pas...

Pour la troisième chose pas de rebondissement loin de la. Toujours pas de nouvelles d'E. Bon, comme il ne répondait pas à mon mail, je lui envoie un sms (pas le cran de l'appeler, je saurai pas quoi lui dire). Je l'ai envoyé ce matin et j'ai toujours pas de réponse. Je m'inquiète pour lui. C'est vrai s'il ne veut plus me parler ok mais qu'il me le fasse savoir plutot que je me pose mille questions sur ce qu'il a bien pu lui arriver. De toute façon s'il ne répond pas à mon sms, que puis-je faire de plus. Je vais pas continuer à le harceler je vais plutôt laisser tomber, tant pis... Je dois dire que je suis terriblement déçue que ca ne se poursuive pas et aussi par son attitude. Moi qui pensait que c'était un gentleman, je pensais qu'il prendrait au moins la peine de répondre. Mais que puis-je y faire...rien. Encore un coup dans l'eau pourtant celui-ci il me plaisait vraiment beaucoup, c'est dommage.

La fratrie...
Dimanche 6 Août 2006 à 10h34
J'adore mon frère. Il peut être vraiment chiant parfois et complètement bizarre mais en général et que je vais "mal" c'est une crème. Je ne m'en rendais pas bien compte jusqu'à hier. Hier encore déprimée par cette histoire d'E. Il me trouve disons pas très vaillante et donc on discute. Alors que je ne voulais montrer ma peine à personne, je me suis laissée aller à lui raconter ce que j'éprouvais face à cette situation. Et que peut être c'était ma faute s'il ne donnait pas de nouvelles. Contre toute attente, mon petit frère a su trouver les mots. Pour m'éviter d'espérer vainement mais aussi éviter de négativer et de me dire que tout était foutu. "Votre histoire est au frigo", m'a-t-il dit. J'ai adoré cette métaphore, il a réussi à me faire sourire. En y repensant, je suis sidérée. On est proche certes mais, je le pensais, moins que ma soeur et moi. Ma soeur et moi on partage tout, on dort dans la même chambre, on se raconte quasi tout. Mais elle n'a jamais su trouver les mots. Je la trouvais même parfois blessante (genre "tu ne dois pas pleurer pour ce type, c'est qu'il n'en vaut pas la peine", facile à dire, merci pour le réconfort). Donc avec elle j'avais décidé de ne plus trop m'étaler sur ce que je ressentais. Etrange que ca soit un "gamin" de 20ans qui me mette du baume au coeur. Heureusement, qu'il est la. Malgré tous ces défauts (et ca chiffre), je l'adore. Et vive la fratrie!

Rien n'arrive par hasard?
Mercredi 9 Août 2006 à 9h15
Ma mère me disait cette phrase cette semaine. Pour me rassurer? Je n'en sais rien, je ne vois pas ce qu'elle a de très rassurant. Néanmoins, je me demande si c'est vrai. Est-ce que malgré les choix que nous faisons (ou avons l'impression de faire?), qqch nous guide. Au final, tout ce qui nous arrive en bien ou en mal n'est la que pour nous mener à une finalité bien précise. Nous n'aurions donc que peu de contrôle sur notre vie finalement.

Délires...
Vendredi 11 Août 2006 à 18h12
Me voila partie depuis quelques jours à imaginer les différentes possibilités du silence d'E. Tout est possible même si certaine sont loin d'être probable et d'autres beaucoup plus. En voici un petit aperçu:

il est parti en retraite boudhiste
il est parti en vacances sans prendre son portable, à oublier de m'avertir mais impossible pour lui de communiquer mais il pense à moi (hautement improbable!)
il réfléchit à "notre" situation avant d'aller plus loin
il a eu un accident
quelqu'un de sa famille est mort (ou lui, qui sait)
il est arrivé qqch à sa fille
il combat le feu comme pompier volontaire
il a rencontré une autre fille et m'a complètement zappée (hautement probable)
il est cloué au lit
on lui a volé son téléphone et son pc et sa connexion internet (ça commence à faire beaucoup)
il attend pour voir si je m'acharne
j'ai dit ou fait un truc horrible la dernière fois et il ne veut plus avoir le moindre contact avec moi
ca l'amuse de voir que je tiens à lui et joue à suis moi je te fuis, fuis moi je te suis
Voila un petit florilège de mes délires. Le seul moyen de savoir la vraie raison comme me l'a dit une amie c'est de l'appeler. Mais cette perspective me fait flipper. C'est idiot, je n'ai rien à perdre, il ne vas pas me manger. Ca m'angoisse rien que de penser aux bips de la sonnerie, de m'imaginer le "allo" quand il décrochera. Je vais attendre encore un peu et puis... on verra.

Nouveau départ
Mercredi 16 Août 2006 à 14h38
Dans un peu plus d'un mois, je suis sensée partir travailler à l'étranger. J'ai du mal à y croire bien que la procédure soit bien avance. Il me manque encore la confirmation définitive. Sans elle, et même si j'ai fait bonne impression, je préfère ne pas trop m'emballer. Bon, je l'ai déjà dit à tout le monde donc c'est que j'y crois mais d'un autre côté j'hésite à m'acheter tout ce dont j'aurai besoin pour partir par pure superstition...

J'en reviens pas. Ca n'est pas de la chance, je l'ai vraiment voulu et j'ai tout fait pour l'avoir, jusqu'à refuser un cdi! Je ne regrette pas, je pense que ca sera vraiment une bonne expérience. Pour une fois, j'ai vraiment l'impression d'avoir eu une réelle influence sur ma vie et pas de la subir. Ca va tout changer c'est certain. Je ne pouvais plus rester ici, chez mes parents, sans trop sortir, il fallait que je fasse quelquechose pour prendre mon "destin" en main. Enfin couper le cordon, avec ma mère mais aussi et surtout avec ma soeur. Ca sera dur pour nous deux mais la situation devient de plus en plus difficile à vivre pour moi. J'adore ma soeur mais trop c'est trop, il me faut vivre ma vie pas sans elle mais avec un peu moins d'elle. Enfin, j'aurai de la liberté. Je pourrais aller et venir à ma guise sans devoir rendre des comptes. Je coitoierai des gens, je ferai des sorties. Une sorte d'adolescence tardive. J'ai hate d'avoir enfin cette confirmation pour officilaliser mon départ et tout préparer!

En plus, pour le moment la perspective de se départ me fait tenir le coup. Aussi non, je serai encore dans un gouffre, en train de me demander à quoi je sers et pourquoi on m'a mise ici. Tout ça, à cause d'un mec. Evidemment, je suis loin du bonheur total mais ça passe j'ai autre chose sur quoi me focaliser que sur E. Je me sens trahie et idiote d'y avoir cru. Pas assez bien pour un homme (libre!), je n'ai pas vraiment été moi-même à nos rendez-vous. Disons que j'ai fait tout pour être naturelle mais parfois je me sentais vraiment mal à l'aise et je susuis certaine que j'ai du lui paraitre coincée. Jene sais pas si ça y est pour qqch. Je ne devrais pas dire ça mais je le pense alors... je crois que oui c'était trop beau, il avait toutes les qualités pour me plaire, c'était l'homme presque parfait. Mais voila, je suis naïve, il m'a montré de l'intérêt, s'est montré gentil et gentelman, il a voulu me revoir une fois et moi du coup je me suis fait des films de fou. Alors que pour lui c'était surement qu'un petit truc sans conséquences pour dire de passer son temps car il n'a pas envie d'une relation suivie après son divorce. Je peux comprendre, s'il me l'avait dit j'aurai compris et accepter. Mais ca n'est pas le cas, il m'a fait espérer pour rien et pour cela je lui en veux tellement. Malgré tout j'arrive à garder une petite flamme d'espoir, peut être qu'il a eu un pépin, qu'il va me recontacter une fois ses congés terminés... Une fois cette affaire terminée je passe à autre chose et je pourrais de nouveau me lamenter sur mon sort de future vieille fille...

Un jour sans... (édition n°?)
Jeudi 17 Août 2006 à 16h18
"Encore", un jour sans. Hier tout allait bien mais aujourd'hui pas le moral. Je me demande bien pourquoi on a l'impression que tout réussi à certaine personne et pas à moi. Je sais, je suis encore jeune et ça peut changer mais je ne vois pas l'issue. Pourquoi je me morfonds encore, "à cause" d'une super amie. Elle ne m'a rien fait, c'est d'ailleurs une fille géniale à qui tout réussi. Hier donc je l'appelle car elle vient de changé de boulot. Et tout roule, elle a un boulot sympa, proche de chez elle, horaires cool, plein d'avantages. Elle a trouvé un mec qui lui convient parfaitement, qu'elle aime et qui l'aime. Elle a une famille aimante. Elle a tout quoi! Et dès qu'elle entreprend un truc, peut être quelques frustrations mais ça se règle super facilement et rapidement. Je suis super heureuse pour elle car je l'adore mais je me demande pourquoi pas moi. Pourquoi je trouve pas de job, de mec, pourquoi rien n'est simple et quand j'ai l'espoir d'un truc ça tombe à l'eau. Je me demande si mon stage va arranger les choses. Ca pourrait apporter de grands changements mais si ça n'est pas le cas, si je mettais encore trop d'espoir la-dedans pour être par le suite déçue. Je vais le tenter bien sur, j'en ai envie mais qu'en sera-t-il de la suite? et vais-je rencontrer enfin mon price... Un peu

Premier journal perdu - 3e partie...

13 juin 2008 à 22h50

S'il refait surface et qu'il a une bonne raison, je lui pardonnerai c'est sur. Je ne pense pas avoir fait qqch pour faire foirer cette histoire. Je me demande quel est le problème, ce qui ne lui a pas plu. Téléphoner ou pas... J'aurai peut être des réponses, peut être pas... Je ne le reverrai jamais alors je ne sais pas pourquoi j'hésite... Merde, j'y ai droit quand au bonheur...

Terminé...
Mercredi 23 Août 2006 à 10h41
J'en ai fini d'espérer avec E. Après toutes ces semaines d'attente, il faut me rendre à l'évidence, il ne me rappelera pas et a tiré un trait sur moi. Pas la peine de s'acharner. Vu les signes positifs, je pensais qu'il était un minimum sérieux et surtout qu'il était un gentleman et me répondrait même si c'était pour "m'éloigner". Visiblement, je me suis trompée, lourdement. Bon, la je fais mon deuil. J'ai "archivé ses mails". Voila, je garde juste un petit mail reprenant tous mes griefs pour lui envoyer au mois de septembre. Je trouve la manière dont il a agit trop lâche et décevante et je dois lui faire savoir. Qu'il me réponde ou pas n'a pas beaucoup d'importance. Je ne regrette pas du tout ce qu'il s'est passé entre nous, je regrette son attitude. Enfin, les hommes... Je serai plus méfiante avec le prochain mais parfois on ne peut rien faire on se fait juste "avoir"...

Syndrome du chômeur...
Jeudi 24 Août 2006 à 15h58
A peine deux semaines et demi que je suis inactive et je suis déjà victime du syndrome du chômeur. Je m'explique, à chaque fois que j'ai été en "arrêt de travail", après quelques temps je suis crevée. Crévée alors que je ne fais rien! Franchement, je vais me coucher avant minuit et me lève au environ de 9.00 le matin. Je ne comprends pas qu'avec toutes ces heures de sommeil je sois aussi fatiguée. Je fais quelques trucs (notamment toute la tenue de la maison) mais ça ne me prend pas la journée et toute mon énergie. Pour le moment, il est vrai que je ne sors pas trop. C'est l'été, pluvieux donc pas le courage de sortir pour flanner, toutes les activités sportives s'arrêtent, et surout nous sommes fin du moins et il faut que je fasse gaffe à mon compte. La flemme, je crois que c'est ça. Enfin, point positif, cette fois je ne culpabilise pas trop (pas encore pas du tout!) car j'ai un objectif et quelquechose de vraiment concret derrière cette "mauvaise période". J'aimerais quand même travailler un peu, une semaine ou deux ça serait le top mais bon je ne vais pas me plaindre. Bon sur ce, je vais me bouger un peu et aller ranger quelques trucs...

Nouvelles inattendue... j'attends la suite
Mardi 29 Août 2006 à 13h32
Hier j'ai fait une ultime tentative pour contacter E. Je voulais que les choses soient définitivement claires, qu'il me le dise si c'était terminé. Donc je lui ai envoyé un mail pour, en gros, lui dire que je pensais qu'il avait des sentiments pour moi mais que visiblement je m'étais trompée. N'étais-je donc qu'une fille avec laquelle il s'est amusé? Nous sommes deux adultes nous pouvons donc communiquer et finir cette histoire avec respect. J'ai précédé mon mail d'un sms pour le prévenir que je me demandais vraiment ce qu'il se passait et que je lui envoyait un mail pour clarifier l'affaire. Contre toute attente, j'ai reçu une réponse à mon sms! Il a eu des problèmes perso assez important et donc n'avait le goût à rien (pas trop sympa pour moi mais bon je peux comprendre). Il va normalement lire mon mail aujourd'hui. C'est con mais ca me fait peur qu'il le lise. On perçoit clairement que je tiens à lui et que j'ai espérer plus entre nous. Je ne le sens pas prêt à s'engager dans quoi que ce soit pour le moment alors je me demande comment il va réagir. Ca n'est pas non plus la grande déclaration d'amour mais je veux plus qu'un rendez-vous tous les deux mois et je l'ai exprimé. Nous verrons, s'il prend la fuite que puis-je faire? Ce que j'ai écrit je le ressens vraiment. Le point positif c'est que cette histoire sera réglée et que même si je souffre un peu, je serai fixée et pourrai repartir d'un bon pied. Suite au prochain numéro...

La technologie me rend lâche...
Mardi 5 Septembre 2006 à 10h48
du moins c'est ce que je ressens mais je ne peux m'empêcher de l'utiliser. Je m'explique, toute cette histoire avec E. est loin d'être réglée. Depuis son texto de lundi passé pas de nouvelles, aucune! Alors qu'il me semblait prometteur. "On va parler", me disait-il, très bien mais quand? Il signait ses textos par bisous, idiot mais je me disais qu'on n'écrivait pas ça à qqn dont on n'avait rien à foutre. Bref, je crois que je me répète la... Enfin tout ça pour dire que dimanche je me rends compte avec horreur que certains de mes mails n'arrivent pas à bon port! Merde, si ça tombe il n'a pas reçu mon dernier mail (ceui dans lequel je lui demande si oui ou non je l'intéresse). Du coup, je lui envoi un texto pour lui demander s'il l'a reçu. 48h plus tard, je n'ai toujours pas réponse. Se foutrait-il de ma gueule? Entre temps je lui ai renvoyé cet e-mail, qui était susceptible de ne pas être arrivé la première fois. Ca m'énerve le fait qu'il ne réponde pas à mon texto. Pourquoi reste-t-il si courtois et me nie-t-il par moment, j'y comprends rien.

Le plus facile et le plus direct pour régler cette histoire serait de lui téléphoner mais je n'ose pas, j'ai peur de ne pas trouver les mots, de ne pas oser lui dire ce que je pense vraiment. J'ai peur de le déranger lui qui visiblement traverse une période difficile et ne veut pas avoir de contact avec moi. Du coup, je me reporte sur les textos et mails, ce qui prend beaucoup plus de temps et aussi est moins sur (comment saurais-je qu'il a reçu mon dernier mail s'il ne veut pas y répondre). Je n'aime pas cette solution mais je ne peux me résoudre à l'appeler. Nouvelle question: je me demande ce qu'il peut bien penser d'une fille qui s'acharne ainsi par mail et textos (il faut dire qu'il ne fait rien pour me décourager non plus) et qui ne décroche pas son téléphone, je me demande si ça le choque...

Ca me prend la tête, je ne sais pas quoi penser de son attitude. Mais il est vrai que en utilisant les mails... ça prend plus de temps et aussi me laisse plus de temps pour espérer et ne pas encore être déçue, devoir me dire que finalement j'avais raison ça ne pourrait pas marcher un type comme lui. Je devrais redescendre sur terre plus vite, car je sais que si je l'appelle, il me dirait qu'il ne peut rien m'offrir pour le moment.

Départ officialisé!
Jeudi 7 Septembre 2006 à 13h26
Ca y est, c'est officiel, j'ai décroché mon stage et je pars donc 7 mois travailler à l'étranger! Départ le 1er octobre. Je n'en reviens pas, je savais que les risques que je ne parte pas étaient infimes mais je ne voulais pas placer trop d'espoir la-dedans, de peur (comme pour d'autres domaines) d'être déçue. C'est étrange, ça devient concret, j'ai mon déjà mon billet d'avion, ca me fait bizarre. Il faut que je me mette à faire des tas de démarches pour que tout soit en ordre lors de mon départ. Que j'achète tout ce qui me sera nécessaire. Prévoir déjà ce que je vais mettre dans ma valise et je ne sais pas comment je vais m'en sortir. Quand j'ouvre ma garde-robe j'ai envie de tout emmener mais les 20kg ne seront pas suffisant, il va falloir faire un tri! Cette confirmation m'a fait un pincement au coeur aussi malgré la joie et l'excitation. Je vais quitter ma famille, mes amis... pour l'inconnu. Je suis contente d'avoir été jusqu'au bout et de l'avoir obtenu ce stage. De ne pas avoir baissé les bras par manque de courage ou par peur de l'inconnu. On verra ce que ça donnera mais je suis confiante...

On se prépare tout doucement...
Samedi 9 Septembre 2006 à 23h30
Je ne réalise pas encore très bien que dans trois semaines je suis partie. Ce matin, j'ai jeté un coup d'oeil désespéré à ma garde-robe en essayant de visualiser tout ce que j'allais emporter avec moi. Dur dur de choisir, mais il faudra bien que je fasse un tri. Je crois que je n'échapperai pas à la surcharge de bagage. Mais bon je n'ai pas le choix, pour partir 7 mois, il me faut quand même un minimum de fringues, et puis des petites babioles auxquelles je tiens particulièrement. Je ne sais d'ailleurs pas qui gagnera le grand voyage avec moi mis-à-part mon lapin en peluche (et oui, cadeau de ma soeur auquel je tiens énormément). Par contre, j'ai réalisé avec horreur que ma valise cabine était trop grande pour la compagnie aérienne avec laquelle je vole. Merde, merde... j'ai cru que j'allais piquer une crise. 10 cm de trop, et j'ai regardé sur toutes les autres compagnies elle passe. Loi de la vexation quand tu nous tiens. Je ne sais donc pas comment je vais faire. En racheter une... trop cher. Je crois que je vais plutôt m'acheter un sac de sport... j'espère que ca n'est pas le début d'une longue série...

Cette fois c'est vraiment terminé...
Lundi 11 Septembre 2006 à 22h37
J'arrête d'espérer. C'est foutu avec E. Encore 15 jour sans nouvelles après son texto plein d'espoir. Ca me rend tellement triste et en même temps j'ai un tel sentiments de colère par rapport à lui et par rapport à moi aussi. Lui, pourquoi a-t-il fait cela, pourquoi m'a-t-il dit qu'on parlerait, m'a-t-il embrassé à la fin de ses messages, tout ça pour finalement me laisser la comme une idiote? Ca aurait été plus simple et bien moins cruel de se montrer distant pour que je comprenne qu'il ne voulait plus de moi. Son attitude est tellement empreinte de manque de respect, je me sens comme une moins que rien. Qu'on fait espérer et dont on n'a rien à foutre des espoirs qu'on donne.

En colère contre moi, pour l'avoir cru. Avoir cru à ses belles paroles, avoir cru qu'au vu de pleins de choses il tenait un minimum à moi, avoir cru après ses sms que ça pourrait s'arranger entre nous, lui avoir fait confiance moi qui suis si méfiante habituellement. Je me sens débile aussi de vouloir une explication, un franc "c'est fini". Tout le monde trouve ça idiot et me dit d'oublier mais je n'y arrive pas. Je me sens faible, naïve, idiote. Je me suis trompée sur lui, plus que lourdement ça me dérange. Et dans le fond, je ne peux m'empêcher de me dire que je n'en valais pas la peine pour lui. Que je n'étais pas si exceptionnelle au point qu'il s'attache... Je me sens nulle et pas bonne à grand chose dans ma vie privée.

Un an!
Mercredi 13 Septembre 2006 à 21h26
Je me suis rendue compte que cela fait un tout petit peu plus d'un an que je tiens ce journal. Je ne sais pas si j'ai évolué et s'il m'a aidé à le faire, à y voir plus clair. Mais je suis contente de constater que j'ai su m'y "tenir", même si j'ai été parfois inconstante. Bizarre, parfois je me demande si je ne devrais pas l'arrêter, constatant que son but initial n'est pas atteint, autrement dit, je ne suis pas certaine qu'écrire me soulage, me délivre... J'ai rarement le temps d'écrire quand je le "sens" et aussi j'ai l'impression de ne pas m'exprimer comme je le voudrais. Pas évident, je suis critique avec tout même avec mon journal, j'exagère!

Mes kilos (en trop)
Vendredi 15 Septembre 2006 à 13h20
Ce lundi, je monte sur ma balance et découvre avec horreur que j'ai, encore, grossi. Rien de grave, un kilo et demi, mais si je ne fais rien à temps, je me vois déjà obèse.

Je décide donc de prendre les choses en main et de me "surveiller" quelque peu. Pas évident quand on a une mère comme la mienne qui si vous ne voulez pas de gâteau vous propose un biscuit, si vous ne voulez pas de biscuits vous propose des bonbons... une chaîne sans faim. Finalement, vous cedez et mangez quelquechose pour qu'elle arrête de vous harcelez. De plus, pour ma mère, il faut bien vivre avec ses kilos, ne pas complexer, ne pas se priver. Je suis d'accord avec elle mais dans une ceraine limite. Si je lui dis que je regarde à ce que je mange, elle me répond tu tac-au-tac: "mais qu'est-ce que je dois dire moi?". Horreur, j'ai l'impression de la taxer de "grosse" quand je suis mal dans ma peau. Alors que je trouve que les femmes qui ont des formes et les assument c'est très bien, je ne les dénigre absolument pas.

Pas facile donc de rester raisonnable et de faire ça discrètement... en plus de sa cuisine (délicieuse mais hyper riche). Donc, je ruse, je mange beaucoup de fruits, des yahourts, lui dit que j 'ai déjà mangé qqch alors que non (je sais c'est mal de mentir...), et je bois énormément, je mange plus lentement au repas mais moins. Une sorte de régime maison qui pour la discretion semble fonctionner, je n'ai pas encore eu droit à l'interrogatoire rituel. J'espère que ça portera ses fruits car loin de moi de vouloir devenir une fille maigrelette et sans formes. Mes formes je les aime bien mais faut pas qu'elle prennent toute la place non plus! Je me retiens de me peser avant lundi prochain, verdict la semaine prochaine!

Ce week-end!
Lundi 18 Septembre 2006 à 14h23
Ca faisait un bail que je n'étais plus sortie le week-end. Ce samedi, une amie qui m'est très chère (M) m'invite à aller aux festivités organisées dans sa ville. Et c'était super! On a bien ri, bien bu (mais pas trop), bien mangé. On n'a pas arrêté de marcher, de déambuler dans les rues pour voir les multiples animations proposées. C'était vraiment sympa, ça faisait longtemps que je n'avais pas passé un aussi bon moment. En plus, le beau temps était au rendez-vous, que demander de mieux! Elle va vraiment me manquer durant mon séjour dans le "sud". Je vais au resto avec elle le vendredi juste avant mon départ et je sens que ça ne se terminera pas sans larmes...

En manque d'affection...
Mercredi 20 Septembre 2006 à 13h07
Je suis dans une phase où je ressens un cruel manque d'affection masculine. J'aimerais être entourée par des bras réconfortants et plein de tendresse, une caresse apaisante dans les cheveux, un sourire et des gestes à mon égard qui me montrent que, oui, je suis une femme et que je peux être protégée, câlinée, désirée.

Je n'arrive pas à m'en empecher
Vendredi 22 Septembre 2006 à 16h42
Non, je n'y arrive pas, j'ai encore et toujours E. en tête. A tout moment du jour ou de la nuit. J'y pense, je repense à nos rendez-vous, ce qu'on s'est dit, ce qu'il a fait (ou pas), j'établis mes théories, je revis nos moments à deux (aussi infimes soient-ils). Je me pose mille questions sur son attitude contradictoire et surtout pourquoi il m'a fait espérer pour rien (notamment dans ses derniers textos). Je pensais que mes préparatifs me prendraient tout mon temps et mon esprits mais non...

Ca m'énerve, j'ai l'impression de ne pas être assez forte pour l'oublier. Après tout, on n'a eu que deux vrais rendez-vous, on était pas si liés que ça finalement. Mais je ne sais pas, je ne peux m'empêcher de le regretter, avec lui je me sentais vraiment proche, vraiment avec quelqu'un même si on se connaissait peu. Je pense toujours que c'est un type très bien et qu'il est presque parfait (mis-à-part le fait qu'il me nie). Je ne peux m'en empecher et pourtant je sais que c'est mort. Je sais qu'il a lu mon mail de demande d'explication il y a maintenant plus de 10jours. Il ne m'a pas répondu et ne me répondra pas ça veut tout dire, je ne suis pas idiote et pourtant... C'est horrible à dire mais je crois qu'il faudrait que je flashe sur un autre type pour m'en remettre. Malheureusement (je ne sais pas vraiment si c'est le terme approrié), je sais que ça n'est pas près d'arriver...

Dernière semaine chez moi...
Vendredi 22 Septembre 2006 à 16h53
Mon départ est pour très bientôt, j'ai du mal à réaliser, beaucoup de mal. J'ai peur et en même temps je suis super impatiente d'être là et de démarrer cette aventure qui je l'espère sera un tournant dans ma vie, me changera la vie, me changera moi! La semaine prochaine est assez chargée, sans parler de ce week-end. Samedi réunion de famille pour mon départ, comme ça hop, je dis aurevoir à tout le monde d'un coup et ça m'évite de "perdre" mon temps à aller voir chacun. Dimanche, petite sortie prévue avec mes parents dans la région, pour des dégustations et une petite promenade (heureusement le beau temps est au rendez-vous). La semaine prochaine, entre mes derniers rendez-vous à l'hosto, les 3 ou 4 restos prévus avec différentes amies sans oublier mon frère et ma soeur, le bouclage des valises, les dernières formalités à remplir, les derniers aurevoir à la famille vraiment proche, le check de mes affaires, je crois que je n'aurai pas trop le temps de souffler et que cette semaine va passer comme l'éclair! J'ai parfois l'impression de négliger un peu mon journal ici. Je ne peux pas toujours écrire quand je le voudrais (car il y a toujours un oeil qui traine chez moi), j'espère qu'une fois la-bas j'aurai ma connexion pour pouvoir garder une trace de mes expériences et pouvoir raconter un maximum de choses!

J'ai peur...
Dimanche 24 Septembre 2006 à 17h26
C'est bizarre, je commence vraiment à prendre conscience que dans une semaine maintenant je vais partir. Et j'ai peur... Peur qu'on ne m'apprécie pas. Peur de ne pas avoir le niveau en langue et de ne pouvoir communiquer correcte. Peur de ne pas me faire de nouveau amis. Peur de tomber encore dans une boîte de cons. Peur de revenir déçue de cette expérience et que j'en sois encore au même point dans ma vie en revenant. Car il ne faut pas se le cacher, en grande partie, ma décision de partir a été motivée par mon manque de perspectives chez moi: pas de boulot, pas de petit ami (et franchement peu d'espoir d'en rencontrer un hors boulot, pathétique). Les deux choses les plus importantes dans la vie me font défauts ici. Alors, oui je place beaucoup d'espoir dans cette expérience, mais j'ai peur que ça soit trop comme toujours et que je sois au final déçue comme souvent. Je vais prendre sur moi, y aller, le vivre en essayant de moins me prendre la tête sur tout. Je n'ai rien à perdre que du contraire. Mais quel saut dans le vide, espérons que je ne m'écrase pas!

Ca ne me manquera pas!
Mardi 26 Septembre 2006 à 13h37
J'ai hâte de partir de chez moi autant certaines choses vont me manquer autant j'en abandonne d'autres avec joie. Aujourd'hui par exemple, je rentre d'une matinée bien remplie, et là, la maison c'est le bordel, il n'y a pas d'autres mots. Une lessive désespère de secher dehors depuis une semaine, la machine à vider, vider le sechoir, faire la vaisselle (du souper d'hier soir), nettoyer le plan de travail de la cuisine, aspirer la maison... bref j'ai du pain sur la planche et j'enrage. C'est toujours la même chose, on est trois enfants pourtant c'est toujours moi qui m'y colle! Ma mère se limite à faire la cuisine, et mon père la vaiselle du soir et encore, le reste c'est pour bibi. Pourquoi, parceque je culpabilise si je n'aide pas (mais à ce stade aider est un faible mot) mes parents pour tenir la maison. Je me tape absolument tout et je commence vraiment à saturer. Ce qui me fait bondier par dessus tout c'est que je sais que les autres devront s'y mettre une fois que je serais partie mais tant que je suis la pas de problème, tout le monde s'en fout, c'est normal! Enfin, je peux pas faire autrement faut que je m'en occupe car ça me dérange réellement. Sept mois rien qu'à m'occuper de moi et de mes petites affaires quels soulagement!

Ca persiste...
Jeudi 28 Septembre 2006 à 9h54
Ca commence à me contrarier vraiment, mon manque d'affection est plutôt persistant. D'habitude, ça passe après quelques jours, surtout quand j'ai pas mal de trucs à faire. Mais cette fois non, j'ai des journées bien remplies mais mon envie, plus que contrariée d'avoir un homme auprès de moi, envahit mon esprit dès qu'elle le peut. Le pire c'est quand je me retrouve le soir dans mon petit lit, qui commence à devenir froid. Je suis seule dans mon lit de gamine et franchement ça me donne envie de pleurer. Je me sens un peu nulle et pathétique de ne pas réussir à surmonter ce sentiment. Certaine personne arrive très bien à vivre sans relation amoureuse, pourquoi pas moi? Ca serait bien plus simple.

Tout un art...
Jeudi 28 Septembre 2006 à 13h27
de boucler ses valises. Je viens de faire une "simulation" et horreur c'est vraiment limite limite. J'ai d'ailleurs déjà du retirer une dixième de pièces de ma garde-robe. Mais bon, je ne peux me résoudre à me séparer de certaine. C'est con mais j'aime avoir un peu de tout pour à peu près toutes les circonstances, en plus de mes tenues fétiches et ça fait beaucoup. Donc pour caser le reste, j'ai rusé. J'ai mis une paire de chaussure dans mon sac à main et quelques blouses dans ma malette à PC. Normalement, ça passe pour mes deux autres valises. La grande qui va exploser quand je la réouvrirai et la petite extensible (heureusement) où je vois que les coutures souffrent déjà! Je tenté, tant bien que mal, de peser mes valises, je crois que je vais avoir au moins 15kg de bagages supplémentaires . Je vais devoir payer mais comparer au prix où je devrais racheter mes trucs manquants c'est pas la mort. Reste à voir pour le retour, car shopping addict comme je suis, je n'ose même pas imaginer le désastre!

Ca se rapproche...
Vendredi 29 Septembre 2006 à 11h19
... en fait je suis presque partie. Hier, j'ai retiré les plaques de ma petite voiture et l'ai mise au garage. C'est con mais j'en avais presque les larmes aux yeux. C'est comme si soudainement, je prenais pleinement conscience de mon départ. Et puis ma voiture, je l'aime bien, c'est ma fierté, ma voiture à moi. Je me disais que ça allait me faire bizarre de ne pas conduire pendant sept mois. Peut être que je louerai une voiture à l'occasion mais ça ne sera pas tous les jours. Je sens le stress monter tout doucement, je me demande si je fais bien, si je vais être apprécié. Et aussi au niveau de la langue, je me disais que j'allais revoir mon vocabulaire mais bon c'était un peu en dilettante et puis j'ai pas le moral pour ça alors qu'il faudrait bien quand même. J'en reviens pas dans deux jours, je ne suis plus ici, ma vie va changer complètement...

Arrivee dans le sud
Dimanche 1 Octobre 2006 à 19h42
Quelchangement de climat, il fait chaud et le paysage est joli dans son genre. J ai survecu a l avion et a mon stress de devoir prendre le taxi toute seule. Ce mois d octobre je partage un appart avec 4 autres filles, reste a voir comment ca va se passer, honnetement je ne le sens pas trop mais m en fiche, dans un mois je commence a bosser et change de vie et de relation, et puis je ne suis pas ici pour parler francais. Je suis confiante pour mon apprentissage linguistique, les relations ca change on est jamais sur de rien peut etre qu au final ca va super bien se passer. Bon, je m arrete deja car je nai pas de connexion a moi et je dois me coltiner un clavire qwerty, pas evident.

Enfin je peux ecrire...
Samedi 21 Octobre 2006 à 22h51
Quasi un mois que je suis dans le sud. Je ne regrette absolument pas de m etre lancee. Ce premier tous les participants du programme restent ensemble dans une auberge de jeunesse. Au depart, comme je le craignais j ai eu un peu de mal a m acclimater au groupe. Les grands groupe ca ne sera jamais mon truc et finalement d autre personnes sont comme moi (un peu moins atteinte je crois) et c est rassurant. Voir que oui, si on ne tient pas forcement le coup des sorties, si on n aime pas hurler, lacher des blagues a tout va, etre super loquace ca se passe bien, on est quand meme apprecie et on peu cependant parler avec plein de gens. Que sortir n est pas une obligation pour etre cool. Bien qu ici je suis sortie plus en un mois qu en un an dans mon pays! Experience positive donc qui en vaut la peine je le sais deja.

En plus, etre loin de ma famille ne me pese pas plus que ca. Je dois meme dire que ca me fait un bien fou. Je constate que j avais vraiment besoin de cette coupure. Ca peut sembler horrible mais je ne suis pas pressee de les voir et prevoir l arrivee de mes parents, de ma soeur... bof j ai un peu envie de profiter sans eux au debut du moins...

Autre nouvelle, en fait, je suis dans le pays de mon ex. Et apres lui avoir envoye un mail acide lui disant que je trouvais son comportement irrespectueux et que si lui ne mettait pas correctement un terme a notre "histoire" je le faisais moi-meme (sans lui dire que j etais dans son pays pour casi un an). Surprise lui me repond qu il sait par un tiers que je suis la et que je peux etre certaine qu il me verra, qu il est desole. Du coup, idiote, je me remets a esperer (en ce moment il bosse et vu son boulot n est pas joignable), j attends avec impatience son retour pour voir si oui ou non c est fini. J aimerai qu il y aie vraiment qqch entre nous car outre le fait que je le trouve genial et tres beau ca pourrait m etre tres utile pour apprendre la langue et m ameliorer un max... j en reve et je crains que ca fasse mal mais apres tout s il veut me revoir ca serait pourquoi, pas juste pour prendre un verre et voir comment je vais... Je doute... Vivement debut novembre.

Bon je m arrete la, j espere pouvoir ecrire un peu plus regulierement. A voir...

Meme questions...meme doutes...
Dimanche 29 Octobre 2006 à 0h57
Depuis mon arrivee, je tenais plutot bien le coup et j etais franchement fiere de moi. Hier, j ai craqué. Un mail de ma meilleure amie, la premiere qui me demande comment va mon moral. J ai fondu en larmes, ai du aller m aerer l esprit car ici même si les évènements se deroulent tres bien, la pression est forte. La fin des cours, le debut du boulot, la recherche d'appart, la vie de groupe, les futurs collocs... Et aussi, et surtout la pression personnelle que je m impose constamment, c'est-à-dire, réussir ma vie sociale, élargir mon cercle de connaissance, être plus ouverte, moins timide. Je sais que cela ne se fait pas en un jour, en un mois, que changer prend du temps. Mais parfois, je me sens en dehors du groupe et ca m'angoisse. Je me dis que je ne suis pas normale et aussi que je ne reussirais jamais ma vie personnelle en étant aussi coincée par rapport à d'autres personnes que je cotoie ici. D'un autre côte, j'en vois de pire que moi, qui restre cloitrée tout le temps, ne sortent jamais en groupe, sont introverties... Mais au final, ça ne me rassure parceque je m'en fous des autres, je veux changer moi mais peut être est-ce impossible, je suis plus posee et introvertie mais je ne sais si ça peut se résoudre ainsi. Je n'ai pas envie de revenir chez moi et de me dire que je n'ai pas atteint mon objectif, que je serais toujours pareille et que je le vivrais toujours aussi mal.

Hier ça m'a un peu fait chier car je me sentais tellement mal que je n'ai fait que le resto de groupe et puis suis rentrée en larmes car non je ne me le "sentais", car non les grands groupes ne me conviennet pas, car je me sens anormale et un peu bête de part mes ressentis et des questions perpetuelles que je me pose. Du coup, je suis rentrée seule, ai bien dormi, me suis réveillée fraiche et prête à affronter la journee de visites. Mais la, je me suis sentie en dehors du "coup". Je ne suis pas sortie et mes "copines" oui. Je me sentais vraiment à part et avais l'impression d'avoir manque un truc super sympa, je m'en voulais presque d'être rentrée. Ces sentiments contradictoires sont bizarres... Je ne sais plus quoi penser, quoi faire...

Dans peu de temps adieu la vie en communauté et bonjour la collocation. On verra si je suis plus à l'aise, mieux dans mes baskets ainsi. J'espere bien que je me dise que quoi qu'il en soit, je n'avais rien à perdre en venant ici et que même si au final cela ne change rien à ma vie, j'aurais au moins de chouettes trucs à raconter et un experience sortant un peu du commun.

Changements
Mercredi 8 Novembre 2006 à 21h35
J ai commence a travaille, apres un mois de cours, la semaine passee. Dur dur, de se retrouver entouree de gens qui ne parlent pas votre langue, dur dur de se dire qu on pourra vraiment evoluer car je travaille quand meme avec des gens qui parlent francais. Je doute d un jour a l autre sur mon niveau. Et aussi nouvelle coloc avec deux filles, franchement, je ne sais pas comment ca va se passer. Autant je m entendais super bien avec une fille et je pensais que ca allait super bien se passer. Autant maintenant qu on a emmenager elle me semble plus froide et semble vouloir faire moins de trucs avec moi... je comprends pas. Ca me stresse, je la prenais un peu comme un lieu avec le reste du groupe, j aurai pas du. Finalement, je pense qu elle ne m apprecie pas tant que ca. A voir comment ca va evoluer, je vivrai ma vie toute seule. Je vais reprendre des cours de langue, faire du sport et puis on verra. Ce qu il y a c est que comme d hab, j ai du mal a me faire des connaissances, deja en francais je ne suis pas spontanee mais dans une autre langue, ca craint, je ne sais pas et je redoute de ne pas me former un reseau social ici.... On verra, je croise les doigts

Positivons... mais nouveau sujet de questionnement
Samedi 11 Novembre 2006 à 23h37
Au boulot, je prends confiance et puis surtout je me mesure. Non, je ne dois pas vouloir tout, tout de suite. Oui c est normal de ne pas maitriser la langue directement, et oui je sais deja parler un minimum et c est clair je comprends presque tout et meme bien quand ils s emballent et parlent a tout vitesse. Ce week end aura ete de ressourcement total et m aura fait le plus grand bien. Ma soeur est venue me voir, repart demain. Quel bonheur, j apprecie vraiment de la voir, de pouvoir partager mon quotidien avec elle. C est clair qu on en profite mieux de se retrouver ainsi que quand je l avais toujours sur le dos. J apprecie et ca me fait un bien fou.

Nouveau sujet de questionnement, auquel elle n a pas echappe: E. reprend contact avec moi. Il veut me voir. Pour le moment, on s ecrit des mails et bon je ne lui tendait pas la perche et a chaque fois il mettait sur le tapis cette visite qu il prevoyait. Dans mon dernier mail, je lui reponds, enfin, qu il est le bienvenu dans ma ville. Et la, il change d avis et prefere que moi je vienne le voir. Bon ok, ca sera plus interessant c est clair car sa ville j ai tres envie de la visiter. Du coup, je montre plus mon interet et lui demande si ce sera avant decembre. Et la, alors qu il me repondait hyper rapidement, je n ai toujours pas de reponse. Bon, je lui ai envoye ma reponse hier matin mais ca me stresse. Je me dis ca y est ca recommence, je lui montre que je suis tentee du coup il recule, je comprens rien. Enfin, je me monte la tete probablement pour rien, il faut lui laisser le temps de se poser, mais j ai tellement envie que ca marche, qu il se passe un truc entre nous... Affaire a suivre, pourrais-je avoir enfin de la chance en amour??? Ca me parait assez improbable...

Fallait bien que ca arrive...
Lundi 13 Novembre 2006 à 15h59
Cinq ans que je ne suis pas malade et voila, il faut que je sois ici pour me choper une maladie carabinee. Une semaine d'arrêt de travail et interdiction de parler tellement ma gorge est enflamme, bravo miss! Je me suis pas loupee. J ai traîne, comme d hab, car je deteste faire ma pauvre petite malade et voila ou j en suis, idiote va! Bon, le point positif, c est que je pourrais bien me reposer et repartir d'un bon pied dans cette vie de folie. Ce qui me fait chier, c'est que ce sera une semaine sans bosser, sans contact direct avec la langue, sans pouvoir parler! Ca m apprendra pour la prochaine fois, pas traîner, se soigner, accepter d'être malade.

Toujours pas de news de E. mais que fait-il bon sang!

La cuisine de ma maman...
Mardi 14 Novembre 2006 à 16h35
...me manque beaucoup (ma maman aussi d'ailleurs) mais je dois dire que tous les soirs je pense à ses petits plats. Ici en appart' en coloc depuis 15, difficile de trouver la motivation pour se faire à manger à soi-même. Ce matin, j'ai bien pris mon temps pour faire les courses et me suis décidée à acheter de la viande car aussi non je ne vais plus en manger, j'en suis certaine. Seulement, ici les quantites sont enormes pas de marketing pour personnes seules. Donc, j'ai de la viande pour au moins trois mois, à congeler. J'ai aussi décidé de regarder un peu à ce que je mange, car ca devient grave. Plus de biscuits dans mes armoires, enfin les dernies mais je n'en ai pas racheter. J'ai acheter des fruits et je vais d'ailleurs de ce pas aller me preparer une salade de fruits pour mon en-cas de ce soir. Et pour, manger ce soir, encore aucune idee, de la viande peut être... A voir, en plus en ce moment je suis obligee de bien manger avec mes medoc aussi non ils me rendent malade...

L'éducation que j'ai reçue...
Mercredi 15 Novembre 2006 à 23h27
de mes parents, je m'en rends de plus en plus compte était très stricte et assez fermée. C'est bizarre car jusqu'à un âge avancé, je ne m'en rendais pas compte, j'avais peur de faire ce qu'il condamnait comme comportements malsains. Pas parceque je les craignais ou craignais leurs réprimandes mais parceque à moi aussi ça me paraissait inutile et mal. Je viens d'en parler avec ma coloc', qui n'en revenait pas. La cigarette taboue, j'ai même jamais essayé de fumer, autant dire que je suis un cas casi unique. L'alcool, pas de religion dans tout ça, bannit, si on buvait deux verres, ça y est, on est un être malsain. Pas besoin de l'alcool pour vivre. Mais le bon vin, un bon verre entre amis c'est aussi profiter de la vie non. Les sorties, pas intéressantes, pourquoi faire aller se trémousser sur de la musique à fond, quel intérêt de dépenser son argent à ça! Les fringues pareils... J'ai vraiment commencé à découvrir les "plaisirs" de la vie, autre que ceux de la famille Ingals, quand j'ai commencé à bosser, à voir des gens qui profitaient ainsi, avec ou sans excès. Ca m'a ouvert, et oui je me dis que mon éducation m'a rigidifiée. Je suis tolérante vis-à-vis des autres, mais moi j'ai encore du mal à me lacher, à me dire que ca n'est pas mal. Venir ici me déculpabilise et c'est pas plus mal. Comme je le disais, j'adore mes parents mes parents, je ne voudrais pas les changer, mais il est clair que je ne veux pas éduquer mes enfants ainsi. Car souvent, je me sens mal justement à cause de ça. Je suis bien consciente qu'aucune éducation n'est parfaite et que je ferais des erreurs avec mes enfants si j'en ai. Ceci dit, je voudrais qu'ils vivent un maximum de choses et puissent aussi par eux-même découvrir ce qui est bon ou mauvais.

Mais qu'est-ce qu'il fout...
Dimanche 19 Novembre 2006 à 17h12
..., il m'énerve. Quasi deux semaines, qu'il est rentré et plus de nouvelles depuis une semaine et demi et il n'a pas l'air de connaître le téléphone en plus. On ne fonctionne que par mail c'est hyper lourd. Bon, je lui ai envoyé un mail avec qql conneries histoire de lui faire signe en terminant par j'ai hate de te voir... pour qu'il comprenne sans lui mettre la pression. J'attends la réponse avec impatience mais je la crains aussi. Il joue à quoi pour finir, il veut me voir ou pas...

Je me rends compte...
Samedi 25 Novembre 2006 à 0h36
...que les sorties c'est pas trop mon turc. Par sorties, j'entends sorties en boîte de nuit, danser n'importe comment et boire beaucoup. Non, je préfère les soirées restos ou bars tranquille, ciné, me taper un bon délire avec quelques amis, boire quelques verres, discuter, rigoler. Profiter aussi de mes journées et ne pas sortir comme une malade le week-end pour au final ne faire que dormir et une fois de plus ne pas pouvoir profiter du soleil qui est encore hyper présent ici mais qu'on n'a pas trop l'occasion de voir en semaine vu qu'on bosse au min jusqu'a 18h et la il fait noir. Parfois, je le ressens comme un handicap dans ma vie sociale, comme si j'étais moins intéressante ou moins marrente (ca surement) parceque je ne sors pas hyper souvent et que je ne suis pas une grande buveuse. En fait, j'adore voir les gens, parler, discuter, je ne me sens pas asociale mais je vois les choses différemment que les gens de mon âge ca c'est clair. Ca me pèse un peu car demain, il y a une sortie de prévue après une soirée qui sera sympa et je suis pas trop tentée. Cependant je sais que la majorité des mes copines vont y aller et se taper un bon délire. J'ai déjà raté la première et je me sentais complètement à coté de la plaque apres. Ici c'est vrai que j'irai plus pour être dans le coup que pour en profiter vraiment. En riant doucement, les gens me "traitent" gentillement de mamy, je crois que c'est pas vraiment faux. Est-ce que je suis normale ou pas? Je rencontre peu de gens comme moi et ca me pèse un peu. En plus, je n'arrive toujours pas à me lacher, c'est pas près de changer, j'ai du mal mais bon ca c'est un autre sujet...

Je déduis que mon célibat...
Samedi 25 Novembre 2006 à 0h41
...n'est pas un problème de situation géographique, mais de quoi alors? Cette constatation me fait peur. En effet, je suis ici à l'étranger depuis deux mois, je sors, je vois des gens tout le temps. Et poutant, rien ne vient, pas l'ombre d'un drague minuscule, je me sens toujours aussi invisible pour la gente masculine. Donc, visiblement, le problème vient de moi et non de mes compatriotes qui ne veulent pas de moi. Je désespère, je me sens seule cet an-ci, j'aurai vraiment besoin de bras réconfortant, ne fusse que pour me faire un câlin en tout bien tout honneur. J'ai besoin d'affection. Et malgré tout j'espère encore pour E. qui pour qqn pressé de me voir traîne encore les choses en longueur. Pas de nouvelles depuis deux semaines. J'héstie à le contacter par mail mais je ne veux pas trop insister non plus, qu'il se dise que c'est du tout cuit et que je n'attens que lui (ce qui présentement est un peu ça). Mais j'ai tellement envie d'aller le voir, ca me ferai un super week-end pour pas cher en plus. Je verrai ce que je ferai s'il ne me donne pas de nouvelles ce week-end mais j'hésite vraiment entre nier l'affaire et tant pis, prendre enfin le dessus et lui envoyer un mail qui me donne le sentiment de le supplier. Dilemme, dilemme...

Ma première sortie au bout de la nuit...
Dimanche 26 Novembre 2006 à 19h15
... a été plus que sympa. Après un début de soirée plutôt calme dans un appart', départ en petit comité dans un boîte de la ville. Je me suis bien amusée, me suis lâchée, oui j'ai osé et au final je me suis super amusée. Bien sur, je ne le ferais pas tous les week-ends, justement pour en profiter à fonds, ça ne doit pas devenir un habitude. Couchée à 6h du mat' tout heureuse et ne pensant à aucun de mes problèmes. La journée d'aujourd'hui fut tout aussi bonne, balade, ménage, cuisine mais pas de prise de tête... Du coup, je comprends mieux les gens qui sortent, s'enivrent dans les soirées. On ne pense à rien, on est bien, on profite... Je ne critique pas, chacun est maître de sa vie et se prendre la tête comme moi n'est pas un gage de sagesse loin de la.

Je ne peux m'empêcher de...
Jeudi 30 Novembre 2006 à 23h44
déprimer un peu ces temps-ci. J'ai eu ma maman tout à l'heure au tél et elle me manque, ma famille, mes amis du pays me manquent. Il est clair que je ne me plains pas de ma vie ici, j'ai totale liberté de mouvement je vis ma vie mais seule, avec des gens qui me connaissent peu et me cernent mal et toujours sans amoureux. Mon boulot est pas topichon non plus, la je suis stagiaire c'est clair, des taches plus basiques que ca tu meures, en plus on dirait que je suis une sur-femme de les accomplir en peu de temps, un comble pour moi qui depuis deux ans ai fait des jobs où j'étais relativement indépendante et pour lesquels on m'a tout de suite fait confiance. En plus, malgré le fait d'être chez les gens du sud ils sont moins chaleureux que ce que l'on dit. C'est une chose de passer quelques semaines ici, c'est vrai ils sont sympas, vivants, bruyants même! Travailler c'est autre chose, pas d'intérêts pour les personnes mais plutôt aux ragots (ils le disent eux-mêmes), c'est fou. Moi qui prenait plaisir à discuter des mes week-end, des films que j'avais vu au boulot, je déchante grave. En plus, je constate que travailler dans une PME c'est pas pour moi. Tu croises 4 pauvres personnes sur ta journée pas top pour faire des connaissances. Et puis, il y a aussi E. qui me refait prendre espoir et puis plus rien, il joue. Il fait genre qu'il s'intéresse alors que non, je laisse tomber avec lui, qu'il reprenne contact avec moi je l'envoie à la m... faut pas exagérer et puis de toute façon il n'y a aucun avenir entre nous, sa vie est beaucoup mais alors la beaucoup trop compliquée et visiblement il ne veut pas m'y impliquer.

Et puis bien sur, je me pose mille questions sur moi, les autres, mes relations avec les autres, mes jugements. Mes objectifs personnels et professionnels, le but de toute cette démarche... et je m'arrête la ca pourrait prendre des pages et des pages. J'essaie de ne pas me prendre la tête mais je ne peux pas c'est ma nature. J'ai des hauts et des bas, je dois faire avec et pas me dire en plus que je suis conne de pas profiter pour couronner le tout et m'enfoncer encore plus....

Enfin, je me suis bougée et...
Mercredi 6 Décembre 2006 à 1h55
me suis inscrite dans une salle de sport. Voila, un bon pas dans ma vie ici. Le train-train quotidien me pesait trop finalement, un mois tranquille c'etait pas mal maintenant il me faut bouger. Et ce soir, premier cours de gym douce, vraiment bien pour commencer et se remettre tout doucement dans le bain d'une activité physique. La semaine prochaine, je vais etablir un programme de muscu pas trop pousser pour essayer de perdre les quelques kilos que j'ai malheuresement pris et dont je n'arrive pas à me défaire. Ce soir, c'est raté pour les kilos en trop, je suis en pleine crise de boulimie (sans me faire vomir). Il faut dire qu'il ont ici une spécialité à se damner donc j'en mange et mange et mange, je suis assise dans mon lit avec un succulent dessert et j'en profite. Ca ne doit pas être trop grave, la semaine prochaine je commence le sport et surtout je m'en fous un peu de mon poids, d'avoir du bide ou pas car c'est juste pour moi. Alors j'en profite un peu. Demain je ferais plus une journée diete, soupe et pain et voila et je n'exagererai pas les autres jours de la semaine et puis il est clair qu'avec les fêtes qui arrive c'est dur dur de regarder à sa ligne... rien ne presse, rien ne presse de ce côté la

Les fêtes de fin d'années...
Vendredi 22 Décembre 2006 à 16h43
... sont synonymes de retrouvailles et de joies, les émotions positives ou négatives sont décuplées à cette période de l'année. Dans mon cas, le bonheur prend le dessus. Et oui, je rentre chez moi pour une semaine! J'ai du mal à m'en rendre compte

De nouveau...
Jeudi 28 Décembre 2006 à 0h22
... à la maison. Etrange et agréable à la fois. Ca faisait trois mois, casi trois mois que je n'étais pas revenue chez moi, que je n'avais pas revu mes parents. Et pourtant, c'est comme si je n'étais jamais partie, j'ai comme la sensation que je ne suis jamais partie, que ma nouvelle vie n'est qu'un rêve. Je suis très heureuse d'être chez moi avec les êtres que j'aime pour les fêtes, pas de grosses sorties pour moi durant mon séjour à la maison. J'en profite aussi pour ne rien faire, lire, regarder la télé, choses que je n'ai casi pas le temps de faire en temps normal. Et puis je revois mes amis, dans ce cas je me dis, heureusement que je n'en ai pas trop. J'ai 4 ou 5 personnes a voir et il est difficile de les caser dans mon agenda avec les fêtes et mes rdv que je preferais prendre ici. Je suis ravie, ravie d'être ici et je sens que mon départ me fera un pincement au coeur. Néanmoins, je suis convaincue que la vie de "famille" par la j'entends avec les parents et frere et soeur ne me convient plus. Je suis trop habituée à vivre ma vie, non sans contraintes loin de la mais sans comptes à rendre, avec des moments de tranquilités, de solitude réparateurs, choses impossible ici. Bien que je les aime plus que tout, j'ai franchi un cap et il me sera impossible, disons difficile, de revenir en arrière. Il me faut penser à l'après... après cette expérience que vais-je faire? revenir je n'en ai pas envie, rester je ne sais pas la bas je ne sais pas... Tout ca reste a voir, j'y réfléchirais a mon retour "a la maison" comme je l'appelle maintenant. En attendant, je profite à 100% de tout ici et savoure le quotidien retrouvé...

Et l'après...
Dimanche 31 Décembre 2006 à 0h48
...l'après mon stage. Mes petites vacances à la maison me font me poser plein de questions sur "l'après" stage, le retour dans mon pays natal et en l'occurence chez mes parents. Si je reviens, ca va être difficile, très difficile de revivre dans notre petite famille pleine de contraintes et d'habitudes qui me pesaient déjà avant mon départ mais encore plus après avoir connu la "liberté" et l'indépendance. Vivre complètement seule, ça n'est pas mon truc mais vivre de nouveau avec mes parents, ma mère et ses 1000 questions dès que je fais quelquechose... bof bof quoi. Du coup, je pense que je vais repartir quelques mois à l'étranger juste après la fin de mon stage. Ainsi je reporte mon retour à septembre et tous les tracas que cela sous-entend. Il faut encore que je me renseigne concretement sur la possibilité de repartir mais c'est franchement faisable alors pourquoi pas. En plus, cette première expérience à l'étranger n'a fait qu'attiser ma curiosité pour les autres cultures, les autres langues, les gens en général, le voyage, la découverte. Pourquoi m'en priver si j'en ai la possibilité...

Me revoila...
Samedi 6 Janvier 2007 à 16h05
...dans mon pays d'adoption. Le retour fut difficile après que toute la famille ait été aux petits soins avec moi pendant plus d'une semaine. Revenir ici, repratiquer la langue aussi, dur dur, j'ai l'impression d'avoir oublié plein de trucs. Et reprendre le boulot! Se relancer dans ma petite vie d'ici avec mon job, mon appart', mes colocs, mes activités et mes copains. Enfin, je me sens toujours seule ici, pas soutenue et ne pouvant compter sur personne. Je dois dire que je ne suis toujours pas à l'aise avec plein de gens ici. Bizarre... j'ai un cercle plus proche mais bon c'est pas ça, je ne me sens pas intégrée et franchement ne sais pas ce que je peux faire pour me sentir mieux. Je suis un peu "out" pour le moment et je ne suis pas sortie avec mon groupe de copines depuis quelques temps, je suis casi sure qu'elles m'en tiennent rigueur et se disent que du coup je suis pas fun. Il est vrai que je suis une fille plutôt calme dans les grand groupe, je rigole mais je ne vais pas raconter ma vie surtout mes problèmes à plein de gens que je connais depuis peu. Mais parfois on se croirait dans un groupe de paroles tout le monde raconte ses malheurs avec animations mais moi je ne peux pas. J'imagine que c'est aussi ca qui creuse un fossé entre nous. Hier, j'ai été boire un verre avec mes copines qui sortaient par après, pour ma part je suis rentrée plus tôt. Et voila, aujourd'hui j'ai toujours pas de news et pourtant je sais qu'elles sont à la maison et réveillées... là je me sens seule et me dis que je suis une fille qui n'en vaut pas la peine pour grand monde.

Deuxième journal perdu...

13 juin 2008 à 22h52

Quoi de mieux...
Mercredi 30 Mai 2007 à 15h58
...pour recommencer correctement mon journal ou plutôt le reprendre que de copier-coller mes anciens écrits. Petite révision du titre de mon journal également car depuis quelques temps ma vie est pleine de surprises et de découvertes, pas forcément toujours réjouissante mais c'est la vie!

Nouveaux horizons...
Mercredi 30 Mai 2007 à 15h59
...en vue. Je repars à l'étranger dans mon pays "d'adoption". Celui qui m'a permis de me découvrir, de me libérer (un peu), de prendre plus d'indépendance, de découvrir les gens, d'avoir plus d'estime. Un pays qui m'a permis de vivre plus d'une expérience très forte! La première fois que je suis partie c'était pour 7mois et pour bosser. Ici c'est différent, ça sera presque des vacances. Je pars deux mois et demi "seulement" et pour suivre des cours et découvrir ma région d'accueil et qui sait de voir un peu plus souvent mon "chéri" (mais pas trop d'espoir pour ce dernier point). Autant l'idée de repartir me réjouit et motive autant elle me fait peur. Et puis pour moi ce sont deux mois de répis après, et même pendant, je devrais prendre des vraies décisions, pas définitives bien sur, mais qui auront des conséquences sur moi, ma vie. Le problème c'est que je ne sais pas ce que cela peut déclencher et que ça sera vraiment la feeling qui me guidera. De toute façon je devrai prendre une décision en essayant de ne pas me poser trop de questions, ce qui pour moi est quasiment du domaine de l'impossible!

Histoire "d'amour" ?...
Mercredi 30 Mai 2007 à 16h34
...du moment. Difficile de qualifier ma "relation" avec E., mon bel étranger. Et oui mon petit E. ça a évolué depuis avril de l'année passée où il m'invita pour la première fois à dîner... pas de nouvelles pendant 4mois de notre ami après notre rdv de juin.

Retrouvailles de janvier En janvier de cette année, pouf, je le revois après demande insistante de sa part pour me dire qu'il voulait me voir, avait hâte de me faire découvrir ce qu'il aime dans son pays. J'y étais donc embarquée dans un car je le rejoins pour un week-end chez lui en janvier. Et quel week-end de retrouvailles. Les débuts furent froids et distant. Il m'embrasse gentillement sur la joue pour m'accueillir, le doute m'assaillit, bien sur cela démontre que je ne suis pas juste objet de désir, mais je me demandais alors quelles étaient ses intentions. Après, un resto, beaucoup de discussions intéressantes, toujours rien de physique. Enfin, sur le chemin il se risque à me prendre la main et je ne me dérobe pas. Mon coeur bat à tout rompre et je n'attends qu'une chose, qu'il se lance, qu'il m'embrasse enfin, moi je n'ose pas. Je n'ose pas, je suis moi timide et réservée et même si je me sens bien avec lui, j'ai peur de me prendre un vent bien que pour sûr il ne m'a pas fait venir pour rien ici, dormir chez lui... Dans la voiture, il me caresse tendrement le visage et enfin enfin m'embrasse, un baiser tendre, chaud. Il a l'air soudain soulagé et semble se détendre, moi aussi. La soirée s'annonce donc bien, bougie, vin rouge, et délicieuses retrouvailles sur l'oreiller. Nous passons un vrai week-end de vacances, dormir, se ballader, manger, profiter pour de vrai... Je vois également sa petite fille. On discute beaucoup, de tout de rien, oups je sens que je commence à vraiment l'apprécier. Je repars le coeur gros et prêt à donner tout son amour bien qu'il m'aie clairement dit qu'il ne cherchait pas de relation sérieuse pour le moment. A l'époque, je me dis, pas grave je prends ce qui vient, un mec aussi beau, gentil, attentionné à mon égarde ça ne peut pas être le hasard, patience...

Trois mois sans le voir Pour des raisons personnelles et professionnelles. Mails quotidiens, nous restons en contact et nous continuons à nous découvrir. Et moi, je m'accroche. Il me propose de passer une semaine de vacances avec lui dans un endroit cher à son coeur, je rêve éveillée!

Avril - nos vacances Et me voila partie dans le sud avec lui, au frais de la princesse svp! Je suis tout excitée. Les 7heures de voiture que je redoutais passent à une vitesse vv', on discute, rit, écoute la musique. Arrivés sur place, l'hotel est génial, on se saute dessus, les vacances commencent pour de bon! Vacances joyeuses, la bonne bouf', les balades, l'amour, le cadre idyllique, le découvrir, être avec lui tout le temps et ne pas se lasser, adorer son corps et tout son être. Mais vacances difficiles aussi, cotoyer ses amis alors que mon statut est celui "d'amie", être catapultée au milieu d'un groupe déjà formé, qui ne parle pas ma langue, qui sont plus âgés, autant dire que pour la timide de service que je suis, je le vis assez mal et c'est pour moi une véritable épreuve. Difficiles aussi lors d'une soirée trop arrosée pour moi et donc l'explosion de mon mal être vis-à-vis de notre relation. On est ensemble mais on ne l'est pas...je suis son "amie" pas sa "petite amie". Cuite et donc diarrhée verbale, je me sens mal et il va le savoir. Il me répond franchement, me réconforte et ne fuis pas. Sur notre relation, non on est pas ensemble mais il ne voit pas d'autres filles, ne veut pas coucher pour coucher avec un fille de temps en temps, m'aime bien, m'a emmenée ici pour me faire découvrir de jolies choses, me dit que je pourrais toujours compter sur lui et que bien sur il ne m'oubliera jamais. MAIS ne peut rien me promettre, me dit même que dans 5ans je repenserai à lui (non mais ça veut dire qu'on se verra plus pour moi!!!), qu'il est traumatisé, qu'il a besoin de temps pour lui... Je pleure, pleure, tout sort et je dois dire que malgré un peu de honte le lendemain, je me sens mieux de lui avoir fait partager mes doutes, de savoir qu'il ne voit que moi, de lui avoir dit que je l'aimais beaucoup. Mais je ne m'explique pas pourquoi il en fait autant pour moi. Bien sur tout est question de tempérament mais je ne "m'investirais" pas autant pour quelqu'un que j'aime juste bien, avec qui je ne vois aucun avenir. Notre séjour se termine paisiblement, on en profite et lui ne me tient pas rigueur de cette petite "crise".

Retour pour moi au pays - On ne se voit pas pendant un mois En mai, par chance il vient passer la nuit dans une ville pas très éloignée. Je le rejoins donc. Nous passons une nuit et une matinée ensemble. Je suis accrochée à ce mec, c'est terrible, je m'en rends compte. Je bois ses paroles, le regarde, l'observe aimant tout chez lui, m'attendrissant de ses petites manies. De très bons, beaux moments entre nous. Je tique, il me demande ce que je pense du mariage et des enfants, peut être le hasard de la discussion, mais grand imaginaire que je suis, je me dis qu'il pense peut être à plus entre nous et essaie de percer mes convictions pour voir si elles s'accordent aux siennes avant d'aller plus avant. Nous nous quittons tendrement, je le revois "bientôt" (à notre échelle), dans un mois je repars dans son pays encore plus proche de lui.

L'attente du dépar pour le revoir Pour le prendre de nouveau dans mes bras, le sentir, le toucher, entendre sa voix. Par mail, il me dit qu'il aime me voir, surement naïvement, je me dis qu'il y pense. Il y pense! A ce qu'on soit plus proche, qu'on se voie plus souvent, à ce que la relation évolue mais objectivement (si je vire le filtre "fleur bleue" dont je suis affublée) je sais que notre "histoire" à peu de chance d'évoluer. En attendant, je reste en contact par mail avec lui, mon coeur battant dès que son nom s'affiche sur mon écran, plein d'espoir "notre" avenir.

Mais qu'est-ce...
Jeudi 31 Mai 2007 à 9h03
...je veux, qu'est-ce que je recherche dans la vie. Je suis perdue, angoissée. Depuis quasiment un an, je tente d'esquiver une vie que je juge banale ici, je fuis, je m'occupe me disant qu'ainsi je ne perds pas mon temps. Mais en réalité, j'esquive une vie qui me rend malheureuse, me fait me sentir inutile. Dans le fond, je le sais, le plus important pour moi n'est pas la carrière, ni le pays dans lequel j'habite, c'est peut être un peu niais de l'avouer mais c'est l'amour. Oui, l'amour. Je voudrais compter plus que tout pour quelqu'un, me sentir aimée, avoir un avenir avec quelqu'un. Je le sais, je déplacerai des montagnes pour Lui, pour que ça marche, je n'hésiterai pas à partir, à revoir mes prétentions professionnelles, sans me laisser écraser bien sur. Pour moi, la plus belle réussite de ma vie est la réussite personnelle. Malheureuseument, on ne peut pas dire que je sois un modèle dans ce domaine. Ma vie amoureuse à toujours été pauvre ou/et compliquée et surtout aucun homme n'est jamais tombé amoureux de moi. J'ai du mal à l'accepter. Je suis encore jeune et pourtant je vis dans l'angoisse, je n'exagère pas, de finir ma vie seule, d'être une paria de l'amour.

Et donc je fuis ma vie ici qui visiblement ne m'apporte rien de ce que je veux. A l'étranger non plus mais au moins, je me sens vivre, les gens trouvent ça "cool" et cesse de me poser des questions sur ma vie personnelle. Ce matin impossible de dormir, à 6h30 j'étais debout, autant dire que quelquechose cloche vraiment! J'y pense à l'après de ma fuite imminente. Mais que vais-je faire, que vais-je devenir, comment vais-je prendre ma vie en main, seule une fois de plus? Même si je suis jeune, je suis fatiguée de ne pouvoir compter sur personne, de n'avoir l'épaule de personne pour me reposer, de me sentir pansement avant un départ meilleur, de ne pas être aimée. Je sais que ce sentiments va s'estomper vu que bientôt je serai bien occupée mais après, après... reste obscur et angoissant.

Cela vaut-il la peine...
Vendredi 1 Juin 2007 à 23h20
...de continuer avec lui sachant qu'on attend pas la même chose de notre "relation" qui d'ailleurs pour lui n'existe pas. Moi j'attends tout, un changement, j'y crois à l'évolution de mon statut. J'aime à penser qu'il va bientôt se rendre compte qu'il m'aime, qu'il veut faire un bout de chemin avec moi. Moi, je me sens déjà prête. On pourrait me dire, ça n'est que pour deux, mais deux ans de bonheur, je les prends. Même en sachat que ça se terminera mais au moins on aura vécu notre relation à fond, partagé un maximum de chose ensemble. Mais pour le moment, je me sens fatiguée et déprimée par ce qui se passe. J'ai vraiment l'impression que je suis le cadet de ses soucis. Il est avec sa famille, ses amis, du coup, il ne prend pas la peine de répondre à mes mails, me nie royalement. Je déteste ça. Un jour, il m'a dit que je pourrai toujours compter sur lui, je ne pense vraiment pas. S'il n'est même pas capable de répondre à un simple mail, de suivre un peu, de retenir des choses importantes pour moi, de se sentir un peu concerné, je ne vois pas comment il pourrait être soutien, comment je pourrai lui faire confiance. Je lui ai fait remarquer encore dans un mail aujourd'hui car il avait oublié de répondre à un de mes mails ou je lui posais des questions assez importantes. J'ai de la peine de voir que je n'ai pas d'importance à ses yeux, et qu'il ne pense à moi que quand il en a le temps. C'est affreux pour moi d'avoir cette impression. A voir ce qu'il va me répondre, me rassurer ou recadrer les règles de notre "relation" (genre on n'est pas vraiment ensemble je ne te dois rien). Ca m'énerve si je n'avais aucun sentiment pour lui tout ça serait plus simple. On se verrait de temps en temps et je ne me prendrais pas le chou mais la c'est trop tard, je suis acrochée, j'ai des sentiments, je me sens bien avec lui. En résumé, c'est la m.... car je vais avoir du mal à mettre un terme à tout ça même si parfois je pense vraiment que je devrais le faire pour me préserver moi.

Enfin le soleil...
Samedi 2 Juin 2007 à 23h39
...est de retour, et il m'a permis de passer une meilleure journée encore que celle qui s'annonçait. Dernière journée ballade, shopping et bonne bouffe avec une amie avant mon départ. On n'as pas vu le temps passer, on a bien discuté, ri. Ca fait réellement du bien de passer des journées ainsi ou je me détache un peu de tout ce qui peut me trotter dans la tête habituellement. Avec ce beau temps chaud et ensoleillé, nous avons pu nous livrer à notre occupation favorite par ces jours de beau: s'asseoir à une terrasse, boire qqch et observer les passants. Ca n'est peut être pas très bien élevé, pas très gentil mais on s'amuse car les tenues et les attitudes sont hautes en couleurs et ne peuvent se passer de commentaires! Que celui qui ne s'est jamais livré à de commentaires me jette la première pierre...

Contente de moi et pour...
Dimanche 3 Juin 2007 à 23h49
...cause, j'ai été courir aujourd'hui! Incroyable mais vrai j'arrive petit à petit à être un peu plus sportive. J'en avais envie mais la patience me faisait défaut. J'aurais eu envie de courir 30min sans m'arrêter mais il faut bien avouer que c'est impossible au début. Donc j'y vais petit à petit (vélo une fois semaine et course), en espérant attraper de l'endurance pour tenir le coup plus longtemps. Je ne suis pas grosse, loin de la, mais je suis molle, je n'ai aucune résistance, c'en est presque pathétique! J'aimerai me sentir plus en forme, moins... ben moins molle. C'est décidé pour repartir, j'emporte mes baskets de course avec moi et je vais m'y tenir sérieusement. Et une bonne résolution même si on est pas le 1er janvier!

J'ai comme l'impression...
Lundi 4 Juin 2007 à 12h38
...d'avoir un petit problème psychologique. Je suis là en train d'attendre nerveusement sa réponse, dès que j'ai un moment, je me rue sur mon ordinateur pour rafraîchir la page de ma boîte mail. Ca en devient pathétique, je sais mais je ne peux m'en empêcher. En plus, au fond, je me dis mais qu'est ce qu'il peut en avoir à foutre que j'aie de la peine car j'ai l'impression qu'il ne pense pas à moi. J'exige un truc qu'il ne me donnera pas car ça serait probablement pour lui plus s'impliquer. Ne me donnant pas de nouvelles, il garde ses distances ou alors il ne fait effectivement pas grand cas de moi. Mais j'aimerais quand même qu'il me réponde, j'ai presque envie de lui envoyer un texto pour lui dire de lire ses mails. Car j'ai le fol espoir d'être agréablement surprise par sa réponse bien que je sais que c'est plutôt néfaste pour moi de penser ça. Bon il faut que je sois plus zen par rapport à ça, il va me répondre c'est sur... (mais quand???)

Communiquer c'est...
Lundi 4 Juin 2007 à 23h21
...accorder de l'importance à son interlocuteur. Triste constat pour moi car je dois dire que ces derniers temps entre ma soeur est moi la communication est réduite à une peau de chagrin. Et butée comme je peux l'être moins ça va, moins je fais des efforts pour qu'elle me parle. Je suis à bout, en colère et triste à la fois. Il se passe des choses dans sa vie, elle n'en parle pas spontanément et me "reproche de ne pas lui poser de questions". Moi je refuse de jouer la guestapo pour lui extirper des informations. Après tout si elle préfère partager sa vie avec sa meilleure amie et pas avec moi c'est qu'il y a bien une raison et je dois m'y faire. Néanmoins, ça me fait mal, j'aimerai partager son bonheur, ses expériences. J'ai l'impression qu'elle a comme un blocage avec moi que je ne parviens pas à expliquer. Pourquoi mais pourquoi... Je suis franche il est vrai mais à l'écoute et essaie de ne pas porter de jugement. Le fait qu'elle me voie comme quelqu'un qui n'a pas sa place dans sa vie me peine vraiment. Je suis soulagée de partir. Ainsi ca m'évitera de me ronger avec le fait qu'elle ne me parle pas. Loin d'elle, il sera difficile de communiquer "normalement", et donc je me rendrai moins compte de ce goufre qui semble nous séparer. Cela ne sera que mieux pour moi.

Ca devient vraiment...
Mardi 5 Juin 2007 à 14h38
...long, trop long. Maintenant, j'ai bien le temps de voir les journées passer. Et comme j'ai rattrapé ma fatigue, je suis debout tout. Ce qui me fait encore plus de temps pour ne rien faire et ruminer ce qui se passe ou ne se passe pas dans ma vie. Le soleil est de retour mais bon j'ai pas de fric pour faire des activités et j'ai pas envie de faire la crêpe dans mon jardin. Du coup, je regarde des films et vais sur le net. Je ne sais pas quoi faire pour occuper mes journées. J'ai d'ailleurs reçu, enfin, la réponse de E. aujourd'hui. Réponse décevante qui me fait gamberger une fois de plus. Oui il pense à moi, mais ça l'embête que je lui écrive ce genre de mail mais il me comprend. Et surtout, comble de l'horreur, il ne répond pas ma question à savoir si on va se revoir! Autant dire que je me suis sentie mal, j'ai envie de lui parler. Alors texto pour lui demander de m'appeler et après réflexion en plus (j'espère que ça fera pas trop lourd) je lui ai laissé un message sur son répondeur: je n'aurai pas du lui envoyer le mail mais ce qui est fait est fait, maintenant je ne comprends pas pourquoi ca l'embete et surtout je voudrais savoir s'il veut me revoir. Idiote j'ai terminé en lui disant tu me rappelles ou pas, j'ai dis ce que j'avais à dire alors que je meure d'envie qu'il me rappelle. On verra ce que ça donne mais le temps me parait long long long à cause de cette histoire. Suite au prochain épisode.

Impatience...
Mercredi 6 Juin 2007 à 10h32
...quand tu nous tiens! J'ai vraiment trop hâte de repartir. De retrouver une occupation, de découvrir de nouvelles choses, d'autres horizons. J'ai peur bien sur, une coloc que je ne connais pas, la peur d'avoir oublié la langue, des habitudes et un rythme à reprendre, connaître de nouvelles personnes et voir si elles vont m'apprécier...mais l'impatience l'emporte. Tout est prêt, je pourrai presque partir demain! Vivement dimanche!

Je me lance...
Mercredi 6 Juin 2007 à 11h36
...et "re"publie mon journal. J'avais déjà un un journal sur le site qui a été archivé en janvier 2007. Je vivais alors une expérience qui m'a pris tout mon temps et m'a plus ou moins éloignée de mon journal. Mais cette fois, j'ai vraiment envie de le tenir à jour, d'y raconter mes expériences. Quand je pense que mes 7mois de vie à l'étranger n'en font presque pas partie ça me désole, car j'en ai vécu des choses, nouveau boulot, nouvelle langue, première colocation, rencontre...bref de quoi bien remplir un journal! Ma vie est loin d'être extraodinaire mais n'est pas lisse et sans évènement non et je sais déjà que j'aurai de quoi écrire dans l'avenir...

Je me sens tellement...
Jeudi 7 Juin 2007 à 11h52
...bête face à cette situation avec E. Vraiment, je me demande pourquoi j'essaie toujours de rattraper le coup et pourquoi ça m'angoisse tellement à l'idée qu'il ne veuille plus me voir car visiblement ça n'est pas son souci principal à lui. Comme je me l'imaginais, il ne m'a bien evidemment pas rappelée suite à mon message. Super énervée, je lui ai envoyé un texto pour lui demandé s'il me punissait ainsi, que c'était vraiment une connerie...qu'il me donne une réponse! Il m'a répondu quasi instantanément en me disant qu'il n'aimait pas parler (ça c'est nouveau!) mais que le problème ne venait pas de moi, c'était qqch de général. Que j'avais raison c'était une connerie et qu'il m'embrassait bien fort. Je n'en revenais pas, il n'aime pas parler, il n'aime pas se confronter à la réalité surtout. Bref, c'était vraiment une connerie monumentale et j'hallucinais qu'on se prenne le chou pour ça. Mais comme à mon habitude je n'ai pas pu m'arrêter la mais lui ai reproché de ne pas m'avoir donné de réponse plus tôt et de ne pas me dire s'il voulait effectivement me revoir ou pas. Et la silence radio depuis avant-hier. Ca me rend dingue, d'imaginer qu'il ne veuille plus me revoir, que ça soit terminé pour une connerie pareille, qu'il réagisse d'une manière aussi immature face à un problème aussi minuscule. Et pire de tout, je me sens bête, faible, de m'accrocher ainsi à lui, de lui envoyer des messages pour avoir une réaction. Je ne suis pas dans sa tête mais j'aimerai vraiment l'être parfois. Il me dit qu'il est bien avec moi, et puis me fait des coups pareils. Le fait de laisser les gens dans le vide, je déteste. Je sens un mélange de peur et de colère monter en moi. En ce moment, je le déteste et je me déteste.

Petite pause...
Samedi 9 Juin 2007 à 16h23
...dans la tâche ardue de faire mes bagages. J'avais déjà préparé pas mal de choses, trop même. Je pars à peine deux mois mais voudrais emmenée toute ma vie avec moi et des fringues comme si la-bas, je n'avais aucune chance de trouver un magasin. Il faut vraiment que j'évacue certaines choses de ma valise mais ça me rend dingue, après une heure de prise de tête sur que je laisse ou prend, j'en ai vraiment marre mais il va bien falloir que je fasse un choix. Je n'ai pas envie que mon retour me coûte près de 300euros comme le précédent. Et tout ça juste à cause de ma coquetterie et ma manie d'assortir.

A part ce "problème" d'organisation. Je suis impatiente de partir, impatiente et stressée. Je suis vraiment contente car ici le temps me semblait long, trop long et ça commençait vraiment à me déprimer. Au moins, je vais bouger, voir de nouvelles choses, rencontrer de nouvelles personnes...

Et puis avec E. ça s'arrange. Enfin, le petit accroc c'est arrangé. Il a toujours envie de me revoir, ouf. Ceci dit il ne passera à côté de mon avis sur son comportement. C'est un manque de respect et de maturité assez important. En plus, je ne comprends pas comment peuvent fonctionner deux personnes si elles ne communiquent pas. Ca n'est pas parcequ'on veut discuter pour arranger les choses que c'est la fin du monde. Il faut savoir affronter les autres pour avancer. Je dois dire qu'il m'a déçue. J'arrive donc demain et je lui ai proposé qu'on passe l'après-midi ensemble avant que je prenne mon appart. A voir, s'il va accepter car jusqu'à présent silence radio comme d'habitude...

Bon, je vais me remettre courageusement à ma valise. Il le faut et il faut que tout rentre et surtout que ça ne dépasse pas (de trop) le poids autorisé.

Me voila arrivée et...
Dimanche 10 Juin 2007 à 15h11
...bonne surprise, j'ai internet!!! Ma coloc m'avait dit qu'elle ne l'avait pas. Je me sentais déjà comme une recluse du monde, ne pouvant pas aller voir mes mails quand je le voudrais, et ne pouvant pas continuer mon journal à ma guise. Le problème est résolu! Je suis trop trop contente. Bon je ne me réjouis pas trop car ça pourrait changer mais pour le moment c'est déjà une bonne chose qui me rassure un peu.

Ce matin, le départ a été bien difficile. Je ne comprends pas pourquoi, c'est un pays, une culture que je connais, une langue que je connais et pourtant j'angoissais à mort. Bien sur, j'ai peur de mon nouvel environnement, de ne pas me faire de connaissances mais je n'avais pas stresser autant avant mon tout premier départ (alors qu'à ce moment la j'étais totalement perdue!). Je ne sais pas mais je me demande réellement si cela m'apportera quelquechose. Si je parviendrai encore à évoluer ici tant personnellement que professionnellement. En fait, je tatonne, je ne sais pas ce que je veux et ça m'angoisse. Parfois, je me dis que je perds mon temps ici. Je vais étudier mais ça va me servir à quoi, à dépenser mes économies et puis quoi... Bien qu'une expérience comme ça soit unique et que j'aie le droit d'en profiter, je culpabilise un peu de prendre la fuite ainsi. Car c'est ça je fuis mon quotidien terne et déprimant mais il faudra bien que je m'arrête, que je me fixe, que je règle ces problèmes. Enfin...

Premières impressions, bonnes, la fille qui "m'accueille" à l'air sympa, la ville pas trop grande et jolie. Je dois encore aller faire un petit tour avec ma coloc. Pour le moment, c'est un peu mou mais bon on est dimanche et tradition nationale oblige c'est l'heure de la sieste. La vraie vie commencera demain, on verra ce que ça donne.

Tout ça va être bien différent...
Mardi 12 Juin 2007 à 23h41
...de ma première aventure, je le sens. C'est totalement différent comme expérience. Les gens vont et viennent sans arrêt, pour deux ou trois semaines parfois pour plus mais les "cas" comme moi sont plus rares. Lier connaissance ne sera donc pas le grand point de cette histoire je pense. Je suis bien occupée, les cours et ensuite activités diverses et promenade au programme. Et mes soirees, je les passe à réviser, lire. Une vie tranquille qui ne me gêne pas et puis quoi qu'il en soite je devrais m'habituer à ce type de vie la car je suis loin d'envisager une vie plus palpitante à mon retour. Je ferai bien aussi de me détacher tout doucement de E. Il m'avait promis qu'il serait la pour moi et la je lui demande quand il passe me voir (on vit à deux villes d'écart) et il ne sait pas, m'avait dit en début de semaine et maintenant "pense" que ça sera possible mais n'est pas sur! Super autant dire qu'il s'en tape. Je suis dégoutée mais doit m'habituer à cette situation, peut être parceque je lui ai fait des reproches qu'il est plus distant. En tous les cas, le voir m'aurait fait le plus grand bien, moi qui angoisse et supporte difficile le changement (il faut que croire que je suis maso pour être partie encore une fois!). Enfin bon... la vie n'a rien d'un rêve.

En colère...
Mercredi 13 Juin 2007 à 15h46
...je suis en colère contre moi, les autres, l'univers entier. En colère que rien ne se passe dans ma vie malgré les efforts que je déploie. Que je n'arrive pas à trouver d'équilibre, que je ne sache pas ce que je veux, que ma vision du futur se résume à une vie déprimante et assez solitaire. J'en ai assez d'être négative, de me sentir déprimée, de me sentir sans importance, de ne pas provoquer une once d'intérêt chez la majorité gens en général et en particulier chez E. Je suis fatiguée car je me suis vraiment bougée pour que ma vie évolue et au final, ça ne revient pas exactement au même que si j'étais restée dans mon petit pays à cogiter bêtement mais je ne vois pas de changement sensationnel dans le sens ou je le souhaite. Et le pire c'est que personne ne peut m'aider, pour la majorité des gens que je connais, je suis une fille bien sans problèmes. Et puis quand je parle de mes angoisses, jusqu'à présent je me suis confrontée au silence ou à des paroles très peu réconfortante. Si seulement, seulement quelqu'un pouvait m'assurer que tout ce que je fais n'est pas inutile, que je trouverai "mon" bonheur, que je rencontrerai "mon" prince...

Doucement mais sûrement...
Samedi 16 Juin 2007 à 11h56
...ça va un peu mieux. Mon état début de semaine n'était vraiment pas folichon. En plus d'être en colère, je me réveillais en plein milieu de la nuit super angoissée et je ne saurais dire exactement pourquoi. La nuit passée, c'est la première nuit ou j'ai relativement bien dormi. Mon appétit, lui, n'est toujours pas revenu, je mange bien sur mais parcequ'il faut manger, je n'en ai pas envie. Je me pose toujours trop de questions sur la vie en général et ma place la-dedans, sur mon avenir que je n'imagine toujours pas plus rose. Des questions sur E., qui s'est ravisé, il ne veut/peut pas me voir pour le moment, se sent oppressé. Ce qui me tracasse, c'est que je ne sais pas pourquoi il se sent ainsi, à cause de moi, ou en général tout le pèse. Aucune idée, je crains qu'il ne veuille plus me voir. Je pense parfois que ça ne serait peut être pas plus mal mais je ne peux m'imaginer ne plus le voir. On verra ce que ça donne après un mail que je lui ai envoyé pour lui signifier que ses silences étaient un manque de respect et une fois de plus que je n'étais pas une folle furieuse qui voulait lui mettre la bague au doigt!

Question sociabilisation, j'en suis loin. Hier annif de ma coloc, je me suis éclipsée. Tout ces gens qui se connaissent, parlent de trucs qu'ils connaissent ne m'ont même posé une seule question. Ca m'a soualé pas envie de faire un effort pour des gens que je ne reverrai plus jamais. J'ai juste pas envie que ma coloc me trouve antipathique. Le reste, je m'en tape.

Ce week-end, je le passe avec une amie. Heureusement qu'elle est la. Quand je l'ai vue j'étais toute émotionnée tellement j'avais besoin de voir un visage connu et pour toute la frustratio que j'accumulais. Je sais que je peux lui parler librement de mes problèmes et mes symptomes sans qu'elle tape ses bras en l'air et s'inquiète comme ma mère ou ma soeur pourraient le faire.

Bon on verra ce que tout ça donne, si je finis par rencontrer des gens ici, si je me pose moins de questions, si E. veut me revoir bientot, si ma coloc ne m'en veut pas, si j'ai un peu plus confiance en ma bonne étoile...

Week-end...
Dimanche 17 Juin 2007 à 17h47
...casi terminé et très positif. Mon amie d'enfance est donc venue me tenir compagnie et on a aussi fait les boutiques! Qu'est-ce que ça fait du bien! Je ne comprendrai surement jamais pourquoi mais ça me remonte le moral de m'acheter quelques trucs sympa. Je suis revenue toute positive et contente de mes achats. Ca peut paraître super futile mais ça sert, à se déconnecter un peu, à s'évader et profiter des belles choses. Etre satisfaite de soi, de son apparence et de ses avoirs c'est important, d'autant plus quand l'intérieur est un peu penaud. L'intérieur fait grise mine, on achète des couleurs pour réiluminer un peu tout ça, ne fut-ce que pour un court moment.

Tellement choquée...
Mardi 19 Juin 2007 à 16h47
...que pour une fois je tiens bon et n'ai pas répondu à son mail. Je suis vraiment tombée des nues en lisant sa réponse. En gros, c'est pas sa faute à lui si je me sens poupée mais plutôt à cause de mes sentiments et des attendes que j'ai envers lui. Il est dans une période ou il ne pense quasiment qu'à lui. Bien, bien, bien...donc moi la-dedans, je peux crever dans mon coin, ça lui est égal. Après avoir lu son mail, je me suis remise en question sur mes actes ou le fait qu'il soit fatigué de devoirs s'excuser de ce que je lui reproche. Après une légère phase de culpabilisation, j'ai pu discuter avec une amie qui m'a rassurée. Heureusement que j'ai des amies pour rassurer et me prouver que ça n'est pas moi qui suis complètement à côté de la plaque. Bien sur, je le suis un peu. Je l'aime énormément, trop d'ailleurs. Et lui pas. Comme on peut être conne et en-dessous de tout quand on aime. Bien sur, je suis vexée mais je pense que je le reverrai, je ne pourrai pas m'en empêcher. Enfin, pour le moment, je ne pense pas, j'ai l'impression que quelquechose est cassé entre nous. Au final, je ne pense même pas que je le verrai durant mon séjour ici. Il aura trop de truc à faire et après cet évènement, je pense qu'il ne doit pas être pressé de me revoir. Moi non plus d'ailleurs car je me sens tellement idiote face à cette situation et à ce qu'il m'a avancé comme argument, que j'ai l'impression que je me sentirai mal si je dois le revoir. En plus, bien que je n'aie pas répondu, pour moi, ça n'est pas terminé, je n'ai pas répondu mais je ne suis pas d'accord avec ce qu'il avance. Le fait est que je me sentais mal et qu'il m'a abandonnée alors qu'il m'avait promis d'être la pour moi et ça a du mal à passer.

Mon séjour je le vois...
Jeudi 21 Juin 2007 à 18h51
...comme un genre de retraite, pour me retrouver, me ressourcer, me recentrer sur moi-même. Je me pose constamment des questions mais n'ai quasiment jamais le temps de réfléchir correctement et posément. Je bacle, me préocuppe plus des problèmes des autres. Ici, j'ai le temps, je n'ai que moi. Au début, ça me terrorisait mais à présent je pense que c'est une bonne chose. Il est rare dans une vie de pouvoir vraiment bénéficier de moment pour soi et pour se remettre en question. Ce qui est d'autant plus positif est que je me sens avancer. Je pense avoir trouver un projet qui me donne l'envie de me bouger et de faire de nouvelles chose. Le chemin pour y parvenir va être long mais c'est quelquechose qui me tient à coeur. Autre point positif, je constate que je peux vivre "seule". Evidemment, j'ai besoin de contact sociaux mais je n'ai pas besoin d'être en constamment en présence de quelqu'un et je le vis plutôt bien. J'envisage donc la vie hors de la maison familiale comme réalisable. Le seul point encore nébuleux et plus compliqué reste ma "relation". Je ne sais pas ce qu'il en est si je le reverrai et j'ai toujours aussi peu de patience mais il faut que je tienne bon et attende de ses nouvelles pour le moment c'est la plus dure épreuve que je vis.

Je n'arrive pas à comprendre...
Vendredi 22 Juin 2007 à 16h30
...pourquoi je ne supporte pas ma soeur. Elle a beau agir comme elle l'a toujours fait, depuis plus ou moins un an elle m'exaspère. Quasiment chaque chose qu'elle dit ou fait m'énerve, font que je suis agressive avec elle (la plupart du temps je retiens mon agressivité mais à l'intérieur je bous!). Je ne sais pas l'expliquer, c'est vraiment étranger. Il est vrai que sa vision de la vie et ses passions, son caractère sont complétement à l'opposé de ce que moi je ressens et la manière dont je veux vivre mais quand même... J'ai des amies totalement différentes de moi mais je m'entends très bien avec elles! Je ressens un tel gouffre entre nous, souvent je me sens obligée d'être gentille car c'est ma soeur, le même sang que le mien. Très honnêtement, je pense que si elle n'était pas de ma famille, elle ne serait pas mon amie, ni même une copine. C'est terrible pour moi de faire ce constat mais c'est la vérité. Et plus je vieillit plus je le ressens.

Je m'émerveille...
Lundi 25 Juin 2007 à 14h38
...encore et toujours de tout ce que je peux découvrir. Je suis moi-même étonnée de voir que les constructions humaines ou la beauté de la nature me laisse bouche bée. Quoi de mieux que de découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles villes, de voir ce que l'Homme a pu réaliser, ce dont la nature est capable. De voir que le monde est aussi beau et qu'il peut nous offrir de vrais moments de bonheur simple. Ce week-end fut pour moi un week-end "excursions", être dans ce pays très riche culturellement c'est une chance dont je profite au maximum. Je vais d'ailleurs me prévoir d'autres week-end du genre et au diable l'avarice. Je bosserai bien et parviendrai à éconimiser par après. Je vais d'ailleurs de ce pas, voir s'il est possible de m'organiser un week-end dans une ville d'une région que je rêve de découvrir depuis longtemps!

Le soir est souvent...
Lundi 25 Juin 2007 à 22h50
...propice aux idées négatives. Quand je me retrouve dans ma chambre avant de m'endormir je me sens tellement seule. J'ai presque tous les soirs les larmes aux yeux à l'idée que personne ne pense à moi, personne ne m'aime (bien sur il n'est pas question de la famille ou des amis!), que personne au même moment n'a une pensée pour moi, ne se demande si je vais bien, une personne qui s'imagine me prendre dans ses bras. Je me sens tellement seule et désemparée et je me demande réellement quelle est ma place en ce bas monde. Je lis, j'entends souvent que non, nous n'avons pas besoin des hommes donc que nous n'avons pas besoin d'amour, de tendresse, d'affection masculine, quel connerie! Rien ne nous fait sentir plus vivant, plus "utile" sur cette terre que le fait que quelqu'un pense à nous, que quelqu'un nous désire, que quelqu'un nous aime. Les périodes de disettes dans ce domaine sont et seront toujours difficiles à affronter. Et malheureusement pour moi, en ce moment, je me sens inutile, vide et inintéressante pour la gent masculine. Me connaissant, je sais que mon statut n'est pas prêt d'évoluer, idées noctures négatives pour quelques temps en perspectives.

Aujourd'hui, je n'ai pas eu le courage...
Mardi 26 Juin 2007 à 19h45
...d'aller en cours. C'est un peu honteux, je l'admets mais j'avais besoin d'une journée de solitude totale. Réveillé à 6h du matin avec encore cette angoisse iraisonnée au ventre. Je me sentais aussi mal physiquement donc pour une fois j'ai me suis abandonnée et n'ai pas lutté avec ma manie de ne jamais rien manquer et de toujours essayer de faire bien. Je ne regrette pas, je pense sincèrement que ça ne m'a pas fait de mal, de ne pas parler à grand monde aujourd'hui (j'ai quand même du aller faire mes courses). Je me suis prélassée dans mon lit et puis j'ai regardé les derniers épisodes des "Desperates" en pyjama pleurant à chaque rebondissement heureux ou malheureux de l'histoire. J'ai bien évacué et ça m'a fait un bien fou, je pense m'être délestée pour quelques temps.

Je tente également de lutter contre ma manie de checker mes mails toutes les deux secondes pour voir si E. m'a enfin répondu. Et j'y parviens donc je suis plutôt contente de moi. Et surtout, la nette amélioration c'est que je ne pense même plus lui envoyer un mail ou texto pour savoir ce qu'il se passe, j'attends. Au final, il a réussi son coup, je suis lassée de toute cette histoire, de me poser des questions, de me demander si j'exige trop au vu des règles tacites de notre "relation", si le fait que j'estime recevoir une réponse à mes messages est normal, si réellement il se sert de moi, s'il veut me revoir... Je sais que s'il veut me revoir malgré le fait qu'aujourd'hui je sois franchement fâchée (à tort ou à raison), je dirai oui quitte à ce que ca soit la dernière fois. J'ai envie de le "quitter" correctement et pas par mail interposé, pouvoir le toucher, l'embrasser une dernière fois pour lui dire aurevoir. Je pense que notre histoire touche à sa fin et j'aimerai tellement qu'elle se termine de manière adulte, sans que j'en garde de la rancoeur. A voir ce que l'avenir nous dira car je pense qu'avant d'avoir des nouvelles de ce cher monsieur, j'ai encore un peu de temps.

Enfin, ce soir retour à la civilisation, je dois voir ma coloc. Ca va faire 3jours qu'on ne s'est pas parlé et je me sens un peu inconfortable face à cette situation. J'aimerai vraiment qu'il aie plus de communication, je ne comprends pas pourquoi mais le courant ne passe pas entre nous. Elle n'est pas désagréable, loin de la mais je ne sais, je ne me sens pas à l'aise, ça ne colle pas. Je crois qu'en plus je me stresse avec ça, c'est vrai on vit ensemble (même si on n'a pas forcément choisi), et l'effort de se connaître on ne le fait même pas. J'imagine que mon état d'esprit du moment n'aide pas non plus. Au final, je n'ai pas non plus envie de trop me prendre le chou avec encore ça en plus. Donc on verra.

En peu de temps...
Samedi 30 Juin 2007 à 18h14
...on peut vraiment rencontrer des gens intéressants. Moi qui mardi ne voyais pas vraiment de quoi serait faite ma semaine, aujourd'hui j'ai un agenda rempli jusqu'à dimanche prochaine. De fil en aiguille, tout se goupille parfaitement. Après une semaine petites bouffes aves des gens sympas, aujourd'hui ça sera sortie dans la capitale (à voir car je veux pas y aller toute seule et j'ai pas encore de news des "autres") et demain journée culture, musée et pièce de théâtre avec une fille super sympa que j'ai rencontré la semaine passée. La semaine prochaine, soldes, évidemment! sorties pour aller boire un verre et papoter, ciné, piscine... Plus j'avance dans cette nouvelle aventure moins j'ai peur, moins je m'angoisse d'être seule ou de ne rencontrer personne (pour les relations amoureuses j'en suis toujours au même point, c'est-à-dire doute absolu!), je suis plus sereine car il y a toujours moyen de rencontrer qqn, du moins ici. Ce qui me fait un peu redouter mon retour au pays. Après réflexion, je ne pense pas m'installer ici, chercher un job, un appart... dans mon pays j'ai ma famille, qql amies sur lesquelles je pourrai toujours compter. En ce moment, je préfère un futur plus pépère, du moins pour quelques mois. Enfin, je n'y pense pas trop, pour le moment je profite car en fin de compte, ce sont comme des vacances ici, des vacances qui m'auront encore fait grandir!

Aujourd'hui, je fais une pause...
Lundi 2 Juillet 2007 à 16h53
...je vis à un rythme assez intense depuis plus d'une semaine et je suis sur les genoux! Je n'arrête pas, chaque jour est synonyme de sortie, bouffe, visites, "excursions". Logiquement, je devais me lancer dans mon sport favori, c'est-à-dire faire les soldes, mais je n'ai pas eu le courage! Je préfère rester sagement chez moi. En plus, le rangement de ma chambre et le triage du frigo deviennent urgent, sans parler des "devoirs" que j'ai à faire pour demain. Certes, les cours que je prends ici sont comme des vacances mais il faut quand même bosser, surtout que mon but est réellement de progresser, si je peux rencontrer des gens sympas et découvrir de chouettes trucs c'est un plus non négligeables bien sur mais pas mon but ultime. Il faut aussi que je fasse gaffe à mon argent qui file, qui file. En deux semaines de temps, j'ai dépensé je ne sais combien, connaître des gens c'est sympa mais ça coute un max! Enfin, je ne sais pas ce que ça donnera question "copinage" la semaine prochaine, comme la fille avec qui je m'entends super bien s'en va. Je me réconforte en me disant qu'ainsi j'épargnerai un peu de sous-sous.

Je lutte...
Lundi 2 Juillet 2007 à 22h31
...pour ne pas lui envoyer ce p..... de message avant la fin de la semaine. Je suis persuadée que c'est fini avec E., il n'ose juste pas me le dire ou est trop lâche pour me dire, au choix. Mais mon âme romantique et moi, on ne veut pas lâcher l'affaire et on veut terminer cette histoire d'une manière plus élègante. J'ai donc préparé un petit mail pour lui demander qu'on se voie une dernière fois, au mieux qu'on passe une dernière ensemble pour se dire aurevoir d'une manière adulte et civilisée. J'ai l'impression qu'en procédant ainsi je pourrai tourner la page et aborder ma vie "sans" lui (bien qu'objectivement j'ai toujours vécu sans lui) d'une manière plus sereine. Et puis, j'aimerai vraiment me retrouver dans ses bras et l'embrasser une dernière fois. J'attends jeudi soir ou vendredi pour le lui envoyer. Ca fera trois semaines que je n'aurai plus de nouvelles, il me semble qu'il a eu assez de temps pour se recentrer sur lui même. De plus, après il aura d'autant plus de temps, vu que pour moi une fois que ça sera fini c'est clair il aura une paix royale.

Le choc des cultures...
Mercredi 4 Juillet 2007 à 16h01
...n'est pas une expression surfaite. Il est incroyable de voir à quel point nous sommes différents d'un pays à l'autre alors qu'à première vue nous sommes tous semblables. J'évolue pour le moment dans un melting-pot culturel intéressant et parfois choquant. Se rendre compte de la réalité du puritanisme américain, découvrir que la vie ne peut se concevoir que par le travail au Japon, la qualité de vie dans les pays scandinaves, l'organisation allemande, et tous les petits détails des us et coutumes de tous les pays et spécialement celui qui nous accueille. Je me rends compte que j'ai du en choquer plus d'un ici avec ma manière d'agir! Le pire est que j'en prenne conscience maintenant alors que ça fait 8mois maintenant que je suis ici. La vie est parfois bien étrange.

Je suis vraiment une pauvre...
Mercredi 4 Juillet 2007 à 18h13
...tarte (oui oui, je reste polie). Ca y est je lui ai envoyé, au final je n'aurai pas pu me retenir bien longtemps. Bien que deux semaines et demi d'attente sont pour moi un record. Tout a basculé ce matin, le boulversement de cette semaine en cours, un mois que je suis ici, le manque de contacts vrais avec des gens que je connais, tout ça fait que je me sentais mal et que mon moral n'était pas dans une forme olympique. Et voila, j'ai craqué, je lui ai envoyé ce message débile et un peu dramatique. Néanmoins, ce que je lui ai écrit je le pense vraiment, j'aimerai le revoir une dernière fois, il a tellement compté pour moi, il m'a changée, il m'a fait me sentir bien, belle, désirée...chose que je ne pouvais concevoir avant lui. Il m'a donné un sorte de confiance que je n'avais. Alors même si je souffrirai de le voir sachant que ça sera la dernière fois, j'aimerai l'embrasser, lui souhaiter bonne chance. Je l'aime énormément, je mettrais du temps à "oublier" mais, même si cela m'attriste beaucoup, on ne peut obliger qqn à nous aimer, et s'il ne m'aime pas maintenant à quoi bon m'accrocher, à quoi bon lutter "au cas ou" son opinion changerai. Il ne se réveillerai jamais en aillant la révélation qu'il m'aime, qu'il ne peut vivre sans moi. Je doute un peu mais j'espère sincèrement qu'il répondra à mon message que ça soit pour m'envoyer ch... ou pour me dire oui mais un signe de vie si infime soit-il.

Impossible de parler...
Jeudi 5 Juillet 2007 à 21h32
...en anglais. C'est réellement une épreuve pour moi maintenant de parler en anglais. Ca me fait peur car j'ai besoin de cette langue pour trouver un boulot. Je doute que ça soit définitif, j'arrive à me débrouiller et sortir quelques phrases mais au prix d'efforts démesurés pour une langue que je maitrisais bien il y a un an. C'est fou comme se genre d'acquis se réduit si on ne pratique par régulièrement la langue. Mon niveau de compréhension et rédactionnel est je pense toujours assez bon mais parler est un défi au jour d'aujourd'hui. A mon retour dans mon pays chéri, il faudra absolument que je fasse quelques exercices oraux, et apprendre les réponses clés pour un entretien. Ca serait trop con... En plus, j'aime l'anglais, c'est une langue qui a du charme et que j'aime pratiquer. Je croise les doigts pour que ça revienne vite et surtout que ça ne mette pas en péril ma recherche d'emploi car je m'y mets déjà en prévision de mon retour!

A contre coeur mais...
Samedi 7 Juillet 2007 à 22h59
...pour le mieux, j'ai laissé E. J'ai de la peine mais au fond de moi-même je sais que c'était la bonne décision à prendre. Ce fut réellement difficile mais je me suis rendue comtpe que je me pourrissais la vie pour quelqu'un qui ne m'aimait pas, qui sans s'en rendre compte me fait du mail, pour qui j'ai des insomnies, je suis maussade alors que de son côté il vit sa vie comme il l'entend sans se soucier de moi. Après une brève dernière réflexion, j'ai donc pris mon courage à deux mains et lui ai écrit un mail détaillé pour lui expliquer pourquoi je voulais mettre noir sur blanc que notre "relation" était terminée. Je pouvais plus supporter le fait d'être avec quelqu'un sans l'être vraiment. Je suis très loin d'être une mangeuse d'homme mais qui sait je pasais peut être à côté d'une histoire plus importante. S'il y avait la possibilité d'un avenir certain avec lui, j'aurai attendu le temps nécessaire mais je me suis rendue compte que lui était loin de la vision d'un avenir commun. En plus, je ne voulais pas garder le souvenir complètement absurde de la fin de notre relation. Moi espérant désespérement une réponse, m'énervant, lui envoyant mails, messages, l'appelant. Je me rabaissais et était à la limite de la de perdre ma santé mentale. Je l'aimais, l'aime toujours réellement mais il faut se rendre à l'évidence quand quelqu'un ne vous aime pas et ne vous aimera jamais. J'ai envie de garder les bons souvenirs de notre relation. Toutes les jolies choses qu'on a pu vivre ensemble, nos moments de complicité et de tendresse. Je lui souhaite vraiment le meilleur pour la suite et reste persuadée qu'il n'a pas agit dans le but de me faire du mal même si en réalité il m'en a fait énormément. Voila maintenant que j'ai terminé cette histoire de la manière qui me convenait, il ne me reste plus qu'à cicatriser doucement mais surement.

Je l'ai voulu...
Lundi 9 Juillet 2007 à 18h15
...je l'ai eue ma "rupture". Il m'a répondu et j'étouffe rien qu'à l'idée de ne plus le revoir. Il ne me dit pas franchement qu'il ne veut plus me voir mais ne lutte pas non plus pour que je change d'opinion. Il me répond juste qu'il a passé de bon moments et me souhaite le meilleure. Il ne pouvait pas me donner de réponse plus impersonnelle et plus molle que ça. J'espérais au moins quelques explications, une petite revendication...et pas bêtement acquiescer mes propos sans vigueur. Je trouve ça trop moche de se "quitter" par mail interposé, il me reste trois semaines ici, il faut vraiment que je le revoie avant mon départ pour lui dire aurevoir. Je sens que les prochains jours vont être longs et difficiles, ma pile de kleenex est déjà énorme. Je suis tellement triste et déçue de ne pas avoir su me faire aimer de lui et de me rendre compte que tout le monde avait raison. Je suis de nouveau la naïve et la rêveuse de service.

Mine de rien...
Lundi 9 Juillet 2007 à 18h25
...tout doucement, il faut que je me mette à chercher du boulot pour en obtenir un le plus vite possible à mon retour. Je commence à jeter un oeil et comme à chaque fois, je me rends compte que c'est vraiment qqch de fastidieux et de terriblement ennuyant. Ceci dit, il faut ce qu'il faut et puis au moins ça me change un peu les idées. Jusqu'à présent, il n'y a pas grand chose de rare, j'ai répondu sans grandes convictions à deux annonces. Je vais garder un oeil sur les sites d'offres d'emploi pour pouvoir choper les plus intéressantes mais j'avoue que la motivation est loin d'être la. Ici ma vie est comme entre parenthèses, rien n'est normal, je suis un peu en dehors de toutes responsabilités...je ne sais pas c'est étranger et le retour à la réalité me fait peur.

Je vais pouvoir me changer...
Mardi 10 Juillet 2007 à 16h13
...les idées. Après le choc encore bien présent de ma "rupture", je vais partir quelques jours voir des copines. Ce ne sont pas des filles dont je suis hyper proche mais ça va me faire du bien de voir des visages connus dans une ville connue. Ici ,je me sens réellement en dehors du monde, un peu perdue. Je pourrais un peu oublier, car ici, ce matin c'était affreux, j'ai pleuré en allant en cours, au début des cours, j'ai du sortir prise d'une sorte de crise de larmes. Les gens qui m'entourent me disent que ce n'est pas grave, non bien sur, il n'y a pas mort d'homme. Mais en ce moment, c'est grave pour moi, mon coeur est brisé, et c'est le problème le plus important de ma vie en ce moment. Bien sur, je sais que je m'en remettrai mais la ma vie me semble inutile, je remets en cause le fait de mon existence (dites-moi pourquoi je suis ici si personne ne m'aime sur cette maudite planète terre), je me sens nulle et pas digne d'être aimée. La moindre pensée que j'ai pour lui me fait venir les larmes aux yeux et j'ai l'impression d'être ridicule.

Comme à la maison...
Lundi 16 Juillet 2007 à 18h43
...ce petit séjour dans ma ville d'adoption! J'étais sincèrement émotionnée de retournée dans mon ancienne ville, celle qui m'a vue évoluer, qui m'a permis de changer, qui m'a fait rencontrer des personnes qui valent réelement la peine d'être connue. Ce petit séjour, trop court, m'a reboostée. Avoir vu des gens que je connais un peu plus que ceux d'ici, avoir beaucoup bougé dans un lieu connu, beaucoup parlé, beaucoup rit, tout ça m'a fait un bien fou. J'adore cette ville qui combine tout ce qu'on peut rêver, la plage, des jardins verdoyants, un centre ville historique, des boutiques, des lieux pleins de charmes pour se promener, pour savourer un repas ou juste boire un café. J'adore cette ville et il est clair que j'y ai laissé une partie de mon coeur. Je ne pensais pas ressentir autant d'émotion pour cette ville, que j'ai d'ailleurs eu du mal à quitter.

Le retour au "quotidien" ce matin ne fut pas trop difficile. Les cours comme chaque jour. De nouveaux visages, comme chaque semaine. Ma capacité d'adaptation et d'ouveture aux autres est encore et encore mise à l'épreuve. Je vois que je suis plus à l'aise et serais presque fiere de moi et des changements que je peux constater dans mon caractère. Et bien l'acquisition de nouvelles connaissances suite aux cours est bien présente, je m'en réjouis également. Mais tout doucement, je dois penser aux réalités de la vie et à mon retour. Je continue à chercher un job. Je ne me souvenais pas que c'était aussi fastidieux, il faut vraiment une forte motivation pour s'y consacrer sérieusement! En plus, mes exigences sont assez élevées et surtout les domaines dans lesquels je veux travailler. Je croise les doigts pour que le peu d'annonces auxquelles je réponds donnent de bons résultats.

D'un point de vue perso. E. réfléchit à la situation de son côté donc pas trop de nouvelles mis à part pour me dire qu'il a besoin de temps pour y penser. Moi aussi j'y pense beaucoup et au final je me rends compte que je ne sais pas non plus très bien ce que je veux. J'attends donc sagement de ses nouvelles pour agir en connaissance de cause. La seule chose dont je suis certaine, est que je ne veux pas qu'il sorte totalement de ma vie, j'aimerai au minimum garder un contact épistolaire avec lui. Qui vivra verra.

Ca ne va pas durer...
Mardi 17 Juillet 2007 à 21h00
...mais pour le moment, je me sens plutôt sereine et pas stressée. C'est assez étrange pour moi et je soupçonne que bientôt je me retrouverai dans mon état de stressée chronique de la vie. Dans moins de trois semaines, retour à la maison, je dois trouver un job. Je ne sais toujours pas dans quelle domaine je veux me diriger, si je veux reprendre les études, si je veux trouver un job fixe ou temporaire, si mon retour n'est que provisoire, que vais-je faire des acquis que j'aurai ramené. Et puis bien sur mon E., au fond de moi il est clair que j'aimerai qu'il se réveille et prenne conscience de la chance qu'il a et qu'il ne retrouvera jamais (bon la mon col commence à me serrer un peu ;-)), j'attends de ses nouvelles avec une patience rare. En général, le fait que je sois sans nouvelles surtout dans la situation que nous vivons me met dans un stress indescriptible. En plus, ici, je me retrouve, un peu comme au début, seule. Les gens de ma classe vont et viennent sans cesse et surtout sont hyper jeunes donc on n'a pas trop les mêmes problèmes, ni préocupations et surtout visions de la vie (rien de négatifs la-dedans, leur problèmes sont aussi importants que ceux de n'importe, juste pas en adéquation avec mon état d'esprit). Dans ce cas, il est difficile de lier connaissance. Enfin, après mon week-end à la plage, je suis crevée et dois récupérer du coup, glandouiller un peu ne me fait pas de mal et j'en profite bien! Et puis, je ne suis pas totalement recluse, je sais deja que je sors vendredi ce qui est une bonne chose!

Enfin voila, en gros un tas d'élements source de stress mais qui me laissent plutôt calme et tranquille, je m'attends à une tempête intérieure d'ici peu.

Pour combler mon après-midi par cette chaleur étouffante...
Jeudi 19 Juillet 2007 à 18h38
...je me suis mise à relire les mails d'un ancien ami. Je constate que notre correspondance me manque. Nous avions une relation particulière, il me faisait énormément rire, me connaissait assez bien (d'autant plus qu'il est un homme) et on se taquinait gentillement. Parfois, il me manque pas physiquement mais plutôt les conversations à coeur ouvert que l'on pouvait avoir, nos doutes que nous partagions sans pudeur, je ne comprends pas encore aujourd'hui comment j'ai pu m'ouvrir ainsi à un homme. J'ai parfois envie de lui renvoyer un mail pour voir comment il va, si ses problèmes sont résolus, s'il est plus serein, prendre de ses nouvelles simplement. Mais je n'ose pas car le connaissant comme il a été mon amant, il va directement penser que je veux lui remettre le grapin dessus (surtout s'il sait que je suis célib). Alors que aujourd'hui, il me reste une profonde sympathie pour lui et rien de plus. De toute les personnes avec qui je ne suis plus en contact aujourd'hui (et oui pour tout le monde je pense des "amis" vont et viennent), c'est lui qui me manque le plus.

Je n'ai pas énormément d'ami mais quand je donne ma confiance à quelqu'un c'est vraiment quelquechose d'important pour moi et souvent ce sont des amitiés durables! Je dois avoir "perdu" le contact avec 4 ou 5 personnes en tout et pour tout. Ca va encore. Avec mes séjours à l'étranger, je rencontre de nouvelles personnes, qui peuvent et sont parfois devenus des amis. L'amitié dans la vie me parait réellement important que cela soit pour un temps minime ou pour de longues années!

Maison...
Lundi 23 Juillet 2007 à 19h33
...ma petite maison, ma petite maman me manque. Ma mère ne doit jamais m'avoir autant manqué. J'ai sincèrement besoin de quelqu'un pour le moment, de parler, qu'on me prenne dans ses bras, qu'on écoute mes soucis. Et qui de mieux que sa maman??? J'ai hâte de la revoir, toute ma famille (mis à part ma soeur of course) et mes amis aussi bien sur. J'ai hâte de me retrouver dans des lieux connus avec des gens qui me connaissent vraiment. Je suis bien consciente que dans quelques semaines, je voudrai repartir, rebouger et que le retour avec toutes les changements que ça implique ne sera pas de tout repos mais j'y aspire profondément.

A l'écouter...
Jeudi 26 Juillet 2007 à 16h12
...je suis la fille parfaite. Belle, intelligente, agréable et avec qui il passe de bons moments mais non, il ne veut pas d'un truc sérieux avec moi. Il ne se sent pas prêt. Je suis perdue dans son discours, il se contredit sans cesse. Me dit que je suis jeune que je dois en profiter pour m'amuser mais il sait très bien que si je mène "une relation" avec lui, je n'irai pas m'amuser ailleurs. Et comme, il veut continuer à me voir, si j'accepte il sait que ça n'arrivera pas. Me dit que je ne dois pas l'attendre, car connait mes sentiments, mais veut quand même suivre avec moi, s'il on en a l'occasion, super... Ca le ferait chier que je couche avec d'autres mecs mais au vu de notre relation il ne peut me demander l'exclusivité. Je ne comprends pas s'il a décidé de mener une relation ça ne devrait pas le gêner que je puisse coucher avec d'autres. Je ne comprends pas non plus pourquoi moi en particulier et pourquoi il ne choisi pas de coucher avec une fille différente chaque we. Ca serait plus simple je pense. Moi je l'emmerde, le fais chier pour des détails et inévitablement m'accroche. Une inconnue, il se "satisfait" et on n'en parle plus. S'il ne se sent pas prêt pourquoi voir toujours la même fille, moi en l'occurence, garder le contact avec elle entre temps. Pourquoi s'excuse-t-il sans cesse dès qu'un truc ne me plait pas? Pourquoi veut-il garder le contact avec moi? Et puis surtout je me demande mais au final le sexe ne lui manque pas (la tendresse aussi mais c'est accessoire on va dire)? Je ne comprends pas qu'il ne voie pas d'autres filles que moi... Je ne sais pas ce qu'il pense réellement et ne veut pas essayer de le penser pour au final avoir des fausses espérances. Maintenant, je ne sais pas quoi faire de lui, de nous. Continuer et savoir que ça sera pire, ou arrêter bien que je ne veuille pas qu'il sorte de ma vie. Bon il m'a promis de me donner des news dans une quinzaine de jour et m'a dit qu'il viendrait peut être me voir en août (ça j'en doute!), on verra ce que ça donne, je vais essayer de pas trop me prendre le chou.

Une fille me disait aujourd'hui, les mecs sont plus lents que nous, dans quelques temps, il va se rendre compte qu'il est amoureux de toi et qu'il y perd vachement sans toi. Ce genre de remarque me donne un peu d'espoire. J'aimerais tellement que ça soit vrai mais dans le fond, je sais que la situation est sans issue pour nous.

On devrait prohibir...
Samedi 28 Juillet 2007 à 23h15
...les films romantiques à la c... pour préserver les filles dans mon genre qui ont toujours trop d'espérance. Je suis en train de regarder un de ces genre de film, il faut croire que je suis maso, et je n'arrête pas de penser à mon histoire à moi. Rêver d'un retournement de situation soudain de la part de celui qui occupe toutes mes pensées. Je me demande quel est le but exactement de ce genre de film car loin de divertir les coeurs brisés, je pense, ils ne font que renforcer le sentiment d'injustice de leur histoire. Pour les plus jeunes, qui vont vivre des histoires qui paraissent plus ou moins sans issue, elles vont rêver, espérer, souffrir inutilement. Ca peut paraitre débile comme réflexion mais je suis persuadée que ça a une influence. Tout au moins sur le moral, tout au moins sur le mien. Moi qui suis en train de regarder ce film débile, les larmes aux yeux en me disant que j'aimerai tellement qu'il se réveille, vienne me chercher dans mon trou perdu et me fasse une déclaration. Mais la vie dans le fond, et c'est probablement ça qui me rend aussi triste, je le sais ne réserve pas de fin hollywoodienne mais plutôt des déceptions. Je ne dis pas que l'amour n'existe pas, mais l'amour fou, les choses folles qu'on peut faire par amour, les retournements soudain de situations, non je n'y crois pas bien que je les espère.

Retour maison dans...
Mardi 31 Juillet 2007 à 23h22
...quelques jours. Mes sentiments sont réellement partagés mais au final je pense que la tristesse l'emporte. Bien sur je serai heureuse de revoir tout le monde mais je suis vraiment tombée amoureuse de ce pays, de la culture, de la langue (dommage que les hommes ne soient pas aussi beaux qu'on le dit ;-)). J'ai l'impression que tout va continuer comme mon petit train-train depuis deux mois maintenant. J'ai rencontré des gens tellement bien ici et je me rends compte que même les rencontres "éphémères" valent la peine d'être vécue. J'ai moi aussi encore beaucoup changé, je suis capable de prendre la parole et de prendre position, de défendre mes opinions et mes intérêts dans une langue qui n'est pas la mienne sans gêne aucune. Je suis donc confiante pour mon retour, je serai, c'est sur, beaucoup plus à l'aise dans la vie et dans mes relations avec les autres, chose à laquelle j'aspire depuis bien longtemps! J'ai juste peur que ma vie devienne ennuyeuse, trop "simple", sans nouvelle rencontre, sans surprise, sans défi, et ça je n'en veux absolument pas. Evidemment, il ne tient qu'à moi que la situation ne devienne pas ainsi mais la vie dans mon petit pays est tellement différente d'ici qu'il est difficile d'aller à contre-courant. On verra ce que ça donne, j'essaie de ne pas trop m'inquiéter avec tout ça et de profiter de mes derniers moments ici.

Et me voila...
Mardi 7 Août 2007 à 19h48
...de nouveau dans mon petit pays. J'étais sincèrement émue de quitter mon pays "d'adoption", surtout que cette fois je ne sais pas quand j'aurai l'occasion d'y remettre les pieds. Je suis bien sur très heureuse de retrouver ma famille, mes amis, en plus, par chance, le soleil est bien présent pour le moment. A peine rentrée, je me mets déjà en quête d'un emploi. Il faut bien vivre, après plus d'un an de vie un peu agitée, je redoute de retrouver un quotidien "traditionnel". Le rythme vie est tellement différent ici, j'en suis un peu perturbée. J'étais pas mal habituée à ma petite vie la-bas, avec ses nouvelles rencontres permanentes, les sorties jusque tard le soir, la manière de prendre la vie tout simplement. Question boulot, je ne me fais absolument pas de souci. Vu mon profil professionnel, je sais que dans peu de temps j'aurai, si je ne suis pas trop difficile bien sur, un job pas mal payé et qui sait intéressant (et avec un peu de chance avec des collègues sympas). Après mon marathon boulot, j'ai décroché un entretien dans une grosse boîte de la région demain. On verra ce que ça donne mais je croise les doigts, ça serait le pied de retrouver un job juste quelques jours apèrs mon retour.

Mon petit train-train...
Dimanche 12 Août 2007 à 21h53
...se met tout doucement en route. Et oui, après quelques jours de recherche, j'ai déjà trouvé un nouveau job! Il combine plein d'avantages, à voir maintenant ce que me réserve ma nouvelle fonction et mes nouveaux collègues car le facteur humain est toujours la plus grande surprise. Bien sur, je suis contente d'avoir déjà du travail car ainsi je pourrai plus profiter de la vie qu'avec mon chômage qui vraiment était assez faible et ne me permettait pas grand chose. Mais ce retour à la "normalité", me fait peur, me terrorise, rien qu'à l'idée de passer l'hiver ici métro-boulot-dodo et j'ai les larmes aux yeux. Je ne sais pas expliquer pourquoi ici je me sens vide et moins vivante. Mes amis d'ici ne sont pas très dispo, c'est le moin

Deuxième journal perdu - 2e partie...

13 juin 2008 à 22h54

Reprise du boulot...
Vendredi 17 Août 2007 à 23h44
...assez déprimante pour moi. Je pense que mon état d'esprit actuel, c'est-à-dire "beurk je ne veux pas d'un train-train de merde", joue beaucoup dans le fait qu'aller travailler, après deux jours, me déprime déjà. Me retrouver dans un bureau à faire des choses un peu con-con, premiers jours obligent, me fout un de ces cafard. J'ai tellement peur de m'enliser la-dedans, de succomber à l'appel d'une vie (trop) facile et au final terriblement ennuyeuse. Je respecte bien sur, les personnes qui sont satisfaites de leur vie, même si elle peut paraître banale et Dieu sait que j'aimerai être comme elles!!! Mais là déjà, j'étouffe, je n'ai pas le choix, il faut que je bosse, quelques mois pour peut être avoir la chance de me relancer dans une autre aventure. De plus, la situation s'améliorera surement, ça n'est que le début, je suis encore étrangère sur mon lieu de travail. Les contacts vont, je le suppose et l'espère, arriver dans quelques temps. Je suis comme toujours trop impatiente, trop dramatique sans raison. Il faut dire que ces jours-ci ne sont pas très roses dans ma tête. E. après un appel pathétique de ma part, vraiment il me rend folle et j'en ai honte maintenant, m'a répondu un mini-message, neutre, froid sans même me demander de mes nouvelles. Je ne sais que penser car il est clair que je ne suis pas prête de le revoir, si toutefois je le revois. Je suis tellement triste de voir que pour lui je suis si peu de chose. J'aimerais tellement compter pour qqn, quand je vois ma soeur qui file le parfait amour avec un gars génial, leur couple si tendre et si mignon, le manque d'affection dont je souffre m'étouffe. Je souris mais au fond je suis dévastée par le manque d'amour. J'aimerais avoir qqn qui me serre dans ses bras, me dit des mots tendre, qqn avec je m'endormirais et me réveillerais dans ses bras. Je me sens seule et malheureusement je sais que la situation n'est pas prête de s'améliorer. Le pire est que je compte encore sur un retournement de situation avec E., je suis totalement désespérée...

En ce moment...
Dimanche 26 Août 2007 à 10h53
...je n'ai pas le courage d'écrire dans mon journal car je pense que cela serait trop déprimant. Mon retour ici, de mon point de vue, est loin de se passer d'une manière très positive. Certes, j'ai déjà un boulot, j'ai retrouvé ma famille et des amis, mais je me sens vide et sans vie ici. La grisaille habituelle n'est pas pour arranger les choses. De plus, mon questionnement rituel sur moi, les autres, ma vie a repris de plus belle et je dois dire que mon cerveau est déjà a saturation. Pourquoi je ne parviens pas à trouver le bonheur ici, pourquoi je ne peux me satisfaire et profiter pleinement de ma vie ici? L'insatisfaction chronique dont je souffre me tue à petit feu.

Reprise en main...
Dimanche 9 Septembre 2007 à 18h49
Il fallait bien. Après avoir pris conscience et, temporairement, plus ou moins accepté, que ma vie allait stagner durant qql temps, je me rebouge. Triage consciencieux de ma chambre, installation d'un "atelier" pour mes travaux de remise à neuf, nettoyage de ma voiture adorée, rangement...je me sens mieux. Je vais recommencer le sport très bientôt et me trouver d'autres activités, je ne suis pas vraiment motivée mais je me pousse. Il n'y a pas d'avance (phrase typiquement familiale). J'ai bien sûr encore et toujours mes moments de profondes mélancolies et je pense d'ailleurs qu'il me sera diffcile de les quitter définitivement. Néanmoins, j'essaie de ne pas m'enfoncer, ça serait trop bête et inutile. Il faut surtout que j'arrête de me poser des questions sur mon rôle ici, les tenants et aboutissants de ma vie, ce que j'apporte au monde, aux gens, si on pense à moi, est-ce que l'amour viendra à moi... toute une série de questions inutiles qui n'ont pour conséquence que de me pourrir la vie.

Une fois de plus, je constate...
Lundi 17 Septembre 2007 à 21h15
...que la vie peut être terriblement cruelle. Chaque jour, le destin de personnes qui ont vie bien tranquille est boulversée par un drame, accident, maladie... des gens biens, des gens qui n'ont jamais rien demandé à personne. Aujourd'hui, une connaissance a appris qu'elle était malade, quel choc, toutes les paroles sont vaines pour essayer de soulager la douleur morale que provoque une telle révélation. C'est la première fois qu'une personne aussi proche de moi est touchée par une maladie grave, l'impuissance et l'injustice que l'on ressent sont indescriptibles. Toute cette histoire m'a vraiment remuée, au-delà de ce que je pouvais penser. Quand j'y repense, j'ai presque les larmes aux yeux. En tous cas, si elle veut de mon aide, j'ai décidé d'aider cette personne autant que possible. Non pas par sens du devoir mais plutôt parceque je le ressens comme ça, il faut que je le fasse, c'est quelqu'un de bien et aujourd'huin on aide trop peu les gens. L'égoïsme et l'indifférence que j'ai pu constater de la part de certains, m'ont révoltée. Où va le monde, que fait-on de nous, des relations humaines...

Une fois de plus, je constate...
Lundi 17 Septembre 2007 à 21h15
...que la vie peut être terriblement cruelle. Chaque jour, le destin de personnes qui ont vie bien tranquille est boulversée par un drame, accident, maladie... des gens biens, des gens qui n'ont jamais rien demandé à personne. Aujourd'hui, une connaissance a appris qu'elle était malade, quel choc, toutes les paroles sont vaines pour essayer de soulager la douleur morale que provoque une telle révélation. C'est la première fois qu'une personne aussi proche de moi est touchée par une maladie grave, l'impuissance et l'injustice que l'on ressent sont indescriptibles. Toute cette histoire m'a vraiment remuée, au-delà de ce que je pouvais penser. Quand j'y repense, j'ai presque les larmes aux yeux. En tous cas, si elle veut de mon aide, j'ai décidé d'aider cette personne autant que possible. Non pas par sens du devoir mais plutôt parceque je le ressens comme ça, il faut que je le fasse, c'est quelqu'un de bien et aujourd'huin on aide trop peu les gens. L'égoïsme et l'indifférence que j'ai pu constater de la part de certains, m'ont révoltée. Où va le monde, que fait-on de nous, des relations humaines...

Avoir le melon...
Dimanche 14 Octobre 2007 à 12h28
...est une caractéristique propre à ma famille. Lors de notre dernière réunion de famille, je constate avec un certain effroi pour mon propre cas, que les réussites personnelles et professionnelles pleuvent dans la famille. Et moi, qu'est ce que je fous là??? Bien sûr, il faut compter que j'ai au moins 10ans de moins minimum que ces supers-cerveaux. Néanmoins, toutes ces réussites et surtout cet étalage qui me donne presque la nausées tellement il n'est pas humble, me renvoie au vide intersidéral de ma vie perso, aux doutes et à la petitesse de ma vie professionnelle. Même si on ne me dévalorise jamais directement, je sens un malaise en moi. Non pas que j'aimerai leur ressembler, grand dieu non, loin de moi cette idée mais surtout que j'aspire à trouver mon bonheur à moi, celui qui sans que je le mentionne me rendra rayonnante, celui qui me comblera, celui qui apaisera mes questions incessantes. Ce que l'on a le plus noter à mon égard, c'est que oui malgré mon grand âge, je garde la ligne, je suis plutôt mignonne et que j'ai un style bien à moi. Bon, cela est positif me direz-vous? Bien sûr, je me dis toujours que en plus de tout si j'étais moche mon cas serait plus que désespéré. Mais bon, au final, je suis migonne la belle affaire! Cela ne m'apporte rien, ça n'est d'ailleurs pas une chose dont je suis grandement consciente. Admettons que je sois réellement jolie, on ne peut pas dire que cela apporte quelquechose de plus dans ma vie, je n'ai pas un super job grâce à mon physique (ce qui en plus serait purement injuste) et je n'ai pas de mec non plus et je ne peux pas dire que les déclarations afflues. Je ne sais que penser de cet état de fait et de ma vie que j'estime pour le moment désespérement vide de sens. Le point positif après une telle soirée est que je suis contente de ma simplicité dans ma manière d'être. Peu de gens qui réussissent gardent les pieds sur terre et savent aborder le commun des mortels sans prendre le melon, chose que j'en suis persuadée, si mon avenir me sourit enfin, je ne ferai au grand jamais.

Aie Aie Aie, comment me sortir...
Mardi 16 Octobre 2007 à 22h41
...de cette ridicule obession que j'ai pour lui. Ca va maintenant faire 6mois qu'on ne s'est pas vu et j'en suis encore accroc. Un peu moins ceci dit, j'ai fini de saouler famille et mes rares amies avec mon désespoir et mon surtout vain espoir de le voir se réveiller un jour et venir me chercher sur son cheval blanc. Je ne m'explique pas le fait de penser à lui, au moins, chaque soir et matin. D'entendre une chanson qui lui plait et de me remémorer des moments que nous avons passés ensemble. J'ai l'impression d'être une gamine de 15ans, s'accrochant à une image, à quelqu'un qu'elle ne connait en réalité pas vraiment. C'était une histoire de dingue et tout aurait du m'indiquer que ça ne pouvait marcher. C'était sans compter sur ma naïveté et ma foi en la nature humaine. Pour moi, même les cas les plus désepéré ont une chance de changer. Donc, au fond de moi j'attendais le moment où il allait m'annoncer que finalement il ne voulait pas du célibat et que son coeur ne battait que pour mes beaux yeux. Ce moment n'est pas arrivé et n'arrivera jamais (la j'avais envie de noter probablement, je m'accroche, je m'accroche). Je sais que seul le temps pansera mes blessures, je ne lutte plus c'est inutile. Néanmoins, j'espère de tout coeur que cela ne sera pas trop long et que je pourrais enfin me rappeler des nos moments heureux sans en souffir.

Je sui fière...
Mercredi 17 Octobre 2007 à 22h25
...de moi. Ca change un peu tiens! Et oui malgré le fait que je juge toujours ma vie insignifiante, j'ai décidé de m'en satisfaire quelques temps et surtout de profiter des petits plaisirs que je peux m'offrir durant ce creux de vague. Pour commencer, grande nouvelle et grand challenge remporté, je me suis remise au sport!!! Enfin, du sport, le yoga, certains diront que ça n'en est pas un, mais quelle qu'en soit la considération des autres ça m'est égal, je me bouge, je me tords et m'assouplit et surtout je sors de chez moi et me change les idées. Au final, je suis très contente d'y être retournée, même si sur place je râle toujours un peu, qu'une gentille mamy ne m'épargne pas ses flatulences, que j'aie l'impression de me détruire le dos, que je supporte les blagues lourdes de mes "collègues"... ça me fait du bien. Donc, j'ai pris mon abonnement allez on se motive! Et d'ici peu ça sera vive les abdos, la souplesse et la fermeté (un peu exagéré mais il faut que je me motive). Bien que je n'accroche pas vraiment à tous ces trucs spirituels, je pense que cela me fait du bien à l'esprit. Durant une heure trente, je suis concentrée et détendue, c'est au moins ça de pris. Bonne résolution, je vais m'y tenir, je suis motivée et contente de moi!

Car il faut bien vivre...
Jeudi 18 Octobre 2007 à 21h03
...et non pas aux dépends de la société, je travaille. Et quel travail! Purement alimentaire serais-je tentée de dire. Bien que dans mon cas, ça ne soit pas encore exactement le terme qui convienne. Bref... Tous les jours debout aux aurores pour retrouver mon fantastique bureau ou se cotoient "joyeusement" 6 personnes. Vive l'intimité, impossible de vérifier si le petit point rouge du matin n'est pas devenu une horrible pustule, impossible de passer un coup de fil perso si l'on n'a pas l'habitude de parler comme dans un confessionnal, j'en passe et des meilleures...mais surtout défi surprême comment feindre habilement de travailler alors qu'une horde de travailleurs forcenés et suspicieux vous entourent?! Et oui, car j'attends, presque avec désespoir que mes journées soient quelque peu palpitantes. Pour trouver un travail administratif quelque peu palpitant et un peu motivant il faut y aller je sais (mais ça existe, j'ai connu ça!), mais ici, qu'il m'aie engagée frôle l'incompréhension. Outre le fait que mes tâches se résument à deux conneries monumentales pour lesquelles je ne pense pas qu'un quelconque diplôme soit nécessaire, l'inaction est la caractéristique la plus flagrante de ma job description. En résumé, je m'emmerde royalement au boulot ce qui en fait des journées interminables, difficile à combler et surtout difficile de cacher cette inaction flagrante. Pour completer ce tableau idyllique, mes collègues de travail ou les gais lurons en folie. Calmez-vous, calmez-vous mon Dieu! Le sérieux, la lourdeur, l'impression d'irremplaçabilité (pas sure que ça existe ce mot) de ceux qui m'entourent est irritante. Entre le tortionnaire et le petit roquet, c'est un spectacle dont on se lasse assez rapidement et qui donne accessoirement des envies de violences pures. Heureusement, ce job ne représente absolument rien pour moi, les objectifs, développer le social du groupe, je m'en tape royalement. Ce job c'est un pis-aller, je n'ai pas le courage de chercher autre chose et de plus qui sait ce que je renconterai ailleurs comme envirronnement hostile et une fois de plus pervertit par la connerie. Je vis donc ma vie tranquillement, fais mon travail correctement (malgré tout j'ai de la conscience professionnelle) et ai quand même la chance de m'entendre avec quelques personnes avec qui je peux passer la sacro-sainte pause-café (8min et 24 sec chronometrées aussi non vous êtes victime des regards accusateurs des membre de votre charmant bureau pas du tout personnel). Alors pourquoi rester dans cet ambiance qui à l'air plutôt désagréable et peu valorisante? He bien, je sais que je ne peux rien changer avant l'année prochaine, pas de formations intéressantes, pas de candi à poser pour des stages dans mon pays d'adoption, donc je reste profite des mes avantages et surtout fais mon petit bonhomme de chemin hors du bureau! Je prends les choses avec un détachement qui me ressemble peu, ce qui en soit est un exploit. Néanmoins, j'attends avec impatience le jour où je me planterai dans le bureau de mon chef pour lui annoncer ma démission!

Maintenant, je hais encore plus...
Jeudi 18 Octobre 2007 à 21h21
...les chain mails! A la base je pense que ce sont de réelles conneries mais bon quand c'est encore un truc mignon ou marrant, c'est chiant et lourd mais ça passe. Mais là, j'ai reçu le chain mail ultime, celui qui te fout le moral à zéro et te fait limite peur si tu es quelque peu supersitieuse. Quel est donc ce fameux chain mail, un chain mail donc sur les bienfaits du sexe. Bienfaits dont je ne bénéficie pas car mon activité sexuelle est légèrement en berne depuis quelques temps. Moralité, mon teint est terne, ma joie de vie réduite de moitié, mon corps probablement un peu flasque et peu en forme, et moins j'en fais moins je donne envie... mais comme c'est positif et rassurant tout ça! Et pour couronner le tout, le chain mail vous menace, logique aussi non ça ne serait pas un vrai chain mail: "si vous n'envoyez pas ce mail à 15 personnes vos organes génitaux vont se putréfier et plus jamais vous n'aurez de relations sexuelles"...charmant. Moi qui étais au bord du gouffre et doutais de jamais avoir encore l'opportunité de goûter aux plaisirs de la chaire, et même si je ne crois pas à ce genre d'énormité, j'ai été choquée. Et si les chain mails étaient vrais, et si je l'envoyais à 15 personnes pour voir si dans les 4jours, hop à la casserole... Ridicule mais cependant cela a furtivement traversé mon esprit dérangé je dois bien l'admettre pour le coup. Au passage je remercie la gentille copine qui me l'a envoyé et qui est au fait de la disette dont je suis victime!

En ce moment...
Mercredi 31 Octobre 2007 à 23h21
...l'inspiration me manque et je ne trouve pas les mots ni même l'envie d'écrire dans mon journal. Non pas que je n'aie rien à raconter mais plutôt que je fais un pause pour revenir bientôt j'espère.

Un grand vide...
Dimanche 4 Novembre 2007 à 17h25
...je ressens un grand vide. Je viens de conduire à la gare une amie très chère. Nous avons passé vraiment de chouettes moments même si le temps était gris et voilé. Depuis quelques week-end, je bouge sans cesse et du coup quand je me pose le dimanche soir avant de retrouver le quotidien du boulot et de ma semaine, je déprime quelques peu et me sens vide, ressent un manque énorme, j'ai un pincement au coeur car ma vie au quoditien n'est pas réellement à la hauteur de mon idéal. J'attends avec impatience la prochaine visite ou prochain "voyage". Cependant, les moments que je peux partager avec mes amis ici ou à l'étranger me font dire que j'ai de la chance, que je suis vivante, que je profite comme beaucoup n'en ont pas l'occasion. La "seule" chose qu'il me manque pour illuminer ma vie serait un amoureux bien sur, que E. se réveille, que je recontre un charmant jeune homme, que qqn me prenne dans ses bras tendrement. Mon manque d'affection est le plus cruel vide en ce moment et quand je me retrouver "seule" chez moi, cela me renvoie à ce triste état de fait. Enfin, je profite non en attendant mais avec une petite flamme au fond de moi qui malgré tout y croit un peu.

Je viens de voir furtivement...
Lundi 5 Novembre 2007 à 23h12
...que ma soeur cherchait un appartement. Je lui souhaite vraiment et pour notre relation fraternelle d'en trouver un et qu'elle quitte enfin le domicile familiale, qu'elle déserte de toute façon la plupart du temps. Ma soeur avec qui j'entretenais des relations proches et privilégiées, et qui aujourd'hui me parait si loin, si peu au courant des évenements de ma vie et des choses qui remuent ma petite âme tourmentée. Elle qui avant savait quasiment tout et avec qui j'entretiens des liens complice, époque révolue aujourd'hui. Tout s'est dégradé tellement rapidement que j'ai parfois du mal à comprendre comment nous sommes arrivées à avoir finalement une relation courtoise sans plus. On se parle, se pose quelques questions, mais nos soucis, les points importants et les détails futiles aussi (qu'on n'aborde jamais avec des gens qui ne sont pas de confiance), on les évite, on les bannit inconsciemment de nos conversations. Il faut dire qu'elle a plus important à penser et dans sa vie maintenant: un homme. Ma foi, je suis bien contente pour elle et de la voir si épanouie dans sa relation néanmoins je souffre que cela soit au détriment de notre relation de soeurs. Que ceux qui pensent alors "jalousie" se détrompent. Ce qui me peine c'est le choc du changement de situation entre nous, avant si proche, on faisait des tas de trucs ensemble, on riait pour un rien. Maintenant chaque instant libre est consacré à l'épanouissement de son amour et à l'admiration de son bien-aimé. Si un "trou" se trouve dans son agenda et son loulou n'est pas libre, alors peut être pourrons-nous passer quelques moments. Mais ces moments sont pour moi empreints d'une gêne inconnue auparavant, d'une méfiance de part et d'autre. Il est vrai que je lui en veux un peu de me voir reléguée au rôle de bouche-trou et mon sale caractère n'arrange pas bien l'affaire. Elle se sentant un peu dans son tord et redoutant mes réactions (bon ça va je suis pas un monstre) n'ose plus me parler sincèrement et simplement (c'est elle qui le dit). Donc au jour d'aujourd'hui, je ne sais que faire de nous, et du souvenir de notre lien si fort. Je vis la situation sans pour autant l'accepter totalement mais rien ne sert de se "battre" contre sa tendre moitié pour avoir moi aussi un petite place dans son coeur. De sa petite soeur adorée, je ne suis plus que l'emmerdeuse qui veut la voir de temps en temps et le lui reproche...quel malaise. C'est pourquoi j'espère qu'elle va déménager, ainsi ne vivant plus sous le même toit que moi, ça sera différent et la situation plus claire. Elle ne me verra plus tous les jours, on se verra car on en a envie, on se manquera plus et je l'espère notre relation redeviendra saine et bien que différente d'avant surement meilleure!

Futile...
Dimanche 11 Novembre 2007 à 0h00
...mais utile. Et oui, le shopping pur et sans nécessité, est à priori une activité futile. Pour moi elle revêt bien plus que cet aspect strictement superfiel. C'est une bouffée d'air, un plus, un bien-être quand je trouve "la" pièce qui me fera un chouette look. Je me sens toute légère, heureuse de mes achats et impatiente de le tester dans le "monde". Rien de mieux qu'un shopping fructueux pour avoir meilleur moral et laisser ses petits ou grands soucis de côté. Aujourd'hui, je me suis donc livrée à une séance intensive qui s'est avérée plus que satisfaisante. J'ai donc la patate! Vive les activités d'apparence futiles pour se remonter, mieux vivre et surtout profiter de la vie!

Pour tenter de trouver ma voie...
Dimanche 18 Novembre 2007 à 21h42
...je refuse un contrat. Et oui, la semaine passée, j'ai réunion avec mon chef pour notre entretien mensuel: comment se passe le boulot, comment je me sens dans le département... Et voila que moi lui faisant clairement comprendre que je ne veux aucunement être engagée (je suis interimaire), il me regarde avec désarroi car justement il voulait me proposer un contrat. Un contrat qui selon moi m'empêchera de poursuivre ce que je veux ou du moins tenter de savoir si ce que je souhaite est vraiment fait pour moi. Je refuse donc...la majorité de mon entourage me croit folle. C'est vrai, je ne veux pas d'une bonne place, qui peut être me permettra d'évoluer, peut être m'apportera qqch de positif, peut être et encore peut être... Je vois tellement de gens autour de moi qui semblent avoir tout pour être heureux: famille, boulot, amour...mais qui au final ne sont pas satisfaits, regrettent de ne pas avoir poursuivi un rêve ou tenté une voie moins conventionnelle. Des gens qui s'estiment trop vieux pour changer et qui littéralement subissent leur vie. Je ne veux pas de ça, quitte à me tromper et à revenir, quitte à être déçue... au moins j'aurais essayer, je me serais donnée à fond, je n'aurais pas céder à la facilité. Plus que quelques semaines de travail dans cette boîte, on verra ou ça mène et comment je me débrouillerai après. Mais, malgré une légère angoisse, je suis certaine de moi et de ma décision.

Je tiens le coup...
Jeudi 22 Novembre 2007 à 21h51
...ce constat peut paraitre pathétique mais je n'ai plus écrit à E. alors que j'en meure d'envie depuis 10jours maintenant. J'espère qu'en attendant un peu et en étant moins régulière dans mes écrits cela lui manque mais je doute de l'efficacité du plan. Après ces quelques jours, je n'ai toujours aucune nouvelle. Il faut bien que je me résolve à ce qui a toujours été, c'est-à-dire qu'il s'en fout et qu'on ne se reverra jamais. Je pense toujours à lui comme souvent matin et soir, je rêve de lui, de ses bras, de sa chaleur. Je ne sais vraiment pas comment le faire sortir de ma tête pourtant j'aimerai vraiment me sentir libre par rapport à ça, par rapport à lui.

Foutue...
Samedi 24 Novembre 2007 à 0h11
...connexion internet. J'avais un écrit plutôt pas mal, du moins j'en étais contente et voila que ma connexion me lache. Pas le courage de le retaper. Bon tant pis, c'est que cela n'était pas l'écrit du siècle.

Les conceptions de la vie...
Samedi 24 Novembre 2007 à 23h08
...des autres me parait quelquefois sidérante. Non pas que je ne respecte pas leur choix de vie mais plutôt que ces personnes à tendance bisounours ne comprenent pas des choix différents de leur schéma. C'est vrai ne pas être focalisé sur le mariage, avoir des enfants, trouver un job pepère et pas trop mal payé...bizarre bizarre, pourquoi se compliquer la vie, pourquoi poursuivre un idéal différent. Etant en pleine remise en question,chose plutôt constante chez moi je sais mais cette fois due aux événements récent,c'est plus intense (le contrat que je ne veux pas), je ressasse une remarque que ma collègue m'a faite hier. Elle répond au cliché de la famille heureuse/pas heureuse, au premier abord le bonheur parfait: enfants (dont nous connaissons les moindres tribulations, de l'essuyage de mouflettes en passant par le décalotage, au dernières photos diffusées en masses), compagnon, grande maison (gigantesque même dans son cas), hobbies passionants... alors qu'en fait tout ça paraît être chaos total où l'obligation semble plus avoir sa place que le plaisir et la satisfaction. Bref...

Me voila en train de lui expliquer mes reflexions intenses et surtout mes aspirations bien que floues. Je sais que je veux être heureuse, non je ne veux pas d'un boulot merdique, oui j'aimerai un boulot qui me permette d'apprendre et de m'épanouir. Réponse de l'interessée, "ben oui, toi c'est normal que tu aies des aspirations professionnelles, nous (sous-entendus mères de famille bisounours casée fière de l'être) on n'a bien d'autres choses à penser". Non, non et non...je ne suis pas d'accord. Il est vrai que pour le moment le vide intersidéral de ma vie sentimentale pourrait pousser certains à croire que je cherche un exutoire au travail. Heu...non. Je ne vois pas en quoi avoir un mec et une famille empêcherait d'avoir un boulot un tant soit peu intéressant. Admettons, théorie complètement folle en ce moment, que je rencontre mon prince pas si charmant, je refuse quand même mon contrat. Je ne vais pas passer 38h de ma semaine à faire un boulot que j'estime merdique pour avoir "une place", "une stabilité" qui nous permette de construire notre vie ensemble mais me donnera une humeur de chien. A cette remarque, je me suis arrêtée, ben oui en plus me voila jeté en pleine figure que ma vie est tellement peu riche d'êtres humains que le boulot en devient ma priorité. Du coup, malgré moi, mon cerveau y pense à cette remarque. Il se dit que bien sur je veux poursuivre mes buts professionnels encore peu déterminés mais aussi que oui ma vie est vide, que je connais peu de gens et que je n'en vois pas l'issue positive. Ce type de réflexion ne devrait pas m'atteindre car son idéal de vie (bien que légèrement foireux dans son cas au vu du résultat) n'est pas le mien. Mais je déteste me sentir pointée du doigts par mes visions anti-bisounours et pro-mon-équilibre-je-veux-le trouver-dans-tous-les-domaines-de-ma-vie (boulot compris!!!) et surtout parceque je n'ai pas (encore?) ma famille à moi. Je ne rentre pas, malgré moi bien malgré moi, dans le schéma classique et je ne vois pas ce que cherchent ceux qui me foutent le nez dans mon caca!

Dimanche...
Dimanche 25 Novembre 2007 à 22h51
...qui pue. Un autre...enfin un dimanche normal. Réveillée tôt, levée tard. A quoi bon se lever si de toute façon je me morfonds dans mon divan et de plus devant subir les exigences supérieures (c'est à dire mes parents). Donc je reste bien sagement à me prélasser dans mon lit bien confortable. Ensuite, debout et là prise de tête mais que vais-je faire de cette journée détestable ou tout est fermé, tout le monde reste peletonné chez soi et où il pleut sans discontinuer ce qui ne donne pas une franche envie de mettre le bout de son nez dehors. De plus, en bonne petite Belge que je suis, je suis passée maître dans l'art du cocooning et du "rien faire". Je reste alors tranquille chez moi et après les tâches habituelles du dimanche (repassage et nettoyage), he bien on se regarde un petit film ou deux...et bien sur le roi internet n'est jamais exclu de ces dimanches pourris. Pas si terrible comme dimanche penseront certains mais j'ai toujours une impression de malaise le matin avant de m'extirper de ma torpeur, une sensation étrange que j'ai du mal à définir. Je ne comprends ce vide qui s'insinue chaque dimanche matin car finalement je pense que pour peu de gens les dimanches se révèlent passionants et plein d'activités.

Epreuve de la mini...
Mardi 27 Novembre 2007 à 19h39
...réussie. Pour la première fois, j'ai été bosser en mini-jupe. Qu'il-y-a-t-il de si terrible penserons certains...Pour moi c'était une réelle épreuve que j'ai réussie avec succès. Je suis jeune et plutôt bien de ma personne et en voyant d'autres femmes assumer leur féminité et profiter de celle-ci pour se faire jolies, je me suis dit que moi aussi je pouvais en profiter. Je devais en profiter car si je ne le fais pas maintenant je ne le ferai jamais. Et puis c'était surtout une façon de surmonter mes complexes. Bien qu'étant plutôt pas mal, j'ai tout ce qu'il faut la où il faut (dixit ma grand-mère), je suis néanmoins hyper complexée de ma personne. Le pourquoi reste un mystère...quand je pense à la chirurgie et ce que je me ferai refaire si j'en avais l'occasion, je ne vois rien, rien à changer, je n'en ai pas envie et l'idée ne m'effleure même pas. Pourtant, je ne m'aime pas, je suis embarrassé par mon corps et j'ai du mal à le mettre en valeur. Me voila donc prenant mon courage à deux mains et après mure réflexion sur quoi combiner à la jupe, partant au travail, le stress me gagnant peu à peu. Une fois arrivée, me voila je cotoie le monde, j'affronte les regards (surtout masculins, aie aie aie). Je surmonte la gêne peu à peu, les regards de haut en bas à mon passage, la remontée de ma jupe quand je m'assieds... Drame de la journée :-), une feuille tombe au sol, que faire??? surement pas me pencher en avant au risque d'exhiber mes dessous, je ruse donc pour m'abaisser tout en me préservant des regards qui m'entourent, réussite au rendez-vous. Beaucoup de stress pour une broutille, peut être...tout ne s'explique pas et le problème que j'avais mon manque de confiance n'est certes pas guéri mais va mieux. L'épreuve de la mini sous des airs anodins m'a fait le plus grand bien car j'ai survécu et surtout je recommencerai!

Craqué...
Mercredi 28 Novembre 2007 à 21h53
...j'ai craqué. Je savais que je ne tiendrais pas longtemps. Dimanche dans un moment de faiblesse, j'ai écrit un long, hyper long mail à E. Mi-honteuse, mi-soulagée, j'ai cliqué sur "envoyer" et le méfait était réalisé. Aujourd'hui, je ne me sens pas plus ni moins mal, j'attends sa réponse avec quelque peu d'impatience évidemment mais pas d'énervement (je m'améliore). Enfin, cela fait quatre jours et toujours pas un signe de vie de sa part. Reste à voir combien de temps je tiendrai sans lui envoyer un message sur son portable pour lui "rappeler" que j'existe. Je dois à tout prix me retenir de le faire car je lui ai plus ou moins promis que je ne le rappelerais plus à l'ordre. C'est très difficile, néanmoins, je prends de plus en plus conscience du mal que je me fais et surtout que je dois me le sortir de la tête. Reste à savoir comment... J'imagine encore les scénarios les plus fous: un dimanche moi en jogging tranquille, j'entends retentir la sonette et en ouvrant la porte, c'est lui, tendre et aimant qui fait un aller-retour pour passer la nuit avec moi, me déclarer son amour et organiser notre futur. Scénario similaire au travail, il débarque par surprise... il m'aime. Je pense à lui matin et soir, cela vire à l'obsession et je ne sais pas comment m'en débarrasser bien qu'étant consciente que ca sera pour le mieux pour moi. J'aimerai tellement trouver LA solution, LE remède...

Bientôt arrive la fin d'année...
Jeudi 29 Novembre 2007 à 22h48
...et son cortège de réjouissances. Soucis majeur me concernant, que vais-je faire pour le réveillon de nouvel an. Par tradition, la Noël se fête en famille, pas de quoi se prendre la tête, comme je suis célibataire, c'est vite réglé. Mais le nouvel an, ça se fête, on sort, on marque le coup..."on" et pas moi. N'ayant pas d'amis guindalleurs, il m'est difficile de trouver compagnie pour passer une nuit de folie. Comme chaque année donc quelques semaines avant L'événement me voila en proie à d'affreuses visions: moi dans mon salon avec mes parents en train de regarder la soirée de réveillon sur TF1...pathétique prespective qui enleverait presque l'envie de vivre. Mais ce soir, oh surprise, une amie (c'est un bien grand mot mais au vu de sa proposition elle mérite amplement ce titre), me propose de passer le nouvel an avec elle à l'étranger! Et pas n'importe où dans mon pays chéri et adoré qui me manque tant! Je n'y crois pas, le prix des vols est raisonnable, tout est parfait pour que j'y aille! Je rêve! Rien n'est encore concrètement fait car elle doit encore me confirmer les dates. J'ai hâte qu'elle me confirme tout ça pour que je puisse avoir mes tickets en main! Quel réveillon inoubliable cela sera! Certains diront que c'est juste une date, du marketing...c'est peut être vrai mais comme je le constate c'est aussi l'occasion de se raprocher, de vivre des choses exceptionnelles, d'avoir l'opportunité de changer d'air... Bientôt, j'espère pouvoir crier vive le nouvel an!!!!

Est-ce qu'on...
Dimanche 2 Décembre 2007 à 0h16
...nous oublie? Je veux dire est-ce que les personnes de qui nous avons été proche, ne fut-ce que peu de temps finissent par nous oublier? Pour ma part, je sais que quiconque a été dans mon coeur, a retenu mon attention et surtout a fait couler mes larmes reste(ra) dans mon coeur. Mais en est-il de même pour les autres? En sera-t-il de même pour E.? Si je le laisse, s'il ne me donne finalement plus de nouvelles, est-ce que cela sera parcequ'il m'a oubliée, parcequ'il aura tiré un trait sur notre histoire? Une histoire certes courte mais forte, riche en émotions...Il m'a dit un jour qu'il ne pourrait jamais m'oublier, puis-je le croire...? Le pire pour moi serait qu'il m'oublie, oublie ce qu'il s'est passé entre nous. Bien sur je suis bien consciente qu'il ne pense pas à moi comme je pense à lui (c'est à dire dès que j'ai l'esprit libre) mais je souhaite de tout mon coeur que de temps il se rappelle de moi, je lui manque, qu'il aimerait être pres de moi... En général, se rappelle-t-on des personnes qui sont passées dans notre vie? N'étant pas une experte en la matière, je me pose la question, n'ayant pas énormément d'expérience et de conquêtes à me souvenir (ou à oublier), je ne me rends pas compte et m'interroge...

Je prends mon destin...
Dimanche 2 Décembre 2007 à 22h10
...en main. Je n'en peux plus d'attendre, attendre quelquechose de meilleur, attendre une formation qui peut être m'ouvrira de nouvelles portes, une opportunité inattendue, un heureux hasard... Ma vie ici me paraît un peu terne, sans attrait, fade et terriblement sédentaire la plupart du temps (dieu merci j'ai mes petites escapades de temps en temps). Alors plutôt que de reporter comme je le fais depuis quelques temps, ma recherche d'un emploi dans mon pays d'adoption, aujourd'hui, je me suis lancée. Je suis bien consciente que cela va prendre du temps et que les candidatures que j'ai envoyées resteront probablement sans réponse mais c'est un début. Le premier pas est fait et je vais continuer et perséverer, s'il faut même je rendrai sur place pour rendre mes recherches plus efficaces. On verra ce que cela donne mais pour le moment la motivation et la confiance m'animent! Je croise les doigts pour que des résultats suivent! J'y crois, j'y crois!!!!!

"Tu dois prendre une décision...
Jeudi 6 Décembre 2007 à 23h21
...en fonction de ta vie personnelle", me conseilla gentillement un collègue après que je lui aie exposé mes tergiversations concernant mon devenir professionnel. Que faire quand dans mon cas on n'a pas de vie personnelle??? Je n'ai malheureusement de place dans le coeur de personne et plus le temps passe plus je me sens seule et j'ai l'impression que la situation n'est pas prête de s'arranger. Je ne suis pas encore désespérée, pas encore... Mais pour le moment, je me sens désespérement seule, je sais que cela n'attire pas mais j'ose espérer que cela ne se voit pas. De toute façon que cela se voit ou pas, c'est la même chose, je n'ai jamais été LA fille qui fait tout le monde se retourner, la fille que tout le monde veut. Je n'ai pas de succès, je ne suis pas très attirante bien que pourtant bien de ma personne, prenant soin de moi et cachant mon désarroi la plupart du temps. Merci la vie...pour le moment je la trouve franchement injuste (outre bien sur toute la misère du monde mais c'est un autre sujet et aujourd'hui je me centre sur moi-même). Je ne comprends pas pourquoi moi, qu'est-ce que je peux avoir fait ici ou dans une vie antérieure pour être maudite en amour. Certaines personnes tout aussi timide que moi, ayant le même profil que moi, trouve, si pas le grand amour du premier coup, des amours plus ou moins grands, vivent des expériences plus ou moins décevantes mais au moins vivent et découvrent, ressentent, vibrent. La plupart du temps je ne ressens que triste, espoir vain et désespoir encore plus grand. Et donc j'ai du mal à me voir avancer dans la vie sans personne à mes côtés, un coup de pouce pour prendre mes décisions, une épaule pour me reposer...je suis lasse et triste. Je me sens trop libre.

Trop libre...
Mardi 11 Décembre 2007 à 19h49
...sans contraintes, sans attaches particulières...pas une chance, aucun indice en vue pour me guider sur LA ou LES décision(s) à prendre concernant ma vie, un vide immense, un sentiment d'abandon et de désarroi profond.

Noël...
Dimanche 16 Décembre 2007 à 22h10
...et son cortège de réjouissances approchent! Bien sur la fête est aussi teintée de petits tracas, la vie ne s'arrête pas mais me paraît durant cette période un peu plus légère, plus enjoué. Il fait froid, le temps est rude et n'est pas pour nous donner le sourire. Néanmoins, l'idée d'offrir des cadeaux à ceux qu'on aime, bien manger et bien boire met du beaume au coeur! En plus, je suis en vacances. Et oui après quatre mois de boulot avec un jour par-ci par-là, je vais enfin avoir une semaine complète de congés! Bonheur total: ne plus voir les collègues, ne plus entendre leurs histoires de mioches dès qu'elles ne savent plus quoi dire, ne plus glander en feignant de travailler (très très dur ça, je vous jure!), dormir tard plus de deux jours d'affilée...mes parents au boulot et donc la maison toute pour moi deux jours durant! Je vais pouvoir me lever à l'heure que je veux, regarder les conneries que je veux à la télé, écouter la musique que j'aime à fond...bref profiter et me retrouver!

Enfin...
Samedi 22 Décembre 2007 à 23h37
...en vacances. Repos bien mérité, ces dernières semaines ont été rudes pour mon petit cerveau. J'aime d'ailleurs à dire que j'aimerais être congelée un ou deux pour dire de tout mettre au repos et que même mon cerveau et ses incessantes questions soient un peu en veillleuse. Au vu de l'impossibilité technique de réaliser mon souhait pas de repos cérébral donc mais vacances et donc déstress et liberté pour 10jours. A moi le bonheur de se lever plus tard plus de deux jours d'affilée, de regarder des conneries à la télé, de goûter aux plats "tests", de flaner, de prendre mon temps à des futilités... Et bien sur au milieu de tout ça les fêtes avec à la clé, cadeaux, bonnes bouffes, bonnes bouteilles, bonne ambiance et un petit voyage à l'étranger, que demander de plus!!!! Toute cette ambiance particulière ne me fait pas oublier les objectifs que je me suis fixés et qui deviendront de bonnes résolutions pour l'année nouvelle (il faudra que j'établisse une liste). Je vais bien terminer l'année pour bien commencer la suivante, ou du moins je le pense, vive la méthode Coué, on y croit, on y croit!

Pas encore...
Jeudi 27 Décembre 2007 à 2h02
...couchée et traumatisme remontant à l'enfance, je culpabilise un peu. Néanmoins, Morphée ne m'appelle pas encore à elle, rien à faire, il faut que je m'occupe plutôt que d'attendre vainement le sommeil. En même temps, demain, je peux me permettre un grasse matinée sans culpabilisation aucune (encore celle-là qui revient). Vivant encore chez mes parents, je me dois de respecter leur façon de vivre, et pour eux se lever tard est à la limite du crime. Vous vous levez à 11h00, des regards peu avenants et des reproches plus ou moins sous-entendus vous accueillent. Se lever si tard est un perte de temps, alors qu'au contraire se lever tôt mais se planter devant la télé le reste de la journée est tout a fait honorable...va comprendre! Donc ado et ensuite jusqu'à mes 21ans (âge de mon indépendance financière), he bien pas de grass'mat', appel général vers 9h00, rappel vers 9h05 et ainsi de suite jusqu'à 9h30 heure de l'excès total où l'on se retrouve traité de paillasse...il y a de quoi être traumatisé. Etant majeure et vaccinée mais vivant toujours sous leur toit, une once de remords et de gêne est toujours présente lorsque mon réveil se fait après l'heure fatidique de 9h30. Je savoure donc déjà la journée de demain où seule à la maison, je vais pouvoir me lever, flaner, prendre mon temps tout en ayant l'esprit tranquille. Viendra juste la question du "à quelle heure tu t'es levée"? mais ça je peux encore gentillement cacher la vérité, pas besoin de faire souffrir pour mes incivilités matinales.

Moi-même...
Jeudi 27 Décembre 2007 à 19h52
...je me pose des questions sur mon comportement alors il est certain que lui de son côté doit se dire que j'ai un réel problème psy. Par lui, je veux dire E. On en est aux contacts par dose homéopathique. Moi dans ma logique débile, déjà je lui envoie un carte pour la Noël alors que ça fait qql semaines que je n'ai plus de news, première erreur. Et la goutte, la chose qui fera que définitivement il me trouvera folle à lier et ne voudra plus entendre parler de moi, je lui demande de me prêter son appart'. Il vit pile là ou je cherche et être sur place serait bien plus facile pour moi donc forte des encouragements des copines, je lui envoie ce fameux mail lui demandant simplement de me loger qql semaines (après il l'utilise pas ce fameux appart'). Pour couronner le tout, je lui envoie un texto dévastateur: "je t'ai envoyé un mail c'est important pour moi tu pourrais y jeter un oeil". Horreur, j'en reviens toujours pas d'avoir fait ça, il va me detester et ne plus jamais vouloir avoir de contacts avec moi (bon d'un côté ça peut être hyper positif mais ça m'angoisse quand même). J'insiste lourdement pour une chose débile et plus que déplacée. J'en reviens pas d'avoir fait ça, j'étais pourtant pas bourée...mais qu'est ce qui m'a pris. 48h plus tard prise de conscience que vraiment la technologie et les moyens de communication nous pousse à agir plus dans la précipitation et à faire de belles conneries... D'ou après réflexion, re-texto pour lui dire que je suis désolée que j'étais prise dans l'effervescence du moment et que le mail est loin d'être urgent et que voila je suis sorry sorry sorry. Mais même envoyé, je sens que j'ai fait un gaffe, j'ai insisté la ou je n'aurais pas dû et vraiment j'ai dépassé les bornes. Je ne sais pas mais au plus j'essaie de renouer avec lui au plus ça m'éloigne de lui et le pire c'est que je dois passer pour une folle ou que sais-je. Je m'en veux, me sens mal maintenant et j'ai avec lui des comportements plus qu'étranges, pas étonnant qu'il me fuie, qu'il ne veuille pas de moi. Faut que j'arrête de lui écrire, j'arrête de lui demander des trucs débiles, j'arrête de ne penser qu'à lui... Tout en étant consciente de cela, je me sens stupide et surtout que je donne l'image d'une fille peu stable...

Quelques temps avant de partir...
Vendredi 28 Décembre 2007 à 23h38
...j'ai la flemme et pas envie d'y aller. Bientôt, je m'envole pour voir une amie et fêter le nouvel an à l'étranger. Bien que cette idée était follement attirante au début, plus j'approche de la date et moins j'ai envie d'y aller. Etrange, étrange...

Finalement...
Dimanche 6 Janvier 2008 à 21h21
...quel dépaysement ce nouvel an et quelle bouffée d'air de partir de chez moi, de sortir, d'aller danser, de boire un verre entre amies! Après un départ quelque peu chaotique, vomir juste après le contrôle de sécurité pas très frais tout ça et surtout les pompiers et le stress du "peut être que vous ne pourrez pas embarquer"...je suis finalement partie me sentant mieux après avoir dévoré un gauffre au chocolat. Arrivée sur place, le soleil me fait plisser les yeux et je me maudis d'avoir oublié mes lunettes de soleil mais quel bonheur d'être la et de profiter du soleil bien que ça ne soit pas chaleur chaleur! S'en sont suivi quatre jours de marche intensive et trois nuits de fêtes avec retour tardif ou matinaux au choix.

Après ces quelques jours de dépaysemen total retour à la réalité, retour au boulot, retour à mes projets.

Je n'occupe mon poste actuel plus que pour un mois, deux tout au plus. Ma recherche à d'emploi à l'étranger devient plus concrète et plus stressante à la fois. C'est un travail de longue haleine et surtout de patience. Je n'en ai pas énormément donc pour moi c'est une vraie épreuve, ça plus, tout le stress des événements à venir, entrer dans une nouvelle entreprise, un nouveau pays, lier connaissance, rechercher un appart', déménager... bref toutes une séries de choses qui sont terriblement stressantes et motivantes à la fois. Il faudrait que j'essaie d'être un peu plus régulière dans mes écrits pour m'y retrouver.

De petits changement...
Samedi 12 Janvier 2008 à 17h11
...pour me sentir mieux. Depuis quelques temps, ma chambre m'insuporte. Pour moi, ce n'est plus qu'un endroit triste, mal arrangé, dans lequel je me retrouve seule dans mon lit avant de retrouver ma journée de boulot le lendemain matin. Même si je ne vais pas y rester encore très longtemps, qu'à cela ne tienne, je décide de prendre la décoration en main (enfin la moitié vu que ma soeur et moi nous partageons la chambre et que chacune son coin). C'est donc avec plaisir que j'ai choisi les couleurs, la déco et que petit à petit tout prend forme. J'ai même réalisé une "oeuvre personnelle" pour paufiner la décoration. Dans deux voire trois semaines maximum tout sera enfin prêt. Quelle joie d'imaginer le résultat et de me dire que je vais enfin retrouver le soir un lieu accueillant et personnel dans lequel je pourrais m'endormir paisiblement. Bizarrement, le bordel de ma chambre me perturbait, reste à voir si ces changements auront aussi une influence sur moi et mon entrain à gagner les bras de morphée.

La flemme...
Vendredi 18 Janvier 2008 à 23h50
...Depuis une semaine, j'ai la flemme, pas dans mon assiette psychologiquement je n'ai d'énergie que pour appuyer sur le bouton de ma télécommande et me gaver de séries "brainless". Outre mon manque cruel de contact sociaux, notre temps ravissant n'est probablement pas étranger à mon état pathétique du moment. Le plus gros problème étant que je cogite trop et que je n'aie personne à qui confier mes doutes, mes peurs, mon manque cruel d'affection... Je constate que les gens se plaignent souvent et moi je ne veux pas le faire, à moins d'être très proche de moi, personne ne peut être au courant de mon désarroi. A quoi cela sert-il? à ce que les gens aient pitié de vous ou vous traite comme une petite chose fragile? Je ne veux pas ça, j'ai ma fierté. De plus, mes sujets d'abattement sont tellement redondants que plus d'un serait soualé après deux ou trois de mes crises. Je choisis donc le sourire et la bonne humeur publique. Mes larmes et coup de blues restent sagement dans ma chambre et ici. Le fait est qu'en ce moment, je constate que je n'ai rien, personne qui m'attend, qui m'aime, qui me désire...pas de job qui me passionne, pas d'amis que je vois souvent...ma vie est vide et le pire est que je n'ai même pas l'énergie de la combler en ce moment. Mon projet de partir à l'étranger est bien sur toujours d'actualité mais maintenant cela me stresse à l'idée de placer trop d'espoirs dans ce départ et ensuite d'être déçue et donc plus fragile, plus faible, plus désespérée face à mon sort. J'aimerai écrire d'autres choses que des lamentations mais en ce moment je n'ai pas le courage. Il faut que je me reprenne...

Les soldes...
Dimanche 20 Janvier 2008 à 0h37
...mauvaise pioche cette année, c'est mon portefeuille qui est soulagé. Pour moi période de soldes rime avec dépensons dépensons et dépensons encore, achetons des choses inutiles ou point ou j'en suis chaque achat soldés ou non n'est plus nécessaires...mais cette année heureusement les soldes ne sont pas à la hauteur. Bien sur, j'ai quand même acheté quelques petits trucs, inutiles, mais qui valaient vraiment le coup et jolis comme tout. Contente de moi et de mes achats. Un seul problème se pose, de plus en plus menaçant: comment arriver à gérer le stockage de mon capital habillage?! En effet, deux garde-robes pleines à craquer ne sont désormais plus suffisantes pour accueillir mes "précieux". La masse est tellement compressée que repasser est devenu une action inutile... La solution, ne plus acheter me direz-vous, que nenni, je refuse de renoncer à ce privilège de femme sans responsabilités, sans enfants et qui peut encore se gâter sans penser aux conséquences à part l'explosion de son armoire. Un triage s'imposerait ou une réorganisation stratégique, demain je m'attelerai à cette tâche d'une haute importance!

La culture...
Dimanche 27 Janvier 2008 à 22h59
...est un luxe. Le prix à payer pour un livre, un ciné, une place de théâtre, un cd... est franchement révoltant. On dit que les jeunes s'intéressent peu à la culture, pas étonnant, avec le prix d'un bouquin, on peut déjà se payer quelques verres. Personnellement, j'adore lire, j'adore le ciné, j'adore la musique...et ça me fait un sacré poids dans mon budget. Je viens d'accrocher à l'excellente trilogie Millenium, j'avais acheté le premier tome pensant que je pourrais me retenir d'acheter le deuxième immédiatement. Je l'ai dévoré et à peine deux petites semaines plus tard, me voila de retour à la librairie pour assouvir ma fièvre littéraire. Heureuse de mon achat mais me sentant terriblement coupable pour mes économies, acheter la trilogie revient à plus de 60euros!!!! J'adore le cinéma et d'autant plus aller voir les films en Vo. Quoi de mieux pour constater vraiment le talent d'un acteur... mais dans ce cas aussi ça douille. Sans parler des artistes musicaux naissants ou confirmés dont je meure d'envie de découvrir les univers. Malheureusement, le budget ne suit pas pour profiter de tout ce que le monde culturel peut nous réserver.

Au secours...!!!!
Samedi 2 Février 2008 à 11h36
...tout se chamboule, mes projets de départ deviennent de plus en plus concrets et j'ai peur, terriblement peur de me planter et que mon aventure ne soit qu'une façon de me hisser plus haut pour retomber ensuite dans une chute qui fera bien mal! J'idéalise un peu ce départ, ce changement de vie, je suis super excitée aussi et ce sentiment prend le dessus vu que je persévère. Néanmoins, ces dernières semaines ont été riches en évènements qui feront que peu être dans moins d'un mois je vivrai sous d'autres latitudes avec tout ce que cela implique. Le plus urgent étant trouver un logement décent! La possibilité que je parte bientôt, je dois me loger là-bas et c'est loin d'être une mince à faire et le plus gros stress actuel. Au pire, j'ai toujours mon bolide mais l'idée folle m'ayant traversé l'esprit, je ne vais pas squatter dans ma voiture quelques temps, il faudra bien que me trouve un truc. Peut être loin de mon boulot et un peu puant au départ mais faudra bien trouver J'ai peur, mais cette peur me fait sentir vivante, me donne l'impression que je ne suis pas victime de ma vie et que je me bouge pour qui sait enfin me sentir bien quelque part. On verra ce que ça donne mais quelle sensations tous ces mélanges d'émotions!

Relisant mes mails...
Dimanche 3 Février 2008 à 23h38
...je constate avec une légère horreur mon comportement complètement puéril mais néanmoins incontrolable envers E. Le fait de le harceler sans arrêt parcequ'il ne m'écrit, de lui demander s'il veut me revoir...bref de tout faire pour qu'il s'éloigne et ne veuille absolument plus de moi. Outre cette constation, mon ego en prend un coup énorme, tout ça pour un type qui au final, bien que me soutenant encore aujourd'hui le contraire, ne veut plus me revoir. Je lui écrit donc un mail lui expliquant mon constat et lui présenter mes excuses et lui dire que je comprends qu'il ne veuille pas me revoir (je lui demande qd même confirmation), que j'aimerai qu'on reparte sur de nouvelles bases car notre échange épistolaire me manque cruellement...bref, ça me coûte de lui écrire ce mail mais j'espère une réponse sincère et claire de sa part qui mettra fin à mes espérances ou du moins les calmera (soyons plus réalistes). Et je me chope quoi comme réponse, un truc vide, inconsistant, il a ressentit la même chose que moi en relisant ses mails (par rapport à moi ou une autre situation mystère) et voila rien de plus. Sur ce, je lui demande d'étoffer un peu plus et que j'aimerai qu'il soit clair sur "lui et moi". Il le fera me répond-t-il... Donc maintenant j'attends, c'est con mais j'aimerai qu'il me signifie que voila je ne vaux rien pour lui, il ne veut plus me revoir et basta à moi de faire mon deuil comme une grande. Je me rends compte que la situation est ridicule, que mon attachement est ridicule mais je n'arrive pas à couper les ponts, écrire ce post me donne les larmes aux yeux et je me sens profondément débile... Je pense à lui trop souvent, aux signes que j'ai cru voir trop souvent, à nos hypothétiques retrouvailles trop souvent... Je suis grave, je m'en veux...mais au fond j'espère encore et encore. Put... mais il a quoi ce mec pour me mettre dans un état pareil et surtout pour ne pas voir qu'une comme moi il est pas prêt d'en retrouver une!!!!

Moi de mon côté, je suis pas contre un autre pour oublier mais là c'est le désert total, pathétique...à part des mecs casés, aucun signes de séduction, aucune drague... je comprends pas, c'est même pas que je fais la difficile, ya rien dans les parages ou alors j'ai vraiment une sale tronche et je m'en rends pas compte ou je pue, va savoir...

La j'en ai marre, je me sens seule, franchement pas désirable et j'ai l'impression que comme mon amie Bridget je vais finir dans un appart dévorée par mes chats (les chiens non merci je suis phobique). Mais il est où ce put... de Marc Darcy???!

Ma copine...
Mardi 5 Février 2008 à 22h39
...Bridget qui me nargue. Zapping et je tombe sur la fin enchanteuse de son histoire et son Marc Darcy, poua poua poua.

J'ai pas une vie...
Samedi 9 Février 2008 à 23h28
...stressante mheu bien sur que non! J'ai pas d'enfants, pas d'attaches (je dis ça pour ne pas utiliser le mot qui me fait déprimer), pas de maison à moi...bref aucune responsabilités selon les mamans bisounours bien pensantes et les "vieux" trentenaires casés avec un tribu de monstres. Bien sur que non, je ne me casse pas le c... pour essayer de changer ma vie et me sortir d'un quotidien que j'estime sans intérêt. Bien sur que non, je ne vais pas prendre l'avion et courrir à l'étranger pour peut être n'obtenir aucun résultats. Bien sur que non je ne me pose pas 30.000 questions sur le pourquoi du comment, sur mes comportements et si ce que j'entreprends pour le moment m'apportera l'équilibre que je cherche. Bien sur que non, je n'espère pas renouer avec E., repartir sur de bonnes bases et ne me casse pas la tête pour savoir comment agir. Bien sur que non, je n'ai pas de problèmes familiaux et ça ne me fait rien que ma soeur ne me parle plus depuis qu'elle a trouvé l'amooouuuurr de sa vie. Bien sur que non, je n'ai pas peur de l'avenir et des changements qui tôt ou tard arriveront dans ma vie. Evidemment, ma vie est un long fleuve tranquille sans questionnement... Pour la majorité des gens, j'ai de la chance et je profite de la vie sans me poser de questions!!! Comment être réduite à rien du tout et votre vie à une futilité quand vous êtes en présence des pros des couches-culottes et disputes conjugales...ça c'est une vie à gérer!

Sauf que moi ma chance, je me la construis, je veux me la donner pour ne pas regretter, pour avoir tenter ce que je voulais au plus profond de moi, pour ne pas me retrouver à 35ans casée avec trois mioches, suivant le schéma traditionnel mais terriblement aigrie par la vie... Néanmoins et contre toutes apparences tout ça est loin d'être de tout repos!

La fête...
Lundi 11 Février 2008 à 22h40
...des namoureux arrive à grands pas. Fête que la majorité des célibataires exècrent au plus haut point! Gnangnantise assurée, coeur boursouflé, overdause de (fausses) preuves d'amour. Moi j'aime pas...logique je suis seule mais j'admets que si j'avais un "prince pas si charmant" à mes côtés, ce serait l'occasion de faire quelques réjouissances bien que je sois partisane des petites preuves d'amour quotidiennes plutôt que d'un unique énorme bouquet de roses un jour d'un mois de février. N'étant aucunement experte je me risque néanmoins à émettre mon avis sur la chose. Pour moi, les preuves d'amour seraient: me ramener mes chips préférés, m'offrir le chocolat dont la pub passe à la télé et que je meurs d'envie de goûter, m'offrir un cd, un livre (un poche, pas la brique à 25euros), un truc débile et pas cher qui me fait sourire, me faire un massage, faire le dîner, sacrifier son programme favori pour moi...bref des petites, toutes petites choses mais qui me combleraient. Cette période me déprime car elle me met une claque et appuie sur le fait que, depuis quelques années maintenant, je suis désespéremment célibataire et que par conséquent mes pauvres histoires ne durent pas bien longtemps. C'est une période triste, ou sincèrement et malgré les éloges que je peux recevoir, je me sens nulle, moche et sans grand intérêt et ou je ressens terriblement que je ne compte pour personne. Dur dur est la vie, pour compenser vais me manger quelques coeurs en chocolat...

Demain...
Mercredi 13 Février 2008 à 20h36
...tout se joue, ou plutôt, soyons raisonnable beaucoup se joue. Ma vie pourrait prendre un tournant différent, je pourrais obtenir ce que je veux (?), ce qui me fera changer de job, changer pays, affronter un nouveau défi. J'ai peur d'être déçue si ça ne se passe pas bien et peur des épreuves à surmonter si l'issue de ma journée est positive. Comme il est difficile de prendre des décisions pour changer sa vie, comme il est difficile de franchir un cap...bien que ça ne soit pas encore fait et qu'il y ait une probabilité pour que cela ne se fasse pas, je stresse.

Vilains...
Dimanche 17 Février 2008 à 18h44
...mensonges. J'hallucine quand j'écoute une connaissance qui selon moi souffre de mythomanie agravée! Surtout qu'à moi, il ne faut pas me mentir, outre le fait d'avoir une excellente mémoire, je vérifie toutes les infos me paraissant "louches" ou dont je n'ai pas la connaissance. J'ai en ce moment beaucoup de boulot avec une personne qui se perd en divagations quotidiennes plus farfelues les unes que les autres. Certaines sont évidentes mais d'autres me donnent du fil à retorde. Enfin, au moins j'apprends quelques trucs de culture général et aussi sur les bizarreries de la nature humaine. En effet, comment est-il possible de trouver sa vie ennuyeuse au point de lâcher à tout-va des énormités! Le pire dans tout cela est que tout le monde acquiesce à ses propos (moi y compris, j'avoue). J'essaie bien de temps en temps de la titiller mais sa conviction est telle qu'elle en déroute plus d'un, moi y compris. Ce type de personne c'est divertissant au début mais lassant à l'usure car bien sur mytho-mytho veut être le centre de l'attention et redouble d'efforts, de détails et de faits saugrenus pour maintenir l'attention sur elle. Je ne peux malheureusement citer quelques exemples car ils sont tellement inédits que sait-on jamais si cette personne surfe sur le net et se reconnaît... Sa vie doit être bien vide et bien fade pour s'inventer des évènements souvent peu joyeux d'ailleurs.

Rien ne s'est joué...
Dimanche 17 Février 2008 à 20h01
...enfin pas encore. Petit contretemps, certes très facheux. Jeudi fût une journée de stress intense. Après avoir appris que je devais postposer mes rendez-vous de la journée, j'ai passé ma journée à réorganiser tout ça. La phase de désarroi et d'inquiétude iraisonnée passé, je me suis rendue compte que finalement repousser ces deux journées marathon n'était pas plus mal. Mon planning est modifié et plus léger. Le stress et l'attente sont néanmoins toujours là et les enjeux toujours pareils. Cette petite mésaventure m'a fait prendre conscience du point auquel je voulais que ma vie change, de l'importance de toutes les démarches que j'ai entamées et qui peut être donneront bientôt des résultats. L'impression que mes chances de changement me filaient sous le nez ont déclenché chez moi une telle angoisse et un tel désespoir que je suis d'autant plus sûre de ce que je veux maintenant. Je me sens prête pour un nouveau départ et tous les défis qui m'attendront. On verra ce que ça donne la semaine prochaine.

Tout vient à point...
Jeudi 21 Février 2008 à 20h48
...à qui se donne les moyens. Et voila, j'y suis parvenue, joie et peur se mêle et un sens d'irréel qui ne me fait pas réaliser que bientôt, très bientôt même je changerai de vie. J'ai pris les choses en main, me suis démenée et maintenant j'ai des résultats et que de résultats. Je place beaucoup d'espoir la-dedans, pas trop j'espère pour ne pas tomber de trop haut. Mon déménagement est à prévoir pour dans 2-3 semaines, changement de job, de pays, changement total d'envirronnement. Et déjà, je suis à regretter mes amis d'ici et ma famille car bien que les quittant, je sais qu'il vont terriblement me manquer, mes repères quotidiens les piliers de ma vie. Ils sont peu nombreux mais tellement importants. Enfin, les prochaines semaines, mois...s'annoncent riches en rebondissements et en nouvelles aventures. Hip Hip Hip!!!!

Proposition...
Vendredi 22 Février 2008 à 23h46
indécente. Ca me trouble un homme de mon entourage m'a fait des propositions plus qu'indécentes... Je suis quelque peu ébranlée car l'idée de passer aux choses concrètes m'effleures de plus en plus. Ma période de disette amoureuse et donc de calins qui se prolongent et l'envie de me retrouver dans des bras masculins me font réfléchir à ces propositions...bien que pour le moment mon plus grand désir ne soit pas tellement le sexe mais plutôt passer une nuit enlacée dans la tendresse la plus totale. Je ne suis pas une fille facile, bien loin de la (heureusement ou malheureusement, je ne saurai le dire...), mais cet homme répond à mes "critères": gentil, gentleman à souhait, je le connais depuis un petit temps maintenant et je me sens plutôt à l'aise avec lui... Mais au lieu de passer à l'action, je pense encore et encore, bien sur je suis tentée, ce qui en soit est très mal vu que le bonhomme est pris, mais au final cela ne m'apportera au meilleur des cas "que" quelques moments de plaisir. Pour lui c'est tout benef, il se "tape" une fille qui lui plait, trompe sa copine sans être pris, et moi je pars bientôt donc aucun soucis pour lui que je m'accroche à lui...enfin il risque d'être déçu. Cela fait tellement longtemps qu'il fantasme sur une hypothétique nuit d'amour entre nous que le retour à la réalité pourrait s'avérer difficile pour lui. Enfin, bien que completement déplacé au vu de son statut, cela reste flatteur...mais ça n'ira pas plus loin que l'évocation car non non non, ça serait mal. On en restera donc la, mais pourquoi est-ce le seul qui me fasse de telles propositions? Ou sont les hommes libres qui auraient envie de moi?

Deuxième journal perdu - 3e partie...

13 juin 2008 à 22h58

Tout se bouscule...
Dimanche 24 Février 2008 à 0h22
...dans ma tête. Mon départ imminent déclenche des réactions de la part des autres et des questionnement qui laissent peu de repos à mon esprit déjà habituellement surchargé. Je ne sais pas par où commencer quel sujet aborder en premier, tous ayant leur importance.

Bon ma soeur pour commencer. Je pars et oh! illumination, elle se rend compte que ça va mal entre nous et elle se fait un devoir de recoller les morceaux avant que je ne parte. Depuis des mois, nous sommes en froid, on se croise et nos conversations se limites à celle de deux personnes qui se croisent régulièrement dans le même bâtiments, le "ça va" qui n'attend aucune réponse, aucun détail. Je me suis personnellement faite à la situation après une l'étape colère puis déception, j'en suis arrivée à l'indifférence. Le pire c'est que je me dis qu'au fond elle fait ça uniquement pour se donner bonne conscience et ne pas passer pour la "méchante". Je suis perplexe, je ne vois pas comment on peut arranger les choses en 15jours de temps... Je ne sais surtout pas si j'en ai envie. Ma soeur, et c'est malheureux à dire, je ne le cotoierai pas si on n'était pas de la même famille, ce n'est clairement pas le genre de personnalité qui m'attire mais au contraire qui m'agace. On verra la suite des évènements la concernant. Ce qui me fait le plus de peine, c'est le chagrin que je peux causer de part la situation à ma mère. Rien de pire pour une mère que de voir ses enfants qui ne s'entendent pas, qui ne se parlent pas d'autant plus quand quelques mois plus tôt, tout allait bien. Difficile de ne pas réagir et de ne pas faire d'efforts pour elle, juste pour elle car pour ce qui est de ma soeur mon coeur a fermé sa porte.

Ensuite, E. bien sur, on ne peut pas l'éviter celui-là, sujet redondant et pesant, je sais. Je repars dans son pays, le préviens, pas de réponse. Bon, c'était un mail donc il ne peut ne pas encore avoir relevé sa boîte, c'est vraisemblable vu que ce n'est pas un amoureux de la technologie et du web. J'ai envie communiquer par un moyen plus direct, le texto, mais ça serait trop, il faut lui laisser le temps et ne pas le presser. J'espère juste que j'ai raison et qu'il n'est pas juste en train de me nier. Car comme je lui avais demandé s'il ne veut plus me voir, qu'il me le dise clairement que je puisse clore cette affaire. Il ne m'a jamais infirmé ou confirmé qu'il voulait encore me voir, le doute subsiste donc...doute que j'aimerai voir levé que cela soit positif ou négatif...

En pensant à lui, je pense à mon inexplicable célibat. Bien que je l'aie en tête, je ne suis asbolument pas fermée à une nouvelle histoire, non non non. Néanmoins, rien en ces quelques mois rien de rien (mis à part des propositions d'hommes mariés, génial (ironie je précise...), pas une propposition, pas un sous-entendu, d'un gentil petit bonhomme, un peu charmant quand même. Je ne cherche pas un apollon que nenni, je n'ai d'ailleurs pas de critères...mais rien à l'horizon, je n'ai même pas le mal de refuser vu que rien ne m'est proposer. C'est pathétique, je ne comprends pas. Je suis plutôt jolie, bien foutue au vu de mon peu de dépense physique, pas trop conne, pas trop antipathique...mais c'est quoi qui clocher chez moi exactement...Je sens bien les hommes se retourner, me regarder mais aucune actions en vue...Je suis perdue et ne vois pas quoi changer dans mon attitude pour modifier cet état de fait. Je suis pour le coup un peu désespérée car comment changer si on ne sait pas ce qui cloche!

Et puis bien sur, je me pose une montagne de questions sur mon avenir, les changements qui vont s'opérer. Car comme tout à chacun, je ne cherche que le bonheur, mon équilibre, celui qui me fera vivre des moments intenses qui me feront sentir vivante, des moments de joie. Je ne cherche pas la facilité, ni la richesse, ni le succès auprès de tout et tout le monde, je recherche mon bonheur à moi, ma voie à moi...mais vais-je la trouver, suis-je en train de me tromper...

Je suis toujours surprise...
Vendredi 29 Février 2008 à 22h36
...quand je constate que les gens m'apprécient réellement. Aujourd'hui était mon dernier jour de travail avant mon aventure à l'étranger. Bien que je ne portais pas mon job dans mon coeur et que certains collègues me courraient royalement sur le haricot, je me suis laissée prendre par l'émotion de quitter tout ce "connu" mais aussi de quitter ces gens avec qui je travaille depuis quelques temps et qui font partie de mon quotidien, de ma vie et que pour certains j'affectionne. Prise par l'émotion aussi de voir celle des autres si pas démontrée, palpable... moi qui les relations humaines sont loin d'être une chose naturelle et aisée, j'étais agréablement surprise de constater que pas mal de gens pensaient à moi et allaient regretter ma présence au bureau. Inevitablement, on s'attache moi tout comme eux. Ces quelques mois de travail au sein d'une équipe m'ont fait le plus grand bien, je me suis affirmée un peu plus comme je suis réellement, j'ai participé plus, j'ai mis un peu plus ma timidité de côté (bien que de ce côté le je doive encore faire pas mal d'efforts mais bon chaque chose en son temps...)...j'étais plus moi-même sans complexes. Journée étrange donc melée d'un sentiment de renouveau, de fin, de triste, de peur, de joie...bref plein de sentiments contraires. A voir maintenant ce que me réserve l'Avenir et à moi d'écrire un nouveau chapitre de ma vie...

Terminé...
Dimanche 2 Mars 2008 à 0h21
...,le dernier faible espoir que j'avais de le revoir s'est évaporé. Je suis fixée c'est le principal. Lui envoyant un texto pour lui signifier mon retour dans ses parages je lui ai bien expliqué que s'il ne répondait pas, pour moi ça signifiait qu'il ne voulait plus me revoir. Et donc accusé de réception reçu et pas de réponse, c'est clair, terriblement décevant mais clair. Plus de prise de tête, je lui permet d'être lâche et de ne pas me dire franchement qu'il ne veut plus me revoir. Dur dur de se prendre ça à la figure après les discours récent qu'il a tenu sur le fait que me revoir lui ferait plaisir mais bon...ainsi va la vie. Si ça n'est pas lui, ça sera quelqu'un d'autre qui me conviendra mieux...

J'aimerais pouvoir...
Dimanche 2 Mars 2008 à 23h16
...oublier certaines personnes comme elles m'oublient. Ca fait tellement mal de ne pouvoir se débarasser de quelqu'un qui nous trotte sans arrêt dans la tête. C'est douloureux et ridicule. Si quelqu'un a la solution miracle elle serait bienvenue...

Comment expliquer...
Mardi 4 Mars 2008 à 23h39
...les comportements irationnels qu'on peut avoir avec certaines personnes. Je suis quelqu'un de normalement très réfléchi, qui ne fait rien au hasard, sans tout sous-peser avant d'agir. Et pourtant avec lui j'enchaîne conneries sur conneries, provocs sur provocs sachant au fond de moi que ça l'éloigne de plus en plus et le dégoute de moi alors que je ne veux qu'une chose être dans ses bras. Je ne me comprends pas moi-même donc libre à lui de me prendre pour une folle furieuse.

Départ...
Samedi 8 Mars 2008 à 0h56
...imminent et donc stress au plus haut degré!!! Ma valise pas encore terminée, que de prise de tête pour savoir ce que j'emmène avec moi ou abandonne ici. Vais-je survivre avec seulement cette quantité infime de 20kg de bagages, telle est la question du moment et qui devra être résolue demain matin au plus tard. C'est ainsi que je sens mon départ approcher, mon changement de vie se profiler à l'horizon et l'espoir, l'espoir qui est grand mais que j'essaie de contenir pour pouvoir s'il y a lieu affronter la chute.

Enfin, je me pose...
Lundi 17 Mars 2008 à 22h38
...et j'écris quelques lignes. Depuis que je suis arrivée, toutes les nouveautés, les changements et le stress qui y est lié ne m'ont pas donné la force de rédiger quelques lignes dans mon journal.

Arrivée donc il y a une semaine et me sentant bien, très bien même. Ce changement tant attendu me fait visiblement le plus grand bien. Quelques points sont encore quelques peu sombres mais le positif l'emporte. Nouvel appart en coloc bien sûr, le plus difficile certainement devoir faire la cuisine moi-même et ne plus pouvoir profiter des petits plats de maman. Les colocs à priori sympas et accueillantes. L'unique problème que j'ai constaté c'est qu'il doit y avoir un champ magnétique ou je ne sais quoi dans les parages: ma radio ne fonctionne plus, mon épilateur non plus alors qu'il charge depuis plus de 24h...un peu embêtant surtout pour l'épilateur. Enfin, tant que je n'ai pas rencontré de jolis autochtones tout va bien.

Evidemment, si j'ai choisi de voir d'autres horizons, je dois travailler, ben oui malheureusement la dernière gagnante de l'euromillion c'était pas moi. Alors comment aborder le travail ici...difficile à définir, les gens sont différents, c'est clairement une autre culture, d'entreprise aussi... Il faut donc du temps pour s'adapter aux gens, au secteur d'activités, aux horaires (un peu rude de terminer à passé 19h)...et à l'absence de pauses cafés collectives (oh infamie!). Et surtout, drame suprême, interdiction de porter des jeans, ça ferait mauvais genre il parait. Stress donc car, je suis loin d'avoir pu emmener tout mon capital vestimentaire avec moi. Du shopping s'est donc imposé ce week-end ;-). L'argent file déjà, il faudra faire gaffe car maintenant je n'ai plus autant de "largesse" qu'avant ayant tout à ma charge.

Ma vie sociale se résume à voir mes colocs et une amie que j'avais déjà ici. Pas mal pour un début. De toute façon je suis tellement sur les genoux que voir des gens le soir me couterait énormément. Pas de stress, chaque chose en son temps, je ne me fais pas de soucis. Quand la flemme qui touche tous mes compatriotes m'aura quittée je démererai tranquillement, faut me ménager.

Enfin, en résumé, je suis contente d'être là. Je n'ai evidemment pas la réponse, pas encore, si j'ai fait le bon choix, si je serai enfin heureuse et épanouie mais pour le moment je suis pleine d'espoir et de pensées positives.

Epuisée...
Vendredi 21 Mars 2008 à 22h02
...j'étais littéralement épuisée. Je suis d'une nature sensible aux changements, il faut croire que je suis folle de vouloir changer ma vie comme ça...donc depuis mon arrivée, j'avance difficile et ai une tête à faire peur. Congés nationaux oblige, majorité des gens en vacances hors de la capitale, donc rien à faire et personne à rencontrer, impossible de développer ma vie sociale, je peux donc glander sans culpabiliser! Ces deux premiers jours de vacances ont donc été essentiellement rempli d'heures de sommeil, de vision de programmes débiles et de rédactions de mails. Et je peux dire que cela à porter ses fruits, je me sens plus fraiche et dispose bien que sentant encore un petit reste de fatigue (pas possible je dois avoir un problème...). Seul bémol de mon long week-end, ces personnes qui me rappellent que je ne connais personne ici et me demandent si ça y est j'ai des amis ici, si je sors et tout le toutim...Bon sang, ça fait une semaine que je suis ici, les relations sociales ne sont pas mon truc (je ne suis pas un monstre non plus) mais bon il me faut du temps pour démarrer. Moi qui repose également mon cerveau de toutes les questions que je me pose habituellement, des amis que j'ai laissé viennent polluer mon esprit et ma quiétude mentale qui est plus que temporaire. Qu'on me laisse un peu profiter de mon insouscience passagère et de ma solitude non pas subie mais accueillie comme un passage qui ne tardera pas bien longtemps. Il a des rabats-joie je vous jure....

Ah ben oui...
Vendredi 21 Mars 2008 à 22h58
...c'est pas parceque je suis à l'étranger que l'histoire s'arrête. Et encore c'est pire. E. toujours E. Il faut dire que le hasard nous a fait très très proche. Alors je craque et je le harcèle une fois de plus. On s'est quelque peu fritter avant mon départ mais il veut quand même me revoir...ok alors pourquoi je suis sans nouvelles depuis que je suis arrivée?! Du coup, ce soir, relâchement de ma volonté de tenir le coup et oups envoi d'un texto désespéré en espérant que le dit texto ne sue pas trop le désespoir justement. J'aimerai le voir de 1 parceque je déteste me disputer par mail interposé, de 2 car oui si c'est possible j'aimerai avoir un contact physique avec le Monsieur...autant en profiter si je peux. Du coup, chaque fois que mon portable va sonner, je vais me payer un stress...et lui de son côté sait que je suis dans l'attente d'un signe de vie de sa part. Une fois de plus, j'ai rangé ma dignité au placard pour sûrement rien, pour qu'il se dise que je cours et que je peux encore courrir. Ah la la pauvre de moi...

P...
Samedi 22 Mars 2008 à 23h55
...de merde. Il n'a pas répondu évidemment, et moi j'attends comme une poire. Je m'énerve, il m'énerve...Faut quoi pour qu'il se bouge, que je lui dise cash que j'ai envie d'un peu de sport en chambre.

Parceque je ne peux pas...
Dimanche 23 Mars 2008 à 18h54
...éternellement me nourrir de soupe déjà prête, de pain et charcuterie, je vais me mettre en quête de quelques recettes easy easy easy. Qui dit déménagement, départ du nid familial dit également plus de délicieux et sains petits plats de maman et donc obligation de se cuisiner ses plats si possibles sains et pas trop répétés. Je vais donc de ce pas me lancer dans la recherches de bonnes petites choses et préparer minutieusement ma liste de course. Je vais me transformer en vrai cordon bleu! Rien de plus fort que l'idée!

Pas grand chose à faire...
Dimanche 23 Mars 2008 à 21h20
...et donc mon cerveau fait des tours et des tours en se demandant ce qu'il peut se passer dans le cerveau de certaines personnes. J'ai une nette tendance à me poser mille questions sur comment les gens en général réagissent et comment moi en particulier je réagis. Ce qui m'ennuie chez moi et me fait me poser des questions est mon asociabilité plus ou moins ponctuelle. Phénomène complexe: j'aime être avec des gens mais en même temps trop gens je supporte difficilement. J'aime rencontrer de nouvelles personnes mais ça me paraît toujours foireux quand je dois rencontrer plus de 3 personnes à la fois. Le stress m'envahit, j'ai du mal à parler en groupe, je me sens mal à l'aise. Et d'un autre côté, la solitude prolongée et le silence me stressent également. Et parfois, je n'ai vraiment mais vraiment pas envie de voir d'autres êtres humains et de faire des efforts de conversation. Tout ça me pose problème car feindre n'est pas mon truc et puis quand je fais ça j'ai l'air encore plus ennuyeuse que ce que je ne suis. Pour le moment, mon appart' est envahi "d'étrangers", je viens d'arriver et suis donc en pleine phase d'adaptation, voir tous les jours plein de monde dans le salon, la salle à manger...ne pas pouvoir me balader dans mon magnifique pyjama si j'en ai envie, devoir dire bonjour le matin (moi qui suis d'une humeur massacrante le matin), devoir refuser de manger avec la populasse tous les soirs (parceque non je n'ai pas envie de faire d'efforts) ça me fatigue et ça me stresse. Je ne suis pas une fille mauvaise, ni asociale en soi, il faut juste que ça soit le bon moment pour m'aborder et la pour le moment, ben c'est pas le moment. J'ai envie d'être dans mon nouveau cocon, mes colocs me suffisent comme contacts sociaux pour le moment. J'aimerai changer ça mais vraiment je n'ai pas la force de faire des efforts pour le moment...pas bien je sais, je m'autoflagelerai (pas sûre de l'orth) plus tard.

La grosse...
Vendredi 28 Mars 2008 à 22h52
...claque. Cette semaine, j'ai revu E. Soirée des plus agréables au resto, jusqu'au moment où il m'annonce que je ne dors pas chez lui car il a une petite amie...et prends-toi ça dans la tronche. Je suis donc la avec toute ma désillusion. Comme une idiote, je pensais qu'il y avait un espoir. Il faut quand même avoir un problème pour penser que depuis des mois sans le voir, lui n'aurait rencontré personne. Peu de gens sont handicapés de l'amour et des relations comme moi.

Me jugera qui veut, mais malgré sa tendre moitié, il a accepté (sans devoir le convaincre) de dormir avec moi. Deux personnes ayant vécu des choses très fortes et ayant encore de l'attirance l'une pour l'autre, ça n'a pas manqué de déraper, entre un chaste calin, qui rendent peu à peu les mains de plus en plus entreprenantes. Non, je ne suis pas fière mais néanmoins je ne suis pas rongée par la culpabilité. Pour moi, c'était la meilleure façon de terminer notre relation quelque peu chaotique. Et puis, je dois avouer que j'avais besoin d'un peu de tendresse et de chaleur humaine.

Maintenant, il ne me reste qu'à faire mon deuil. Les choses sont plus claires, il a une petite amie, je ne fais pas le poids et je n'ai rien à espérer. Je peux en toute tranquilité rencontrer quelqu'un sans me dire qu'il va changer d'avis vu le sérieux de sa relation. Un mal pour un bien. Les prochains jours vont être difficiles mais comme on dit "ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort". J'espère car pour le moment, je me sens juste vide, transparente, handicapée de l'amour, condamnée au célibat et à la solitude...

Aujourd'hui, je fais...
Samedi 29 Mars 2008 à 19h10
...mon asociale et je me repents déjà un peu. Je devais normalement sortir pour aller manger un morceau vers 19.00 mais en milieu d'après-midi perdue dans mes intenses réflexions, où vais-je? pour qui? pour quoi? quel est le sens de tout ce qui m'arrive et ne m'arrive pas? quel est mon problème? Bref, je me suis sentie envahie d'une grande lassitude, et d'une inutilité complète, le tout ajouté d'un mal d'estomac qui m'empêche de manger correctement depuis deux jours. Au vu de ce triste constat, j'informe que je suis malade et que je viendrai pas. Peut être que ça m'aurait fait du bien de sortir et voir des gens mais d'un autre côté je suis tellement mélancolique, que si ça ne se passait pas comme j'aurai voulu (genre je parle pas assez, les gens ont pas l'air de m'apprécier...), ça m'aurait encore plus foutu dedans. J'ai donc décidé de passer la soirée seule chez moi à ruminer, me disant que de toute façon il faudrait bien que je m'habitue à cette pathétique situation. J'en profite pour remettre de l'ordre dans ma tête, du moins tenter et tenter de me raisonner. Je vais me regarde un film tranquillement et bouquiner. D'une part, je suis satisfaite, je suis fatiguée, j'ai la tête comme un seau du à mes crises de larmes, mais d'autre part, je me dis que j'ai perdu l'occasion de rencontrer des gens et de me changer les idées... et voila mes éternelles prise de tête, quoi que je fasse, quelle que soit ma décision je me pose mille questions après coup. Enfin, aujourd'hui, je suis a peu près sure que c'est la bonne, je me sens toujours barbouillé et pas très vaillante question moral, pas top de rencontrer de nouvelles personnes dans ces conditions.

Faut pas se laisser...
Dimanche 30 Mars 2008 à 13h08
...abattre, je sors et vais affronter le monde, les gens, la foule... J'ai pas envie maintenant mais je suis certaine que je reviendrai satisfaite. Et puis, je ne peux pas rester indéfiniment cloitrée dans ma chambre à ressasser mes soucis.

Se faire rejeter...
Lundi 31 Mars 2008 à 21h31
...par quelqu'un qu'on aime (ou crois aimer mais au final ça revient au même) est une expérience traumatisante et pleine de remise questions. Je n'ai déjà pas besoin de ça en général pour me triturer le cerveau des heures. Le rejet de E., d'autant plus dur qu'inattendu, me renvoie à la figure tout ce que je n'aime pas chez moi, tout ce qui me pose problème chez moi et dans ma vie. Les relations amoureuses n'ont jamais été mon fort, c'est clair, et la je me sens dans un trou noir, je ne suis pas assez mature pour les "vieux" (sauf pour me faire sauter) et je ne suis pas assez fofolle pour les jeunes... Je ne suis pas une sorteuse invétérée, je ne l'ai jamais été, question d'éducation, question de caractère, je suis plus partisane du verre ou de la bonne bouffe entre amis et pas trop s'il vous plait aussi non je me sens oppressée. J'aime la culture, je suis curieuse... Je peux être drôle (et oui!), ou me taper des délires mais j'ai besoin de temps et de confiance, mais aujourd'hui, on n'a plus le temps pour ça et les timides sont considérés comme ennuyeux. Par chance, je suis déjà moins timide qu'avant, mes expériences m'ont fait progressé mais néanmoins mon sentiment de transparence me colle à la peau.

J'ai l'impression de chercher quelquechose, je sais ce que c'est mais comment l'obtenir reste un mystère. Ce que je veux c'est être bien, me sentir bien, avec moi, mon boulot, mon entourage...et c'est pas de la tarte. Alors, j'ai l'air d'une fille instable, je bouge, je me retrouve pour la seconde fois à l'étranger parceque je fuis ma petite vie monotone dans mon pays natal. Je le tente mais sans conviction, j'espère en un avenir meilleur mais parfois je me dis aussi que mieux vaut une vie de m... à l'étranger qui vous fait passer pour super courageuse à vos amis (tous casés) du pays. Et puis au final, c'est quand même une expérience qui apporte un petit plus à soi, à sa vie. Mais est-ce pour cela que l'on va rencontrer le bonheur???

J'en ai marre et suis fatiguée de me poser des questions et de mes comportements irationnels avec E. surtout. Ce n'est pas le seul homme de la terre, ce n'est pas une référence, il est loin d'être parfait mais ce qu'il pense de moi est comme des bouts de verre enfoncés dans mon âme, qui font me demander ce que je fous ici. La vérité, je suis fatiguée, fatiguée de prendre mes décisions seules, de n'avoir personne qui compte au point de changer d'avis pour lui (sans me renier bien sur), de ne pas savoir que quelqu'un pense à moi le soir, que je ne manque pas à quelqu'un au point qu'il pense h24 à moi, de me dire que je sois la ou pas ça ne changera pas la face du monde. Je suis fatiguée que personne ne m'attende et que personne ne m'aie jamais attendu. Je me sens rien, une poussière dans l'univers. Je ne vois pas le but, ni l'intérêt de ma présence ici. Et jusqu'à présent, je n'ai eu aucune preuve du contraire. De plus, ma tendance romantisme pur et naïveté exacerbée me fait toujours tombée de haut et croire à l'idéal de l'amour et que cela résoud tous les problèmes. A mon âge, il y a de quoi se poser des questions sur ma santé mentale et ma maturité justement.

La plaie...
Samedi 5 Avril 2008 à 18h33
...de ne pas être du matin. Aujourd'hui encore j'ai pu le constater avec effroi. Je décide de m'engager dans un noble cause, ce qui implique un trajet en métro avec changements de plus ou moins une heure. Paresseuse comme chaque matin, je pars juste une heure quart avant l'heure et me retrouve donc juste à temps à la sortie du métro d'arrivée. C'était sans compté, que je ne connaissais pas la zone et donc 45min après je tournais toujours. J'ai donc renoncé pour aller faire du shopping (qui m'était aussi nécessaire), la rage au ventre, je suis bien décidée mais pas foutue d'arriver à l'heure pour gagner 10min dans mon petit lit tout chaud! Ah la la, c'est pas possible. Enfin, c'est partie remise pour la semaine prochaine car j'y tiens vraiment à ce projet! Ironie du sort, je veux m'engager pour aider les autres et faute de quoi je me retrouve à ceder aux tentations de la société de consommation. Honte sur moi...

Je ne connais pas...
Dimanche 6 Avril 2008 à 23h38
...grand monde encore, mais je suis contente de constater que mes soirées en semaines sont loin d'être vides. Bien sûr, le week-end reste encore quelque peu problématique. Des gens qui sortent et avec qui je peux sortir, j'en connais peu ou pas. Donc, pour le moment, ce qui n'est pas plus mal, je vis plus de jour que de nuit. Enfin, ça n'est pas un problème pour moi, je suis bien loin d'être une créature de la nuit! Je ne suis pas contre une petite sortie de temps en temps mais passé les 2h du matin je deviens infernale, je m'ennuie, je veux rentrer, je suis fatiguée... Je me suis décidée à sortir avec ma coloc la semaine prochaine, j'espère que je tiendrai le coup car c'est une sorteuse invétérée qui sort jusqu'au petit matin. Esperons que je tienne le choc.

Enfin bref, tout ça pour dire que je lutte, contre mon caractère, pour aller de l'avant, rencontrer des gens et que ça marche ou pas au moins j'aurai fait l'effort de me bouger et je n'aurai rien à regretter. La question de "trouver" un prince pas si charmant, reste en suspens. Je suis pessimiste sur ce point et E. me trotte toujours dans la tête. Je ne dois pas me braquer et puis si je suis vouée au célibat éternel autant essayer de profiter des autres choses que la vie peut nous offrir.

Quand on parle...
Dimanche 6 Avril 2008 à 23h48
...du loup. Je viens de recevoir une réponse de E. à mes inonbrables mails emplis de désespoir et après coup légèrement gênants. Je lui raconte tout ce qu'il se passe dans ma tête et le choc que j'ai eu en apprenant qu'il avait qqn dans sa vie et m'avait laissé espérer pendant des mois...bref le genre de chose qu'en général on n'avoue pas facilement, autant dire que j'ai perdu de ma fierté. Enfin, loin de se démonter, il me répond qu'il est désolé que je sois déçue. Ca me fait une belle jambe, tant qu'il est avec sa pouf moi je m'en tape qu'il soit désolé pour moi, ça me rend d'autant plus pathétique en plus. Il tient à ce qu'on se revoie, je comprends pas, il n'a pas besoin de moi, il a déjà tout ce qu'il lui faut...Moi je suis une poussière qu'il aura vite fait de dégager quand l'envie lui en prendra. J'ai encore un peu de temps mais je ne suis pas sûre de vouloir le revoir, bien que j'en aie envie, je n'ai pas envie de souffrir encore et encore pour finalement me faire jeter même en tant qu'amie, ce qui inévitablement arrivera quand il vivra avec sa dulcinée.

Un mois...
Samedi 12 Avril 2008 à 18h58
...ça fait aujourd'hui un mois que j'ai déménagé. Une petite évalutation de la situation s'impose donc. Mon sentiment général est positif, certes beaucoup de choses sont encore à accomplir mais après un mois de vie ici ou je suis partie de presque rien, je suis satisfaite. Je commence à connaître des gens et donc à ne pas passer tous mes week-end enfermées chez moi, je sors le soir en semaine boire un verre, je découvre, si à termes ça foire, tant pis en attendant j'ai vraiment le sentiment de me bouger et d'être récompensé. Le boulot bien que n'étant pas le boulot de ma vie, n'est pas mal du tout et surtout mes collègues sont vraiment accueillants, compréhensifs et sympas avec moi. Moi qui ai déjà vécu des expériences professionnelles traumatisantes, je suis agréablement surprise! Je pense me chercher une autre voie professionnelle mais cela est un autre débat, que je dois aborder avec calme et sans précipitations. En fait, bien qu'étant toujours la même, je me sens plus motivée à me bouger ici, à me "forcer" pour connaître de nouvelles personnes, pour me trouver des activités...je ne sais pas comment expliquer. Dans mon pays, il est vrai que je me repose beaucoup sur ma famille, je rentre ils sont la, je discute avec eux, n'étant pas le pro des relations amicales ou quelles qu'elles soient, ça me suffit et je ne cherche pas plus. Ici, j'assume tout, seule et me sens bizarrement plus forte comme ça. On verra si le futur m'apporte plus et plus encore. Car bien que vivant confortablement et étant heureuse de ma situation actuelle, je suis en perpetuelle réflexion sur mon "utilité" et ma réalisation dans la vie que cela soit du point de vue personnel ou professionnel.

Discussion...
Jeudi 17 Avril 2008 à 20h56
...philosophique sur msn avec un ami. Qui conclut en me disant que je ne suis pas normale et que je me pose trop de questions. Il vient à me trouver attendrissante avec toutes mes prises de tête inutiles. Moi perso, ça me pèse de me demander trop souvent le pourquoi du comment et le but de tout le bordel du monde dans lequel on vit. Personne n'a la réponse, personne ne l'aura jamais mais ces questions me trottent constamment dans la tête. Il faut bie que je fasse avec car c'est inévitable, je ne peux m'empêcher de penser, je dis souvent que j'aimerais être congelée une semaine pour être vraiment au repos de tout!

La poisse...
Jeudi 17 Avril 2008 à 21h40
...en ce moment, ça n'est pas une bonne période pour moi. Entre le stress latent du boulot qui commence tout doucement à m'atteindre, la cyclothymie de ma coloc (trop contente de connaître un mot compliqué je n'ai pu m'empêcher de le placer!), mes questions incéssantes, la fatigue du à la concentration nécessaire chaque minute car étant constamment en contact avec au moins une langue étrangère, mon célibat tristement forcé, mes pensées pour E., mes rencontres infructueuses et mes problèmes à distances avec ma soeur...Je suis un peu en dehors, pas triste, pas déprimée mais juste à côté de la plaque, fatiguée et n'ayant qu'une envie me regarder un bon film et manger qqch de bon seule ou accompagnée ça m'est égal. Il faudrait que j'écrive un peu plus dans ce journal pour dire de me décharger à temps et ne pas écrire des écrit aussi négatif en me plaignant de tout, chose que je déteste.

Ce sera...
Samedi 19 Avril 2008 à 10h33
...un week-end casanier, je suis casi certaine! Au vu du temps pourri dont on bénéficie, aucune autre option n'est possible. Même pas besoin de jeter un oeil par la fenêtre, il suffit de tendre l'oreille, le vent, la pluie brrrr, c'est l'automne! Les gens supposent que comme je suis dans le sud, c'est plein soleil et chaleur, ben non c'est le même temps que là-haut. Il n'y a plus de saison ma bonne dame. Du temps pluvieux et gris, et je retrouve mon âme bien belge, je ne veux pas sortir, un bon livre, un café (l'idée vient de surgir, je vais aller m'en faire un!), un film et le web, que du bonheur. Rien que l'idée de mettre le nez dehors pour quoi que ce soit me semble une épreuve insurmontable. Heureusement, j'ai tout ce qu'il me faut pour survivre ce week-end sans qu'un pas dehores soit nécessaire!

Un vrai...
Samedi 19 Avril 2008 à 23h01
...remède. Bilan de ma journée d'aujourd'hui, satisfaisant. Comme je l'avais prévu, lecture, films, internet, que des futilités. Alors que l'apocalyspe climatique à lieu dehors, je suis la bien au chaud sous toutes mes couches avec mon choco, mon cola, bref les crasses qui me servent à m'alimenter cette fin de semaine. Toute la journée passée en pyjama, pas coiffée, pas une once de crème sur moi, du pur nature et plus encore...un vrai remède mais quel bonheur de temps en temps de passer une journée comme cela! Programme de demain, à la maison toujours, car le temps n'est pas prêt de se montrer plus clément mais demain, journée soin de soi: gommage, épilation, hydratation, brushing...je vais être toute fraîche pour retourner affronter le monde du travail lundi!

Je suis...
Samedi 19 Avril 2008 à 23h22
...dégoutée. Je venais de faire un écrit super long et de mon avis plutôt pas mal. Une fausse manipulation et hop disparu...je n'ai vraiment pas le courage de le réécrire bien que cela soit un passage significatif de ma prise en main et de ma volonté de me bouger. Volonté de laquelle s'ensuit des déceptions. Pour résumer la chose, un moyen de recontrer des gens ici sont les échanges linguistiques. J'y pense et enfin je me lance, je ne peux rester toute ma vie avec qql amies, je dois élargir mon champ de connaissances et qui sait rencontrerai-je un charmant jeune local. Bref, je tente donc l'expérience cette semaine. Expérience qui donnerait presque envie d'être aveugle et sourde. Le type au final ne sachant pas un mot de français à part sal... et con..., avec des avis et jugement sur mes goûts pour le shopping et le soleil très tranchants, et avec un physique plus proche de Mr.Bean que d'Antonio Banderas. Loin de me croire dans une agence matrimoniale, mon but premier est de me faire des amis, il a été un choc sur tous les points, rien pour compenser un aspect négatif de sa personne. Expérience à la limite du traumatisme car en plus ce type s'accrochait désespérement malgré mon antipathie et mon souhait formulé de rentrer au plus vite chez moi. Retenterai-je le coup avec d'autres? A voir, j"ai annulé mes autres rdv car il faut d'abord que je me remette de mes émotions!

Je suis...
Samedi 19 Avril 2008 à 23h38
...prolixe ce soir dans mon journal. Allez savoir pourquoi alors que certains jours, je n'arrive pas à pondre ne serait-ce qu'une pauvre ligne. Enfin venons-en au fait!

J'ai du temps pour moi ce week-end et j'ai donc toute l'occasion de reflexionner sur le cas E. Je repense et remets la situation à plat. J'ai mené durant un peu plus d'un an une relation assez mouvementée entrecoupée de pauses mais gardant toujours le contact via mails, téléphone et avec des retrouvailles toujours attendues et souhaitées de notre part à tous les deux...Le monsieur divorcé et traumatisé ne voulant pas d'une relation sérieuse et cette situation me convenant temporairement, j'abonde dans son sens bien que lui faisant clairement savoir que j'ai des sentiments pour lui. Nous nous voyons donc pour la dernière fois en août 2007, pour cause de retour dans mon pays. Nous maintenons le contact par mail, nous racontons nos vies, néanmoins je sens que qqch a changé, lui me dit que non, j'espère le revoir, il me dit qu'on se reverra...J'ai toutes les raisons de penser qu'il veut me revoir pour renouer. Bref, une opportunité professionnelle. Je ne comprends pas, il m'avoue qu'il a une petite amie depuis quelques mois et ne sait me dire pourquoi il ne m'a pas informée plus tôt. On a couché ensemble, sorte d'adieu de notre relation physique mais il veut qu'on reste amis car il m'apprécie beaucoup. Je suis perplexe. Bien qu'étant naïve je sais très bien que le sexe et les sentiments n'ont rien à voir pour certains hommes cependant plusieurs questions me travaillent:

comment un homme peut-il parler de sa petite amie actuelle et tout de suite après faire l'amour à une autre fille? je trouve incroyable qu'il ne ressente aucune culpabilité?
pourquoi souhaite-t-il qu'on reste amis? objectivement cet homme a maintenant tout pour être satisfait, des amis, sa famille et sa petite amie? Je ne vois pas ce que mon amitié peut lui apporter bien qu'étant soulager de ne pas être qu'un morceau de viande?
peut-on être ami alors que le désir est présent pour lui (question de sentiments, je ne saurais le dire) et du désir et des sentiments de mon côté, n'est pas une amitié toxique pour l'un comme pour l'autre?
sur le plan sexuel ça se passe super bien et il veut rester ami avec moi, je ne comprends pas pourquoi il ne veut pas tenter une histoire avec moi?
Toutes ses questions me travaillent, je n'arrive pas à me les sortir de la tête. Logiquement, je le revois bientôt pour prendre un verre, ou pour terminer notre "relation" quelle qu'elle soit. J'aimerai lui poser ces questions mais face à face, je sais déjà que cela va être plus que difficile d'affronter son regard et surtout ses silences. J'imagine la situation, l'anticipe et ça m'angoisse un peu...Qui vivra verra.

Drame...
Dimanche 20 Avril 2008 à 22h00
...du jour. Et vive la vie en colocation. Eh oui, le dimanche des drames domestiques terribles peuvent survenir, tels qu'un verre oublié dans l'évier! Je l'avoue je suis coupable de ce crime odieux. J'aurais même oublié un couteaux mais ce fait n'a pas encore pu être prouvé. Oh infamie, je mets en péril la douce quiétude et l'ordre parfait de l'appartement. Car les règles sont strictes, on lave directement le moindre élément de vaisselle utilisé. Moi un peu distraite, j'ai oublié mon verre pendant 48h, ma coloc a compté les heures et me l'a fait remarquer sans s'embêter à mettre des gants. Je veux bien qu'il faut un minimum d'ordre et de règles mais la ça frise le ridicule, un verre, franchement, moi quand il y a un couteau qui traîne dans l'évier et qui n'est pas le mien, je ne mène pas l'enquête, je le lave et basta. Quelle dépense d'énergie inutile et futile. Parfois, la vie en colocation, il faut se la faire!

J'ai rencontré...
Jeudi 24 Avril 2008 à 18h56
...une encyclopédie. Rendez-vous aveugle pour élargir mon cercle de connaissance. Aller, on se motive et on y va malgré ses réticences. Je le vois, bon il a l'air bien sous tout rapport, commun, ni beau, ni laid, de la sorte qu'il y en a le plus. Et j'ai rencontré donc un gars ma foi somme toute normal, enfin au premier abord. Dès qu'il a ouvert la bouche pour me raconter comme lui était venue l'idée d'apprendre le français, j'en suis restée bouche bée...passionné par une montagne de sujets, voyageur, le genre de personne qu'on rencontre peu, et qui vous fait sentir légèrement inférieur. Après avoir passé une heure en sa compagnie, dieu sait que je me sentais futile et ayant une culture générale bien pauvre! Enfin, au final une rencontre intéressante, sans pression aucune et, même si je sais que je vis dans mon monde, j'ai n'ai vraiment pas eu l'impression qu'il avait une idée derrière la tête. Quelqu'un que pour ma part, je reverrai avec plaisir!

Bientôt deux...
Dimanche 27 Avril 2008 à 0h35
...mois que je suis ici. Durant ces deux mois, j'ai fait plus de choses et rencontré plus de gens que durant 6mois en Belgique. Bien qu'étant à la maison ce soir, je peux déjà dire que j'ai passé un très bon week-end en bonne compagnie! Que du positif, tout ça mérite bien de passer des moments difficiles au bureau parfois...

Je n'arrête pas...
Dimanche 27 Avril 2008 à 22h40
...de penser à ce type que j'ai rencontré, l'encyclopédie. Sensations étranges, il m'a fait plus forte impression que ce que je pensais. J'ai vraiment envie de lui écrire un mail pour lui assurer qu'on se reverra mais ça me semble un peu inaproprié si l'on pense que l'on s'est vu une et seule fois. Et bien que l'idée (je ne comprends pas!!!) m'ait effleurée, je ne veux pas non plus qu'il me saute dessus au prochain rendez-vous. J'aimerais vraiment me débarrasser de ces pensées car ça me trouble, d'autant plus que physiquement il est à des années lumières de mon "type".

Sale manie...
Lundi 28 Avril 2008 à 22h07
...de manger quand je suis contrariée. Enfin, manger est un bien grand mot, ingurgiter des denrées comestibles serait plus correct. Sucré ou salé, cela n'a pas d'importance, le tout est de sentir un petit plaisir en mangeant et il va de soi qu'une pomme ne fait pas l'affaire. Je viens de regarder les calories de mon chocolat, bon je peux me permettre encore une petite barre mais après je le range! Bientôt, j'irai rejoindre les bras de morphée et donc pas de fringuales intempestives. Heureusement, car si je continue à ce rythme j'aurai vite fait de me transformer en plum pudding!

Demain...
Mardi 29 Avril 2008 à 23h02
...c'est la dernière. Je déteste parler comme ça car pour moi le boulot fait partie intégrante de la vie et il ne faut en aucun cas le subir, du moins constamment. Néanmoins, pour le moment, je le subis mon boulot, j'en suis dégoutée et je vois arriver ce long week-end avec un soulagement immense! J'ai pas de chance côté boulot (d'autres côtés aussi mais la n'est pas le sujet), je tombe souvent sur des boîtes de fous, où l'ambiance est exécrable et où j'ai l'impression d'être la seule personne saine d'esprit! Je me dis à chaque mauvaise expérience que celle-la a la palme mais je vois que je me suis encore trompée vu que mon nouveau, et bientôt ancien, job est riche en mauvaises surprises et folies en tous genres. J'ai mal au ventre, au dos et je suis un régime alimentaire abominable. Je pense n'avoir jamais été autant stressée auparavant. Et le pire de tout est que je n'arrive pas à prendre du recul, mon boulot je veux qu'il soit impec alors je fais des heures supp' tout en sachant que je n'aurai aucune reconnaissance, que tout ce qu'on me foutra au nez seront les erreurs, si minimes soient-elles, que j'ai faites. Même si dans le fond, je sais pertinamment que le problème ne vient pas de moi, j'ai toujours un léger doute sur mes capacités et sur ma résistance au stress. J'ai déjà pour mon jeune âge qql mauvaises expériences à mon actif et parfois je désespère de trouver LE job, celui que j'attends et qui me permettra de m'épanouir. J'ai pris ma décision, je vais partir, enfin chercher un autre boulot et me casser de cette ambiance pourrie qui commence à me pourrir la santé et les nerfs. Je suis sûre de ma décision mais en même temps je crains le prochain job, ferais-je le bon choix, vais-je enfin trouver un job qui me convienne pour quelques années?

J'ai passé un cap...
Dimanche 11 Mai 2008 à 20h07
...j'ai un an de plus et quel an en plus. Les anniversaires sont toujours pour moi synonyme de remise en questions (un peu plus intense que d'habitude), où en suis-je dans la vie? vais-je aboutir à ce que je veux? qu'est-ce que je veux exactement?...Enfin bref, questionnaments somme toute normaux pour mon petit cas personnel. Deux façons de penser étaient en balance dans mon esprit. D'un côté, qu'à mon âge, dans mon pays tout du moins, il arrive très souvent, d'être mariée ou avec qqn depuis perpet', on une maison, un bébé en route (ou un projet de...), et moi ben j'ai rien de tout ça, ma vie serait-elle donc vide de sens, futile et sans avenir? Première option assez horrible à penser. D'un autre côté, je suis jeune et profite (non pas pour me taper un mec différent chaque semaine), je vis à l'étranger, rencontre des gens différents, découvre d'autres cultures, vis ma vie d'une manière plus qu'indépendante et tous mes choix me reviennent (parfois un peu lourd mais bon...). Deuxième option qui me fait dire que je vis pour moi et que le prince pas si charmant et donc le court "normal" de la vie viendra à moi quand ça sera le moment. Je choisis donc la deuxième option. Ne pas me prendre la tête, profiter et si qqch de positif doit venir ça viendra.

Le passage de ce cap entre amies, nouvelles amies, a renforcé ma manière de penser. Certes ils est parfois difficile de vivre un peu en marge des chemins tous tracés mais quand je fais le compte des gens que je connais ou que j'ai connu à travers mes expérience ça n'est que du positif et que des bons souvenirs. Ce sont des choses qui m'auront changé et quel changement! Bien que toujours angoissée par le futur, j'ai un peu plus confiance et ai un peu plus l'intention de me laisser vivre sans trop me prendre la tête.

J'attends...
Lundi 12 Mai 2008 à 20h47
...son p... de coup de fil. Il m'avait dit qu'il m'appelerait cette semaine, E., pour que je lui rende le peu de trucs que j'ai lui appartenant. Je suis la comme une idiote stressant à l'idée d'aller pisser sans mon portable. J'ai envie qu'il m'appelle pour en finir avec cette histoire, pouvoir pas l'oublier sinon le faire sortir de ma tête où il traîne constamment et en même temps j'ai peur, peur de lui dire aurevoir, peur que ça soit banal et sans émotions de sa peur, peur d'être ridicule aussi. Quand j'y pense, j'ai mis énormément de dram à la situation, je l'ai harcelé pour lui rendre son dû, lui ai envoyé des mails lui expliquant le pourquoi du comment, mes sentiments, ce qu'un homme qui ne veut pas de vous ne devrait logiquement jamais savoir. Bref, la peur de ressentir un peu de honte et mon amour propre qui m'abandonne quand je le reverrai, lui tendre ses affaires et se dire aurevoir simplement... Je me torture avec ça, je n'ose pas prendre d'autre rdv avec des copines ou sortir, je veux en finir avec ça. Lui comme d'hab ne semble pas plus pressé que ça, celle qui se prend la tête dans l'histoire c'est moi et pas lui, pour lui c'est juste une formalité. Faut que je m'occupe l'esprit mais je n'y arrive pas... Pourvu qu'il ai pris en compte le fait que ça m'arrangeait mieux de le voir auj ou demain...

Va comprendre...
Mardi 13 Mai 2008 à 23h04
...suite à mon attente d'hier, je perds patience, je perds rapidement patience je sais. Je lui envoie un message incendiaire, le respect des autres il connait? Que si pour lui ce sujet ne révèle d'aucune importance pour moi oui et que j'aimerai que ça se règle au plus tôt...merci de penser un peu aux autres. Pas de réponse. La pression et la colère monte. Re-message (en plus je dépense mon fric pour lui), et la réponse déconcertante, je t'appelle...c'est une blague ou quoi!? Il m'appelle, quand? pour qu'on se voit quand? Il n'a toujours pas capté que je voulais savoir quand! Parfois j'en viens à douter de ses capacités intellectuelle. Je suis tellement abasourdie qu'il nie en bloc une question clairement formulée que je ne réponds rien, je n'attends plus. Je m'organise et tant pis si je ne suis pas chez moi et qu'il repart dans ses aventures, pas mon problème je lui enverrai ses affaires par la poste (et je vais payer pour ça mais bon...), marre, je sais pas à quoi il joue et franchement je suis déçue, fâchée... par son comportement, son obstination à ne pas tenir en compte que moi j'ai envie que ça soit fini, que moi je veuille couper les ponts le plus tôt possible. Il continue à vivre sa vie comme ça l'arrange, je constate tristement toute la considération qu'il a pour moi...

Difficile de penser...
Jeudi 15 Mai 2008 à 14h52
...à soi. Pour le moment, j'ai une vie quelque peu agitée, en plus du boulot, je vais changer d'appart'. Je suis en recherche intensive pour trouver la perle qui comblera tous ce que je recherche. Je le vois, je dois le visiter ce dimanche, l'unique chance que j'aurai mais pour ce faire je dois annuler un week-end entre copine qui ne peut se faire sans moi vu que je suis la seule motorisée du groupe. J'hésite me sens mal mais annule le week-end...et je m'en veux, je m'en veux, en même temps un week-end chez un ami d'ami ça se reporte même si c'est frustrant, un appart' pour lequel j'ai une bonne intuition ça ne se représentera pas des centaines de fois. Je décide de penser à moi mais avec un pincement au coeur et une culpabilité monstre.

C'est fou...
Jeudi 15 Mai 2008 à 23h59
...comme ça peut être obsessionnel de ne pas avoir d'homme ne serait-ce qu'en vue. Heureusement, mes copines sont dans le même cas. C'est mal, très mal mais qu'est-ce que ça fait du bien de se dire qu'on n'est pas seule dans une situation qu'on estime merdique et surtout que ce qu'on pense et l'importance que prend ce vide dans notre vie est ressenti à peu près pareillement par les filles en désespoir de trouver un prince pas si charmant. Ca fait du bien d'en parler, d'exterioser, d'en rire. Rien à voir que d'en parler avec une amie certes compatissante mais qui depuis des lustres avec son namoureux a totalement oublié ses années, mois, de galère (ou voir même n'a pas connu ça!). La "crainte" égoïste que je ressens est qu'elles se trouvent qqn avant moi!

Un casting...
Dimanche 18 Mai 2008 à 1h59
...pour un appart. Les visites d'appart' ont commencé pour moi et c'est pire qu'un entretien d'embauche. Vous arrivez la projeter avec des inconnus et vous devez vous vendre, pour moi qui suis timide me vendre à un entretien d'embauche j'assure mais me vendre personnellement à des inconnus, je bloque. Je suis là mal à l'aise, sans savoir quoi dire, rougissant à chaque mot péniblement sorti de ma bouche. Comme je me déteste quand je suis ainsi, ce qui est un peu trop souvent le cas à mon goût. Je ne m'y fais pas à ces visites d'appartement, je n'ai pas de question à poser c'est vrai, à part le prix, voir un peu la tronche de l'endroit histoire de ne pas vivre dans un truc pourri et si les gens qui y vivent déjà ont l'air plutôt normaux (ce qui n'est aucunement gage de bonne entende pour le futur). J'ai vu un appart' qui m'a plu cet aprem, proche du centre et pas trop cher (cher car c'est la capitale on ne peut rien y faire) et pas crad. Mais j'en suis sortie avec une impression d'échec, de part mon attitude, pire qu'un entretien. Ils me donneront la réponse la semaine prochaine...entretien entretien je vous dis...car je ne suis pas la seule sur la liste d'attente. Je n'aime pas ça et demain rebelotte...si seulement je pouvais être super enjoué et naturelle et dynamique et pas coincée quand je fais ce genre de trucs...

Je veux...
Dimanche 18 Mai 2008 à 2h04
...un namoureux, pour un mois, quelques semaines pas plus, je veux un peu de tendresse et de chaleur humaine, je veux qu'un homme pense à moi, je veux être désirée, je veux compter pour quelqu'un, je veux ne serait-ce qu'un peu de la béatitude des nouveaux couples, je veux tout ça et plus encore...ça arrive quand???

Je fais...
Dimanche 18 Mai 2008 à 17h17
...la morte ce dimanche après-midi. J'ai même coupé mon portable c'est dire! J'ai la flemme, le temps me déprime légèrement alors j'ai reporté mes rendez-vous du jour, pas le courage de me préparer, sortir sous la pluie, pour rentrer tard et commencer ma semaine demain déjà fatiguée. Sorties qui n'auraient de toute façon pas changé le court de ma petite vie, je comate donc tranquille chez moi et sans culpabilité aucune.

Comment...
Lundi 19 Mai 2008 à 22h14
...se rendre malade pour un type qui ne nous aime pas et qui de toute façon fait preuve d'une attitude puérile. Je veux lui rendre ses affaires, il fait traîner les choses, où pire nie l'affaire. Rien ne peut plus me mettre hors de moi que quelqu'un me nie quand j'ai qqch d'important à régler avec cette personne. J'ai des réactions disproportionnées et je pète réellement un câble, je le sais mais pour moi c'est un manque de respect total que je ne peux accepter sans rien dire. Rebelotte mail où je lui explique mes états d'âmes et lui demande pourquoi pourquoi ça ne peut pas marcher alors qu'objectivement ça n'en vaut pas la peine, il n'en vaut pas la peine. Si quelqu'un est perdant dans l'histoire c'est lui et c'est mal mais je suis bien contente de me dire que s'il a couché avec moi c'est parceque très certainement tout n'est pas rose avec sa copine. Je m'aime d'autant moins quand je suis comme ça avec ces pensées somme toute cruelles et emplies de colère et de ressentiments.

P...
Mercredi 21 Mai 2008 à 19h44
...mais c'est pas possible, j'ai rendez-vous dans moins d'une heure et ma coloc squatte la sdb!!!!! Je vais peter un câble, qu'est ce qu'elle fout à prendre sa douche à 19.30 et pendant 3 heures en plus. J'entends le jet se couper, espoir, reprendre, putain de merde, se couper, reprendre...elle joue avec mes nerfs. Décidemment cette fille fait tout pour me pourrir la vie. Je n'ai même plus une heure devant moi! Pour une fois que je un pseudo-rdv, je n'ai même pas le temps de me pomponner, tout sera à la va-vite. Qu'est-ce qu'elle me fait ch...

Peut être une histoire...
Jeudi 22 Mai 2008 à 21h34
...qui commence. J'ai peur, je ne sais pas comment gérer, ni réagir pour ne pas faire fuir "la bête". Etre patiente et pas impulsive, ça je sais, prendre mon temps, ça je sais. Mais la tout de suite, j'ai envie de lui envoer un message (l'appeler c'est encore un peu tôt) ou lui envoyer un mail au boulot pour qu'il le lise demain...mais ça ne me semble pas une bonne idée alors niet. Je sais déjà que j'aimerais que ça marche entre nous, pour quelques temps du moins. Ca me parait trop beau, je suis contente et émoustillée par le début de quelquechose mais j'ai peur de le perdre trop rapidement. Et je ne sais pas quoi faire...

Devoir affronter...
Jeudi 29 Mai 2008 à 23h24
...les changements n'est pas une mince à faire. Beaucoup de choses changent dans ma vie en ce moment où vont peut être changer. Fait certain pour une partie, plus flou pour d'autres choses. Enfin bref, demain commence le grand chamboulement, j'ai peur, je stress, comment vont réagir les gens d'autant plus que l'équipe est à mille lieues de penser que je vais partir. Tout est prêt mais je stresse à mort, affronter mon chef et puis tous les autres, ceux qui vont penser que je suis trop faible pour affronter le stress, ceux qui vont penser que je baisse les bras...Même si je suis convaincue que j'ai pris la bonne décision, même si j'aspire à ce changement, l'étape cruciale de l'annonce publique me fait terriblement peur. En plus de ça, j'ai d'autres sujets de prises de tête, que je ne peux pas mettre dans un coin de mon cerveau, le stress est donc grand, comme j'ai hâte que tout soit plus ou moins réglé, même si je n'ai pas de prise sur les évènements, j'aimerai avoir de la chance pour une fois, que tout se rèlge soi-même tranquillement...

On n'a pas...
Samedi 31 Mai 2008 à 16h00
...le même niveau social, le même niveau de vie, le même âge (une grande différence), le même rythme de vie, la même culture, la même nationalité...bref on a un gouffre entre nous. Et je pense que ça va être fatal, malheureusement... J'en ai marre, j'ai envie que quelqu'un prenne soin de moi, aussi peu de temps soit-il, j'aimerais une présence réconfortante, des bras accueillants... Encore une histoire qui ne vas pas marcher et qui n'ayant même pas déjà vraiment commencé, me déçoit profédemment.

Bon bon bon...

13 juin 2008 à 23h04

...après quelques manipulations pour refaire l'historique de mon journal, je peux enfin me lancer dans la description de mon bonheure tout récent. Je suis avec Lui depuis quasiment un mois, je suis heureuse, je me sens bien, et je sens que je m'enfonce dans un attachement qui me fait peur. Il a tout pour me plaire, je pourrais en parler des heures, je le trouve beau (alors qu'objectivement il ne l'est pas), je bois ses paroles, j'attends ses messages, ses coups de fils, j'en suis bleue déjà...et ça me fait peur, me stresse, quand je le quitte le matin, je me dis que je ne suis qu'une passade, qu'il en rencontrera une plus intéressante, plus volubile, plus vieille, plus tout ce qui me manque...
Je profite et ce mois est vraiment un record dans ma pauvre vie sentimentale, je pense lui plaire assez que pour notre histoire dure un peu mais je doute constamment et me demande si c'est Lui le bon du moins pour quelques temps...

Ca fait du bien...

16 juin 2008 à 18h47

...de savoir que celui qui occupe toutes nos pensées pense à nous, qu'il nous trouve jolie, qu'il a du mal à résister à notre charme...Je me sens incroyablement bien, stressée de le perdre mais tellement heureuse, mise en valeur, "aimée"...
J'ai l'impression d'être une débile en puissance, d'être la fille type que je critique parcequ'elle gagatise d'être amoureuse, ah la la tout ça rend bête (bien que mon cerveau carbure encore pas mal)...bon je vais le retrouver!

Pas beaucoup de temps...

22 juin 2008 à 15h47

...pour écrire. Quand tout va bien et qu'on est toujours en route, mon cas présent, je n'ai plus trop le temps d'écrire. Du moins pour le moment car comme chacun sait les moments de plénitude et où quasiment tout va bien sont temporaires. Ce dimanche après-midi vu la chaleur suffocante et l'indisponibilité de mon chéri, je prends donc un peu de temps pour coucher quelques lignes. Que dire, que dire...nouveau boulot prometteur, relation qui deviendrait stable (un mois c'est un record pour moi), c'est l'été. Rien de bien trépidant ne me vient à raconter, c'était juste pour écrire quelques lignes.

C'est reloud...

4 juillet 2008 à 21h46

...j'attends qu'on m'appelle pour sortir, comme j'aime pas ça être dépendante de qqn pour aller qqlpart, en plus c'est déjà foutu on va être en retard! Ca me saoule, je sais pas quoi faire je suis prête depuis une bonne heure maintenant...

Journée culturelle...

13 juillet 2008 à 20h16

...enfin! Après 4mois ici, j'ai enfin pris mon dimanche pour aller me balader dans deux musées importants de la ville. Pour être sure de mener à bien mon plan de journée culture, je ne suis pas sortie hier car le risque de ne pas pouvoir se lever était grand. C'est pas mal un week-end comme ça, un peu plus relax, sans voir grand monde, dormir et se promener pour faire un truc un peu plus intelect'. Bien que les sorties et les amis soient des passe-temps très agréables et divertissants, j'aime parfois me retrouver et faire qqch toute seule. De toute façon de mes connaissances ici personne n'est branché musées, je ne suis pas une folle furieuse des musées non plus néanmoins, je pense qu'il faut profiter de ce qui nous est offert et de ce que l'on peut voir, ça élargit un peu notre horizon. Je ne me considère pas comme une fille cultivée mais j'aime ce qui est beau et surtout je suis curieuse et j'aime avoir une idée minimum des choses et de la culture du pays dans lequel je vis.
Je suis donc satisfaite de mon dimanche, levée tôt (9h30 pour un dimanche c'est tôt) en vadrouille toute la journée et revenue avec de belles images dans la tête.

Pour la première fois...

13 juillet 2008 à 20h27

...de ma vie, je suis bien avec quelqu'un et c'est réciproque. Situation étrange qui m'angoisse presque. Ca me semble trop facile. Ma vie sentimentale se résume au néant ou à me morfondre et me prendre la tête pour des types qui n'en valent pas la peine. Et par hasard, il y a deux mois, je le rencontre, lui, un type à priori normal avec qui je n'imaginais rien de plus qu'une amitié enrichissante. Finalement, il est clair que notre relation est enrichissante et plus encore, pas de mot pour décrire ce que je ressens...amoureuse je n'en sais rien mais heureuse, heureuse d'être avec lui, heureuse de constater que malgré lui et ses réticences il s'accroche à moi comme je m'accroche à lui, que je lui manque, qu'il a envie d'être avec moi. Le coeur qui bat plus fort et le sourire aux lèvres quand son nom s'affiche sur mon téléphone, l'angoisse de savoir si ce que je porte va lui plaire, voir son sourire se dessiner sur ses lèvres quand il m'aperçoit, l'entendre me dire des mots doux...choses que je n'avais jamais vécues jusqu'à présent. Je n'ai jamais que 25ans mais qu'est ce que j'en avais besoin, qu'est ce que ça fait du bien.
Relation néanmoins pas aussi simple, tout le monde a un passé qu'il faut assumer et surtout surmonter, mais malgré les dires de mes copines atteintes de négativisme aigu, je suis confiante, j'ai confiance en lui, en nous. Nous verrons bien si je suis le chemin d'une relation heureuse ou si au contraire je me prendrai une grosse claque (je m'y prépare un peu).
En attendant, je profite de chaque moment pour lui donner tout ce que je peux et profiter de ce qu'il me donne.
Aie aie aie comme l'amour rend bête, si on m'avait dit que j'écrirais un truc pareil!

Besoin de...

19 juillet 2008 à 18h11

...vacances. Heureusement, plus que 5 jours de boulot et ça y est à moi les vacances, tranquille chez moi, n'ayant rien à faire et rien à penser si ce n'est voir les amis et profiter de ma famille que je n'ai pas vue depuis plus de trois mois maintenant. Bien que j'adore ma vie ici et que le fait que depuis que je vis ici tout à changé en positif, j'ai du mal à suivre le rythme et j'ai besoin de retrouver et de vivre au rythme de mon pays, plus calme, moins stressant...Depuis deux mois maintenant, je ne fais casi jamais de pause, je ne suis jamais chez moi une journée entière, un week-end entier, je suis toujours en vadrouille. Loin de moi l'idée de me plaindre mais un petit break me sera salutaire, ici il est difficile de refuser les propositions de sorties jusqu'au petit matin, aller boire un verre,et la chaleur accablante ne fait rien pour arranger mon état de fatigue.

Bientôt les vacances donc...contente bien que le coeur serré de savoir que je ne verrai pas D. pendant un mois. Néanmoins, je m'en irai le coeur léger sachant que son regard sur notre relation a changé. Il y a peu il était encore sur la réserve, on était ensemble, c'était bien, on se ménageait des moments pour profiter avec nos amis respectifs l'un sans l'autre et j'avais l'impression d'être la seule à vouloir plus et à dire plus. Et là, depuis une semaine, il a changé, il a eu comme un déclic, me dit que je lui manque, me dit que je lui plais de plus en plus, prévoit des choses à long terme avec moi...
C'est étrange pour moi de plaire à un homme, que ça soit plus fort pour lui chaque jour. Je suis heureuse qu'il me le dise mais profondément perplexe, les histoires continues c'est pas mon habitude, je ne sais pas comment faire, ni comment réagir. Je suis habituée à faire tout moi-même et à ne compter sur personne, surtout pas un homme.
Je ne sais pas où me mènera cette relation mais je sais maintenant que oui je peux plaire vraiment, moi en tant que personne...

Ceci dit cela nous éloigne du sujet des vacances ;-)
J'ai tellement hâte que j'ai déjà envie de préparer ma valise!!!!!

Le week-end...

20 juillet 2008 à 12h35

...de la flemme. Hier pas de sortie finalement et moi aux anges devant ma télé avec ma junk food. Néanmoins, c'est étrange comme j'ai un sentiment de culpabilité de ne rien avoir fait, ou presque. On a une pression face à ça. Les gens nous disent mais tu as fait quoi? rien ou lire ou comater devant la télé et là c'est l'horreur on est presque un rebus de la société alors que passer sa journée au bord de la piscine est considéré comme une activité trépidante ne nous réduisant pas à un statut peu glorieux. Va comprendre la logique...

Vacances pas très...

30 juillet 2008 à 0h56

...sea, sex and sun et même plutôt l'inverse mais qui sont bien pour me convenir et qui me déconnecte totalement de mon rythme de vie habituel. Comme j'aime pour me ressourcer le rythme de mon pays, plus calme, moins stressant et ma maison (ou plutôt celle de mes parents) qui se trouve dans un cadre très éloigné de mon quotidien. Quel plaisir d'être ici, de vivre à un rythme lent, de prendre mon temps, de dormir des heures, me promener, profiter de ma famille, de mes amis. Le seul bémol est que je sois ici sans mon namoureux, première longue séparation et premières discussions pour des détails stupides et les activités que nous pouvons avoir chacun de notre côté durant ses vacances, premières jalousies et premiers manques. Ca nous fait très probablement avancer mais ce sont de petites épreuves en elles-mêmes. Enfin, nous verrons les retrouvailles qui sont ma seule motivation à ce que prennent fin ces vacances au pays...

Déclaration...

30 juillet 2008 à 15h18

...mieux vaut tarde que jamais. NB, le fameux premier homme de ma vie, m'a fait sa déclaration d'amour il y a peu. Trois ans après notre "séparation" je reste perplexe et me demande ce qui l'a poussé à me le dire maintenant, maintenant que je vis à des centaines de kilomètres, maintenant que lui est marié, maintenant que j'ai tourné la page depuis bien longtemps (et qu'il le sait). Je le considère comme un "ami", au statut un peu particulier certes mais rien de plus, mes sentiments à son égard son clair, j'ai de l'affection pour lui, il a tenu une place importante dans ma vie et oui je l'ai aimé. Néanmoins, au jour d'aujourd'hui je ne ressens plus rien de fort, je suis contente d'avoir de ses nouvelles de temps en temps mais ne plus être en contact avec lui ne me manquerait pas je crois. La vie est étrange, dire qu'il y a trois ans, il aurait pu m'avoir, j'étais tellement à fond, j'avais tellement envie de vivre une histoire avec lui et il y a trois ans rien...j'en arrivai même à penser qu'il n'en avait rien à foutre de moi, de ma vie, de mes préoccupations et que je n'avais jamais été qu'une passade qui lui avait fait passer du bon temps.
Cette révélation est donc bénéfique pour mon ego, égoistement je me dis que j'ai vraiment compté pour lui, qu'il pense encore à moi et surtout qu'il sait qu'il a perdu quelquechose en me laissant.

Quand je pense à lui...

2 août 2008 à 14h17

...je suis triste et surtout j'angoisse qu'il ne se passe quelquechose avec son amie. Je suis ridicule car au fond je suis quasi persuadée que rien ne se passera, qu'il est bien accroché à moi...quasi c'est ça le problème. L'idée qu'il soit h24 avec elle et qu'on ait jamais eu cette occasion me fait peur. En plus, il est en vacances, d'où beaucoup plus relax que d'habitude. Qui sait, il est tranquille, en vacances, sans moi, qui sait ce qui peut arriver, qui sait si il est en manque de rapprochements physique et que cette pouf tente quelquechose et qu'il se laisse emporter.
"Quasi" le doute léger mais bien présent qui fait que je profite moins, qui fait que quand je pense à lui une bouffée d'angoisse me soulève le coeur.
Comment faire face à ça, comment être certaine qu'il ne sera pas tenté, comment surmonter ce doute minime mais néanmoins bien présent?

J'ai exagéré...

5 août 2008 à 18h20

...et maintenant j'ai peur que quelquechose se soit brisé entre nous. Il est parti en vacances et depuis même si je lui avais promis le contraire je ne peux m'empêcher de lui faire des crises de jalousie monstre. Ca reste mesuré vu que ce ne sont que de pauvres textos mais j'ai maintenant l'impression d'avoir poussé le bouchon un peu long. Sans qu'il me dise rien, ce matin je me suis excusée, lui disant que j'avais hâte de le revoir...il ne m'a rien répondu, ce silence est plus qu'éloquent, je l'ai fais ch... et du coup je pense que l'envie de me revoir lui est légèrement passée. Je ne dis pas que c'est quelquechose de définitif et j'espère de tout coeur que ça ne l'est pas mais j'ai vraiment peur d'avoir mis en péril notre relation qui était plutôt chouette. J'ai peur parceque sans être certaine d'être amoureuse, je l'aime beaucoup et il a pris une place prépondérante dans ma vie. Le mal est fait et je ne peux revenir en arrière, tout ce que je peux faire c'est me calmer et lui laisser de l'air, c'est-à-dire ne pas le harceler de messages. Advienne que pourra, je ne peux pas lui faire un lavage de cerveau pour qu'il oublie mon comportement.

Changement...

6 août 2008 à 18h45

...positif, j'ai déménagé! Mon nouveau chez moi est d'un luxe par rapport à l'ancien et en plus près du boulot, j'ai du mal à y croire. Mon trajet pour aller travailler est réduit d'une demi heure ce qui est non négligeable. Je ne m'endormirai plus dans le métro au risque de manquer mon arrêt ou encore de m'écrouler par terre, je ne serai plus obligée de me dire que ce temps est parfait pour lire, je n'aurai plus l'impression de perdre mon temps alors que j'ai un million de choses à faire . Et le meilleur, je peux profiter de 30min de sommeil en plus, quel luxe, bonheur suprême pour moi!
Pas du matin, chaque minute, chaque seconde de sommeil en plus compte, compte énormément pour mon bien-être et ma bonne humeur! Ce gain de temps sera donc profitable à tout mon entourage direct car au plus je me lève tôt au plus moins humeur est terrible.
Que du positif pour ce changement d'adresse donc et en prime des colocs super sympas!

Stress...

26 août 2008 à 18h22

...j'ai un jour de retard, stress, stress, stress...je n'ai jamais autant souhaité qu'elles arrivent.

Pas de bébé...

27 août 2008 à 18h49

...en vue, ouf manquerait plus que ça. Car stressée je continue à l'être, stressée de me rendre compte qu'il a pris une place prédominante dans ma vie, stressée de me dire que si tout s'arrête je mettrai au minimum des mois à m'en remettre. Forcée d'admettre que je suis amoureuse, ce sentiment de bonheur est tellement fort qu'il m'angoisse. Le fait est surtout que je ne sais pas ce qu'il pense lui, il est tendre, calin certes mais m'aime-t-il? aucune idée et je me vois mal lui poser la question ou juste lui dire que moi pour ma part je suis amoureuse de lui...
Pourtant, c'est toujours là, sur le bout de ma langue, ça glisse sur mes lèvres mais la peur me fait tout ravaler pourtant dieu sait que je brûle de lui dire. C'est étrange aussi cette sensation, je ressens comme le besoin de lui et depuis que je me suis rendue compte de mon "état", je me sens mal de garder ce sentiment pour moi mais ne sais pas comment présentar la chose sans avoir l'air tarte ou pire qu'il me regarde en chien de faïence ou pire qu'il me dise que lui pas du tout...scénari castastrophes mais envisageables, lui ne pourrait-il pas me le dire en premier...?

Bienvenue dans la maison...

28 août 2008 à 18h51

...musée. C'est là que j'habite maintenant. Une maison où il est interdit de déposer quoi que ce soit sur les meubles, où toute forme de vie, où tout signe de présence humaine et vivant de surcroit doivent être cachés rapidement. Une maison de magazine qui se veut parfaite mais terriblement morte. Toute entorse à la règle déclenche une tornade de reproche qu'on craint de voir se reproduire une deuxième fois. Moralité, comme MA chambre est MON territoire et que donc zéro régles, contradictions et soif de liberté oblige, c'est un bordel sans nom, enfin par rapport au reste de la maison. Je me demande si je vais pouvoir supporter de vivre dans une ambience pareille, le cadre est très chouette, joli, lisse, trop lisse, ça manque de vie et sortir de chez moi sans avoir vérifier un millier de fois si je n'ai pas oublier un verre dans l'évier me donne des frissons d'angoisse. D'ailleurs je vais de ce pas faire un rangement express avant que la maitresse des lieux ne fasse sa grande entrée toujours à l'affut du détails qui ruinera sa décoration si bien pensée.

Je rentre...

5 septembre 2008 à 18h13

...et je ne me sens pas chez moi, c'est terrible. J'ai vraiment pas envie que mes colocs ne rentrent, devoir parler, supporter leur discours pathétique sur la vie et les hommes qu'elles peuvent se permettrent de dire en grandes sages qu'elles sont. Je ne les ai même pas vues et elles me saoûlent déjà. Heureusement, petite escapade ce week-end donc je ne verrai personne...

Je n'aime pas...

9 septembre 2008 à 14h33

...les retours. Vivre à l'étranger c'est très enrichissants et une expérience que je conseillerai à tous ceux qui veulent se lancer. Néanmoins, je déteste les retours après qqls jours passés en famille. Le retour où je me retrouve seul dans mon appartement avec des colocs que je n'apprécie pas, avec toutes mes copines occupées et le comble mon "prince" qui a choisi ce jour pour régler des trucs perso...en gros personne qui compte pour moi à voir. Je n'ai qu'une envie, à laquelle je vais bientôt céder, dormir et ne pas être en contact avec le monde extérieur.
Quand je rentre, tous les points négatifs du système, du boulot, de ma vie ici me donnent une grosse claque qu'il me faut du temps pour digérer. Enfin du temps...c'est relatif, demain de nouveau au boulot et je vais voir mon chéri donc de nouveau dans le bain de ma vie que j'aime beaucoup ici malgré le fait que les premières heures soient difficiles.

Trop tôt...

19 septembre 2008 à 23h49

...pour vivre ensemble. Problème existentiel du moment, 5mois de relation et des passages très très furtifs chez moi. Un chez moi qui me coûte, un chez moi que je n'aime pas et un chez lui où je suis casi tous les jours...Je veux déménager de toutes façon alors tant qu'à faire pourquoi ne pas se lancer. C'est ce que je pense moi, je n'ose pas lui en parler, de peur qu'il prenne peur justement. Pour moi, c'est tellement évident, on est toujours ensemble, on connait les réalités de la vie et même si nous avons encore des chose à découvrir je pense qu'on se connait assez que pour vivre ensemble. Je pense me lancer mais je doute, j'ai la peur au ventre...

Mais qui...

21 septembre 2008 à 19h03

...a bien pu pondre de pareils horaires de travail! Dans ce pays, c'est l'horreur, être 10h par jour sur son lieu de travail, je suis désolée mais c'est pas humain. Je pense que ça doit être ce qui me fait le plus souffrir ici, sortir du boulot à 19h et dans ma mentalité d'Européenne du Nord le voir comme la fin de ma journée en tant que telle, que ça soit de boulot ou de vie privée. Avec les transports, il faut compter qu'on est pas chez soit avant 20h, 19h30 si on a de la chance. Autant que frustrante je trouve cette manière de travailler illogique et au final pas aussi rentable qu'on pourrait le penser. Qui peut rester concentrer 9h sur son travail, dans un travail de bureau, qui peut être au top pendant 9h...personne. Je pense que les gens sont bien plus effectifs et motivés par leur travail quand il ne doivent y passer que 8h.
Le pire est que je n'ai pas d'enfant mais que font les gens qui ont des enfants, comment font-ils pour s'en occuper, pour en profiter, pour partager des moments sans stress et fatigue...impossible. Cette horaire de travail éloigne encore plus l'idée pour moi d'avoir des enfants. Faire des gosses pour les voir 2h par jour non merci.
Je pense très sérieuse à écrire une lettre documentée d'études scientifiques (si ça existe) pour faire entendre mon mécontentement face à ses horaires de travail qui pourrissent la vie et écourtent notre temps de vie personnelle!

Une relation équilibrée...

25 octobre 2008 à 20h10

...c'est possible? Je pense que non, je pense qu'une des deux personnes en fait toujours un peu plus que l'autre. Mais le problème est que pour le moment moi j'ai l'impression d'en faire beaucoup plus. Même si dans le fond je sais qu'il tient à moi, j'ai l'impression qu'il me laisse faire et lui se laisse vivre. Le problème du moment, il ne veut pas rencontrer mes parents. Je suis tellement déçue, il ne me l'a pas encore dit mais je le sais, je le sens à son ton un peu désagréable des moments où il se sent coupable. Je sais que bientôt il me dira que non, il va fêter le nouvel an avec ses amis et pas avec moi, qu'on ne se verra pas pendant 15jours et que ça lui convient très bien. Je ne sais pas comment je vais réagir, car après plus de 6mois je pense qu'il n'est pas trop tôt, après plus de 6mois je pense qu'il pourrait me faire ce cadeaux et même s'il a peur prendre son courage à deux mains pour m'accompagner au lieu de passer du temps sans rien faire d'intéressant durant 5jours avec ses potes.

Ainsi revenant avec un écrit aussi négatif on dirait que ça va mal entre nous alors que c'est tout le contraire (ça en est d'autant plus frustrant). Tout va bien, j'en suis folle et je trouve qu'on a un bon équilibre lui et moi. Je suis heureuse avec lui mais en même j'ai un de ces stress...que je ne sais comment gérer.

Ca fait un bail...

26 décembre 2008 à 17h55

...que je n'avais pas écrit, pas le temps, presque tombé dans l'oubli mon journal, obsédée par mes problèmes récents qui sont probablement les plus importants que j'ai pu avoir jusqu'alors. Soudain, il y a 15min, je me rappelle de mon journal, de mon apaisement d'écrire et je me dis je m'y remets. Ce soir, je vais me libérer...

Comment refaire...

28 décembre 2008 à 11h38

...confiance? Mon prince au final n'était pas si parfait. J'ai décidé de le pardonner mais j'ai du mal à lui faire 100% confiance. Il m'a trahi, certes au début, quand il était perdu. Perdu pour un mec, signifie ne pas être "stable" avec une fille et s'envoyer en l'air avec d'autres. Ce qui fût le cas, ce dont je me suis toujours doutée et dont j'ai eu la confirmation il y a peu.
Alors peut être que maintenant il m'aime et qu'il me voit comme la compagne idéale, peut être que à l'époque ça faisait à peine un mois qu'on était "ensemble" et qu'il devait oublier son ex-, peut être qu'aujourd'hui cette fille ne représente plus rien pour lui, peut être que leur "aventure" a duré très peu de temps...Néanmoins, et même si au vu des circonstances et de ses déclarations post-découverte, j'ai décidé de lui donner, de nous donner une chance, je ne peux lui faire confiance. Nous sommes séparés depuis une semaine et j'angoissse, j'angoisse de me dire que peut être il est avec cette "amie", qu'il l'a fait venir en cachette comme ce fût le cas, qu'il soit encore avec elle même si cela se limite à des termes amicaux. Je deviens folle dans mes théories et mes spéculations sur ce qu'il peut faire sans moi. Je l'aime et je veux lui refaire confiance mais j'aurai pendant longtemps un doute, un doute pendant chaque week-end où nous serons séparés car cette fille est soi-disant une amie qu'il ne veut perdre...et comme moi-même j'ai découvert leur "histoire" en faisant quelquechose de mal, je ne peux, pour le moment du moins, pas trop exiger qu'il coupe tout contact avec elle.
C'est difficile et même s'il me témoigne tout son amour, je resterai profondémment blessée de cette trahison...

Demain...

28 décembre 2008 à 16h39

...il entre dans ma vie pour de vrai. Il va découvrir mon monde, tout ce qui fait je suis moi au jour d'aujourd'hui. Je stresse et si cela ne lui plaisait pas, si mes racines lui faisaient prendre la poudre d'escampette. J'ai tellement hâte de le revoir, une semaine que nous sommes séparés, une semaine longue et pendant laquelle il m'a terriblement manqué. J'ai lutté pour qu'il vienne et maintenant, j'ai peur et me demande comment tout cela va lui paraitre. Réponse dans quelques heures...

La dilettante...

11 février 2009 à 15h40

...avec mon journal c'est ça. Il faut dire que je n'ai plus le temps, enfin si, mais au boulot c'est risqué et à la maison. Il est toujours avec moi et donc impossible de faire quelque chose sans qu'il soit au courant. Et je me vois mal écrire sur ce que je ressens alors qu'il est juste à côté. Qu'écrire après ces semaines de silences...surtout à propos de ma relation je crois. C'est toujours comme ça je suppose, la chose la plus importante de notre vie et sur laquelle on se pose un million de question.
Doute du moment, non en fait, doute de toujours depuis que j'ai su qu'il m'avait trompée. Est-ce qu'il est vraiment honnête avec moi...Je pensais que oui et hier, fait mineur. Son téléphone sonne, il se lève pour répondre et quitter la pièce puis se ravise et surtout ne me dit pas qui c'était, alors qu'il le fait toujours...Je ne lui ai pas posé la question mais ça me turlupine. Oui il est toujours avec moi, a part pour le boulot et ses cours, oui je pense qu'il est honnête mais j'ai toujours un léger doute et ce genre d'évenement me fait imaginer les pires scénarii. Trop tard pour lui demander, il faudra que j'oublie ce truc.

Et puis, le "nous", il parait super engagé dans la relation, mais bizarrement ça me fait peur, j'ai l'impression qu'il me voit plus comme la ménagère idéale que comme la compagne, l'amie, l'amante idéale. Quand il parle de ce qui lui plait chez moi, le premier est que je sache cuisiner et tenir une maison pas hyper romantique. Ca me fait penser que peut être sur les autres plans je ne lui plais pas ou peu et que peut être il recherchera le reste ailleurs.
Il veut fonder une famille et pense que je suis la fille idéale pour ça mais juste pour ça. Il a bien étudier mon cas pour en arriver à cette conclusion et me choisir moi car il avait d'autre possibilité, je ne sais pas quoi en penser.

En plus, oui je parle sa langue, enfin la langue du pays, car lui, sa famille, ses amis, parle un dialecte et c'est l'horreur car tout entre eux ils parlent se dialecte sans se soucier si je suis là ou pas, ce qui est assez difficile à vivre et qui me fait demander si il ne préferait pas être avec quelqu'un qui parle sa langue maternelle. Dur dur, cette situation.

Et son ex, il est toujours en contact avec elle. Elle lui téléphone, il ne peut pas lui parler devant moi...comprends pas...

Le fait que ça soit toujours moi qui prenne l'initiative. Même s'il suit et ne se sent nullement obligé, j'en ai marre d'avoir l'impression que celle qui a envie c'est moi, que lui profite toujours de la situation mais ne prend pas les devants.

Pour le moment, je suis ne travaille pas et donc j'ai le temps de me prendre le chou avec tout ça bien que à priori notre relation soit plus que bien.

Pas d'inspiratin pour le titre et...

16 juillet 2009 à 14h44

...tellement de choses se sont passées que je ne sais pas comment formuler un titre concis.
Pour le moment, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes. Je vis l'amour parfait. J'ai pardonné et après de longs mois de doute et de question incessantes sur L'histoire, je suis enfin plus sereine. Tout n'est pas oublié mais je peux enfin vivre normalement sans y penser toutes les deux minutes.
Toujours dans la même entreprise, un record pour moi, adepte du changement et ayant déjà visité 7entreprises différentes en 5ans! Je ne suis pas mal mais pense peut être changer d'air, on verra. Je suis toujours en attente d'une augmentation qui se fait attendre...la crise, la crise, elle a bon dos la crise.
Bientôt les vacances, j'ai hâte, premières vacances en amoureux, premières vraies vacances pour moi aussi, trois semaines, relax sans penser aux petits tracas du quotidiens.

Voila ma situation résumée.
Je vais essayer de reprendre mes écrits avec un peu plus de régularité. Bonne résolution de l'été :-)

Je ne m'explique pas...

16 juillet 2009 à 15h53

pourquoi j'ai besoin d'être avec lui tout le temps. C'est comme un besoin impérieux, je ne peux aller contre, je suis sans lui, il me manque, je n'ai qu'une envie, le voir. Je reporte des rdv avec des amis pour être avec lui alors qu'on vit ensemble!
Tout a été vite, très vite. Je suis heureuse comme ça mais néanmois et comme toujours, je me pose des questions.
Six mois après nous être connu, j'emmenageais chez lui, du temporaire qui s'est transformé en définitif (dû aux circonstances nul ne le sait), nos soirées, nos week-ends, on fait tout ensemble. Même si ça me brise le coeur, je lui ai déjà dit qu'il "pouvait" sortir seule, il refuse. Ce qui est rassurant c'est que lui aussi visiblement ne peut se passer de moi. Je l'aime à la folie, c'est vrai.
Au final, je sais que je le veux près de moi car je l'aime, je suis tellement bien avec lui. Je me demande aussi, si c'est quelque chose de passager. Les émois des débuts et si dans un an, dans deux ans, on sera toujours pareils, à vouloir être toujours ensemble, à se toucher, s'embrasser tout le temps....
Je profite du moment mais avec une petite voix dans ma tête qui me dit que ça ne sera pas toujours pareils.
On parle mariage déjà et enfants, je suis contente de ces plans d'avenir mais aussi frustrée car pas de proposition en vue alors que cela fait un an que l'on est ensemble. Je pense que j'avais tellement peur de finir ma vie seule que maintenant je veux vivre ma relation à fond et réalisant ce qu'au fond j'ai toujours voulu. Patience...le plus important c'est que je ne suis pas obsédée par le mariage, je vis notre relation sainement et n'attend pas le moment de la demande. Je sais que vu son caractère et les "traditions" populaires de ce pays, il n'est pas d'usage de se marier tôt.
Enfin, je profite de mon bonheur avec lui. Bonheur auquel je n'aurais jamais cru.

Allez, je suis régulière...

17 juillet 2009 à 12h34

...même si je n'ai trop rien à dire, j'écris quelques lignes pour bien re-re-re-recommencer mon journal que j'ai laissé trop longtemps déjà. Alors que dire aujourd'hui, ah oui, un truc qui me met hors de moi est la considération de ma fonction. Je refuse d'être la bonniche et déplait visiblement à certain. Il faut vraiment que je reprenne les études en septembre. Mon job est certes loin d'être trépidant, comme pour beaucoup de gens, mais ça n'est pas un mauvais job. Ce qui me déplait au plus haut point, ce sont les cons qui se figurent que parceque je suis secrétaire, je ne fais que de la paperasse et que mon travail au final n'est pas très important. La considération que me collaborateurs directs me portent est très faible voire parfois inexistante. Je ne supporte pas, je me sens déjà un peu "moins que les autres" de part ma formation et si en plus les gens me le font ressentir c'est la goutte. Je vais reprendre les études, reste à savoir de quoi...

Je boude...

20 juillet 2009 à 13h18

...et boude encore. Je suis une boudeuse chronique. Parfois, je me demande comment font les gens en général et mon copain en particulier pour me supporter. Tous les jours, j'ai ma demi-heure de "je boude", "je ne suis pas contente"...pour des bêtises. Ca ne dure pas longtemps, heureusement. Mais parfois, j'imagine que ça doit être lourd. En même temps je ne peux faire autrement, quand quelque chose n'est pas comme je veux. Je dis souvent, que je suis comme un mioche, insatisfaite ou n'ayant pas ce que je veux, je me mets dans tous mes états!

J'espionne, oui c'est mal...

21 juillet 2009 à 12h08

...c'est très mal et en plus ça me fait du mal. Il m'a dit le mot de passe de sa messagerie, pourquoi mystère. Comme tout être humain, la curiosité m'a perverti et j'ai été voir sa messagerie. Le choc...Il lui écrit encore à elle lui disant souvent qu'il se rappelle de l'été passé ou d'elle quand il a été a tel endroit et comme c'était génial leur truc. Il ne parle jamais de moi car elle lui a demandé de ne pas m'évoquer. Je ne comprends pas cette double attitude. J'étais convaincue qu'il était tellement vrai avec moi, qu'il m'aime vraiment, qu'il est bien avec moi. Hier, il me répetait sans cesse qu'il m'aimait et qu'il voulait toujours être près de moi. Je le crois, je le vois dans ses yeux. Il m'a encore dit cette semaine que l'histoire avec cette fille formait partie du passé et pourtant ses mails disent le contraire. Je ne doute pas du fait qu'il tienne à moi mais je ne m' explique pas cette nostalgie qu'il manifeste à son aventure de l'année passée, surtout quand il me dit à moi que c'est une période oú il a souffert, pleine de doutes et qu'il n'en a pas profité.
D'un côté, je me dis que je devrais lui dire qqch, que je suis faible. Et d'un autre, je ne devrais pas le savoir et notre relation n'est en rien entachée par leur échange. Néanmoins, j'ai le coeur brisé et me pose mille questions sur nous, sur leur aventure. S'il la désire encore et qu'elle lui manque. Si elle lui apportait qqch que je ne lui apporte pas moi.
Tout le monde à droit à son jardin secret et j'aurai dû respecter ça pour le bien de tous.
Je pense que je vais garder le silence et espérer qu'avec le temps il se lasse. Elle a voulu le revoir, il lui a dit que non, c'est déjà un bon point...

Il ne reste rien...

23 juillet 2009 à 15h04

...pour que je sois en vacances. Enfin, j'espère un peu reposer mon cerveau qui bouillonne à tout va. Je pars avec lui bien sûr, pas si évident que ça car je suis la première de ses copines avec qui il part en vacances. Serait-il fou d'amour pour moi, de là à en renoncer à ses vacances de célibataire? Il faut croire que oui.
Ce sont mes premières vraies vacances, aussi longues et avec un chéri. C'est étrange pour moi, c'est un sensation géniale de savoir ce qu'on va faire de ses vacances et de ne pas angoisser à l'idée d'être en congé et de n'avoir rien à faire comme cela était mon cas avant. Un peu de stress avant le départ pour tout organiser mais une super envie de vivre c'est première vacances à deux!
Pendant quelques semaines, je vais donc une fois de plus délaisser mon journal, espérant raconter au retour mes aventures palpitantes ou pas d'ailleurs mais qui auront fait mon bonheur...

Stressée...

24 juillet 2009 à 11h12

...stressée, je pars en vacances et avant d'être confortablement assise dans l'avion aux côtés de mon chéri je ne serai pas tranquille....

Retour...

19 août 2009 à 16h00

...à la réalité. Après trois semaines de vacances. Pas trop dur, en fait le quotidien ne me va pas trop mal, tant mieux. Même si après ces vacances, je passerai bien ma vie à voyager avec mon amoureux. Malgré mon stress, tout c'est bien passé, même plus que bien. Il m'a dit des choses fantastiques que je n'aurai jamais espérer que quelqu'un me dise. On a bien profité de nos vacances, tous les deux et tellement bien et heureux d'être ensemble.
Maintenant, de retour sur la terre ferme mais encore un peu la tête dans les nuages, il faut penser à la rentrée, au sport (eh oui tout arrive!), à la reprise des études, à l'évolution de mon poste de travai, à ma demande d'augmentation, bref, le quotidien mais que je passe avec lui étant certaine de son amour pour moi.

Reprise...

19 août 2009 à 16h22

...des études. Je me suis décidée cette année de nouveau la tête dans les livres. J'ai pas mal réfléchis et suis toujours indécise sur la voie à suivre. Etudier de nouveau et obtenir un diplôme universitaire je veux. Le doute réside dans la matière, ou faire quelquechose un peu chiant et qui éventuellement pourrait me faire bouger professionnellement au sein même de mon entreprise ou dans mon domaine de travail en tous les cas. OU étudier quelquechose qui m'intéresse vraiment mais qui ne me mènera peut être à rien...

Difficile...

21 août 2009 à 13h16

...de prendre ses décisions. Décisions qui auront des conséquences sur sa vie et que personnes ne veut influencer. C'est très bien, pas de pression de l'entourage, dans le fond c'est le plus juste et le plus respectueux. Néanmoins, parfois, j'aimerai que quelqu'un me donne son avis sincèrement, sans essayer de m'influencer mais pour que j'aie une lumière, dont je tiendrai compte ou pas. Cela sera mon libre choix.

Je suis un peu...

27 août 2009 à 15h21

...désemparée. Alors que je pensais que les choses allaient plutôt bien au travail avec l'équipe, je me prends à la figure que non. Je ne suis comme toujours pas très satisfaite de mon travail en général, pas de ma façon de travail mais des mes tâches mais je pensais que l'ambiance n'était pas mauvaise. Erreur. Je pensais déjà à changer de boulot et ces derniers évennement renforce mon idée. Trouver un job plus prés de chez moi. Pas qui me plaise plus, impossible avant d'avoir une nouvelle formation mais qui me rende la vie plus facile.
J'ai vraiment hâte de reprendre les cours. Ces conflits, en apparence anondins, renforcent mon idée que mon travail, ma formation initiale, ne me convient pas, que je trouve ça nul et que jamais au grand jamais je n'aurai de reconnaissance professionnelle. Il y a toujours un partie des gens qui vous voit comme la débile qui fait de la paperasse. Je ne supporte pas et le pire c'est qu'avec des abrutis pareil, je ne peux m'empêcher de me remettre en question et de me stresser alors qu'au final je ne suis pas si nulle et mon travail en général est très bon (dixit mes chefs).
Cette année, je pense rester dans la boîte, par paresse, parceque les horaires sont flexibles et les congés garantis quand je veux mais dans quelques mois, j'étudierai sérieusement l'option de changer, encore pour esperer trouver mieux et un job qui dans la mesure du possible me convienne.

Demain...

31 août 2009 à 15h22

...je m'inscris à l'université :-). J'ai du mal à y croire, j'espère m'accrocher et mener à bien ce que je vais commencer. Je suis émotionnée et fière de moi-même. Reprendre les études tout en travaillant et faisant 5ans que je suis déjà assise dans un bureau tous les jours et en plus avec mon propre argent. Il en aura fallu du temps pour que je me décide et pour que j'ai aussi les moyens financiers pour le faire.

J'ai mal...

3 septembre 2009 à 13h13

...très mal, au coeur, je me sens mal depuis ce matin. Un haut-le-coeur et des nausées qui ne disparaissent pas. ELLE, cette pouffe avec qui il m'a trompée et soi-disant reste ami via mail uniquement, lui envoie des photos et il lui dit qu'elle est un vrai canon, super belle. Je suis jalouse, je me fais tu mal pour rien. Je sais qu'il ne la reverra pas mais ça me blesse profondemment qu'il lui fasse ce genre de commentaires même s'il faut reconnaître qu'il pourrait les faire à une amie avec qui il ne s'est rien passé. Ca pourrait être un commentaire normal mais vu l'historique et le contexte, j'en suis malade. Depuis ce matin, larmes aux yeux, pas d'appétit...Je me fais du mal pour rien mais je me demande encore s'il a de l'attirance pour elle, s'il pense à elle, s'il s'imagine faire des trucs sexuels avec elle, ça me pourrit...

Je suis fatiguée...

10 septembre 2009 à 13h52

...morte, pas dans mon état normal. Je déteste ces périodes ou je suis un peu patraque. Les médocs me rendent un peu somnolante, je viens de tilter, faut que j'arrête des les prendre surtout que je prends le volant...dure semaine...

Je devrais arrêter...

11 septembre 2009 à 14h02

...de fouiller dans ses mails. C'est malheureusement plus fort que moi, je regarde un jour par-ci par-là pour voir s'il est encore en contact avec cette p... et ce qu'il lui raconte. Au final, ça ne me sert à rien, je vois des trucs qui ne me plaisent pas mais ne vais pas lui en parler car au final le plus important est qu'il ne la reverra pas, il lui rappelle sans cesse les bons souvenirs de leur été passé mais ne manifeste aucune envie de la revoir même quand celle-ci amène le sujet. En gros, je me fais du ma l pour rien et surtout surtout si jeme fais prendre, il me quitte et mon histoire d'amour casi parfaite se termine pour quelquechose d'inutile et ridicule. J'ai du mal à m'arrêter, je tiens quelques jours et puis replonge...J'espère y arriver cette fois même si ça me démange de savoir ce qu'il peuvent se raconter et surtout s'il lui parle de moi. Je ne sais pas comment solutionner le problème. Je sais c'est affreux, un manque de respect de son intimité total que je ne tolererais pas si cela m'arrivait à moi. J'ai honte et en même temps la jalousie me contrôle, je ne sais que faire...

Premier jour...

15 septembre 2009 à 13h37

...sans fouiller. Je tiens le coup mais c'est très très dur sachant que pour sûr ils vont s'écrire. J'en ai mal au ventre mais je dois lutter. Je pense que je n'ai rien à craindre. Il m'a encore dit ce week-end qu'il m'aimait tellement qu'il sentait une faiblesse par rapport à ça. Je ne pense pas qu'il puisse mentir à ce point et que cette fille soit un danger bien que ça me fasse chier qu'il soit encore en contact avec elle et que je ne me l'explique pas...

J'angoisse...

17 septembre 2009 à 12h24

...je lui ai écrit un mail au bureau, comme je le fais chaque jour, et il ne me répond pas. Quand c'est ainsi j'angoisse et me dis que il a certainement découvert que je regarde son mail. Ca fait deux heures et toujours pas de réponse. Il pourrait très bien être en réunion mais j'imagine le pire. Et c'est à ce moment que j'imagine ma vie sans lui, sans son amour, sa confiance en moi perdue, nos projets avortés, l'homme de ma vie qui me quitte...j'en ai les larmes aux yeux. Je suis idiote, c'est dans ces moments que je me rends compte de l'absurdité de ma conduite et que tout le monde à droit à son jardin secret et que tant qu'on s'aime et se respecte rien n'est grave. Je me fais déjà mon scénario catastrophe s'il me quitte, je sais déjà comment je vais réorganiser ma vie pour oublier, l'oublier. J'ai peur, j'ai une boule au ventre, qu'il me réponde vite, vite...

Parfois je me demande...

22 septembre 2009 à 15h30

...si je n'ai pas un petit problème psy. Tout le monde dans le fond doit en avoir un mais parfois je m'inquiète de mes réactions. Hier pour une bêtise, je me suis mise à pleurer et refuser qu'il me touche. Rentrée du boulot, je lui ai fait une surprise qui ne lui a pas plu et il me l' a dit. Je me suis mise en pleurs mais pleurer comme si qqch de grave c'était passé. Je ne sais pas si c'était la fatigue, le stress du boulot, la frustration de m'être trompée, sa réaction peu diplômate et les hormones mais j'ai comme peté un câble. Ensuite, je m'en et me dis que j'ai de la chance qu'il ne me prenne pas pour une folle totale. Je pense encore beaucoup à hier et me sens mal tellement ma réaction a été forte, une réaction désproportionnée que je m'explique pas. Heureusement, pour lui c'est vite oublié...

Cruel dilemme...

23 septembre 2009 à 16h06

...postuler ou ne pas postuler. Je viens de voir une offre d'emploi pour un job, plus près de chez moi, qui paie mieux et a des meilleurs horaires que ce que j'ai...Facile me direz-vous, postule! La question est plus compliquée, mon job actuel n'est pas le job de mes rêves, néanmoins, j'ai un totale flexibilité d'horaire non-négligeable, je contrôle mon job et pas beaucoup plus. Mais aussi et surtout, je suis indépendante. Ce potentiel travail est prés de chez moi certes mais j'habite avec et chez mon copain. Ce qui signifie que s'il me jette, je me retrouve bloquée dans la même ville que lui pour mon job et avec peu de possibilité de sortie et de rencontrer de nouvelles personnes vu que c'est une ville un peu éloignée du centre. Pour le moment, je bosse près du centre, je peux déménager facilement dans un quartier où je pourrai rencontrer des gens, me faire de nouveau contact...Si toute ma vie est centrée la oú je vis actuellement, j'ai peur que tout se fracasse si mon histoire d'amour capote. Objectivement, je ne vois pas de raison pour que ça ne marche pas, à moins que Lui ai des doutes et aie voir ailleurs pour les soulager. Ca fait à peine un an qu'on est ensemble et moi je suis personnellement certaine de mes sentiments pour lui et je me vois passer ma vie entière à ses côtés, mais lui?

Trois semaines...

28 septembre 2009 à 9h32

...qu'il ne m'a plus touchée et je suis maintenant lassé de partir à l'assaut pour me faire remballer. Ça n'est pas bien grave diront certain, ça arrive les périodes de disettes mais je m'inquiète. Depuis qu'on est ensemble on a toujours eu un rythme assez soutenu et là rien pendant trois semaines me paraît une éternité. Je me pose des questions sur lui, sur moi, sur nous, a-t-il subitement perdu son désir pour moi ou est-il tellement fatigué comme il le dit qu'il n'est bon à rien. Il pète toujours la forme mais quand arrive le moment propisce aux câlins et que je me lance, il me repousse, gentillement mais me repousse. Je suis frustrée, je ne pensais pas que ça pouvait m'arriver. Hier, j'en ai pleuré, pas de frustrations mais de ne pas savoir pourquoi, qu'est-ce qu'il se passe. Il ne m'a rien dit m'a pris dans ses bras et m'a dit qu'il ne comprenait pas. Parfois, l'idée qu'il me trompe me traverse l'esprit, je ne vois pas quand et suis persuadée de son amour envers moi mais cela me semble tellement bizarre qu'il n'ai même plus le courage de me toucher. Ce qui me démoralise d'autant plus, c'est qu'il insinue que je suis obsédée. C'est peut être, et très probablement, une histoire ridicule, une baisse de régime due au changement de temps, au stress du boulot...que sais-je. Mais ça m'inquiète et j'en perds le sommeil.

J'écris mon journal...

29 septembre 2009 à 17h41

...au bureau et ça n'est pas évident de faire ressortir le positif de ma vie quand je suis ici. Des éléments positifs, il y en a plein, des tonnes même, mais j'ai l'impression qu'au boulot je ressasse plus le négatif qu'autre chose car clairement ici je ne vis pas ma vie, j'attends de sortir pour la vivre. Les horaires ici sont mortels, ça me tue, je ne m'y ferai jamais. Je pense à ma soeur qui ne prend pas la peine de m'écrire un mail de temps en temps, à mon amoureux qui est déjà sorti du boulot, à l'invasion parentale dont je vais être victime, au ciel gris que je vois par la fenêtre, rien de bien réjouissant...Il faut positiver, je vais me mettre un peu de musique...

Suite à l'invasion parentale...

30 septembre 2009 à 13h18

...j'ai les nerfs à fleur de peau. Tout m'énerve, tout est sujet à des tensions pour moi pas pour eux bien sûr. En tant que jeune fille bien éduquée et par amour pour mon cher et tendre, je suis tout sourire et supporte sans broncher un quotidien pesant soumis aux critiques, aux opinions souvent négatives, aux conseils, aux désaccord sur notre façon de vivre et sur MA façon de mener une maison. Des reproches faits sans en avoir l'air et qui font d'autant plus mal. Je suis énervée et ça m'énerve.

Trois ans...

1 octobre 2009 à 9h47

...maintenant que je suis arrivée pour la première fois dans mon pays d'accueil. Je me revois encore comme si c'était hier, en larmes dans l'avion me demandant ce que je faisait et pourquoi je le faisais. Ne voyant aucun interêt à ma vie, voulant changer mais ayant terriblement peur de se changement brutal qui ne laissait aucune place à une phase d'adaptation. La vie seule dans un autre pays, ne connaissant personne, ne maitrisant pas la langue, me retrouvant à devoir tout gérer et ne plus être supervisée dans mes actions et démarches par mes parents...bref un changement drastique. Une décision difficile à prendre mais que je ne regrette en rien. Quand je vois le chemin parcouru, je suis fière de moi et du courage que j'ai eu de me lancer. Je ne suis toujours pas la super girl que je voudrais être, super sympa, super sociable, super ouverte à la big fiesta mais je suis mieux, et surtout je m'accepte plus avec mes défauts, ma timitidé, maintenant moins présente, mon plaisir à rester chez moi et ne pas sortir le samedi soir quand la fête parait obligatoire. Je me suis trouvée et j'ai trouvé ma moitié, l'amour réciproque, celui dont j'avais toujours rêvé.
Je suis moi en mieux. L'inconnu fait peur mais, dans mon cas, il a vallu la peine d'être connu. Aujourd'hui, vu le chemin parcouru, je me réjouis de cette décision capitale pour ma vie que j'ai prise il y a trois ans.

Toute la vie...

5 octobre 2009 à 12h56

...on s'aimera toute la vie? Ce week-end on regardait un film ou le protagoniste délaisse sa femme et celle-ci perd son amour pour lui. Réaction de mon Prince, il me prend dans ses bras et me dit de ne jamais jamais le laisser réagir ainsi et que si je sens qu'il me délaisse je dois lui en parler et surtout ne pas arrêter de l'aimer, qu'il ne veut pas que j'arrête de l'aimer, qu'on pourra tout arranger. Ça m'a chamboulé, je me suis dit que vraiment il pensait qu'on avait un futur et qu'on allait finir notre vie ensemble. Je l'aime, je l'aime à la folie, néanmoins, je me demande souvent si cela est du aux premiers émois et que dans quelques temps on aura une chouette relation mais qu'on n'aura pas ce sentiment de manque dès qu'on se quitte, qu'on ne voudra pas être toujours ensemble mais avoir une bulle d'air pour respirer, qu'on sera amoureux mais plus par habitudes qu'autre chose. Etant ma première relation amoureuse sérieuse, je ne sais pas quoi penser. Quand je vois mes parents, je pense que c'est possible, après 30ans de mariage ils sont toujours collés-serrés, sont tout le temps ensemble, se manquent encore, ont des regards qui en disent longs sur les sentiments...Je veux tout ça mais la question est: "est-ce possible de garder la flamme après autant d'années?". J'ai l'impression et suis presque convaincue que je l'aimerai toute ma vie, qu'il est ma moitié et l'homme que j'ai toujours voulu avoir mais lui ses sentiments vont-ils changer, ou disparaitre? Il est impossible de le savoir mais je prie pour que ça dure toujours.

Exploser, je vais...

6 octobre 2009 à 17h42

...exploser d'ici peu. Ça fait maintenant un peu plus d'une semaine qu'ils sont là et j'en n'en peux plus. Je pourais écrire un livre de mes aventures avec eux. Je me sens mal mais ne veux pas non plus me disputer avec mon Prince pour eux. Néanmoins, je ne comprends pas comment il accepte leur comportement, le voyant comme normal ou comme une façon maladroite de leur part d'être gentils. Moi, je le vois comme une façon de contrôler nos faits et gestes et de nous dicter notre conduite. Ils en viennent même à lui dire qu'on ne doit pas exagérer avec le sexe, que l'abus nuit, j'ai halluciné. J'étais gênée alors que la remarque déplacée venait d'eux. Et cela n'est qu'un exemple entre mille petits piques quotidiens et insinueux. Je sais que je suis au bord de la crise et que demain ou après demain les vannes vont s'ouvrir et pour une simple remarque je vais me mettre à pleurer comme une gamine. Je ne le dirais jamais assez mes parents me manquent, me manquent terriblement. J'ai des parents géniaux il faut le dire!

Je fais...

7 octobre 2009 à 15h44

...des cauchemards dernièrement. Je m'en rappelle, chose qui ne m'arrive quasiment jamais. Je rêve que je me dispute avec Lui alors que dans la vie on ne se dispute jamais vraiment. Les raisons de nos disputes, je l'ignore. Je rêve que je m'achète un appartement au cas oú il me jetterait et que je me retrouve à la rue du jour au lendemain. Je rêve qu'ils me jettent de mon boulot (ça ne serait pas forcément une mauvaise chose mais c'est pas non plus hyper positif). Je dors mal, je me réveille fatiguée et tourmentée. Je n'ai pas vraiment de stress en ce moment mis à part ses parents mais je pense qu'ils ne mettent pas la pression à ce point là. Je ne sais pas ce qu'il se passe...on verra si cela continue comme ça.

Ce week-end, il va faire beau, on va à la plage et franchement je n'en ai aucune envie. M'épiler pour sortir en maillot, sortir avec ses amis et avoir l'air super aimable alors que je meure d'envie d'un resto seulement avec lui, se coltiner encore ses parents trois jours, ne pas avoir d'intimité pour dormir et devoir faire attention aux moindres mouvements qu'on fait dans le lit. J'ai envie d'un week-end tranquille, ballade, resto mais pas de "devoir" envers mon Prince, ce qui sera mon lot ce week-end. Je l'aime et donc je le fais, suis souriante (dans la mesure du possible) et continuerai à vivre pour lui sans respecter mes envies durant quelques jours.
Ça m'énèrve mais je sais qu'il le ferait pour moi, il faut bien faire quelques sacrifices. Je n'ai pas trop le droit de me plaindre. Une amie vient me rendre visite bientôt et logera chez nous et juste après viennent mes parents. Peut être qu'il estime que mes parents sont aussi lourds que les siens, impossible selon moi mais qui sait. Il se donne aussi, donne de sa disponibilité et amabilité pour les gens que j'aime, il faut donc bien le faire pour lui.

Il a changé...

7 octobre 2009 à 16h24

...son mot de passe, tant mieux. D'habitude il me dit toujours quel est le nouveau. Ici il m'a juste annoncé qu'il l'avait modifié, ça me brûlait les lèvres mais je ne lui ai pas demandé quel était le nouveau. Ca me démengeait d'autant plus sachant que vers ces dates-ci, c'est la dernière fois oú ils se sont vus en amis, selon lui, ou plus, selon moi. Ça me tue d'y penser et en même temps je suis certaine qu'elle va lui envoyer un message remember, "qu'on était bien, que c'est triste, que je ne t'oublies pas..." et lui va lui répondre "oui que de magnifiques souvenirs, jamais je n'oublierai..." Ça me tue, ça me fend le coeur.

Je suis malade...

7 octobre 2009 à 16h59

...d'avoir pensé à cette pouf. Je ne pense plus qu'à ça alors que je devrais taffer. Je me sens dans les vappes et j'ai des crampes au ventre. Foutue histoire, je me demande quand je pourrai oublier...

Ça y est...

8 octobre 2009 à 12h23

...J'ai explosé. Aujourd’hui, 8h, je me réveille et m’assieds pour m’extirper du lit et là j’entends un bruit dont je ne suis pas certaine de la provenance.
Deux secondes plus tard, sa mère ouvre la porte pour me dire de me lever qu’il est 8h. Elle a filé dans sa chambre direct et à moi l'énervement partagé avec mon chéri car trop c'est trop. Je n’ai pas besoin et que je déteste qu’on me dise ce que je dois faire.
Je sais me gérer et si j’arrive en retard c’est MON problème.
Je suis responsable je sais ce que je dois faire.

C’était la goutte, ils sont déjà tout le temps en train de rabâcher à mon Prince ce qu’il doit faire, lui ça ne le dérange pas, tant mieux pour lui mais moi je supporte pas je suis pas une gamine et je sais ce que je dois faire. Je vis loin de mes parents depuis trois ans déjà et gérer mes horaires, ma vie, je sais merci. Surtout que encore s’ils te conseillaient gentiment mais la ils te disent fais ci fais ça genre que t’es con et moi vu ma grande expérience j'ai raison sur tout. Ça me gave.
Même mes parents ne se permettraient pas de faire des trucs pareils et dans le cas oú ils le feraient, la chose serait vite éclaircie et ne se reproduirait pas.
J'hallucine, je suis énervée et fatiguée. Trop mal commencé la journée.

Il a critiqué...

13 octobre 2009 à 11h05

...mon physique et j'en suis traumatisée. Je ne suis pas une top-model, loin de là, je ne suis pas parfaite, et suis bien consciente de mes défauts physiques. Je ne suis pas non plus repoussante, une fille normal, de "gabarit" normal. Je vis bien avec mon corps mais si parfois quelques stress m'envahissent en voyant des filles avec un corps de rêve. Enfin, je vis bien avec mon corps. Mais hier, il m'a critiqué et ça m'a brisé le coeur. C'était une critique comme ça, il l'a dit sans pensé à mal, style "ne te mets pas ça, ça fait resortir ce défaut là". Ça m'a fait de la peine, j'en ai pleuré, c'est ridicule mais maintenant je n'ai plus trop envie qu'il voit cette partie de mon corps que maintenant je sais qu'il trouve disgracieuse. Il s'est excusé 1000fois mais rien n'y fait, il le pense et je le sais et maintenant je me sens mal et j'ai envie de cacher cette partie à tout prix. Je me sens pas très bien aujourd'hui à cause de ça et ça me chier car au final c'est une considération physique sans grande importance. Mais quelle tristesse de me dire que mon amoureux ne m'aime pas totalement, n'aime pas mon corps totalement...

Insatisfaction...

14 octobre 2009 à 10h28

...croissante. Que m'apporte mon boulot exactement, mis à part de l'argent et me faire sortir de chez moi, pas grand chose. Je travaille dans une petite boîte oú je vois peu de monde et oú on n'a pas un rythme de travail de folie et les journées se font longues, très longues. En dehors de ça, mon boulot n'a rien de constructif, je ne suis pas et ne serai jamais satisfaite. J'aimerai faire quelque chose qui serve, qui soit créatif, qui vienne de moi, que je me sente investie mais je désepère que ça arrive un jour. Et mes études, plus j'y pense plus je me dis que professionnellment ça ne changera pas ma vie et je ne suis pas sûre de tenir le coup pour étudier 5ans un truc qui ne me servira au final à rien. J'ai des exemples, proches, qui sont super épanouis dans leur travail, à qui on propose d'autres choses, d'autres responsabilités. Je me sens tellement nulle et n'ai l'impression d'aller nulle part professionnellement. Quand je me dis que j'en ai encore pour plus de 40ans de boulot, ça me déprime et le pire c'est que je ne vois pas d'issue.

Je me sens...

22 octobre 2009 à 13h29

...un peu bête limitée par rapport à mon Prince. Il enchaîne diplôme sur diplôme, avec des notes fantastiques, alors que j'ai "seulement" un diplôme supérieur certes mais même pas universitaire et que je peine avec ma remise aux études de cette année. J'ai toujours eu un complexe d'infériorité de mon intelligence. D'abord, par rapport à mes frères et soeurs qui sont supers doués chacun dans leur domaine et ont une intelligence à part. Moi je suis juste normale, pas totalement conne mais parfois me demandant si je ne suis pas limite vu les cerveaux que je cotoient. Je me raisonne en me disant, premièrement que je ne suis pas limitée, et aussi qu'il y a plusieurs types d'intelligences et que les diplômes ne prouvent rien. Malgré tout, je me sens bête et je dois dire que pour le moment, ça me mine un peu de me sentir limitée et de constater que parfois je frise l'imbécilité.
La plupart des gens me raisonnent en me disant que bien sûr je suis une fille intelligente, pleine de possibilité (qui ne les exploitent pas peut être...)mais quand je vois mon ange, trois diplômes universitaires, un doctorat en court...en plus d'être autodidacte et d'en savoir sur tous les sujets possibles et imaginables, je me sens inférieur, tellement parfois que j'en ai presque honte de ma condition de non-universitaire et de simple employée, parfois trop paresseuse pour se renseigné sur un thème qui lui plait et j'en passe.
J'imagine que ma crise intérieure me passera d'ici peu de temps. Le fait est que pour le moment, je me sens plutôt mal.

Je n'arrive pas...

28 octobre 2009 à 15h50

...à perdre ces deux fichus kilos que j'ai pris récemment. Ça n'est pas la mort me direz vous. Mais deux kilos plus deux kilos, plus deux kilos...si on n'y prend pas garde ça peut devenir un gros problème, c'est le cas de le dire. Je ne mange pas entre les repas, je mange bien mais pas non plus de façon démesurée, je fais du sport une à deux fois par semaine. Malgré tout ça, impossible de me défaire de ces petits kilos qui visiblement se sentent bien oú ils sont. J'ai l 'impression que c'est ma jeunesse qui s'en va, j'approche des 30ans et ça y est je perds déjà la ligne, du moins ma ligne à moi, pas trop mince, pas trop grosse, que j'aime. Merde, je sais pas quoi faire, je n'ai quand même pas envie de manger des plats vapeurs pour éliminer et rester à ce régime toute ma vie...

Sa tête quand je lui ai demandé...

30 octobre 2009 à 14h41

...s'il pensait que j'étais assez intelligente pour lui. Prix de la question absurde de l'année. Il m'a regardé tout paf, ne sachant pas quoi dire. Il s'attendait à plein de trucs sauf à ça. Je lui ai expliqué mon complexe par rapport à mes frères et soeurs. Il m'a dit que l'intelligence n'est pas tout ce qui compte, en me précisant que je n'étais pas conne (ouf) et que ceux qui survivent ne sont pas les plus intelligents sinon ceux qui ont une capacité d'aptation supérieure, comme moi! Joli compliment, je ne suis pas un cerveau mais je m'adapte. Il m'a aussi dit que le fait d'avoir étudié plein de trucs ne prouve rien, ça prouve que ce quelqu'un a du temps et une bonne capacité d'assimilation d'informations, sans plus. Après cette petit mise au point, sur mes capacités intellectuelles, il m'a redit qu'il m'aime, à la folie, qu'il n'aime que moi, que pour lui je suis parfaite et ce en tous les points!

Pour la première fois...

17 novembre 2009 à 12h55

..., on a parlé sérieusement mariage et bébé. Surtout bébé en fait.
C’était bizarre qu’il amène le sujet lui. Moi, j’ai mes idées bien sûr mais je n’en parle jamais pour ne pas le pressionner.
C’est un mec, je suis une fille et je suis amoureuse, pour moi se marier et avoir des enfants c’est la logique des choses et pas dans 10ans mais lui je pensais que ça le stressait et qu’il voyait ça comme un super engagement difficile à prendre. Il me parle de 5ans, 5ans pour moi c’est quand même loin mais moins loin que 10 comme il le disait au départ. Dans 5ans, j’aurai plus de 30ans et très franchement je n’ai pas très envie d’avoir mon premier enfant passé cet âge. Il sera difficile d’en faire autrement. Je ne lui ai pas dit pour ne pas le pressionner car se marier et avoir un enfant en 3ans, c’est compliqué, pas impossible mais il ne faut pas que cela soit une course non plus, il faut que les choses viennent en leur temps et que chacun le souhaite vraiment.
Enfin, toujours est-il que depuis qu’il m’a vue un bébé dans les bras, il pense sérieusement à tout ça, à son âge, à ses parents, à nous et ce que nous pourrions construire.
Ca sera joli, moi j’ai envie de tout ça avec lui, terriblement envie, on verra le temps qui lui parait acceptable pour faire sa demande pour commencer, en espérant que ça ne traine pas trop bien que je crois que j’en ai encore pour minimum deux ans à attendre!

Maintenant...

18 novembre 2009 à 13h54

...qu'on a parlé mariage et bébé, je suis comme pressionnée, moi. Je me dis qu'il y pense mais qu'entre y penser et prendre la décision il y a un monde. Dans la relation, c'est dingue, l'homme de ce point de vue à le pouvoir. Une fille, jamais ou très rarement, demandera son cher et tendre en mariage, elle attend patiemment que sa moitié se dise ça y est, il est temps, je vais lui demander. Je me suis rendue compte avec cette conversation que s'il me le demandait aujourd'hui, je lui dirais "oui" tout de suite et je serai au comble du bonheur. Il faut que je me calme parceque je pense que je peux encore attendre...

Une bonne idée...

30 novembre 2009 à 9h48

...de se remettre à étudier? Je n'en suis plus aussi convaincue. Après trois mois, je dois avouer que le bilan n'est pas très positif. Je n'ai pas le temps, peut être pas la super motivation non plus bien que cela soit quelque chose de très important pour moi. J'ai toujours complexé face à mon manque d´études (j'ai un diplôme d'études supérieures mais pas universitaires), je ne suis pas sans rien mais j'aimerais plus juste par orgueil, mon boulot qui est nul je m'y suis faite. Et après 5ans de travail, je me dis que ça ne changera pas donc autant relativiser. Entre les tâches de la maison, le sport (non, je ne veux pas laisser je suis trop contente de m'y être mise), nos week-ends dans nos familles respectives et le temps que je veux consacrer à mon Prince, il me reste peu de temps pour m'investir dans mes études. Concrètement, il ne me reste que quelques heures le dimanche, difficile d'avancer avec ça.
Mon Prince me dit que c'est un manque de motivation, que je me cherche des excuses. J'essaie de ne pas me voiler la face et je pense que non, je ne me cherche pas d'excuses, rentrer au plus tôt à 19.00 chez soi, devoir tout gérer, prendre des week-ends pour voir ma famille, que vais-je faire, ne plus nettoyer, ne plus repasser, rester cloîtrée chez moi pour pouvoir réussir cette année. Il est bien loin le temps oú j'étais chez papa-maman et oú il suffisait de rentrer manger et filer étudier sans se préoccuper de rien.
Je persiste au cas oú mais je n'y crois déjà plus. Je suis loin d'être un super cerveau et aussi peu de temps pour étudier (je n'ai pas trop le choix) me font voir la réussite comme une utopie. Je me dis que je n'aurais pas du recommencer ainsi je me serais évitée la déception de rater ce que j'ai entrepris et de me sentir c... ou mal organisée.
Cet échec annoncé me fait me remettre en question, moi, mon intelligence, mes capacités...alors qu'au fond cette histoire est accessoire et que je vis des choses bien plus importantes et qui me comblent. Néanmoins, pour le moment, cela m'obsède et me mine. Nous verrons ce que nous réservent les prochaines mois et l'évolution de mes études...

Il n'est pas prêt...

30 novembre 2009 à 13h38

...de me demander en mariage. Néanmoins, bien qu'étant très heureuse en pensant à cette perspective, je pense à tout ce que cela implique, ce que ma vie d'expatrié suppose. J'ai de la peine en pensant que mes grands-parents ne pourront très certainement pas être présents. Le voyage leur serait trop lourd. Et comment l'annoncer, en aucun cas je ne voudrais l'annoncer à mes parents par téléfone, mais comment faire pour me taire jusqu'à avoir l'opportunité de leur faire une petite visite. Idem pour ce qui sera des grossesses, des naissances. La distance bien souvent ne me pèse pas, d'autant moins depuis que je file le parfait amour avec mon Prince, mais en pensant à tous ces évènements majeurs elle se fait lourde et une grande tristesse m'envahit. Enfin, inutile d'y penser maintenant vu que Monsieur ne me le demandera pas l'année prochaine selon ses dires.

Je ne sais pas...

2 décembre 2009 à 16h21

...quoi faire. Depuis 8.30 au bureau et depuis 8.45 aproximativement, je n'ai plus de travail. Deux mails entrés aujourd'hui...Le vide, la crise se fait sentir. Rentré chez moi à cette heure impossible, il faut au moins que j'attende 17h30 voire 18h. Mortel, j'ai fait des trucs plus ou moins intéressants et je me suis bien prise la tête avec la disette sexuelle dont je suis encore victime ce mois et d'avoir l'impression d'être une obsédée vu mes demandes refusées. J'en ai marre. J'ai envie d'aller m'aérer. Je pense aller dans un magasin de lingerie voir si quelque chose pourrait réveiller la libido de Mon Prince, visiblement encore fatigué et qui me laisse un peu insatisfaite. Enfin bref, un détail qui s'arrangera. Je prépare des trucs pour 2010 mais rien ne comble le temps qui me parait interminable assise sur ma chaise de bureau devant mon écran faisant mine de travailler quand un collègue se pointe. Le téléfone reste muet et je ne reçois même pas de mail perso. Je suis abandonnée de tous à mon triste sort de travailleuse sans travail ou peut être de future chômeuse vu la folle activité de l'entreprise dernièrement. Un mail qui entre dans ma boîte, je ne le crois pas!!!! Je file voir ce qu'il en est.

J'adore me reveiller...

3 décembre 2009 à 12h22

...dans ses bras. C'est fou cette sensation de bonheur que j'ai dès le matin. Les matins sont durs, toujours mais avec lui il se font plus léger. Je rêvais d'une relation comme ça, oú l'on se réveille le matin en s'enlaçant, souriant et heureux d'être ensemble. Hier il m'a dit, je ne veux pas éteindre la lumière car je devrais attendre demain pour te revoir, c'est joli. Il y a quelques temps, j'aurais dit que c'était nul et gnangan mais quand on le vit quel bonheur d'entendre ces paroles susurrées à l'oreille. C'est joli et j'aime ça. Je vis un peu (beaucoup même) à travers lui, j'en suis folle. Je fais le genre de chose que je disais étant célibataire JAMAIS. Quand on aime dans un sens on est perdue. Je suis bien et je n'ai aucune envie de changer. Si comme le disent certaines, le temps nous fera plus sages et moins dépendants l'un de l'autres, je dis, on verra et surtout il faut profiter de ces instants de béatitude, de bonheur et d'égoïsme. Le futur, on verra, aucune raison de se prendre la tête, l'unique chose est de vivre là maintenant pour lui et pour moi tant qu'on est "seuls au monde" et heureux.

Fin d'année...

30 décembre 2009 à 12h04

...on fait le bilan. Une très bonne année pour moi. Je suis heureuse, j'ai trouvé, je pense, l'homme de ma vie. Rien de transcendant au boulot mais je ne m'y attend plus et puis dans le fond, le plus important, c'est le personnel pas le professionnel. Je crois que je pourrais me contenter d'un job normal si ma vie sentimentale et familiale est au beau fixe. En un an, on a bien évoluer, on a consolidé notre couple, on a surmonter une épreuve difficile et aujourd'hui on est mieux que jamais et je sens que ça va durer. Mon petit cerveau se fait des films, pas bien...je nous vois mariés et même avec des enfants, qui l'eut crû. La semaine passée, on passe devant une bijouterie et il me dit vient on va voir les bagues, il me pose plein de question sur mes goûts, pas très bien de faire ça de sa part. Il ne connait pas bien les filles, il ne doit pas savoir que maintenant je cogite et pourquoi, et pour quand, alors que peut être c'était de la curiosité rien de plus. On verra comme je dis. Mais j'aimerais tellement qu'il me le demande, organiser mon mariage à la plage, en plus ça serait l'occasion pour toute ma famille de venir ici, ça serait génial. Il faut que je me calme.
Les filles c'est pas possible comme on s'emballe directement au moindre soupçons d'engagement. Je m'énerve et n'aime pas espérer pour rien car je suis bien souvent déçue...

Retour de vacances...

13 janvier 2010 à 14h03

...et retour au boulot. Je me prends en plein dans la figure que vraiment je n'aime pas ce boulot, je n'aime pas l'ambience qui se pourrit de plus en plus. Il y a un manque de contrôle total et certains en profitent ce qui crée des tensions entre l'équipe. On est peu et trouver 3 collègues sur 4 cons, c'est pas évident et ça ne motive pas à aller bosser. Mon job d'administrative, je ne l'aimerai jamais, je le sais donc j'aimerai au moins bosser dans une chouette ambience oú les choses sont justes pour tout le monde. Je suis trop molle que pour exiger des compensations ou encore me plaindre de ce que font les autres et que je juge, que n'importe qui jugerait d'ailleurs, exagéré et franchement sans gêne. Pour le moment, le marché du travail est mort et donc je suis condamnée à rester subir cette ambience de merde. J'aimerai qu'on me mette dehors, le problème serait réglé mais faut pas rêver, quand tu veux garder un boulot on te jette et quand tu veux qu'on te jette on te garde. Loi de la vexation...

On a parlé...

26 janvier 2010 à 16h45

...longuement. On a parlé du passé, de nos ratés du débuts, de sa tromperie. Je ne comprends pas et ne comprendrai jamais. Il était perdu me dit-il. Pourquoi quand les hommes sont perdus ont-ils besoin de sauter plusieurs filles en même, pour fuir, pour oublier me dit-il. Que puis-je faire, que puis-je dire, on ne va pas éternellement parler de cette histoire même si je me sentirée toujours mal par rapport à ça et si me monte la nausée quand je repense à moi déjà amoureuse et lui jouant un double-jeu écoeurant car il se sentait mal dans sa peau. Même si je suis insatisfaite, même si je n'oublierai jamais, je ne veux pas entacher notre bonheur actuel, car oui la situation est totalement différent aujourd'hui, on est fou d'amour l'un pour l'autre et j'y crois, je le crois. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes si dans un coin de ma tête n'était pas tapie l'horrible question:"si un jour les choses vont mal entre nous et qu'il se pose des questions, va-t-il me tromper pour retrouver ses esprits?". Je préfère ne pas y penser...

Je m'ennuie...

26 janvier 2010 à 16h49

terriblement et en plus encore des problèmes de boulot, j'ai vraiment la poisse. Je ne parviens pas à trouver LE job avec LES chouettes collègues, je me retrouve toujours dans des ambiances pourries qui donnent envie de partir en courant. J'en suis arrivée à un point ou je souhaiterais qu'ils me licencient, ce que malheureusement, il ne feront pas. En tous les cas, le prochain job ne sera pas dans une PME. J'en ai marre de ces petites entreprises dans lequelles tout le monde fait sa loi et agit comme bon lui semble surtout si le superviseur est un mou sans poigne pour remettre les choses à leur place. Je suis fatiguée de cette situation, fatiguée de venir travailler tous les matins. Venir travailler pour subir une ambiance de m.... et ne rien avoir à faire ou peu, très peu. Vu la situation actuelle, un changement immédiat est un rêve inateignable...

Je vais pêter...

4 février 2010 à 16h26

...un câble. Même pas la volonté d'écrire, j'en ai marre de me les rouler au boulot et impossible de faire autre chose que de feindre de travailler. Ma chef revient bientôt, après plus de 6mois d'absence, esperons que cela change les choses car je n'en peux plus, je vais exploser!!!!!

Un peu lourd...

22 février 2010 à 15h47

…de toujours parler mariage comme si c’était un sujet futile. Raison de ces conversations á répétition sur le mariage, le copain de ma sœur devrait lui demander sa main. Histoire qui dure depuis des mois mais toujours pas de demande, feuilletons que nous suivons et commentons attendant que vienne enfin le concret. Et donc, mon Prince et moi évoquons souvent le mariage, notre mariage et la vendredi il me parle de la demande. Quelle type de demande je voudrais, tout ça parque je lui ai dit que mon beauf allait surement le demander au resto et que je trouvais ça trop nul. Du coup, il m’a harcelé mais comment je la voudrais, qu’est-ce je trouvais vraiment nul…c’était un peu stressant car il ne me lâchait pas et je n’avais aucune envie de lui dévoiler comment et où je voudrais qu’il me demande en mariage. J’ai ma petite idée bien sûr, rien de concret mais je ne veux pas que ça soit dans un resto, ça c’est sûr. J’aimerai un endroit qui nous est cher à tous les deux et où on se sent bien et tranquille pour pouvoir vivre le moment avec intensité et égoïstement, rien que nous deux.
Je n’aime pas parler autant de cette demande, du mariage car lui dans sa tête, il a tout prévu et sait, j’en suis sûre, quand il va me le demander mais pour moi ça reste un mystère et bien que pouvant attendre, je n’apprécie pas que nous évoquions aussi souvent un fait qui se produira surement mais quand ???

Je m'ennuie...

25 février 2010 à 17h01

...toujours à mourir au boulot. En plus, pour le moment, zéro mail perso, rien à lire d'intéressant et rien à écrire, je ne vais pas harceler les gens parceque moi je n'ai pas de travail. La situation me semble sans issue, je vais devoir me résoudre à changer de boulot, encore. La semaine prochaine, on parlera de mon augmentation, qui n'aura pas lieu et de ma réduction d'horaire, qui n'aura pas lieu et donc je pourrai prendre ma décision. Encore, me faudra-t-il trouver un autre travail et vu la situation actuelle c'est quasi mission impossible. Etant étrangère, je pense que mes chances sont d'autant plus réduites. On verra mais ça commence sérieusement à me peser.

A part ça, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, j'ai l'impression d'être plus amoureuse chaque jour de mon Prince. Je dois dire qu'avec lui tout est plus facile et ma vie est plus rose. Une amie m'a écrit il y a peu sur son histoire d'amour à elle, pour se confier, car selon elle, vu ma relation exceptionnelle, je peux la comprendre. Il est vrai, peu de personne on ma chance, je pense. Je vois tellement de couple blasé que ma relation me parait exceptionnelle. On est content juste parce qu'on est ensemble, heureux de se réveiller ensemble le matin, d'aller au lit le soir pour se raconter nos histoires, d'être toujours ensemble, de se soutenir et de ne pas abandonner l'autre. Des tensions, il y en a, bien sûr mais minimes par rapport au bonheur que l'on vit et parfois, je crois que je cherche un peu les problèmes pour m'énerver et me dire que tout n'est pas parfait. Il faut que je pique ma petite crise de temps en temps, plus ou moins justifiée. Je suis heureuse au final et franchement je préfère que le travail soit merdique que ma vie sentimentale.
Mais ça serait génial de pouvoir avoir les deux. En attendant, je me contente et me ressource avec mon Amour.

Parfois...

2 mars 2010 à 13h29

...j'ai peur qu'il se lasse de notre relation très fusionnelle. Je me répète peut être mais je le pense vraiment et ça me trouble. On a passé le week-end cocoon à la maison. J'en ai bien profité et j'étais heureuse d'avoir passé ce temps avec lui. Lui a besoin d'air, pas forcément sortir avec ses amis mais s'occuper l'esprit et comme il n'a pas travaillé sur son projet, lundi matin retour à la réalité et c'était le drame, temps perdu ce week-end. Ça m'a fait de la peine car même si moi aussi j'aurai dû étudier et que je ne l'ai pas fait, je ne regrette pas ce week-end et le temps qu'on a partager. J'ai lu il y a peu le passage d'un livre qui en gros dit que une fois que la fille à tout donné et que le mec est lassé et en a suffisamment il se lasse et la largue. Parfois, j'angoisse que ça puisse arriver.

Le livre électronique...

2 mars 2010 à 13h35

...je n'aime pas. Ce matin, j'ai vu un type dans le bus avec un de ces livres. Ça m'a choquée, moi amoureuse des livres, qui adore tourner les pages, regarder la tranche pour estimer ce qu'il me reste à lire pour arriver au bout du suspense. Pour moi, un livre c'est une histoire mais aussi un bel objet que j'adore et auquel je trouve beaucoup de charme. Mon appartement ne serait pas le même sans sa bibliothèque et tous ses livres. Mon sac à main sans son inséparable livre de poche, ne serait pas le même. Mes matinées d'été à la plage sans le sable qui se met entre les pages et que je retrouve avec nostalgie en hiver, ne seraient pas les mêmes. La technologie nous apporte beaucoup, il ne faut pas le nier, néanmois, elle détruit parfois de jolies choses.

Hier, je lui parlais...

3 mars 2010 à 13h44

...des mes problèmes de travail et il s'est endormi au milieu de mon monologue. Je ne suis pas fâchée mais triste. Certes mes tracas professionnels ne sont pas des plus palpitants, voire sont ennuyants et n'ont aucune solution mais j'aurai aimé avoir une oreille attentive pour m'écouter, écouter une situation qui me fait souffrir et pourrit ma vie professionnelle.

Mes parents...

4 mars 2010 à 13h57

...arrivent demain. Je suis contente et stressée en même. Bon ce sont mes parents, c'est moins stressant que de recevoir ceux de mon Prince qui, accessoirement, se sentent comme chez eux voire plus. Mes parents c'est tout le contraire, très assistés. Un équilibre entre mes parents et ses parents serait génial. Enfin, toujours est-il que je suis ravie qu'ils viennent. Le seul bémol est le temps, il fait toujours un temps affreux lors de leurs séjours. Pas de pays du soleil pour eux. Il faut croire que la pluie les suit.
Tout est préparé, je pense ne rien avoir oublié. Nous verrons quelle petite visite touristique nous allons prévoir.

J'ai recommencé...

9 mars 2010 à 9h04

...à lire. Rien de trépidant dans cette nouvelle mais je ne lisais pas, et en plus en français, depuis des lustres. Ça m'a fait bizarre, je suis contente comme quand on retrouve un vieil ami que l'on apprécie énormément et dont on s'est séparé à contre-coeur.

Ça fait chier...

10 mars 2010 à 11h29

...j'ai appris que le mec qui m'a remplacé quand je suis partie á l'étranger est maintenant cadre. P... comme ça me gave, je n'aurai plus jamais d'opportunité pareille. Je suis déçue...Bien sûr ma vie personnelle est un succès et c'est ça qui au fond compte mais cette nouvelle me fait un pincement au coeur.
Ici mon avenir professionnel se résume à faire de la paperasse et ne laisse entrevoir aucun avancement...Il faudra faire avec, le bonheur est ailleurs...

Demain...

10 mars 2010 à 17h26

...j'ai rendez-vous avec mon chef pour parler de mon augmentation ou plutôt non-augmentation je pense. On verra ce que ça donne, s'il me concède pour compenser une réduction d'horaire. Bien que normal et logique d'aborder ce thème, ça me stresse, je n'aime pas me sentir impuissante quand je n'obtiens pas quelque chose et que malheureusement, je ne peux rien faire pour changer les choses. On verra ce que ça donne demain...

Evidemment...

17 mars 2010 à 9h22

...mon augmentation a été refusée. La crise et bla et bla. Je peux déjà m'estimer heureuse d'avoir un travail, et accesoirement si on doit licencier quelqu'un en premier ça sera moi. Super cette conversation avec mon supérieur... Qu'ils me virent, j'ai le luxe de m'en ficher, en plus de savoir que ça n'est pas le job de ma vie. Ce qui me casse c'est de ne pas avoir encore une augmentation promise il y a deux ans de cela et qu'en plus des personnes du bureau aient des avantages et que moi je n'en ai aucun. J'ai quand même négocié une réduction d'horaire, ce fut dur mais je peux me casser une heure plus tôt. A quoi bon rester si c'est pour me tourner les pouces. On verra ce que ça donne dans les prochains mois.

Il parait qu'ils vont licencier dans l'entreprise de Mon Prince. S'ils le virent ça supposerait un changement radical de vie pour nous et très certainement un déménagement. Je n'ai pas réussi à savoir s'il est inquiet ou pas...

Je ne me fais pas de soucis. Au pire, je continue à travailler moi et lui prend du temps pour ses projets. Personnellement, je sais qu'on n'a pas besoin d'être millionaire pour être heureux. J'ai eu une enfance très heureuse et j'en garde de super bons souvenirs malgré le fait que mes parents avaient du mal à joindre les deux bouts et que mes frères et moi n'avions rien de ce que les autres enfants avaient. L'argent ne fait pas le bonheur et c'est vrai. On ne peut vivre sans rien, et il faut un minimum de revenu mais le bonheur n'est pas là, il est dans nos proches et dans les petites joies du quotidien.

Hier...

17 mars 2010 à 9h24

...on a passé un super nuit. C'était spécial, comme si on était encore plus amoureux. Ne pouvant pas dormir, on a passé la nuit dans les bras l'un de l'autre à se dire combien on s'aimait et combien on était heureux. Je me suis finalement endormie et réveillée le lendemain le sourire au lèvres. Je pense que j'ai une chance inouïe de l'aimer autant et qu'il m'aime autant.
A quand la demande en mariage :-). Si les filles demandaient, je lui aurais déjà passé la bague au doigt!!! Patience, patience...

Je ne sais pas comment expliquer...

24 mars 2010 à 13h31

...ma relation avec ma soeur. C’est moins qu’une amie, c’est fou. Elle qui il y a deux ans ne pouvait se détacher de moi, m’a fait culpabiliser pour être partie, aujourd’hui, prend plus de deux semaines pour répondre à mes mails, ne parle jamais avec moi et surtout ne veut pas venir me rendre visite ici. Je ne comprends pas, elle qui prétend que je lui manque…
Elle pourrait se faire avec son amoureux des vacances gratis à petit prix. Venir visiter une capitale européenne remplie de musée, de restos, de lieux pour faire la fête…et accessoirement me voir. Rien ne la motive.
Elle n’a soi-disant pas d’argent mais part en long week-end à Londres…Autant dire que je ne fais pas partie de ses priorités.
D’un côté, ça me fait de la peine, c’est ma sœur après tout et d’un autre côté je suis blasée, elle m’énerve et quelque chose est mort entre nous. On peut être loin mais avec la technologie actuelle, impossible de ne pas garder le contact si on le veut vraiment. Ça me fait surtout de la peine pour ma mère qui voit que notre relation fraternelle n’est pas très développée.
De toute façon, ma sœur, elle ne me manque pas, ou plus, je me suis faite une raison.
Elle me dit qu’elle veut venir en vacances ici durant l’été mais pas pour me voir non non, comme si j’habitais la plus moche ville du monde, mais que éventuellement elle pourrait passer par chez moi.
C’est trop fort, ça fait un an et demi que j’habite avec mon Prince et elle n’est pas encore venue alors que mes parents, mon frère et quelques amis sont déjà venus…
J’hallucine et que j’ai du mal à la reconnaitre mais un petit coin de mon cœur en souffre.

Quand on a tout pour être heureux...

6 avril 2010 à 9h44

...on se fait encore ch... avec des détails. J'ai tout pour être heureuse et de fait je suis très heureuse mais hier, j'ai reçu un coup de massue. On parlait mariage pour la 1000e fois et je lui ai dit que pour moi c'était un peu stressant que je savais que lui savait et que moi j'attendais comme une tarte. Il m'a parlé par énigme et puis me lache que de toute façon c'est BEAUCOUP trop tôt...Ça m'a fait de la peine, même si je savais que lui n'était pas prêt, moi comme je le suis et je sens que c'est l'homme de ma vie, je pourrai lui dire oui aujourd'hui. Je ne comprends pas pourquoi il veut attendre, il fait tous ses calculs et prends ses décisions en fonction de probabilités que se passe tel ou tel trucs. Il me dit que oui, il m'aime, que oui je suis la femme de sa vie mais j'ai bien compris que pas de demande en mariage avant deux ans...J'y comprends rien, ça me parait absurde.
Ça ne m'a pas énervé, ça m'a fait de la peine, ce matin j'y pense encore et je me sens blessée mais bon il faudra faire avec ou plutôt sans...Il y a des choses pires dans la vie mais bon ça me casse...

J'ai réfléchi...

9 avril 2010 à 8h43

...et cette histoire de mariage, je ne m'en fous pas mais ça n'a pas tellement d'importance. On se mariera c'est sûr donc pas de stress. Je me rends que ma chance est tellement grande d'être avec quelqu'un que j'aime et qui même aussi fort en retour. C'est quelque chose de rare, très rare même. On passe pour des idiots aux yeux de beaucoup de gens car nous sommes fusionnels, toujours collés, nous avons toujours besoin d'être en contact. Je me rappelle mon désespoir il y a quelques années, qui ne sont pas très lointaines d'ailleurs, je m'imaginais vieille fille, aigrie, sans attrait. Et me voila aujourd'hui avec un homme exceptionnel et au comble de bonheur et plein de projets en tête. Comme quoi aucune situation ne peut évoluer et si l'on veut on peut changer et favoriser les rencontres. Bien que ça soit dur, c'est vrai. J'ai du me bouger, faire des choses qui me faisaient terriblement peur, comme laisser ma famille et venir toute seule dans un pay presque inconnu. Si on se bouge tout peut changer.

Je m'ennuie, je m'ennuie...

13 avril 2010 à 12h35

...Situation presque intenable. J'arrive au bureau vers 8.30, 10mails, 4spams, 3perso et le reste qui ne nécesite rien de plus qu'en forward...et voila, journée sans coup de fil, sans travail. Ponctuellement, un petit trus à faire. Je deviens folle. C'est délicat d'expliquer cette situation à mon supérieur. Je l'ai déjà fait timidement mais vu la situation économique actuelle comment lui dire ouvertement que je ne fais presque rien de mes journées, cette situation est pourtant frustrante et stressante bien que certains le voient comme le paradis sur terre. En réalité rien de bien motivant à cela. Comment l'expliquer et ne pas risquer une réduction d'horaire voir un licenciement...Je cherche un autre job mais ici encore cela n'est pas simple. En plus de la situation de mon Prince qui peut être sera licencié en septembre, avec des peut être on ne va pas loin mais pourquoi me casser à changer de job maintenant si on change de vie en septembre (car s'il est licencié on change de ville).
Alors je fais quoi, attendre septembre et continuer à me faire chier aussi et en septembre au vu de la situation je prends la décision de partir ou non. Ou je cherche maintenant prenant le "risque" de changer d'entreprise et de devoir tout chambouler une fois de plus en septembre.
Sans parler du fait que si je change d'entreprise, ça signifie pas de congé en été!

J'ai retrouvé...

14 avril 2010 à 16h50

...une amie de jeunesse. Bon, je ne suis pas si vieille mais ça faisait au moins 8 ou 9ans que je n'avais plus de ses nouvelles. On était pourtant inséparable durant notre adolescence. Je l'ai retrouvé par le net, magique quand même, elle m'a dit qu'elle était super heureuse d'avoir de mes nouvelles et que très souvent elle pensait à notre amitié et comment elle s'était terminé, ou plutôt mise en parenthèse. Je suis contente d'être de nouveau en contact avec elle. Elle est mariée c'est fou, elle qui disait toujours qu'elle était un cas désepéré, comme quoi... On est contact par mail, c'est sympa, elle est aussi à l'étranger alors pour se revoir physiquement ça va être compliqué. On parle beaucoup de notre période d'ado et de nos problèmes de l'époque. Je pensais que je n'étais pas appréciée et que tout le monde me considérait comme une fille bizarre et trop sérieuse, il s'avère, selon elle, que non, que j'étais très adulte c'est tout et que en fait beaucoup de gens m'appréciaient et que moi au moins je ne rentrais pas dans le moule, j'étais vraiment moi. Je suis contente de l'apprendre même si ça ne change rien et qu'à l'époque j'ai souffert de mon statut de fille mature. C'est déjà tellement loin tout ça...
Le mois prochain c'est mon anniversaire, je me rapproche doucement mais surement des 30ans. Le choc, je me sens vieille...et avec encore plein de choses à accomplir, à découvrir, je ne sais pas si j'en aurai le temps.

Je me sens inutile...

20 avril 2010 à 13h59

...et un peu nulle. Cette année, j'ai reprise un an d'étude pour pouvoir accéder à l'université. Dur de tout combiner. Je me rends compte que je n'ai pas de vie. Je vais terminer l'année et passer mes examens, ça serait ridicule d'arrêter maintenant, un mois avant la fin mais je ne compte pas continuer et me lancer dans 4ans de week-end enfermée, de pas de vie...Je me sens faible et un peu nulle de ne pas trouver la motivation pour continuer mais cette année est vraiment difficile pour moi, le boulot, qui va mal, les tâches ménagères, dont je me charge toute seule, le support moral de mon Prince lui aussi a repris des études, et ma le soin de ma petite personne presque réduit à néant. Je me sens parfois dépassée par tout ça et en même temps un peu honteuse car ça n'est pas la mer à boire, on n'a pas d'enfants, on est libre. Et justement, j'aimerai profiter de cette liberté avant d'être maman. Bien sûr, j'ai envie d'avoir des enfants avec lui mais j'ai aussi envie de profiter avant ce changement de vie. Je pense que Lui est déçu que je ne continue pas, ce qui me fait encore plus mal, et il veut qu'on en parle après mes résultats, pas maintenant, que je prenne le temps de la réflexion. Ma décision est presque sûre. De toute façon, un diplôme, j'en ai un et même si je ne l'aime pas, il m'a toujours permis de travailler. Cette histoire me mine le moral...

Je ne me sens...

20 avril 2010 à 17h06

...pas très bien dans ma peau en ce moment. Je me sens grosse et pas jolie. Je ne sais pas me mettre en valeur au quotidien physiquement et l'intellectuel ne me parait pas à un super niveau non plus. Je sais que dans le fond, ça n'est pas vrai...mais pour le moment, je doute. J'aimerai perdre quelques kilos, comme si ça allait arranger mes problèmes et je me stresse en me disant que de toute façon, je n'ai pas la volonté pour manger moins et me bouger un peu plus les fesses. Mauvaises périodes pour moi...Ça va passer.

On a enfin...

21 avril 2010 à 9h12

...jeté les affaires de son ex-, qui deux ans après trainaient encore chez lui, chez nous. C'est bien, bien que dans le fin fond d'une armoire, ça ne me dérangeait pas trop. Etape suivante et la plus critique, qu'elle lui rende ses affaires à lui. Cette fille est overbookée et donc il l'appelle toute les semaines pour avoir rdv et enfin récupéré ses trucs. Cette c... arrive à lui dire qu'elle lui manque et que c'est pour ça qu'il l'appelle, alors qu'elle fait trainer les trucs en longueur. J'aimerai qu'ils se voient et que ça se termine, que leur histoire ait son point final. Tout le monde à ses affaires et voilà tout le monde peut avancer de son côté. Lui m'a dit qu'il voulait qu'elle lui rende quelques affaires pour avoir définitivement fini avec elle et ne plus être "obligé" de lui parler. Advienne pourra.

Oui, oui, oui...

22 avril 2010 à 8h50

...Il veut m'épouser :-). Hier, demande non-officielle! On était en train de parler d'un sujet qui n'avait rien à voir avec le mariage et je lui lance mais est-ce que tu sais au moins ce que tu veux? Et là, il me répond: "Me marier avec toi, que tu sois ma femme, je n'ai besoin que te toi et de ton amour pour être heureux." C'était tellement joli, tellement spontané, le plus belle soirée de toute ma vie. Il veut me faire sa vraie demande en bonne et due forme, jolie soirée surprise, bague et je pourrais l'annoncer à ma famille, à mes amis une fois cela fait. Je suis au comble du bonheur mais un peu frustrée de ne pas pouvoir le partager! J'espère qu'il ne tardera pas trop à tout régler! Je pense que ça sera pour cet été, en tous les cas, il y a de grandes chances pour que l'on se dise "oui" l'année prochaine!!!!

Il veut m'épouser mais...

23 avril 2010 à 10h07

...ça n'est pas aussi simple, dit-il. C'est vrai, on a des trucs prévus et tout combiner et ménager les susceptibilités de certaines personnes ne sera pas facile. Ceci dit, comme je lui ai dit, tu ne dis pas à une fille que tu veux l'épouser si tu veux le faire dans deux, trois ans ou alors tu te retiens car nous les filles quand l'homme qu'on aime veut nous épouser, on veut que ça soit tout suite ou du moins dans des délais raisonnable.
Certes, on a prévu la rénovation de l'appartement l'année prochaine, donc on devra la reporter d'un an question de temps et d'argent.
Ma soeur se marie en 2012, je me marierai avant elle et donc ça va créer des tensions.
Il a ses études à terminer et ça va durer plus que deux ans.
Et enfin, il doit fermer le dossier "ex", qu'elle lui rende ses affaires, visiblement elle ne veut pas.
Ok, c'est vrai, ce sont pas mal de trucs mais moi je pense que...
Je préfère me marier que de rénover l'appart, un an de plus comme ça ne nous tuera pas.
Je veux être égoïste. Oui, ça fera du mal à ma soeur mais vais-je renoncer à mon bonheur, quelque chose d'aussi important pour qu'elle ne soit pas vexée. NON.
Ses études vont durer plus que deux et donc quoi, on ne va pas attendre 2015 pour se marier.
Son ex, j'imagine que dans un an, elle aura enfin compris qu'il n 'y a plus rien à espérer ou que lui aura renoncer à récupérer ses trucs.

Je veux que ça soit simple, qu'on ne se prenne pas la tête, c'est un évènement heureux pour montrer aux gens qui comptent pour nous que nous sommes bien et que nous avons trouvé notre moitié.
On s'aime, on se marie, peu importe le reste, c'est mon avis.
On en parle et il n'est pas contre du tout, juste stressé pour tout ça et pour l'organisation. Moi, l'organisation, je m'en occupe et les grandes décision, on les prendra ensemble.

Moi j'ai envie d'épouser l'homme que j'aime en juin 2010 et je pense que ça sera le cas.

Il faut choisir...

26 avril 2010 à 13h40

...la rénovation ou le mariage l'année prochaine...Pour ma part, pas d'hésitation, le mariage. Il me dit qu'il ne sait pas, on a l'occasion d'avoir une prime qu'on aura peut être pas l'année suivante. Merde...Je n'en sais mais je me sens déjà frustrée. Je n'ai rien dit, pas pleuré mais ça me fait énormément de peine. Pourquoi les garçons ne comprennent pas qu'on veuille se marier tout de suite??? Comme il me le dit, on s' aime, c'est vrai, on est bien ensemble, c'est vrai et on sait qu 'on va se marier c'est encore vrai, et donc qu'est-ce que ça change un an ou deux. Ça change tout. J'ai envie d'être égoïste, de faire un truc sans penser s'il se passe ceci ou cela...J'ai envie de me marier avec Lui, c'est tout, terriblement envie. Ça ne s'explique pas. Je suis une fille conciliante mais cette fois je n'ai pas envie de céder. Ça me fait ch.. de savoir qu'un des deux devra abandonner son idée. Ça ne m'énerve pas cette histoire, ça me fait de la peine, il aurait mieux fait de tenir sa langue.

Prise de tête...

28 avril 2010 à 11h21

...évidemment, tant que ne sera pas résolue cette histoire de demande. C'est nul, je me sens conne de me prendre la tête pour ça mais j'ai envie que ça soit officiel, que tout le monde le sache, le dire à mes parents. Il ne comprend pas que c'est important pour moi et que non, je ne veux pas attendre. Je le harcèle et je sens que ça l'agace mais c'est plus fort que moi...Et cette p... de rénovation, ça me casse. J'en ai marre de faire passer le matériel avant le reste et pour une fois j 'aimerai être égoïste et ne penser à rien. C'est con de réagir comme ça en plus, parceque oui on s'aime et c'est merveilleux mais bon ça me fait chier quand même.

Aujourd'hui, je suis triste...

29 avril 2010 à 10h18

...mélancolique. J'aimerai que tout soit simple et ça ne l'est pas. Je ne parle pas du mariage mais de tout en général. Qu'au moins malgré tout, on garde sa bonne humeur. Je garde toujours la mienne mais là je commence à être fatiguée de le voir toujours fatigué, toujours pas motivé, toujours préocupé par des choses sur lesquelles il n'a pas de prise. Ma philosophie est que si tu ne peux rien changer, attend de voir ce qu'il se passe mais ne te prends pas la tête. Avant, j'étais loin d'être comme ça. Je me prenais la tête pour des conneries que je ne pouvais pas changer, la j'arrête mais je suis fatiguée de "supporter" les autres. Je pense que dans la vie il faut se donner un coup de pied aux fesses et penser à tout le positif qu'on a, Lui et moi, on a de la chance, j'estime que nous sommes des privilégiés, de part mon éducation et l'enfance pas toujours favorables que j'ai eue (économiquement parlant) mais lui ne voit pas les choses comme moi et pour le moment ça m'énerve.

Ça va mieux...

29 avril 2010 à 17h57

...on en a parlé, par mail, je n'aime pas ça mais bon vu qu'il me demandait comment j'allais je n'avais pas envie de feindre cette fois même si c'était par écrit. Je le vois un peu mieux, il m'a dit qu'il était bien grâce à moi et que je lui apportais beaucoup. J'ai toujours l'impression que je n'en fais pas assez même si je fais tout ce que je peux pour lui.
Il m'a dit qu'on se marierait avant la rénovation, je lui ai répondu qu'on verrait. Je ne veux pas qu'il se sente obligé, ça serait moche, je veux qu'il le veuille vraiment et si non he bien j'attendrai.

Ce midi, pour me remonter le moral, j'ai été au centre commercial. Je me suis bien remontée le moral avec un super jolie jupe! Je n'aurai peut être pas du car je ne pourrais pas la porter avant un mois ou deux mais bon, il faut bien se faire de petit cadeau de temps en temps. :-)

Week-end...

3 mai 2010 à 13h49

...de l'horreur. Etudes, études et encore études au programme. Je n'ai pas réussi à faire tout mon planning, je stresse alors que j'arrête l'année prochaine pour mon petit ego je veux quand même réussir ces examens. Il me reste trois semaines, je vais essayer de tout donner.

Casi certain...

3 mai 2010 à 15h54

...qu'on se marie l'année prochaine. Je lui ai dit sincèrement ce que je ressentais et il m'a dit que la rénovation et tout le reste pouvait attendre. Bon, maintenant je dois attendre qu'il l'ai demandé officiellement pour le dire à tout le monde...comme je suis impatiente. Je n'ai pas pu me retenir et l'ai dit à une collègue de travail qui n'a aucun lien ni connaissance commune avec nous. Je devais me libérer et en plus cette fille c'est comme une amie qui sera invitée au mariage c'est sûr! J'ai hâte qu'il fasse sa demande officielle, je lui ai dit de ne pas se prendre la tête, de ne pas faire de chi-chi, ça sera joli de toute façon et je pourrai enfin partager mon bonheur avec les gens que j'aime.

Cette année...

4 mai 2010 à 9h09

...c'est la première année oú je ne passe pas mon anniversaire chez mes parents. C'est bizarre, logiquement, je rentre toujours vers la date de mon anniversaire pour pouvoir le célébrer avec ma famille car pour moi c'est important, j'aime qu'ils soient près de moi spécialement quand j'ai un an de plus. Une amie me disait qu'elle se sentait vieille, elle a le même âge que moi...je suis un peu d'accord avec elle, ok je suis encore jeune mais je me rapproche dangereusement des 30ans et pourtant quand j'y pense et quand je me regarde dans le miroir je n'ai pas l'impression d'être aussi "vieille". J'ai l'impression d'être encore une gamine qui pleure pour un rien, une madeleine ambulante, je ne sais pas si ça changera cette caractéristique de ma personnalité, qui est très incommodande parfois. Sur certains points, je me vois très mature, sur d'autres absolument pas. Enfin, ce qui est important c'est que dans ma tête je me sens jeune, je me réjouis des petites choses comme les enfants et j'espère que ça va durer!

Pu...

5 mai 2010 à 13h14

...J'ai perdu ma clé usb ce matin en allant au boulot...oú mystère, dans la voiture, dans le bus, dans la rue...Je suis trop conne. Je l'avais tapée dans mon sac avec mes livres et elle a du s'échapper comme il n'est pas fermé. Ça me fait chier, je n'ai pas perdu de données car elles sont toutes sur mon ordi du travail mais savoir que quelqu'un va retrouver mon truc avec mes photos et données personnelles ça me casse...

On va l'annoncer...

12 mai 2010 à 12h32

...à mes parents, notre mariage. Je suis contente que mes parents le sachent. Le point épineux pour moi reste ma sœur, je ne sais pas comment sera sa réaction mais j’imagine qu’elle sera triste que je la devance d’un an mais bon, je n’ai pas envie de renoncer à sa pour elle. J’ai déjà du renoncer à pas mal de trucs parce qu’elle primait sur mon frère et moi, donc non. Le sujet épineux pour lui reste son ex, il doit la revoir pour je ne sais pas quoi et donc devra lui dire, drame au rendez-vous et angoisse pour lui, que je peux comprendre. Je pense que jusqu’à la demande officielle il ne lui dira rien à son ex, il fera comme il veut, du moment qu’elle ne débarque pas à l´église le jour du mariage tout va bien ! Il ne comprenait pas pourquoi je tenais tellement à le dire à mes parents. C’est un truc normal me dit-il, on s’aime, on se marie. Je suis d’accord sur le fond mais pour ça n’est pas un truc normal, j’ai trouvé l’homme de ma vie, l’amour réciproque, moi qui il y a deux était au fond du trou et pensais que j’allais finir ma vie seule et aigrie. Mais non ! Alors oui, j’ai envie de le crier sur tous les toits, de mettre des affiches 4 par 3 dans la rue, et surtout surtout de le dire au gens que j’aime qui m’ont vu souffrir pour ça, de le dire à mes amis, de voir tous ces visages réjouis et partageant mon bonheur.

La demande officielle avec la bague et tout le toutim, il la fera dans quelques temps. J’attends qu’il la fasse et je suis impatiente mais je ne me stresse par car je sais qu’on se marie l’année prochaine et c’est le plus important.

Pas de mariage...

12 mai 2010 à 13h16

...il vient de me dire que son entreprise annonce des licenciements. Ce soir, on doit parler du mariage, on ne sait pas si ça le touchera mais dans le doute on devra peut être le reporter. Je suis super triste.

Je suis lasse...

18 mai 2010 à 11h44

...de ses problèmes de boulot. C'est vrai, il revient avec une tête jusque par terre tous les jours et dort mal depuis des semaines. Ça me rend triste de le voir comme ça et le pire c'est que je me sens totalement impuissante. Je comprends, la situation est difficile il doit prendre une décision ou ne pas bouger et attendre un possible licenciement mais bon selon moi la vie ne s'arrête pas au travail. Je suis dans une situation professionnelle pas terrible depuis plus d'un an et j'essaie que lui ça ne l'affecte en rien, je reviens du boulot tout sourire même si j'ai eu une journée à chier et que je me dis que je travaille dans une boîte de cons. J'aimerai que parfois il en fasse de même et me ménage un peu.
Visiblement, on maintient le mariage, tant mieux mais il n'a pas la tête à ça me dit-il, alors j'évite d'en parler alors que c'est sensé être un évènement joyeux pour lui c'est un truc accessoire auquel il n'a pas l'énergie de penser car il a d'autres soucis. Quand j'y pense ça me met le moral à zéro, j'ai l'impression que je me réjouis toute seule et que regarde les détails toute seule.

Mes premiers...

19 mai 2010 à 14h18

...examens, ce samedi. Je stresse même si au final ça ne m'apportera pas grand chose de réussi, mon égo ne veut pas que je rate. Je ne suis pas persuadée d'être bien préparée et passer des examens dans une langue étrangère ça ajoute une difficulté pas insurmontable certes. En fait, je suis partagée, si je réussis, je pourrais continuer mais aurais-je le temps? Je pourrais encore avoir la frustration de devoir m'arrêter là car j'ai d'autres impératifs et car tout concicilier est impossible...et rater, je n'ai jamais rien rater à l'école de ma vie donc ça serait un choc pur et dur. En plus, comme toujours, je remettrais en question mes capacités intellectuelles. On verra ce que ça donne. Ce qui est certain, c'est que j'ai envie de passer ces examens pour être tranquille et enfin libre de profiter de l'été!

Ibiza...

21 mai 2010 à 9h27

...il veut qu'on aille à Ibiza cet été. J'aimerai y aller oui, on l'avait déjà prévu l'année passée mais j'avais annulé car c'est là qu'il avait été avec la p... et qu'il m'a trompée, oui c'est là que leur truc à commencé, dans le même hôtel oú il veut qu'on aille. Ça me donne la nausée, ok ça fait deux ans maintenant et ok c'était le début et maintenant on va se marier et je suis certaine qu'il m'aime mais ça me fait encore mal. En plus, il veut qu'on y aille avec ses amis alors qu'il y a été tout seul avec elle, c'est comme si moi je n'étais pas suffisante pour faire la fête...Ça me fait chier de me priver pour cette histoire passée et entérée, il n'a plus de contacts avec elle mais je me dis qu'une fois là-bas il repensera à elle et à leur truc, ça ne va pas me quitter et je n'en profiterai pas tellement. Je ne veux pas remuner cette histoire mais je préfèrerai qu'on ne soit pas dans le même hôtel au moins ça.

Ça c'est fait...

24 mai 2010 à 10h31

...j'ai perdu une amie. Tout comme j'en ai perdu une il y a deux ans pour avoir été moi-même dans la situation de mon amie actuelle. On a un copain, moins de temps, on s'éloigne et on n'a pas la même vie. C'est moche mais on est égoïste quand on est en couple, je le sais et je me sens coupable, pas totalement. Ça me fait de la peine dans le fond mais bon c'est comme ça, on ne vit pas à côté non plus, j'avais mes études...Peut être que je me cherche des excuses. C'est vrai qu'ici, je n'ai pas d'amis, j'ai mes amis de ma vie d'avant, depuis que je suis avec lui, je suis plutôt exclusive, entre le fait qu'on ne se voit pas beaucoup en semaine, nos voyages chez moi, chez lui, deux déracinés, ça ne me laisse pas beaucoup de temps pour les amis...Je ne sais pas quoi penser.

Plus que trois...

26 mai 2010 à 13h38

...et j'ai fini. Plus que trois examens. Résultats dans quelques semaines. J'espère avoir réussi même si au final je ne continue pas. J'aimerai bien, mon orgueil aussi. On verra.

Je pense...

31 mai 2010 à 18h03

...avoir réussi mes examens. C'est fou. Moi qui ai un complexe d'infériorité terrible, ça me remonterait vachement mon estime de moi. Je dois encore attendre quelque temps pour les résultats mais je suis déjà contente de moi et de mon effort cette année. Ça n'a pas toujours été facile de tout combiner et j'ai fait pas mal de sacrifices, pas de petits voyages, j'ai moins vu ma famille et mon organisation habituellement sans trop de failles s'est vue terriblement chamboulée. J'ai hâte de savoir et de dire que oui, j'y suis arrivée.

On revient au même...

1 juin 2010 à 12h55

...problème. Ma soeur ne veut pas venir me voir. Je ne comprends pas. Cet été, elle est en vacances, n'a pas de plan mais non. Je ne m'explique pas comment elle n'est pas curieuse de connaître l'endroit où je vis depuis maintenant plus de deux ans, qui en plus n'est pas un trou perdu, raison de plus pour en "profiter". D'un côte, ça me soulage car ma soeur c'est un poids mais d'un autre ça me fait chier que malgré ce qu'elle dit, les faits prouvent que ma vie lui importe peu. C'est dommage.

Je fais beaucoup de cauchemars la concernant dernièrement. Je pense que lui annoncer notre mariage qui aura lieu avant le sien me stresse un peu. C'est vrai, je vais lui "volé" la vedette...ou pas. Mais bon, toujours est-il que je ne la connais que trop bien et sous ses apparences de fille gentille et heureuse pour moi, je sais qu'elle sera triste, déçue et surtout très envieuse car elle est comme ça. Elle vit comme ça, elle est souvent malheureuse parce qu'elle compare sa vie à celle des autres et qu'elle n'a pas ceci ou cela. Et d'un certain côté, je ne veux pas en être la source. J'aimerai mieux qu'elle soit bien et heureuse avec ce qu'elle a.

Ce week-end...

2 juin 2010 à 13h12

...on va l'annoncer à mes parents. Notre mariage. Je suis contente et j'ai hâte de voir leur réaction qui sera peut être en-dessous de ce que j'imagine mais je pense qu'ils ne se doutente de rien. J'ai hâte.

On parle souvent...

2 juin 2010 à 17h00

...de nos enfants, qu'on n'a pas encore d'ailleurs. Il a tellement d'attentes que ça me fait peur, peur de ne pas être à la hauteur comme mère et qu'ils aient plutôt tendance à être comme moi, moins doués, moins ouverts aux autres, timides et pas sûrs d'eux, bref tout ce que je déteste chez moi et qui m'a causé pas mal de souffrances. Mon Prince c'est tout l'inverse, sûr de lui, super doué, hyper actif, qui réussit tout ce qu'il entreprend. Moi jusqu'à lui je me sentais une ratée finie.

Je lui ai dit que ça m'angoissait et que je pensais qu'il avait trop d'espèrance. Il m'a répondu que peut être mais surtout que je me trompe sur moi-même. Non, je ne suis pas une grosse nulle. Je pense que non, je ne suis pas totalement nulle mais il y a des choses chez moi que j'accepte et d'autres beaucoup moins et je n'ai pas envie que mes enfants souffrent. Je ne veux pas que ça soit de petites choses apeurées par la vie, et je ne veux pas non plus les presionner pour qu'ils recevoient le prix Nobel, je veux un juste milieu, je veux qu'ils soient heureux quoi qu'ils fassent et quel que soit leur choix de vie.

Ça c'est fait...

7 juin 2010 à 16h18

...l'annonce à la famille. Les réactions ont été supers positives. Les gens ne s'y attendaient pas aussi tôt mais sont supers heureux pour nous, surtout qu'en plus se profile à l'horizon un joli voyage pour assister à notre mariage. Mon petit frère m'a le plus surpris, très dur en apparence et proclament haut et fort que le mariage c'est nul, il a néanmoins versé des larmes d'émotions. Ça m'a fait chaud au coeur. Ma soeur, contre tout attente, a bien réagit, bon elle m'a fait remarqué que je lui volais la vedette mais rien de dramatique dans sa réaction. Pour le reste, voila c'est encore "secret", jusqu'à ce qu'on ai la date, on ne le dit pas aux amis...c'est dur, dur de voir mes amies et de ne pas pouvoir partager avec elles ce grand bonheur, inespéré. Avec un peu de chance, lors de notre prochain retour, nous pourrons enfin l'annoncer officiellement! Pour moi qui ai envie de le dire à la terre entière c'est très difficile comme situation et un peu frustrant comme si lui ça le gênait que tout le monde le sache. Je ne comprends pas très bien mais bon je respecte et me calme, essaie de ne pas trop m'emballer ou de penser sans cesse aux préparatifs.Vivement la fin du mois!

Ok, je ne sais pas...

9 juin 2010 à 9h18

...ce que je veux mais voila, il ne veut plus aller à Ibiza et ça me fait chier. Son argument c'est "trop cher" alors non je ne lui ai rien dit mais à l'intérieur je bous, comment se fait-il que y aller à la dernière minute il y a deux ans avec cette pouffe c'était pas trop cher mais y aller avec moi c'est au-dessus de ses moyens. Je me remets en question, je ne dois pas être une fille assez marrante pour faire ce genre de truc selon lui. Mais je ne veux pas lui en parler, pourquoi, pour qu'il se sente obliger qu'on y aille. Ça me fait de la peine cette histoire, j'ai insisté regardé toutes les possibilités pour qu'on y aille mais rien n'y fait, il semble ne pas vouloir y aller avec moi. Ca me fait de la peine et le pire c'est que je dois garder tout ça pour moi.

Ça devient...

15 juin 2010 à 13h37

...plus concret. On parle de plus en plus du mariage, la salle, le menu, les invitations, les traditions parfois un peu surprenantes de son village. Il faut accepter aussi que les parents nous répètenet sans cesse leur avis, "juste pour aider" mais en le disant 50fois, on aura compris...ma patience est fortement mise à l'épreuve. On va bientôt l'annoncer aux amis. J'attends une avalanche de questions surtout sur la robe bien sûr, j'ai déjà ma petite idée mais on verra, chaque chose en son temps. C'est fou, mon esprit est complètement acaparé par l'idée du mariage et de l'organisation alors qu'il nous reste du temps.
Je suis heureuse comme jamais je n'aurai cru pouvoir l'être. Rencontrer LA bonne personne change radicalement la vie.

Juillet 2011!

22 juin 2010 à 12h01

Et voila! C'était presque trop simple, on a la salle, on a l'église! On est arrivée, la salle nous a plus directement avec des jardins magnifiques, vu le climat favorable du pays, on pourra probablement faire la réception dehors, c'est génial, je m'y vois déjà!
L'église, de son village, bon rien de bien transcendant. Personnellement, l'église ça n'est pas mon truc, c'est lui qui veut se marier religieusement car ses parents sont catho-catho, moi je m'en fiche, je suis baptisée, tant mieux. Ça sera joli et on essaiera de ne pas faire une cérémonie trop lourde! Cérémonie bilingue bien sûr. Le prêtre a été super sympa, ça n'est pas un de ces personnages fermés au monde réel, il est très ouvert, je pense que ça sera chouette.
On a déjà parlé de toute l'organisation dans les grandes lignes et du budget...là ça fait mal mais bon. Les invités imposés par ses parents, ça fait chier mais c'est comme ça, coutume du village quand tu nous tient.
Ses parents n'ont pas leur langue dans leur poche non plus, je n'aime pas ça. Qu'on me donne son avis, ok c'est très bien mais que j'ai l'impression qu'on essaie de m'imposer quelque chose je déteste et ses parents sont très insistants quand ils ont une idée en tête. Epreuve de feu donc, ma patience va être mise à rude épreuve, je le sens.

Parfois je ne suis vraiment...

24 juin 2010 à 9h32

...pas mature, avec cette manie que j'ai de pleurer pour tout ce qui me contrarie. Je suis une vraie madeleine. Je pleure pour un rien et encore je vais mieux qu'avant, heureusement.
Hier, il a du travailler pour ses cours et donc je me retrouve toute seule devant la téle, pas contente et je ne sais pas pourquoi je me mets à pleurer car j'en ai marre de ses cours, de ce temps que ça nous bouffe, déjà que du temps pour nous, on n'en a pas beaucoup...Je ne voulais pas qu'il me voit car c'était injuste et pas motivant pour lui mais bon il m'a vue et s'est excusé. Je me suis sentie mal mais je ne pouvais pas réprimer mes larmes. On ne fait rien de nos vies cette année, on est tout le temps enfermés, on ne fait absolument rien et à cause de ce truc il nous est même impossible de prévoir des vacances. Ok, c'est juste une année et c'est bientôt fini mais j'aimerai profiter avec lui avant qu'on ait des enfants. Avoir des enfants et fonder une famille avec mon Prince ça sera génial, le bonheur mais avant j'ai envie de vivre des tas de trucs avec lui, de voir des tas d'endroits car notre vie va changer radicalement, ça sera aussi joli aussi mais pas pareil...
J'espère qu'il en aura fini avec ce travail avant nos vacances, qu'on puisse en profiter vraiment sans qu'il doive s'asseoir des heures entières pour travailler.
Je croise les doigts!!!

Sur le cul...

24 juin 2010 à 9h36

...aujourd'hui, une collègue me dit apprenant la différence d'âge entre mon Prince et moi, 8ans, mais c'est hyper grand comme différence, et ensuite me raconte qu'une connaissance à elle s'est retrouvée toute seule suite au décès de son mari qui était aussi plus vieux qu'elle et blablabla, monologue sur la différence d'âge dans un couple.
Je la frappe tout de suite ou j'attends qu'elle lâche une autre connerie???
Moi je préfère être avec un vieux que j'aime et qui m'aime qu'avec un gros cons de mon âge qui ne me respecte pas...comme c'est son cas à elle.

J'aime...

30 juin 2010 à 11h15

...quand il me réveille comme ce matin en me prenant dans ses bras, en me disant qu'il m'aime et que je suis la femme de sa vie. Pour la première fois de ma vie, depuis que je suis avec lui, je sens vraiment que mon existence à un sens, que je ne suis pas la fille nulle et sans intérêt que j'ai toujours cru être. Il me fait vivre et me rend meilleure.

Question...

30 juin 2010 à 13h49

...existentielle du moment: je continue á étudier ou pas??? Un diplôme supérieur j'en ai un, la maitrise de plusieurs langues étrangères je l'ai mais je sais que ma formation initiale me bloque et ne m'apportera peut être jamais le bonheur professionnel.

Je ne suis pas si vieille et pourtant cela fait déjà 6ans que je travaille. Quand j'y pense, je me revois encore à mon premier entretien, timide le premier jour de travail entouré d'une majorité d'homme et la plus jeune de l'entreprise. Que de changements depuis! Néanmoins, mon bonheur et épanouissement professionnel n'est pas vraiment au top et ne l'a vraiment jamais été. Parfois, je désespère de trouver LE job.

La question se pose alors, reprendre des études, tout en travaillant bien sûr. Grande question car étudier et travailler représente un grand sacrifice et un énorme stress, surtout avec les horaires merdiques de ce pays qui ne facilitent absolument pas les choses.

Pour avoir étudier cette année, je sais que cela suppose des week-ends entiers derrière un bureau, moins de week-ends en Belgique, moins de week-ends pour aller voir la famille de mon Prince, moins de temps pour moi et pour la maison. Je ne sais pas si je supporterai cette situation pendant 4ans.

Cependant, je suis encore assez jeune pour changer de voie professionnelle et me donner une seconde chance mais le doute est très fort. Surtout que si je sens le moindre risque d'abandon, je préfère ne pas commencer du tout, mon ego en prendrai un coup et il n'a pas besoin de ça.

Réflexion intense donc...Il faudra bien que je me décide.
En attendant, j'attends les résultats de cette année qui devraient sortir lundi, á me donnera déjà un indication sur si je suis capable ou non de me remettre au études.

Oups...

7 juillet 2010 à 8h32

...et plus que oups. J'ai oublié ma pilule lundi et je m'en suis rendue compte hier en prenant celle du mardi. Horreur, ils disent qu'il peut y avoir des risques de grossesse. P... pour un jour oublié. Du coup, je n'arrête pas de penser à ça, le mariage...tout ce que
ça va gâcher et oui j'en veux un de bébé mais pas maintenant! Pas avant le mariage, pas avant que j'ai trouvé un autre boulot et que j'y sois depuis quelques temps. Ça me traumatise. J'essaie de me raisonner, un jour oublié, ça ne peut pas avoir de graves conséquences si je la prends tous les jours depuis des années, les hormones agiront encore...En plus, je dois attendre trois longues semaines pour être fixée vu que je viens de commencer ma plaquette. Quel stress, quel stress!

P...

7 juillet 2010 à 9h12

...Je viens de lire qu'un oubli la première semaine engendre des risques élevés de grossesse. Je ne veux pas et je dois attendre la fin de ma plaquette pour savoir. C'est l'horreur. Je suis trop dégoutée.

Il ne veut pas lui dire...

9 juillet 2010 à 11h14

...du moins pas toute suite. Selon lui, l'annonce de notre mariage pour sa part n'est pas officiel et donc cette pouf qui est encore en contact avec lui sporadiquement il ne veut pas qu'elle le sache maintenant. Il veut qu'elle le sache quand ça sera officiel. Il me dit qu'il n'en a rien à foutre de cette fille mais il ne veut pas la mettre mal à l'aise en lui annonçant notre mariage, un paradoxe non?! Il me resort toujours l'excuse "officielle". Ça me fait chier. Il ne comprend pas, me dit que j'en fais toute une montagne alors qu'il est avec moi qu'on va se marier. C'est vrai, peut être que dans le fond j'exagère mais ça me fait chier, cette histoire m'a marqué à tout jamais et, même si je ne le lui dit pas, je ne souhaite qu'une chose qu'ils coupent les ponts, rien à foutre que ça soit des mails innocents. Il ose encore me dire que cette fille n'est pas son type alors que c'est faux, une blondasse (désolée pour les blondes qui liront) aux yeux bleu bien roulée avec qui il a couché, non c'est pas son type, prends moi pour une conne. Il a hésité entre moi et cette fille au début de notre relation, ça me tue et ça il ne comprend pas. Maintenant que moi je suis l'élue, qu'il m'aime à la folie, selon lui je devrais oublier tout ça mais je n'y arrive pas pourtant dieu sait que j'aimerai...

Réussi!

12 juillet 2010 à 9h46

J'ai réussi mes examens! Je suis super contente, surtout que j'ai eu la meilleur note dans la matière auquelle je veux me dédier si je continue, un 9, je n'en reviens pas! Et pour le reste, je suis ma foi plutôt satisfaite de mes résultats, d'autant plus que tout ça s'est fait dans une langue qui n'est pas ma langue maternelle. Je suis super contente et je me dis que mes efforts cette année ont payés. Maintenant reste à voir ce que je fais en septembre, étudier, renoncer...cruelle dilemme dont j'ai du mal à trouver une réponse claire. Je suis partagée. Il faut que je me renseigne correctement pour prendre ma décision en connaissance de cause, j'ai encore deux mois pour y penser. Pour le moment, je savoure, j'ai réussi et je n'ai pas des notes médiocres. Mon ego me dit merci et se sent revitalisé.

Je n'arrive pas...

14 juillet 2010 à 12h17

...à me retirer cette pouffe de la tête. Je ne comprends pas cette relation virtuelle qu'ils ont, mon Prince et elle, à priori sans sous-entendu. Il ne comprend pas que, selon lui, je la vois comme une menace, il dit que c'est mon ennemie. C'est facile, pour lui, ce qui est passé est passé et il me dit qu'il s'en fout de cette fille mais j'ai un doute affreux, toujours au fond de mon coeur. Et je me sens mal rien que de repenser à ce qu'il s'est passé et aux moments durs dont notre relation à souffert quand je l 'ai appris. J'en ai la nausée. Peut être que j'exagère, surement mais je n'y peux rien. J'ai envie qu'il lui annonce notre mariage pour savoir sa réaction et qu'il comprenne enfin que sa petite reprise de contact n'est pas sans arrière pensée et qu'elle veut encore quelque chose avec lui et est en train de tâter le terrain. Au mois d'août, quand ça sera officiel me dit-il, il y a intérêt à ce qu'il le fasse.

Pourquoi demandent-ils les filles en mariage…

15 juillet 2010 à 14h14

…si c’est pour ne pas vouloir entendre parler de ça après. Cas de mon Prince et de celui de ma sœur et de bien d’autres j’en suis sûre.

Il le demande et puis « ah non, ne m’en parle pas ça me stresse ».
Et moi non peut être. Ça ne me stresse pas de tout organiser SEULE ici, car on sait très bien que la majorité de l’organisation l’assume la fiancée.

Ça ne me stresse pas de ne pas avoir ma mère à mes côtés pour me donner son avis, pour choisir la robe.
Ça ne me stresse pas de devoir garder mon calme et négocier les détails avec lesquels ses parents ne sont pas d’accord et veulent à tous prix s’imposer.
Ça ne me stresse pas de recevoir toute ma famille ici et d’organiser leur séjour alors que la majorité ne parle pas un mot d’espagnol.
Ça ne me stresse pas de voir tous les frais engendrés pour une journée.
Ça ne me stresse d’avoir plus de 200 invités alors que je voulais un petit mariage de maximum 150 personnes…

Non, que nenni, pour moi c’est de la rigolade tout ça.

Je suis très heureuse de me marier avec Lui mais actuellement déçue par son comportement et son manque de soutien.

Ça lui passera et ça me passera mais pour le moment je le vis assez mal.

Je pars bientôt...

19 juillet 2010 à 15h54

...en vacances! Enfin, comme je les attendais! Evidemment, direction la Belgique, il parait qu'il va faire moche...Je suis un peu déçue bien sûr je voulait fuir les températures caniculaires mais 20º et de la pluie c'est un peu peu. Mais bon, on fera avec! Départ vendredi et puis après la Belgique ça sera playa playa!!!! Vivement vendredi 13.00.

Ça y est, c'est décidé...

21 juillet 2010 à 15h37

...je me remets aux études. Que d'émotions, tout se mélange, joie, peur, envie de relever le défi mais trouille immense de ne pas y arriver et me sentir nulle. Je peux toujours essayer, je suis encore assez jeune pour le faire et comme ça même si c'est un échec je l'aurai tenté et j'aurai la conviction de ne rien avoir perdu. Je pense que pour le moment la joie et la motivation surpasse le reste!

Timide en rémission...

22 juillet 2010 à 13h47

...et pas encore tout à fait guérie. J'ai bien évolué en quelques années mais force est de constater que ma timidité s'accroche à moi comme un chewing-gum sur ma semelle de chaussure et que je ne parviens pas à en venir à bout. Ça me démoralise parfois. J'aimerai être sûre de moi, confiante, pouvoir parler de tout et de rien avec le premier inconnu qui passe et m'exprimer au sein de groupe, chose qui me pose encore pas mal de problèmes. J'ai des amis bien sûr que je vois séparemment car ils n'évoluent pas dans les mêmes sphères et surtout parce que ça me convient très bien. Un groupe de quatre personnes ou plus pour moi c'est déjà trop, je ne trouve pas ma place, je ne parviens pas à me lancer pour m'intégrer à la conversation.

Comme je le disais, je vais mieux, je suis très loin de mon état de timidité pathologique durant lequel je devais prendre mon courage à deux mains et me motiver ne serait-ce que pour aller acheter un pain.
Me retrouver au milieu d'un groupe de gens me rappelle cette période que j'ai vécu comme quelque chose d'horrible, me sentir inutile, moche, stupide et incapable d'avoir de vraies relations entre êtres humains.

Au vu de mon évolution fulgurante en quelques années, il me reste encore de l'espoir. Peut être que d'ici à 4-5ans, je me sentirai enfin à l'aise en toutes circonstances ou que du moins mon mal-être ne transparaitra pas autant que maintenant.

Déception...

17 août 2010 à 12h40

...quand tu nous tiens. Alors qu'on avait prévu d'annoncer notre mariage à tout le monde, de mon côté c'est fait, il refuse de le faire. Trop de pression dit-il. Je suis restée sans comprendre. Pas mal de crises de larmes ont donc ponctué nos vacances. Il me dit qu'il faut qu'il fasse le deuil de sa vie passée, qu'il va être attaché à moi et qu'il ne pourra plus reculer. Je doute, voudrait-il me larguer du jour au lendemain et craint de ne plus en avoir la possibilité. Il m'assure que je suis la femme de sa vie, que la meilleur chose qu'il fera deans la vie c'est m'épouser mais il n'est pas prêt à changer de statut aux yeux des autres. Il ne me le dit pas mais très certainement aussi pas prêt d'affronter la réaction de son ex et de l'autre pouffe. Je suis déçue car ma joie, mon ilusion là-dedans il l'oublie complètement. Celle de sa mère aussi qui meure d'envie de diffuser la nouvelle mais il se refuse à le faire. Et maintenant, quand? Il n'en sait rien quand viendra l'opportunité de le dire. Dans un mois, dans cinq, il ne sait pas...
En attendant, je me pose 1000questions et reste avec cette cruelle déception et cette incompréhension. Le mariage est un engagement sérieux certes, il ne faut pas le prendre à la légère, mais c'est une grande joie moi j'avais envie de faire partager la nouvelle à tout le monde et je l'ai fait. Je ne le vois pas comme un renoncement à une partie de ma vie mais comme le commencement de quelque chose de fort. Ça me déprime qu'il le voit comme un engagement qui lui coupera les ailes.

J'aimerai...

18 août 2010 à 12h43

...pouvoir avoir le luxe de tout lâcher sans y réfléchir, enfin par tout lâcher je me réfère surtout à mon boulot, avoir du temps à moi pour étudier, voyager...m'ennuyer.

Nouveau job...

25 août 2010 à 12h56

...nouvelle vie. Possibilité d'un nouveau job, ils doivent me donner la réponse cette semaine. Enfin, logiquement, car ça fait deux mois que j'ai passé l'entretien. Un job qui me changerai la vie. Travailler à 5min en voiture de la maison, me lever plus tard, rentrer plus tôt, toujours ces horaires espagnols merdiques mais plus de 2 heures gagnées par jour pour ma vie personnelle. Et tout ça mieux payée en plus. Je rêve, m'imagine déjà présenter ma démission. Mon Prince me dit qu'il le sent mal qu'il tarde autant à me donner une réponse mais qui vivra verra. En tous les cas, que ça soit oui ou non l'attente est longue...

Discussion animée...

25 août 2010 à 13h43

...sur la participation de mes parents aux frais du mariage. Pas avec eux, avec Mon Prince. Je tiens à préciser avant toute chose, que j'aime mes parents mais il faut le reconnaitre ils sont égoïstes et prèfèrent se payer une nouvelle voiture ou super télé dont ils n'ont pas vraiment besoin que de participer aux frais du mariage. Mais ça je le savais d'avance. Ils m'offrent 500euros pour la robe. Quand ma mère me l'a annoncé, j'avoue que je suis restée paf, que j'espèrais plus car non, ils ne sont pas dans le besoin, c'est juste qu'ils prèfèrent se gâter eux. Mon Prince reste incrédule, lui ses parents lui paieront une grande partie, se privent pour lui, à chacun sa mentalité, ça n'est pas pour ça que mes parents nous aiment moins même si parfois je ressens leur comportement comme une injustice.

La situation des parents de Mon Prince et les miens est aussi bien différente. Mon père a travaillé seul pendant des années avec 4 personnes à charge, pas facile, alors maintenant ils en profitent après autant d'années de privations. Et ils ne se refusent rien, quitte à avoir plusieurs prêts en cours, comme la majorité des gens.
Ses parents sont indépendants, ont commencé avec rien mais on investit, on gagné leur vie et ont su gérer leur avoirs, situation exceptionnelle. Sans être riches, ils ont une bonne situation qui n'est pas celle de la majorité. Et aussi et surtout n'ont qu'un seule enfant.

L'argument de mes parents est aussi que s'ils le font pour un ils doivent le faire pour les trois et là ça n'est pas possible.
Hier, discussion donc, sur le rapport à l'argent, le privilège de certain, la tolérance vis-à-vis de ceux qui ont moins et sur les relations parents-enfants. Intéressant car je pense que sur ce point lui et moi on n'a pas du tout le même avis et c'était la première fois qu'on était en désaccord sur quelque chose d'important.

Il faut qu'il se rende à l'évidence lui et moi on n'a pas eu les mêmes opportunités et contrairement à ses ex qui étaient des bourges, je ne suis qu'une fille du peuple, simple, pas bardées de diplômes car ses parents ne pouvaient pas payer, et qui a toujours vu ses parents calculer pour finir le mois pas trop dans le rouge.

Ce qui est rassurant c'est qu'il aime ce qui en est ressorti. J'économise même si je dois me priver de quelque chose, même si je dois refuser une sortie et je suis bien consciente que si je suis dans une "bonne" situation c'est à travers Lui.

Bien qu'au final, tout ça ne se rapporte qu'à l'argent et que c'est bien vrai l'argent ne fait pas le bonheur. Je pense avoir eu une enfance heureuse même si ma mère me tricotait mes pulls, même si je n'avais pas de vêtements de marque et je ne pouvais pas aller en excursion.

Et comme je lui dis toujours Lui je l'aime pour Lui pas pour ce qu'il a mais pour ce qu'il est.

Complexes...

31 août 2010 à 13h10

...On était sur la plage et on discutait des filles qui se sont fait refaire la poitrine. Je lui dis que moi, même si je n'ai pas grand chose à ce niveau-là, je ne pourrais jamais franchir le cap. Il me répond que c'est très difficile et que le processus d'acceptation aussi car il connait quelqu'un qui l'a fait, quelqu'un, après 10min de harcèlement, il s'avère que ce quelqu'un est son ex. Je suis restée paf, chacun fait ce qu'il veut mais tout d'un coup ça m'a complexée. Elle était hyper mince, belle poitrine, selon ce qu' il m'en dit super chic. En bref, rien à voir avec moi qui ne suis pas grosse mais je surveille pas ma ligne, ait la poitrine que j'ai et qui n'ira pas en s'améliorant et qui sort pas pouponnée plus souvent qu'à son heure...
En plus, il a l'obsession des wonderbra, alors je lui dis que peut être, il n'aime pas ma poitrine. Non, je suis parfaite, il m'aime comme je suis. Mais depuis lors le doute est dans ma tête, s'il était avec cette fille c'est aussi parcequ'elle l'attirait et on n'a rien à voir elle et moi.
Je l'ai vue en photo et perso, je ne la trouve pas top, je serais presque plus jolie qu'elle mais les photos ça peut être trompeur. Enfin, il ne faut pas que je me prenne la tête avec ça car maintenant il est avec moi et m'aime (j'en suis sûre) et me dis que je suis parfait (j'en suis moins sûre mais bon on fera avec).

Vendredi...

31 août 2010 à 13h13

...dîner avec sa famille. Il le dira ou pas? Je suis super impaciente bien que je pense que la déception va encore me frapper de plein fouet. N'empêche, je n'arrive pas à comprendre pourquoi il ne veut pas que le monde entier le sache surtout quand il me dit que je serai superbe en mariée, que je suis la femme de sa vie, qu'il est au comble du bonheur avec moi. Verdict vendredi soir et crise le samedi matin presque certaine avec encore une des ses explications à la noix.

Recherche intensive...

1 septembre 2010 à 15h44

...d'un photographe, pour le mariage. Un an à l'avance c'est tôt bien sûr mais comme pour tout ce sont les meilleurs qui partent en premier! Les prix sont exhorbitants, je ne pensais jamais dépenser une somme pareille mais bon ce seront des souvenirs pour toute la vie comme me dit mon cher et tendre et sans exagérer on ne va pas non plus recourrir à un amateur ni un mauvais professionnel. Recherche en cours donc, demande de prix, comparaison. J'en ai trouvé un qui me plait beaucoup, pas trop cher, dans les limites du raisonnable on va dire. Il doit m'appeler demain pour me dire s'il est disponible à cette date, je croise les doigts, jusqu'à maintenant l'organisation nous a souri et on a eu ce qu'on voulait. Pourvu que ça continue!!!

Et premier essayage...

1 septembre 2010 à 15h46

...de robes prévu pour début octobre. J'ai hâte et en même temps je suis super nerveuse. Je pense que ce jour-là le mariage se concrétisera vraiment pour moi. Pour le moment, je me renseigne sur tout mais ça ne me parait pas concret. Par contre, essayer des robes en compagnie de ma maman rendra la chose plus vraie.

Je ne me sens pas...

3 septembre 2010 à 12h54

...au top du top physiquement. Dernièrement, j'ai des douleurs d'estomac terrible. Le médecin me dit que c'est le stress alors que j'ai pas vraiment de grands stress dans ma vie. Je ne comprends pas et me sens super mauviette.

Enfin...

7 septembre 2010 à 9h06

...il l'a dit! Voilà sa famille et ses amis le savent. Prochaine étape: le dire à son ex qui tôt au tard sera au courant de la chose et qui lui fera un scène mais ça, ça n'est pas mon problème.

On veut faire...

8 septembre 2010 à 9h12

...un "petit" mariage, pas plus de 200 invités...phrase assassine pour les parents de mon Prince. Car oui, au "village", la moyenne des invités est de 500 voire 600 invités. Je me remémore mon collège et la cours de récréation oú on était 600 pour m'imaginer le nombre, quel cauchemar! Crise de nerfs au rendez-vous pour ajuster "leur" liste. Total 3/4 des invités sont pour lui et si on veut invités quelqu'un en plus, he bien on ne peut pas. 120invités pour ses parents. La crise passée tout va bien et avec satisfaction ils me disent que c'est réglé, oui en partie, car si moi je veux inviter quelqu'un en plus, je ne peux pas! Tout ça pour ne pas froisse le voisin du village où ils n'habitent plus depuis 20ans.

Et ce n'est que le début de au "village" on fait comme-ci, on fait comme-ça. Les normes, les marches à suivre, les gens qui critiquent déjà l'endroit où on va le faire car les gens du village ne le font plus là, la salle "in" c'est une autre (super moche selon moi).
Le mariage est tout petit, comme c'est bizarre, comme les parents de mon Prince ont du souffrir...

Bref, chacun à son mot à dire, qui ne sera pas pris en compte. Comme je dis, si on essaie de me forcer la main, je ne le ferai probablement pas. Je pense que l'organisation va être un lutte par moment mais je reste bien sûr persuadée que ça sera une journée magnifique et un mariage atypique pour mes invités!

Un chemin de table...

9 septembre 2010 à 9h28

...la crise commence avec ça. Je l'achète, pas certaine de mon coup, il est joli, moi, je l'aime bien. Je rentre et expose mon achat. Verdict: trop épais (???), trop large, cache la table, ne contraste pas assez avec le mur...reporte-le.
Moi, les larmes aux yeux, c'est une connerie mais je me prends enconre dans la figure que c'est chez lui et que c'est comme il a décidé. Toutes mes apportations aussi minimes soient elles ne lui plaisent pas. Je lui explique que c'est frustrant pour moi, que tout était fait quand je suis arrivée et que j'aimerai apporter un truc à moi. Réponse, s'il n'aime pas, il ne va pas se forcer, qu'il me consulte toujours avant de changer un truc (ce qui n'est pas strictement vrai mais bon...).

Et ensuite, après un long silence, il me demande si ça mettra en péril notre relation. Je suis sur le cul, ok peut être que j'ai exagéré mais dire que nos goûts de décoration vont nous poser problème dans le futur me parait un peu fort. Je lui dit bien sûr que nous que tout le monde à ses défauts et que ça n'est pas grave. Re-crise, lui il ne trouve pas que ça soit un défaut et pour lui je n'ai aucun défaut, ce qui n'est pas mon cas envers lui.

Total que la méchante c'est moi, je fais un crise pour un détail sans importance et en plus je le taxe d'avoir des défauts alors que pour lui je suis la fille parfaite (et l'empêche de dormir accessoirement).

Alors ce matin, je me sens coupable pour tout et je me pose des questions sur nous et comment il voit notre relation, comment peut-il penser qu'un bout de tissu pourrait nous séparer...

Je me sens triste...

9 septembre 2010 à 13h58

..j'ai le truc d'hier qui me trotte dans la tête. Je me demande si à cause d'une bêtise pareille il n'est plus certain de vouloir se marier avec moi.

Finalement...

10 septembre 2010 à 11h59

...il a annoncé à son ex notre mariage. Visiblement, pas de crise. C'est bien, une bonne chose de faite, lui et moi, on est soulagé. Je ne sais pas s'il l'a annoncé à la "pouf" et j'ai peur de lui demander car s'il me dit que non, je vais encore me poser 1000questions...

C'est officiel...

13 septembre 2010 à 9h07

...quelle ne fût pas ma surprise ce samedi soir quand au terme d'un de nos traditionnels dîner dans le salon (bougies, musique douce et repas spécial au menu), il me demande officiellement en mariage et sort une petite boîte de sa poche! Il est maladroit, tellement mignon me posant LA question dont il sait déjà la réponse. Il me touche énormément et je suis persuadée que oui c'est l'Homme de ma Vie. Bague ou pas bague d'ailleurs.

Stress...

20 septembre 2010 à 12h49

...quand tu nous tiens. Les joies de l' organisation du mariage avec des beaux-parents envahissants.
Et pourquoi on fait ci et pourquoi on fait ça? C'est trop cher, on ne voit pas que c'est cher en plus, c'est pour les jeunes (ben oui quand ils ont invités la moitié qui a plus de 60ans, ça ne leur plait pas nos idées de jeunes), notre budget est fou. Non réaliste je leur dit. Ils croient savoir tout sur tout.
Rien que d'y penser j'en ai les larmes aux yeux car tout ça me stresse pour quand on aura des gosses et j'ai peur que notre relation en souffre. Parce que s'ils se mèlent pour un mariage, pour l'éducation des enfants ça sera pire.
Je n'ai pas envie de me disputer pour ça mais je sais que ça arrivera car Lui part du principe que ses parents sont trop vieux pour changer.
Tout ça me donne litéralement des cauchemar. Cette nuit, je me voyais en robe de mariée avec des pantoufles déambuler dans une entreprise oú j'ai travaillé et rencontrer une amie à moi. Ce rêve n'est qu'un exemple parmis tant d'autres.

Je suis...

22 septembre 2010 à 15h35

...mélancolique aujourd'hui. J'ai tout pour être heureuse mais j'ai l'impression d'avoir un poids énorme qui me pèse ces derniers jours et je ne sais pas l'expliquer.

J'ai juste envie d'être seule et de ne rien faire sinon légumer devant la téle mais non, il faut faire les courses préparer le souper, ranger la maison, appeler ma mère...tout ça me parait hyper lourd, je n'ai pas envie. Même pas envie de faire les magasins, ni de faire un truc pour moi, j'ai juste envie de ne rien faire et que le monde me laisse en paix au moins une soirée mais ça c'est mission impossible.

On part en week-end...

28 septembre 2010 à 17h41

...surprise, enfin à la base c'était une surprise. Car mon Prince n'a pu tenir sa langue, trop mignon. Je suis super contente. Je m'attendais à une autre destination mais bon ça sera super c'est clair. Un hôtel rural, lui et moi, la nature, pas d'ordinateur, pas de taches ménagères, pas de repas à faire...le pied! Je sens que ça va me faire le plus grand bien et j'ai déjà hâte d'y être!!!!

Adolescence...

29 septembre 2010 à 13h39

...je n'aime pas en parler avec Lui. Pour moi, ce fut une période difficile durant laquelle je me suis sentie moins que rien, toujours en retrait, peu d'amis. Je n'ai pas profité de mon adolescence comme on dit. J'ai des bons souvenirs mais quand j'y pense mon malêtre de l'époque resurgit et je m'estime beaucoup mieux depuis quelques années. Je pense que passée la vingtaine, je me suis franchement améliorée socialement et quant à mon estime de moi. Donc voila, ce fut une étape, pas facile et je n'ai pas spécialement envie d'en parler.
Lui en garde un souvenir impérissable, ses amis, la fête, les sorties, les voyages. Tout ce que j'aurai aimé faire et que je n'ai pas fait, ou que j'ai fait bien plus tard disons. Je pense que je suis un peu jalouse de ne pas avoir vécu l'adolescence type et de n'avoir été "qu'une" fille refermée sur elle-même qui se suffisait des livres, de sa famille et de ses rêves qu'elle pensait ridicules. On ne peut certes pas revenir en arrière et ce que j'ai été il y a 10,15ans (ça ne me rajeunit pas) fait ce que je suis aujourd'hui mais je n'aime pas en parler et surtout je n'ai pas envie de lui réveler pourquoi et pourquoi son enthousiasme et son apparente nostalgie pour cette époque m'exaspère.

Hier, il a vu...

30 septembre 2010 à 13h53

...son ex. Et j'ai passé ma soirée à pleurer tout seule comme une idiote. Il m'a appelé 100fois pour dire qu'il m'aimait mais qu'il devait récupérer des trucs à lui. Je le sais qu'il m'aime et je sais que la voir ne représente rien pour lui, mais je n'aime pas ça et hier ça m'a fait de la peine plus que ça aurait dû. Il n'a pas traîné, c'était déjà ça.

Week-end à priori...

4 octobre 2010 à 13h54

...catastrophique. On arrive dans le gîte rural, entrée super jolie et arrangée avec goût, on dîne bien avec du bon vin.
Et puis, le festival commence, le lit qui casse, les proprios qui nous accusent presque d’être les responsables de leur mobilier de mauvaise qualité.
Journée suivante, route conseillée nulle, pas vraiment digne d’intérêt et quand on arrive quasi au point le plus intéressant, biiiiiiiiiip, plus d’essence et trouver une pompe dans les petits villages espagnols, bonjour !
Retour à la capitale de la province, déjeuner vite fait et pas top et ensuite balade dans la ville pas top…
Dans le lit impossible de serrer mon Prince dans mes bras, les lits séparés on ne le refera pas !
Le dimanche itinéraire intéressant mais pas mangé le midi et un peu de fatigue d’être toujours dans la voiture.

Au final, super contente de mon week-end car malgré tout on était ensemble et il faut relativiser.
Tout ça m’a permis d’oublier les tracas du quotidien, l’organisation du mariage, les études (à peine commencée et déjà mal partie).
Une bouffée d’air qui m’a fait le plus grand bien et qui me fait dire plus que jamais que c’est LUI l’homme de ma vie.

Une chose...

5 octobre 2010 à 13h40

...de réglée. On a notre photographe!!! Je suis super contente. Celui que je voulais en plus avec un prix qui n'est certes pas économique mais qui se situe un peu en-dessous de la moyenne. Je suis super contente (je sais je me répète). Ça m'enlève une épine du pieds.
Et ce week-end, je vais faire mon premier essayage de robe, j'ai hâte! Tout ça avance petit à petit. Qui sait, peut être trouverais-je LA robe ce week-end? Et hop encore un truc fait!

Je m'ennuie...

6 octobre 2010 à 16h57

...et je passe mon temps sur le net à voir je ne sais quoi pour le mariage mais bon je tourne en rond plus qu'autre chose. Et dire que je suis bloquée ici au bureau alors que j'ai des piles de livres qui m'attendent...Les heures passent lentement, trop lentement...J'en ai marre de tout ce temps perdu mais que faire d'utile en ayant l'air de travailler. Question jusqu'à présent sans réponse.

C'est joli la jeunesse...

7 octobre 2010 à 12h40

...encore cette phrase dans sa bouche hier. Il m'explique que c'était bien, les amis, les filles, toutes les possibilités que tu as...je le prends mal. Primo, moi ma jeunesse je ne la trouve pas exaltante donc ne généralisons pas, segundo, moi je suis encore jeune, si lui se considère vieux et sans possibilités tant pis pour lui mais moi pas, je n'ai pas encore 30ans je fais encore partie des jeunes merci. A chaque âge ses plaisirs et ses possibilités, moi j'assume mes choix de encore jeune me caser et donc ne plus avoir la possibilité de...Il persiste et signe "c'était bien", et quoi?! Je lui demande si son attrait pour le jeunesse fera qu'il me laisserai dans 10ans, que je n'irai pas en rajeunissant et que si on a des enfants ça n'arrangera pas non plus sa nostalgie de la jeunesse. Il m'a évidemment répondu que non ça sera toujours moi (tout en précisant qu'il a d'autres opportunités avec des filles plus jeunes??? mais c'est quoi cette histoire!)

Ça manière de penser, que certes je ne changerai pas, me fait de la peine et il ne comprend pas. Genre mais pourquoi je me mets dans tous mes états pour une bêtise pareille. Mais pour moi aussi c'est comme une insulte, comme si la meilleure partie de sa vie, il l'avait passée sans moi et que maintenant il fait comme tout le monde et que bon je suis sa meilleure option pour avoir cette vie stable que la société impose.

Dans le fond, je sais que ça n'est pas vrai (du moins j'espère), il me dit toujours que je suis la meilleure chose qui lui soit arrivée dans la vie mais ça, ça me fait douter de nous et du futur...

LA robe...

15 octobre 2010 à 12h31

...premier essai non concluant et un peu de déception au rendez-vous. Je m'attendais à me voir particulière en essayant les robes de mariées mais au final, je me sentais un peu mal à l'aise, perdue dans tout ce tissu. Je n'ai pas vu LA robe, moi qui pensais flashé, la trouver directement et l'acheter sans y penser. Il y en a une qui me plait mais je me dis que je peux trouver mieux. J'en rêve, c'est un peu fou. Evidemment, il va sans dire que Mon Prince comprend peu ma préoccupation. La semaine prochaine, nouvelle essayage dans une autre boutique, nous verrons si LA robe se trouve là-bas!

Enfant cruelle...

18 octobre 2010 à 9h43

...Mes parents sont venus me rendre visite quelques jours et je me suis sentie soulagée de leur départ. Comme je le dis, avoir mes parents ici c'est comme avoir deux enfants. Toujours les "surveiller", ne traversez pas, maintenant oui, courrir quand quelqu'un fait mine de leur parler (ils ne parlent pas la langue du pays), ne pas marcher trop vite, manger à 13.00 max quand ici personne ne mange avant 14.00, ne pas trop marcher mais faire assez "d'activités" pour qu'ils ne s'ennuient pas. En plus, ils ne bougent pas le petit doigt, ils attendent tout, le café, le biscuit alors qu'ils savent parfaitement où tout se trouve et que chez nous ils ont une certaine liberté et pourraient le faire sans problème. Ils sont toujours derrière moi, littéralement derrière moi, dans les moments de creux en attendant je ne sais quoi.
Epuisant et très stressant.
Après 4jours à ce rythme, je le reconduis à l'aéroport non sans un certain soulagement quand je constate un peu horrifiée que leur vol est annulé et donc que la guarderie est ouverte quelques jours de plus. Je dois avouer qu'à ce moment précis je n'en peux plus et suis désespérée. En plus, je me sens comme une enfant cruelle qui voit ses parents 4fois par an et qui en a marre après quelques jours. Je profite plus de mes parents quand je suis chez eux, libre de mes actes et eux aussi dans leur environnement. En tous les cas, enfant cruelle ou pas, l'année prochaine, pour la mariage, à l'hôtel en demi-pension et aux petits soins de mes frères et soeurs aussi j'ai bien peur de mourrir d'une crise de stress!

Si tu t'habilles avec des marques...

19 octobre 2010 à 17h02

...tu paraitras plus jeune. Ce n'est pas une publicité mais la pathétique pensée d'un de mes collègues. On se croirait de retour au collège, 15ans et l'importance qu'on donne à ce genre de chose à cette âge. J'ai été surprise et assez outrée qu'une personne de presque 30ans soit encore dans cette optique. Personnellement, j'ai souffert de cette situation adolescente maintenant je m'en fous et même si ma situation économique s'est améliorée je m'achète rarement des trucs hors de prix et surtout qu'on le fasse ou pas, je considère que ce type de pensée et de propos est dénigrant. Depuis quand porter des marques donne plus de valeur aux gens???

Le drame...

2 novembre 2010 à 14h19

...ma soeur s'est fait larguée. Après plus de trois ans de vie commune, un mariage annoncé, c'est fini. Tout ça je le vis de loin et égoïstement j'en suis soulagée. Toute cette douleur, tout le monde qui stresse de ne pas savoir comment elle va surmonter tout ça, son retour chez mes parents aussi et une nouvelle fois une cohabitation qui s'annonce difficile. Je me sens impuissante aussi. Ici ou là-bas, je ne pourrais rien faire mais je me sens un peu mal d'être si loin et ne pas pouvoir prendre ma soeur dans mes bras ni d'avoir de longues conversations avec elle. Je peux juste faire exploser mon budget téléphone pour parler avec elle. Dur, d'essayer de la consoler et de lui dire que maintenant c'est difficile mais que c'est mieux ainsi, qu'elle trouvera l'homme qui lui convient et qu'il l'aimera sans qu'elle ait à changer pour lui.

J'imagine que sa douleur est immense. Je ne peux pas m'imaginer me faire larguer maintenant, je ne veux même pas.

Je suis un peu égoïste et puérile mais avec tout ça, on en oublie mon mariage et mes petits évènements ce qui est un peu frustrant mais c'est clair son état et la préocupation de tout le monde est numéro 1 et ça n'en est que normal.

Ça y est...

2 novembre 2010 à 14h22

...j'ai trouvé LA robe. Je l'ai essayé et oui, j'ai ressenti cette sentation de "c'est LA robe". Je suis super heureuse bien que je n'ai pas pu la partager avec grand monde.

Maintenant, reste à acheter et trouver à bon prix, le voile, la jarretière, accesoire pour les cheveux, les chaussures, la coiffeuse, la maquilleuse, les sous-vêtements...

Être la mariée ça n'est pas aussi facile que d'être le fiancé, hop il se met un beau costume et il est magnifique!

Enfin, j'ai déjà le plus important, la robe!!!!!!

J'ai l'impression...

12 novembre 2010 à 13h55

...que pour le moment, on ne communique pas des masses. Lui obsédé par un problème de ses aquariums et moi qui soliloque durant des heures et qui n'ai droit qu'à un oui/non tout au plus. Je fais ma crise car non je ne suis pas une fille qui aime s'écouter parler et oui j'aime qu'il y ait une interaction entre nous. Il comprend et ça marche 10minutes après il est reparti perdu dans ses pensées. Ça me saoule. J'espère que ça ne durera pas trop longtemps car ma patience ne sera pas sans fin c'est clair!

Parfois je pense...

15 novembre 2010 à 17h29

...au fait qu'on puisse se séparer dans le futur et je ne sais pas trop comment gérer ça maintenant. Pourquoi pour tout ce qu'on achète sans se soucier de qui paie ou pour les projets qu'on a avec la participation de nos économies qu'on a fait avant et des paiements dont on n'a pas de preuve de qui l'a fait. Car oui, aujourd'hui tout est beau et rose et je pense que ça sera ainsi toute la vie cependant il y a toujours une petite possibilité qu'un jour ça foire et que tout se qu'on a construit doive se "séparer" comment gerera-t-on ça alors???

Je n'ai pas beaucoup de bien, rien même à côte de lui et justement je ne veux pas tout mettre en jeu au cas où car on ne sait jamais.

Je n'aime pas penser à ça mais combien étaient convaincu de leur amour jusqu'à en être déçu et n'ayant pas d'autre issue que de se séparer?

Me revoila...

26 janvier 2011 à 11h01

...depuis quelques mois pas l'envie et pas le temps d'écrire. Il faut croire que je nageais dans le bonheur. Je suis encore et toujours très heureuse, un peu trop stressée ce qui m'a valu quelques contractures hyper douloureuses mais en général ma vie suit son cours tranquille.

L'organisation du mariage petit à petit prend forme. Ils nous restent encore pas mal de détails á régler mais ce sont des détails. Ça me trotte tout le temps dans la tête, et le bouquet, les chaussures, les alliances, la musique, les fleurs...enfin tout ce qu'il reste, que j'ai hâte de préparer et la peur de ne pas entrer dans ma magnifique robe ou ne pas supporter mes chaussures...Comme on peut se casser la tête pour des détails.

Mon Prince par contre tout tranquille car "il sait que je gère". C'est gentil de me faire confiance. Bien que chaque décision soit pesée sous pesée et que je ne dicte pas non plsu mes choix comme je veux. C'est bien, il s'implique. C'est moins bien quand il implique un peu trop à mon goût ses parents mais bon pour le moment période de trève mais je me prépare déjà pour la négociation de la partie suivante qui est le choix ce la musique de l'église, ils veulent de l'orgue moi non, et non ça ne sera pas de l'orgue néanmoins la bataille va être dure!

Marre...

2 février 2011 à 18h25

...d'être traîtée sans respect alors que je n'ai même pas encore commencé. Pas de confirmation alors que ça fait 5jours, pour un truc rapide tu peux repasser. Comme quoi les employeurs se préoccupent peu du bien être de leur (futur) employé. On verra ce que ça donne...mais je m'imagine déjà le pire.

On est bien...

17 février 2011 à 17h30

...tous les deux. On est bien sans rien faire...oui certes, mais ça serait sympa aussi de faire un mini-truc de temps en temps. Je ne demande pas un voyage au Japon mais un week-end dépaysant ou encore un resto ou un café que sais-je. J'aime bien être avec lui seule à la maison mais parfois je sature d'aquarium, de voir le désordre et la poussière que je n'ai pas le courage de faire disparaitre et j 'aimerai m'évader un peu...Pour le moment, c'est non et plus tard c'est un peut être qui veut dire non à mon avis. Je suis un peu comme une gamine, j'arrête pas de faire des sous-entendu et parfois j'y vais franco mais visiblement pas de réaction du sujet qui répond inlassablement qu'on est super bien ensemble enfermés tous le week-end. C'est en partie vrai mais j'aimerai aussi profiter avec Lui, tant qu'on a encore du temps. Le projet enfants se profile à l'horizon et ça va nous changer la vie radicalement donc avant j'aimerai voir des choses, partager des choses juste avec Lui sans se stresser.

Pour le moment, du à ses nouvelles responsabilités professionnelles notre vie est quelque peu monastique et j'ai du mal...

J'espère que ça passera, vite de préférence. Je le soutiens et lui dis que ça n'est pas grave, c'est normal, je le pense et je sais que au final ça n'est pas sa faute tout ce travail qui lui tombe dessus. Mais j'ai mon petit égoïsme au fond de moi qui en a marre et qui parfois a envie de tout envoyer bouler pour faire ce qu'il a envie.

Stand-by...

17 février 2011 à 17h35

...organisation du mariage en stand-by et ça me stresse. On s'est tellement bien organisé avant que ça fait plus de deux mois que rien ne bouge car c'est trop à l'avance pour le reste des préparatifs. Ça me stresse, j'aime bien voir que ça avance et là...rien depuis quelques temps. Heureusement, dans quelques semaines je pars à la recherche de mes chaussures et l'organisation des nombreux dîners du village seront aussi de la partie. J'aime bien quand ça bouge même si ça promet des prises-de-tête avec Mon Prince!

On avance...

10 mars 2011 à 13h32

...et tout est presque fait. C'est fou, j'en suis même presque stressée, tout est quasi organisé et il reste encore 4mois avant le grand jour. J'aime bien ça cette organisation et d'avoir tout prévu à l'avance comme ça en cas d'imprévus, on a le temps et peu toujours trouver une autre solution mais pour le moment tout parait marcher parfaitement.
J'attends avec impatience l'essayage de la robe. J'ai surtout peur qu'elles aient commandé une taille trop petite et j'aimerai être fixée sur mon sort dès maintenant!!! Encore deux mois avant l'essage, c'est long mais bon au moins ma soeur m'accompagnera. Elle est bonne conseillère et surtout je sais qu'elle est super heureuse de pouvoir participer au mariage même si son célibat lui saute encore plus à la figure. Ma mère et déçue, elle pensait venir à l'essayage de la robe mais cela supposait trop de bazard et d'organisation et de stress aussi car ma soeur je peux la laisser "sans surveillance" et sans me stresser je sais qu'elle ne va pas se perdre et que si c'est la cas elle ne stressera pas. J'avais envie de profiter de ce moment sans toujours penser où ils sont, qu'ils ne suivent pas, qu'ils faut aller plus vite et qu'ils ne peuvent pas...j'ai un peu de peine pour ma maman mais être loin suppose malheureusement la perte de tels moments. Je préfère ne pas penser à l'épisode grossesse, naissance, enfant et à tout ce que mes parents vont perdre et leur lien qui ne sera pas pareil qu'avec ses autres grands-parents.
Enfin, nous n'y sommes pas encore, pour le moment se focaliser sur le mariage et la magnifique journée que ça sera! Vivement avril, mai, juin et surtout juillet!!!!

Comme sur des roulettes...

16 mars 2011 à 10h26

...tout va comme sur des roulettes en ce qui concerne l'organisation du mariage. Hier, j'ai trouvé et acheté mes chaussures!!!! Un talon démesuré selon moi et tout petit selon la vendeuse, 11cm quand même! Je suis hyper contente mais un entrainement intense sera nécessaire avant le jour J.

Heureuse surprise hier aussi, finalement on aura notre reportage photo en Belgique aussi. C'est trop génial. J'avais déjà abandonné l'idée pour le prix et les horaires de vols qui rendait difficile la venue de notre photographe espagnole. On est très content. Maintenant commence la recherche intense de où on va faire le photo!

J'ai de plus en plus hâte d'y être!

Nouvelle vie...

6 avril 2011 à 10h47

...dans peu de temps. Il pourrait laisser son travail tout en recevant une jolie indemnisation. C'est en pourparler. C'est lourd. Depuis des mois, il est dans le doute, lâcher son boulot ou pas pour démarrer une nouvelle vie dans sa ville ou rester ici et suivre notre train-train. Personnellement, les changements ne me font pas peur et notre situation peut permettre un tel changement. Ce qui me fatigue, bien que je sache que cela ne soit pas facile pour lui, c'est le doute constant depuis des mois et la monothématique de nos conversations. On ferait quoi si ça se passe? Les pour, les contres...On en parle et reparle. Il a du mal à prendre une décision qui changera radicalement nos vies. Moi, je n'en peux plus de ne plus dormir pour ça, de penser à ça tout le temps, de ne pas pouvoir profiter parceque cette prise de décision le ronge...et hier enfin il a pris la décision, il part, il parle avec sa chef...et pour que ça ne soit pas aussi simple, il faut qu'on attende le ok de sa chef qui comptait sur lui et ne veut pas le voir partir. Réponse dans quelques jours, quelques jours interminables. Car si on commence une nouvelle vie, génial, on s'en sortira j'en suis certaine mais si elle lui dit non, s'il continue ce boulot qu'il n'aime pas et qu'on continue à ce rythme de ne pas dormir, d'être obsédé par le boulot...je ne sais franchement pas où ça nous mènera s'il ne dit pas stop et ne réduit pas son travail.

Je suis d'autant plus préocupée que pour moi malgré ce problème la vie continue avec ses petits et grands plaisirs et je continue à me réjouir pour rien mais lui est obsédé par son travail, ses horaires, son rendement et rien ne l'éloigne de cette obsession, du moins pour le moment.

Personnellement, quand je ferme la porte du boulot, ça y est je suis libre je suis dehors et bien rarement je pense au travail durant mon temps libre. Mais bon ça chacun est différent et le travail de secrétaire est moins prenant que celui de cadre sup' c'est certain.

J'ai hâte de savoir le verdict de l'entreprise pour que nous relativisions la situation ou que nous commencions une nouvelle vie.

Il a changé d'avis...

8 avril 2011 à 12h10

...ne veut plus laisser son boulot. Très bien, tout le monde à le droit d'avoir peur et de vouloir revenir sur sa décision surtout d'une telle importante et qui boulversera nos vies. Mais pourra-t-il revenir en arrière? Accepteront-il de le garder? Réponse aujourd'hui. Je stresse car moi je veux son bonheur à lui et maintenant qu'il a peur j'ai peur avec lui. Vivement la réponse quelle qu'elle soit...

C'est non...

8 avril 2011 à 13h20

...non il est au chômage. Et voila, nouvelle vie qui commence mais pleins de doutes aussi. Je suis un peu sous le choc mais bon je dois le soutenir.

Ça faisait longtemps...

18 avril 2011 à 12h58

...que ma mère, ma famille, ne me manque pas comme ça. Depuis la semaine passée, je ressens un manque énorme, je voudrais tellement que ma mère, ma soeur, une amie proche, soient avec moi pour me rassurer pour m'aider, pour me dire que tout est parfait et que j'organise le mariage de main de maitre, pour avoir un soutien, une aide, un conseil bienveillant, un câlin...Mon Prince est très prévenant mais dernièrement mentalement très absent, je comprends mais c'est dur parfois surtout que c'est comme ça depuis des mois. Ses parents, gentils mais rien à voir avec les miens, ça critique tout, le menu, et même son costume. J'ai pleuré tout le week-end, pleuré au téléphone avec ma mère chose que je ne fais jamais pour ne pas lui faire de la peine, mais je ne tenais plus, elle me manque trop, et son tout est parfait comme tu fais me manque terriblement aussi. J'en ai marre des critiques qui ne font que me stresser et des "oui c'est bien mais les gens du village...", mariez-vous dans un village oui, traditions, coutumes et on-dits qui vous bousillent le truc. Je prends du recul, dans le fond, je fais du mieux que je peux et tant pis si ses parents et les gens du village sont pas contents.

Aujourd'hui ça va mieux mais je ressens toujours ce vide et ce manque de "tout ira bien". Je me sens un peu seule dernièrement et malheureusement un coup de téléphone à ma petite maman n'arrange pas les choses.

Ça passera comme pour tout...

Fantômes du passé...

19 avril 2011 à 15h42

...cette semaine j'ai vu une amie, la seule qui est au courant des impairs de Mon Prince. Pas certaine de sa relation, elle me demande comment j'ai pu oublier... Je n'ai pas oublier loin de là, j'y repense, souvent, trop souvent, plus que lui j'espère. Ça me hante et je ne sais pas si ça toujours comme ça. Mais j'ai pardonné et donc je n'en parle pas avec lui, ni avec personne...ça m'a fait du bien d'en parler avec elle de lui dire ce que j'avais sur le coeur, que la première année suite à cette découverte, j'y repensais tous les jours et que systématiquement m'entraient de violentes nausées, des pleurs incontrôlables, période que j'ai passée seule avec moi-même et que je devais surmonter seule pour retrouver mon équilibre avec lui. Je suis aujourd'hui heureuse avec lui, presque totalement confiante et j'essaie de ne plus y penser bien que ça me trotte souvent dans la tête. Oublier, on n'oublie jamais mais pardonner et vivre tout le bonheur qu'on se mérite c'est possible.

Dernièrement...

20 avril 2011 à 11h01

...je ressens comme un mal être par rapport à mon physique. Je me sens grosse. Objectivement, je ne crois pas que je le sois mais je me sens mal dans ma peau et j'ai une obsession pour ce petit ventre que je n'arrive pas à faire disparaitre et l'été qui arrive. J'espère que ce sentiment passera vite...

Déçue...

26 avril 2011 à 9h55

...beaucoup de mes amis ne viennent pas au mariage, j'en avais invité peu alors 3 qui manquent sur 7 c'est beaucoup. Je suis déçue. Je sais que le voyage représente un investissement de temps et d'argent mais je pensais qu'ils seraient tous là. Ça n'est certes pas un concours d'invités mais en plus j'ai déjà tellement peu d'invités que chaque personne qui me dit non, ça blesse mon petit coeur...

Je suis un peu...

29 avril 2011 à 10h31

...mélancolique. Mon Prince n'a pas le moral, moi non plus. Il est difficile de le bouger, de l'animer car il est fatigué oui, moi aussi mais il faut quand même profiter de la vie. Hier, je lui avais fait une surprire à la con mais bon surprise quand même, j'avais mis notre possible chanson pour le mariage, je me suis bien habillée et je l'attendais pour danser avec lui. Réponse du sujet en rentrant, c'est gentil mais je suis fatigué je vais mettre mon pijama...ok génial. J'étais déçue, tellement déçue que même pas une larme n'est sortie. C'est une connerie mais on accumule les mois de "je suis fatigué alors je suis bougon et rien ne me motive". Je tente de en pas perdre mon positivisme mais ça m'attriste de plus en plus cette situation. Dans peu de temps, il faut mettre les points sur les "i" car ça ne peut pas durer comme ça.

J'ai honte de moi...

4 mai 2011 à 9h45

...et des yeux qu'il pose sur moi pour le moment. Je ne sais pas pourquoi mais ce week-end j'ai peté un cable. Ils dînent avec ses potes et puis sort avec eux jusqu'à 7 du mat. Ça ne me plait pas, il me dit qu'en plus il ne se sentait pas coupable de m'abandonner et que lui serait hyper heureux pour moi que ça sortie avec ses amis l'a libéré de tout le stress qu'il accumule en ce moment.

Et au lieu de me réjouir pour lui, chose que je devrais faire, je le prends mal, me sens abandonnée comme une conne (moi en haut avec ses parents lui en bas avec ses amis complètement rond). Ça m'a fait de la peine que dernièrement de l'energie il en a peu ou pas pour moi mais que pour ça oui il en a. Ça me fait chier et j'ai l'impression que mon soutien il n'en a pas besoin si ce sont ses amis qui lui permettent de s'évader...moi je représente aussi le lourd quotidien qu'il vit depuis des mois. C'est mon interpretation alors je m'énerve à un point que lui aussi en arrive à s'énerver...

J'ai regretté tout de suite car il ne s'énerve jamais. Je me suis sentie bête et ridicule de ne pas lui avoir dit que j'étais contente pour lui et de cacher ma déception, justifiée ou pas. Il me dit qu'il m'aime malgré tout et ça m'enfonce encore plus même si je pense que son intention était bonne.

J'ai pleuré toute la soirée, parceque oui, j'ai parfois encore peur qu'il se rende compte que je ne suis pas suffisante et qu'il m'abandonne, parceque je me suis dit que cette connerie avait cassé quelque chose et que maintenant il se dit que je suis une folle hystérique.

Dernièrement, je me sens un peu seule face à plein de trucs et triste de ne pas vivre d'autres choses avec lui. Je n'ai pas choisi la meilleure forme de l'exprimer et maintenant de toute façon il est tout fermé, il ne comprend pas...ne veut pas comprendre mon point de vue non plus.

Je suis d'accord j'ai poussé le bouchon mais il ne fait pas d'effort pour se mettre à ma place et que parfois moi aussi je souffre de sa situation pro.

J'ai mal dormi, je pense qu'il m'en veut. Je ne sais pas quoi faire...

Tout est redevenu...

6 mai 2011 à 10h02

..normal. J'étais encore un peu choquée le mercredi mais après lui avoir fait un petit dîner surprise et un dessert comme il les aime, nous avons retrouvé nos habitudes d'être collés-serrés et de nos petits mots doux. Je suis rassurée bien que je le vois un peu perplexe parfois quand il me regarde. J'imagine qu'il se dira "comment peut-elle être aussi charmante et subitement se transformer en monstre". J'essaye de ne pas y penser car j'ai peur qu'un jour il se dise que je ne suis pas parfaite comme je suis et qu'il cherche le bonheur ailleurs.

Je m'en veux...

10 mai 2011 à 16h27

...d'avoir parfois été dure avec mes beaux-parents. La relation avec eux s'est nettement améliorée. Probablement, un assouplissement de part et d'autre. Je me suis imposée avec douceur et ils ont compris que je traiterai bien leur fils adoré. On a eu une époque difficile, enfin moi par rapport à la relation qu'ils ont avec leur fils et leur façon d'être qui peut être parfois pesante. On se fait à tout je crois et aujourd'hui c'est moins pesant, j'ai l'impression aussi qu'ils respectent plus ma façon d'être. J'ai mal parlé d'eux souvent et à beaucoup de gens et aujourd'hui je me sens coupable car ils m'aiment comme une fille. Ils me le disent et je sais que c'est vrai et qu'ils sont aussi convaincus que leur fils a enfin trouvé la bonne personne, celle qui veillera sur lui et le rendra heureux. Moi aussi j'ai appris à aimer ses parents et je me sens plus en confiance et moins vulnérable face à eux qu'avant. Quand je parle d'eux, les gens sont durs avec eux de part les commentaires que j'ai pu faire avant et je me sens mal par rapport à ça. Comme quoi, il ne faut pas juger les gens trop vite et tourner 7fois sa langue dans sa bouche avant de parler!

Enfin...

10 mai 2011 à 16h28

...lundi prochain je vais essayer ma robe. Je ressens un mélange d'impatience et de stress!

No queda nada...

17 mai 2011 à 12h01

...un mois et demi et je suis une femme mariée. Ce samedi, la totale, essayage de coiffure, maquillage et robe. Je dois dire qu'après m'avoir analysée sous toutes les coutures et regardé mes photos mille fois je ne suis pas mécontente du résultat.

Je me regardai dans le miroir ce samedi et je me disais, je n'en reviens toujours pas d'avoir rencontré l'homme de ma vie. Moi, qui était au bord du gouffre et sans aucun projet d'avenir il y a exactement trois ans.

A un mois du mariage...

1 juin 2011 à 17h21

...problème administratif. Rien de grave, visiblement ça va s'arranger mais stressant quand même.

Dimanche, crise de stress car oui, pour tout le monde tout est normal mais pour moi et ma famille, mes amis, c'est quelque chose à découvrir. C'est bien d'un côté car c'est exotique mais ça peut être aussi super stressant et je pense surtout à mes parents car je n'ai pas envie qu'ils soient mal à l'aise ce jour là mais je sais que ça arrivera forcément.

Comme je l'expliquais à Mon Prince, tout est normal, toutes leurs normes à la noix, il faut faire ci et ça pour que les gens du village soient content...comme si c'étaient le paraitre et eux le plus important. Comme je dis j'ai choisi de le célébrer là et j'assume mais parfois c'est dur.

Rien ne sera parfait c'est sûr et dans le fond, je m'en fous ce qui compte c'est ma famille et le peu d'amis qui viennent. Je suis déçue aussi sur ce point là. Deux très bonnes amies ne viennent pas, excuse valable ou pas, je m'en fiche, ça me fait de la peine. Comme je dis mes invités je les ai tous invité avec coeur, aucune obligation et chaque personne qui me dit non ça me touche.

Ça me stresse de penser au nombre d'inviter, presque 200, c'est énorme pour moi. Je suis timide, je me soigne, je m'améliore mais j'ai peur que ce jour-là, voir tout ces gens, que je ne connais pas me regarder, ça va m'impressioner et j'espère pouvoir profiter du moment malgré tous ces yeux rivés sur moi.

J'aime l'idée du mariage avec Mon Prince mais au final, je pense que j 'aurai préféré un truc minuscule, à la mairie et un resto, pas tout un grand déballage, le stress de savoir si tout le monde va être content, les obligations, les sourires forcés pour certains...

Au final, je pense que ça sera génial et oui, un des plus beaux jours de notre vie.

Décompte...

17 juin 2011 à 9h37

...dans 6 jours les vacances, dans 15 le mariage. Le temps passe tellement vite! J'ai hâte d'être en vacances et aussi un peu que le mariage soit passé pour enfin avoir la tête un peu vide et ne pas avoir à me préoccuper de grand-chose. Vivement la semaine prochaine!

Grands-parents...

17 juin 2011 à 9h49

...le père de mon père est décédé. Je n'avais aucun lien d'affection avec lui, ne lui voulait pas de mal non plus mais ça ne m'a rien fait pour lui mais j'ai ressenti tout de suite un immense besoin de parler à mon papy et ma mamy, ceux qui ont toujours été à mes côtés et aux côtés de mes parents. J'ai soudain eu peur pour eux et je me suis dis que bientôt ils allaient peut être disparaitre de ma vie. J'ai l'impression de ne pas en faire assez pour eux, distance oblige, je les vois peu, je les appelles régulièrement mais j'aimerai profiter de leur présence un peu plus souvent. C'est compliqué et parfois un peu triste de vivre loin des siens même si on est comblée et qu'on a une autre famille qui prend soin de vous, rien n'est jamais pareil que SA famille.

Hier, une de mes tantes m'a appellé de chez sa mère, ma grand-mère en d'autres mots, je fais le rappel et là j'entends une voix inconnue qui me dit: "je suis ta mamy". Le choc! Ça fait au moins 20ans que je ne l'ai pas vue, et que je ne lui ai pas parlé et ça m'a sidérée qu'elle se revendique ma "mamy". J'ai écourté la conversation, je n'ai rien à lui dire.

Ça m'a fait penser une fois de plus que j'aimerai voir mon papy et ma mamy, discuter avec eux et être là aussi pour les écouter raconter leurs souvenirs de jeunesse. Toujours les mêmes mais c'est un genre de tradition qui finalement me manque.

Ils ne peuvent, malheureusement, venir au mariage, on essaie de compenser en passant les voir avant le voyage de noces et en faisant quelques photos avec eux comme s'ils y étaient. Vivement les voir et lire la joie de nous voir sur leur visage.

Mariée...

2 août 2011 à 14h45

...et très heureuse de l'être. Le mariage fut parfait, du moins il m'a parut parfait. Enfin plus j'y pense, plus je me dis que j'aurai du plus parler avec l'un ou l'autre. Mais disons que si je ne me fais pas mes éternelles questions, tout a été très bien et tout le monde était heureux de jour là et satisfait.

Concretement, ça n'a rien changé à ma vie, on est comme avant. On a juste plus de question sur la venue du bébé. Sujet que je prèfère éviter car je n'aime pas ressentir comme une pression. C'est nous qui déciderons quand le moment sera venu.

Durant le mariage et le séjour de mes parents, j'ai comme senti une distance entre nous. Oui, ils étaient perdus et oui, ils étaient maladroit mais, enfant cruelle, parfois ça me paraissait dépasser un peu les limites. On était tous en famille et certes ils étaient dans un pays étranger et pas seul et surtout ils sont adultes mais non rien n'y a fait, j'avais l'impression, même le jour du mariage, de devoir encadrer mes parents, va par là, non pas par là, viens ici, fais-ci, fais-ça et le reste du séjour ça a été pire. J'ai perdu patience, je m'en suis voulue mais je trouve que leur comportement dépasse l'entendement. Plutôt que de profiter tant que j'avais des choses à faire, ils préfèraient rester cloitré plutôt que de profiter de la ville et une fois que j'étais là tout le monde sur moi et tout le temps derrière moi...un peu lourd.

Bref, ils ont profité du mariage, c'est ça qui compte et ce jour là, je n'ai pas été stressée par leur "dépendance" envers moi, on va dire.

Notre visite éclair en Belgique a été sincèrement décevante. Personne ne parlait du mariage alors que ça faisait à peine une semaine. Comme si c'était un truc super lointain et pas franchement intéressant. J'étais déçue, super déçue...Le temps on m'a dit, la fatigue du séjour là-bas qui faisait que parler résultait difficile. J'hallucine.

Je me sens de plus en plus éloignée de la mentalité, du mode de vie,de l'inactivité de mes parents. C'est triste, j'en suis sincèrement triste et ne sais pas comment y remédier et surtout je ne comprends pas pourquoi j'ai ou ils ont autant changé...je suis un peu confuse par rapport à tout ça.

J'espère que notre prochaine visite en août sera un peu plus animée. En tous cas, je ferai tout pour...

Bébé...

4 août 2011 à 9h39

...la suite logique du mariage selon beaucoup de monde. Allez hop, vous êtes mariés, au boulot maintenant! Hier, il m'a pour la 50e fois posé la question de quand j'en aurai envie. La réponse est que je ne sais pas...pour le moment non. J'ai envie de fonder une famille avec lui, ça c'est clair comme de l'eau de roche mais quand...Pour le moment, je ne ressens pas le besoin d'avoir un enfant et surtout j'ai peur du changement que cela va supposer dans notre vie si tranquille pour le moment. Je me demande comment ça se passe, si subitement, on ressent dans ses tripes l'envie, le besoin d'avoir un enfant et que soudainement on sait que c'est le moment...ou bien on se dit et se convaint que c'est le moment et qu'il faut se jeter l'eau. Mystère. J'ai été sincère et je lui ai dit, il m'a répondu que lui non plus n'en voulait pas un tout de suite mais je ne suis pas certaine s'il m'a répondu ça en toute sincérité ou parceque pour moi on peut attendre encore un peu...

Je flippe...

10 août 2011 à 14h49

...je vais chez mes parents ce week-end et ma soeur se casse les trois jours. Je flippe, je ne comprends pas. Il est vrai que parfois ma soeur m'agace et notre relation n'est pas toujours au beau fixe mais néanmoins j'aime bien la voir quand je reviens et là ben non. Le vendredi soir chez des amis, le samedi avec des amis et dimanche lundi son sport qui devient obsessionel je trouve. Je suis un peu vexée dans mon amour propre et je ne sais pas quoi penser de son attitude. Logiquement, elle devrait rester au moins pour manger avec nous une fois...elle ne verra probablement pas les photos du mariage...Je suis perplexe. Je vais tenter de parler avec elle. Ce qui ne sera pas facile, question de temps et question de courage.

Une lettre...

18 août 2011 à 8h37

...hier, j'ai reçu une lettre d'une amie. Oui, une lettre! Ecrite à la main et postée dans une jolie enveloppe. C'est quelque chose qu'on ne fait plus ou peu et ça m'a tellement fait plaisir!

Fin de l'été...

25 août 2011 à 13h03

...et fin de mes horaires qui me permettent d'avoir une vrai vie. Dépression totale rien que de penser que dans deux semaines, je rentrerai de nouveau à plus de 19h chez moi. J'adore ce pays mais les horaires de travail me tuent chaque jour un peu plus et je ne me vois pas construire une famille avec un tel rythme de vie. Je ne veux même pas y penser.

Frustrée...

26 août 2011 à 11h05

...j'ai une vie très heureuse certes mais je passe par un moment d'insatisfaction totale alors que mon Prince semble sur un nuage. Grand bien lui fasse...je suis un peu en manque de sortie, de petites choses qui changent un peu le quotidien, d'organiser des trucs. Pour lui rien n'est urgent. J'aimerai déjà boucler notre voyage d'octobre, j'ai l'impression qu'il s'en fout, pour lui c'est pas urgent et de toute façon, il sait que finalement je m'en occuperai moi en me prenant la tête pour trouver le truc intéressant pas trop cher. J'ai l'impression de le trainer, qu'il n'est pas plus motivé que ça et ça me fait de la peine.

Mes collègues nous ont offerts un week-end dans un hôtel rural, il traîne les pieds pour y aller...Je ne comprends pas. On n'a même pas l'excuse de l'argent.

Je suis déçue car j'aimerai vraiment qu'on profite ensemble avant de penser à de grands changement dans notre vie.

Parfois, j'ai l'impression que je me donne à fond pour lui et que je fais tout pour lui faire plaisir quand ça n'est pas son cas pour le moment.

Ça fait des mois que je veux changer, redécorer cette chambre, vide, moche, que je n'aime pas mais rien n'y fait monsieur n'est pas motivé et donc non, pas pour le moment. Je suis franchement dégoutée.

Il sait que j'aimerai aller au resto, au ciné, voir un tel spectacle, je lui ai dit, ou sous-entendu mais rien n'y fait. Il est bien à l'aise chez nous avec son repas qui l'attend, moi qui le suis dans tout ce qu'il fait.

Moi aussi je suis super à l'aise chez nous et j'adore être avec lui dans notre nid mais j'aimerai aussi faire des choses dehors, pas tous les jours, ni même toutes les semaines...mais qu'il ait pour moi des petits détails.

On ne peut pas en vouloir à quelqu'un de ne pas faire ce qu'on attend mais pour le moment, je lui en veux un peu, de ne pas avoir de petites attentions pour moi.

Ce sont des détails, ça n'est rien et parfois je me dis que je suis peut être un peu trop exigeante mais le fait est que pour le moment je le ressens comme ça et que ça me rend triste.

On est y...

31 août 2011 à 8h47

...il veut un enfant le plus tôt possible...et moi je suis dans le doute avec personne à qui en parler. Est-il vrai qu'on ressent l'envie d'enfant comme une évidence Car pour le moment, ça n'est pas mon cas. Pas envie d'en parler avec ma mère pour qu'elle s'imagine déjà mamy. Je n'ai aucune amie qui ait déjà été enceinte pour en parler...dommage j'en aurais terriblement besoin pour savoir si un jour le déclic se fera dans ma tête et je me sentirai prête ou si je dois me lancer, entraînée par son envie à lui...

Je n'ai pas su quoi lui dire, à part un rire bête et lui dire que bon j'aimerai bien profiter encore avec lui. On en parlera m'a-t-il dit, plus tard.

J'ai déjà mon discours de prêt, à part la terrible évidence que pour le moment, je ne ressens pas le besoin d'enfant, il y a aussi le changement que ça suppose dans notre vie et aussi que je vivrai mal l'invasion déjà prévue de ses parents. Il faudra parler de tout ça pour mettre les chose à plat avant ainsi on évitera les mauvaises surprises.

Reste à voir quand viendra la prochaine conversation...

5e anniversaire...

7 septembre 2011 à 9h21

...de mon arrivée ici. Tout a changé, positivement. Je n'imaginais jamais, il y a 5ans, au bord du désespoir et ne sachant pas quoi faire de ma vie, que 5 ans plus tard, je serai encore ici, mariée, avec la vie stable dont je rêvais et beaucoup moins de questions existentielles. Et dire, que quelques jours avant mon départ, je doutais, tout (ou plutôt rien) laisser pour affronter l'inconnu, loin de tout ce que j'avais jamais connu, de ma famille, de mon peu d'amis...de mon quotidien pesant et sans perspectives, mon amour à sens unique mais tellement rassurant. Encore aujourd'hui, beaucoup me disent que j'étais folle de prendre une telle décision mais quel résultat!

Je me suis sauvée au prix de beaucoup d'efforts, d'un saut dans le vide et un peu de la souffrance de ma famille aussi. C'est encore et toujours très dur pour mes parents mais on s'y fait. L'émotion de me voir revenir et repartir est maintenant moins forte ou tout du moins, moins visible. Plus de larmes comme avant. C'est mieux. Mes parents, fille cruelle, me manquent moins aussi. On s'habitue à tout. Même si je sais que dans les moments clés, je regrette et regretterai qu'ils ne soient pas à mes côtés. Il faut croire que le bonheur passe, dans mon cas, par le sacrifice de quelque chose d'important. Ceci dit, je sais qu'ils sont là et présents malgré tout.

Mes relations fraternelles n'en ont pas spécialement pris un coup. On est moins en contact mais nos retrouvailles, enfin avec mon frère se font toujours dans la joie et la bonne humeur. Ma soeur...n'en parlons pas. Sujet délicat mais qui n'a rien à voir avec mon départ. Elle qui pleurait tous les jours mon absence aujourd'hui brille par la sienne à chacune de mes visites chez mes parents. Elle n'a visiblement pas besoin de moi pour vivre, tant mieux mais un peu vexant quand même...

Je regrette le travail là-bas, des horaires qui permettent une vie personnelle mais à quoi sert d'être tôt en dehors du travail si on n'a pas de vie sentimentale et que ses amis ont leur vie. Ici, j'ai moins de temps à moi mais je me sens plus épanouie et j'en profite bien plus.

Il y a des choses qui me manquent mais peu, très peu. J'ai trouvé mon équilibre, chose qui n'était pas une mince à faire!

5ans après avoir pris cette grande décision, je peux dire que ce fut la meilleure décision de ma vie. Si nous prenons les bonnes décisions, des décisions qui nous paraissent difficiles et un peu folle, la vie peu changer radicalement et on peut passer d'une vie triste au bonheur absolu.

Enfants...

8 septembre 2011 à 8h52

...hier mes collègues déjà parents nous commentaient les frasques de leurs enfants qui ressemblent plus à de petits monstres sans foi ni loi qu'à de gentils bambins. Ils frappent, crient, manquent de respect quand, selon les dires de leur progéniteurs, ils sont éduqués dans la discipline et le respect d'autrui. Je doute de la réelle éducation qu'il donne à leur enfant (qui ne doit être certes pas une mince à faire) ou si tous les enfants d'aujourd'hui sont incontrôlables et agissent en fonction de leurs envies et leurs contrariétés sans plus.

Je suis partagée. D'un côté, je me dis que le mien non, Mon Prince et moi, on l'éduquera et à part quelques petits couacs il sera presque parfait cet enfant. Et d'un autre côté, je me dis que beaucoup de cas plus ou moins lointain m'ont démontré qu'on avait beau tout donner à un enfant et lui offrir ce qu'on pense être la meilleure éducation, à un moment tout peut foirer. Le pourquoi reste un mystère...

En même temps, les gens ont un enfant et récidive, ça voudrait donc dire que tout ça en vaut la peine et que ça n'est pas si terrible...

Mauvais souvenirs...

13 septembre 2011 à 12h28

...ce samedi de ma timitidé maladive. Dîner avec ses amis. La seule fille au milieu de 10 mecs, je me sentais déjà vaguement mal à l'aise avant mais lorsqu'on est arrivé au restaurant et que je les ai tous vu sans le femme j'ai cru que j'allais défaillir. J'ai passé toute la soirée à manger, manger, manger, n'ayant rien à raconter et me sentant comme un cheveu dans la soupe, observée pour être la seule. Quelle sensation horrible et quelle gêne. Il m'avait dit que si je ne venais pas, lui non plus n'y allais pas...il ne les avait pas vu depuis longtemps. Je me suis sentie un peu obligée pour lui faire plaisir. J'aurais largement préféré resté chez moi tranquille avec mon livre, ma musique et ma solitude.

Tout ça m'a rappellé mon adolescence et la façon dont je me sentais alors, ma peur de parler, me sentir jugée et en dehors du lot. La gêne et l'impossibilité de fuir, un sentiment de malaise qui fait réellement mal.

Je pense que je ne referai pas. C'est un petit sacrifice mais oh combien lourd et un peu traumatisant aussi pour moi.

Encore et encore...

13 septembre 2011 à 12h31

...on ne me lâche plus avec le sujet "bébé"....J'ai envie de crier au secours, de dire qu'on arrête, que je ne me sens pas prête.

Parfois...

14 septembre 2011 à 13h25

...j'aimerais avoir une vie plus normale. Vivre près de chez mes parents, près des siens, qu'on se voit pour les repas de famille et pas que les gens débarquent 50fois par an chez nous, boulversant toutes nos habitudes, pour y rester, une, deux semaines. Ça me parait cruel mais oui, je me sens envahie, moins libre, contrôlée... Je n'aime pas ça. J'ai vécu assez longtemps chez mes parents et fuis pour ça aussi alors le revivre, la vie en communauté dans un espace réduit ou subitement ça n'est plus nous qui décidons mais les "autres", je le vis mal à la grande incompréhension de Mon Prince en plus qui lui n'a pas l'air d'être très boulversé et me taxe d'exagération chronique.

Du temps...

20 septembre 2011 à 9h00

...pour moi. J'ai recommencé le yoga. Je n'en faisais plus depuis quelques années et ça me manquait un peu. J'ai reprise hier, contente et aussi avec un sentiment de culpabilité. Deux fois par semaine, je rentre tard et il me reste peu de temps pour la cuisine, la maison...Je ne devrais pas mais je me sens mal par rapport à ça même si je sais que je ne devrais pas...

Je rêve...

22 septembre 2011 à 13h49

...de changer de boulot, de faire un truc qui me passionne vraiment. La majorité du temps je me contente de ce que j'ai, un emploi fixe, pas trop chiant, flexible et surtout un travail dans le contexte actuel des choses. Mais je me prends à rêver d'ouvrir un gîte rural, de me lancer dans la création et vente de gâteaux et biscuits finement décorés. Un truc plus manuel, plus créatif et plus satisfaisant. Je regarde avec envie tous ces cours de décorations de gâteaux, c'est mon trip du moment, j'adore ça, c'est tellement beau. Je crois que je vais en faire juste pour le fun par pour devenir pro. Bien que sait-on jamais...la vida puede dar muchas vueltas...

L'entreprise...

28 septembre 2011 à 8h58

...va mal. On parle de mettre la clé sous la porte, rumeurs. Je n'ai pas peur mais je n'ai pas envie de perdre mon travail maintenant ou dans quelques mois. Je m'en plains souvent mais dans le fond même si ça n'est pas parfait, j'ai des avantages que je n'ai pas envie de perdre. La situation économique du pays est merdique et les choses ne sont visiblement pas prête de s'améliorer. C'est un peu inquiétant pour moi, pour tout le monde et pour les générations futures.

Pas motivée...

29 septembre 2011 à 12h40

...pas envie de travailler. L'entreprise va mal, on licencie des gens, des gens à qui je ne pensais pas que ça allait arriver. Mes sentiments sont partagés, entre la peur de perdre mon travail (même si je suis loin de l'adorer) et me dire que viendront des jours meilleurs dans ce travail ou dans un autre. J'avais des "projets" et maintenant je dois arrêter d'y penser parceque le risque de perdre son travail ça change tout. J'avais déjà prévu de tomber enceinte l'année prochaine, de prendre un long congé maternité et de revenir en journée réduite mais maintenant quoi...si je change de boulot maintenant, ça n'est pas très bien vu de tomber enceinte quelques mois après. C'est une connerie mais j'ai mes congés de prévus jusqu'à la fin de l'année, Canarias, où je veux aller depuis longtemps, mes parents, je vais devoir renoncer à ça...
Je suis un peu déstabilisée surtout pour l'histoire du bébé. Si je change de boulot, pas de bébé avant deux ans et donc j'aurai déjà dépassé l'âge fatidique des 30ans et je n'en avais franchement pas envie. Ça me mine un peu tout ça. Et donc, je suis là à ressasser toute la journée, sans travailler...

Rien...

29 septembre 2011 à 17h00

...fait de la journée, à part commenter avec les collègues à quel point l'entreprise va mal et venir à la conclusion que peut être dans quelques mois, on sera tous dehors. C'est moche, je n'aime pas cette ambiance de spéculations. Ça casse la motivation, au fond on se dit, à quoi bon si c'est pour mettre la clé sous la porte demain

J'avais un faible...

4 octobre 2011 à 16h57

...espoir. Ils n'ont pas rappelé après mon entretien et ça fait déjà trois jours. C'est pas un drame mais c'est un peu contrariant, j'avias l'espoir d'autre chose et surtout de moins de fatigue, de moins de bouchons. Il est vrai qu'avec le recul, je pense que j'ai été un peu molle durant l'entretien, peut être que je n'ai pas assez montré mon intérêt. Je ne sais pas, peut être qu'il reste un chance. J'imagine que même si c'est non ils m'appeleront... J'en ai un peu marre, je suis un peu insatisfaite professionnellement et je suis fatiguée du rythme que j'ai. J'aimerai un changement mais je crains que ça ne soit pas pour tout de suite...

Serait-ce le début...

11 octobre 2011 à 17h45

...de la fin. Austérité totale et donc réduction d'horaire et de salaire. Moi qui ne gagnais déjà pas de l'or en barre me voilà avec beaucoup de temps pour moi certes et beaucoup d'argent en moins chaque mois.

Je ne comprends pas pourtout, je sais que l'entreprise fait des dépenses inutiles et pourtant on ne cherche pas à se retirer un peu de confort, non, on préfère me retirer la moitié de mon salaire.

Je m'y attendais vu les bruits de couloirs mais je suis un peu perplexe quant à la gestion de l'entreprise et surtout les dépenses qui pourraient être évitée.

Que vais-je faire des toutes ces après-midi libres désormais...peut être du jogging, soyons fou, je peux penser à tout, j'ai du temps à revendre maintenant. Le seul soulagement que ça m'apporte c'est que tout sera en ordre tout le temps et tout sera fait à temps, il faut bien positiver avec quelque chose.

Que me réserve mon futur professionnel, cette situation ne présage rien de bon et la situation économique du pays laisse entrevoir une longue période de recherche de boulot.

Trop énervée...

27 octobre 2011 à 13h06

...aujourd'hui, j'ai les nerfs à fleur de peau. Je ne suis pas agréable au travail, chose très rare, je suis normalement quelqu'un d'aimable. J'en ai marre qu'on me demande des trucs, qu'on me fasse répéter 50fois la même chose et me sentir agressée par les autres, je suis sur la défensive. Je me sens mal, j'ai hâte que la journée se termine...

La crise...

28 octobre 2011 à 12h25

...mot dans toutes les bouches, nous étions des privilégiés, nous ne le sommes plus vraiment, notre emploi est en péril et la situation est telle que tout devient incertain. On ne peut malheureusement rien faire, attendre et espérer que ça ne nous touche pas trop.

Il pleut...

28 octobre 2011 à 12h51

...et donc embouteillage. Ce matin, j'ouvre le volet et peste, il pleut, embouteillage au rendez-vous donc et en retard au boulot. Chose impensable en Belgique (aussi non ça serait l'embouteillage permanant), ici trois gouttes de pluies et les bouchons s'accumulent, les conducteurs ont peurs...Je ne m'y ferai jamais. Résultat: 30min en plus dans la voiture, consolation tout le monde est arrivé en retard.

Sujet récurrent...

7 novembre 2011 à 10h42

...à la maison: le bébé. Vendredi, nous voilà en train de regarder le prix des pousettes et tout le tralala. C'est lui, comme souvent, qui a pris l'initiative. Il a envie d'avoir un enfant, je le sais, et moi, je ne me sens pas prête d'autant plus que ma situation pro a franchement empiré ces dernières semaines et que je ne sais pas où ça va me mener. J'ai peur, du futur, de tout ce qui peut nous arriver...mais si on pense comme ça, on ne fait jamais d'enfant et le monde est mal barré. Deux mois, on en reparle en janvier pour voir comment vont les choses. Je n'ai pas trop envie d'y être. Je suis bien comme je suis et je n'ai pas vraiment envie que mon quotidien change drastiquement, tout du moins pas maintenant...

Parfois, j'ai l'impression...

7 novembre 2011 à 13h40

...d'être adoptée. Je me demande comment peut-on avoir des façons de penser tellement différentes en formant partie de la même famille. Pour le moment, je me mets un peu tout le monde sur le dos, je ne juge pas, je donne mon avis et comme je ne dis pas que tout me parait fantastique. Car oui, je trouve ça un peu choquant que mes parents soit-disant sans argent, qui n'ont pas pu m'offire autre chose que ma robe faut de moyen, s'achète maintenant une nouvelle voiture (alors que l'autre fonctionne parfaitement), que ma soeur qui gagne pas mal et qui vit chez ses parents se plaigne constamment des ses finances et de son peu de moyens??? quand elle s'achète des vêtements de marque à tour de bras, oui je suis vexée aussi quand elle me soutient qu'elle n'a pas d'argent pour venir me voir et qu'elle me raconte ensuite qu'elle s'est payée une blouse à 90euros (tiens le prix du billet aller/retour), chacun ses priorités...mais ça fait de la peine. Je pousse mon frère à se bouger les fesses pour trouver du travail, pour faire une formation, profiter d'une bourse, bref faire quelque chose pour se sortir de sa situation...mauvaise encore et toujours. Parfois, je m'en fous car je suis contente de la façon dont je gère ma vie parfois j'en souffre un peu car j'ai l'impression d'être la mauvaise, oui mauvaise de penser que mes parents se privilégient, mauvaise de vouloir que ma soeur vienne me voir ou que mon frère ne soit plus au chômage. Il faudrait leur montrer un beau sourire et dire amen à tout et parfois ça me parait tellement fort que je ne sais pas me taire.

Bientôt...

30 novembre 2011 à 12h34

...la Belgique et pas trop motivée. Je suis contente à la perspective de voir mes parents, grands-parents, amis mais je dois dire que voir ma soeur me bloque. Je la trouve vraiment puérile et son attitude et son discours m'éloigne chaque fois plus d'elle. On fête les 55ans de mon père, on sera tous réunis, chose qui n'est pas arrivée depuis 5ans, depuis mon départ quoi et elle prèfère aller faire un stage et ne sera donc pas présente. C'est sa vie d'abord et on sera tous ensemble à un autre moment dit-elle... Je trouve ça moche et égoïste. J'ai même du mal à parler avec elle, pas seulement à cause de ça mais de tout ce qui fait qu'elle est comme elle est. Personne n'est parfait et fait des erreurs, moi la première mais sa façon de penser, de gérer la vie, de traiter la famille sont complètement opposées et je n'arrive pas à me taire quand je ne suis pas de son avis, clash assuré. On verra ce que ça donne.

Encore et toujours...

9 décembre 2011 à 10h44

...ma soeur, ma soeur, ma soeur. Je ne le supporte plus. Et en plus, j'en arrive à me disputer avec Mon Prince à cause d'elle. Elle avait pris congé parcequ'on était là, total je lui ai parlé 10min. Elle se lève tard, se plante derrière l'ordi ou en face de nous et ne nous adresse pas la parole...peut être qu'elle est gênée selon mon chéri!!! Je suis sa soeur quand même!!! Elle ne nous a même pas demandé comment on allait, par contre si on lui pose une question sur sa vie, son sport, son travail, elle soliloque pendant 3h. Elle m'a fait vider la chambre car elle ne se sentait pas chez elle à cause de mes affaires. J'avais l'impression de partir une deuxième fois de chez mes parents, ça m'a fait de la peine. En plus, le jour oú j'ai vidé la chambre, elle ne m'a même pas dit bonjour...elle se sent coupable et pour ça elle me traite comme de la merde. J'ai tout retiré du coup, table de chevet, lampe...si elle veut que je vire mes affaires c'est fait, elle s'achètera ce qui lui manque. Réaction excessive selon Mon Prince. Il est trop gentil et surtout il ne la connait pas. Elle est tout sourire avec lui, c'est normal, c'est sont attitude puor se mettre les gens dans la poche. Les gens qui ne font pas partie de sa famille, elle le chouchoute, nous elle n'en a rien à foutre.

Son attitude m'insupporte. Ma grand-mère est à l'hôpital, elle va la voir la bouche en coeur alors que ça faisait plus d'un mois qu'elle n'allait pas chez elle ne serait-ce que 15min, trop loin (à 20min de la maison), pas le temps, mamy est chiante...et maintenant elle fait son cinéma. Ça me dégoute.

Mon Prince, me propose d'aller la voir à son travail. Mais c'est une blague ou quoi???!!! Elle préfère s'acheter un jeans que de venir nous voir et je vais me déplacer pour lui faire plaisir et faire comme si je m'intéressais à sa vie alors qu'elle ne démontre aucun intérêt pour la mienne! Ben non. Je ne suis pas "donner pour recevoir" mais il ne faut pas déconner non plus. Toujours donner sans jamais rien recevoir c'est décevant et ça me rend triste alors je préfère faire la dure et ne plus lui parler.

Il m'a dit que je devrais peut être faire un effort car c'est quand même ma soeur...la phrase que j'entends depuis 15ans. Alors j'ai explosé, lui ai dit que non, pourquoi toujours moi et pas elle. Elle est comme ça il faut l'accepter ben moi aussi j'ai mon caractère et il faut l'accepter. Je n'ai pas envie qui lui me dise de faire un effort quand j'ai toujours eu à le faire, parcequ'elle était mal dans sa peau, ne trouvait pas sa voie, était déprimée, s'était fait larguer...tout le monde à des problèmes petits ou grands mais ça n'excuse pas son attitude je trouve.

Ça m'a un peu bousillé mon séjour et surtout un peu déçue de Mon Prince.

Le drame...

13 décembre 2011 à 9h19

...du sapin. J'en parle depuis des semaines. On a pas de sapin et je veux en mettre un et c'est comme si je demandais la lune. J'en parlé indirectement d'abord et vu son manque d'intérêt directement et là je me prend encore un "c'est pas important", "on ne fête même pas la Noêl chez nous...". Non ben justement, j'ai envie que chez nous, on en ait un. Que ça soit comme un acte familial, un truc qu'on fait pour donner de la joie à la maison, que je fais chaque année et qui me manque. Plusieurs fois, il me dit que oui oui, on va y aller et à chaque fois, on revient les mains vide car il change d'avis ou finalement n'est pas motivé. Dimanche, c'est la goutte, je me mets à pleurer en plein milieu du magasin (la honte à presque 30ans mais c'est comme ça, je suis une madeleine) et lui explique que je trouve ça nul de ne pas vouloir me faire ce petit plaisir, que c'est rien, que j'aimerai partager avec lui ce moment de l'année durant lequel ma famille me manque plus et que j'ai ausis envie de me sentir chez moi grâce à ce détails. Il s'est excusé, chose qu'il ne fait jamais, donc j'imagine qu'il se sentait un peu coupable. Maintenant, on a notre sapin, je suis contente mais un peu amère qu'il ait fallu lutter autant pour une c.... pareille.

C'est un détail et franchement pas un drame dans une vie mais pour moi c'était important...

Ça continue...

14 décembre 2011 à 8h53

...il ne veut pas qu'on se fasse de cadeaux pour la Nôel maintenant, pas même un détails. Je sais déjà que si je lui achète quelque chose, il me fera le rendre. Je suis un peu déçue aussi. Je n'ai pas envie qu'il m'achète quelque chose, j'ai surtout envie de lui acheter quelque chose à lui, de trouver le truc mais ça c'est impossible. J'avais fait un montage photos avec quelques photos du mariage mais je pense que c'est un peu gnangnan et je ne sais pas si j'aurai le courage de lui offrir pour qu'il me cache à moitié qu'il trouve ça moche (et ça, je ne peux pas le rendre...).

Ça c'est fait...

27 décembre 2011 à 9h21

...Noël avec sa famille. Ce fut un peu lourd cette année et surtout anarchique comme toujours. Le dîner avec toute sa famille et aussi le déjeuner avec ses parents, tous seuls tous les 4 et rien n'est fait comme ma conception du repas de Noël. Chaque année, ma famille et la façon de célébrer Noël à la belge me manque terriblement. Les vacances un peu merdique. On n'a rien fait pour nous, tout pour ses parents. C'est bien c'est vrai et logique vu qu'il vit à des centaines de km de chez eux mais ça m'a contrariée de ne même pas avoir le temps de se promener une après-midi ou de partir à la recherche du cadeau de mon frère...Et puis, il veut qu'on rénove l'appartament, ce qui veut dire que l'année prochaine, pas de vacances d'été. Je lui dit que j'ai envie de profiter avec lui avant d'être trois mais rien n'y fait, il me dit qu'on aura toujours une excuse pour reporter et j'ai cédé comme d'hab ou plutôt, je n'ai pas trop protesté et maintenant je suis la comme une conne à me dire que non je n'ai pas envie, que j'ai envie de faire des trucs avec lui et pas comme l'année passée de passer tous mes week-ends à faire des trucs parce qu'on "doit". Hier, j'en avais marre, de tout, cette dévotion qu'il a pour ses parents, le fait qu'on sacrifie tout notre temps pour eux, j'ai envie d'être égoïste un peu, qu'on vive pour nous quand on a du temps libre mais non on doit toujours vivre pour les autres quand on est en vacances, ses parents ou le miens...
Jeudi, on part chez moi. On avait accordé avec ma soeur d'offrir un cadeau commun à mes parents et voilá qu'elle ajoute un petit cadeau de sa part pour chacun d'eux Je ne comprends pas...C'est nul ce qu'elle fait et puis c'est comme si elle croyait qu'en offrant plus, elle démontre son amour pour eux alors qu'elle les fait chier tout au long de l'année, qu'elle préfère un cours de sport que de fêter l'anniversaire de mon père ou être avec ses amis plutôt que de fêter le nouvel an avec nous. Elle me gave déjà alors que je ne l'ai pas vue. Je n'ai pas envie de la voir, qu'elle fasse sa gentille fille alors qu'en fait elle ne pense qu'à sa petite personne.

Cette année je suis déçue, j'ai envie de partir et de déconnecter de tout.

J'ai déteste...

3 janvier 2012 à 9h49

...ces vacances. Retour presque soulagée au quotidien. Je n'ai pas aimé ces vacances. On se coupe en 4 pour les autres et nous au final on ne profite pas. Entre courrir dans tous les sens pour faire plaisir et rester amorphe dans un sofa pour tenir compagnie à la famille. Mon Prince se met en mode veille comme il dit et donc je ne profite pas de sa compagnie. Je lui ai dit que j'avais trouvé les vacances nuls...toutes les vacances, chez ses parents comme chez les miens, pas de commentaires de sa part. J'ai l'impression que celle qui débloque c'est moi, j'ai envie d'être égoïste, de profiter de lui, de nous tant qu'on est encore libre. Il me presse aussi pour avoir un bébé mais ça me fait peur, on court déjà dans tous les sens et "sacrifie" beaucoup de vacances pour que tout le monde nous voit et soit content, je n'ose pas imaginer le truc quand on aura un bébé à aller montrer partout. Vraiment pas motivée, parfois j'ai envie d'avoir tout le monde à mes côtés pour profiter aussi des mes vacances comme j'en ai envie, sans devoir parcours de centaines, milliers de km pour être la à disposition des autres. Je culpabilise un peu de penser ça mais j'en ai un peu marre en ce moment et j'ai envie de penser à moi, chose un peu impossible.

Déclic...

27 janvier 2012 à 13h20

...voilà. Ce qu'on dit est vrai. J'ai eu le déclic et je me sens plus prête à être mère et j'ai très envie de tomber enceinte malgré tout le stress que ça suppose.

Je crains...

1 février 2012 à 12h43

...de changer de travail tout comme de rester dans ma situation actuelle. J'ai postulé pour un meilleur job que mon actuel, ce qui signifie une perte de vacances, de repères, une nouvelle adaptation, l'inconnu qui peut être pire que ce que j'ai actuellement. J'ai peur aussi de rester ici éternellement, de ne pas changer, avoir le choix de décider où je veux travailler, de rester pour le peu d'avantages que j'ai et ma peur de l'inconnu. J'attends la réponse avec impatience, celle qui changera ou non ma vie car dans ce cas changer de job sera un grand changement positif je pense mais c'est ça l'inconnu me fait peur et j'ai aussi peur qu'ils me disent oui comme non. Ça fait une semaine que j'ai passé l'entretien et pas de nouvelles, je me suis toujours demandée pourquoi ça prenait autant de temps pour informer un candidat sur son sort. Tout ce que je souhaite c'est d'être fixée pour garder ou revoir mes plans de l'année.

J'ai tout pour être heureuse...

1 février 2012 à 13h35

...et la majorité du temps je le suis mais j'ai des moments oú je me pose encore des tas de questions sur ma vie, mes aspirations, si je ne vis pas plus pour les autres que pour moi. Je fais rarement quelque chose vraiment pour moi, je me coupe en 4 pour que les autres et surtout Lui soient content. Hier encore, je lui disais suite à une tentative de croissant ratée dont je me sentais horriblement coupable (je sais je suis grave) que oui je me sens responsable de s'il mange bien ou non, s'il est content ou non, s'il va avec une chemise bien repassée au travail, qu'il ait assez de chemises dans sa garde-robe, que la maison soit propre, qu'on mange varié, faire suivre les lessives, que la maison soit un minimum en ordre, que tout suive sans trop de problème dans notre quotidien...je me sens responsable de tout ça et plus de détails et parfois ça me pourrit la vie car je me sens coupable pour des conneries. Pas de réaction du sujet, il me répond juste que lui, il ne se sent responsable de rien qu'il veut mon bonheur c'est tout...ah ben oui forcément quand on prend presque rien en charge c'est plus facile. Parfois, j'ai l'impression que je fais tout pour le contenter par contre lui, ça lui coûte de faire un truc qu'il n'a pas envie de faire juste pour me faire plaisir. Grand sujet les voyages ou minivoyage. Je ne demande pas de partir ou Japon ou en Australie, non un petit week-end dans une ville que j'aimerai visiter, j'arrange tout et je me heurte toujours à un "non". Je ne comprends pas pourquoi il ne veut pas se "sacrifier" un peu pour moi. Moi, lui faire plaisir je ne le voit pas comme un sacrifice mais comme quelque chose de normal, je ne suis pas fan de certain truc mais je le fais avec lui pour lui et qu'il soit content et se sente réalisé. J'ai parfois la sensation que je fais plus toujours plus et qu'en retour je ne reçois pas grand chose.

Ils m'ont dit non...

16 février 2012 à 10h06

...pour le job et je suis terriblement déçue. J'avais tellement d'espoir qu'ils me prennent. L'entretien était difficile mais je pensais m'en être pas mal sortie, c'était une super boîte, avec de super avantages...Je me sens nulle. Je tente de me sortir de ma situation professionnelle actuelle mais je ne trouve rien, j'ai de faux espoirs et je sens mon ego pro qui descend chaque jour un peu plus. J'ai un manque de motivation énorme et surtout je me demande si je fais bien les choses, si je pourrais un jour changer de boulot, d'ambience de travail qui me fatigue et me déprime...En plus, je ne suis pas trop soutenue, réponse générale, ça n'est pas grave, ça sera pour une autre fois...le sujet est clos et moi je reste seule avec mes doutes et ma déception.

Je me sens tellement...

27 février 2012 à 9h49

...seule avec mes doutes parfois. Nous sommes en phase de réflexion, arrêt de la pilule ou non. Un jour, il me dit oui, le lendemain, non car ça fait peur, ça va chambouler notre petite vie tranquille et même si on a envie d'être parents la peur prend le dessus et on reporte sans cesse. Je ne peux, ne veux, en parler à personne, je n'ai pas d'amie assez proche ici pour en parler et ma famille c'est hors de question (trop peur d'être déçue par leur réaction). J'aimerai tellement avoir une confidente ici, quelqu'un à qui je peux tout dire sans être jugée et qui ne me comprenne pas forcément mais qui soit là pour moi et pour m'écouter.

Moche...

26 mars 2012 à 11h48

...Je ne me sens pas très bien dans ma peau dernièrement. On vient de faire un mini-voyage et je me sens moche, sur toutes les photos, horreur et avec un bide pas possible. En ce moment, je ne m'aime pas.

Maintenant que je suis motivée...

28 mars 2012 à 13h02

...pour tomber enceinte, c'est lui qui parait indifférent à la chose. Alors qu'il y a quelques semaines, il n'arrêtait pas de m'en parler et de me demander quand j'allais arrêter la pilule et maintenant que c'est fait, il me dit que j'en parle tout le temps de tomber enceinte, que lui ne veut pas de pression. Je ne le pressionne pas. Je me renseigne et lui parle de ce que j'ai lu c'est tout et lui me réponds qu'il ne veut pas se sentir obligé. Je ne comprends rien, j'ai ravalé mes larmes et depuis lors on ne parle plus du sujet, ça arrivera quand ça arrivera et point. Je pensais sincèrement qu'il allait montrer plus d'entrain, de curiosité, je ne sais pas d'envie de former une famille...J'étais la plus réticente et après une intense réflexion et quand je me sens enfin prête son comportement change du tout au tout. Je suis perdue.

Changement d'idée...

11 avril 2012 à 12h39

...encore. Voilà qu'il me dit que oui, il aimerait que l'on ait un enfant et que bien sûr on peut en parler. Ce week-end, on a vu un des ses amis et sa femme enceinte. Elle est plutôt âgée pour avoir son premier enfant et il m'a dit qu'il préferait qu'on ait nos enfants jeunes pour en profiter. Je pense que c'est vrai, je ne me considère plus toute jeune pour avoir mon premier enfant, disons que je me situe à la limite de l'âge que je pense acceptable pour avoir un enfant. Si j'avais rencontré Mon Prince avant, j'en aurai eu avant c'est clair.
J'ai maintenant vraiment envie d'avoir un enfant avec lui et je me sens totalement prête. J'ai envie pour nous et pour les autres, même si je sais que parfois ça sera difficile de supporter toute la pression. On était avec ses parents ce week-end et les miens viennent cette semaine. Je pense à eux et leur joie d'avoir, enfin, un petit-enfant avec qui ils auront une relation plus de jeux que d'éducation. J'aime beaucoup ses parents, spécialement sa maman. Parfois, elle me rend folle et je sais qu'elle me gavera de conseils mais dans le fond c'est une personne très importante dans ma vie pour qui j'ai énormément d'affection et bien que avoir un enfant c'est notre décision, je me réjouis déjà de lui faire aussi ce cadeau à elle.

Depuis que j'ai arrêté la pilule, je me sens super mal. Je ne pensais pas qu'ils y aurait de pareils effets: maux de tête, d'estomac, vertiges, nausées...c'est vraiment pénible mais c'est pour la bonne cause. J'ai hâte de tomber enceinte et de construire ma propre famille.

Une fois de plus...

24 avril 2012 à 9h54

...déception. Je ne sais pas pourquoi j'avais quand même l'espoir qu'elle serait là. Elle a une vie tellement palpitante qu'elle ne peut jamais, jamais être là quand je reviens. Je le vois peut être 1h à tout casser lors de chacun de mes séjours. Ma soeur, avant quand on venait elle était dans une phase de réflexion intense et donc ne nous parlait pas ou était dehors, maintenant à un amoureux et donc jamais à la maison, même pas pour le réunion de famille qu'on fait pour mon anniversaire. Je trouve ça très fort. Trés bien, je suis contente pour elle, elle a une vie mais chaque fois, chaque fois que je suis chez mes parents, je ne la vois pas et parle à peine avec elle! On se fait un resto le vendredi avec mes parents et elle va venir avec son Jules mais moi ce que je voulais c'est qu'elle fasse l'effort d'annuler un truc le dimanche pour être avec nous, avec moi. Je suis, je ne sais pas en colère, triste...par le passé je lui en ai déjà parlé mais ça tourne en dispute parque Madame à une vie quand même et elle ne va pas tout arrêter quand je suis là...sympa.

Un grosse...

3 mai 2012 à 12h43

...claque. Depuis quelques jours, je me sens assez mal et me remets pas mal en question et surtout la perception que ma famille peut avoir de moi. J'ai enfin percé l'abcès avec ma soeur pour essayer d'arranger les choses. On s'est rabibochée mais je m'en suis prise plein la figure et j'ai pris sans rien dire pour ne pas envenimer la situation et en être à un point de non retour avec elle. J'ai pris mon courage à deux mains et lui ai dit que ça me fait de la peine qu'on ne se parle plus, que je ne comprends pas, elle m'a répondu que effectivement, que je prends les gens de hauts et critique tout, que je me sens supérieure aux autres Qu'un jour en parlant au téléphone, je lui ai dit, justement que si elle achetait plein de trucs elle ne pouvait pas économiser, elle l'a mal pris et donc a arrêté de m'appeler. Il y a un an, quand elle était venue me voir, on lui avait proposé des trucs et puis on a fait ce qu'on voulait et donc elle n'est plus venue me voir sans aucune explication, j'étais punie donc. Je trouve ça tellement puéril comme réaction, pourquoi ne m'a-t-elle rien dit tout de suite. Elle m'a même reproché mon comportement via ma mère, ça c´était le pompon, soit disant que quand elle m'explique quelque chose je lui dis ce que moi je fais en faisant passer sa façon de faire pour de la merde. Je suis contente de la vie que j'ai et de ma façon de faire alors oui j'en parle avec conviction. Ça m'a fait de la peine que ma famille puisse penser que je me sens supérieure et que je les écrase. Quant à elle, on a réglé l'affaire, j'ai mordu sur ma chique, et je ne lui ai pas dis ce que je pense d'elle et de son comportement immature ou de la façon dont elle traite mes parents...je la vois peu et donc pas besoin de rajouter et autant faire comme si tout allait bien. J'ai appris une chose, la franchise n'est pas bonne, il vaut mieux dire oui oui à tout même si on n'est pas d'accord ou si on fait autrement, les gens vivent mieux dans leur bulle. Maintenant, je vais agier comme elle, faux-cul, et tout ira bien avec elle du moins. Je vais quand même éclaircir avec ma mère si elle juge que mon comportement est inadéquat, on ne sait jamais que je sois vraiment aveugle.

Un peu déçue...

16 mai 2012 à 8h52

...J'ai eu mes règles, et je suis un peu déçue. Je n'ai arrêté la pilule que depuis deux mois mais même si au début je n'étais pas très sûre d'être prête maintenant j'en ai vraiment envie et attend avec impatience. Je me pose des questions, si tout va bien, et si on découvrait que j'ai ou qu'il a un problème et qu'on ne peut pas avoir d'enfant. C'est un peu ridicule de penser à ça aussi tôt mais je ne sais pas je suis préocupée, tout le temps, on ne me changera pas.

On n'a pas encore prévu...

16 mai 2012 à 8h57

...nos vacances d'été et je crains le pire. J'adore passer du temps avec Mon Prince, n'importe ou mais quand même j'aime aussi découvrir des choses avec Lui, voir le monde des endroits qu'on n'aura plus l'occasion de voir après sans pour cela aller au bout du monde. Je me limite à l'Europe. Il a déjà vu tellement de choses que lui il n'a pas vraiment d'envie à part être à la plage et chez mes parents, ce qui est très bien mais pas pendant trois semaines car moi ainsi je ne déconnecte pas totalement et je n'ai pas envie. Cette année, il fait traîner le truc, il ne sais pas quand il pourra prendre congé, on ne sait pas quand on part, ni où on va. J'imagine déjà nous retrouver sans plan et ne rien faire de spécial cette année. Pas envie, envie d'en profiter quand c'est peut être notre dernière année tout seul tous les deux.

J'aime...

5 juin 2012 à 10h23

...l'été, la chaleur qui revient et plus de bonne humeur, moins de difficultué à se lever et plus envie de profiter de la vie. Je suis en phase de positivisme, j'ai de la chance, une belle vie, un compagnon de vie merveilleux et je m'en rends compte et j'aime ça.

Je ne me sens...

12 juin 2012 à 12h38

...pas très bien physiquement dernièrement, j'ai l'impression d'être une vieille. Ça me contrarie beaucoup, entre nausées, baisse de tension, la fatigue, douleurs variées...chaque jour j'ai un truc à ajouter à ma liste de petits maux. Ce n'est certes pas dramatique mais c'est vexant et tout ça en n'étant pas enceinte et en n'ayant pas une vie de fou. Pas d'explication donc, mystère...Si encore j'étais enceinte, je me dirais que c'est pour la bonne cause mais là je me sens juste molle et inutile quand beaucoup de gens on une vie beaucoup plus mouvementée que la mienne et ont beaucoup plus d'énergie. En plus de ça, j'ai du temporairement arrêter le yoga que j'adore car je me suis fait mal aux genoux, vraiment pas de bol dernièrement. Je ferai un effort et me bougerai un peu rien ne sert de rester prostrée dans mon sofa à attendre que ça passe et qui sait combien de temps ça peut durer.

Je ne veux pas me pressioner...

19 juin 2012 à 9h02

...mais j'attends avec impatience le moment d'être enceinte. Ce matin, à plus de 10jours de retard, j'ai fait un test, négatif...je crois encore au faux négatif, tout est possible. J'arrive au bureau et là je me rends compte que j'ai mes règles...plus de doutes possibles.

Je suis déçue, me demande Mon Prince, oui, mais je lui dit que non je viens d'arrêter la pilule, il faut laisser du temps pour que les choses se fassent et rien ne presse. Il me dit qu'il m'aime moi pour ce que je suis indépendamment du fait qu'on aille un enfant. Il est mignon et rassurant. Ça m'a réconfortée même si dans le fond j'étais un peu triste ce matin. Je suis jeune certes mais plus si jeune non plus.

Je n'ai pas envie que ça prenne plus d'un an, accoucher à passé 30ans, je veux être une jeune maman et j'ai peur que ça ne soit pas le cas. J'essaie de relativiser en me disant qu'au moins, je passerai un été tranquille sans restriction pour sortir, prendre l'avion, ça sera plus simple. Il faut laisser du temps au temps. Je me raisonne mais je sais qu'il y a une partie de moi qui veut maitenant tomber enceinte et qui sera déçue chaque mois en voyant que ça n'est pas le cas. En pensant à ça, je me dis que ça peut influencer les chances de tomber enceinte, le stress, la pression, mais comment contrôler cette petite voix en moi qui demande à être maman...

Je ne veux pas trop y penser car je vais stresser pour une chose sur laquelle je n'ai pas de prise et ça serait une boucle sans fin. Je devrais assumer cette partie de stress qui plane sur moi et non pas la nier ou la remettre en question ce qui ne ferai qu'empirer les choses.

Je suis moins...

13 juillet 2012 à 11h23

...stressée par le fait de ne pas tomber enceinte. J'ai passer ma phase de je ne veux pas attendre. Je prends les choses comme elles viennent en me disant que tôt ou tard ça arrivera et qu'en attendant on profite de notre vie à deux et de notre tranquilité.

J'ai néanmoins rêvé cette nuit que le médecin m'apprenait que j'étais enceinte mais je me suis reveillée sereine pas comme ça aurait été le cas il y a un mois quand j'étais dans ma phase d'obession "je veux tomber enceinte".

Bientôt, arrivent les vacances, on va profiter à fond, de la famille et de nous deux avant peut être un grand changement.

Parfois, je me demande...

20 août 2012 à 10h43

...si je ne tombe pas enceinte parceque j'ai peur de comment ça va affecter et changer ma vie. Pas vraiment le bébé qui certes représentera un changement énorme mais plutôt les parents de Mon Prince et l'envahissement dont nous serons victime. Je les aime beaucoup mais je n'ai pas envie qu'ils soient toujours chez nous en train de nous prodiguer leur conseil de vieux sages. C'est gentil mais je sais que je ne vais pas supporter et j'y pense beaucoup, trop et je me dis que ça fait peut être un blocage pour tomber enceinte. Je calcule et me dis que si je tombe enceinte avant janvier, ce sera avant l'été et que je devrais être avec eux tout le temps, après l'été pareil note bien mais ça sera plus respirable à Madrid et Mon Prince ne sera pas en congé et donc pas de déplacement chez ses parents. J'ai terriblement envie d'être enceinte mais d'un autre côté j'ai très peur aussi.

J'ai tué...

23 août 2012 à 9h48

...Voldemort.

Surprise de la semaine, j'ai rencontré cette fille, celle qui, malgré elle, m'a fait tellement souffrir et dont je ne pouvais même pas prononcer le mot. Celle qui a terni le début de mon histoire d'amour et quand j'entendais parler d'elle, même 4ans plus tard mariée et heureuse, j'avais l'impression que mon sang quittait mon corps.

Elle était ici, elle voulait le voir et il m'a proposé d'y aller. J'y ai beaucoup réfléchis car au début, ça me paraissait, je ne sais peut être un peu malsain, bizarre. Et puis, je me suis dit que ça serait comme une sorte de thérapie. Cette fille, je l'imaginais super belle, drôle, avec un truc spécial ou des qualités que j'ai du mal á démontrer au début d'une relation (que ça soit amoureuse ou amicale d'ailleurs). J'imaginais quelqu'un qui pourrait me faire concurrence même s'il m'a choisie moi. J'esperais donc tuer cette image et même si j'en ai eu des nausées toutes la semaine, je pensais que ça n'était pas une mauvaise idée d'y aller. J'ai pris mon courage à deux mains et j'y suis allée avec Lui. Et ça a marché, c'est une fille normale, sympa sans plus, pas une top beauté, pas une fille qui captive spécialement. Je suis partie rassurée et soulagée.

Même si des années ont passés, j'ai toujours cette blessure en moi mais aujourd'hui beaucoup moins profonde. Je me sens mieux par rapport à ça, plus sereine. Ça fait du bien.

Ça ne rate jamais...

24 août 2012 à 9h02

...chaque fois que je fais un test de grossesse, j'ai mes règles le lendemain...la loi de Murphy...

J'ai décidé...

24 août 2012 à 12h55

...de chercher un autre boulot, même un intérim qui vaudrait la peine. J'en ai marre qu'on me prenne pour la dernière des connes dans ma boîte. Vu le panorama actual, c'est loin d'être gagné mais j'essaie au moins. Je suis un peu moins restrictive dans mes critères de recherche et essaie de me vendre le mieux possible, ce qui n'est pas gagné non plus. Il y a tellement de candidats, tellement de gens qui cherchent, c'est un peu effrayant et démotivant mais il faut que je tienne le coup et tous les jours, je me mettrais à chercher et j'espère bien envoyer des cv et surtout recevoir des réponses.

Dans ma boîte, on est cinq, moi la moins bien payée, la moins bien considérée et peut être bientôt licenciée. Alors avant que ça arrive, j'espère pouvoir partir la tête haute en faisant un peu chier mes supérieurs. Trop longtemps que je supporte leurs conneries. Même si ma vie pro est loin d'être ma priorité, de plus en plus souvent elle me gave et je me dis qu'il est temps de me remuer en espérant que la chance soit avec moi!

Jamais contente...

14 septembre 2012 à 13h03

J'ai une vie géniale, parfaite, pas de soucis, enfin des petits soucis mais c'est tout, pourtant dernièrement je ne me sens pas au comble du bonheur. Je voudrais tout et rien en même temps, je voudrais juste être avec lui tranquille un week-end, sans voir ses parents, prendre le temps pour faire des choses simples plutôt que de courrir partout. Je me sens un peu abandonnée, j'ai l'impression que je compte moins et que ce que je veux faire ou aimerais faire ça lui passe au-dessus. En plus, je me sens coupable car je ne devrais pas me plaindre, j'ai tout pour être heureuse et la majorité du temps je le suis mais dernièrement je me sens un peu mélancolique. Ça passera...

J'ai raté...

26 septembre 2012 à 11h19

...mes trois derniers entretiens et franchement ça me fout un coup au moral. Je n'étais pas convaincue de changer de job mais j'avais aussi l'espoir de changer et je m'imaginais déjà présenter à ma chef ma lettre de démission, lui dire je me casse pour quelquechose de mieux, bonne chance pour trouver quelqu'un qui acceptera de travailler pour un salaire de m...

Je me complais avec mon travail et je me dis que c'est mal. Avoir un horaire réduit ça me permet de faire plein de choses en dehors du boulot mais parfois, pressionnée par l'idée qu'on n'existe que par sa vie professionnelle, je me dis que c'est nul et que je dois lutter pour un changement.

Dans le fond, je suis bien l'après-midi, chez moi, je ne fais rien d'extraordinaire, cuisiner, ranger, lire...prendre un peu de temps pour moi aussi. On n'a heureusement pas de problème d'argent et bien qu'on serait plus à l'aise si je travaillais à temps plein, cette situation ne nous empêche pas de vivre correctement.

Ceci dit, je ne sais pas quoi faire, ni quoi penser, je me sens coupable de me dire que ça n'est pas grave, pas grave de gagner moins d'argent, pas grave que les gens pense que je ne lutte pas pour mes intérêts, pas grave que dans mon entreprise je sois l'unique à payer pour la crise, pas grave que ma chef pense que je suis idiote...

L'automne...

26 septembre 2012 à 11h21

...est arrivé du jour au lendemain. Quelle dépression! Dimanche, en robe et sandale. Lundi, pluie battante, jeans et écharpe. Le changement de saison est tellement brusque ici, il arrive sans crier gare. Un changement de garde-robe express s'impose!

My tailor is rich...

9 octobre 2012 à 9h42

....je commence mes cours d'anglais aujourd'hui. Je suis super contente et un peu stressée en même temps. Avoir une place à l'école de langues est très très difficiles et je l'ai obtenue. Avec ma réduction d'horaire, c'est bien je peux le faire l'après-midi, tôt. Mais voilà, ma chef me dit qu'elle me remet à temps complet avec ces horaires espagnos tellement nuls qui vous empêchent d'avoir une vie privée et d'en profiter. Je négocie tant bien que mal et je n'ai toujours pas son ok mais tant pis, je ne céderais pas. Mon niveau d'anglais est disons moyen et avec le temps et toute la place que prend l'espagnol dans mon cerveau, il tend à disparaitre peu à peu et je n'ai pas envie de renoncer à ce cours qui me permettra de ne pas oublier et de maintenir mon niveau pour avoir un atout en plus lors d'une recherche d'emploi.

J'en ai marre qu'au boulot on me prenne pour une marionnette, t'es à temps parciel et puis paf on te remet à temps plein en te disant que c'est pour quelques mois seulement et on est choqué que je ne veuille pas renoncer à mes activités, qui sont formatives en plus. J'abandonne déjà pilates la mort dans l'âme, je ne vais sûrement pas renoncer à tout. J'ai l'impression qu'un être humain normal devient c... quand il est chef. Ça me casse cette situation et j'aurai envie de l'envoyer à la m... mais respect oblige et dans le fond étant une bonne fille, je serre les dents et dis que oui oui sauf pour l'anglais, tant pis. Si elle n'est pas contente qu'elle me vire. Ça n'est certes pas le bon moment mais qui me dit que dans quelques mois ils décident de se passer de moi et à la porte.

Ici, il faudrai tout accepter d'autant plus que dans la situation actuelle avoir un travail est une bénédiction et donc on peut vous traiter comme de la m... Pas d'accord. Je peux me le permettre de ne pas me laisser faire, ni d'accepter tout et n'importe quoi. Je trouve ça tellement triste les conditions de travail ici, la façon de voir les choses des chefs, la supposée implication qu'on doit avoir, à tout prix et à toute heure. S'il y a bien une chose que je déteste de ce pays, c'est ça. Cette culture, selon moi, erronée du travail et ce sentiment qu'on le gens que tout est normal. C'est normal d'être 42heures au bureau par semaine, c'est normal de prendre deux heures pour manger, c'est normal de faire des heures supp' à l'oeil, c'est normal de mettre de côté sa vie privée pour faire plaisir au chef...Comme je regrette ma petit Belgique.

Fossile...

10 octobre 2012 à 13h00

...voila comment je me suis sentie hier, super vieille! J'ai commencé mes cours d'anglais et la plus jeune élève a, tenez-vous bien, 14ans! Oui, c'est bien écrit, 14, moins de la moitié de mon âge...déprime totale. Il y a quand même quelques personnes de mon âge mais les jeunes prennent le dessus. Et dire qu'en plus je suis impressionnée par tous ces jeunes qui sont en classe. Je me retrouve comme quand j'étais ado, en un peu moins pire quand même, super stressée à l'idée de parler ou qu'on m'adresse la parole, de devoir poser une question qui me brûle les lèvres. Je gère et j'espère ne pas le vivre trop mal car toute une année ainsi ça sera le stress total.

Comme je le disais à une des mes rares amies, je ne suis pas un être social et franchement je n'en souffre pas sauf quand je suis "obligée" de m'exprimer devant un groupe, chose qui logiquement à presque 30ans ne devrait pas m'arriver. Je vis très à l'aise dans ma bulle, mon mari, mes rares amis (qui me sont amplement suffisant), ma famille et voilà, j'ai mon cocon de comodité et j'ai du mal à en sortir. Si c'est bien ou mal, normalement je n'y pense pas, j'ai tout ce qu'il me faut et je suis bien comme ça, je ne me prends plus la tête comme avant. Avec l'histoire de l'anglais, j'y pense un peu quand même, à ce que j'ai vécu avant et comment je me sentais et ça ne fait pas plaisir. J'espère qu'avec le temps et en femme mature que je suis, je vivrais bien cette situation qui parait anodine mais qui à moi me "coûte".

Je me demande...

30 octobre 2012 à 11h28

...si je ne tombe pas enceinte par blocague psychologique.

La plupart du temps, je me dis que j'ai vraiment envie d'avoir un enfant avec Mon Prince et puis parfois l'angoisse me submerge déjà, de tout ce qui m'attend la pression et l'envahissement de sa famille, le laisser-aller de la mienne, le changement de vie brutal que ce petit être provoquera. Je me demande si le "oui, je suis prête" l'emporte sur la peur et si insconciemment j'ai tellement peur que ça ne marche pas.

J'essaie de ne pas trop y penser, je culpabilise d'y penser chaque jour, bien que je pense que c'est inévitable car je suis victime de questionite aigüe depuis toujours.

Je suis déçue chaque mois quand arrivent mes règles mais d'un autre côté je suis aussi un peu soulagée car c'est un mois de répis pour tout ce qui m'attend.
Je n'ai pas envie d'être une vieille maman, ce qui sera la cas, et je n'aime pas l'idée de retarder ma grossesse mais d'un autre côté je veux profiter de la vie "libre", de Mon Prince que j'ai rencontré tard et avec qui je veux encore faire des tonnes de choses, de voyager à faire quelque chose d'aussi simple comme de faire une sieste tranquilles tous les deux.

Les gens sont gentils, me disent que je ne dois pas trop y penser, que ça viendra tout seul quand je n'y penserai plus. J'aimerai quand même bien savoir quelle femme qui a décidé d'être enceinte "oublie" qu'elle veut l'être pour que ça marche. Je suis loin d'être obsédée par ça, je mange, je dors, je ris, je continue à vivre mais avec cette idée présente en moi et ce trouble me poursuit. Un jour, j'aimerai bien arrêter de me poser des questions...

Je dis toujours que le travail...

6 novembre 2012 à 13h49

...n'est pas ma priorité dans la vie, que je m'en fous de m'entendre bien ou mal avec mes collègues mais dernièrement ça me pèse de me sentir exclue de la vie du bureau. Ils vont manger sans moi et ne s'en inquiète même pas, parle de choses importantes sur le futur de l'entreprise et ne me les communiquent pas. On est tellement peu et je me sens tellement en marge de la vie du bureau. Depuis que j'ai repris mon temps plein c'est pire évidemment, des horaires de fous et moi abandonnée à mon sort sans recevoir plus d'intérêt que cela. C'est moche et je le vis un peu mal. Le pire est que je me demande si cela vient de moi, n'étant pas un être social, j'ai peut être généré cette situation, je ne sais pas...

C'est la crise...

13 novembre 2012 à 9h37

...et je constate que j'ai beaucoup de chance, sur le point de vue personnel évidemment (c'est le plus important) mais aussi sur le plan matériel. On ne manque de rien, on travaille tous les deux, on a de quoi payer nos factures et même d'économiser un peu, ce qui est un véritable luxe de nos jours.

Tous les jours, je me dis que j'ai de la chance je suis comblée et je ne manque des rien. J'ai des "problèmes" comme tous les monde mais rien de grave.

Je n'aime pas les gens qui se plaignent d'aise, qui critiquent les personnes qui sont expulser de chez elles parcequ'elles ont perdu leur travail et ne peuvent assumer leur prêt. Ça me révolte de voir les gens bien nantis critiquer la classe moyenne quand eux sont à l'abri, et "souffre" de la crise car ils ont un peu moins de rentrées économiques mais vivent tout de même encore très bien. Des personnes qui te disent qu'elles sont parties de zéro et on travaillé dur comme si les autres n'essayent pas, comme si la réussite et voir son patrimoine augmenter était à la portée de tous.
Mon avis est que la majorité travaille dur toute sa vie pour avoir une vie "normale" et que si par malheur, un jour, on vous jette votre monde et vos projets s'écroulent. La volonté et la responsabilité n'ont rien à voir là-dedans, c'est une question de chance.

Le drame...

15 novembre 2012 à 8h31

...du fer à lisser. J'ai les cheveux fou, rien ne les discipline, je suis, depuis quelques temps au désespior de me voir aller travailler avec un tête d'épouvantail et je décide donc de tester le fer à lisser. Et là c'est le drame, moi contente du résultat, Mon Prince par contre se pose des questions graves sur cette volonté de changer pour moi anodine mais visiblement pas pour lui. Pour quoi, pour qui je veux changer? Je reste perplexe, comment peut-il penser un truc tellement absurde. Il ne veut pas que le fasse, il ne veut pas que je m'en achète un. C'est con mais on se dispute car je ne cède pas, je ne comprends pas. Je vais m'en acheter un à contre coeur, j'ai envie de le faire mais je suis déçue et surprise de sa désaprobation, de sa réaction dispropotionnée.

Je me sens un peu mal...

29 novembre 2012 à 13h50

...pour le moment et je m'en veux car j'ai tout pour être heureuse. Je me plains constamment, je suis crevée et pas satisfaite de ce que j'ai, du fait de courrir tout le temps. J'imagine que c'est un genre de syndrome de mini-dépression saisonnière. J'en ai marre de tout, je me sens moche et démotivée. J'ai l'impression que j'ai plein de trucs à faire, peu de temps, peu d'énergie, ça me tue et penser à ma démotivation actuelle me mine encore plus. J'ai pourtant tout pour être heureuse et j'en suis consciente. Je me dis que j'ai besoin d'un break, loin de la maison, perdue quelques jours avec mon amoureux, à ne penser qu'à nous et pas aux autres et arrêter de devoir courrir dans tous les sens. J'ai envie d'être tranquille, juste avec lui. Je me sens coupable car si on fait beaucoup de choses c'est qu'on la possibilité aussi et je me dis que m...je ne suis jamais contente. Et surtout, Lui ne pense pas comme moi, toujours en action, jamais tranquille quand moi dernièrement tout me coûte. Je ne sais pas comment l'expliquer, j'aurai juste envie de rester au lit une journée, lire, prendre mon temps sans penser aux 1000choses qu'il faut faire, acheter, préparer...Je me sens nulle.

Il ne faut pas se...

21 janvier 2013 à 9h19

...voiler la face. Je pense sans cesse à ma grossesse qui n'arrive pas. Ça fait dix mois maintenant, dix longs mois que j'ai arrêté la pilule. Depuis quelques mois, j'y pense constamment, "ça aurait marché ce mois-ci?", "est-ce qu'on l'a fait au bon moment?", je scrute les signes de grossesse et je vois arriver mes règles avec une décepction immense. Je parlais avec une amie qui me disait qu'une des ces connaissances avait mis trois ans pour tomber enceinte! Trois ans, c'est énorme! Je n'ose même pas y penser. Je commence à être un peu désespérée même si je sais que je ne devrais pas. Tout le monde me dit de ne pas y penser mais je crois que c'est impossible. Quelle est la femme qui quand elle a décidé d'être enceinte n'y pense pas? n'est pas déçue chaque mois? J'ai tellement envie de vivre ma grossesse, de fonder une famille, de continuer à construire quelque chose, d'éduquer mon enfant. Je ne sais pas si on fait mal les choses et à vrai dire je n'ai pas vraiment quelqu'un à qui en parler. J'ai rendez-vous chez la gyné en mai, on verra d'ici là. Pas le moral.

Je suis fatiguée...

22 janvier 2013 à 10h06

...et j'en ai marre de tout. Démotivation totale et je culpabilise en plus. J'imagine que c'est l'hiver, qui sera encore long. Je suis crevée et je n'ai de l'énergie pour rien. Je trouve ça pathétique mais j'ai du mal à lutter. J'ai l'impression de courrir tout le temps et de ne jamais prendre du temps pour moi. Le soir je suis trop ko que pour faire quoi que ce soit, je me fainéante. Je ne suis pas déprimée, je continue ma vie, fais tout ce que je dois faire mais je me sens lasse et ai envie d'une journée pour moi, rien que pour moi, me lever tard, faire ce que j'ai envie sans penser au dîner, au repassage, à la lessive, au rangement...

J'ai l'impression d'avoir...

4 février 2013 à 16h19

...tellement attendu et enfin, je suis enceinte mais, il y a un mais, j'ai des pertes anormales. Je stresse, ça peut être rien comme un signe annonciateur de fausse couche...Moi qui me réjouissais déjà, m'imaginais déjà en octobre avec mon bébé, me voilà qui tombe de haut, visiblement, ça n'est pas aussi simple que de tomber enceinter et attendre 9mois. Je commence mal. J'ai peur. Je sais que si je le perds c'est que la nature est bien faite et que le bébé n'était pas viable mais je n'ai tellement pas envie de recommencer à attendre chaque mois, à être déçue chaque mois. Je me voyais déjà l'annoncer à mes parents, fêter la Noël ensemble, passer un an avec mon enfant...je me rends compte que ça ne tient qu'à un fil, que tout est très fragile.

La joie a été...

5 février 2013 à 10h11

...de courte durée. C'est fini, confirmation la semaine prochaine mais la situation ne laisse présager rien de très bon. Je suis déçue et je me sens terriblement seule.

Je n'arrête pas d'y penser...

5 février 2013 à 12h33

...c'est plus fort que moi. Tous les projets qu'on avait déjà fait, l'imaginer, imaginer sa chambre, prendre nos billets d'avion puor l'annoncer à mes parents, comment l'annoncer au siens. Tout est parti en fumée si rapidement. Il y a un faible espoir mais je n'y crois pas, je préfère me préparer au pire, je sens de toute façon qu'il n'est plus là. Je n'ai pas de symptômes, je me sens parfaitement bien comme si rien ne s'était passé, physiquement du moins.

Lui me dit que c'est comme avant, on est au même point qu'il y a un mois, sa réaction en apparence tellement froide et distance me blesse. C'est sûr, rien n'avait changé dans nos vies, en me regardant, on ne le voyait pas mais je savais, je l'aimais déjà, il était tellement attendu. Ça ne signifie pas qu'on ne pourra pas recommencer et que cette fois ça ne se passera pas bien, c'est vrai mais je vis dans le moment présent et la douleur que j'ai maintenant. Je dois lui expliquer ce que je ressens comme s'il était un enfant, ça me tue et m'enfonce un peu plus.

Ma mère me manque terriblement, c'est dans ces moments là que je regrette de ne pas l'avoir avec moi. Je ne peux décemment pas lui expliquer ça par téléphone. Ici, j'ai très peu d'amis et pas trop envie non plus d'expliquer mes peines. Donc, c'est tout pour moi. Je préfère ne pas en parler avec Lui car entre mes larmes je ne parviens pas à m'exprimer et je sais qu'il ne comprend pas. Il me dit que oui, qu'il est à mes côtés, il est avec moi mais il ne comprend pas. Je préfère pleurer tout mon saoule et ne pas parler. Je me sens déjà mieux après quelques crises de larmes.

J'ai déjà envie d'être la semaine prochaine, d'avoir mon écho et qu'ils me confirment qu'il n'y a rien, que c'est vide, que je peux passer à autre chose et penser au futur.

Comme si rien n'était arrivé...

7 février 2013 à 10h35

...il me le dit sans cesse. Ça ne change rien à notre vie, on est au même point qu'il y a un mois, on n'a jamais été enceinte. Je n'aime pas qu'il nie ça comme si ça n'avait jamais existé et comme si ma douleur n'existait pas non plus ou était disproportionnée alors que je me comporte plus que bien. Je ne saute pas au plafond c'est un fait et suis peut être un peu plus triste mais je ne me roule pas par terre en pleurant toute la journée. J'assume le fait que probablement, il y a un faible espoir mais je préfère ne pas y penser, la semaine prochaine on nous annoncera que mon ventre est vide.

Bien que ça ait été court, j'ai réellement été enceinte et j'ai sincerement fondé des espoirs, imaginé mon futur bébé même s'il n'était pas encore visible. J'avais la sensation que ma vie avait changé déjà, que moi j'avais changé. Qu'il fasse comme si rien ne s'était passé ou dédramatise en excès les faits, ça ne me plait pas. J'imagine que Lui, me voyait pareille et donc pour lui c'était comme si rien n'avait changé, qu'il le prend mieux que moi, je comprends, ce que je comprends moi c'est qu'il veuille que je pense pareil que lui et que je l'assume aussi bien que lui.

Il rit, fait des blagues à tout va, me dit que le temps passe très vite quand j'ai l'impression que ces 7 jours à attendre se font interminable. J'imagine que c'est ça façon de se protéger et qu'il essaie que je souffre un peu moins. C'est un peu raté et en plus j'ai le rôle de la mauvaise qui s'énerve contre lui. J'ai les nerfs à fleur de peau et il ne comprend pas. Ça me dépasse que quand un évènement ne lui parait pas important mais à moi oui, il en devient presque insensible. Je suis un peu déçue par son attitude.

Hier, on en a parlé calmement, encore une fois j'ai dû lui expliquer comme à un enfant ce que je ressens. Oui, il a raison, ça n'est pas la fin du monde mais je suis triste et je n'y peux rien. Je ne peux pas être moi même en ce moment, pas à la maison, je fais bien assez la comédie au travail. J'ai besoin de me laisser aller dans un peu de mélancolie et j'espère que cette fois il a compris.

J'ai décidé de ne pas en parler à ma mère. A quoi bon, la stresser, lui faire de la peine alors qu'elle ne peut strictement rien faire pour moi et qu'elle me dira probablement les mêmes choses que j'ai lues ces derniers jours et surtout je ne veux pas qu'elle me donne de l'espoir. Il y a une possibilité que je n'ai pas fait de fausse couche mais je ne veux pas y penser et je ne veux pas m'accrocher à ça. La chute serait trop dure.

Plus que deux jours...

11 février 2013 à 11h56

...et je serai fixée. J'ai lu pas mal de trucs et je ne sais quoi penser. J'ai commencé á espérer un peu et je n'aime pas ça, la déception sera immense. Malgré moi, je m'imagine entre son petit coeur battre, que Lui le voit, l'entende et réalise enfin que je suis enceinte et qu'on se relaxe un peu. J'ai tellement peur d'être déçue, qu'ils me disent que tout est fini avant d'avoir vraiment commencé.

Demain...

12 février 2013 à 14h22

...enfin. Je n'en peux plus, je suis fatiguée. Je parcours les forums entre espoir et désespoir. En plus, je suis au bord de la crise de nerfs et Mon Prince supporte sans rien dire mon horrible caractère de ces derniers jours. Je m'énerve pour un rien, suis franchement désagréable, n'aime pas ça mais c'est plus fort que moi.

J'imagine toutes les situations.

Tout va bien, je vais travailler sur mon petit nuage. Je nage dans le bonheur.

Tout va mal, il n'est plus là, il faut prendre des mesures, l'annoncer à ma famille, voir mes collègues si je suis en maladie...tout le monde me regardera avec désolation et mon moral sera d'autant plus à zéro. Une attente interminable recommencera jusqu'à ce que je retombe enceinte et comme tout le monde sera au courant des mes mésaventures ça ne sera plus une surprise pour personne.

J'ai peur de me l'avouer mais dans le fond de moi-même j'y crois, qu'il est là, tout petit mais très fort et qu'il nous a fait une petite blague.

J'ai envie d'être demain pour être fixée et pas envie pour continuer à l'imaginer.

Cet aprem, méga sieste pour ne pas y penser, tôt au lit, lever tard tout juste pour arriver chez la gyné et que ça passe rapidement!

Son petit coeur...

13 février 2013 à 13h52

...je l'ai vu ce matin. Je suis rassurée, je reprends espoir. J'espère que tout va bien se passer maintenant.

Pas facile...

22 février 2013 à 11h35

Je pensais que ça allait être plus simple, je tombe enceinte, tout le monde est heureux, tout va bien, je ne me pose pas trop de question mais non j'en souffre un peu.

J'ai l'impression que tout va bien que la grossesse suit son cours normal mais d'un autre côté je ne peux pas m'empêcher d'être tendue, d'avoir peur que ce petit bout de vie ne me quitte. Je me sens mal. Extérieurement rien ne se voit mais je suis crevée, j'ai des nausées du matin au soir, quand je suis à la maison, moi qui était si active, je ne fais quasiment rien, cuisine me dégoûte, je me sens faible pour entreprendre quoi que ce soit. Je fais le légume dans le sofa et culpabilise au plus haut point.

Comme me le disais une amie, très sage, on n'a pas de contrôle sur son corps et c'est ça qui est perturbant, contrariant. Je ne peux pas lutter et pourtant je me dis que je devrais faire un effort pour tout et moins me stresser mais je n'y arrive pas et c'est pire, je crois que c'est le serpent qui se mort la queue, ça n'a pas de fin.

En plus, je trouve le temps très long encore avant de passer le cap fatidique des 12semaines. Encore 5 semaines, ça me parait une éternité.

Ce week-end, on va l'annoncer à ses parents, je suis contente d'enfin pouvoir le dire mais j'ai aussi un peu peur que lundi lors de mon rdv gyné elle nous donne de mauvaises nouvelles et que ses parents souffrent pour "rien".

Lui je le vois plus impliqué, même un peu trop à mon goût, pour Lui on acheterait déjà des tas de trucs. Moi, je ne veux pas j'ai peur. La peur n'évite pas le danger certes mais si on a déjà plein de trucs la chute sera encore plus dure.

Je suis partagée entre joie et tristesse, je suis un peu déboussolée et ne sais pas trop quoi penser. J'imagine et j'espère que ça passera vite.

Troisième écho...

27 février 2013 à 10h14

...il va bien. Je dois avoir eu 5min de soulagement et puis à peine sortie du bureau de la gyné restress en priant pour que ma petite crevette s'accroche et que je la voie dans 4 semaines, 4 longues semaines. Je n'arrive pas à me projeter, je ne peux pas penser comment je serai dans 4, 3, 2 semaines, je vis au jour le jour en ayant peur qu'il lui arrive quelque chose. En ayant peur que dans 4 semaines, on me dise que tout est fini. Je ne devrais pas mais je ne peux m'en empêcher.

Je l'ai dit à ma chef hier. J'étais tellement stressée de l'annoncer à quelqu'un "étranger" à ma famille. Ça devient subitement plus réel et ma peur aussi. Elle m'a rassurée, m'a dit que dans la majorité des cas tout se passe bien. Que les cas de fc ne sont pas la normes, que je dois relativiser. Ça m'a a peu soulagée même si dans le fond je sais que j'aurai toujours ce petit doute en moi qui me dira que peut être tout n'ira pas bien.

C'est mal pour moi, pour cette petite vie en moi et je devrais le solutionner mais je ne sais pas comment. C'est terriblement difficile de lutter contre sa nature. Je pensais avoir dépassé cette phase de me poser des questions pour tout et d'envisager toujours le pire mais je me rends compte que non. C'est tellement important pour moi que le stress et un peu d'irrationnalité prend le dessus.

Ne pas céder à la panique...

4 mars 2013 à 11h15

...encore une petite frayeur. Hier saignements, urgences, deux heures interminables d'attente...tout va bien. Il est là, son petit coeur bat. Le médecin me rassure, tout va bien, tout devrait bien aller. Le risque de fausse couche est très faible.

J'ai donc dédié ma matinée à chercher des infos sur le sujet et visiblement oui, à 8sg le risque est minime, moins de 5%. Je suis rassurée, un peu, pour le moment. Mais je ne peux m'empêcher d'avoir peur pour lui.

Je croise les doigts pour que tout aille bien, pour qu'il s'accroche et que dans quelques mois, il soit près de nous en bonne santé.

Je ne pensais pas que ces premières semaines seraient aussi difficiles psychologiquement, que j'aurai tellement peur. J'essaie de me raisonner, de relativiser, si je stresse lui aussi alors mieux vaut prendre les choses de la façon la plus positive possible. J'aimerai tellement être un peu plus sereine.

Déficit d'attention...

11 mars 2013 à 12h44

...mauvaise passe, je ne sais si ce sont des fantaisies de ma part ou si c'est réellement vrai mais je me sens en déficit d'attention.

Pour la grossesse, parceque Mon Prince bien qu'étant un charme comme la plupart du temps, ne change rien à ses habitudes, pas plus d'attention, pas de petits trucs spéciaux...tout est normal. Il me dit souvent qu'il ne se rend pas compte, qu'il n'arrive pas à l'assimilar car comme ça ne se voit pas encore. En plus, je lui ai répété mille fois avant d'être enceinte que ça n'était pas une maladie et donc pourquoi changer, il m'aime pareil (dixit). Alors que selon moi, tout à changer et j'ai besoin de plus d'attention, de petits gestes qui me prouvent qu'il est heureux avec moi, de fonder notre famille, qu'il prend soin de moi. Je dois avouer que je suis un peu déçue, je lui ai déjà expliquer plusieurs fois...rien ne change, serait-ce de la parano de femme enceinte???
Je l'ai aussi annoncer à une amie par mail, une très bonne amie, et là pas de réponse, rien...pas même un mini-mail pour me féliciter, me drie qu'elle est contente pour moi. Je préfère imaginer qu'elle n'a pas vu le mail et donc ne sait pas la nouvelle plutôt que de penser qu'elle n'a pas pu trouver 5min pour m'écrire deux lignes. Déception de nouveau.

Et pour les gens qui ne savent pas et me laissent sans nouvelles, ça m'agace aussi. Vu mon impossibilité de voyage (petit mensonge sur la raison), j'invite mon frère et ma soeur à venir en Espagne (bien qu'ils soient toujours les bienvenus) espérant ainsi qu'on soit tous ensemble et que je puisse leur annoncer de vive voix. J'ai reçu une réponse depuis 10jours, non rien...ça me tue, ma propre famille et même pas 5min pour me dire merci mais non merci. Ça me gave. Je ne vais rien dire maintenant car vendredi, si tout va bien, je l'annoncer à mes parents qui seront ici et je les appelerait pour leur annoncer. On verra qu'elle sera leur réaction, et s'ils daignent enfin faire le déplacement pour venir nous voir s'il s'avère que je peux pas voyager pendant toute la grossesse.

Je suis déçue par les gens, enfin pas par les gens, par mes amis, par des personnes proches, ma famille, toutes ces personnes qui comptent pour moi et que finalement j'ai l'impression de ne pas compter tellement que ça pour eux. Certains diront qu'il ne faut pas être trop exigeant, certes, mais qui n'as pas 5min pour répondre à un mail.

Je suis un peu triste, triste d'avoir à annocer ma grossesse par téléphone et en plus avec ce ressentiment et cette déception que j'ai par rapport à mon frère et ma soeur.

Impatience...

25 mars 2013 à 13h24

...quand tu nous tiens. J'attends avec impatience demain, pour qu'elle nous dise que tout va bien, qu'il continue son petit bonhomme de chemin avec nous, que tout ces petits soucis que j'ai eu ça n'était rien.

Hier, je partageais avec Lui mes craintes et Il me dit: "mais si tu es comme ça, tu vas te poser des questions toute ta grossesse"...terriblement lucide. Oui, je pense que je serai stressée toute la grossesse, pas victime d'un stress intense mais toujours avec cette petite voix dans ma tête qui me fera douter que tout va bien, qu'il se développe normalement, qu'il naîtra normal (je n'ose même pas penser à l'après et toutes les questions qui surgiront quand il sera de ce monde, chaque chose en son temps car mon cerveau risque d'exploser).

Depuis que je suis enceinte, j'ai aussi changé la vision que j'avais de ma mère. Certes, je l'aimais déjà avant de tomber enceinte mais je la vois autrement maintenant que je sais que, comme moi, elle a veillé sur nous et s'est inquiétée pour nous alors que nous n'étions encore qu'un tétard dans son ventre. Je comprends maintenant ce que c'est d'être mère et de s'impliquer dès les premiers jours "oú l'on sait" et tout ce que cela implique.

Je me sens un peu nulle...

15 avril 2013 à 16h03

...pas réalisée, sans volonté. Dernièrement, je me vois sans réel but, sans volonté d'apprendre de nouvelles choses, sans initiative. Quand je vois tout ce que Lui fait, son savoir, sa passion d'apprendre la moindre chose, sa volonté...je me sens toute petite, qui prend mes aises dans ma petite vie normale et qui ne cherche pas autre chose de plus.

J'espère que notre enfant sera comme lui pas comme moi, sera quelqu'un de résolu, qui cherche la solution pas quelqu'un de mou comme moi qui accepte tout sans rien dire, qui ne lutte pour rien, qui est paresseuse et reporte toujours tout.

Je n'ai pas une super image de moi et je n'ose même pas penser à mon rôle de future maman, comment je pourrai gérer tout ça, comment je pourrai lui apprendre à être une bonne personne, responsable, qui va de l'avant quand moi je ne le suis pas.

J'ai changé beaucoup de choses, vite, je suis partie à l'étranger, je me suis lancée mais une fois que j'ai trouvé mon confort, je ne bouge plus. A priori, j'ai tout pour être heureuse et je suis la majorité du temps heureuse mais parfois le doute s'insinue en moi. Serais-je capable de plus? Est-ce que je me contente de trop peu? Est-ce que je pourrais être meilleure?

Je ne sais pas si ce sont mes vieux démons qui reviennent à cause de la grossesse ou si c'est indépendant. Je doute tellement, ça faisait longtemps que je n'avais pas cette horrible sensation. Dans le fond, la solution est "simple", me bouger les fesses pour changer ou être heureuse telle que je suis tout en assumant mon caractère mais pour le moment c'est un peu compliqué. Je suis très focalisée sur la grossesse et ça me prend toute mon énergie mentale, j'y pense beaucoup (trop?), tellement que je n'arrive pas à me concentrer sur autre chose, j'ai envie d'en parler tout le temps, pour me rassurer, pour le partager et je me retiens pour ne pas être la lourde enceinte qui parle tout le temps de la même chose. Le type de femme dont je riais gentillement avant.

Je ne sais pas quoi penser, je suis un peu perdue. Je pense que la clé est d'être en accord avec soi-même et si l'on n'est pas heureux prendre le contrôle pour que ça change. Le problème est que je ne sais pas ce que je veux et que je n'arrive pas à mettre la main sur ce manque que je ressens.

Le début de la fin...

24 avril 2013 à 16h17

...au boulot les choses vont mal. Ils parlent de me réduire l'horaire et le salaire à 50%, pas cool, surtout en ce moment, ça va surtout plomber mon congé maternité. Je suis consciente que l'entreprise va mourir sous peu, dans quelques mois, un an à tout casser mais j'avais oser espérer qu'ils auraient un peu de compassion pour une femme enceinte. Ah ah...faut même pas y penser.

Ce qui me contrarie le plus est qu'ils me jettent eux et que ça ne soit pas moi qui soit partie avant, ce qui n'est pas faute d'avoir cherché.

Je n'aime pas cette période d'attente, de négociation, pour savoir finalement ce qui sera décidé et quelle sera ma peine.

J'essaie de ne pas me focaliser là-dessus pour ne pas stresser le bébé, enfin le foetus, tout en espérant que là-dedans, dans mon ventre tout va bien. Je dois encore attendre 20jours avant la prochaine écho et le temps se fait terriblement long.

Appelez-moi...

8 mai 2013 à 11h32

...Mobidick, je suis énorme. Enfin, j'ai un bide énorme, les gens me demandent si je n'attends pas des jumeaux ou si j'en suis au 6e mois alors que je n'en suis qu'au 4e. Quand je l'annonce, je vois des visage surpris qui ne savent pas trop quoi dire...

Il faut que je m'achète une balance car je ne sais absolument pas oú j'en suis question poids, j'imagine qu'en un mois je n'ai pas grossi énormément, d'autant plus que je rentre encore parfaitement dans mes pantalons d'avant (sans pouvoir les fermer mais mes fesses entrent!) ce qui est je pense déjà bon signe.

Je me sens un peu mal, grosse et moche, je n'ai pas trop envie de sortir et de m'exposer au monde et que les gens me disent ohhh je ne t'imagine pas dans trois mois car moi non plus. Je suis un peu déprimée par mon apparence même si dans le fond je sais que ça n'est pas ça qui compte, ça me mine un peu.

Moi qui pensais être une femme enceinte rayonnante et sans complexes ben c'est foutu.

Pas vraiment un paradis...

25 juin 2013 à 13h06

...la grossesse. Je suis heureuse la plupart du temps, j'adore sentir ma fille bouger en moi, savoir qu'elle est là, qu'elle va bien, qu'elle continue son petit bout de chemin et j'ai hâte de la rencontrer et de la tenir enfin dans mes bras.
D'un autre côté, c'est parfois dur car c'est une expérience plutôt "solitaire". Il est merveilleux bien sûr mais j'aurai pensé avoir un traitement un peu plus particulier tout au long de ma grossesse, qu'il serait plus attentif, plus aux petits soins alors que non. Si je ne me plains pas, on suit notre traintrain comme si de rien n'était, rien de spontané pas de traitement de faveur...je ne suis pas malade, je suis enceinte c'est tout.
Je suis déçue.
En ce moment, je ne vois pas la grossesse comme une aventure incroyable, je vois ça comme un poids, une inquiétude constante et pas tellement de soutien, de la solitude et pas beaucoup de compréhension de sa part.
Je suis fatiguée et j'ai bien envie d'être dans ma famille avec mes parents aux petits soins pour moi pour changer un peu.

Une expérience personnelle...

25 juillet 2013 à 14h29

...finalement la grossesse c'est ça. Une chose très intime avec des tonnes de choses qu'on ne peut pas partager ou qu'on veut partager mais qui indifère notre partenaire on va dire. Parfois, souvent, je me sens seule et j'aimerai plus le partager avec lui. Je me rends compte que si déjà pour moi qui l'ai à l'intérieur c'est difficile à réaliser pour lui ça l'est d'autant plus qui ne voit rien à part mon ventre gonfler.

Je gère tout avec beaucoup plus de coeur aussi si on peut dire, lui il voit principalement le coût, ce qu'on peut avoir moins cher, moi je regarde ce qui est joli sans exagérer mais je veux profiter pour lui acheter des jolies choses, que ma fille soit une princesse. Dernièrement, on a commander un berceau 50euros moins cher que celui que je voulais et en le recevant j'ai été terriblement déçue, impossible de le rendre, impossible d'expliquer ma tristesse à ce moment là. J'en avais repérer un génial, plus exclusif, plus joli et voilà j'ai céder encore une fois et je regrette de ne pas avoir lutté un peu plus. Au fond, c'est con d'avoir de la peine pour ça, ça n'est qu'un berceau mais c'est le berceau de ma fille et ça me fait un pincement au coeur.

J'espère pouvoir lui acheter de jolies choses dont j'ai vraiment envie pour compenser et pas encore m'écraser comme je le fais tout le temps. Comme je déteste ce caractère de molle!!!

Je suis lasse...

5 août 2013 à 12h49

...découragée. Je me sens tellement seule. Je n'ai que Lui sur qui compter et j'ai dernièrement l'impression qu'en fait je n'ai que moi. Il est tellement centré sur ses affaires, ses hobbies, que moi c'est secondaire, qu'il ne fait rien pour m'aider, qu'il ne fait rien pour me faire plaisir.
Parfois, je me dis que peut être qu'il "profite" avant que sa vie ne change ou encore qu'il commence à avoir peur alors il s'éloigne...je n'en sais rien. Je n'ose pas en parler avec lui car après il me dira que je lui reproche toujours quelque chose.
J'ai peur de l'accouchement, peur de l'après aussi et de devoir continuer à assumer la majorité des trucs toute seule.
J'ai l'impression qu'il est tellement attentif avec tout le monde, à se couper en quatre pour tout le monde sauf pour moi. Je ne me plains pas, je me débrouille toujours, tout va bien.
Je ne sais pas quoi penser, j'ai l'impression de tout donner, être forte, que la grossesse ne lui porte pas préjudice, à continuer à prendre soin de lui comme avant...mais que ça ne marche pas dans l'autre sens. Parfois, j'ai des doutes...je ne veux même pas y penser, c'est tellement triste après si peu de temps...j'imagine que c'est passager, que ça doit être les hormones, du moins j'espère car je ne veux pas que ces doutes m'envahissent, ça me fait tellement peur.