Jamais de ma vie je n'aurais pensé écrire sur un site de journal intime. Mais voilà, comme quoi la vie peut faire parfois de drôle de surprise. Ou de bien mauvaise. Ce qui est mon cas. Je suis ici parce que je me rends bien compte que je ne peux pas continuer comme ça. Et dire que c'est de sa faute à lui ! Je ne mange plus, ne ris plus et je ne dors tout simplement pas. Car sinon je rêve de lui. Ce qui rend les choses plus réels encore c'est la douleur que je ressens au niveau de ma poitrine. C'est comme une déchirure qui n'arrête pas de grossir et c'est impossible à guérir à l'aide d'un médecin. Ça n'arrête pas. D'un côté je refuse que cela s'arrête un jour. Comme ça, je sais que ce que nous avions vécus est vraiment arriver. Que les sensations et l'amour que j'ai ressentis (et que je ressens encore malgré moi) dans ses bras n'étaient pas sortis tout droit de mon imagination.
Lorsque je ne le vois pas mon cœur se languis de lui et la blessure me rappelle que je ne devrais pas, qu'il faut que je passe à autre chose. Ensuite, lorsque je le croise dans les couloirs de l'école je ne peux pas empêcher mon pouls de s'emballer, mes jambes de trembler et mes yeux de lui envoyer des éclairs de rages mêlés à de la haine. Ma blessure ne s’estompe pas, elle n'a aucune pitié. Lui ne me remarque même pas. Je n'existe plus à ses yeux. Quand il me regarde il détourne la tête aussitôt. Alors je sens tout mon être se gorgé d'espoir. Un espoir feint. Car je le sais au plus profond de moi qu'il ne reviendra pas. C'est lorsque je me rends compte de cet état de fait que mes larmes s'en mêlent et que ma brûlure n'en est que plus forte. Est-ce que je suis condamnée à aimée un être qui ne m'aime pas pour le restant de mes jours ? L'aimer en silence ? Je sais ce que sa fait que d'être dans ses bras, l'embrasser, le toucher et l'aimer. Je donnerais tout pour revivre ces moments de bonheur. Je l'ai dans la peau. C'est un fait que je n'ai pas envie de changer. Je sais que pour mon bien je devrais l'oublier. Mais je n'en ai aucunement envie. Tout simplement à cause que j'ai encore l'espoir qu'il revienne un jour. Et ce jour-là je serais la plus heureuses des femmes ! Et je ferais de lui le plus heureux des hommes.
On s'est parlé pour la première fois en salle de retenue. J'étais là à cause que j'avais pas fait mon devoir de science à temps. On était 4 plus le prof. J'étais la seule fille. Tout le monde était occuper à faire ce qu'il avait à faire lorsqu'un petit bout de papier atterris sur mon bureau. Je me tournais à ma gauche pour lui rendre son papier lorsque mon regard croisa le sien. De magnifique yeux bleus. On croirait presque se croire en plein océan. C'est alors que j'avais remarqué que je retenais ma respiration. Lui n'avait pas arrêté de me fixer. C'est comme si essayait de trouver quelque chose. Je savais ce qu'il cherchait. Parce que je cherchais la même chose. Nous étions à la recherche de l'âme de l'autre. Ce que j'y avais vu m'avait ému au delà du possible ! Mon cœur s'était mis à battre pour lui pour la toute première fois. Et c'est alors que j'avais su. À ce moment précis, dans cette salle de retenue, j'avais rencontré l'amour avec un grand A. Il était devenu le centre de mon univers en l'espace de quelques minutes. Ensuite, le prof était partit faire on ne sait quoi et on s'était mis à parler. S'était comme si on c'était toujours connus. Cela n'avait pas pris de temps avant qu'il ne me demande si je voulais bien sortir avec lui demain soir. Évidemment, j'avais accepté avec grand plaisir. J'étais totalement heureuse qu'il m'invite, moi et pas une autre. Je sentais que ce que nous vivions était spécial. J'aurais donné ma vie pour lui s'il me l'aurait demandé. C'est comme ça que notre histoire avait commencer.
Drôle de rencontre me direz-vous. Pas pour moi. C'est mon histoire d'amour. Et la seule que j'aurais avant un long et bon moment. Même si je doute qu'un jour mon cœur se donne à un autre. Je vais continuer notre rencontre une autre fois. Je vais y aller étape par étape. Cela me fait trop mal que d'y penser maintenant. Au moins, j'ai fait un bon pas en avant. Car, même si je ne le veux pas, il faut pour mon propre bien que je passe à autre chose. Je ne veux pas dire commencer tout de suite à un autre garçon mais au moins recommencer à sourire sans me forcer devant tout le monde. Que j'enlève mon masque de fille heureuse pour l'être réellement. Sans me forcer. Il est temps. Il est temps pour moi d'avancer. D'avancer loin de lui. Loin de nous.