Qui aurait cru...

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Brûlure insupportable...

13 janvier 2014 à 21h43

Jamais de ma vie je n'aurais pensé écrire sur un site de journal intime. Mais voilà, comme quoi la vie peut faire parfois de drôle de surprise. Ou de bien mauvaise. Ce qui est mon cas. Je suis ici parce que je me rends bien compte que je ne peux pas continuer comme ça. Et dire que c'est de sa faute à lui ! Je ne mange plus, ne ris plus et je ne dors tout simplement pas. Car sinon je rêve de lui. Ce qui rend les choses plus réels encore c'est la douleur que je ressens au niveau de ma poitrine. C'est comme une déchirure qui n'arrête pas de grossir et c'est impossible à guérir à l'aide d'un médecin. Ça n'arrête pas. D'un côté je refuse que cela s'arrête un jour. Comme ça, je sais que ce que nous avions vécus est vraiment arriver. Que les sensations et l'amour que j'ai ressentis (et que je ressens encore malgré moi) dans ses bras n'étaient pas sortis tout droit de mon imagination.

Lorsque je ne le vois pas mon cœur se languis de lui et la blessure me rappelle que je ne devrais pas, qu'il faut que je passe à autre chose. Ensuite, lorsque je le croise dans les couloirs de l'école je ne peux pas empêcher mon pouls de s'emballer, mes jambes de trembler et mes yeux de lui envoyer des éclairs de rages mêlés à de la haine. Ma blessure ne s’estompe pas, elle n'a aucune pitié. Lui ne me remarque même pas. Je n'existe plus à ses yeux. Quand il me regarde il détourne la tête aussitôt. Alors je sens tout mon être se gorgé d'espoir. Un espoir feint. Car je le sais au plus profond de moi qu'il ne reviendra pas. C'est lorsque je me rends compte de cet état de fait que mes larmes s'en mêlent et que ma brûlure n'en est que plus forte. Est-ce que je suis condamnée à aimée un être qui ne m'aime pas pour le restant de mes jours ? L'aimer en silence ? Je sais ce que sa fait que d'être dans ses bras, l'embrasser, le toucher et l'aimer. Je donnerais tout pour revivre ces moments de bonheur. Je l'ai dans la peau. C'est un fait que je n'ai pas envie de changer. Je sais que pour mon bien je devrais l'oublier. Mais je n'en ai aucunement envie. Tout simplement à cause que j'ai encore l'espoir qu'il revienne un jour. Et ce jour-là je serais la plus heureuses des femmes ! Et je ferais de lui le plus heureux des hommes.

On s'est parlé pour la première fois en salle de retenue. J'étais là à cause que j'avais pas fait mon devoir de science à temps. On était 4 plus le prof. J'étais la seule fille. Tout le monde était occuper à faire ce qu'il avait à faire lorsqu'un petit bout de papier atterris sur mon bureau. Je me tournais à ma gauche pour lui rendre son papier lorsque mon regard croisa le sien. De magnifique yeux bleus. On croirait presque se croire en plein océan. C'est alors que j'avais remarqué que je retenais ma respiration. Lui n'avait pas arrêté de me fixer. C'est comme si essayait de trouver quelque chose. Je savais ce qu'il cherchait. Parce que je cherchais la même chose. Nous étions à la recherche de l'âme de l'autre. Ce que j'y avais vu m'avait ému au delà du possible ! Mon cœur s'était mis à battre pour lui pour la toute première fois. Et c'est alors que j'avais su. À ce moment précis, dans cette salle de retenue, j'avais rencontré l'amour avec un grand A. Il était devenu le centre de mon univers en l'espace de quelques minutes. Ensuite, le prof était partit faire on ne sait quoi et on s'était mis à parler. S'était comme si on c'était toujours connus. Cela n'avait pas pris de temps avant qu'il ne me demande si je voulais bien sortir avec lui demain soir. Évidemment, j'avais accepté avec grand plaisir. J'étais totalement heureuse qu'il m'invite, moi et pas une autre. Je sentais que ce que nous vivions était spécial. J'aurais donné ma vie pour lui s'il me l'aurait demandé. C'est comme ça que notre histoire avait commencer.

Drôle de rencontre me direz-vous. Pas pour moi. C'est mon histoire d'amour. Et la seule que j'aurais avant un long et bon moment. Même si je doute qu'un jour mon cœur se donne à un autre. Je vais continuer notre rencontre une autre fois. Je vais y aller étape par étape. Cela me fait trop mal que d'y penser maintenant. Au moins, j'ai fait un bon pas en avant. Car, même si je ne le veux pas, il faut pour mon propre bien que je passe à autre chose. Je ne veux pas dire commencer tout de suite à un autre garçon mais au moins recommencer à sourire sans me forcer devant tout le monde. Que j'enlève mon masque de fille heureuse pour l'être réellement. Sans me forcer. Il est temps. Il est temps pour moi d'avancer. D'avancer loin de lui. Loin de nous.

Première sortie

23 janvier 2014 à 20h20

Aujourd'hui rien ne va plus... Je l'ai encore croisé dans les couloirs mais cette fois il n'a pas été seul. Bon sang ! C'est si dur à écrire comme à y penser. Je voudrais tellement ne pas avoir vu ça... Comment a-t-il pu avec tout ce qu'il m'a promis ? Faut croire que les gars sont juste bons à nous jetés comme des kleenex les unes après les autres. Je le déteste autant que je l'aime. Au moins, lorsque je le déteste j'ai moins mal mais j'aime pas ce sentiment quand cela le concerne. Sauf, que c'est lui qui l'a cherché en s'affichant ouvertement avec une autre fille dans ses bras. Mes bras... Il n'y a pas si longtemps, j'avais construis mon foyer et j'y avais abriter mon cœur ainsi que mon âme entre ses mains. Grosse erreur... Maintenant j'en paie les peaux cassés de lui avoir fait aveuglément confiance. J'ai été si naïve... J'ai même essayer de mettre fin à mes jours plusieurs fois mais à quoi bon ? Cela servirais à quoi ? Il ne me pleurerait pas de toute façon...

C'est dans ses moments là que je me remémore nos bons moments. Notre rencontre dans la salle de retenue... Cela avait été le coup de foudre assuré ! Merveilleux sentiments qu'aujourd'hui me donne froid dans le dos. Je ne veux plus jamais que cela m'arrive. C'est trop douloureux lorsqu'on se rend compte que tu as rêvés à des choses impossible qui n'arrivera jamais. Que je suis la seule à l'aimer de toute les fibres de mon être. J'ai compris aujourd'hui à l'aide de ma seule amie qui me comprenne, Mélissa mais tout le monde l'appelle Mel, que je traverse ce qu'on appelle : une putain de peine d'amour ! Cool, non ? Non, ce ne l'est pas... Je veux en rire mais cela sonne trop faux. C'est juste pathétique. Oui, c'est ça. Pathétique.

Pourtant, tout avait si bien commencé. À notre première sortie, il m'a emmené au cinéma. Oui, banal. Il nous a acheté du pop-corn et de quoi boire. En y repensant, j'aurais dû payer pour moi. Mais sur le coup je l'ai trouvé attentionné et romantique. La bonne blague ! J'ai même pu choisir le film. Seulement, je sais que les gars n'aiment pas les films à l'eau de rose alors j'ai choisis un film où il y avait de l'action. Je me suis sentie fière de moi de penser à lui. Après tout, il avait tout payé ! Je pouvais bien donner du mien aussi. Et c'est que j'ai eu le plus beau et le plus sexy des sourires... Ah... Comme il était (et qu'il l'est encore) beau... Pendant tout le film je n'ai cessé de me demander ce qu'il fait avec une fille comme moi... Il pourrait avoir toutes les filles qu'il veut. Alors, pourquoi moi ? Mes doutes ont fondus comme neige au soleil lorsqu'il m'a pris délicatement la main. J'ai sentie comme un fil qui nous reliait. Sa main était chaude et un peu rude mais pas trop. Cela me donnait l'illusion que je suis en sécurité avec lui. Que rien de mal de pourrait m'arriver en sa seul présence. Je me délectais de ce sentiment nouveau et étrange. Après le film on a tout simplement été se promener. On parlait beaucoup de nos familles et de nos projets futurs. Un rendez-vous de ce qui a de plus classique. Il m'a quelques fois prises dans ses bras, en me serrant fort tantôt plus tendrement. Je me sentais à ma place. J'étais faite pour être avec lui. Idiote. Lorsqu'il commençait à se faire sérieusement tard il m'a proposé de me ramener chez moi. Encore une fois j'ai accepté sans hésitation. Ma maison n'était pas loin de toute façon. J'aurais pu rentrer à pied mais je voulais encore profiter de sa présence. Arrivé devant ma porte, il m'a demander en murmurant s'il pouvait m'embrasser, qu'il en avait eu envie toute la soirée. Qui étais-je pour lui refuser ce que mon cœur et mon corps désirait autant que lui ? Une conne. Je n'ai pas répondue. J'ai simplement approcher mon visage du sien pour lui montrer mon accord. Lorsque nos lèvres se sont touchés je ne sais pas ce qui m'a prise... Je lui ai sauté dessus. J'étais prête à le violer devant ma porte. Devant chez moi où touts mes voisins pouvaient nous voir... Ce gars me fait perdre la tête... Il m'avait plaqué durement contre la porte dû à son état d'excitation. Je m'en foutais puisque j'étais dans le même état. Mais il a reculer. Ses yeux bleus sont devenus plus foncer, plus sauvage. Il y avait une tempête qui faisait rage dans ses yeux. Il m'a juste dit que c'était trop tôt pour aller dans le sexuel. Qu'il voulait que l'on prenne notre temps. Ouais... Il me disait aussi qu'il ne voulait pas que sa foire entre nous deux, parce qu'il sentait que j'étais une fille spéciale. Salop. Suite à ça, j'ai eu beaucoup de mal à le laisser partir mais j'ai fini par céder. Il était l'heure pour Cendrillon d'aller dormir. Ce que je n'ai pas pu faire une très bonne partie de la nuit. Je pensais trop à lui. À quel point il était parfait. En plus, il m'a proposé une autre sortie. Ah ! Je l'aime tellement...

Cela me fait mal d'y penser. Parfois, j'ai l'impression que c'est arrivé à une autre. Mais je sais bien que non. C'est moi la mal chanceuse. Moi et seulement moi. Qu'ais-je fait pour mériter ça ? À part avoir cru en nous ? La vie est si cruelle... Oui, je veux mourir. Si seulement j'aurais le courage de le faire.