Mouton noir

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Écrire, c'est hurler en silence.

6 octobre 2013 à 4h43

On me dit ce que je doit faire.

Ce que je doit porter, ce que je doit ressentir, ce que je doit vivre.

On me dit qu'en tant que femme, j'ai des devoirs, un rôle, des obligations...

Par ce que je suis une femme, on me dit que je doit me trouver un homme, me marier avec et faire des enfants.

Assumer le rôle d'épouse dévouée, de mère aimante et de femme au foyer.

Devenir l'esclave et l'ombre d'un homme et de ses enfants.

Être un faire valoir, un accessoire et un défouloir.

On veut me forcer à entrer dans un carquant oppressant, dans un moule étouffant, en me promettant une vie épanouie et heureuse.

Mais moi je ne veux pas de cette vie là.

Ça ne me conviens pas.

J'ai besoins de liberté et d'espace.

On me dit que j'exagère, que j'extrapole, que je suis ridicule et trop sensible.

Quand je dit que je ne ressent pas le besoins de vivre avec un homme, on prétend que je ne sais pas se qui est bon pour moi.

Quand je dit que je ne veux pas d'enfant, on me rétorque qu'un jours je changerais d'avis, que c'est l'instinct maternelle.

Quand je dit que j'ai besoins d'indépendance, on me sous entend que je suis inconsciente de la chance que j'ai d'être une femme.

Qu'avoir un mari qui m'entretiens, une jolie maison et de beau enfants sont ce qu'il y à de plus épanouissant pour moi.

Elle a beau avoir des barreaux en or, une prison reste une prison.

Si je suis la voie toute faite que l'on m'impose, je suis sûr de dépérir et de me laisser mourir.

Je sais que la vie de femme fantasmer par la société me tuera.

Je sais que cette société qui me tue à petit feu ne me rendra jamais ma liberté.

A quoi bon vivre dans un monde qui ne veux pas me comprendre?

Vivre par procuration, ce n'est pas pour moi.

J'ai l'impression que cette société rongée par l’intolérance ne changera jamais.

J'ai l'impression que plus le temps passe, plus les choses s’aggravent.

Maintenant je suis fatiguée, fatiguée de me justifiée, fatiguée de me cacher, fatiguée d'avoir honte, fatiguée de me battre.

Je me sens usée et bonne pour la casse.

Tout n'est que désespoir.

Je glisse lentement mais sûrement sur la pante du suicide.

J'ai n'ai plus le goût de vivre.

Arno

5 décembre 2014 à 5h48

Arno, ce jeune homme très sexe. Avec ses mains calleuse de sale petit pervers tout doux.
On a envie de le prendre dans ses bras et de lui rouler une pelle en lui caressant langoureusement les fesses.

Cet homme moyen, mais beau, mystérieux, doux et fort à la fois.

Ses mains, mais bon dieu ses mains d'homme nymphomane!

Cher Arno, j'ai envie de te sauter dessus, de te lécher la bouche et de découvrir ce que tu cache entre tes jambes.

Il y a-t-il une belle bête à cette endroit là? Ein Arno? Mon Arno tout doux qui ne dit mot.

Comme tout les hommes, il possède un flasque pénis baveur de moindres taille, mais lorsqu'il est en action, en réaction...en érection!

Une pure merveille phallique, épaisse, longue, douce et tiède.

L'envie soudaine de caresser cette chose qui bouge et palpite doucement.
La sentir vibrer sous ma main, sentir l'homme nerveux qui s’impatiente de remplir son office, de remplir mon orifice.

Le désir de sentir sa langue dans ma bouche, pouvoir sucer sa langue en même temps qu'il me doigte. Sentir ses caresse, ses mains courir sur mon corps abîmé.

Comme un gros câlin d'origine enfantin qui fini en une bonne partie de jambes en l'aire. Sa bite dans ma chatte, faisant des vas et viens. Sa bouche contre la mienne. Ses mains, ho bon dieux ses mains! Ses paluches qui tripote mes seins et mes fesses.

Les miennes se perdent sur son anatomie. D'abord son visage que j'embrasse avec gourmandise. Puis sont torse, ses avant-bras, ses mains et je termine par son entre jambe.

Arno, même si tu n'existe pas, tu m'attire bien.

Inspiration pornographique

5 décembre 2014 à 6h20

Mon dieu cette voix masculine mâchée dans un charabia britanicobelge suave et douce m’envoûte. Oui, je regarde une vidéo sur youtube et ça me donne des envies de baise.

De la baise douce, calfeutrée dans l'intimité de la pénombre.
Et là apparais un homme imaginaire, au physique plaisant, me disant des gentillesses et me laissant découvrir son anatomie de mâle.

Le déshabiller, le caresser, le lécher et me laisser allée à ses mains et sa bouche.

Un doux massage sexuel rien que pour moi, pour une fois mais pas la dernière.

Jouer avec son sexe mollement en érection devant moi et doucement en action en moi.

Un tendre moment de sexe, de vas et viens, de caresse et de massage.

Et après un timide orgasme, on s’endort dans les bras de l'un l'autre.

l'humain de mes rêve

7 décembre 2014 à 5h47

Il est beau et mignon et trè gentil.
il vien a moi quand je vais mal

les text dans dand= mon clavier.

ici che suis chez moa je vais mal

je veux dormir avec mon mec imaginair

trop pété pour ecrir....

Vie publique, vie privé... quelle importance?

8 décembre 2014 à 4h52

J'ai mis mon journal en accès publique. Je me fiche que des gens qui me connaisse tombe dessus. Illes me jugent et ne m'écoute pas irl de toute façon alors qu'elle importance?

Peut-être que les anonymes de ce site serons plus indulgent avec moi?

Ho non il ne faut pas rêver. Il n'y a pas plus cruelle et borné qu'un anonyme sur internet, je ne le sais que trop bien maintenant.

Internet, ce doux et épineux mélange d'ordure et de trésor....

Ses anonyme tantôt courageux et respectueux, tantôt lâche et sournois.

Ces idées extravagante, toutes plus farfelu les unes que les autres qui vogue dans un océan d'information plus ou moins fausses.

Nos vie sont parfois privé, parfois publique, mais rarement quand nous le décidons.

Par ce qu'il y à toujours quelqu'un pour percer nos secret les plus intime, rare sont celleux qui les utilises à des fin bienveillant.

Mouton noir.

Minecraft, guitare, informatique et autre singerie...

8 décembre 2014 à 5h17

Ça doit bien faire 1 ans que je galère temps bien que mal sur ce maudit jeu.
J'ai une map que je me borne à remplir d’architecture phallique. Je m'isole dans mon monde avec mon mec imaginaire.

Parfois je me dis que je suis un homme trans, mais je n'aurais pas le courage de faire une transition et je n'ai pas envie de dire adieux à mes organes génitaux. Juste les amélioré mais ça personne ne le voudras.

Alors je construit mon petit monde puis je n'ai plus d'idée alors je chatouille ma gratte....

J'ai voulue faire de l'informatique mais je n'ai ni l'intelligence qui va avec ni le courage de m'y mettre.

Pauvre petit femme malheureuse dans ce monde misogyne, validiste et raciste.

Me dire "femme" me fais grincer des dents. J'essaie d'oublié ça le temps de rêver.

De rêver d'un homme imaginaire qui serait là pour me redonner la joie de vivre. Un Arno tout doux qui viens de temps en temps.

On ferais des chose ensemble, on jourait sur minecraft, on se baladerais en ville pour flané. On se ferais des calin tout doux et du sexe dans le noir et sous la couette.

Il ne s'offusquerais pas de la laideur de mon corps abîmé et prématurément usé.

Je me suis fait une liste de commande pour Minecraft :

/assholeule mobGriefing false *explosion creeper annulé*

/time set 0 *jours*
/Time set 15000 *nuit*

/weather rain
/weather thunder
/weather clear

/gamemode 1 *créatif*
/gamemode 0 *survie*

/tp [joueur cible] [Joueur de destination]
/spawnpoint

cela ne fonction qu'avec world Edit sur la version 1.7.2

//cut

//set xxx

Ici ce sont les métier liés au jeu:

Architechte

Chasseur cueilleur

Mineur

Guerrier

Paysan

Crafteur

Ingénieur

Freelance

glandeur

Assassin

Tractopelle/Griefer

Troll

J'ai clairement envie de m'emfermer dans minecraft... les autre jeu ne m'attire plus.

Quand j'aurais mon permis de conduire, j'ouvrirais mon serveur en passant par les realms en espérant que ça marche sur linux....

Les célibatards...

8 décembre 2014 à 14h46

Je suis un célibatard.

Note: Oui je me genre au masculin, non je ne suis pas un "homme" cis-genre et puis si vous n'êtes pas content ben je m'en fou. Ici je suis chez MOI, je fais ce que je veux et je vous emmerde. Cordialement.

Donc je disais, je suis un célibatard. Ça veux dire que la vie de couple, c'est pas pour moi. Je n'ai confiance en personne et j'emmerde tout ces gens qui me font de long discours sur les biens faits de la vie de couple.

Oui, j'ai connue des moments "sympa" les rares fois où j'étais en couple, mais j'ai surtout connue la déception, la honte et le mépris.

Quand je consent à me mettre en couple, j'ai l'impression d'aller à l’abattoir.
C'est comme si je me foutais tout seul en prison. Fini la liberté de fantasmer sur les autres. Fini les plan cul sans lendemain avec n'importe qui. Fini la quiétude de la solitude et des joies de se taper des délire tout seul pénard.

Non, place à la paranoïa, la peur de perdre l'autre et le sentiment de lui devoir "quelque chose" en permanence.

Place à la confiance forcée, au pseudo décryptage du comportement de l'autre.
"Il dit ça mais il fait ça donc forcément il pense ceci et va faire cela."

En tant que "lafâme" (marque déposée et brevetée) on a droit à un bonus : les remarques misogyne.

"Regarde toi tu es pas belle, tu pourrais faire un effort."

"Haaaa les fââââmmes"

"Met un soutiens-gorge, tes seins vont tombés et des seins qui tombe c'est pas beau."

"Il faut me respecter. Je suis un homme quand même!"

"Nabila est conne? Comme toutes les meufs LOL "

"Mais pourquoi tu fais pas comme toutes les autres meufs? Regarde, elles au moins elles font des efforts!"

"Oui mais faire des enfants c'est important. T'es une fâme!"

"Tu n'aime pas les enfants? C'est bizarre."

" Pourquoi tu veux pas te déshabiller devant moi? J'ai le droit de voir ma meuf nue quand même!" (Cette réplique mérite la palme d'or de Super Connard 2013)

"Fais attention à ce que tu mange! Tu va grossir!"

"T'es pas assez féminine. On dirais un mec! Tu me fou la honte!"

"Les autres mec te parle? J'aime pas ça. Dis leur que t'es en couple."

Etc. etc.

Bref, je vais pas faire ma féministe enragée, c'est pas le propos. Mais voilà, ça fait partis de ces petites chose qui me gonfle dans la "vie de couple".

Être tout le temps collé à une personne désagréable et méprisante.
Cette même personne qui est trèèèès égoïste, des moimoije qui se fou de ce qui pourrais "éventuellement" TE faire plaisir.

Ce quelqu'un que tu fini par aimer VRAIMENT en dépit du bon sens. Par ce que tu a crue à un compte de fée.

Un jours tu te réveille et tu te rends compte de la formidable connerie que tu a faites.

Non, je ne mange plus de ce pain là. C'est terminé, j'en ai plus rien à foutre.

J'annonce d’emblée la couleur : tes sentiments je me torche avec. Va falloir faire avec mon pote.

Je ne m'encombre de personne, je vie seul, je baise à droite, à gauche, quand ça me chante. Je me fais des tripe solo quand j'ai pas envie de m'emmerder la vie à plaire à quelqu'un de chiant et je cherche pas plus loin.

Je suis un célibatard et je t'emmerde.

Décalée

9 décembre 2014 à 2h42

Oui j'écris beaucoup en ce moment. J'en ai besoins.
Poser ça quelque par dans l'océan numérique telle une bouteille à la mer.

Il est 2h du mat', je dors pas, j'ai pris un "somnifère" ( c'te blague) et il fait pas beaucoup d'effet.

Je suis rester éveillé toute la journée malgré la fatigue et j'ai toujours pas envie de dormir.

Si je m'écouter je passerais mes journée coller devant mon écran à faire mumuse sur minecraft mais ce n'est vraiment pas raisonnable.

Noël c'est pour dans bientôt n'est-ce pas? Je ne le fêterais pas. Qu'est-ce tu veux que je fête moi? Je n'aime pas vraiment ce genre de fête, elle ne me rappelle que des mauvais souvenir.

Par contre ma mère à eu l'idée touchante de m'offrir un sommier tout neuf.

C'est un comble, j'ai une machine qui m'as coûté la peau du cul et je dort sur de la literie de merde. Tout mes meubles sorte de la casse (ou sont bon pour la casse).

Le téléphone sonne tout seul et je ne réponds pas. Pure fainéantise.

Je laisse tout s'accumuler....faudrait que je me bouge le cul quand même.
Ce n'est pas en faisant rien que je vais aller mieux.

Oui voilà, demain je me bougerais. Là je vais dormir.

C'est quand que le cacheton feras vraiment effet?

Lassitude

10 décembre 2014 à 4h30

Ça ce ne sert a rien de lutte quand tout est perdu d'avance...

Insomnie et oublie....

11 décembre 2014 à 3h33

Ha ha! J'adore les insomnies et j'adore encore plus faire n'importe quoi quand je suis sous l'emprise des médicaments.

Tu fais des choses mais t'en n'as pas vraiment conscience. Comme si tu étais dans un rêve un peu bizarre. Tu fais, mais tu ne contrôle rien. Tu es spectateur de ce que tu fais, tu décide vaguement "je vais écrire un truc" mais tout ce que tu entreprends se dérobe, rien n'est comme prévue. Puis tu t'endors. Comme ça. Pouf!

Au réveille, tu n'y fais pas attention. T'as oublié que t'as fais tel ou tel connerie. Puis dans la journée, voir plus tard dans le temps tu as quelques échos de ce que tu as fais durant ce moment onirique. Et là douche froide!

Tu te dis "p'tin j'ai fais ça moi?!". C'est comme après une cuite, le mal de crâne en moins. Ça fait chier par ce que tu constate que quand tu es dans cet état, tu fais vraiment de la merde.

Genre tu vois double, tu sais plus écrire, tu marche de travers et tu fais de la merde. C'est très chiant.

Mon journal intime en porte quelque trace, puis-ce qu'ici aussi, je suis venue écrire en ayant la tête dans le cul.

Ça m'est arrivé de discuter sur le net (et irl aussi) en étant dans cette état. Je me souviens que la personne en face se tape des gros wtf genre "Ein? Quoi? Heu...".

J'ai hâte de me débarrasser de cette merde une bonne fois pour toute... par ce que c'est vraiment chiant.

Dans mon monde imaginaire

12 décembre 2014 à 4h07

Quand je vais mal j'ai le réflexe de me réfugier dans mon monde imaginaire...seule, chez moi.

Je m’endors en me shootant, pour tout oublier. Je tombe dans un trou noir et là tout peut arriver.

Sur un lit moelleux m'attends l'homme de mes rêves, en me fessant les yeux doux il sait ce qui me plaît.

Dans les bras de Morphée, tout peut arrivé, un nuage ocre de douceur et des étoiles qui brilles sur ma tête.

Douceur et solitude, pas de dispute. Je par au pays imaginaire, le brouillard éternel.

On se sens si bien ici, quand on sais que dehors il y fait froid, les gens y sont sournois.

M’endormir dans mon paradis artificiel sans jamais avoir mal...

S'endormir et tout oublié. Tout le monde est gentil...

Mes projets?

13 décembre 2014 à 3h54

Fut un temps où j'avais des projets plutôt chouette. J'avais des rêves aussi.

Mais ma façon de faire systématique des mauvais choix ont fini par avoir raison de mon moral...

Maintenant le seul projet qui me tiens vaguement a cœur serais d'avoir un logement a moi, un permis de conduire, une voiture et surtout mon indépendance.

Ma vie est une succession d'erreur et de mauvaises idées.... je n'ai jamais rien accomplie de spécial, j'ai du mal à m'en sortir seul. J'ai l'impression que plus le temps passe et plus ça va mal...

J'ai envie de pleurer, je me sens mal....le suicide n'est pas loin.

Peut-être que je vais rebondir? Mais je n'y crois plus du tout.

Alors je regarde le temps qui passe sans rien dire, en me morfondant dans mon coins.

Je n'ai rien d'autre à raconter. Ma vie est très morne et monotone.... triste et ennuyeuse à mourir...

Travail....

19 décembre 2014 à 5h47

Hier j'ai eu une "bonne" nouvelle. Si tout va bien, j'aurais un travail. Il parait que j'aurais un revenue plus..."intéressant". J'ose espéré que équité salarial il y auras, car si ce n'est pas le cas, je risque de péter un scandale en mode féministe enragée... mais ne tirons pas de projet sur la comète, rien n'est sûr pour le moment. Et puis ce n'est pas ça qui m'embête le plus.

Déjà le premier truc qui me pose problème c'est le métier en question. J'y est très peu d'expérience et je sens que ça va être chiant. Des journées longue à bosser dehors dans le froid à faire un travail physique, pénible et emmerdant à souhait.

Des tâches répétitive et éreintante... qui ne m’intéresse pas. Mais ai-je vraiment le choix?

Le deuxième truc qui me pose problème c'est.... ma stresse attitude. Oui, je stresse très facilement. Surtout quand il s'agit de mon avenir professionnel ( et donc de plein de truc important qui me concerne très directement.).

J'ai tellement peur de me foiré. Tellement peur de mal faire, de me faire chier et donc de travailler encore plus mal.

J'ai tellement peur que je me fou des barrière tout seul en procrastinant à mort...

Surtout que je compter passer mon permis AVANT d'avoir un boulot (c'est ballot ein?).

J'ai peur de ne pas pouvoir "tout" gérer en même temps. L'obtention du permis de conduire et garder un emploi.

Des fois je me dis que je suis tellement nul que je vais finir SDF de la façon la plus lamentable qui soit.

J'ai pas le droit de perdre. Je suis privilégié bordel! J'ai des putains de privilège de ouf, j'ai la chance pas possible d’accédé plus facilement que les autres à une vie stable et décente. Alors pourquoi bordel?!

Qu'est-ce qui ne va pas avec moi?

C'est comme si un gros paquet de frique se meter sous mon nez et que je ne le chope pas en me disant "hanw! C'est trop dure de se baisser pour le ramasser! Je préfère rester bien tranquillement debout par ce que c'est plus facile.".

Mais bordel! Pourquoi je n'arrive pas à faire comme les autres? Pour quoi à 26 ans je n'ai toujours pas ce putain de permis de conduire?! Pourquoi j'ai jamais eu de "vrais" boulot et pourquoi je n'ai jamais eu de "chez moi"?

Qu'est-ce qui cloche?

Je suis trouillard à ce point?

Je me fais honte à moi-même et ça me rend dingue.

noël...

21 décembre 2014 à 9h26

C'est dingue, on dirait que chaque année c'est pareil, t'as masse de gens qui font chier le monde pour une fête commercial qui ne rime à rien.

En ville y à ENCORE les mêmes foutu déco et autre conneries lumineuses (qui bouffe quantité d'électricité QU'ON paye bordel!).

Dans les magasins c'est pareil. À la télé c'est pareil. Sur internet c'est pareil.
Du noël, chez nous, tu va en bouffer! À ça oui! Jusqu'à l'overdose.

Et cadeaux ici, père noël là bas, réveillon cela, esprit de noël ceci, famille par là et nianiania et blablabla... pffff

J'en ai tellement rien à foutre de cette fête...

Fatigue...

26 décembre 2014 à 11h31

Je suis fatiguée....

Chez moi, ce n'est pas vraiment chez moi. Je vie chez ma mère en faite.
Ma chambre est très mal insonorisée (pour dire pas du tout en faite). Tout ce que font les gens dans la maison, je l'entends. La télé, la radio, les bruits quotidiens, ma mère et autres membres de la famille qui râlent sur les animaux de compagnie etc. J'entends tout... et ça me dérange.

Je suis jamais tranquille. Impossible de s'isoler tranquille dans son univers personnelle. Non, faut toujours qu'il y est tout ces bruits parasite qui m'énerve.

Ça plus le chat qui entre dans ma chambre en ouvrant bien grand la porte! Saloperie de bestiole si tu savais comme tu me fais chier!

Il peut ouvrir cette foutu porte par ce que cette pétasse est cassée!

Bordel de merde! On dirait que tout est prétexte à venir me faire chier!

J'en peux plus de ça... sérieusement, après des années à vivre comme ça... ça me fatigue et j'en ai raz le bol.

Je rêve d'avoir mon chez moi à moi toute seule. J'en ai marre d'être chez les autres. Marre de devoir subir leurs facétie sans rien dire. Marre, marre, marre!

Ça me stresse et me tape tellement sur les nerfs que j'en suis malade.

Des plaques pourpres parcours mon corps déjà bien moche. Ça gratte, ça pique, ça tire, ça gonfle, ça brûle et c'est insupportable. Je hais l'urticaire!

Franchement, j'ai l'impression que ma vie est une plaisanterie.

Et ça ne me fait par rire du tout....

dévolonté...

29 décembre 2014 à 1h48

cette fois si je me fais plaisir et tant pis si ça me fou dans la merde. J'ai envie d'être egoiste et de me fair des petits cadeaux pour moi. demai je vais au magasin et je vais acheter un truc qui me plais bien.

Je m'en fou que ça soit pas résonable, je m'en cogne sérieux.

Je veux voir ayeur, je veux sorti d'ici...

Cordes, frètes et accords....

30 décembre 2014 à 16h15

Nouvelle obsession du moment, ça fait x jours que je me pète les doigts sur ma gratte dans l'espoir de progresser et de savoir un jours jouer hyper bien de chez hyper trop bien.

J'adore faire mumuse avec ma gratte mais va falloir que je m'arrête un peu si non je vais exploser mes doigts.

Déjà que je me crispe pas mal sur les barrés (que je ne maîtrise pas du tout en faite) et autre accords un peu "acrobatique", si je me nique les doigts comme ça je risque pas de progresser plus vite.

Je galère aussi sur un autre truc que je n'avais pas du tout pris en compte : la rythmique.

Dit comme ça, ça a l'aire de rien ein mais quand t'as pas l'habitude de taper le rythme sans musique ein bon. Voilà quoi.

Bon ok, c'est plus facile SANS musique, je suis de mauvaise fois. Mais bon, ça serais pas la première fois que je commence les choses n'importe comment.

Le prince charmant ou superman...

21 janvier 2015 à 14h52

En ce moment je suis fatiguée et complètement démoralisée (comme d'habitude en faite)...

Aussi curieux que cela puisse paraître, mon ex me manque... en faite, se que j'aimais en lui me manque.
Quand il me faisait des câlins tendre et doux, quand il faisait le clown, quand il était gentil avec moi grossomerdo...

C'est sûr que le reste ne me manque pas du tout, la misogynie, cette manie de me dire comment je doit me comporter, ce que je doit faire, porter tel ou tel vêtement etc etc.

Des fois je m'assoie sur mon lit et j'imagine qu'un beau mec (oui je le défini d'abord par son physique et je vous emmerde) soit amoureux de moi... j'imagine qu'il s'en fou de mon physique, il me dorlote, est gentil avec moi, me fait l'amour comme MOI j'ai envie pour ME faire plaisir, me soutiens moralement, m'écoute, joue avec moi etc etc.

Ce garçon viendrait plusieurs fois par semaine et me remonterait le moral.
Il ne me demanderait rien en échange, aucun effort de ma part, pas de régime, pas de vêtement sexy, pas de "une lafâme ça fay ceci ou cela gniagniagnia", non rien.

Et on serait heureux comme ça, pour toujours.

Mais cet homme n'existe pas, il ne viendra jamais, je serais de plus en plus seule et misérable...

Je sais pas comment ça va évoluer...

Avant j'avais des rêves, maintenant je n'en ai plus.

Identité

2 février 2015 à 3h19

Heureusement que personne ne me lie.... je n'ai pas envie de me prendre une vague de haine dans la tronche.

Ça fais vraiment pas longtemps qu'un malaise qui date d'il y à longtemps est revenue à la charge... et ça me fou la honte.

J'avais autre fois un autre journal intime complètement privé (personne ne pouvaient le lire) et j'y écrivais des choses vraiment spéciales.

À l'époque je me considéré comme un homme, mais en cachette. Je n'ai jamais supporter mon corps ni mon statut de "femme".

J'étais très en colère contre un membre de ma famille aussi, mais ça c'est anecdotique.

J'avais honte et j'étais malheureuse. Je supportais plus se corps qui ne me corresponds pas (c'est toujours le cas).

J'avais commencer à faire des recherches très ciblées et puis un jours j'ai voulus faire mon coming out à ma mère.
Je l'ai fais n'importe comment (comme à mon habitude), ma mère à rigoler, s'est mise en colère et répéter que ce n'était pas vrais, que je mentais, que ce n'était pas possible.

Il fallait prouver quelque chose, et même si il y avait des preuves, elle ne m'aurais pas crue de toute façon par ce que tu comprend "c'est dans ta tête ".

J'ai pas supporter le truc et je me suis enfermée dans le dénie et la transphobie.
Si ma propre mère a pue avoir une réaction aussi violente, alors je n'imagine même pas pour tout les autres.
Rien que d'y penser ça fait mal et ça fait peur.

À l'époque je voulais changer de sexe, de corps, d'identité. Je voulais tout changer.
J'avais 14 ans quand j'ai commencer à me rendre compte que je n'étais pas "comme les autres"....
Et quand je me renseigner, plus je voyais les limites de la chirurgie, plus je désespéré...

J'ai entre temps supprimer mon journal, mis tout ces espoirs à la poubelle et me suis rentrée dans le moule par la force, par honte et par crainte.

Je suis au points de non retour.
Quoi qu'il arrive ça se passera mal.
Là où je vais m'attends la méchanceté gratuite.

Je n'en peux plus de cette vie et je me renferme sur moi-même.

insomnie musical

8 février 2015 à 4h53

En ce moment je n'arrive pas a dormir la nuit.

J'ai beaucoup de mal à me concentrer sur les discussions, surtout par oral...

J'ai sommeil, je suis fatigué et j'ai pas envie de dormir... je stresse.

La nuit, quand j'ai le moins sommeil, je prends ma guitare et je joue avec....

Il faudrait vraiment que j'arrête toutes ces conneries et que je reprenne un rythme de vie "normal" mais je n'en ai pas envie...

psy inutile

10 avril 2015 à 1h09

Je fais parti de ces fou qui sont convaincue que la psychiatrie ne sert à rien et n'a jamais aider qui que se soit à guérir de quoi que se soit. Au mieux quand ça conviens à la personne ça sert de béquille, au pire ça détruit plus qu'autre chose.

Certains médecin sont formidable car comprenne très vite ce qui ne va pas et quel traitement/thérapie il faut pour aider. Iels sont très rare.
La majorité sont des abruti méprisant et paternaliste qui abuse de validisme et d'infantilisation.

J'ai passer pratiquement ma vie dans ce purgatoire et je me sens bien que quand je n'y vais pas.

Je n'ai jamais vue aucun patient "guérir" de quoi que se soit. Au mieux iel vivent par leurs moyens en faisant comme iels peuvent, au pire iels reste dépendant de ce système psychiatrique désastreux et humiliant.

Je suis malade, dépressif, anxieux, agressif, étrange.... en plus de 20 ans de suivis rien à changer à par un raz le bol de tout ce merdier et le besoins vitale d'avoir enfin une vie normal.

Une vie sans psychiatre, sans assistante social, sans infirmier, sans atelier à la con, sans hôpital, sans ordonnance...

Être libre et indépendant... vivre normalement.

nocturnia

10 avril 2015 à 1h21

Ça fait plus de 20 ans. J'ai commencer à voir des pédopsychiatre à la maternel par ce que j'allais mal.
Psychomotricienne, aide éducateur, orthophoniste, psychiatre, thérapie, atelier, hôpital de jours et j'en passe...

Je vais mal et maintenant j'admet enfin le pourquoi de ce mal être. Je suis un homme trans. Allez-y. Riez de moi. Ça ne seras pas la première fois.

Ça ne seras pas la dernière...

J'ai entamer un parcours de transition et je n'ai pas fini d'hurler avec les loups...

Ça me fatigue...Quand est-ce que j'aurais droit à une vie normal? Quand est-ce qu'ils me laisserons tranquille?

Mon histoire m'appartiens.

12 avril 2015 à 23h09

C'est quand que je sortirais de ce purgatoire?

C'est quand que je pourrais commencer à vivre, ne serait-ce qu'en partis?

J'attends. J'attends qu'on veuille bien me laisser le feu vert pour me laisser géré mon corps comme bon me semble.
Cela m'évitera le suicide.

Je sais que je ne serais jamais réellement celui que je suis au plus profond de moi. Tout simplement par ce que je ne suis pas cisgenre.

En tant que trans ma vie seras plus pénible que celle des autres.

Traitement hormonal, chirurgie, médecin problèmatique voir transphobe, mégenrage quotidiens, regard en biais, humiliation et solitude. C'est à ça que se résumera ma vie. Je sais que je vais y avoir droit jusqu'à la fin de mes jours alors autant ne pas se formaliser.

Le plus dure c'est le regard des autres. Un regard plein de mépris et de méchanceté.

J'espère que je vais tenir le coup.

C'est pas gagné.

Sommeil et déséspérance...

5 mai 2015 à 3h32

J'ai sommeil, je vais pas tarder à me coucher...

Je désespère car ça fait 3 mois que j'attends le bon vouloir des psy pour avoir cette foutue attestation de merde.
C'est cruel, infantilisant et méprisant de me faire subir ça!

Dés que je peut je les attaquerais en justice, je militerais plus fort, car j'estime qu'ils n'ont pas le droit de décidé à ma place de la façon d'on je soigne MON corps.

Ha les blouses blanche, je n'ai que de la haine et du mépris envers eux.... je les détestes.

Je ne lâcherais pas aussi facilement l'affaire. J'ai téléphoner plusieurs endocrinologue et une psy et à chaque fois j'ai droit à des réponse négative.

Ça me fatigue... je me sens mal dans ma peau, j'irais mieux une fois cette transition faite mais ça ils s'en foutent.

Je sais ce que je dois faire et ça me fatigue rien que d'y penser...

Je pense à mon ex et bizarrement il me manque toujours autant....

Stresse et tristesse...

25 mai 2015 à 6h28

Je suis rongé par le stresse...

J'ai rdv avec un endocrinologue à 1 heure de route de chez moi.... 2h de route en tout, pour peut-être une consultation qui n'en vaut pas la peine...

Les gens me mégenre constamment, j'ai droit à du madame/mademoiselle/miss (rayez la mention inutile) alors que j'ai clairement pas une gueule à me faire appeler madame! J'ai de la barbe, m'habille de façon très masculin, il leur faut quoi bordel?

Je supporte pas mon corps... mais ça tout l'monde s'en fou. Ce qui compte le plus c'est leur petit ego froissé. Mon amour propre, iels se torche avec.

C'est déjà bien assez dure à vivre, leur transphobie de merde en rajoute à ma souffrance. Iels me disent souvent " Mais c'est dure pour nous." Par ce que vous croyez que c'est facile pour moi?!

Tout les jours on me chie à la gueule, on m’infantilise, me traite comme un fou.. ou plutôt comme "une folle".
L'humiliation, le manque de respect vis à vis de ma personne, les moqueries, le mépris, le paternalisme, les insultes etc. c'est ma vie.

On m'interdit de vivre comme JE veux, on m'interdit de gérer mon corps comme JE veux. Celles et ceux qui prétendent que c'est dure pour elleux de me traiter en être humain sont des personnes horribles, égoïstes, prétentieuses et cruelles.

Sortir

28 juin 2015 à 6h32

Toujours aussi fatigué... je n'ai pas envie de raconter ce qui s'est passer ces dernier temps...

J'ai plutôt envie de raconter des truc léger et superficiel. Mais quoi ? Je n'ai pas beaucoup d'idée...

Tiens, j'ai très envie de dépenser mes économies pour m'acheter une voiture pour pouvoir sortir de chez moi. Je ne pourrais pas la conduire car je n'ai pas encore le permis.

J'ai envie de sortir, de flâner seul.... j'ai besoins d'être seul. J'en peu plus de cette maison... j'en peu plus de côtoyer ma famille h24 et de manquer d'intimité... j'en peu plus de ces vieux adultes, ma mère que j'aime, ma grand mère que je déteste. Je ne veux plus les voir. Je veux sortir loin d'ici et être seul... vraiment seul.

J'en peu plus d'être tout le temps dans ce vieux village pommé... d'être bloqué ici et de bousiller ma santé par ennuis...

Je veux être indépendant, m'en sortir seul, me débrouiller seul... je ne veux pas d'aide étouffante et encombrante.

Je ne veux pas qu'on me tienne la mains à chaque fois que je veux aller quelque par. Je veux être autonome.

J'étouffe, dans cette maison trop bruyante... Je veux voir ailleurs, sortir, marcher, conduire, regarder, glander, rêvasser, m'évader....seul.