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Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Une introduction qui déviera surement.

5 juillet 2009 à 12h14

En effet, j'imagine ne pas être la seule à écrire un journal. De toute façon, personne ne lira cela, je ne souhaite pas le mettre en ligne, peut être ai-je honte d'exprimer mes pensées en ligne. J'ai souvent essayer d'écrire, c'est la première fois que j'utilise internet, mais j'ai arrêté assez rapidement. Je trouvais mes écrits assez ridicules, mais là j'ai besoin d'écrire, je pense être une fille assez lunatique c'est pourquoi je sais que bientôt j'aurai changé d'humeur. Mais à cet instant je me sens trahie, et je ressens le besoin de faire partager cela quelque part, pas forcément à quelqu'un, tant que j'en parle. Je fais partie de ces filles qui n'arrivent pas à garder tout pour elles, et la plupart du temps ce défaut me retombe dessus. J'ai eu droit à un exemple il n'y a pas longtemps. On me faisait confiance, j'ai fait confiance à quelqu'un d'autre et finalement tout m'ai retombé dessus. J'arrive à un point où je pense qu'on ne peut faire confiance à personne, même à sa famille. La seule personne en qui j'ai confiance est une fille que je ne connais pas. Enfin, que je connais pas, je lui parle depuis 3 ans, et c'est grâce à elle que j'ai compris le sens de la phrase c'est plus facile de parler à un inconnu. Elle m'écoute, ne me juge pas et je sais qu'elle ne répètera rien à personne : elle ne connais personne de chez moi, habitant à l'autre bout de la France. Enfin, j'en reviens à mes "vrais" amis. Je mets le vrai entre parenthèse car j'en viens à penser que je n'ai pas vraiment de véritables amis. C'est vrai, ou alors je doute de trop, je me pose trop de questions. Mais parfois je me dis que je ne suis pas assez bien pour eux, que je ne sers que lorsqu'on a besoin de moi. Pour eux, je ne suis qu'une fille qui aime bien faire rire tout le monde, qui est là quand il faut, qui n'a jamais de problèmes, toujours souriante. Je ne sais pas pourquoi, j'ai du mal à parler de moi. Je n'y arrive pas. Et finalement, on ne me demande plus si ça va, on connait la réponse. Pourtant, ils ne savent rien finalement, rien du tout. Rien de ce que j'ai au fond de moi. J'ai des problèmes comme pas mal de gens, ma grand-mère est décédée, ils le savent, ils savent qui j'ai eu mal, mais il ne savent pas à quel point. A quel point j'ai souffert, à quel point je me suis sentie coupable de ne jamais avoir été la voir à l'hôpital, parce que je ne supportais pas de la voir me regarder, me demander qui je suis. Elle souffrait d'une tumeur au cerveau et ne se souvenait que de sa jeunesse.

Enfin, et je continue à douter alors que le problème vient de moi. Mais oui, je me sens trahie, la fille que je considérais comme ma meilleure amie commence à aller voir ailleurs, enfin, elle avait commencé avant. Je le voyais mais ne disait rien. J'ai compris à présent qu'elle ne restait avec moi car elle n'avait personne d'autre, l'année prochaine, si je ne suis plus dans sa classe, je n'existerai plus, et elle me traitera de pute comme elle traite la fille qui lui servait de meilleure amie l'année dernière dès qu'elle la croise avec moi. Pourtant on me l'avait dit, mais moi, je ne la pensait pas comme ça. Finalement, ils avaient raison, j'avais tort. Je l'ai compris en apprenant qu'elle allait à une fête avec une fille qu'elle n'aimait pas mais qui risque de tomber avec elle l'année prochaine. Enfin, tout est compliqué, et ceux qui liront ceci vont se foutre de moi, je le sais, je suis naïve. Quelle ironie du sort :). Je dis ça maintenant, mais je sais que demain, si elle me demande de sortir quelque part avec elle, je viendrai. Je ne suis pas comme elle. Même si je me montre avec un fort caractère je ne suis pas comme ça, je suis influençable et naïve, oui, voilà. D'ailleurs elle vient de chercher à m'appeler, je n'ai pas répondu, pour le moment pas envie.

Je crois m'être assez dénigrer comme ça. En résumé je ne suis qu'une fille insipide qui chercher à se donner un genre car elle a peur de ne pas plaire à tout le monde. A qui le regard des autres importe énormément mais qui ne laisse pas paraître cela. Une simple fille comme les autres, avec quelques kilos en trop et qui se sent mal dans sa peau. Une fille qui ne supportait plus d'avoir tout ça en elle. J'ai finalement décidé de mettre cet article en ligne, je suis consciente que je n'ai pas un don pour l'écriture, mais je pense que plusieurs personnes pourraient se reconnaître dans ce texte car mon histoire n'est pas très originale, et plusieurs personnes se posent des questions à ce moment de la vie, l'adolescence.

                                                                       L.

Va savoir pourquoi, en ce moment, je broie du noir.

20 octobre 2009 à 18h27

On est les enfants oubliés de l’histoire mes amis. On a pas de but ni de vraie place. On a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression c’est nos vies.

DEPRIME, Déprime.
Dernière semaine de cours, et pourtant, bien la pire. Je crois bien que je ne supporterai pas ma classe de cette année. Qui m'avait pourtant l'air pas mal au début. Tout le monde est gentil, tout beau, tout bisounours.... quand ils ne passent pas leur temps à boire, à fumer la chicha, et j'en passe. Je ne supporte plus. C'est hallucinant comment des gens peuvent changer au fur et à mesure qu'ils prennent de l'assurance. Déçue ? Je l'ais été souvent, mais là, ça a dépassé les limites. J'avais une amie, appelons la B. Je l'adore, on se comprend elle et moi, on rigole à chaque cours, je ne la connais que depuis le début de l'année et pourtant ! Mais depuis une semaine, elle vient complètement pétée en cours, elle pue l'alcool à des kilomètres à la ronde, et elle me déçoit de jour en jour. Je sais que je compte également pour elle, à chaque fois que je lui dit qu'elle me déçois, elle se calme, et s'excuse... En plus aujourd'hui, je suis partie, parce que je supportais plus de la voir comme ça. Une fille est allée la voir, et lui a dit que je ne l'aimais vraiment pas quand elle était comme ça, elle a commencé à pleurer. Je suis sûre de compter pour elle, mais je n'aime pas la voir comme ça. Elle s'humilie, et moi je ne peux rien faire...
Ou j'ai une autre amie, C., je la connais depuis 4 ans, des gens disent qu'elle est ma meilleure amie, moi je n'en sais rien, elle est gentille, mais tellement influençable, et je pensais que notre amitié passerai au dessus de ça, j'avais peut être tort. Elle m'a déçue, m'a laissée tombée, et aujourd'hui, elle a préféré partir avec tous ces gens là, qu'avec moi. Je n'ai rien dit, je crois que je n'aurai pas trouvé les mots, je suis partie de mon coté et elle du sien. Je suis partie avec des autres gens "normaux", je me suis fait de nouveaux amis, et quand elle a compris que ce que faisais les autres ce n'était que boire, elle est revenue vers moi. Seulement, moi je n'ai pas envie d'être la poire, la 5eme roue du carrosse. Et je suis restée avec les autres, c'est là qu'elle a fait sa jalouse. Je ne sais pas si une amitié aussi forte qu'elle était avant pourrait reprendre. Quelque chose s'est brisé je crois bien. Et si vous saviez à quel point je me sens mal à cause de ça...
Et vous savez la nouvelle ? Elle vient de m'envoyer un message me disant qu'elle restait avec eux pour un garçon. Et elle sors avec un mec, un mec dont elle me parlait la semaine dernière comme si c'était l'homme de sa vie, le père de ses enfants ... C'est beau l'amour, tiens ! Et je vois bien comment cette histoire va finir. Après lui, elle va sortir avec tous les mecs de la classe, et moi je serai la potiche que lui sert d'amie. Bien.

Vive la vie, vive l'alcool, vive la drogue. (y)
L.

Sous un sourire peut se cacher... un autre sourire?

28 mars 2011 à 22h10

Non non, cet article ne sera pas une ode à la joie, le titre est ironique. Je me remets à écrire après plus d'un an après mon dernier article. Et je me rends compte, en lisant les autres pages de ce journal, que je suis une fille assez cynique, et pessimiste... et pourtant, aucuns de mes amis ou famille ne me reconnaitrait ici.
Qui n'a jamais joué un rôle, le rôle de celui aimé de tout le monde, qui ne cesse de sourire, écouter toute la "misère de monde", la personne compréhensive, qui saura remonter le moral à n'importe quel suicidaire du coin ? Avouez, c'est un rôle attachant, sympathique, et aux yeux des autres, vous passez pour une personne accomplie, sans complexes, que l'on admire même. Pour ceux qui auraient compris, oui, je tente de trouver quelqu'un qui pourrai me ressembler là dedans.

A l'école, je le sais, je suis populaire. Je suis populaire dans le sens où je traine avec les belles filles de la classe, dans le sens où je rigole à tout bout de champs avec les mecs, et tous les professeurs m'adorent. Imbue de ma personne? Non pas vraiment, on pourrait me traiter de tous les noms sauf de cela.

En dessous de cette carapace en béton que je me suis forgée au fur et à mesure dans mon école, se cache la fille dépressive, dégoutée d'elle même, qui n'ose même pas se regarder à poil dans la glace, que flippe lorsque viendra le moment du premier rapport avec un garçon. La plupart des filles bien foutues ne s'imaginent même pas les questions que je peux me poser parfois, et depuis quelques temps elles s'accumulent, au fur et à mesure. Et si j'ai voulu recommencer à écrire, il y a bien une raison.

Il n'y a pas si longtemps, une amie de la "bande", encore mieux faite qu'Eva Longoria, commence à hausser la voix, nous dit ne manger que du pains et quelques grains de riz. La pauvre cocotte voulant maigrir, n'avait plus d'autres choix que de tomber dans l'anorexie (mentale). Peut être vais-je paraître méchante aux yeux de certains, mais si vous saviez à quel point cette période m'a dégoutée, au point de ne plus vouloir la voir, de ne plus pouvoir lui parler. Tout ce que j'avais envie de lui dire, c'était simplement que se trouvait grosse au point de ne plus vouloir manger, c'était se voir comme une énorme patate géante devant la glace, de porter des vêtements amples afin de cacher les hanches, de ne plus arriver à dormir la nuit, parce qu'on sent son gros bide qui pendouille. C'est ça, se sentir grosse au point de détester, de haïr son corps. Comme par hasard, il a suffit que deux, trois filles lui réponde qu'elle était parfaite, et que si elle se trouvait grosse, alors qu'est ce qu'elles étaient elles?

Ensuite est venue la phase déprime, l'école, la première y est pour beaucoup, mes parents n'arrangeant rien. L'avenir me fait peur. Les enfants sont ma plus grande passion, l'éducation également... et le crédo de mes parents c'est plutôt " Fais ce qui te passionnes, mais fais quand même fac de psycho." L'analyse comportementale serait faite pour moi d'après eux. Ce qu'ils ne comprennent pas c'est que je me retrouve dans chacune des personnes que j'observe, au fond, nous sommes tous différents, mais avec d'étranges similitudes... Enfin, ça part un peu en live, là. Tout du moins, j'en ai un peu rien à faire et pourtant il semblerai que mon avenir soit déjà tout tracé pour eux. Je les ai déjà déçue en étant la seule de la famille à suivre une voie différente que la voie scientifique, faudrait il encore que je sois la sous merde sous-payée. A méditer...

Enfin, cet après midi, d'humeur plutôt joyeuse puisque nous avions enfin achevé nos TPEs, je m'emporte joyeusement sur la nourriture, puisqu'après avoir ingéré un beignet à midi, je me laisse tenter par un croissant à quatre heures après cette dure labeur, pour enfin finir par manger un maxi cookie en rentrant chez moi. Mal de ventre, maux de tête et je vous en passe, je décide, comme depuis quelques temps, de me faire vomir. Vous savez, pour faire passer le mal de ventre, et puis pour me sentir mieux, tout ce que j'ai bouffé finissait dans mes toilettes. Ventre vide, fière de moi et pourtant les yeux qui pleurent tous seuls, j'oublie. J'oublie ce que je viens de faire, pour me donner bonne conscience lorsque je le referais quand j'aurai de nouveau trop manger.

Et pourtant, pourquoi ce soir, dans mon lit, une crise de larme m'envahit? Quelqu'un pourrait-il m'expliquer, que malgré les 100gm que j'ai perdu en vomissant mes cochonneries j'ai toujours aussi honte de mon corps? J'ai cherché des explications sur internet, me conduisant sur un site pro-ana. Et la chose la plus intelligente que j'ai pu faire c'est de regarder les commentaires laissés sur les articles. Plein de messages d'espoir, parmi tous les autres désespérés, de témoignages relatant la descente aux enfers, puis la résurrection et toutes les séquelles qui s'en suivent. J'ai un travail à faire sur moi, je le sais, autant physiquement que psychologiquement. J'ai honte d'en parler à ma famille, et je sais que j'aurai surement encore recours à la solution de facilité pour dégager toutes ces calories. Mais les messages que j'ai vu sur ce site ne sont pas passés dans les oreilles d'une sourde, et j'espère pouvoir arriver à un poids normal tout en ayant une vie saine. (enfin un petit message d'espoir dans cet article merdique et dépressif, j'espère ne pas avoir plombé la journée de quelqu'un... )

J'ai tellement de choses à exprimer, des choses personnelles, et l'anonymat que me procure ce site m'aide beaucoup à extérioriser tous mes sentiments aussi positifs ou négatifs qu'ils peuvent être. Merci beaucoup aux créateurs de journalintime.
L.

Dans la vie c'est comme ça. Tout finit par finir, même le pire.

23 avril 2011 à 14h27

PARTIR, partir très loin d'ici. Loin de tous, loin du monde. Moi j'aimerai recommencer une vie ailleurs. Abandonner celle que j'ai ici, partir, rencontrer de nouvelles personnes, changer, de département, de région, de pays. Il ne me manque qu'une seule chose. Le courage. Le jour où je réussirai à lâcher cette peur qui me ronge le ventre, et que je pourrais dire à mon père "Non, papa, ce que tu as prévu pour moi, j'en ai fichtrement rien à faire, je veux partir loin de cette région, devenir institutrice en banlieue, je me fou de la psycho." Ce jour là, je me sentirai forte, courageuse, et fière de moi.
Je me sens étouffée ici, ce n'est pas une vie comme celle là que j'attends. Une vie où je ne peux rien faire, les sorties sont rares, papa pompier=papa qui connait tous les dangers=papa qui interdit les grosses sorties. MERCI!
Je me trouve toujours aussi grosse, fatiguée, moche, et tout ce qu'il s'en suit. J'en suis arrivée à un point où je ne peux plus me supporter. On dirai donc que la volonté et la confiance me font défaut aussi...

Le mariage.

30 avril 2011 à 1h21

Aujourd'hui, je n'écris pas pour parler de moi! (même si je pourrais débiter et écrire 10 pages sur la vie, mes problèmes, et mes angoisses, no soucis.) Non, là, j'aimerais écrire et m'énerver sur un sujet d'actualité qui m'a révolté toute la journée. Le mariage de Kate machin et William. On en entend parler depuis des jours, des préparatifs, du beau couple. On sait que Dieu les accompagne chaque dans leur quête de rendre l'Angleterre meilleur, d'aider les anglais... blablablabla... William héritier du trône, succèdera à la reine Elizabeth... Ok, c'est génial. Je n'ai rien contre ça, ok, c'est mégagrandiose, pour la patrie, c'est l'histoire de l'angleterre. Pas de soucis.

Mais faut-il vraiment que ce mariage réquisitionne je ne sais combien de chaines, FRANCAISES. Un amour vrai et sincère comme ils le décrivent tous, doit-il vraiment se montrer à des millions (voir des milliards j'en sais rien) de spectateurs et téléspectateurs? Et tous ces chichis, enfin, bon, on est pu dans l'air médiéval. C'est quoi ce truc où, la princesse n'a pas le droit de montrer ses bras: non non, elle a mis un truc en dentelles transparent, mais elle ne montre pas ses bras!
Toutes les femmes doivent porter leur chapeau penché!
Les hommes doivent porter des queues de pies sinon ils sont pas acceptés!
On parie des millions sur la couleur du chapeau de la reine d'Angleterre.
Toutes ces règles veulent dire: tiens, ça montre notre noblesse, regarde bien petit ignare derrière ta télé, c'est ce que toi tu seras jamais? Après je dramatise surement un peu. Mais ce monde où les apparences priment sur les vrais sentiments, je trouve ça d'une monstruosité hors pair. Et rien que pour ça je n'aimerai pas me retrouver dans la famille royale, noble.

Enfin, moi je peux le dire, et j'en suis fière. Je n'ai pas regardé ce foutu mariage. et je trouve ça aberrant qu'il y ait eu autant de personne assez naïve pour prendre ça comme une preuve de romantisme. Et avec toute cette médiatisation, j'ai l'impression de revivre la mort de Mickael Jackson.... c'est fou! moi je meurs ou je me marie demain, on en a rien à foutre, et c'est surement mieux comme ça.

Maintenant, on attend avec impatience le mariage d'Albert, youhouh, que ça va être beau à voir ça aussi... On va voir si lui aussi va autant s'emmerder que William, à son propre mariage. Après avoir vu les images aux infos de William qui s'endormait à moitié à côté de sa dulcinée, on se dit qu'il n'oubliera pas le plus beau moment de sa vie, ça c'est sur!

Enfin, on pourrait s'étendre sur pas mal de sujets comme celui là, genre la robe de Kate wildintruc. Qui a coûté la peau des fesses, et qui franchement ne ressemblait à rien... du moins je trouve! C'est un avis personnel.

En tout cas ce mariage aura réussi à accomplir son but premier; qui était sans doutes de faire parler de lui. C'est gagné, on en parle partout que ce soit pour vanter les mérites de ce couple aux apparences parfaites, ou au contraire pour critiquer et montrer les vices qui se cachent sous ces apparences... comme moi! enfin, c'est fini, mode chieuse et coup de gueule off ;)

Toi j'te connais pas...

27 juillet 2011 à 23h17

Ca y est, revoilà une folle envie d'écrire en pleine écoute de Patrick Fiori. La période des vacances est enfin arrivée, du moins est presque déjà passée. Le bac, enfin la première année du bac s'est bien passé. Et pourtant le regard déçu de mon père ne s'efface pas pour autant, non. Il persiste, lui s'était attendu à un tout autre avenir pour moi. Comme chaque parent, une fille avocate, médecin, c'est toujours mieux. Et pourtant je vois un tout autre destin pour moi. J'ai déjà abandonné un rêve que je chéris depuis plus de deux ans, cette fois je ne céderais pas. Oui ça me fait mal de le voir déçu par un de ses enfants. La seule fille de la famille, la seule qui n'a pas envisagé de faire une première et une terminale S, tandis que ses trois autres fils l'ont fait ou le feront. Je soupçonne même mon petit frère de s'orienter vers le scientifique pour impressionner mon père... Malheureusement je suis la seule à lui avoir tenue tête. Et maintenant à nouveau, je suis prête à lui désobéir à nouveau. Moi, après la terminale, j'aimerai devenir professeur des écoles.
Ceux qui ont lu mes trois autres articles doivent bien rigoler. Cette fille là qui raconte ses malheurs, ses malêtres insignifiants à tout le monde... les cours vont être joyeux! :) Mais j'ai l'impression d'être vraiment passionnée par ce métier. Enseigner à des enfants c'est une des choses les plus merveilleuses qui puisse exister. (et pour une fois je ne suis pas ironique!) Cependant, j'imagine que tout le monde sait que le salaire n'est pas monstrueux. En tout cas, mon père le sait.

J'envoie valser...

1 août 2011 à 2h46

Ce soir, il est 2h21. Et je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer. J'angoisse je crois. Parce que je reste seule, dans mon lit, dans le noir à pleurer silencieusement. Je crois que c'est la première fois que ça m'arrive, à ce point. C'est parce que je me rends compte que l'avenir, mon avenir se joue sur ma dernière année de lycée, que j'entame dans 1 mois.
Que mon père n'a jamais été FIER de moi. Il soupire, il chante nerveusement, il ne comprend pas, il ne me comprend pas. Je suis sa seule fille, et la seule qui n'a pas dans ses projets de faire S, ou quelque chose qui ne me plairait pas... Le goût que j'avais pour l'enseignement s'est presque totalement envolé. A force de me battre pour ça, je suis en train d'abandonner l'idée de devenir professeur alors que j'en parle depuis maintenant bientôt 2 ans. Je suis peut être pas faite pour ce métier, c'est tout. Il faut être passionné, et cette passion s'éteint à chaque discussion que j'ai avec mes parents.
Mais si je ne fais pas ça, qu'est ce que je ferais? Quel avenir? Pour le reste de ma vie, qu'est ce que je vais faire? Travailler dans un bureau? Passer la journée à faire des calculs de finances pourris comme ma mère? Faire le ménage chez les riches comme ma Tante? Soigner des gens atteints d'Alzeimher comme mon autre tante? Gendarme... pompier...
Ca je n'ai pas le physique. Pour sur, je n'ai pas l'endurance, je n'ai pas les muscles, tout ce qu'il me reste c'est un amati de GRAISSE de la graisse dans les cuisses, dans les mollets , dans les bras, sur le visage, dans le ventre, dans le cul. Je suis ENORME. Pourquoi j'ai pas le droit à un corps comme mes cousines? Mais c'est de ma faute, je mange, je mange, je mange, je mange, je mange. Je ne fais que ça, toute la journée. Et puis parfois, je vomis, parfois seulement, parce que j'ai peur de tomber malade, mais si je le pouvais je vomirais chacun des aliments que j'ingurgite. Toutes ces pourritures qui me pourrissent mon existence. Qui est celui qui a trouvé la recette du chocolat? du beurre? des glaces? Je le maudis. Je le maudis comme je me maudis. J'ai envie que tout s'arrête, j'ai envie d'avoir un corps dont je serai fière, un corps qui plaît, qu'on me regarde moi aussi. Même, j'aimerai réussir à faire le premier pas, vers certains garçons qui me riront surement au nez.
J'ai été sur doctissimo, l'adorable site qui cherche à résoudre nos problèmes psychologiques. D'après les tests, je suis au stade 5 de la boulimie. Il se peut que je souffre de problèmes alimentaires des troubles. C'est absurde étant donné que je ne vomis pas tous les jours, je suis pas comme ces filles qui sont vraiment boulimiques. Je suis au stade 10 de la dépression. Mais là je pense sincèrement que c'est sur le coup de la soirée, fatigue, mal-être et complexes ne font pas bons ménages. Et là d'après ce site je ne suis pas non plus complexée, je me demande bien pourquoi je pleure ce soir alors... surement pas pour me lamenter comme une idiote sur mes grosses cuisses de grosse vache.

J'ai envie de dégueuler quand je vois l'hypocrisie qui flotte autour et à travers moi.

21 septembre 2011 à 19h24

Ce qui différencie une déprime de la dépression, et c'est une définition vraiment personnelle, c'est sans doutes pas la bonne... une dépression est une succession de moments déprimants qui nous rendent malheureux, tristes, sans joie de vivre. Et c'est à nouveau un moment que je traverse aujourd'hui. Je pleure à chaque fois que je viens sur JournalIntime, c'est horrible. J'essaye d'en parler à des amis, mais j'y arrive pas, moi je suis la fille forte, pas une mauviette qui va pleurer parce que son frère lui a volé sa barbie. Non, moi je supporte. Je supporte ou j'essaye de porter mon désespoir sur autre chose. La dernière semaine des vacances, c'était les crises et les vomissements, là j'en suis venue à un stade où je me hais encore, et je m'inflige une autre forme de maltraitance physique, les deux traces, croûtes sur mon avant bras droit en témoigne. J'ai honte, mais j'aimerai tellement en parler à quelqu'un. C'est fou, je crois que j'ai fait ça pour qu'on me remarque, pour qu'on comprenne mon désespoir, et lorsqu'on m'a demandé ce qui s'était passé, j'ai juste eu à dire que j'étais tombée alors que les traces sont trop profondes pour une simple chute, on m'a crue et on est passé à autre chose.
Rien à foutre. Rien. Personne ne me comprends. Je suis seule avec moi même. J'ai des parents qui passent leur temps à se disputer. A cause de moi, à cause de tout. Je n'ai jamais eu de vraie relation mère/fille avec ma mère, jamais. J'ai toujours été plus proche de mon père. Il lui a fait remarqué dans une de leur dispute. Je suis un des plans d'attaque de mon père. Depuis ma mère a compris ses boulettes, elle essaye sans doutes de rattraper le temps perdu depuis bientôt 17 ans. C'est impossible, et quand je la vois si gentille avec moi je me demande si c'est pas par pitié, ou parce que ses collègues sont aussi proches de leurs filles. En tout cas voir une si bonne entente avec ma mère rend quelque peu furieux mon père, qui ne loupe jamais une occasion pour me dire "ah, ça a du lui servir à quelque chose ce que je lui ai dit, c'est tellement génial pour toi non?" ou alors lorsqu'on a une vive discussion avec elle, il ne se retient pas de rire, et de montrer qu'il est heureux que ça ne soit pas tout beau tout rose. Ca me met dans leur histoires de couple, et ça, ça me tue, ça me fait peur. Sans compter que cette dernière année, année du BAC, année du permis, année des admissions post-bac, année de toutes les décisions me rend encore plus stressée, j'ai peur d'être une merde qui ne va rien foutre de sa vie parce qu'elle est trop bête trop stupide, trop conne pour faire quoique ce soit. C'est aussi ma dernière année de volley. Un sport que je faisais parce que j'en avais envie avant... là je ne sais pas, j'ai plus l'envie de jouer comme avant, je me lasse d'aller aux entrainements après des heures de code, il y a trop d'enjeux trop de compets, trop de filles qui cherchent les noises. Ca y est, je pleure à nouveau comme une imbécile devant mon ordi. J'ai mal, j'ai mal au coeur.

take a sad song, and make it better

26 avril 2013 à 23h39

encore après une longue période, je reprends mes écrits. J'aimerais dire que tout a changé, que tout est devenu tout beau, tout rose, mais c'est pas vraiment le cas.
J'ai eu mon bac, je suis en première année de licence, j'ai mes partiels de second semestre dans 1 semaine et demi, je me fais toujours dégueuler, ce mois-ci c'est moins régulier, j'ai peur d'être trop fatiguée pour mes partiels, mais je crains les vacances, où je vais avoir tendance à bouffer comme pour dix, et à culpabiliser.
La nuit dernière, j'ai fais une crise, j'en ai pas dormi de la nuit, tellement je me sentais mal d'avoir autant mangé. C'était pas une indigestion non, mais seulement la culpabilité, je me disais que je ne pourrais jamais perdre du poids, que je n'y arriverais jamais... et je commence vraiment à le croire...
Je recommence ma psychanalyse à deux balles, et je me dis que je pourrais trouver un mec. J'arrive pas à me dire qu'un garçon puisse me trouver jolie, attirante, sexy, avec les cuisses, les mollets et le bide que je me tape. Pourtant, j'ai failli coucher avec un mec qui devait partir loin deux jours après à cause de ses études. J'avais bu, et, à ce moment, ça ne me dérangeait pas le moins du monde qu'on couche ensemble (seulement, mon éthique, et le fait que je sois toujours vierge, ça comptait aussi, donc j'ai refusé). On s'est revu après, et bizarrement, à ce moment, quand on a vraiment entrepris de coucher ensemble, j'étais sobre, et je ne me suis jamais autant sentie mal à l'aise. Est ce qu'il faut que je boive à chaque fois que je voudrais coucher avec un homme?
Outre ce mec, j'ai eu l'occasion d'en rencontrer un autre, presque parfait, mignon, super sympa, musicien, photographe à ses heures perdues. Le rêve, on a pas mal sympathisé, on parle beaucoup quand on se voit, parfois par message. Les autres filles et mecs qu'on côtoie tous les deux me disent qu'il se passe quelque chose entre nous deux, mais, je sais pas, dans ma tête c'est impossible. J'arrive pas à comprendre comment il peut s'intéresser à moi? Il pourrait avoir de bien plus belles filles, c'est pas possible, et je crois que si notre relation avançait, je me sentirais encore plus mal à l'aise. Je serai pas moi, à moins de porter des vêtements amples, et de ne jamais me montrer en sous-vêtements/maillot de bain. C'est en grande partie pour lui que je veux maigrir aujourd'hui.

Que dire d'autre... j'ai relu certains postes, et je parlais de C. à un moment... notre relation a pas mal évolué ces derniers temps, et pas vraiment dans le bon sens. Sachant que je n'ai plus de contact avec mes meilleures amies de lycée, je me demande si je n'ai pas un problème, mental, psychologique, qui expliquerait pourquoi je me détache des gens aussi facilement... Enfin, C... son copain, s'est fait arrêté sous ses yeux par la police. Elle ne m'en a pas parlé, parce que je l'avais prévenu qu'un jour ça arriverait connaissant un peu les magouilles de celui-ci. Je l'ai appris par une amie, je me suis dit qu'il fallait que je lui parle une dernière fois, que je la mette en garde, que j'essaye de lui ouvrir les yeux. J'ai écrit des mots plutôt méchants envers son copain, que je pensais certes, mais assez violent pour lui faire ouvrir les yeux. Ce qui avait marché apparemment puisqu'elle les avait relu plusieurs fois. Malheureusement, son copain les a trouvé, il a lu chacun de mes messages, et au final cela n'a pas eu l'effet escompté.
J'ai reçu un appel provenant du téléphone de mon amie, mais ce n'était pas elle au bout du fil, mais bien son petit-ami, plutôt énervé. Je me suis faite insultée, de tout les noms. J'ai eu sacrément la frousse, j'en ai pleuré tout l'après midi. Je pensais pas qu'un jour, je pourrais recevoir un appel de ce genre, par une personne que je ne respecte absolument pas certes, mais, ça m'a vraiment pris aux tripes. Je ne sais pas comme le dire, je m'en fiche de ce qu'il pense de moi (après tout, il avait bien vu que je ne le portais pas dans mon coeur non plus) mais, le fait qu'une personne quelconque puisse me parler comme ça, j'y repense tout les jours. Il m'a ensuite envoyé des messages sur facebook, je n'arrive même plus à les regarder, mais j'y pense aussi. J'espère ne plus jamais le croiser, ne plus jamais avoir à faire avec lui. C. n'a pas compris ça, elle n'a pas compris pourquoi j'avais eu peur. J'ai eu l'impression qu'elle s'est un peu fichue de moi. Tout s'est retourné contre moi, et je n'avais plus envie d'avoir ne serait-ce qu'un seul lien avec elle. Je lui ai expliqué que je ne voulais plus la voir, que ce soit son copain ou elle.
Elle n'a cessé de me dire qu'elle comprenait pas pourquoi je réagissais comme ça, que c'était les paroles de son copain, pas les siennes. C'est pas faux, mais après cette histoire, je ne pourrais plus jamais la regarder comme une amie. Je ne pourrais plus jamais rien lui confier, plus jamais. Ca a été dur de mettre 7 ans d'amitié de côté comme ça, mais, pour moi, je pouvais pas faire autrement. A quoi bon ça aurait servi d'être hypocrite? De continuer à lui parler tout en sentant que je ne pouvais plus lui accorder aucune confiance? On aurait du continuer à parler de choses futiles, et inintéressante en attendant que notre supposée "amitié" s'éteigne petit à petit, parce que au final, nous n'avions plus aucun point commun?
Quelle histoire n'est-ce pas? Sinon, tout va bien, la vie est belle, je le même problème que tous les étudiants de ce monde : je suis en retard dans mes révisions...
Bonne nuit...

des remords

1 mai 2013 à 1h23

encore, et encore des remords, je m'étais dit que j'irais courir aujourd'hui, mais il a plu, alors la motivation est retombée. Au final, je suis restée seule avec moi-même. J'aurai du bosser, faire quelque chose, sortir, aller courir sous la pluie, après tout, ça fait quoi?
Mais non je suis restée, j'ai mangé, beaucoup, jusqu'en avoir mal au ventre, tous les aliments possibles et inimaginables avec toutes les tentatives possibles pour mes parents ne remarquent pas que je mange autant. Ils ont vu que j'avais pris du poids, des cuisses surtout. Ils le prennent en rigolant, parce que je fais semblant de me marrer à chaque fois que mon père me sort "ben dis donc, tu commences à chopper des bons cuisseaux". Mais j'y repense chaque nuit. Je regrette tout ce que j'ai pu engloutir, je me dis que je changerais demain, que je me reprendrais en main demain. Que j'arrêterais de fouiller dans les placards, que je me remettrais à faire plus de sport. Et au final, il y a toujours ce petit truc qui me fait retomber... Je n'en dors plus de la nuit, je sens mon ventre qui s'arrondit (mais de façon difforme), je vois mes cuisses prendre du volume comme les mollets. Et je me sens impuissante, et fatiguée, à chaque fois que je vomis, je perds des forces.
Enfin, juste après avoir vomis, je sais pas, je me sens bien, je sais que ce que je viens de manger, ça vient d'être évacuer, que toutes ses cochonneries ne font plus parties de moi, je les ai éjecté. Et puis ensuite je réalise mon mal-être, et le mal que je fais à mon corps.

L'année dernière, ma mère a remarqué que je vomissais. Elle s'est inquiétée, m'a demandé si je le faisais fréquemment. Après quelques explications, je lui ai fait avalé que ce n'était pas depuis longtemps, que j'avais tenté, mais que ça me faisait mal, que j'arrêtais, qu'il n'y avait pas besoin d'alerter mon père. Elle voulait que j'aille voir un psy, au fond, je me suis demandée si c'était pas ça la solution, mais j'avais trop honte pour accepter. J'ai arrêté de vomir, mais mes crises ont persisté. Puis, quand j'ai eu mon appartement à moi, pour mes études, je m'y suis remise. Ca devient une véritable obsession, la preuve, je ne fais qu'en parler dans mes derniers écrits. D'un côté, ça me fait peur, de voir que ça prend une place aussi importante dans ma vie... mais ça me fait du bien d'en parler ici.
Je me sens tellement bête parfois, je me demande pourquoi je peux pas m'accepter comme je suis... ou du moins, comment les filles comme moi arrivent elles à le faire?
J'ai peur.