Toxique

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Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Révélation

20 février 2014 à 12h36

Ma soeur me déteste.
Il m'a fallut 25 ans pour le comprendre...
Soit je suis demeurée, soit je suis trop gentille.
J'opte pour les deux, gentille demeurée.
J'ai voulu mourir il y a un an.
Elle me mettait une pression insupportable.
C'était devenu incontrollable.
Déconnexion du cerveau.
Tout arrêter pour ne plus souffrir.
Me coucher dans la neige et m'endormir.
Depuis qu'on travaille ensemble, elle me fait vivre l'enfer.
Pourtant j'ai un amoureux adorable depuis dix ans.
Sur qui je peux compter et m'appuyer.
Trois enfants en bonne santé et intelligents.
Gentils et sensibles, avec des valeurs solides d'une famille unie.
Du moins je le pense.
Et des amis sincères.
Je croyais avoir de la chance, enfin, après les années de galère.
Elle me reproche tout.
Plus d'un an et demi d'insinuations sur mon incompétence.
Cette froideur inexpliquée.
Ces moqueries continuelles.
Cette pression insidueuse.
Ces remarques odieuses et inexpliquées.
Cette mise à l'écart.
Cet irrespect pour ce que je suis.
Je l'insupporte par ma présence.
Je me suis défendue.
On est associées et elle se prenait pour la patronne.
A toujours donner des ordres.
Il faut être à sa disposition lorsqu'elle le décide.
Elle ne supporte aucun refus.
Me fait passer pour une incompétente associale.
A 16 heures, elle quitte le boulot, elle a des enfants elle.
A 20 heures je rentre chez moi, crevée et vidée.
J'ai enfin compris à quoi ressemblait une manipulatrice perverse.
Elle fait partie de ma famille.
A sa naissance, je l'ai prise dans mes bras et je l'ai aimée.
Elle veut ma mort maintenant.

Famille je vous hais

20 février 2014 à 13h32

Ce n'est pas ma famille.
Ils m'ont adoptée par générosité ou obligation.
Je n'ai rien en commun avec eux.
J'étais naïve et ils en ont profité.
Mes joies et mes rires les ont toujours agacés.
Ma gentillesse leur était insupportable.
J'étais joyeuse et positive.
Bête et égoïste disaient-ils.
J'avais confiance en l'avenir.
Ils ont brisé mes rêves.
Je suis devenue instable.
Je n'étais rien ils étaient tout.
Rien n'avait jamais grâce à leur yeux.
Je n'étais pas digne d'eux.
Tout n'était que critiques et reproches.
Mes échecs les ont rassuré.
Tu vois comme on avait raison.
Sans nous tu n'es rien.
Tu n'es pas digne de cette famille.
Juste une phobique sociale.
Tu es devenue ce que l'on voulait.
Un insecte dans notre toile d'araignée.

Victime

20 février 2014 à 14h22

Je ne veux plus être une victime.
Je l'ai lu l'autre jour dans un bouquin.
Je suis abonnée aux bouquins de développement personnel.
Que ferais-je sans eux ?
Tu ne dois plus être une victime.
Donc je refuse d'être une victime.
Ca va marcher, je suis forte.
On m'a piétinée mais je me relève.
Je ne suis pas une victime je suis une hystérique.
Je fais des crises depuis mes quinze ans.
Je ne supporte pas l'injustice.
C'est moi que je ne supporte pas.
Je suis une injustice.
L'injustice de ce monde me révolte.
Pourquoi eux et pas moi ?
Qu'ont-ils fait pour mériter ça ?
Et les bourreaux, qui sont-ils pour leur faire ça ?
Pourquoi font-ils souffrir les autres comme ça ?
Qui leur en donne le droit ?
Le malheur me donne envie de hurler.
C'est l'école de la vie me disent-ils.
C'est l'horreur de la vie je me dis.
Je ne veux plus de victimes.