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Sommaire

Une présentation pour un premier écrit

27 août 2013 à 17h38

Alors voilà, moi c'est Tess. Prénom réel ou fictif je pense que cela n'a pas vraiment d'importance. Dix huit années maintenant que je vis sur les terres Bretonnes dans une petite demeure non loin du centre-ville. J'ai 18 ans et j'ai validé ce 5 Juillet dernier mes trois années de lycée en obtenant mon baccalauréat. Dès Septembre prochain, je me consacrerais à quelques années de BTS assistant de manager.

Je suis une personne très curieuse qui aime tout savoir et en apprendre toujours plus. Je dit très souvent « oh je ne t'ai pas dit? » au point d'avoir été surnommée miss-radio-potin par un de mes amis. Je suis quelqu'un qui sélectionne beaucoup les gens qui vont m'entourer. Je ne supporte pas la défaite bien que ce soit quelque chose qui nous face avancer. Je me projète facilement et j'aime voir les choses en grand. Je suis une personne honnête, parfois timide et très rancunière.

Au jour d'aujourd'hui, la personne la plus fidèle à mes yeux est mon chien: Baïka bientôt âgée de 6 ans. Je suis l'opposée de ma famille. Tout nous oppose car je n'ai pas la même vision du monde, les mêmes centres d'intérêts ni les mêmes attentes de la vie. Je suis quelqu'un qui aime prendre sa vie en main, qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense, quelqu'un qui aime les sports extrêmes, qui aime voyager, faire des découvertes et connaître de nouvelles personnes. Malgré ça, j'ai tout de même une partie de moi qui ne veut pas quitter l'enfance comme si j'aimerais combler un manque.

On me dit souvent que je suis une personne très différente des autres et j'aime l'entendre. Nous sommes censé être tous différents or, la jeunesse actuelle est basée sur la ressemblance. Nous avons tous des personnalités différentes ainsi qu'un physique qui est propre à chacun d'entre nous. Pour ma part, je suis assez complexée par ma petite taille. J'ai des cheveux de couleurs châtains clairs ainsi que des yeux marrons. Je ne pense pas avoir un physique très avantageux mais cela n'empêche pas les garçons de m'aborder y compris les hommes qui ont la cinquantaine. En effet, les hommes se retournent facilement dans la rue et n'hésitent pas à parler de moi alors que je ne suis pas loin. Ils me sourient facilement et même n'hésitent pas à me klaxonner ou à me siffler ce qui parfois est relativement dérangeant.

Pour terminer je dirais que tristesse, chagrin, angoisse, déception, trahison, mensonge et court instant de bonheur sont les mots qui décrivent le mieux mon parcours et la jeune fille que je suis.

Suivez votre cœur quoiqu'il arrive

27 août 2013 à 22h10

Il y a deux ans, j'ai connu « Le Grand Amour ». Nous nous sommes rencontrés au lycée. Nous n'étions pas dans la même classe et je ne l'avais pas remarqué tout de suite. Il faut savoir que nous étions 180 et seulement 20 filles donc difficile de connaître tout le monde. Tout s'est passé rapidement car je n'y suis restée qu'un mois là-bas.

Quand j'ai commencé à le remarquer, c'était vers le milieu du mois. Nous étions au mess (self pour ceux qui ne comprendrons pas) et depuis plusieurs repas je sentais un regard sur moi. Peu de temps avant, une personne de ma chambre m'avait dit que quelqu'un lui avait demandé si j'avais une personne dans la vie mais sans se souvenir de son nom. J'ai tout de suite fait le rapprochement, le soir en faisant le ménage.

Ce n'est qu'à la fin du mois que nous avons commencé à nous aborder et tout ça, grâce à cette personne de ma chambre qui au final s'était souvenue qu'ils étaient dans la même classe.

Ce jour-là, je n'étais certaine de rien. Il était trop timide pour moi, beaucoup trop. Certains riaient de la situation et trouvaient cela sans aucun sens: nous n'étions pas fait pour être ensemble. Mais, au fond de moi je sentais bien qu'il avait quelque chose. Ce petit quelque chose qui d'un jour à l'autre pourrait me faire craquer. Malheureusement, rien ne s'est produit et je le lui ai fait assez rapidement comprendre. De ce que l'on a pu me rapporter, il était déçu. Ça se ressentais sur son visage mais je me suis dit que ce n'était qu'un passage pour lui et que de toute façon il avait tout pour plaire, qu'il rencontrerait facilement d'autres filles bien mieux que moi. D'autant plus que je n'avais vraiment rien pour plaire lorsqu'il m'a découverte: le maquillage étant interdit nous avions toutes notre côté naturel qui ressortait, le chignon obligatoire et nous étions toutes et tous vêtus de vêtements de sports la première semaine puis le treillis militaire. J'ai donc eu un peu de mal à comprendre ce qui l'a fait craquer à ce moment-là.

Mais en le voyant mal le jour de notre premier départ j'ai quelque peu regretté ma réaction de ne pas vouloir le connaître plus. J'ai su un peu trop tard qu'il voulait me parler. Je l'ai cherché partout: je suis passée au niveau du couloir des garçons, personnes ne savaient où il était jusqu'à ce que l'on me dise qu'il était déjà parti. Il était déjà parti à la gare. Je devais y aller moi aussi. Je ne pensais vraiment pas le croiser à ce moment-là. J'ai hésité à aller lui parler et puis finalement j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai marché en sa direction. La première phrase que je lui ai dit était « tu voulais me parler » et il m'a répondu « oui, tu as lu mon message? ». je n'avais pas encore allumer mon portable. Je ne l'avais donc pas lu. Il m'a rapidement expliquer certaines choses et qu'il était assez impatient de retrouver sa famille. C'est étrange car je me revois encore sur le quai de la gare, devant les portes transparentes, à lui parler et à regarder autour de moi comme si je voulais vérifier que je ne vivais pas un rêve. C'était un rêve éveillé. Au moment où son train est arrivé il m'a demandé « je peux te faire la bise? » d'un air gêné. C'était si mignon.. J'ai accepté, évidemment. Il faut aussi savoir que, où nous étions, nous n'avions pas le droit à quelconque rapprochement fille/garçon.

Après son départ, j'ai du attendre deux bonnes heures avant que mon train n'arrive. Je n'étais pas seule, heureusement. Une amie et ma mère étaient-là, le temps est passée assez vite du coup. Au moment de m'installer dans le train, je n'avais qu'une idée en tête, lire son message. Je m'attendais à un petit message de quelques lignes mais il était, comment dire, long. Ça m'a fait si plaisir. Un sourire c'est même dessiné sur mon visage à ce moment-là.

Je lui ai donc répondu sans trop insister. Comme nous retournions tout les deux voir nos familles et nos ami(e)s que nous n'avions pas vu depuis un mois nous voulions profiter au maximum de ces moments de retrouvailles. Au cours de ces échanges nous avons trouvé certains points communs entre nos mères qui d'ailleurs nous a beaucoup étonné et fait rire. Il m'a alors expliqué pourquoi il ne parlait pas beaucoup en ma présence et j'ai tout de suite compris. Au fur et à mesure que nous apprenions à nous connaître, il commençait à me plaire.

Deux jours après notre séparation sur les quais de la gare nous nous retrouvions au même endroit, quelques mètres plus loin. Nous n'avons pas osé échanger trop durant le trajet gare/école. Nous n'étions pas seuls. De mon côté, j'ai essayé de profiter au maximum de mes derniers moments en « mode tout les jours de la vie quotidienne » c'est à dire en étant bien coiffée et maquillée. Et, les compliments n'ont pas manqué...

À ce moment-là, je ne savais pas que mes jours au sein de cette école étaient désormais comptés. En effet, le lendemain matin j'ai appris que je devais partir en fin de semaine. Ce fût le coup dur. Le choc. Ma première pensée à été pour lui et bizarrement, en me retournant c'est lui que j'ai vu. Je n'ai pas eu besoin de lui annoncé car les rumeurs se sont assez rapidement dispersées. Nous n'avons pas accéléré les choses. Nous avons essayé de continuer à nous découvrir au fur et à mesure.

Le mercredi, j'ai été convoqué dans le bureau du commandant pour savoir quel jour je devais précisément partir. Je me souviens que nous étions en train de parler. Nous étions assis sur un banc juste en face du bâtiment où nous dormions. Et, nous avons entendu mot prénom à la sono.
En revenant du bureau, j'étais en pleur. Je n'ai pas voulu aller le voir. Il m'a vu pleurer et a baisé le regard, je n'ai donc pas osé aller lui parler tout de suite. Je l'ai vu pleurer. Il pleurait pour moi. Environ 10 minutes après, je suis descendu pour lui parler et je lui ai dit que je devais partir pour Samedi. Nous n'avons pas su parler plus. Nous sommes restés l'un à côté de l'autre, en silence. Les larmes aux yeux. Nous savions que c'était la fin. Que plus rien n'était possible pour moi. Que nous ne nous reverrions probablement plus jamais.

Les jours ont défilé. Mon départ est arrivé. Tout les regards étaient posés sur moi ce jour-là. J'étais « le centre du monde ». J'ai reçu énormément de compliments, de tout le monde mais seul lui m'importait. Je ne voulais plus le quitter. Les au revoir ont été horrible. Pour moi, c'étaient des adieux et mes craintes se sont confirmées.

Quelques jours plus tard, nous arrêtions de nous parler. Pour moi, ce fût une fois de plus le drame.

Au mois de Décembre alors que rien ne m'indiquait un retour de sa part l'inimaginable se produit : il reprend de mes nouvelles un 23 Décembre. Nous avons alors repris où nous nous étions arrêtés. Nous sommes redevenus ceux que nous étions: deux gamins !!
En Janvier, une histoire est née et au final dura 7 mois. Que du bonheur. J'étais une personne différente. Je vivais un rêve éveillé. Il était le seul, l'unique, l'homme parfait, l'homme idéal, sans grands défauts, qui me faisait rire, qui me faisait voir la vie de toutes les couleurs. J'étais tout simplement Tess, celle qui ne se prend pas la tête mais surtout celle qui est redevenue calme.

Il y a certaines choses que je ne pourrais pour rien au monde oublier. Il était le garçon de mes rêves. Un comme lui, il n'y en a pas deux. J'aurais tout fait pour aller plus loin mais la distance est plus forte. J'aurais aimé qu'il soit le père de mes enfants, l'homme qui me demande en mariage, l'homme avec qui j'aurais acheté une maison, l'homme avec qui j'aurais voyagé, l'homme avec qui j'aurais vieilli. En bref, il est le seul homme que j'ai aimé comme personne je n'aimerais.

Il disait souvent « le premier weekend, quand je suis rentré, j'ai dit à mes parents que j'avais trouvé ma Juliette ». J'étais sa Juliette et sans le lui avouer il était mon Roméo. Nous vivions un conte de fée ...

Nous nous aimions tellement. Je l'aime toujours. J'ai tout fait pour le récupérer et malgré mes nombreuses erreurs je n'aurais probablement jamais le courage de tourner cette page. Ses sentiments sont étranges. Il a changé et moi aussi. J'ai tout fait pour le rendre jaloux mais aussi pour me venger et aujourd'hui c'est moi qui en paye les pots cassés.

Notre relation était à la fois étrange et plaisante. Il me rendait plus forte et aujourd'hui je suis certainement la personne la plus faible au monde. Comme on dit, l'amour rend aveugle. Je l'ai été pendant 7 mois mais je le suis encore aujourd'hui car, je n'arrive pas à refaire ma vie comme je le voudrais. À chaque nouvelles relations que j'ai, je fait tout pour retrouver la personne que j'avais et si je ne le retrouve pas, je fais tout pour que ça se passe mal.

Il me manque. Il le sait. Je lui manque. Il me l'a dit. Je l'aime. Je le lui ai dit. Il m'aime encore au fond. Je l'ai compris dans sa façon de parler.

J'ai tout fait, j'ai tout donné, j'ai tout essayé mais aujourd'hui je ne peux plus rien faire. Le passé me manque. Il me manque.

Le Grand Amour avec un A majuscule, c'était lui. C'était Ludovic.