Les pensées d'une fille banale

Chaque jour nous commençons de nouvelles choses. Une nouvelle relation, une nouvelle attitude, une nouvelle organisation, ... Et aujourd'hui ma nouveauté pour moi se sera ce journal intime. Écrire m'a toujours beaucoup libérer. C'est sur que lorsque vous êtes une fille timide et surtout réservée qui préfère tout garder pour elle plutôt que de prendre le risque de souffrir à cause d'une personne extérieure, écrire un journal intime est plutôt libérateur et une bonne solution à ce silence.
Chez moi on appelle cela être forte. Enfin je pense que c'est comme ça que mon frère et mon père le voient. Pour eux, parler, se confier, c'est limite un crime comme si ça prouvait que vous étiez un faible, un pleurnicheur. Je suis devenue comme eux, à cause de certains événements car au départ j'avais choisi de faire confiance aux autres et je pensais que se confier ce n'était pas être faible mais plutôt la preuve d'une confiance entre deux personnes. Grâce à certains j'ai enfin pu comprendre pleinement les deux hommes de ma vie (enfin il y en a un troisième mais on en parlera plus tard).
Alors voilà aujourd'hui je te commence, toi petit journal intime (enfin pas si intime vu que tu es public mais passons sur ce petit détail) qui était blanc jusqu'à ce que j'y mette du mien.
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On passe tous par cette étape je crois. Ce premier amour. Celui qui te fait pousser des petits papillons dans le ventre (et non ce n'est pas qu'une légende). Je le vis aujourd'hui. Enfin plus précisément depuis un an.
Il y a un an je suis partie dans un pays à 4h de chez moi. Un pays vraiment perdu où personne n'a vraiment l'idée d'y aller pendant l'été puisqu'il pleut tout le temps là-bas et que tu es coupé de toute civilisation. Sauf si pour toi les moutons sont une civilisation avec laquelle tu es compatible. Bref dans cet endroit paradisiaque pour les trolls et les elfes j'ai rencontré un homme qui a complètement fait chavirer mon petit cœur tout neuf en relation amoureuse.
Il était gentil, mignon et surtout drôle ! Cliché non ? Peut-être un peu mais ce qui me plaisait avec tout ça c'est que nous avons très vite tissé quelques chose et que nous parlions de tout comme si nous nous connaissions depuis plus longtemps que quelques jours. Bien sur il n'a pas mordu à l'hameçon tout de suite sinon ça aurait été trop rapide et irréel.
On s'est retrouvé dans un endroit très charmant. Perdu entre les champs et les cascades. Nous étions seuls, pour la première fois depuis une semaine, et super proche en plus de cela (physiquement je parle!). Tu ne peux même pas imaginer combien de choses tournaient dans ma tête, tellement de questions. Mais il y a eu cette petite voix dans ma tête qui me disait "Profite du temps présent sans penser aux conséquences!". Alors j'ai foncé. J'ai pris mon courage à deux mains et je l'ai embrassé. Enfin.. nous nous sommes embrassés, oui parce que si qui était magique c'est que nous avons eu cette terrible idée à la même seconde.
Bon d'accord tu vas surement me dire qu'il n'y a rien de romantique dans tout cela mais vraiment il fallait être présent pour s'en rendre compte. Je ne regrette pas d'avoir pris le risque d'aimer, le risque de souffrir. Oui parce que aimer quelqu'un c'est lui donner le pouvoir de te détruire n'est-ce pas ? Et cela je ne le connais que trop bien.
Alors voilà le troisième homme de ma vie. Mon premier amour.

Après un énième oubli d'heure sur la prise de ce fameux bonbon qu'on appelle la pilule. Je me rends compte que je suis en retard d'un jour sur ma plaquette. Ce qui signifie que j'ai oublié de la prendre une fois. Et vu les derniers jours peu catholiques que j'ai passé.. les prochains jours s'annoncent stressant !
Pouuurquoi je suis tête en l'air comme ça ???

On a papoter comme deux meilleures amies qui ne s'étaient pas vu depuis deux semaines. Pleins de choses sortaient de nos bouches. On avait tant de choses à dire à l'autre. Pour accompagner nos paroles on est allée boire une bière (qui n'est pas une boisson pour les filles d'après mon père, C'est fou ça non ? depuis quand les boissons ont des genres ? enfin bon passons). Ca faisait tellement du bien de la retrouver. On s'est baladé parce que marcher libère les esprits. On s'est posé, on a fumé. On était bien.
C'était un samedi soir habituel avec celle qu'il faut.