Mia vivado

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Mia vivado

23 octobre 2013 à 0h44

Bonan tagon kara leganto

mi estas min al lerni espéranto, por paroli unu lingvo, tiu lingvo estas facile al lerni, sed necesas pli ol tri monatoj por koni.

Mia nomo estas Frederic SPI ..... Mi naskiĝis 21an de februaro 1960 en Oran, urbo de Alĝerio dum la milito de ĉi tiujn lasta.Ii estas evidenta ke la unuaj rakontoj kiuj mi diros al vi, estas nur vivo rakontoj de mia familio "Spit...." sur la flanko de mia patro "Gandolfo" sur la flanko de mia patrino. Mi estis nur bebo kaj mi malkovrus ĉi malamika mondo, kie li devas senĉese batali por akiri sian kapon el la akvo por spiri.

Une vie bien mouvementé

11 novembre 2013 à 21h31

Salut

Proverbo al mediti/Proverbe à méditer

"tio kio ni scias estas malmulte de aĵo apud de tio kio ni ne scias".

"ce que nous savons est peu de chose à coté de ce que nous ne savons pas.

Je m'appelle Frédéric SPI....., je suis né le 21 février 1960 à Oran, une ville d'Algérie pendant la guerre de cette dernière.Il est évident que les premières histoires que je vais vous conter, ne sont que des histoires vécues que par ma famille "SPIT....." du coté de mon père et "GAND........" du coté de ma mère. Je n'étais qu'un bébé et j'allais découvrir ce monde hostile ou il faut continuellement se battre pour avoir la tête hors de l'eau pour pouvoir respirer.
Tout commence un dimanche 21 février de l'an 1960, je vis le jour mais ce que je ne savais pas encore c'est que ma vie allait être très très mouvementé.
Comme je le dis au début de mon histoire je suis né ce 21 février 1960 à Oran, et je fais parti approximativement des derniers pieds noirs né en Algérie, puisqu'en 1962 nous avons été contraint de prendre le bateau pour découvrir une autre terre hostile que l'on nomme la France. Suite aux propos de mon père, je ne vous dis pas l'accueil chaleureux que nous avons subit en arrivant sur cette terre d'accueil. D'ailleurs je me demande pourquoi mon père a choisit la France pour s'y installé. Après tout c'est son choix.

[Image] https://maps.google.com/maps?oe=utf-8&client=firefox&q=oran+algerie&ie=UTF8&hq=&hnear=Oran,+Wilaya+d</iframe>
Agrandir le plan" alt="" class="gauche" />

Pour revenir en arrière, et avant de quitter l'Algérie, J'ai quand même perdu ma mère et mon père a fait tout ce qu'il pouvait pour pouvoir nous garder tous ensemble. Ce qu'a fait mon père, il l'a fait en son âme et conscience et je ne suis pas là pour le juger, parce que je n'en ai pas le droit, et puis qui suis je pour me permettre de juger mon père. Je mettrais quand même un bémol car dans la famille SPIT..... personne n'a eu assez de cran et de courage pour nous dire vraiment et dans quelle circonstance a été tué ma mère.
Je ne vous parle pas de ma grand-mère du côté de mon père, car elle c'était une vraie tombe, j'irai jusqu'à dire que personne sur cette terre n'aurait pu la faire parler, je pense qu'elle aurait préféré mourir sous la torture que de cracher un mot.

Que dire encore de ma courte vie en Algérie, puisque je suis parti j'avais deux ans, donc difficile de raconter des faits sur cet ancien territoire français. Avant d'oublier, je suis le troisième enfant de quatre que mes parents ont eu. D'après les dires de mon père, j'aurai échappé à la mort suite a un saut par dessus la fenêtre de ma chambre, oui car lorsque nous avons perdu notre mère, mon père continuait à travaillé, donc il nous mettait dans une chambre vide avec dans un coin du pain, dans un autre coin de l'eau, un autre les jouets et le dernier coin le pot pour nos petits besoins. Il est évident que lorsque mon père rentrait du travail, je n'imagine même l'horreur qu'il devait découvrir. Pour revenir à mon accident, mes deux sœurs aînées avaient décidé de passer par la fenêtre pour aller jouer dehors et bien sur moi j'ai suivi le mouvement j'ai donc sauté aussi de la fenêtre et bien sur ce qui devait arriver est arrivé, à la réception au sol, si réception il y a eu lieu, je me suis coupé la langue en deux, branle bas de combat dans le quartier et mon père averti vint sur les lieux me récupéra et m’emmena à l'hôpital ou le docteur pour des raisons que je ne connais pas fut tué à l'entrée de cet hôpital. Voyant ça, mon père m'emmena chez un rebouteux. Puis ça été trois jours de veille et de surveillance pour mon père. A cette époque et surtout pendant la guerre, les assistantes sociales ne courraient pas les rues. Des anecdotes sur ma vie en Algérie furent nombreuses, mais je ne vais pas toutes vous les conter. D'après mes tantes, mon père approuvait l' OAS, là je ne dirais mot car à par le fait que c'était un groupe contre le gouvernement, après le reste je n'en sais rien et je n'en parlerai pas.

Pour faire un passage rapide du décès de ma mère je dirai que personnellement, je n'ai aucun souvenir d'elle, par contre j'ai sa photo accrochée au mur à côté de celle de mon père. ce que je peux dire, c'est que c'était une très belle femme. La photo sur mon mur m'oblige à la contempler tous les jours. Là aussi je ne connaitrais jamais la vérité sur la mort de ma mère. J'ai eu diverses versions dont deux sont restées gravées dans ma mémoire: la première histoire raconté par ma tante, me dit qu'elle aurait reçu une balle perdue en étendant du linge au balcon. La deuxième histoire raconté par une tante du côté de ma mère me dit qu'elle aurait été blessé suite à une mauvaise manipulation d'arme par mon père à la maison, et que ce dernier n'aurait averti le docteur que trois jours après l'accident, et suite à cette attente, ma mère serait décédée en aillant fait une hémorragie. Comme ma grand mère du côté de mon père est décédé et que je n'ai plus de contact avec tout le reste de la famille SPIT...... et les dérivés, j'en conclus que la vérité ne verra jamais le jour.

A ce jour, je n'ai plus de contact avec toute ma famille, aussi bien du côté de mon père que de ma mère. Pour x raison justifiées ou non. Suite au décès de ma mère et mon père qui ne voulait pas nous séparer, nous étions au dire de mon père, obligés de dormir tous les soirs dans un endroit différent et surtout sous les combles des maisons, à cette époque nous habitions à ORAN.
J'aimerai bien revoir cette ville et surtout aller au cimetière de ma mère pour y déposer des fleurs, mais vais je retrouver sa tombe ?
il paraitrait que le cimetière des pieds noirs est bien entretenu, allez savoir. A cette époque je ne savais même pas que j'existais, si ma mémoire est bonne j'ai commençais a me rendre compte de ma vie, je pense vers l'age de 4 ans,quand mon père avait été muté à Toulouse en 1964.

Je ne peux pas entrer dans sa vie et raconter toute l'histoire de mon père, c'était son époque, pas la mienne, de plus si je sais comment nous sommes rentrés en France, c'est mon père qui me la dit. Ce que je peux dire c'est que toute la famille SPIT....... est bien rentré en bateau. Maintenant savoir qui est arrivé en France les premiers, ça je ne le sais pas. Je pense que nous avons débarqué à Marseille, mais là encore je ne le sais pas, Mais ce que je sais c'est que nous avons attéri dans le Sud-Ouest, c'est à dire dans un petit village à côté de Dax. Ce village se nomme "Saugnac" et nous habitions dans une maison que mon père nommait la" villa rose". Ne me demandez pas pourquoi la "villa rose", je ne sais pas ou plutôt parce qu'elle devait avoir une couleur rose, allez savoir. Quand on est petit, ce sont des détails à laquelle on ne s'attache pas du tout, surtout que je ne me souviens même pas de cette partie de ma vie. Nous y avons habité environ deux ans. C'est là que mon père est tombé amoureux d'une femme qui allait devenir notre belle mère. Question de choix mon père aurait pu mieux faire, mais quand on dit que l'amour rend aveugle je peux vous dire que c'est vrai. Et là commença l'enfer pour nous quatre, oui du premier mariage de mon père et avant la mort de ma mère, mon père a eu quatre enfants dont je suis en troisième position.

(Soyez patient pour lire la suite.....)