La recherche de l'absolu, c'est joliment formulé n'est-ce pas? Mais ce titre n'est pas de mon fait. Les mérites reviennent à H. de Balzac, un de mes auteurs préférés.
Le personnage principal de ce livre recherche désespérément la formule qui transformera toute matière en or. Cette recherche finit par le rendre fou.
Inévitable sort de la race humaine? Peut-être bien.
Toute personne sur cette terre recherche sa formule ou son or au sens propre comme au figuré. Bien que le sens propre soit attrayant, il n'est pas à comparer avec le sens figuré. Le bien-être physique, intellectuel, psychologique et spirituel semble ressembler un nirvana impossible à atteindre. Le nirvana, comme les bouddhistes le décrivent, paraît pourtant si simple à atteindre :
voir les choses telles qu'elles sont
Et c'est dans cette simplicité que se trouve la difficulté absolue.
C'est tellement simple de trouver le bonheur que nous avons oublié comment faire. Dans notre constante et inassouvie recherche vers l'or nous avons, je pense, perdu l'essentiel. Le temps et la patience. Nous avons un confort de vie incroyable, mais ce confort nous a coûté cher. Notre qualité de vie en est irrémédiablement affecté.
Que faire? Fuir? Tout abandonner?
La seule solution, pour moi, est de marcher. Revenir à l'essentiel: se lever, marcher, trouver à manger et trouver un endroit pour dormir. Cette méthode permet de s'émerveiller chaque jour de ce qu'on a.
Mais comme tout, c'est plus simple à dire qu'à faire.
Comment vivre au sein de nos sociétés "civilisés" en marchant?
Notre condition de nomade a été abandonné et elle est fortement désapprouvé aujourd'hui.
Alors pour entrer dans le moule, on travaille, on trouve un toit, on trouve un partenaire et on se perd dans notre stabilité.