A 25 ans je débute mon premier "journal intime"

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Mercredi 17 avril

17 avril 2013 à 22h15

Il est 04:51 du matin et je ne suis toujours pas couché.
Cela fait maintenant un certain bout de temps que c'est ainsi, que je ne dors plus les nuits. Cette mauvaise habitude de m**** doit disparaitre de ma vie mais je n'y arrive pas. J'ai 25 ans mais je me comporte comme un jeune adolescent irresponsable qui veut échapper à toute responsabilité. Peut-être parce que lorsque j'étais enfant j'en avais déjà assez beaucoup pour mon âge et que ça me saoulait énormément car je voyais bien que les enfants de mon âge autour de moi, eux, étaient loin de tout ça. De devoir faire la paperasse pour leur père comme moi je le faisais. Ça pouvait être aller chercher un papier à la boite d'interim de mon père comme ça pouvait être remplir de longs dossiers administratifs. Et ceci très souvent...
Alors oui c'est vrai que mes parents sont à peine lettrés (surtout ma pauvre mère) mais quand je voyais qu'en retour je ne recevais aucun remerciement et même pire, que mon père était de surcroit jamais satisfait, cela me dégoutait.
Pour lui c'était absolument normal d'envoyer son fils de 12 ans (déjà qu'en plus j'étais pas bien dans ma peau) aux Assedics afin de leur réclamer ses impayés qui lui étaient dus !
Vas expliquer cela à l’hôtesse des Assedics derrière son guichet à cet âge-là ! En plus mon père m'expliquait très mal la situation ("dis-leur que le mois dernier au lieu de me payer 1027€ ils m'ont versé que 560€ alors que la dernière fois où j'étais allé les voir ils m'ont dit qu'ils allaient effacer ma dette de trop-perçu !"). Très mal expliqué ou plutôt en oubliant volontairement de préciser certains points comme par exemple qu'il était conclu qu'il devait leur envoyer un document spécifique pour cela, chose qu'il n'avait pas fait bien évidemment...
Je me rappel encore très bien de l'étonnement des hôtesses qui me voyaient venir m'occuper des aléas administratifs de mon père elles ne comprenaient pas comment est-ce qu'il pouvait m'envoyer à sa place à mon âge, moi aussi d'ailleurs.

Alors pourquoi ne pas avoir simplement refusé me diras-tu ! Oulaaa avec mon "papa" il était hors de question de refuser sinon j'avais le droit à une bonne dose de colère de sa part. Comme si c'est moi le fautif dans l'histoire et pas lui. Pour ses intérêts il trouvait toujours des excuses comme quoi il n'avait pas le choix qu'il travaillait toute la semaine, ou quand il travaillait pas, qu'il ne serait pas là (il partait souvent passer quelques jours chez ses parents seul sans nous) etc...

Encore que tout ceci finalement ce n'est pas grave comparé à ce que je crois qui m'a fait le plus souffrir : avoir grandi avec pas grand chose contrairement à tous ceux que je connaissais qui avaient souvent droit à des cadeaux de la part de leur parent.

Je me souviens que très souvent dès que je demandais un truc pas très onéreux de mon père il me le refusait systématiquement ou presque. Alors j'ai rapidement cessé de demander car fasse à autant de refus je ne supportais plus d'en recevoir. Je préférais la douleur de ne pas avoir la chose tant convoitée plutôt que me recevoir sans arrêt des refus catégoriques...
Mais j'étais bien obligé de fermer ma g***** c'était ainsi et pas autrement et si tu n'es pas content c'est pareil surtout que ma mère voulait toujours que l'on évite les "problèmes" avec mon père car oui on considérait que le fait de lui faire remarquer qu'il était vraiment "une grosse pince", pour parler familièrement, et qu'on savait pertinemment qu'il allait mal le prendre ou qu'il allait directement penser que "c'est sa mère qui lui monte la tête", on pensait que cela créerait des problème. Ce qui était bien évidemment le cas ce que ma mère voulait absolument éviter...

Toujours fermer sa g*****, voila ce qu'il me reste de lui. Ça doit être pour cette raison que dans la vie je ferme très souvent ma g***** je m’étais jamais posée cette question, et bien voila qui est fait...
Pendant que j'écris ces lignes je repense à cette fameuse phrase qu'il me ressortait tout le temps d'un air agacé lorsque je lui demandais de m'acheter quelque chose : "mais qu'est-ce que tu vas faire avec ça ?!". C'est tout ce qu'il trouvait à dire pour s'éviter de devoir toucher à son porte monnaie. Certes nous n'étions pas une famille aisée, loin de là, mais nous n'étions pas non plus une famille miséreuse !!

J'arrête là sinon je ne vais plus m'arrêter tellement il y en a à dire.

J'ai une vie de merde mais bizarrement LA VIE me passione.

18 avril 2013 à 3h43

Voila la phrase à laquelle j'ai pensé en sortant des toilettes (désolé pour les détails) mais maintenant que j'ai décidé de me faire mon journal intime tout ce qui me passera par la tête y figurera, ou du moins j'essayerais...

Il est 02:57 du matin.

Je disais donc que malgré ma vie qui laisse vraiment à désirer (bien que ne je m'en plaint pas j'ai horreur de ça) je trouve que la vie est quand même bien passionnante.
Je ne saurais vous expliquer ce sentiment que j'éprouve pour "la vie" mais de toute mon existence jusqu'à aujourd'hui j'ai toujours aimé observer/analyser (voir méditer) la vie, les gens, les sentiments, les émotions, les rapports de force, les inquiétudes, les attentes des uns et des autres, les clichés, les éventuels mensonges ou vérités, les différences, les violences, les peurs, les détails etc...

Alors dit comme ça ça ne veut pas dire grand chose, je sais bien, mais pour moi qui vois ce que je veux dire c'est très clair.
Ce qui m’impressionne le plus dans "la vie" c'est que même en y étant inconscient, ou même sans le vouloir, on en apprend un peu chaque jour. Une fois je me posais la question à savoir si en une journée on apprenais quelque chose de "nouveau" si minime soit-elle. La réponse est OUI.
C'est fou ce que l'on peut apprendre de nouveau ne serait-ce qu'en une journée sans s'en rendre compte. Même quant on ne fait rien de sa journée !
Oui oui, car chaque jour que Dieu fait on prend de la maturité, pas énormément, certes, mais un petit chouïa additionné à celui du lendemain puis du surlendemain ainsi de suite nous apporte à la fin quelque chose de signifiant ! Car avant que l'océan soit, il a fallu que les mers aillent s'y jeter, qui elles-mêmes fut abreuvées par les fleuves prenant leurs eaux des rivières...

Ma vie jusqu'à présent fut très douloureuse mais je reste persuadé que le meilleur est à venir, surtout à mon âge !

25 ans, toujours puceau et pas pour autant paniqué

19 avril 2013 à 1h54

Aujourd'hui j'ai pensé à ma "condition" de puceau. Oui, puceau, appelons les choses comme elles sont.
Car effectivement à mon âge je le suis encore, mais je dirais plus par choix qu'autre chose. J'ai jamais vraiment cherché à me "dépuceler" car si ça avait été le cas je suis persuadé que je ne le serais plus à l'heure actuelle.

Parce que de nos jours il est très facile de "baiser" tout et n'importe quoi : une débauchée, une pute, une conquête d'un soir, etc... Et tout ceci je n'ai pas cherché à le faire, même si j'en avais déjà eu l'occasion, et notamment celle qui me vient à l'esprit à l'instant : Christelle du foyer (qui n'était rien de cela).

Pauvre Christelle... Je crois qu'elle me faisait tellement de la peine que je n'ai pas pu "me la faire" tellement c'était trop une proie facile et déloyal. Pourtant elle laissait apparaitre des signes qui ne trompent pas pour que je vienne la rejoindre dans sa chambre collée à la mienne (ce qui était absolument interdit). Elle se confiait beaucoup à moi, d'ailleurs j'étais le seul avec qui elle le faisait, les autres étaient trop "gamins". En y repensant j'éprouve toujours de la peine pour cette fille. C'est quant l'on voit des situations pires que la sienne que l'on se dit que finalement la notre n'est pas si mal...

Alors pourquoi je ne suis pas passé à l'acte devant une "proie" aussi facile ? Ben pour toutes ces raisons. Surtout que je savais pertinemment que je ne voulais pas faire ma vie avec. Trop âgée pour moi, elle avait 26 ans et moi 22. Coucher avec une fille avec laquelle je n'envisage pas de faire ma vie ça n'est pas moi... Je ne le conçois pas.
Pourtant ce n'est pas l'envie qui m'en manquait, loin de là...
Mais c'est comme ça, je ne veux pas.
Je respecte bien trop les femmes pour cela pourtant je sais que beaucoup d'entre-elles ont "horreur" des hommes comme cela, des "hommes qui respectent trop les femmes". Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre un jour, après si c'est vrai ou pas, je n'en sais rien. On vit tellement dans une époque dégénérée que de toute façon ça ne m’étonnerait même pas. Parce que pour moi si j'avais été une femme la question ne se poserait même pas, c'est vers eux que je jetterais mon dévolu.

Bref, passons, où en suis-je déjà...

Ah oui mais il faut quand même souligner qu'il y avait aussi un peu de retenu, voir, de peur, du à mon statut de novice en la matière. Le fait qu'à ce moment-là je sois dans la peau d'un non initié au sexe n'aide pas non plus (contrairement à elle)... Mais même, si j'avais vraiment voulu me lancer au jeu des "galipettes au lit" je l'aurais fais.

C'est tout ? Tu n'as eu que cette occasion ? Ben surement que non !
Bon, certes, je n'en ai pas non plus eu des tonnes mais assez je trouve pour le faire avec quelques-unes. Mais à chaque fois c'est vrai que je ne faisais pas grand chose pour... Pas grand chose ne veut pas dire rien ! Car "pas grand chose" c'était quand même essayer de séduire un minimum pour se rassurer sur ses capacités à plaire à une fille. Et à ce niveau-là on va dire que "ça va".
J'ai notamment pu le vérifier lors de ma moitié d'année à la Fac et de la formation ennuyante que j'avais suivi il y a pas si longtemps. Avec 4 ou 5 filles, avec lesquelles je discutais et commençais sérieusement à me rapprocher.
Surtout Aurélie, qui me plaisait d'ailleurs beaucoup. Je ne sais pas pourquoi, mais même lorsque la voie semble ouverte pour avoir une petite amie (et non pour coucher avec, car avant ça il faut déjà en avoir une, enfin pour moi quoi), seulement pour avoir une petite chérie, il y a ce fameux blocage qui revient sans cesse. A chaque fois que je sens que le "coup de foudre" va arriver avec une fille j'ai l'impression de me mettre à "reculer", de ne pas aller dans le sens de la concrétisation de l'union. Je ne pense pas que cela soit du à ma timidité de nature (car je sais la surpasser) mais vraiment à quelque chose de bien plus complexe ! Et finalement ça ne me rassure pas.

Où puis-je trouver l'explication à ce blocage ?
A mon enfance difficile ? A mon manque de confiance en moi ? A ma timidité ? A mon manque d'estime ? Je ne sais guère...
Pourtant je sens bien que je peu surpasser tout ceci mais je crois bien que c'est tout simplement du à un manque de volonté. Je constate chez moi un manque de volonté pour tout, même pour les femmes ! Peut être est-ce cela la raison ? Certainement.

Je suis arrivé à un point où je ne veux plus rien. Rien, pas tellement, je veux surtout la paix ! Je crois que je l'ai tellement recherché dans ma vie que je me contente d'elle uniquement. J'ai besoin de me sentir vivre dans la paix, pas EN paix, mais DANS la paix. Car en paix je ne le suis pas avec moi-même, ou du moins pas encore. Je ne perds pas l'espoir de l'être un jour et je suis même persuadé que ça arrivera.
Ne me demande pas pourquoi, mais c'est comme ça. J'ai toujours laissé une porte entre-ouverte dans ma vie lors des pires moments et c'est toujours elle qui m'a permis de "tenir". Elle s'appelle - l'espoir de jours meilleurs -.
D'ailleurs des jours meilleurs c'est ce que je vie actuellement (pas assez meilleurs mais meilleurs quand même) donc cela prouve bien que ça vaut le coup de patienter. L'espoir est vraiment un vecteur de vie, car sans lui, je crois que l'on se serait tous tirer une balle pour des broutilles.

Mais la chose dont je suis le plus fier malgré tout c'est de n'être jamais tombé dans tout ce qui pouvait me faire "oublier" les maux. L'alcool, la cigarette, le shit, la coke, et je ne sais autre quelle merde destructrice... Ça, putain, qu'est-ce que j'en suis fier ! C'est une véritable satisfaction de s'être vu éviter tous ces poisons.

Alors oui je n'aurais de relation avec une fille que lorsque je serais en couple avec une. J'assume. Et je serais en couple avec une que lorsque je serais prêt et en paix totale avec moi-même. Et normalement ça arrive, j'y travail ! J'ai espoir. Il y a toujours une porte de délivrance qui se présente à nous dans la vie pour celui qui sait attendre. Avec toute la patience que j'ai eu jusqu'à maintenant ça devrait pas être bien compliqué finalement !

Puceau pour mon âge c'est une "honte", eh bien je vais te dire... JE M'EN BRANLE ! xD

Juste pour dire...

22 avril 2013 à 1h38

Me revoilà de retour à la maison deux jours après.

J'ai profité que "papa" ne soit pas là pour aller chez maman. Je n'arrive à aller chez elle que quant je sais qu'il n'est pas là. Sinon je préfère pas. Je n'arrive plus à m'le voir. Il est toujours le même, il ne changera décidément jamais...

Alors pour éviter que je ne lui manque de respect (chose dont je crois que je n'ai jamais fais, ou alors ce devait-être vraiment pas bien méchant) je préfère l'éviter.
Ce type je le vois comme un loup, c'est horrible.

Bref, il va encore m'énerver si je continue à parler de lui.

Je suis donc allé chez maman pour me changer un peu les idées. Même si ce ne fut pas que du bon temps (encore et toujours à cause de lui) ce fut quand même relativement bien.
Il y avait ma soeur "S" là-bas et je ne savais pas, qu'elle aussi, était venue passer le week-end chez maman. C'était bien. On a quand même bien rigolé même si ses gamins étaient très pénibles, pour ne pas dire chiants, par moments.
Ça faisait longtemps qu'on avait pas bien rit ensemble.

Rit de quoi ?

Eh bien de notre misérable sort avec lui !
Notre pauvre mère profite de notre présence pour "vider son sac", car la pauvre, à part nous, elle n'a vraiment personne avec qui le faire.
On en est devenus à rire (nerveusement) de notre situation. Tant mieux car avec lui il y a de quoi péter les plombs.
Mais bon...

Ma pauvre mère s'étant juré de ne jamais divorcer avec (pour tant de raisons aussi complexes les unes que les autres) doit bien s'y résoudre.

Concernant son refus de divorcer et pour les différentes raisons qu'elle évoque, je suis assez d'accord avec elle. Et pourtant... Il nous fait vivre une bien belle misère.
Alors on fait avec et on patiente, tant bien que mal...

Sinon juste pour dire que je ne sais même plus quoi mettre vraiment dans ce journal.

Mes pensées "philosophiques" ? (genre....... j'me la pète un peu quand même là) Mes grandes douleurs ? Mes rêves ? Mes attentes ? Mes états d'âme ? Ou bien mon petit "train-train" journalier ? (Ça je crois qu'en plus de moi ça va en gaver plus d'un ici).

Car j'ai vraiment pas envie de gaver les éventuels lecteurs qui me liront avec des trucs du genre "aujourd'hui il a fait beau", "je suis content X m'a tendu un sourire", "le boulanger était froid avec moi" ou encore "la mère Michelle s'est trouvé un mec".

Ça je crois qu'on en a tous rien à foutre...

Ah, ça y'est, ça commence, je me soucie déjà d'épargner aux autres de leur faire lire des choses chiantes.
Mais putain, j'écris pour moi ou pour les autres après tout ??

Et si je veux pas leur faire chier, pourquoi j'écris ce journal en publique moi d'abord ?
Purée ça ma saoule ça.......

Maintenant je ne sais plus quoi faire, reprendre le journal papier, arrêter celui-ci en ligne ou bien varier les deux ?

Je ne sais pas... Je ne sais plus... Je verrais bien...

Saperlipopette !

27 avril 2013 à 21h08

Saperlipopette !

Je viens de dire mon premier "non" à mon père !

J'en reviens pas.

Comment ai-je pu avoir les coui**** d'le faire ? Franchement je sais même pas.
Alors oui, en soit, c'est rien d'opposer un "non" à son père sauf que... Non.

Pas avec ce type.

En fait j'ai surtout peur que ça se répercute sur ma pauvre mère car il est tellement dérangé que je sais qu'au fond de lui il l'a très mal prit et a sacrément les nerfs que son fils lui inflige un refus à sa chère requête (très sainte requête du très saint Monsieur à qui on ne dit jamais non).

Ma pauvre mère je crois qu'elle va se prendre à la face toute la colère qu'il a refoulé en lui au moment où je lui ai lâché le "non". C'était pourtant un "non" gentil, vraiment pas méchant...

Et comme d'hab' tout de suite les grands mots suite à la petite "humiliation" que je lui ai fait subir (pour lui ça en est une). Comme quoi je lui manque de respect, que je le considère comme un moins que rien (ah puta** j'arrête là avec les choses qu'il m'a citées sinon je crois que je vais aller le buter, quand je vais vraiment lui en manquer là il va comprendre ce que c'est vraiment le manque de respect pffff il me dégoute...), mais le pire, c'est pour un truc qu'il m'a demandé de faire pour moi-même !! Sois disant pour mon bien et patati et patata...

Ouffff j'en peu plus...

Bon, je me calme.

Je reprends mes esprits et je me reconcentre sur ce que je voulais dire.

J'ai vraiment senti qu'il l'a vraiment très, très, mal prit. Moi perso je m'en fiche, le problème c'est maman, la pauvre, je sens qu'elle va ramasser quant il va rentrer.

Il est tellement barjo qu'il est resté figé debout sans rien dire en me regardant d'un air du style révolté (il sait qu'il peut plus trop m'engueuler ou me rabaisser, ou encore même avoir une emprise sur moi, puisque je ne vis plus sous son toit) pendant une bonne minute.
Perso je faisais style de faire quelque chose sur l'ordi mais je voyais bien sa pitrerie en me disant dans ma tête "mais allez vas-y me casse pas les c****** on dirait je sais pas ce que je t'ai fais... Cracher dessus ou je n'sais quoi, dégages ! bouges de là, fous moi la paix !".

Le seul respect que je me force à avoir avec lui c'est uniquement pour éviter qu'il se fâche trop avec maman (en lui reprochant que c'est à cause de son éducation, qu'elle n'aurait jamais du s'interposer entre lui et nous pendant qu'il nous "éduquait", etc, etc...).

Complètement taré...

Bon j'y reviendrais peut être plus tard, là j'ai vraiment envie de l'oublier ce psychopathe (même si je sais au fond que je n'arriverais pas à penser à autre chose, au moins pour la nuit).
Et oui... Ainsi sont mes petites "péripéties"... Qu'un traumatisé de son papa puisse culpabiliser pour un rien, un rien que monsieur considère comme un manque de respect, ainsi est ma vie...

Je profite de cet écrit pour m'adresser à la personne qui tient le journal "Ma vie recluse" et lui dire une chose qui me vient à chaque fois à l'esprit quand je lis ses publications :
" Mon Dieu, quelle torture ces longs écrits condensés et compliqués " LOL

Alors si tu pouvais faire plus court pour que je lise à mon aise ça serait cool (non j'plaisante lol).

Je te souhaite en tout cas tout le bonheur du monde et que la tristesse te quittes à jamais, à toi et à tous ceux qui écrivent sur ce site, COURAGE !

Les méchants adultes

29 avril 2013 à 22h41

En coupant les cheveux à mon beau-frère "Y", une pensée m'est venue à l'esprit concernant les "méchants adultes".

Je m'explique.

Aujourd'hui j'ai reçu la visite de mon beau-f' et il a voulu que je lui coupe les cheveux. Chose que j'ai accepté bien sur.

Au moment où je lui coupais les cheveux dans la salle de bain, ma nièce, de deux ans et demie, faisait quelques petites apparitions vers nous (on avait laissé la porte de la salle de bain ouverte pour qu'elle puisse ne pas se sentir seule chez moi, elle et sa sœur).
Elle ne parle pas encore très bien, mais ça va, elle sait dire pas mal de choses.

C'est à l'une de ses apparitions qu'une pensée m'a traversé la tête. Je m'en voulais, en quelque sorte, de ne pas toujours lui esquisser un petit sourire quant elle passait devant nous.
Et pourtant, j'ai quand même une excuse valable qui est que je ne peu pas me permettre de me distraire en coupant les cheveux de "Y" au risque de lui massacrer sa coupe de cheveux. Donc je préférais ne pas prendre le risque.

Mais le truc c'est que, comme tout gosse de son âge, voir son papa se faire tondre les cheveux par son tonton était une source de questionnement pour elle. Je le voyais bien dans sa manière de regarder la "scène". Et c'est à ces moments-là qu'une envie de la "rassurer", ou de lui faire comprendre que rien de grave ne se produit, me prenait.
Comme par exemple lui faire un sourire rassurant du style "ne t'inquiètes pas je ne fais que lui couper les cheveux" (car il est vrai aussi que le bruit de la tondeuse pourrait l'effrayer).

Mais malgré ça j'ai préféré donc me concentrer uniquement sur la coupe de cheveux. J'étais "tiraillé" entre le devoir de me concentrer sur les cheveux de "Y" pour ne pas faire de bêtise et l'envie de "rassurer" ma petite nièce.

Quel rapport avec les "méchants adultes" me diras-tu ? Justement...

J'y viens.

Petit je me souviens que souvent, lorsque je croisais des adultes, rares étaient ceux qui laissaient apparaitre un sourire "attendrissant" à l'enfant que j'étais.
Enfin, quand même pas rares, mais très peux au vu de l'énorme proportion de ceux qui "tirez la tronche".

Et cela m'exaspérais au plus haut point : comment peut-on être aussi indifférent face un être aussi innocent ? Me disais-je à moi-même... (pas en ces termes-là bien sur xD).

Je m'étais juré que plus tard quand je serais adulte comme eux j'esquisserais des sourires à chaque enfant que je croiserais !! Car eux ils sont méchants ! Hahahahaha
C'était ma manière à moi de me venger de cette injustice xD

Alors voila pourquoi lorsque je croise n'importe quel enfant il n'est pas une seule fois où tout ceci ne me vient à l'esprit.

Mais j'avoue qu'en étant à mon tour devenu adulte je comprends un peu mieux ces "méchants adultes". J'étais loin de connaitre l'état dans lequel pouvait être un adulte "qui a des soucis". Car en fait, finalement, ils en ont tous ! :-)

Mais ça n'excuse rien ! Alors voila...