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Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Maman

5 décembre 2013 à 22h57

kikou maman!

oui c'est bien d'être ambitieuse mais tu sais face à l'évidence, on ne peut qu'accepter. C'est mieux d'écrire ce qu'on sent, ce qu'on ressent plutôt que de le dire à haute voix. Ce n'est pas facile la vie ici, toi même tu sais, j'essaie jour après jour de tenir bon, de ne pas vous décevoir, malgré moi la vie m'emporte dans un tourbillon dans lequel il m'ait difficile de m'en sortir.

Je me fais peut être beaucoup de pression mais je ne supporte pas l'idée de te décevoir. Chaque matin, j'entends mon cœur battre à tout allure pensant à ce qui va m'arriver: y aura t-il plus pire qu'hier? Je me motive, je me dis, aujourd'hui c'est un nouveau jour, un nouveau départ, une nouvel espoir. Je me sens perdue parce que je suis obligée de te cacher certaine chose pour ne pas dire beaucoup de chose de peur de te faire de la peine ou même pire que ton cœur lâche.
Je ne sais pas quoi faire, tout s'écroule comme un château de sable. Les études, tout va mal, j'arrive pas à me concentrer; l'amour: j'étais assez stupide pour croire qu'il peut venir frapper à ma porte; l'amitié: le temps est venu où tout le monde se préoccupe de son futur. Seule au milieu de ces gens, je me sens comme un poisson hors de l'océan. Oh ma petite maman, tu es si loin, j'aimerai tellement que tu sois à côté de moi pour vivre ce calvaire avec moi.

Les larmes me montent aux yeux à chaque fois que j'écris. J'en ai beaucoup sur le cœur que j'arrive même pas à mettre des mots sur ce que je ressens. Que du vide dans ce corps, un corps ambulant, rien, rien, rien. Des fois, je sens deux choses qui se battent en moi. J'arrive pas à expliquer.

je t'aime maman

La réponse à ton mail que je n'ai pas eu le courage de te l'envoyer.

Stresser

7 décembre 2013 à 17h34

Il est 16h47, je suis à la bu pour insister mais rien! Assise sur une chaise bien confortable pour se motiver, avec mon ordinateur, mes cours et etc. mais non.... rien
j'ai fait une erreur bête pendant l'examen, je n'ai pas su calculer un produit scalaire alors que c'est le stricte minimum que je dois savoir pour continuer. Quelle idiote!!!
J'ai une sale image de moi même, je me considère toujours comme une idiote, une dingue. On me dit souvent de m'affirmer mais je me demande qu'est ce que je doit affirmer au fait, MOI? Il y a rien à affirmer.
Motivation où es-tu?
Je me rappelle l'année dernière, tous les samedis de 11h à 18h, je restais à la bu, la plupart du temps je ne suis pas du tout motivée mais le fait de voir les autres étudiants bosser me pousse à faire de même. Mais là, cela ne marche plus...

Affronte tes peurs!

Peur des échecs,
peur de décevoir,
peur de tout quitté,
peur de faire le premier pas,
peur de dire je t'aime,
peur de t'affronter,
peur de l'inconnu,
peur de faire confiance,
peur de prendre une décision,
peur de s'affirmer,
peur du jugement des autres,
peur de faire de la peine,
peur d'être oubliée,
...
peur du futur... trou noir, n'arrive pas à voir dans 5, 10 ou 15 ans
un avenir incertain

Ne vis pas au passé, ne pense pas au futur, vis au présent. Je me le dis tout le temps. Facile à dire qu'à faire!

une après midi avec des quincagénaire

9 décembre 2013 à 18h49

Chaque lundi, je fais du bénévolat à l'hôpital. A chaque fois, cela me fait de la peine parce que je pense que jeune comme je suis aujourd'hui, je deviendrai comme cela. La vie est parfois triste, il y a des remords que même avec le temps on arrive pas à oublier. Aujourd'hui, il y avait une dame qui s'angoissait beaucoup, elle disait qu'elle a menti, je ne comprenais rien de ce qu'elle disait mais elle répétait tout le temps cela. J'étais triste et me suis demandée ce qu'était sa vie. Elle avait peur, était frustrée et voulait partir sachant que personne ne peut bien prendre soin d'elle que là bas. Elle se sentait seule, perdue, atteignant la vieillesse, sans famille et oubliée par tout le monde.

in love

12 décembre 2013 à 18h40

Les jours passent mais de plus en plus j'ai du mal à mettre des mots sur ce que je ressens. Un petit sourire qui me fait fondre le cœur. Dommage que tu ne sais même pas une petite lueur de ce que je ressens. Tu penses que tout cela sont juste des blagues mais non, il y a toujours un je sais derrière les je ne sais pas et une part de vérité dans les blagues. La fin approche, tu vas partir, me laisser seule. Après trois ans de mauvais temps, tu m'as souri et plus rien, tout est effacé, j'étais prête à faire de nouveau confiance.
Il suffit d'un rien pour changer le cours des choses, il suffit d'un rien pour commencer à croquer la vie à pleines dents.