Etats d'âme et plaisirs de lecture

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Saison d'automne

7 novembre 2009 à 12h55

Ce matin je me suis levée migraineuse et j'ai émergé pour prendre un comprimé de doliprane. Incapable de supporter tout bruit, je suis repartie me coucher et j'ai pu me reposer un peu.
Je m'isole pour récupérer.
Je suis vidée par une période de travail très lourde. Et depuis un mois j'ai des moments où je suis dépressive.
Pour résister, j'ai décidé de me ressourcer coûte que coûte ce week end.
J'analyse mes difficultés actuelles : je dois faire face à un énorme challenge et à la résolution de problèmes complexes et inédits pour moi, c'est tellement lourd en ce moment que j'ai envie de fuir mais je suis responsable d'une équipe et je me dois de la soutenir.
J'étais si crevée que je n'ai même pas pu lire hier soir.
les livres sont mes amis. Ils m'accompagnent depuis mon enfance, pour rêver, ressentir, découvrir, apprendre...Les livres sont un perpétuel enchantement.
Et là je suis quasi désœuvrée, n'ayant envie que de rester seule dans mon coin.
J'ai un compagnon adorable, un fils adolescent très sympa et un beau fils pas compliqué et mignon. Quoi demander de plus ?
Et bien juste le temps de me retrouver, de m'en sortir.
Je n'ai pas assez de soutien dans mon travail. C'est un problème récurrent depuis de nombreuses années, mais là je me sens épuisée.
Il faut qu'a minima, je me protège pour ne pas sombrer dans la dépression.
L'automne, c'est ma saison de naissance. C'est aussi une forme de petite mort, la végétation se renouvelle, l'hiver approche et nettoie tout sur son passage, c'est une sorte de tunnel à traverser.
J'ignore si mes ressentis feront écho chez d'autres membres du site. Je vais aller lire d'autres journaux pour rencontrer la communauté.

Petit vent

7 novembre 2009 à 19h25

Il n'était pas très coquin le petit vent dont j'ai pu profité quelques moments, car je suis contente, je suis arrivée à mettre le nez dehors !
Je me suis même fait plaisir,et flâné dans les magasins.
L'objectif, c'était d'aller à la bibliothèque, ce que j'ai fait.
Je suis toujours un peu vaseuse mais je m'en accomode.
J'ai mangé un peu, fait la lessive, changé de sac, fait une liste de course pour mon chéri qui est parti nous approvisionner.
Ce soir, petite raclette !
Bon je tiens, je tiens, je tiens...
J'ai ramené un bouquin intitulé "No stress", un polar et un livre sur la cuisine au gingembre.
J'ai tout ce qu'il faut pour survivre ;-)

Changement de décor

8 novembre 2009 à 22h14

Ce matin je suis allée marcher avec mon compagnon, et je lui ai exprimé ma difficulté pour faire face, et aussi ma colère vis à vis de "mes patrons" à cause du manque de considération et des conditions dégradées dans lesquelles je travaille.
C'était lumineux. Il m'a répondu : "candidate sur un autre poste, mets leur la pression !" Et j'ai commencé à me sentir plus battante. J'ai pris deux décisions :
- la 1ère : me renseigner sur un poste proche de chez moi qui pourrait me convenir et éventuellement candidater. Et au-delà, me mettre en recherche d'un nouveau poste.
- la 2ème, réclamer un renfort en personnel avec beaucoup de conviction pour améliorer mes conditions de travail et celle de mon équipe.
Bon, dans ces dispositions d'esprit, je me suis sentie rudement mieux. J'ai préparé une jolie tarte pour le dessert de midi et deux gâteaux qui viendront agrémenter les petits déjeuners de la semaine.
J'ai aussi réussi à préparer deux courriers personnels qui attendaient depuis au moins une semaine.
Nous sommes allés tous les deux cet après-midi regarder de beaux canapés confortables. Un modèle nous tente beaucoup. C'est un canapé qui fait relax. Nous n'avons pas flâné dans un second magasin car il y avait un bouchon pour y accéder. Trop de monde.
Mais j'espère bien améliorer le décor de notre salon et que cette pièce devienne un lieu de détente inégalé !
Je n'ai pas pris de nouvelles de ma famille je vais essayer de les appeler dans la semaine.

longue journée dans un bocal

9 novembre 2009 à 22h30

J'ai passé 9 heures de mon temps dans un aquarium servant de lieu de réunion pour des partenaires qui ont deux grands rendez-vous annuels. Cela s'est bien passé globalement, mais la tension et la longueur de cette enfermement m'ont bien épuisée.
J'ai quand même pu terminer mon petit bouquin sur le bon usage des conflits de D. Coum et I. Gravillon. Bien. Utile.
Bon dodo maintenant.

Réminiscence

11 novembre 2009 à 11h06

Hier j'ai exprimé auprès du médecin de prévention mes difficultés. J'ai aussi pris rendez-vous pour un nouveau poste dans un lieu qui est proche de chez moi, mais ceci me travaille un peu. Est-ce que je dois bouger sans avoir reçu le fruit de tous les efforts fournis ? La rencontre avec le directeur de cette structure ne m'engage pas. Si j'ai un coup de cœur, alors j'aviserai.
J'ai formulé la demande de poste pour renforcer mon service comme je l'avais décidé.

Je me demande aussi s'il n'y a pas une période de l'année où je suis plus dépressive et si je ne dois pas attendre que cette période passe tout simplement. Est-ce une réminiscence ? Je m'approche de la période à laquelle ma grande sœur est décédée. C'est en thérapie, quelques 25 ans plus tard, que j'avais pu commencer à faire mon deuil car quand j'étais enfant, ma peine n'avait pas pu s'exprimer. Je lui avais dit adieu symboliquement, et je croyais en avoir fini. Ou y a-t-il encore autre chose ? Qu'est-ce qui en moi arrive à bout dans ces circonstances ? Ce qui me frappe, c'est que la dernière fois que j'ai changé de boulot, je m'étais décidée dans la même période, et que j'étais aussi très épuisée et désespérée.
Qu'est-ce qui dans la période me ramène à cette difficulté où j'ai le sentiment que le système me broie et que je suis en désaccord total avec ce qui se passe ? Est-ce que la clé est en moi ?
Ce matin pour me détendre, j'ai enclenché un disque de musique Métal, rien de tel pour apaiser mes états d'âme. Je souris en pensant aux concerts dont j'ai profité à Hell fest et la satisfaction d'être immergée dans cette tribu bien sympathique malgré ces airs "diaboliques". Je n'irai pas jusqu'à m'habiller en sorcière, mais j'aime bien.

C'est super d'être tranquille à la maison aujourd'hui. Je vais essayer d'en profiter. Peut-être réfléchir à une petite recette de cuisine, cuisiner c'est thérapeutique ! Partager un bon petit plat avec ses amours, ça réconcilie avec la vie !

Pour l'instant, je m'accroche à des petits plaisirs et je refuse toujours les antidépresseurs prescrits par mon médecin. Je veux rester moi-même.

Légereté

13 novembre 2009 à 22h44

Je me suis sentie plus légère aujourd'hui. Il faut dire que j'ai donné les sujets les plus urgents à mon adjointe et que je m'en suis tenue au strict nécessaire. Donc, pas stressée. Partie tôt du travail, j'ai quand même dérapé dans mes horaires car l'entretien que j'ai eu pour le poste près de chez moi a duré plus de 2 heures, presque trois heures en fait. Cette longueur d'entretien ne laisse pas augurer d'un bon respect de mon temps. Je suis un peu tentée mais pas trop. Je ne sais pas si je vais vraiment postuler.

J'ai pu emprunter le livre de marie N'Diaye, le dernier Goncourt, à la bibliothèque, et ça, franchement, cela me manquerait si je partais. Je vais lire "Trois femmes puissantes" parce que je suis une fidèle de la biblio et qu'en plus je m'en occupe. Qui peut croire que cela m'aide à m'accrocher quand la motivation s'en va alors que les autres ne voient que contrainte, comme MA, qui ne voulait plus de cette biblio. Dans quelques années, je serai peut-être moins enthousiaste, quoique...

Bref, le plein de lecture, un DVD, et un week end qui s'annonce plutôt bien.

J'ai eu le courage de prendre deux rendez-vous médicaux qui trainaient depuis un bon moment...J'avance, j'avance...

Maintenant je vais me mettre au lit avec mon polar belge, triste à souhait, mais si bien écrit.

Sept jours

14 novembre 2009 à 21h31

J'ai ouvert mon journal il y a une semaine. Je crois que cela m'a fait un peu de bien. Mon bilan de la semaine est en demi-teinte. je n'étais pas bien ni lundi ni mardi, et enfin jeudi et vendredi j'ai pu me détacher et prendre de la distance. Le retour de mon adjointe n'y est pas pour rien.

Aujourd'hui, je suis restée sage comme une image, à la maison, à lire, à cuisiner à midi.

J'ai fini mon polar belge. Quelle force, cela ferait un bon film.
Georges, ancien instituteur, revenu d'un camp de concentration, retrouve son village. Parmi les habitants, son ami plus jeune, ancien élève, est en chaise roulante et noit son chagrin dans la bière locale. Augustine est une présence laborieuse et simple, qui prie pour le retour de son fils. Les autres villageois ne comprennent pas leur changement, leur furieuse lucidité, et Georges est dans une sévère dépression.
Une riche fermière et propriétaire est assassinée. Qui est le coupable ? Petit à petit, la face cachée du village se dessine. La part du mal qui obsède Georges est tapie là tout près de lui. La quête lui permettra de redonner du sens mais pas d'espoir. Qu'est-ce que la folie ? Le mal ?

Maintenant je vais commencer un autre livre. Rester tranquille. 3trois femmes puissantes". Le livre avait été soigneusement classée dans l'ordre alphabétique. C'était ma joie d'y accéder si facilement ! Tiendra-t-il ses promesses ?

Fin lecture du Goncourt - Obstacle à l'écriture

18 novembre 2009 à 7h24

J'avais déjà rédigé ce que je voulais et voilà que ma machine s'arrête pour une mise à jour et mon texte perdu !
Bon je me résume car maintenant le temps est trop court.
Le joli livre qui a reçu le prix du Goncourt de Marie N'Diaye est vraiment bien écrit mais m'a donné un sentiment de manque pendant les 2 premières histoires, la 3ème m'ayant semblé la plus belle, et triste.
Je parlais des réunions qui m'attendent aujourd'hui dans mon premier texte : 3 réunions à venir dont la première qui m'inquiète un peu. Va-t-on communiquer sans obstacle ? j'espère que ma coupure d'ordinateur n'est pas un mauvais présage !
Sourire...
Je souris parce que je vais mieux. J'ai senti le poids de ma déprime s'alléger depuis ce week end.
Mon homme est à Bruxelles et hier soir j'étais célibataire et tranquille. J'ai travaillé pour préparer mes diverses réunions.
Et fini mon livre.
J'ai lu jusqu'à plus de minuit, tant pis si je suis fatiguée !
A suivre...

Soirée relax

20 novembre 2009 à 21h55

Ouf ! je suis arrivée au bout de cette semaine !
D'abord des émotions fortes dès le lundi avec la tentative de suicide d'une collègue. J'ai bien aimé la réaction de Ben tout à l'heure. Le lustre ? Et il a résisté ? Bon, il ne reste plus qu'à supprimer tous les lustres ! - Mais il reste les fenêtres ? - Bon, alors il faut bloquer toutes les fenêtres !
Ce jeune homme a une vocation d'inspecteur d'hygiène et de sécurité !
Bref, j'ai senti des émotions et cela rend vivant. J'ai communiqué avec mon directeur, c'était plutôt pas mal.
Pour finir : réunion interne à piloter aujourd'hui.
J'ai eu une envie de pleurer très forte et plutôt difficile à contrôler.
J'ai senti que tout le monde devenait attentif. Je me suis dépêchée de laisser la parole à mon adjointe qui s'en est très bien sortie.
Bon, je suis partie soulagée et même si je suis partie très tôt, j'avais mon taf !

Cela me fait du bien d'être tranquille. mon chéri regarde la télé et j'ai la paix.

J'adore ces moments de solitude.
Je vais en profiter pour lire un peu.

Insomnie

25 novembre 2009 à 4h34

Me revoilà à tourner depuis 1h du matin sans trouver le sommeil. La surchauffe. L'après-midi a été particulièrement chargée. J'ai été assaillie de sujets. Et d'autres encore se bousculent que je n'ai même eu le temps d'intégrer dans ma liste !
Il est 4h du matin, je grignote, un yaourt, un bout de panettone, une tisane. Je m'installe sur cet ordinateur pour essayer d'évacuer et de remettre mes idées en ordre.
Ma journée d'hier s'est globalement bien passée. Les temps calmes que j'ai eu sont les trajets en train : aller-retour le matin (2h30) pour une commission, ambiance tendue, une pause repas expédiée, et un retour en train le soir pour rentrer (30 mn). Le soir, en général je ne lis pas, j'ai l'esprit saturé. Aujourd'hui, c'était très saturé. L'après-midi, c'est comme si j'avais fait une journée entière, des sollicitations multiples, 3 points avec des chefs d'équipe, le traitement de quelques sujets urgents, les appels téléphoniques, la consultante dans mon bureau la moitié de l'après-midi.
Dans le train ce matin je souriais, j'étais bien. Mais ce soir, j'étais plutôt vidée.
Dans le livre "Les heures souterraines" de D. de Vigan, les personnages sont totalement vidés, essorés, épuisés de leur vie de travail quotidienne, des multiples non sens qu'ils rencontrent à longueur de semaine. Je ne suis pas dans l'état de Mathilde, le personnage féminin, ni de Thibault, mais je suis néanmoins plus désabusée qu'il y a encore quelques années. Peu à peu, je me vois évoluer vers un rôle qui ne me convient pas toujours. De façon récurrente, je ne me sens pas soutenue.
Les rapports humains apportent des tensions supplémentaires, moi avec l'autre chef de service, mon adjointe avec ma principale chef d'équipe. Contribuer à une décision disciplinaire.
A la maison, ce soir mon chéri nous a proposé de regarder le film "Le sens de la vie" des Monty Pithon. Drôle mais d'un humour un peu grossier par moments. Cela détend quand même.
Malgré ce contexte plutôt favorable, pas de souci majeur, l'anxiété vient m'attraper dans mon lit et me torture doucement.
J'aurais pu essayer de lire jusqu'à m'épuiser en espérant mieux dormir. j'ai lu, mais peu. J'arrive à l'avant-dernière nouvelle du livre de EE Schmidt "La rêveuse d'Ostende". C'est très bien écrit et la ligne directrice est tout à fait intéressante : le thème du pouvoir de l'imagination dans nos vies.
Je vais reprendre ma lecture pour la nouvelle intitulée "Les mauvaises lectures".

Entorse

2 décembre 2009 à 22h09

Je passe une semaine plus paisible. Mais j'ai fait cette chute lundi et maintenant j'ai une attelle pour ne pas aggraver mon entorse au poignet. Un autre colègue de la direction a eu un accident de la route hier. C'est l'hécatombe.
F. m'a agacée, aucune chaleur humaine, elle est plus que froide et je trouve que c'est insensé d'être aussi fermée et froide.
Bon tant pis, le fossé s'agrandit mais c'est comme ça. Les apparences sont à peu près sauves.
Je vais lire un peu. J'ai une super provision de bons livres, 4 nouveaux emprunts et un appétit de lecture. J'en délaisse totalement mes révisions pour le TEAC. D'ailleurs, en ce moment, j'ai juste envie de reprendre un rythme moins frénétique, d'aller vers les fêtes sereinement.
J'ai commencé un livre d'Alina Reyes qui est superbement écrit.
Je viendrai ici en reparler. J'ai eu envie de recopier des passages tellement c'était juste.
Comment peut-on vivre sans lire ?

Simplicité

5 décembre 2009 à 15h56

Je suis calme. Aujourd'hui je savoure ma journée. J'ai fait juste ce que je devais ce matin. Maintenant je suis calme. Une tranquillité intérieure, il ne me faut rien de plus. Je suis en vie. Je suis paisible. je n'émets pas d'autre onde que ce souffle de vie. Si fort, si solide, si silencieux et invisible. C'est tout ce qui me tient.

Un souffle de vie et rien d'autre. Si je ne bouge pas, si je ne fais rien, l'instant est parfait. Rien à ajouter.

Multiples usages de l'ordinateur

6 décembre 2009 à 9h24

Je viens faire un petit tour alors que dans quelques instants, je serai en train de m'occuper des tableaux de synthèse que je veux continuer ici, chez moi quand personne ne m'interrompt, quand je peux me concentrer sans difficultés. Hier j'avais la tête à autre chose. Ce matin, je fonce.
Mon thé est encore chaud, les divers appareils ménagers tournent, sur cette musique très sobre, je vais classer, répertorier, trier.
En face de moi une baie vitrée qui donne sur les arbres. Secoués par le vent, les arbres frémissent, la vitre est mouillée par la pluie fraîche de décembre, mais le froid ne m'atteint pas, je suis au chaud, en pyjama.
Je regarde les feuilles de la haie qui tremblotent : non, je ne vais pas me laisser distraire et rêver, j'enregistre les couleurs et je me concentre sur mon ordinateur.
Au boulot !

Lecture

6 décembre 2009 à 20h44

Alina Reyes a une façon d'écrire qui immerge dans son monde sensible. Les repères temporels sont brouillés, Alina raconte son ressenti, ses visions, ses pensées sur le monde contemporain. Obsédée par un amour impossible qu'elle décrit paradoxalement avec beaucoup de distance, cela me donne l'impression d'une véritable intimité. Je retourne à ma lecture.

Guérir

19 décembre 2009 à 18h11

Je viens de terminer le livre de David Servan Shreiber "Guérir - le stress l'anxiété et la dépression sans médicaments et psychanalyse". C'est une excellente lecture. Sur le site guérir.fr, on trouve des éléments résumés, des témoignages et des adresses.
Je remercie la personne qui me l'a conseillé. J'étais tellement dépimée qued je voyais tout en noir. Je me sens mieux aujourd'hui.

Je suis en vacances depuis hier soir pour une semaine. je vais tâcher d'en profiter pour me ressourcer. Mes achats de Noël sont quasi terminés. J'ai posté les colis aux personnes de ma famille qui habitent loin d'ici. Je me suis achetée des vêtements chauds. j'ai fait le plein de livres à la bibliothèque. Bref, tout pour passer la période dans d'excellentes conditions.

Retour

28 décembre 2009 à 22h00

Je n'ai pas écrit depuis un moment, j'en ressentais moins l'intérêt. J'ai apprécié mes congés. Comme nouvelle expérience, je suis allée au culte à Noël. Ce n'était pas très émouvant, plutôt décontracté. J'ai bien aimé.
J'ai pu lire tout mon saoul. En ce moment, je lis un livre qui parle de l'herméneutique juive, et j'apprécie beaucoup. Deuxième livre que je lis de M-A Ouaknin, et j'apprécie sa façon de philosopher. Je me retrouve dans cette idée de l'écart différentiel à maintenir pour sauver la vie de l'écrit, et la vie tout court. J'approuve entièrement que l'identité ne soit pas figée, mais toujours à construire.
Bref, c'est un auteur très inspirant, avec un esprit d'ouverture au-delà de la moyenne.
Demain, je dois reprendre le rythme du travail. j'ai fait une bonne coupure, je devrai tenir le choc.
Depuis que j'ai décidé de positiver, je vais effectivement mieux. Mais il est parfois difficile de se maintenir dans le calme.
On verra.
Je vais donc profiter de ma soirée de lecture.

Insomnie

31 décembre 2009 à 5h39

Cela recommence. Je n'ai pas l'esprit à la fête. Ce qui se passe dans mon job me tracasse et vient troubler mon sommeil. Merde !
J'en ai marre. Je vais continuer à être attentive aux opportunités qui peuvent se présenter pour saisir l'occasion si cela arrive de changer de poste.
C'est trop lourd. Et au lieu de me sentir soutenue, j'ai le sentiment qu'on m'écrase.
En loisir personnel, il ne me reste vraiment que la lecture. Le bonheur de lire. Je viens d'ailleurs de finir un bouquin assez bizarre "C'est fou une fille" de Marie Billetdoux, et bon, la vision n'est pas très optimiste.
Je vais continuer à m'appuyer sur les éléments que je me donne en positif. Mais je crois que cela va être encore délicat cette année. Je vais faire au mieux pour ne pas négativer. Sinon je dois arrêter de manager.

Se ressourcer

14 janvier 2010 à 23h21

Je suis arrivée à reprendre le dessus au moins cette semaine. Les quelques soins que je me suis donnés m'ont fait du bien. une séance de sophrologie. Un rendez-vous chez l'ostéopathe, lequel est particulièrement agréable. J'ai aussi pris le temps de faire mon travail calmement. J'ai évité de me faire envahir.
J'ai très peu lu. Mon livre sur la politique des oxymores m'aide seulement à dormir...
Je vais en prendre un plus palpitant.
J'ai pris le temps de caliner un peu mon homme, de plaisanter avec mon fils, de vivre tout simplement.
Je me sens mieux du coup.
Petit truc génial le week end, j'ai communiqué en ligne avec la webcam et msn avec ma soeur qui est à 700 km de là. C'était super sympa !
Mon chéri ronfle à mes côtés, quel bienheureux !
Je vais finir mon petit texte du jour et m'endormir l'esprit paisible...pour une fois.

Surface

2 février 2010 à 22h56

Je refais surface depuis quelques jours, petit à petit depuis un mois. Aux grands maux les grands remèdes, sophrologie, séance d'ostéopathie, bref, j'ai pris le temps de m'occuper de moi.
J'ai osé aussi ralentir mon rythme de travail. C'est bien aussi ça, gratuit mais efficace.
Et loin de rester à la surface de mes difficultés, j'ai approfondi les sujets en cause. Il a fallu traverser le brouillard de ma part, dépasser le niveau émotionnel pour pouvoir exprimer posément ce qui était important pour moi.
Le résultat se fait sentir, je sens que je redeviens moi-même, capable de soulever quelques montagnes et d'entraîner une équipe avec moi.
Je la gère mon équipe, avec quelques aléas, des mouvements qui s'annoncent, des changements contrariants, mais je tiens mon cap autant que possible.

J'ai appris que ma frangine avait des soucis importants, son gamin de 16 ans a cherché à se suicider après son renvoi du lycée. Il est totalement déboussolé. J'irai la voir aux vacances de février et j'essaierai de partager de bons moments, de leur donner ce que je peux.

Et si j'allais dormir ? Chaque soir, je trouve le moyen de m'occuper jusqu'à minuit et le matin j'ai bien du mal à émerger, et c'est comme ça que je me retrouve au fond de l'eau au moins jusqu'à 10 h du matin avec des retards de démarrage...je me rattrape en journée mais bon ! Soyons raisonnable !

Questionnement

9 février 2010 à 22h23

Je suis indécise concernant mon boulot. Dois-je chercher une issue et m'en aller maintenant ? Dois-je continuer dans ce projet et dans les conditions difficiles qui sont les nôtres ? Je ne sais pas quoi faire alors je m'accroche aux tâches que je dois mener à bien.
Le soir je ne peux plus m'y remettre, j'ai l'appel d'une autre vie, de la vraie vie !
Comme activité hebdomadaire, je m'adonne à la sophrologie. Cela me calme.
Ma frangine a de gros soucis, sa dépression, son gosse qui s'est déscolarisé et pour lequel rien ne va, son espace toujours envahi, je suis loin et je lui envoie des pensées affectueuses. Je n'ai rien d'autre pour l'instant à lui donner.
J'ai de la chance, je suis tranquille dans cette chambre, personne pour me déranger, c'est super ! j'adore les quelques moments de solitude que je vole. Et j'apprécie beaucoup d'être au chaud avec le temps froid qu'il fait dehors. Etre à l'abri. Se reposer. Etre paisible. Se détendre. Je peux fermer les yeux et me laisser aller...

Bien équipée

20 février 2010 à 22h02

Me voilà suréquipée avec mon mini PC. Pavé numérique, lampe, multi USB, etc...C'est la classe !
La dernière fois que j'ai écrit ici, je me posais des questions sur mon boulot. J'ai décidé de rester où je suis et de me défendre face aux agressions mais aussi de rester positive. Pour l'instant je commence une petite période de congé et pour bien faire j'ai dormi la moitié de l'après-midi, pas de course dans les boutiques, simplement du repos, c'est extra.
Après je vois la vie avec confiance.
La confiance que je développe de jour en jour. Le petit livre de Pema Chodron m'a bien aidée aussi. Très bien pour démarrer les journées. La compassion envers soi-même y est déclinée de façon simple et très précise. Pourquoi cela nous rapproche des autres, comment c'est une voie spirituelle...
Bref un peu de philosophie bouddhiste pour prendre du recul : rien de tel !

Retour aux sources

25 février 2010 à 15h26

De passage dans ma famille, je retrouve des ambiances. La familiarité, et une forme de tendresse, mais une sorte d'angoisse me saute au coeur. C'est pas facile d'être étanche aux problèmes que rencontre ma frangine, ni de trouver une réponse adaptée. Le premier jour j'ai marqué ma présence en affirmant mes limites. La toxicomanie du grand neveu me pose difficulté. Mais passé le premier soir, je suis présente autrement. Pas de jugement, quel jugement pourrais-je avoir moi qui ai erré très longtemps avant de trouver mon havre de paix ? Alors juste ma présence. Et si j'ai besoin, je m'isole un moment. Ma soeur est en dépression. Je suis démunie. Je n'ai que de l'affection à donner, pas de solution.
J'ai fait plaisir avec des petits cadeaux, une trace qu'ils auront de moi quand je repartirai, une petite marque de tendresse.
La souffrance familiale est plus acceptable aujourd'hui pour moi qui me donne pleinement le droit de vivre, alors je me sens mieux.
Néanmoins j'apprécierai de rentrer chez moi, de retrouver les petits plaisirs de mon chez moi. Et mon homme, tendre et chaleureux.

Décider

24 mars 2010 à 22h07

J'ai pris une décision.
En attendant je suis déprimée, je me sens mal et seule. Je broie du noir. J'ai l'impression d'être complètement en dehors du coup. Ce n'est pas facile pour moi à la fois de lâcher prise, à la fois de continuer comme si de rien n'était.
La décision c'est de changer de travail, et j'ai pris des dispositions mais j'ai des délais de réalisation à prendre en compte et besoin que cela se mette en place.
Ce n'était pas facile de le décider. C'est aussi compliqué pour moi de débrouiller les situations, de m'en sortir. J'ai l'impression que tout va de travers.
J'ai besoin de repos.
Je vais prendre un moment de lecture et j'espère que je dormirai bien cette nuit.
On verra demain.

Désarroi

18 mai 2010 à 21h50

J'aurais tellement aimé avoir des échanges sur le site que je suis un peu déçue. Mais ce n'est pas cela qui est la source de mon désarroi. Je lutte avec un certain acharnement contre la déprime et la dépression que je couve depuis la fin de l'année dernière. Mais malgré mes efforts et mon ardeur à me redéfinir des objectifs, à aménager ma vie, rien y fait, il suffit d'une question trop ouverte et me voilà au bord de l'effondrement. Je suis fragile. Hyper sensible. Désespérée.
Alors, j'ai décidé de mettre tout en oeuvre pour aller mieux, sophrologie, allègement de ma charge de travail au boulot, bref, une mobilisation conséquente, mais c'est toujours présent, ça ressurgit comme ce midi avec un "pourquoi ?", avec une contrariété de rien du tout.
Je vais me résoudre à rencontrer un psy.
Je voulais juste poser ça.
J'ai envie de m'en sortir.