Ce matin je me suis levée migraineuse et j'ai émergé pour prendre un comprimé de doliprane. Incapable de supporter tout bruit, je suis repartie me coucher et j'ai pu me reposer un peu.
Je m'isole pour récupérer.
Je suis vidée par une période de travail très lourde. Et depuis un mois j'ai des moments où je suis dépressive.
Pour résister, j'ai décidé de me ressourcer coûte que coûte ce week end.
J'analyse mes difficultés actuelles : je dois faire face à un énorme challenge et à la résolution de problèmes complexes et inédits pour moi, c'est tellement lourd en ce moment que j'ai envie de fuir mais je suis responsable d'une équipe et je me dois de la soutenir.
J'étais si crevée que je n'ai même pas pu lire hier soir.
les livres sont mes amis. Ils m'accompagnent depuis mon enfance, pour rêver, ressentir, découvrir, apprendre...Les livres sont un perpétuel enchantement.
Et là je suis quasi désœuvrée, n'ayant envie que de rester seule dans mon coin.
J'ai un compagnon adorable, un fils adolescent très sympa et un beau fils pas compliqué et mignon. Quoi demander de plus ?
Et bien juste le temps de me retrouver, de m'en sortir.
Je n'ai pas assez de soutien dans mon travail. C'est un problème récurrent depuis de nombreuses années, mais là je me sens épuisée.
Il faut qu'a minima, je me protège pour ne pas sombrer dans la dépression.
L'automne, c'est ma saison de naissance. C'est aussi une forme de petite mort, la végétation se renouvelle, l'hiver approche et nettoie tout sur son passage, c'est une sorte de tunnel à traverser.
J'ignore si mes ressentis feront écho chez d'autres membres du site. Je vais aller lire d'autres journaux pour rencontrer la communauté.