autodestruction

les yeux comme un accident d'auto
je sais que je ne devrais pas regarder
mais je ne peux me détourner
le corps comme un coup de fouet
saler mes blessures, mais je ne peut guérir
ce que je ressens pour toi

je te regarde comme un aigle
je te regarde comme si j'allais te déchirer, membre par membre
la faim ne s'arrêtera-t-elle jamais ?
peut-on simplement affamer ce pêché?

ce petit baisé que tu m'as volé
a retenu mon cœur et mon âme
et comme un cerf dans la lumière des phares
j'ai rencontré mon destin
n'essaye pas de combattre la tempête
tu tomberais par dessus bord
les marées me ramèneront à toi

volley ball une passion
continuer mon ambition
des manchettes, des réceptions

des passes à dix doigts
à ne pas rater trop de fois
ou le point n'est pas à toi

J'entends les cœurs battent à l’unisson,
au gré de l'amour qui les unis.
Et je me morfond,
comme un fou désespéré et épris.

Je ne veux point partir,
mais j'en ai assez d'haïr.
La mort est à mes trousses,
elle me donne la frousse.

Tel des centaines de piqûres,
elle m'attaqua à toute allure.
Pour ne laisser que la trace,
d'une corde où pend une masse.

Oh! mes amours damnés.
Vous m'avez fait chavirer,
du côté de l'obscurité.