Tout est à dire

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Vendredi 30 janvier 2015

30 janvier 2015 à 23h13

Il est 22h36.

Nous sommes vendredi, les profs nous rabâchent les oreilles que " eux aussi ils sont fatigués ! ". Que dire de plus ?

Ce matin je me suis levée avec un mal de crâne horrible. Le vendredi est bien la pire des journées de la semaine. Je me fais 08h00/12h00 13h00/18h00, je me tape l'horrible cantine de mon lycée et je me coltine des heures de cours de sciences (précisément : 2h de technologie avec un prof incroyablement fou et 1h de svt avec une prof horriblement ennuyeuse) suivi d'un cours d'histoire et d'un cours de religion. Je peux vous assurer que, durant l'unique heure de religion que j'ai dans ma semaine, le prof n'a jamais eu l'occasion de me voir de bonne humeur.

La religion, malgré que je sois croyante, est un cours vraiment étrange :
- mon prof est hyper sympa, le pauvre doit supporter mon exécrable humeur de fille qu'en a marre des cours de 17 à 18.
- les élèves de ce cours sont bizarres, Matthias est un garçon qui a les cheveux tous frisés, il porte des lunettes et un appareil dentaire (bref, pas l'idéal pour plaire). Il est toujours suivi de son ami, petit, blond, assez spécial dans son genre : Louis. Sous leurs airs de garçons intellos style j'essaye d'avoir des potes mais j'en ai pas, ils sont des vrais obsédés sexuels. (Je préfère raconter ça dans un autre texte.)
- Nous débattons tous les vendredis sur un sujet différents.
- Nous avons le droit de ramener toutes nourritures avec nous et de manger style tranquille en cours.
- Le prof n'a aucune autorité mais son cours ressemble quand même à quelque chose et croyez moi que dans mon lycée la mentalité de la plus part des gens s'élèvent à 0 donc ce qui veut dire que lorsque nous avons un minimum de liberté ben... ça part en cacahuètes.

Enfin donc, ce matin je me suis levée avec un mal de crâne horrible comme je le disais, les cours du matin n'ont fait qu'empirer la chose, ce qui m'a aidée à compenser c'est la cafette, la seule heure ou je peux manger avec mon meilleur ami : Geoffrey.
Cette heure est passée vite, trop vite. Le temps passe lentement habituellement, mais pas quand je suis avec lui.

Sans nouvelles.

28 mars 2015 à 21h57

Aujourd'hui ça doit faire à peu près un mois que je n'ai plus de nouvelle de mon petit copain, enfin "ex" petit copain. J'avais déjà parlé de l'idée de le quitter et je l'ai fait dès le lendemain, malheureusement, malgré ses promesses à rester ami, il ne me parle plus.
Je devrai en fait le comprendre finalement, je ne sais pas si dans les rôle inversé j'aurai pu encore lui parler. Bon, alors nous sommes toujours amis sur Facebook, mais plus sur Snapchat. Cela pourrait être un minuscule détail pour certains mais pour moi c'est beaucoup plus : c'étais sur Snapchat qu'il décidait de mettre ce qu'il faisait en journée, en soirée, et avec qui il était. Au final, ça me permettais en quelque sorte de l'espionner un peu sans trop l'espionner : il le mettait sur un réseau social, donc finalement je ne violais pas sa confiance ou je ne sais quoi.
Depuis, je ne sais pas où il est ni ce qu'il fait et ce minuscule petit détail est en train de me rendre folle. J'ai encore quelque sentiments pour lui, c'est normal, non ? Et le fait de me dire qu'il va peut être mal, me fait quand même quelque chose.
Il m'évite me dit-on. Oui, sûrement, mais alors je suis déçue de son comportement. Il n'est pas un lâche, bien au contraire c'est quelqu'un de fière. Jamais il ne se laisserait abattre pour une rupture.
Voilà pourquoi je m'inquiète, il ne répond plus aux appels, aux sms et autre. Je ne sais plus quoi faire. Son meilleur ami ne veut pas m'en dire plus allant même jusqu'à dire "qu'il serait mieux qu'on perde contact".
Je ne vais pas rentrer dans la paranoïa, enfin du moins, j'espère vraiment pas. Si ça se trouve il a tourné la page mais alors dans cette situation, qu'il soit déjà en couple avec quelqu'un d'autre serait d'une part vexant pour moi et d'une autre étrange. Je l'ai quitté, il a le droit de ce reconstruire.
Je suis désespérément une fille, aux problèmes de fille, et tout ça commence à devenir agaçant, non que je veuille devenir un homme.
Je me demande si il pense encore à moi, peut être qu'il veut me faire croire quelque chose, peut être qu'il ne veut juste plus me parler.
Dans tous les cas, l'histoire s'arrête la.