Vie de Mademoiselle paumée

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Bonjour et bienvenue dans mon monde

20 juin 2016 à 22h31

Un petit aperçu de Mademoiselle Paumée:
Jeune femme, 25 ans, en cours de divorce avec une petite princesse de 18 mois.
Grande, mince, plus un gramme de poitrine, quelques kg en trop sur les hanches, yeux marrons, tâches de rousseurs et grains de beauté.

Mon monde cérébral est un monde tantôt multicolore tantôt noir de ténèbres.
Mes yeux voient le rose des personnes qui m'entourent, mon coeur aime sans compter et mon cerveau hurle de faire attention à moi. Manipulable, peur d'être abandonnée...

Bienvenue dans mon monde.

20.06.16

20 juin 2016 à 23h31

Aujourd'hui,

Je me réveille dans cette chambre si familière, retour dans le cocon familiale... Ma chambre d'adolescente est jonchée de sacs leclerc remplie de tous mes vêtements. Les photos de ma famille me font face. Premier réflexe, un regard pour mon téléphone. Pas de message.

Il est 8h14, une douche, un café et je saute dans ma voiture. Je vais la retrouver... Elle, cette fille qui a changé ma vie! Je vous parlerais d'elle un peu plus tard. J'arrive en bas de chez elle, elle ouvre sa fenêtre, elle dormait encore, je vois ses petits yeux qu'elle a du mal à ouvrir face à la lumière du jour. Un sentiment indescriptible m'envahit chaque fois que mon regard se dépose sur elle. Mon sourire se dessine sur mes joues, elle me jette ses clés. Je monte, me glisse sous ses draps et me rendors blottie au creux de ses bras. Je suis bercée par les battements de son coeur, quelle douce sensation...

11h56 on se lève. Elle me cuisine un petit repas avant que je parte travailler, elle prend soin de moi, je me sens aimée. Aujourd'hui je reprends le travail après quinze jours de vacances, je suis stressée.

13h10, je pars travailler, elle essaie de m'appeler sur la route, tombe sur ma messagerie... Ma journée s'effondre, je m'appelle encore par mon nom d'épouse sur mon répondeur. Crise au téléphone, j'ai beau lui expliquer que c'est toujours mon nom officiel, que c'est un détail sans importance, elle ne comprend pas. Elle est d'une froideur qui me glace le sang, et moi je crie pour me défendre, mon coeur brûle pour faire fondre sa glace. Elle ne m'entend pas, l'engrenage de la culpabilité est de nouveau en marche, j'ai le sentiment de faire mon maximum mais que rien n'est assez bien pour elle.

13h30 je suis arrivée au travail, je raccroche l'âme en peine. Je lui envoie un sms où je m'excuse encore en lui reprecisant que ce n'a pas d'importance. L'attente commence, toutes les 5 minutes je saisie mon portable, je ne peux m'empêcher de lui dire que je l'aime, je lui supplie de me répondre, je lui demande de me dire d'arrêter d'écrire si c'est ce qu'elle veut... 5 messages sans réponse... J'arrête d'écrire, j'attends encore. Les minutes sont interminables, mon portable me brûle. J'ai mal de ne plus la sentir connectée avec moi.

20h je vibre. Ce n'est pas elle, c'est lui, mon futur éx mari, il refuse que je vois ma fille cette semaine pendant mon jour de repos car c'est sa semaine de garde alternée. Déjà 10 jours sans la voir, c'est long. Il est parti en vacances avec elle. Maintenant qu'ils sont rentrés, il refuse que je la vois, je devrais attendre vendredi. Ma princesse me manque, elle est ma raison de vivre.

21h je termine le travail, toujours pas de nouvelles, j'appelle, pas de réponse. J'hésite, je ne sais pas quoi faire.

21h22 je suis en bas de chez elle, elle ouvre, toujours aussi froide, pas un baiser ni un contact. J'ai mal, je ne veux pas pleurer encore, je vois que je ne suis pas ce qu'elle attend. Elle tente de me blesser, me dit que je suis toujours sa femme. Je me braque, je brûle, mon coeur est un volcan en éruption, je l'aime à en avoir mal. Je pars le coeur blessé, ma lave me brûle et me consume.

21h43 j'arrive devant chez mes parents, on se dispute encore au téléphone, elle me dit que je ne fais que des erreurs... Oui des erreurs j'en ai faites mais pourquoi reste t elle avec moi si elle ne pardonne rien des erreurs du passé ? Elle aussi, elle en a fait des erreurs ?

22h15 je suis couchée je lui envoie un message en lui disant que je ne supporte plus de ne pas être celle qui lui faut mais que je l'aime plus que tout. Vous y comprenais quelque chose ? Parce que moi je ne comprends plus rien.

23h00 enfin une réponse. Décevante mais la tout de même. Bonne nuit. Voilà sa réponse. Et moi je dois réussir à bien dormir avec ça ? Je souffre de cet bise glaciale qui fouette mon coeur et mon âme.

23h28 j'ai fini de vous conter ma journée, je vais essayer de dormir sans que mes cauchemars me dévorent toute la nuit.

Bonne nuit. A demain

Elle

20 juin 2016 à 23h57

Je ne sais même pas si je peux dire Elle.
Vous ne me comprendrez sûrement pas. Elle a tout changé pour moi. Elle est née fille mais se sent homme depuis sa naissance. Elle va devenir Lui. Je l'ai toujours su. Ça ne m'a jamais choquée, j'ai même été plutôt intriguée.

Juillet 2015 Elle arrive dans mon travail, on me dit de me méfier d'elle, gentille mais colérique. Les mois passent, je la croise peu mais elle m'intrigue. Je la vois se rapprocher et jouer le jeu de la séduction avec une de mes collègues. Cette collègue est un poison, c'est la séductrice. Elle ne voit pas que la séductrice va la briser, que ce n'est qu'un jeu.

Novembre 2015 Elle va mal, la séductrice fait machine arrière, les collègues commencent à jazzer. Elle se confie à moi, me parle de ses blessures passés. J'ai envie de la consoler, mais je ne suis rien pour elle. Je commence à penser et à parler d'elle tout le temps. Je la regarde, lui sourit mais elle ne voit que la séductrice.

1er Janvier 2016 Elle est perdu avec la séductrice, je lui explique que d'autres personnes pourraient être là pour elle. Elle ne m'entend pas, ne me comprends pas. Je suis au travail avec elle, que faire ? Je l'interpelle à l'écart, elle devrait avoir fini son service depuis plusieurs heures maintenant, elle est restée pour moi. Elle ne comprend pas mes mots. Alors je passe aux actes. Je tente une approche qu'elle esquive. J'ai manqué d'audace. Je recommence, cette fois, je l'embrasse. Elle me rend mon baiser. Un baiser foudroyant. Les papillons qui dormaient dans mon ventre s'envolent par milliers.

Je completerai cette écrit. Patience

21.06.16

21 juin 2016 à 18h43

Aujourd'hui,
5h00 Je me réveille au même endroit qu'hier, la maison est endormie. J'ai du mal à émerger, ma nuit a été entrecoupé de chimères.

5h35 Je pose un pied par terre, le sol tangue, mon corps ne suit plus. Je suis fatiguée, éreintée, usée. Qu'est-ce que ma vie? Me questionner en permanence sur l'avenir le jour et combattre mon passé chaque nuit que je passe seule? Je lui envoie un message: bonjour mon coeur. Je sais déjà que l'attente va reprendre. Le temps est devenu mon ennemi.

6h20 J'arrive au travail. La journée peut commencer, je dois me concentrer et tenter de ne pas penser à elle à chaque seconde.

8h41 Elle répond, je ne peux pas lire mais je sais d'avance que son message ne sera que d'un seul mot. J'espère tout de même un petit plus. Quelques minutes plus tard j'ai la confirmation: bonjour.

12h00 Ma journée se passe avec une sensation de vide profond, elle me manque...

14h15 Je suis en bas de chez elle, je me dirige vers son appartement une crainte logée au fond de moi. Elle m'ouvre, je le vois tout de suite c'est le froid. Pas un geste ni un baiser, je m'assois près d'elle sur le canapé. Je suis fatiguée, vidée mais je ne veux pas qu'elle voit ma peine. Je pose ma tête sur ses genoux. Elle ne réagit pas, ne frémit pas, j'ai l'impression de ne pas exister. C'est douloureux. Les minutes passent, je fais le vide en moi. Je sens ses doigts qui se glissent dans mes cheveux. Enfin un contact, je me laisse porté par cette onde positive qui envahit mon être.

16h00 Elle me propose de m'allonger pour me reposer. Je me blottie contre elle, nos lèvres se rencontrent. Tels deux aimants nous voilà attirées l'une contre l'autre. Sentir sa chaleur me redonne de l'énergie. Je ne peux pas détacher ma bouche de la sienne. J'ai envie de lui faire l'amour. Nous nous déshabillons avec fougue. Je glisse mes doigts en elle. Un sentiment de plénitude parcours mon âme quand je la vois gemir. Je descends sous la couette et lui fait du bien jusqu'à la conduire à l'extase. Elle, qui veut toujours tout contrôler, lâche enfin prise. Elle est là, pantelante sous les caresses de ma langue. Je me glisse dans ses bras, j'ai juste envie de profiter de ce moment de passion.

17h30 Nues, blotties l'une contre l'autre, elle me demande quand je compte repartir, je lui dit dans 15minutes comme convenu. Je lis la déception dans son regard. Elle est blessée je suppose. Elle ne trouve rien de mieux à faire que de me parler de lui. Elle me rappelle que lui a partagé toutes mes nuits. Elle est blessante, je lui rappelle que je le quitte, que la procédure est en cours.

18h00 Je pars, on s'embrasse. Je pars l'âme légère en essayant de ne pas penser à notre petit accroc.

18h40 un sms... Deux sms... trois sms... Pas de réponse... Je saurais plus tard qu'elle faisait à manger...

20h00 Ce soir, c'est la fête de la musique, on y va ensemble. Tout se passe bien, les moments communs sont agréables. J'ai l'impression qu'on a un avenir radieux entre nous. C'est elle que j'aime.

23h30 je m'allonge contre elle et m'endors là. Son coeur berçant mon coeur.

00h30 Réveil, je dois rentrer, elle est pleine d'attention, elle se relève pour m'accompagner chez mes parents. C'est la fin de ma journée. Je vais partir me coucher le sourire aux lèvres.

A demain

22.06.2016

23 juin 2016 à 1h15

Aujourd'hui
7h30 Je me réveille fatiguée mais détendue. La maison est baignée de soleil, ça me donne le sourire. J'ai une formation à 9h00 sur le stress. Je pense à elle depuis que j'ai soulevé mes paupières, enfin non là je vous mens, j'ai rêvé d'elle. Même quand je dors je pense à elle. Je lui envoie un sms: bonjour mon amour.

10h30 une réponse, quelques échanges de messages. La formation est intéressante, je me concentre. Je sais que ça va ce matin.

13h30 Je l'appelle pendant ma pause, elle a reçu un petit colis de moi. C'est un attrape rêves multicolores. Elle adore. Je suis touchée que ça lui plaise. Si seulement il pouvait attraper nos tensions en plus de ses cauchemars.

14h00 Échange de sms pour planifier notre rendez-vous de cette après-midi. Tout va bien.

16h30 J'arrive en bas de chez elle, on va se balader au bord de l'eau. L'ambiance est spécial. Je ne sais pas ce qu'elle pense. Elle aimerait que je lui fasse son injection pour devenir Lui, j'accepte. C'est une marque de confiance. Je suis un peu tendue mais ce n'est pas compliqué, je sais que j'en suis capable. Elle est très stressée. Les tensions font qu'elle a des douleurs mais je l'ai piquée correctement. Je suis soulagée et elle injectée.

19h00 Je suis de retour chez mes parents mais je serais mieux avec elle. Je lui propose de la voir ce soir. Elle accepte.

20h30 Elle est froide ou fatiguée ? Est-ce du à l'injection? J'appelle une voyante pour la première fois. Je m'isoler. Je ressors de sa chambre. J'ai l'impression d'être transparente, elle veut regarder la télé . Je lui laisse du temps mais je veux un calin. Elle m'avoue qu'elle a mal à la tête. Je la masse et lui propose de se coucher. Elle accepte.

23h30 je dois rentrer, je ne sais pas pourquoi mais je ressens le besoin de lui demander si on se verra la semaine prochaine quand j'aurais ma fille. La réponse tombe, elle ne veut pas, des efforts pour nous elle en a fait. Mais je l'ai blessé, j'ai fait des erreurs qu'elle ne me pardonne pas. Je vous les conterai plus tard.

1h00 Je suis crevée et encore une fois vidée, pas un je t'aime en raccrochant. Je suis triste. Ou est mon avenir?

A demain

23.06.2016

24 juin 2016 à 21h02

Aujourd'hui,
8h00 Il fait déjà chaud, je suis réveillée depuis 1h, je contemple mon plafond... Ma vie est tumultueuse, je profite de cet instant de répit. Je lui ai écris, on doit se retrouver à 9h30.

8h45 Pas de réponse, je l'appelle... Je la réveille, je lui propose d'aller faire ma course toute seule, elle me dit de passer la prendre. Je suis mitigée, je ne sens pas une joie immense de me retrouver. Est-ce que c'est moi qui attend trop de sa part ? De la part des personnes qui partagent ma vie en général ?

9h30 Il fait déjà 25 degrés, la journée s'annonce caniculaire. On se parle peu, je prends sur moi pour ne pas faire de remarque à ce sujet, l'ambiance se détend un peu.

10h30 On regarde une série, l'ambiance se réchauffe tranquillement, mon coeur s'apaise.

11h30 On mange tôt, elle veut profiter de moi avant que je parte au travail je suis touchée.

12h00 Il fait très chaud et entre nous aussi l'atmosphère est très chaude. Nous commençons à nous embrasser fougueusement sur le canapé elle enlève mon haut et moi le sien. Son souffle dans mon cou, ses lèvres sur les miennes j'aimerais que le temps s'arrête.

12h15 Et il s'arrête... Ça toque à la porte, elle râle, se rhabille, moi aussi et va ouvrir. C'est sa voisine. Les voilà en grande conversation sur le travail. Je suis dans l'appartement, elles sont sur le palier, ma jalousie me brûle mais je ne dis rien. Je prends sur moi. Les minutes sont des heures.

13h00 Il est l'heure que je parte travailler. Je sors, l'embrasse et pars. J'ai mal, je me sens humiliée d'avoir été planté là comme ça. Je lui envoie un message pour lui dire que je suis arrivée au boulot

14h30 Enfin une réponse, elles viennent de se quitter. Je suis jalouse mais je sers les dents. On s'écrit quasiment tout l'après-midi. Chaque je t'aime et tu me manques reste sans réponse. Je souffre.

21h00 Je quitte le travail, je dors chez elle ce soir, il a fait très chaud, je colle de partout... L'ambiance de travail est difficilement supportable, je suis usée.

21h20 j'arrive, elle m'attend. Je suis contente, je vois qu'elle fait un pas vers moi pourtant je la trouve toujours froide. Je ne sais quoi penser...

21h30 Je ne sais même plus comment ça a commencé mais on se dispute, je lui parle de ce midi, des sms sans réponse. Je pleure, je crie. Elle déteste ça mais la fatigue m'empêche de me contrôler j'ai envie de m'effondrer. Elle me dit que si je pars c'est fini définitivement. Je ne veux pas la perdre mais putains qu'est-ce que j'ai mal.

21h45 Elle me propose d'aller à la douche je m'execute et m'endors sur ses genoux une fois détendue.

23h00 elle me réveille, on se couche, je m'endors instantanément. La nuit sera entrecoupé de nombreux réveils, je ne me repose plus.

A demain

24.06.2016

24 juin 2016 à 23h28

Aujourd'hui

9h30 Je me réveille à ses côtés. Je suis fatiguée, j'ai eu un sommeil entrecoupé. C'est le vibreur de mon téléphone qui me réveille. Elle râle en pensant que c'est ma mère ou lui. Non c'est la gendarmerie. Je vous expliquerai mon altercation avec elle... Notre rupture... J'ai mal, je me réveille de nouveau dans ce cauchemar.

11h00 On part en balade. Des papiers pour elle, une course pour moi. On va s'acheter des sandwichs. Nous voulons aller pique niquer mais il commence à pleuvoir, elle me propose donc d'aller chez ses parents pour nous mettre à l'abri. Nous mangeons tranquillement. Elle m'assois sur la table du salon et commence à me carresser, m'entraîne dans sa chambre. L'osmose est bien là, je retrouve notre passion dans la fusion de nos corps, je sens son corps se tendre sous mes doigts puis sous les mouvements de ma langue. Elle se laisse aller à la jouissance, je me sens comblée. Le câlin posté coitale fut rapide, une douleur au ventre la saisit. Elle me laisse nue dans sa chambre d'adolescente pendant 30 min.

14h00 La revoilà, elle veut reprendre là où elle m'a laissé. Je suis sèche, elle me leche mais la machine à du mal à rechauffer. Pourtant je meurs d'envie qu'elle me fasse l'amour, qu'elle me baise, que je sente la force de son amour pour moi. Mais elle s'arrête, me reproche de ne plus être dans l'action. Une larme coule sur ma joue. Elle me laisse en plein action et me reproche de ne plus être chaude. Je me sens rejeté. Aviez vous remarquer qu'entre baiser et briser il n'y a qu'une lettre? J'ajouterai qu'il n'y a également qu'une seconde.

15h00 On se quitte. Je vais récupérer ma princesse. Elle ne veut plus me voir quand j'ai mon bébé. J'accepte difficilement mais c'est sûrement mieux de reprendre les choses doucement. Mon côté passionnée m'empêche de faire les choses calmement. J'aurais dû m'appeler Juliette, destinée aux amours impossibles et destructeurs.

15h15 Ma princesse court vers moi. Je vous interdis de dire que je suis émotive. Je pleure de joie en la serrant dans mes bras. Onze jours sans elle, un manque qui me marque tel un fer rouge. La revoir me comble d'un bonheur indescriptible. Je profite d'elle au maximum.

17h30 Mon futur éx mari m'appelle. Je pense qu'il veut me parler de la princesse. Non il veut savoir si je fréquente toujours Mr Elle. Il me piste, a vu ma voiture en bas de chez elle. J'explose, je ne supporte plus de ne jamais être libre. Il fait comme les autres, me piste alors que je ne lui dois plus rien. J'ai toujours accepter ce rôle de prisonnière. Je ne supporte plus d'avoir des chaînes, j'ai soif de liberté. Contrairement à toutes ses dernières années je tiens tête. Je ne me demonte pas.

20h00 Je l'appelle elle pour lui raconter, elle me dit qu'elle ne supporte plus qu'il soit toujours présent. Je ne veux plus rien lui cacher et elle ne veut pas non plus. Cependant dire les choses fait du mal à tout le monde. Cette situation m'oppresse. J'ai une douleur dans le ventre et dans la poitrine. Mes larmes ne sortent pas, elles brûlent mon coeur. J'ai un goût de sang dans la bouche. Je me fais couler un bain, la chaleur m'envahit. Je voudrais tout oublier. Je lui écris, je n'ai pas de nouvelles.

23h00 Quelques échanges de sms. Je vais bientôt essayer de dormir, demain debout 5h. J'espère que toutes les images qui parcourent ma tête ne vont pas hanter toute ma nuit.

A demain

Mademoiselle Paumée

24 juin 2016 à 23h56

Vous voulez savoir? Hé bien je vais vous parler de moi. Par quoi commencer ? Mon avenir est le plus simple a vous écrire. Je ne le connais pas, je n'arrive même plus à l'imaginer.

Mon présent, je vous l'écris chaque jour. Grossièrement je suis émotive, influençable, incapable de faire les bons choix au bon moment, mais aussi dynamique, têtue, empathique. Mon père me disait toujours que j'étais une amoureuse des causes perdues et des chiens errants. Il avait sûrement raison. Élevée au pays de Disney, je crois aux contes de fées. Je crois à l'amour passionnelle et passionnée. Je ne veux qu'une chose: être heureuse. Mon problème, je ne suis pas heureuse sans amour. Tétanisée par la peur de l'abandon, je panique facilement face à l'éloignement affectif.

Mon passé, vaste sujet. Enfance sans vague, je devançais chaque jour les attentes de mes parents. Élevée dans la culture du résultat, je me devais d'être brillante pour ne décevoir personne. Mais il est dur de briller sans être la première. On me reprochait de ne pas me donner à fond, de ne pas être ambitieuse. Mais mon ambition était de justement ne pas être en première. Ne pas être mise en avant. Je veux être effacée. J'ai l'impression de n'exister à leurs yeux que par mes résultats scolaires. Je cherche à être aimer différemment par d'autres. Je recherche déjà des relations amicales ou amoureuse exclusive. Je suis possessive.
On en arrive à mon premier lui.

Mon premier lui, je l'ai longtemps vu comme un héros, l'homme qui m'a sauver d'une bagarre, j'avais 14 ans. Il m'a beaucoup donné mais aussi beaucoup pris. Battu par son père, il était blessé. Il a parfois des accès de colère mais je comprends et lui pardonne. Je m'offre à lui, mais ça ne lui suffit pas. Même si je ne suis pas d'accord, je suis sa copine, je dois satisfaire ses besoins. Notre histoire va durer quasiment 5 ans, je suis alors passer du paradis à l'enfer. J'étais sa reine, je suis devenue sa chienne. Trop grosse, trop plate, trop bruyante, pas assez excitante. Je finirai attaché à son lit en larmes, le suppliant d'arrêter, lui riant en me giflant. Il me fera subir des choses que je ne souhaite à personne. Je vis chaque jour avec ses images en moi. Je me sens toujours salie par ses mains. Je me vois toujours aussi grosse. J'aurais tout fait pour le satisfaire, pour être digne de son amour. J'ai fini anorexique, tombant dans le coma après une tentative de suicide l'année de mes 18 ans. Cette vie là ne méritait pas d'être vécu. Je me suis doucement reconstruite. Cependant reparler de tout ça me donne un sentiment de culpabilité, une amertume toujours présente. Beaucoup aurait voulu que je le déteste. Mais dans cette histoire, la personne que je déteste c'est moi. La colere est contre moi, je ne me pardonne pas de l'avoir aimé et avant Mr Elle, je l'aimais toujours. 12 ans que mon coeur battait pour lui, le connard de l'histoire. Merci Stockholm.

J'ai mal

26 juin 2016 à 1h56

Aujourd'hui,

Pas d'horaire, pas de rythme sur ma journée... Je n'ai pas envie, pas ce soir... Ça devait arriver, je le sentais depuis un moment. Et c'est arrivé!

J'ai un mal de chien, l'impression que mon coeur a été arraché, que mes tripes sont compressés. J'ai envie de hurler de douleur. J'ai l'impression que si on m'avait couper un bras je souffrirai moins. Hé oui, ça y est, elle l'a enfin dit. Elle ne veut plus de moi. Je ne suis plus sa copine, elle ne veut plus s'investir, ne plus voir ma princesse qui prend trop de place. Elle ne veut plus.

Moi et ma peur panique de l'abandon... On se retrouve là, abandonnée de la femme qu'on aime plus que tout. Celle avec qui on se voyait tout construire. Comment je vais vivre avec ça moi? Comment je peux croire en la vie ? Des épreuves perpétuelles, de la souffrance en filigrane. La vie m'a encore giflée ce soir.

Elle va me manquer. Je ne sais pas si je vais supporter d'être juste son amie. J'ai tellement mal. Je l'aime tellement fort.

J'ai mal

Être amies?!

26 juin 2016 à 13h25

Est il possible d'être amies ? Qu'est-ce que l'amitié ? Wikipedia me répond: L’amitié est une inclination réciproque entre deux personnes (ou plus) n'appartenant pas à la même famille.
Et l'amour alors?: L'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être vivant ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, spirituelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour et à adopter un comportement particulier.
Mais les amies ne ressentent tel pas de l'affection et de l'attachement ? N'ont t elles pas envie de se voir pour avoir une proximité physique. N'ont elles pas des points communs pour avoir une proximité spirituelle ?
Adopter un comportement particulier, c'est donc ça... C'est l'amour qui me rend incapable de gérer cette situation.

Je l'aime à en avoir le coeur brisé. Une peine de coeur ? Non c'est beaucoup plus que ça, elle m'a marqué à l'indelebile. Peut on être amie ? Pourrais je la voir avec une autre ? Car elle est la. La vraie question... Que sera ma vie après elle?

Vivre ou survivre?

26 juin 2016 à 23h58

Mon choix je l'ai fait le jour où mes lèvres se sont posées sur les siennes. Cette sensation de douceur et d'electrisation que j'ai ressenti, l'impression que la terre s'ecroulait mais que moi j'étais dans un nuage de coton, le sentiment que j'étais en train de me réveiller d'un long sommeil, que mes yeux était fermés depuis toujours. Elle m'a électrocuté, transpercé d'une flèche brûlante. Je ne sais pas combien de temps à durer ce baiser, mais j'ai l'impression d'être née ce jour-là.

Elle a fait la femme que je suis aujourd'hui, elle m'a souvent dit que toutes les personnes qu'on croise dans la vie laisse une empreinte sur nous. Ce n'est pas une marque qu'elle laisse sur moi, elle m'a délivré de mes chaînes, fait découvrir que j'avais le droit d'être moi, que je méritais d'être aimer. C'est un cadeau qu'elle m'a fait. Je suis vivante et je veux vivre. J'ai soif de vie, je veux que ça bouge, je veux être heureuse, je veux sentir le soleil, la pluie sur ma peau, je veux sentir son souffle dans mon cou, ses mains sur moi. Encore ses lèvres sur les miennes. Mes larmes roulent, je me fais mal en vous écrivant ça. Mais avoir mal c'est vivre.

On ne peut pas vivre sans prendre de risque. Je fais trop confiance aux gens mais finalement ce n'est pas si grave. Je me permets de croire en l'autre, je suis authentique, bouillonnante d'émotions, très (trop) souvent dans le vif. Je ne suis pas aimer par tout le monde mais finalement ce n'est pas si grave non plus, si on ne m'aime pas c'est que je ne correspond pas à ce que l'autre attend. Je ne veux plus me plier aux exigences de tout le monde. Je ne veux plus être ce que l'autre a envie que je sois. Je veux être moi. Oui je ne gère pas bien mes sentiments, je crie quand je suis blessé, si je t'aime je peux te dire merde si ce que tu me dit ne me convient pas. Et alors ? Si tu m'aimes, tu accepteras mes failles. Es tu parfait ? Je rigole pour un rien, pleure facilement, crie quand je suis blessée, ne supporte pas voir quelqu'un pleurer... Je suis moi: Mademoiselle Paumée pour vous servir. Gifle moi madame la vie, je tend l'autre joue. Je ne cesserai pas de me battre.

A demain

Vide intense

5 juillet 2016 à 17h48

Je me sens vide, je ne te sais plus près de moi et je sais que c'est le mieux pour nous deux mais comment demander à mon coeur de cesser de battre pour toi?
Tu m'en veux tellement, tu veux me faire payer mes erreurs... Je ne suis pas prête à vivre avec ça. J'aurais tout donner pour toi mais tu n'as pas été capable de t'en rendre compte. Tu as préférée rester dans le passé. Je suis désolé mais je ne peux supporter tout ça, j'avais espoir que tu changes, que tu sois capable de m'aimer et d'oublier nos différents.

Douce chimère ou affreux cauchemar ?

6 juillet 2016 à 22h37

Je ne sais plus.
Je ne sais plus ce que je ressens.
Je ne sais plus qui je suis.
Je ne sais plus si je l'aime ou si c'est l'image que je m'étais faite d'elle que j'aime.
Je ne sais plus si elle m'a aimée.
Je ne sais plus si il y a eu une réalité entre nous.
Je ne sais plus si c'est moi qui est imaginé tout cet amour.
Je ne sais plus si je méritais tout ce qu'elle a pu me dire.
Je ne sais plus si je méritais tous ses silences.
Je ne sais plus si j'aurais pu faire mieux.
Je ne sais plus si j'aurais du faire mieux.
Je ne sais plus si je me sentais plus bien que mal ou plus mal que bien.
Je ne sais plus pourquoi je la désirais à chaque seconde.
Je ne sais plus pourquoi j'aurais tout fait pour que des milliers d'étoiles éclairent ses yeux.
Je ne sais plus pourquoi je ne voyais que de la souffrance dans ses yeux.
Je ne sais plus pourquoi elle se battait encore pour être avec moi.
Je ne sais plus pourquoi je me battais encore pour être avec elle.
Je ne sais plus pourquoi on était autant similaire.
Je ne sais plus pourquoi on était autant différente.
Je ne sais plus pourquoi je n'arrivais pas à te montrer que tu étais tout pour moi.
Je ne sais plus pourquoi tu ne voyais pas mon amour.
Je ne sais plus pourquoi en ta présence je perdais tout mon caractère.
Je ne sais plus pourquoi je me sentais autant blessé par tes mots.
Je ne sais plus pourquoi je ne pouvais pas m'empêcher de souffrir.
Je ne sais plus pourquoi je ne pouvais pas m'empêcher de revenir.
Je ne sais plus pourquoi tu me faisais tant pleurer.
Je ne sais plus pourquoi tu tenais tant à me pousser dans mes failles, mes souffrances, mes douleurs.
Je ne sais plus pourquoi.

Je ne sais plus pourquoi tu as pris tant de place pour finalement laisser un si grand vide.

Un vide sidéral, un vide abyssal, un vide glacial, un vide, juste ce sentiment qu'il manque une part à moi même.

Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Je ne veux plus avoir mal, je ne veux plus pleurer, je ne veux plus. C'est fini Monsieur Elle. Sa fait un mal de chien. Mais ce sera le mieux. Parce que je ne sais plus si c'est moi que tu aimais ou ce que tu voulais faire de moi.

Célibataire

7 juillet 2016 à 21h13

Me voilà officiellement séparé, célibataire, seule.
Autant d'agitation, autant d'attente, autant de difficultés pour une signature en bas d'une page.
Cette fois je suis libre. Libre d'être moi, libre d'aimer qui je veux, libre d'être seule.
Mais choisit on vraiment sa vie?

Chaque rencontre influence notre vie, chaque humeur, chaque interaction... Qui suis-je maintenant ? Est-ce que nous évoluons ? Est-ce que nous changeons ? Suis je toujours la même ?

Est ce qu'une rencontre nous apporte ou nous enlève quelque chose? Je suis sous le choc de Monsieur Elle. Elle m'a tant donné et tant pris. Je ne peux plus respirer, mon air est irrespirable, elle était mon oxygène. Je ne regrette pas sa rencontre car elle m'a fait goûter au plaisir de la tendresse réciproque. L'impression d'être le centre de son monde. Les plaisirs charnels. Mais elle m'a pris ma confiance en moi et en l'amour. Elle est partie avec tout l'amour que je voulais tant lui donner mais qu'elle n'acceptait pas comme je l'exprimais. Elle m'a repris l'estime de moi que j'avais mis des années à reconstruire doucement.

Je reste avec un goût de douceur amer, son souffle sur mes lèvres, son sourire et son magnifique regard en tête, mais des mots durs et des comportements blessant plein le coeur. Pourquoi m'avoir fait mal?
Pourquoi avoir voulu me pousser dans mes retranchements ? Pourquoi n'était elle pas capable d'aimer tout simplement les instants que nous avions à partager ?

Elle me manque mais je ne veux que la 'bonne' monsieur elle. Et malheureusement cette personne n'existe pas seule.

Besoin de vous le dire

7 juillet 2016 à 23h40

Elle me manque et elle va me manquer pour un bon moment je pense.
Mais je ne sais plus ce qui va me manquer.

On m'a demandé pourquoi je l'aimais, beaucoup de gens peuvent expliquer pourquoi ils aiment quelqu'un. Et bien moi je ne peux pas.

Elle a tout remis en question, elle m'a électrocuté, elle m'a transcendé, elle m'a bouleversé.

Mais qu'est-ce que j'aime ? J'aime son sourire, si rare quand on était ensemble.
J'aime ses yeux qui brillent quand elle me trouve belle.
J'aime ses bras qui m'entourent quand je suis triste.
J'aime son parfum enivrant.
J'aime la douceur de ses doigts sur mon corps, son souffle dans mon cou...

Je ressens cette brûlure intense dans ma cage thoracique, ce feu qui me consume, cette angoisse qui me paralyse. Elle me manque.

Incapacité permanente au bonheur

9 juillet 2016 à 3h40

Incapacité permanente au bonheur.
Prise de risque inutile.
Souffrance gratuite.

Je me sens mal et c'est sûrement ce que je voulais, me sentir horriblement mal.
Mr Elle m'avait promis qu'elle serait toujours la, qu'elle ne me ferait jamais de mal. Et moi j'avais promis que je ferais attention à moi et que je ne prendrais pas de risque.

A quoi ça sert de faire des promesses ? Personne ne les tient jamais. Alors oui j'ai pris des risques ce soir, je joue avec moi. Je dégrade peu à peu le reste d'estime que j'ai pour moi. Je suis sortie avec ex lui, j'avais envie de bouger, lui aussi. Il cherche du sexe. Je ne lui en ai pas donné mais je me suis mise en danger.

Je ne suis plus rien, je ne sert plus à rien, je me sens épave. Mon coeur bat pour Mr Elle. Mais Mr Elle n'est plus la, et c'était la meilleur solution. Que va t il m'arriver ? Je ne me pose plus la question. Que l'on se batte ou pas dans la vie, on est malheureux alors autant arrêter de se battre et continuer à tout subir.

Faire des choix est une illusion, on ne choisit rien dans la vie, c'est la vie qui choisit pour nous, c'est l'interaction qui agit en nous laissant croire que l'on est maître du destin.

Mr Elle me manque malgré tout...

Autodestruction en cours ?

Souvenir sensoriel

9 juillet 2016 à 9h40

Je me suis réveillé avec son odeur, son parfum, reste d'une effluve sur un maillot que Mr Elle m'avait prêté. Je me suis réveillé dans ma chambre baigné de lumière, avec cette douce odeur.

Mon cerveau a été dupé par mon odorat, je me suis tourné vers Mr Elle... Mais elle n'est pas la, elle ne posera pas sa main sur ma tête tout en m'enlacant, elle ne me fera pas des carresses, ni dans les cheveux ni dans le creux de mes reins. Elle ne me serrera pas contre sa poitrine, je ne sentirai pas son souffle chaud contre ma peau, ni la chaleur que la nuit aura laissée en empreinte sur son corps. Je ne verrai pas ses beaux yeux encore plein de sommeil, ni les petits poils de sa barbe. Je ne verrai pas sa poitrine qui danse une respiration calme au rythme cardiaque régulier et lent. Je ne verrai pas sa poitrine sur laquelle j'aime tant poser ma tête pleine de cauchemar. Je ne la verrai plus dans ce contexte en tout cas. Quelle douleur de vous dire ça ! J'ai mal, très mal, ma poitrine me brûle. Je ne suis pas capable d'enlever ce tee-shirt. J'ai besoin d'elle, j'ai besoin de la sentir... Mais qu'est-ce qu'elle m'a fait? Aidez moi, je suis tombée complètement amoureuse d'elle le premier jour... Je l'aime à en souffrir

Je mens quand je dis ça va.

9 juillet 2016 à 19h58

Trop mal, trop triste, je souffre. Je n'y arriverait pas. Je ne l'oublierais pas, je ne la remplacerai pas. Je suis comme morte à l'intérieur. Elle m'a déjà oublié et moi je suis la marquée au fer rouge. J'ai mal à en crever.

Un masque et une boîte

14 juillet 2016 à 21h20

Un masque et une boîte voilà le secret d'un bonheur sans faille.

Mes paupières ne sont pas encore ouvertes qu'il est déjà là, il se glisse sur mon visage. Ce masque qui se colle parfaitement sur mon visage. Il sourira pour moi, racontera des légèreté a qui veut les entendre, flattera les problèmes d'ego, taira les peines, consolera les nécessiteux, répondra sa va sans jamais faillir. Il sera là sur moi quand je flancherai, cachera mes larmes et la tristesse de mon visage. Et quand cela ne sera plus suffisant il refera du tri et remplira la boîte.

La boîte à sentiment, celle dont elle m'a tant parlé, je l'ai ouverte. J'y ai mis notre histoire, mon masque y glisse des litres de larmes, mon coeur des litres de sang. Je laisse tous mes sentiments à l'intérieur, toutes mes douleurs et ne garde que le superficiel. Je n'arrive pas encore à fermer cette boîte... La fermer serait accepter de ne plus jamais la revoir, je ne suis pas prête pour ça. J'ai mal. Il est 21h14, le masque est usé par ma journée, le champagne l'a fait se fissurer, les larmes tentent de rouler sur mes joues. Je ne veux pas qu'elle disparaisse, penser à elle me fait horriblement souffrir, mais arrêter d'y penser c'est la laisser partir. Ou qu'elle soit, elle fera toujours partie de mon coeur...

Le coeur brisé je vous laisse, je ne sais pas comment je sortirais de tout ça. De la vie, on en sort pas vivant, mais de cette histoire je m'extirpe en zombie. Je ne serai plus jamais la même, je ferai toujours semblant mais plus jamais je n'arriverai à être moi. Je lui aurais tout donner mais elle ne voulait pas être heureuse avec moi, elle ne pouvait pas. Je regrette d'avoir écouter mon coeur car maintenant il est brisé. Je ne veux plus jamais aimé.