This girl.

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Tourments.

19 avril 2013 à 0h24

Pourquoi moi? Je suis une putain d'indécise de la vie, et j'ai une fierté de merde. Des fois, je me demande ce qui tourne pas rond dans ma tête.. Parce que y'a forcement un truc qui déconne.
Anyway.

J'ai envie d'écrire un message à Adrien depuis notre dispute. Je sais pas vraiment si je devrais en faite. Je pense plutôt l'écrire là, comme ça il pourra pas ne pas répondre ou un truc dans le genre qu'il fait toujours..
Il revient, et ça je dois dire que c'est tout de même vraiment étonnant et.. assez excitant à la fois. Il fait attention à moi, même si il dit que je le saoule.
J'ai une impression de déjà vu avec disons.. tout les mecs avec qui j'ai eu une relation de complicité? Ils reviennent TOUJOURS. Jouissif et lassant, je dois bien l'avouer. Peut être que les gens créent une certaine complicité avec moi, ce qui les poussent à rester collé à moi. Mais quand je dit "les gens" j'entend bien trop "les mecs" en écho, ce qui me laisse vachement douter de leurs charmantes intentions étant donné que la plupart d'entre eux voulaient ou sortaient avec moi.. weird.

Je vais donc me remettre à mes moutons, just now (une certaine attirance pour la langue anglaise, je l'admet):

Adrien, tu sais, ça me fait vraiment chier qu'on soit en froid. Toi, t'es quelqu'un de pas comme les autres. Je veux dire, on a une certaine complicité nous deux, et c'est le genre de relation que j'ai avec personne d'autre, fille ou mec, y'en a aucune pareille que la notre. Tu comptes énormément pour moi et je supporte pas le fait de pas te parler.. T'es spécial, tu me fais rire, tu me remontes le moral, j'ai toujours envie de parler avec toi, n'importe quand. Je ferais tout pour toi, du moins presque tout, et c'est bien ça mon problème. C'est peut être bizarre, mais je pense que t'es le genre de personne à qui il faut pas s'attacher quand on est une fille, n'importe laquelle. Des fois je me dit que j'aurais préféré ne pas t'avoir parlé, puis finalement je me dit que je t'aime mille fois trop pour ça. Les filles, quand elles commencent à parler à des mecs comme toi (et c'est mon cas) elles s'attachent à toi, et toi on dirait tellement que t'en as strictement rien à foutre. Tu laisses rien passer, tu dis rien ou alors rarement, t'es un mec quoi mais t'es encore pire que la plupart des autres mecs. Eux soit ils disent rien, soit ils disent tout, ou alors ils le disent avec le temps. Toi non. Tu dis des trucs, tu les lances comme ça et nous on fait quoi dans cette histoire? Beh on attend que ça se répète, pour être sur. On se pose des questions. On se demande si on est ami, bons potes, un peu plus, un peu moins? Parce que tu vois, moi non plus je sais même pas ce qu'on est. Je suis pas dans ta tête, et à mon grand désespoir, c'est un enfer d'essayer de savoir ce que tu penses de moi. Surtout parce que c'est tellement simple de savoir ce que moi je pense de toi. Au cas ou t'as envie de le savoir clairement, voilà ce que je pense de toi: Je t'aime. Je t'aime tellement que des fois, quand on se dispute, j'ai envie de tout balancer, de tout envoyer se faire voir, tout le monde. Parlons-en de nous disputes justement, hein! C'est vrai qu'on se dispute pas souvent. C'est surement ça le problème, parce que nos rares disputes se transforment littéralement en bombe nucléaires. Moi je t'aime, et je suis jalouse de voir des filles qui commentent tes photos, de savoir que tu as une complicité avec une autre fille.. Même Sonia tu sais? C'est mon amie depuis tellement longtemps que j'arrive même pas à croire que je suis jalouse d'elle, mais quand je te vois, entrain de rigoler avec elle plutôt que moi, t'imagines pas à quel point ça me fait du mal..
Je suis surement personne pour toi. Si je décidé de m'en aller, de plus te parler, si demain je t'envoyé un sms qui disait "c'est fini, ne me parle plus." je parierait presque que tu ne me répondrais pas, que t'en aurais rien à foutre. Je désespère d'attendre un signe, un message, de ta part. C'est un vrai cauchemar. Tu veux savoir un autre truc? La semaine dernière, vendredi pour être précise; j'ai montré notre dispute à Léo. Devines quoi? J'ai fondue en larme. Je déteste ça. Etre faible devant les autres, surtout pour une connerie pareille.. une dispute. Avec un mec. Et je sais très bien que Léo est jaloux de toi, mais j'avais besoin de lui. J'aurais surement fait pareil si ça avait était l'inverse. Mais c'était pas le cas, et ça le sera surement jamais. Là, je t'écris ça, tu le liras jamais, et je suis entrain de pleurer. Heureusement pour moi, je suis seule. J'ai pleurer quand on s'est disputé et là je pleure encore une fois. Je pleure tout le temps pour toi j'ai l'impression. Tu viens de m'envoyer un sms qui dit que je te manque et qu'on se reparle maintenant. Je crois que ça me donne encore plus envie de pleurer. Je suis triste, contente à le fois. Je sais plus quoi penser. Encore une chose.. j'ai jamais pleuré pour un mec avant toi.. pourtant des soucies avec les mecs j'en ai eu. Des relations forte avec les mecs j'en ai eu aussi. Des disputes qui se sont très mal terminées: j'ai.
Ce que je crois au fond, c'est que personne ne compte autant que ta présence. C'est comme si je voulais que tu sois à moi, avec moi, pour toujours. Tu crois que tu peux le comprendre ça? Moi je pense pas que tu le comprenne. C'est pas faute de vouloir t'en parler pourtant.. Tu me détruis, t'es ma kryptonite ou bien un truc dans le genre.
Je sais pas ce que je veux. Jamais. Sauf toi. Toi je suis certaine que je te veux; parce qu'avec toi Adrien, le mot bonheur, ça prend tout son sens..

Forcement, je lui ai rien dit de tout ça.
Au moins si on avait été dans une série US, j'aurais pu lui envoyer un truc cool genre "What's up? You miss me." ou alors juste le "You miss me..". Toute façon c'est beaucoup plus cool quand on parle anglais.

Bref.

19 avril 2013 à 1h42

Le déclic. C'est ça. Maintenant. Just NOW.
Je regarde son profil, je repense à ce qu'il vient de se passer, et c'est maintenant que je comprend qu'on se reparle. Que je lui manque. Qu'il m'aime aussi. Or maybe not.

Je dois avoir un sérieux problème avec ce type, non? Oui. La réponse est oui. Et je crois aussi que j'ai envie d'écrire en anglais, mais ça n'a absolument aucun rapport. Really not.

J'ai mis du temps (beaucoup à vrai dire) et là je comprend. Enfin, pas tout, je l'admet, mais je comprend ce qu'il se passe. Et là, je me dis qu'il faut que je le raconte à Manon. Absolutly. Et à Anaïs, of course. Et j'en ai marre, mais alors carrément marre de finir mes phrases par des fucking mots d'anglais. Totaly. Hhg.

Sinon, là j'écris surtout parce que je me fais chier. Il ne m'envoie pas de texto et c'était surement ma seule et unique chance de pas me faire totalement chier cette nuit. Séries télé, je fais désormais appel à vous mes chéries.

Moi, je trouve que c'est plus simple de ne pas aimer les gens plutôt que de les aimer. Les gens, surtout les filles, elles sont méchantes entre elles. C'est pour ça que mes amis sont des mecs à 70%. Je dis pas que je suis pas méchante moi, mais les filles elles se mangent le foi pour un rien. De vraies copines, ça critique ensemble les autre, pas les copines. C'est pas normal. Ce qui est pas normal aussi, c'est les mecs et leur code d'honneur horrible, mais si nous les filles on en avait un, ça fixerait les choses. Les parents: pas normaux du tout. Clairement. Mon père est bizarre. Il gueule pour un rien.. Des fois, et je sais que c'est vraiment méchant, mais j'aimerai que mes parents divorcent. Juste une idée qui me traverse l'esprit, mais elle me la traverse.. assez souvent. Il faut bien se dire aussi qu'il crie, tout le temps. A longueur de journée; dès qu'il en a l'occasion, même si c'est pas à lui qu'on s'adresse. Il se sent concerné par tout, et bien souvent l'envie de le gifler me prend. Ok stop stop stop, c'est mal. D'autant plus qu'il me remettrait assez vite en place. Anyway. Je continue à me lamenter alors que des choses sont beaucoup plus effrayante que moi, en short et chaussettes zèbre + pantoufles. Creepy? Yope.
En parlant bizarre, le nom de mon frère me vient très subitement à l'esprit. Normal se dirait on quand on sait qu'il sait que j'ai passé TOUT-MON-TEMPS à fumer pendant les deux semaines qui ont précédées les vacances, dont une qui se déroulait en Espagne. Il m'en parle tout naturellement, ce qui n'est pas pour me déplaire étant donné qu’à part ma cousine, je ne me confie à personne qui vie sous le même toit que moi. Enfin plus ou moins maintenant qu'il sait. Flippant et rassurant mais surtout flippant. Lui que je pensais so-sur-mon-dos me conseil en personne de ne pas en parler à nos parents (non pas que je voulais le faire, mais bon..) passons, il ne dit rien, mais je sais maintenant qu'il a de quoi me faire chanter.. Awesome. Or not.
J'ai, il faut l'avouer, une vision de la vie bien arrêtée. Je le vie bien, mais je me demande quelle sorte de con peut vivre et me supporter. Mes amis? Cons. Étonnement je le savais déjà. Ou alors ils ne me supporte pas. Déjà que j'ai une voix bien chiante que j'arrive tout juste à écouter durant une vidéo de deux minutes ou je prend la parole trois fois.. dur. Vraiment. Dur. J'arrive même pas à me supporter tout au long d'une journée. Je ferme jamais ma gueule et la plupart du temps, je dit des conneries ou je rigole comme un phoque, CA, c'est terrible en faite. J'ai acheté deux livres que j'ai pas encore lu, je dois résumé un film et lire un livre pour les vacances sans compter mes révisions qui m'attendent ou tout mon programme de math et d'histoire-géographie restent encore à revoir, en éternelle compétition avec: mon lit/mes séries tv us. (les deux réunis forment un sacré duo, je l'admet.) ( + j'aime pas du tout le mot "tv". On dirait une expression de bobo Quechua qui fait des randonnées et qui matte "Poubelle la Vie" avec ses lunettes chromées d'autiste pur.)

Subtilement: Walk The Moon - Blue Dress.
Et voilà que mon périple prend fin. A 2heures 21. Bonjouuuur?

B a n a l i t é .

19 avril 2013 à 19h15

Un vendredi de vacance totalement ordinaire + danse de 16heures à 18heures.
Non non non, de 16heures TRENTE à 18heures. Malgré tout, j'ai reussi à me pointer une demi heure à l'avance. J'ai :presque: vu le moment ou ma mère m'étranglerait dans la voiture, faute de patience.. Sinon? Une chorégraphie qui laisse à désirer pour ma part. Cabriole, temps-lié, double pirouette, cambré, développé.. autant de chose que je n'arrive définitivement pas à assembler.

Il faut avouer qu'il y a une trèèèèès longue liste de chose que je ne sais PAS faire! Comme quoi?
-Siffler
-Danser pieds nus
-Faire un clin d'oeuil
-Jouer au foot
-Demander l'heure en anglais
-Repasser
-Trouver mon chemin
-Lancer une machine
-Les maths (mais je ne pense pas être la seule dans ce cas là..)

BREF. Ma vie à parfois tellement de limites, je l'avoue.. Trépident, n'est ce pas?
Je me demande quand même si mettre mon Dairie en ligne est une bonne idée! N'est ce pas plus en sûreté sur du papier conservé dans ma chambre? Oui. Non, pas vraiment, étant donné que ma mère sait lire, mais qu'elle ne sait pas vraiment se servir d'un ordinateur, encore moins le mien et qu'elle ne sait définitivement pas OU regarder. Tant mieux car c'est chose faite. Peut être que le jour ou je trouverais de meilleurs titres et que ma vie sera quelques peu intéressante, je rendrais mon journal public. Qui sait, pourquoi pas? Après tout, je doute fort que des personnes que je connaisse en serait tenu au courant et par incident, le lirait. Tant que ce sont des inconnus, je n'y vois pas vraiment d’inconvénients. Non pas que le regard de mes ami(e)s me dérange, mais je reconnais parfaitement que la pression monte quand votre entourage connait la moindre de vos pensée, des plus calmes aux plus excentriques, des plus salaces aux plus méchantes, les critiques, les amours, les opinions qu'on a d'eux ou de notre cercle d'ami, de la dernière soirée qu'on a fait ou de la dernière chicha chez Eva, la dernière journée passée à Aix.. FLIPPANT. A. 2000. %.

Who?

20 avril 2013 à 2h05

Un journal (surement d'une fille..) parlait de cette personne, qui se demande qui elle est.
Moi, qui je suis? Qui. Formuler cette simple phrase dans ma tête me donne juste envie de pleurer, parce que j'ai la nette impression que je ne le sais pas. Je n'en ai absolument aucune idée. Qui. Trois petite lettres associées qui vous définissent. Moi. Trois lettres également. Est ce qu'elles sont suffisantes pour répondre à la question? Non. Définitivement pas. Moi. C'est vague "moi". C'est prétentieux, lache et impuissant à la fois. Moi. Je suis moi. Mais si ce moi ne définit personne? Si l'on est personne, alors "moi", ce n'est rien. Dans des théories fumeuse, on peut constater que "rien" c'est déjà quelque chose. Mais ça serait définitivement "pousser sa mère dans les orties" que d'admettre que "personne" c'est déjà quelqu'un.
Outre pensées étranges, je n'ai toujours pas la réponse que j'attend. Je la cherche pourtant, tout le temps. Je pourrais citer certains de mes défauts, quelques traits de mon caractère douteux, mais je ne peux pas définir qui je suis. Peut être que "quelqu'un" est suffisant quelque part; mais je pars du principe que j'en veux toujours trop. De ce fait, cette réponse ne me convient pas, d'autant plus qu'on est tous quelqu'un sur cette planète.
"Je suis Laurie. J'ai une vie qui a démarrée il y a très peu de temps en soi, j'aime les fraises, l'anglais et les séries télévisées. Je suis une étudiante moyenne." Non. Ca ne me va vraiment pas. Moi, (et je trouve ça assez ironique de commencer une phrase par ce mot étant donné que je ne sais pas qui je suis) je cherche ce mot. Le mot qui définit tout.
Bien évidemment, il y a des mots que l'on aime entendre, et d'autre qu'on voudrait rayer du dictionnaire.
Pétillante. C'est le genre de mot que j'aime. Un adjectif. Il définit quelque chose de positif, de frais. Comme quelque chose qu'on aime voir ou entendre. Ca fait penser au soleil, au soirée d'été. Au champagne pour célébrer le nouvel an. Chaque nouvel an. A la liberté.. C'est le genre de mot que j'aimerai mettre dans ma définition.
Mais j'ai peur que cela ne satisfasse toujours pas mes recherches.
Qui je suis. Qu'est ce que je vais devenir..
D'ailleurs, la seconde question est posée à beaucoup trop de personnes qui n'ont pas de réponse à la première. Comment essayer d'imaginer qui l'on veut devenir, si on ne sait pas qui on est? Pire encore, si l'on est personne.
J'ai toujours eu peur de vieillir. Enfin, je crois que c'est surtout le changement qui me fait peur. J'ai peur que les choses bouges; et ne soient plus comme elles le sont maintenant. Mais comment avoir peur de changer si je n'ai pas d'image fixe de moi qui me définit, là, à cet instant précis?
Et puis, est ce que quelqu'un sait qui il est? Moi je ne sais pas comment on peut arriver à se définir sans se baser sur quelqu'un qui nous ressemble, quelque chose que l'on connait, qu'on peut identifier..
J'aimerai être définit par une musique. Ou bien plusieurs. Un dessin. Une photo.
L'art. Peut être que c'est l'art qui nous définit. Après tout, elle témoigne du passé, de la vie, nous accompagne dans nos réflexions, tout se ramène à l'art. Pourquoi pas les humains?
Il me parait beaucoup plus simple d'associer: "Arthur, Vicomte Pourfendu; Italo Calvino. Natacha, Obsession; Chantal Stoman. Dylan, Blue Dress, Walk The Moon." plutôt que de les définir par un texte.
Peut être qu'une couleur fait l'affaire aussi. Quel couleur je serais alors, moi? Vert, rouge, rose, gris, bleu, noir?
Ou alors une association de tout ça à la fois. En même temps un oeuvre, puis une couleur, puis un adjectif, une matière, un élément, une qualité, un défaut, une saison.. Mais je n'arriverai jamais à me contenter d'un seul choix. Je voudrait être la soie et le coton, le feu et l'eau, l'été, le printemps, l’hiver et l'automne..
J'aimerai que chaque personne puisse me définir, enfin chaque personne qui me connait vraiment. Quelqu'un qui voit mes qualités et admet mes défauts. J'aimerai que chacune d'entre elles le fasse, et réunir tout ça en un texte. Un long texte que je pourrais apprendre pour savoir qui je suis, car moi même je ne le sais pas. Alors pour le moment je vais me contenter de ça:

Je suis Laurie. J'aimerai être née en Juin mais ma mère n'est pas tombée enceinte au bon moment de l'année. Je crois que je suis skyzophrène, ce qui expliquerait que j'aimerai être les quatre saisons à la fois, et mes nombreuses crises de jenesaitquoi. J'essaye de me moquer du regard des autres mais j'avoue que ce n'est pas si simple que ça en a l'air. Je fais attention à mon orthographe, je suis un tantinet maniaque autant que je suis bordélique, ce qui me fait encore plus douter de la logique et la santé de mon cerveau. J'aime lire, le mot "pétillant", les sorties en été, les couleurs, la photo, le maquillage et les jolies robes. Les séries télévisées font également parties de mon quotidien. J'ai beaucoup d'ambitions mais je suppose que je ne me donne pas vraiment les moyens de réussir et je n'utilise clairement pas toute les capacités de mon cerveau. Ma peluche est Bouriquet parce que la plupart du temps je n'aime pas les personnages principaux. J'aime la mode, Adrien, Léo, Guillaume, Nicolas, le chocolat et les bulles. Si je devais me réincarner en un objet, ce serait un cerf-volant et Britney Spears est une de mes idoles. Ma couleur préférée est le vert. Je fume de l'herbe et du shit et je le vie parfaitement bien. J'aimerai que mon adolescence ne se finisse jamais. Je continue de croire que Mac Miller me dédiera une de ses chansons lorsqu'on sera mari et femme et que Francisco Lachowski va quitter sa femme et son enfant pour moi, ainsi que beaucoup d'autres acteurs et chanteurs tels que Ryan des Hot Celle Rae et Dylan O'brien, Johnny Depp, Ben Affleck, etc.. J'aimerai vivre à plusieurs endroits à la fois et me congeler pour pouvoir vivre dans le futur. Je vais simplement finir en me répétant: j'ai énormément d'ambitions.

Réflexion.

20 avril 2013 à 22h14

Wow, ok, ça fait maintenant deux dairies qui parlent de "qui suis-je?".
Je crois qu'on se pose toute cette même question au final; ce qui me rassure quelque part, tout en sachant que c'est assez dégueulasse et absurde parce que moi même je me rend compte des joies qu'apportent cette fameuse question.

J'ai définitivement la sale impression d'être dans une mauvaise version de la série Awkward. (télévision, quand tu nous tiens.) Sauf que, évidemment, contrairement à elle, ma vie n'a rien d'extraordinaire, je n'ai eu aucun accident et les mecs ne se battent pas tout à fait pour m'avoir. Assez castrateur, je le reconnais grandement.

Mes devoirs me courent après mais je ne suis pas vraiment prête à m'y mettre, j'avoue que les réflexions fumeuses prennent le dessus, ce dont je me passerai bien volontiers. Je vais certainement foirer mes examens de fin d'année si je continue à ce rythme, et le pire dans cette histoire c'est que j'en ai conscience mais que ça ne m'inquiète pas plus que ça. Enfin, oui et non à la fois. Un sentiment indéfinissable et vraiment désagréable.
Je fini bien par m'y habituer étant donné que je ressent toujours ça. Certaines personnes appellent ça "la flemme" mais moi, j'appelle ça "forme d’indécision aggravée" et bizarrement, je suis assez d'accord avec moi même (si c'est possible, évidemment.)

Entre autres, Adrien ne répond pas à mon dernier sms, et j'ai la totale impression que je lui accorde une importance bien trop.. importante, et que pas ailleurs, ce n'est pas réciproque. Badant. Mais que veut on, quand on aime, on aime. Non pas que je sois amoureuse, mais c'est quelque chose de bien plus complexe.. décidément, le complexe ça me connait. Il faut dire que j'ai (surement comme beaucoup d'autres adolescentes) la manie de transformer les choses simples en complication extrême. Peut être au level 666. Et non, je ne pense pas que se soit une coïncidence! Drôle, non?

Enfin bref, finalement, pourquoi ne pas mettre mon journal en interaction avec les autres personnes qui tiennent elles aussi un journal? Enfin, parlons simplement de le partager, avant de se décider à se qu'on commente mes pensées; qui me vont très bien comme ça, malgré qu'elles soient vraiment floues..

Panique à bord.

25 avril 2013 à 0h03

Stop, on rembobine un peu pour voir!
Après avoir fait part du dernier achat que j'avais mis sur ma check liste, il se trouve, comme par hasard, que ma cousine vient de s'approprier le rouge à lèvre que j'attendais de trouver en raillons. La même marque, la même collection, la même teinte. Encore une fois.
Beh oui, c'est pas bien grave se dirait-on. Mais NON. Définitivement pas. C'est un cas de force majeur, et je pense que je ne vais pas pouvoir tenir bien longtemps en la regardant en face sans lui arracher les yeux. Et les lèvres, tient! Ca peut évidemment paraître superficielle, mais quand on vie avec une personne qui observe vos moindres achats, vos moindres gestes, vos moindres paroles, c'est un problème. Depuis que je suis petite fille, ma cousine a toujours crut bon d'acheter ce que je voulais avant moi. Non pas pour être méchante, mais je vais finir par attraper ses cheveux, et lui exploser le crâne contre un mur. D'ailleurs, parlons en de ses cheveux. Elle qui est châtain et l'a toujours été, elle ne cesse de dire qu'elle est blonde depuis bon bout de temps déjà, alors que JE suis blonde, et pas elle. Je lui ai dit que j'attendais pour m'acheter des Palladium grises, elle les a achetés un jour avant moi. Personne ne portait de Supra dans la ville où j'habitait, elle en a acheté 4 mois après moi alors que ce n'est pas son style de chaussure. Le jour où j'ai dit que je voulais que ma chambre soit noir et blanche, elle a déclaré exactement la même chose. Elle ne met jamais de short ou de robe mais dès que je dit qu'il faut que je m'en achète, elle aussi. Bien évidemment, son carnage ne s'arrête pas là, elle est allé jusqu'à ressortir des livres qu'elle n'a jamais lu pour les mettre en vue, sur son bureau une semaine après que j'ai fait de même.
Ca passe des vêtement par les chaussures, le maquillage, mes expressions, les séries télés que je regarde, mes passions, et je commence à en avoir LARGEMENT RAS LE BOL, pour être polie. Ca ressemble à de la paranoïa, mais non, ce n'en est pas. Dans toute cette histoire, je me prend tout dans la gueule parce que ma chère petite maman ne prend même pas mon problème au sérieux alors qu'elle sait très bien que ça dur depuis mes 6ans, tout ça parce que c'est sa petite nièce adorée. Je ne dit pas que je ne l'aime pas, mais il n'y a que mon père qui semble porter de l'intérêt à ce que je dit. Et encore; les personnes avec qui j'en parle finissent toutes par me dire "c'est ta faute, tu savais à quoi t'attendre, fallait pas lui montrer ce que tu voulais." Forcement, la bonne blague! C'est ma cousine, mon sang, je lui raconte tout sans m'attendre à un coup dans le dos. Mais voilà qu'elle recommence et que je passe pour la fille qui cri au loup. "C'est pas bien de parler comme ça de sa cousine, tu sais?" Mais bordel, j'en ai rien à foutreeeeee! Des fois j'aimerai la torturer. D'ailleurs, un jour ça finira bien par exploser si elle ne s’aperçoit pas qu'elle n'a AUCUNE personnalité. Je déteste ça, c'est quelque chose que tout le monde connait dans différentes situations, mais que personne n'arrive à définir. C'est quelque chose qui vous prend au niveau de l'estomac, la colère qui monte, vous êtes partagé entre l'envie de commettre un meurtre et pleurer parce que vous ne pouvez rien dire. Eh ben oui quoi, ce n'est pas correcte de frapper sa famille, ou de l'insulter de tous les noms. Dans toutes les histoires que j'ai eu avec cette fille, je m'en suis toujours pris plein la gueule parce qu'elle se fait passer pour la victime dans la moindre situation et que ma famille de sous-développés la croit elle plutôt que moi. Pourquoi? Pourquoi elle à ma place? Elle se victimise depuis toujours, elle essaye d'être moi et les gens ne le voit pas, du moins ils font semblant. Et dès que j'ouvre ma gueule pour la remettre à sa place à elle, je suis la méchante fille qui en fait des tonnes pour qu'on la regarde. Non. Ce n'est pas ça. Ma propre mère ne me croit pas, je n'ai aucun allié. Chaque fois c'est la même chose, et ma mère me regarde comme si elle avait mit le diable au monde alors qu'elle sait que j'ai raison, qu'elle se fait passer pour la gentille alors qu'elle m'a poussé à bout et que j'ai dit clairement ce que je pensais. Mais non, elle me regarde, m'accuse, parle de moi comme si j'avais la peste. Alors un jour, je suppose que je vais envoyer chier toute ma famille, tout ceux qui prenne sont partit alors qu'ils n'écoutent jamais ma version des faits. Et elle en particulier. Ooooooh oui, je vais la frapper de toute mes forces ce jour là, et plus jamais je ne voudrais recevoir de ses nouvelles. A trop vouloir jouer avec moi, on finit par être le jouer. Et je le sais, mon père doit le savoir lui aussi. C'est dans ma nature et personne ne peut changer ça. C'est bête hein, de se dire qu'à cause d'une fille qui essaye de vous copier et de vous remplacer, on finira par ne plus avoir aucun contact. C'est bête, de savoir que la seule solution c'est d'en arriver là. C'est bête, de perdre quelqu'un de sa famille parce qu'elle vous pousse constamment à bout.

Mais bon, puisqu'elle veut agir comme telle, je vais agir comme telle. Les filles sont très fortes pour se faire des coups bas, et moi je suis encore plus douée que la normale. Ca doit être mon mauvais côté qui prend un peu trop le dessus, mais ça ne me gène pas, je vais le laisser faire.

Letter to someone.

29 avril 2013 à 22h15

Je ne te demanderai plus qu'une seule chose à présent: souviens toi de nous. De moi. De tout ce qu'on a vécu ensemble. Oui, j'aimerai juste que tu t'en souviennes et que dans plusieurs années tu puisses te rappeler à quel point tu me manques à cet instant de ma vie. Tu me manques, et personne ne peut combler ce manque d'aucune manière. Dis toi bien que je n'ai jamais autant souffert de ton absence et que sans toi c'est loin d'être facile. Je t'aime tellement que c'est indescriptible, même si je ne te dirais jamais rien de tout ça. De toute façon tu dois bien t'en foutre toi, c'est pas comme si la Terre s'arrêtait de tourner.. Beh non voyons! Quelle idée..
Je voulais aussi que tu saches que si tu reviens je t'attendrai à bras ouverts, comme à mon habitude, mais pas éternellement. Si tu dois partir, très bien, je finirai par l'accepter, enfin je pense, mais si tu crois que tu peux jouer à ça longtemps, arrêtes ça tout de suite. Que ça soit bien clair, un jour j'arriverai à me défaire de ton emprise, et ce jour là tu voudras revenir vers moi parce que c'est ce que tu fais toujours. Mais pas moi. Ce jour là je serais forte, je te regarderai de haut et je ne voudrais plus de toi à ce moment là. Tu restes pour moi la relation la plus chaotique, passionnée et extraordinaire que l'on peut avoir, et je souhaite quelque part que chaque personne puisse trouver quelqu'un qui le complète autant que tu l'as fait pour moi. Je ne te serais jamais autant reconnaissante de ce que tu m'as aidé à accomplir mais je ne te détesterai jamais assez de m'abandonner comme tu le fais. Tout ce que j'espère maintenant, si tu ne reviens pas, c'est qu'à chaque fois que tu verras une fille,que tu t'y attachera, que tu l'enlacera, que tu l'embrassera; tu penseras à moi.

Cordialement, adieu. Je t'aime.

Exil.

8 mai 2013 à 20h58

Je pense qu'ils me prennent pour une folle. J'en suis presque certaine. D'ailleurs, peut être qu'ils ont raison, qui sait? J'ai peur. De tout. De moi, de eux, du monde extérieur, de la vie plus tard, dans un mois..
Quand je rentre chez moi j'ai l'impression qu'il n'y a plus rien qui va. C'est comme si mes émotions se décuplaient et que je ne pouvais rien y faire. Tu sais, des fois je fait des crises, et je sais pas d'où elles viennent, et ça, ça me fait encore plus peur que tout. Je pleure souvent, pour ne pas dire tout le temps, et je sais pas non plus pourquoi. Je m'énerve, je pleurs, et c'est tout le temps comme ça. J'ai envie de tout casser sans raison. Tu sais, même quand je perd quelque chose je me met en colère et je pleurs comme un enfant, alors que les gens normaux eux ils font pas ça.. Je peux pas leur en parler parce que je sais déjà qu'ils comprendraient pas. Des fois j'ai pas ce que je veux alors je pleurs aussi, pas parce que je l'ai pas, mais pour une autre raison que j'explique pas. Depuis que j'ai déménagé, j'ai l'impression que ça empire. En fait, je pense même que c'est là que tout s'est déclenché. Je supporte pas d'être loin des autres. Tu vois, là bas ils s'amusent, ils se voient tout le temps, et moi je rate plein de choses, et ça je le vie mal. Les gens, si ils me voyaient quand je suis dans tout mes états, ils penseraient que c'est des caprices, mais s'en est pas. J'aimerai bien ne pas être comme ça, mais j'y arrive pas. Ca prend toujours le dessus et ça devient insoutenable. J'ai besoin de mes amis, parce que sans eux ça serait encore pire. Cette maison, cet endroit, ma famille, tout. J'y arrive plus. J'ai l'impression d'avoir des problèmes et que le seul moyen de me guérir c'est de partir d'ici. Tout à l'air plus simple loin d'ici. J'étouffe, mais personne ne le voit. Ils ne comprennent pas que ça me tue à petit feu. C'est comme si ma tête était ailleurs et que j'avais aucune solution pour la faire revenir. Dès que je passe le seuil de la porte j'ai envie d'exploser, et je sens bien que ça pourrais partir à tout moments, mais pas eux. Des fois je me dit que je pourrais peut être aller voir mon docteur, parce que les docteurs ils sont sensés nous aider. Peut être qu'avec un diagnostique ils comprendraient, parce que ça fait toujours plus vrai quand ça vient d'un docteur. Peut être même qu'elle pourrais me prescrire des choses pour oublier, pour atténuer la douleur que je n'arrive pas à cerner. Ou bien je suis folle, comme ils disent.. Mais finalement je me dit qu'ils le prendraient mal si j'y aller sans leur en parler, alors je renonce. J'ai tellement peur que ça soit moi qui ai un problème, je crois que ça me tuerait. Des fois j'ai envie de partir complètement, loin, très loin, et de laisser pour seul information de ma destination "là où je n'ai pas de problème, je pars en vacance pour la vie.". Je peux pas leur en parler, parce qu'ils savent pas, ils pensent que se sont des caprices d'enfant mais moi je sais que c'est bien plus que ça; je sais que ça ne va pas, et que c'est dans ma tête qu'est la raison, et que je ne l'ai pas encore trouvée. J'essaye, mais personne là haut ne veut me dire quel est la vrai raison de mes tracas, et ça va finir par me tuer, c'est tout vue.
Tu vois, moi j'ai jamais rien demandé, je suis pas quelqu'un de si méchant, et pourtant, le sors s'acharne contre moi. Tu crois que tout fini par passer avec le temps?

Love et autres drogues.

10 mai 2013 à 22h14

Tu sais, je t'aimerai peut être pas toute ma vie, du moins j'espère pas tu vois! Mais là, je t'aime. C'est sûr et certain que je t'aime, et personne peut changer ça. Personne peut remplacer le fait que tu me fasses sourire même quand j'en ai pas envie, ou bien le fait que je n'arrive pas à me décrocher de toi. Je m'explique même pas pourquoi je tient à toi comme ça, parce que je crois bien que c'est le genre de relation, de sentiment qui ne s'expliquent pas. Tu seras pas là tout le temps, pour toujours, alors je veux profiter de tout ces instants que nous passons ensemble, parce que sans toi tout est différent. C'est toi, c'est évident que c'est toi. Je pense qu'au fond je l'ai toujours su, mais je comprenais pas vraiment. D'ailleurs, je peux pas dire que je comprend un peu plus aujourd'hui, mais je l'admet. J'admet le fait que t'as un je ne sais quoi, qui fait que les filles s'attachent tout de suite à toi, que je t'aime alors que je sais pas pourquoi, que tu me sourire rien qu'en existant. J'admet que t'es quelqu'un de spécial, et que même si je le voulais je pourrais pas m'éloigner de toi. Je pourrais jamais non plus ne plus te parler, même si t'as fait la chose la plus horrible du monde. T'es hors de tout, hors des gens, hors du commun.. Tu te démarques des autres en un battement de cils, et moi je sens que je m'accroche à toi à chaque battement de coeur. T'es toi, et ça suffit amplement. Les autres, ils me connaissent pas aussi bien que toi. Puis ils sont moins drôles, ils se ressemblent un peu tous, même si je sais qu'ils aimeraient ne pas l'être. Toi je vois bien que tu fais rien pour, et pourtant.. Et les autres aussi, je leur en demande toujours trop, les pauvres. Pas toi, je ne te demande qu'une seule chose c'est de ne pas me laisser seule. Tu sais, sans toi ça fait longtemps que je serais devenue barge, mais vue que t'es là c'est pas le cas. T'es là tout les jours, même quand tu l'es pas vraiment. Je sais pas comment tu fais ça, ni pourquoi je m'attache à toi alors que parfois on dirait que tu m'aimes pas. T'es là, tu clignes des yeux et le monde t'appartiens. Moi aussi j'aimerai que ça se passe comme ça, sauf que je veux pas le monde, je te veux toi. Tu représente un tout, une continuité de phénomènes inexplicables et merveilleux qui me tiennent hors de l'eau. Je t'aime, et je suis bien que je suis invivable, mais pour toi je changerais, c'est déjà tout vu..

Journée inutile..?

14 mai 2013 à 18h02

POURQUOI? Pourquoi tant de personnes stupides?
Sérieusement, cet attardé de Pierre qui se permet ouvertement de critiquer mon physique? Il s'est regardé lui? Non, visiblement pas!
Si il pouvait se rendre compte à quel point ses critiques d'enfant capricieux ne m'atteignent pas, mais pas un brin, peut être, du moins j'espère, qu'il irait chialer chez sa mère plutôt que de venir m'emmerder avec des réflexions ne dépassants pas les 6ans d'âge mental. J'en ai vraiment bien plus que marre de ces gens qui se pensent intelligents de cette manière, d'autant plus qu'ils en sont loin mais alors à un point.. Et puis, c'est pas pour dire que nous, les personnes qui subissons ces cons, on n'en pense pas moins, mais nous au moins on a l'obligence de reconnaitre qu'il est bien trop stupide pour qu'on daigne en faire un sujet de conversation autre que privée ou qu'on s'intéresse à leur petite vie minable! Sérieusement, il faut se réveiller et grandir au bout d'un moment, ça fait de la peine quoi.. La dernière chose dont j'ai envie c'est de le croiser au lycée. Certes, il est assez grand, mais quand une journée est mauvaise, elle l'est souvent jusqu'au bout. M'enfin bon, c'est pas non plus comme si je vivais pour lui, mais les petites personnes insignifiantes et stupide telles que lui, je m'en passe volontiers!
D'ailleurs, je ne comprend même pas pourquoi je daigne réserver un article à son sujet sans intérêt. Moi qui ne l'aime pas, je m'impressionne!

Eh puis sinon, moi ce qui me tracasse, c'est les secrets..
Les secrets, il faut dire que j'en fait, et pas des moindres. Enfin je veux dire, tout le monde en fait, mais est ce que tout les secrets finissent par se savoir? J'ai bien peur que oui malheureusement et c'est ce qui me fait un peu peur. Non pas que je mène une double vie, pas jusque là, mais j'en vient à me demander, de mes ami(es) proches, à qui je peux vraiment faire confiance et raconter toute ma vie sans que tout le monde finisse par en être au courant sans pour autant que moi, je le sois. J'ai une grande confiance en eux, mais je me demande clairement si je devrais leur accorder en permanence.
Ce qui m'y fait réfléchir, c'est le fait que cet après-midi, en restant avec une amie dehors, durant un trou dans mon emploie du temps, j'en ai appris des vertes et des pas mures autant de sa part que de celle d'un de mes ami passant par là. Personnellement, je trouve ça assez horrible que le meilleur ami d'un autre puisse se permettre de dévoiler ses secrets qu'il lui avait confié et demandé de garder en nous ajoutant "mais le dites pas, c'est mon meilleur ami je suis sensé en parler à personne." Alors, je veux bien qu'il nous fasse confiance, mais au point de trahir son meilleur pote? Enfin "trahir" c'est un bien grand mot je trouve, il l'a pas poignardé dans le dos non plus, mais j'estime que quand on nous confie un secret, c'est que la personne nous fait assez confiance pour croire qu'on ne le répétera à personne. ( Mais bon, quand il le faut, on peut toujours soutirer quelques informations en affirmant que nous ne sommes "personne", à méditer.. )
Bref bref bref, c'est une question qui prend assez de présence pour moi en ces durs moments de crise amicale de fin d'année scolaire..

C'était peut être pas une journée si inutile que ça, finalement..

Entre autres: Calvin Harris - I need your love
- Sweet nothing
Mac Miller - Watching movies

Pétage de ploooombs.

19 mai 2013 à 18h57

Pour tout dire, j'avais re-bloquer mon journal à la création de l'article qui parlait de mes "problèmes" de peur que les gens ne le voit. Mais en fait, j'ai compris! J'ai pas peur qu'ils le voit, ni même qu'ils le sache, mais j'ai simplement peur qu'ils ne comprennent pas, qu'ils pensent que je déraille complètement et que c'est pas réel.. D'ailleurs, c'est pour ça que je n'en parle jamais. Je ne sais pas comment aborder ce sujet. "Eh tu sais, des fois je fait des crises de rien!" c'est tarpin bizarre quoi.. Enfin bref, y'a justes des trucs que j'arrive pas vraiment à gérer, mais je suis certaine que c'est réel. C'est au moins réel dans ma tête, ça c'est sûr! Encore que la plupart du temps mes crises sont brèves, c'est plutôt rare que je fasse de vraies crises, mais j'ai souvent des moments où ça déconne quoi.. Faudrait que je m'en occupe mais je sais pas trop comment.. J'ai le problème mais pas la solution!

Puis bon, j'en ai ma claque là, j'ai envie de tout changer. Moi, les gens que je fréquente, les endroits que je fréquente.. Je pense bien que j'ai besoin de prendre un peu de recul pour assurer ma fin d'année scolaire, mais je sais pas comment on fait pour prendre des distances. Les gens comprendraient pas pourquoi j'en prend, pourquoi je suis bizarre. A croire que de mon point de vue ils comprendront jamais rien!
Même avec mes ami(es), j'ai l'impression que y'a un truc qui cloche, comme si avec certain j'étais plus si à l'aise que ça.. Faut que je me penche sur la question.

Horribles things.

22 mai 2013 à 21h49

Commençons par ma mère avant de parler de la chose horrible qu'il s'est passé aujourd'hui.

Ma mère.. des fois, il m'arrive de vaguement parler de mes crises avec elle. Comme ci, comme ça. Dans le vent. Alors elle est au courant, et quand elle me voit en faire une, aussi petite soit-elle, elle me regarde tout simplement avec de grands yeux puis elle me dit d'arrêter ça tout de suite. Parce qu'elle me prend pour une folle. Alors quand je lui ai dit que j'en pouvais plus des cours, pour la simple et bonne raison que quand je suis là-bas, je ne peux pas faire de crise quand cela me prend; eh beh.. le seul conseil qu'elle me donne, c'est: "beh tu cours au toilettes, et tu reviens!" ce qui prouve qu'elle ne me prend pas au sérieux. Et puis, sachant qu'il m'arrive de me mettre sur le sol pour pouvoir me calmer, je crois que c'est définitivement pas la solution!

Eeeeenfin! Parlons ensuite de ce midi.. Mathieu arrive en cours vers 1heures 15; juste avant la fin de la pause du midi quoi, et comme à leur habitude d'adolescent voulant prouver leur force; ils se sont cru dans la jungle et ont commencé à faire..: des bras de fer. Rien d'extraordinaire, c'est certain! Il passe, gagne contre plusieurs mecs, puis, Hugo arrive et le défi. Les deux étant de la même carrure assez musclée (clairement gonflés à bloc!). Ils s'assoient sur un muret, s'appuient sur la sacoche de Mathieu, comme pour les précédents match, je me place devant eux.. Ils commencent, Mathieu prend la tête, puis, Hugo force pour inverser la tendance, et là; le drame. Un bruit. Un "SHPLOC" énorme. J'avais jamais entendu ça de ma vie. Ils lâchent tout. Hugo comprend pas, il touche son coude, nous regarde bizarrement, mais il a rien. C'est Mathieu qui se lève, le bras qui a l'air de flotter. On voit qu'y a un problème avec son bras, mais on sait pas vraiment quoi.. Il ramasse ses affaires, et part vers le bvs. Son coude: déplacé. Il est devenue blanc; presque transparent. J'ai eu envie de pleurer quand j'ai entendue ce bruit! J'ai eu tellement mal pour lui.. Il est resté tellement serin, alors que moi, même en sachant qu'il va bien à cette heure ci, je suis totalement paniquée..

Enfin voilà quoi, une journée assez riche en rebondissement..

MERDE.

5 juin 2013 à 17h13

Je n'en peux plus. Vivre dans cet endroit me rend folle! J'ai l'impression d'être loin de tout, coupée du monde, dépendante de mes parents, toujours à devoir être surveillée.. Depuis mon déménagement je remarque de sérieux dégradements dans mon comportement. J'ai toujours envie de pleurer. Revenir en arrière. Hurler. Depuis un an et demi j'ai développé des crises dont je ne connais pas la raison. Je suis à bout de tout, je ne supporte plus d'habiter ici, loin de mes ami(e)s, des cours.. Ici, ce n'est pas pour moi mais personne ne m'écoute. Personne ne me demande mon avis, et même si on me le demandait, on n'en tiendrait pas compte, je le sais déjà.. alors à quoi bon insister? Dans deux ans tout au plus, ils me verront partir de cet endroit minable, et je n'y mettrais plus les pieds de si tôt, ils peuvent en être sur! Je ne suis pas le genre de fille qui a de la patience et qui reste gentillement sans rien dire. C'est plutôt le contraire à vrai dire; je suis la fille au fort caractère qui ouvre sa gueule dès qu'elle en a envie et qui défend ses idées, qui n'a aucune patiente, et c'est comme ça. Je ne sais comment ils ont pu penser une seule seconde que j'accepterais de vivre dans cet enfer, mais ils me connaissent bien plus mal que je ne le pensais.. Vivement que j'aille vivre chez mon frère, lui au moins il ne m'éloignera pas des gens que j'aime.

Two weeks.

17 juin 2013 à 23h27

Deux semaines. Voilà ce qu'il reste de mon année, deux pauvres petites semaines qui passent à une vitesse folle. Deux semaine et tout sera terminé. Nouvel établissement, nouvelles tête, nouveau départ, nouvelle vie. Et après? Il se passe quoi? Après avoir perdue la moitié de tes amis, ne plus avoir tes repères? Les conneries qui commencent, les vraies soirées, où t'es vraiment bourrée; les boites où les gros relous te branchent, les choses que tu devrais pas faire, pas dire, pas prendre, les engueulades encore plus fréquentes.. C'est ça? C'est tout? Il se passe donc rien de plus une fois que ces deux semaines là sont terminées, et que les deux mois de vacances se sont écoulées? Toujours le même stress du début d'année, la joie, la peur, la tristesse, puis plus rien: le néant. Une nouvelle année qui s’enchaîne en oubliant la précédente, et on passe peu à peu sur les visages, toute les promesses passent à la trappe, comme à chaque fois. Peut être que ce ne sont que des passages de notre vie, des visages qui ne sont pas si importants que ça.. mais moi j'ai peur de les perdre, j'ai peur de l'après, du changement, de ne pas savoir ce qu'il va se passer, ne pas pouvoir anticiper les choses..
Je veux pouvoir croire que je suis plus forte que le temps, et que je saurais passer au travers de ses épreuves..

Hypocrisie.

13 juillet 2013 à 2h13

J'ai longtemps cherché un mot pour te définir, et je pense que je l'ai enfin trouvé! Hypocrite. Voilà l'adjectif que je t'accorde. Depuis des années, je pensais que tu étais une amie, une vraie amie, mais je dois dire que je me suis mis le doigt dans l'oeil.. T'étais là, je te confiais tout, et je me rend compte que ce que tu savais de moi ne te servais qu'à me juger un peu plus! Si on m'avait demandé des personnes en qui j'avais une totale confiance, ton nom me serait apparu comme une évidence, mais désormais je sais que tu vaux pas mieux que les autre, loin de là. Tu nous observe, nous, les gens que tu appelles lâchement tes "ami(e)s", et tu nous juges, tu nous regardes de haut en bas; parce que oui, crois que je te vois pas, arriver comme une princesse insolente au milieu de l'allée et nous regarder avec ton air hautain. Tu te mêles de tout, tu te crois le centre du monde, tu perds pas une occasion de nous critiquer, tu veux toujours être le centre d'intérêt.. après le petit coup de pute que tu m'as gentiment fait, madame "je dis tout en face", j'ai appris à analyser tes faits et gestes. C'est fou, non? En venir à observer ses soit disant "amies".. Tu m'invoques de la pitié, ça je te l'assures. T'as bien réussit à monter des gens contre moi, t'es fière, non? Mais sois certaine d'une chose, y'a pas que moi qui te supportes plus, bien au contraire! Tu devrais regarder autour de toi et sortir le nez de ton miroir.. De toute façon, y'a des gens que t'arriveras pas à m'arracher, parce que eux sont de vrais amis contrairement à toi. Tu ne me manques pas, et ta vie m'importe peu désormais.

Tu m'as déçu, cordialement, Laurie.

come back to reality.

27 octobre 2013 à 19h30

Beh qu'est ce qui se passe? Rien ma foi, tout va bien. Tout va pour le mieux dans le jolie petit monde de Laurie.

C'est faux, tellement faux. Tout est entrain de s'écrouler. Je déraille, je perd les amis les plus précieux que j'ai pu avoir, et pourquoi? Parce que je m'éloigne? Aha, elle est bien bonne celle là, ce sont les personnes que je n'ai jamais laissé de côté, j'ai toujours fait mon maximum pour être avec eux. Evidemment, je rate des choses. Beaucoup de chose. Mais je ne vais certainement pas me morfondre parce que j'essaye vraiment je ne rien rater mais je ne peux pas, et ce n'est pas de ma faute. Ni la leur. C'est bien la faute de mes parents, trop bornés pour comprendre à quel point je suis mal, à quel point vivre ici est un enfer.. à quel prix? Perdre les personnes que j'aime? Je suis inconsolable, et je crois que demain je n'aurais plus la force de me lever. Personne ne voit rien. Tout le monde critique mais aucun ne voit l'autre face des choses. Celle où moi aussi je subit de ne pas les voir; de vivre dans cet endroit.. Alors non. Demain je ne vais pas me lever. Puisque c'est comme ça, demain je ne bougerais pas de mon lit, et je vais attendre que les jours passent. Quand ils se souviendront que j'existe, peut être qu'il se demanderont où je suis et si je vais bien. Parce qu'à part parler dans mon dos, aucun de cette bande de cons finis ne se demande si je vais bien, si je passe de bonnes vacances.. Parce que non, je ne vais pas bien. Tout le monde s'en branle et c'est sur moi qu'on rejette la faute dès que je passe du temps avec des gens qui se préoccupent de ma vie. C'est la meilleure blague qu'on m'ait fait, sérieusement.

On nage en plein délire, et je refuse de payer pour leur connerie.
Je vais dormir jusqu'à ce que je ressente le besoin de me lever. Demain ça sera juste un mauvais jour.
J'ai entendu dire que cela fini par passer, les mauvais jours. Qu'une fois la journée terminée les problèmes ne nous suivent pas jusqu'au lendemain. Qu'on les oublies bien vite.
Tu crois, toi, que c'est comme les amis? Que ça va et que ça vient? Qu'un matin on se réveille et qu'ils ont disparus pour laisser place à autre chose? Que ça se termine comme ça du jour au lendemain?
Moi je pense qu'on a mal, et que les jours défilent avec les mêmes problèmes, petits ou gros. Que les amis s'en vont et qu'on se retrouve seule, avec d'autres personnes qui ne les remplacent pas vraiment. Les amitiés c'est pas comme les mauvais jours, parce que peut être qu'ils se finissent tous les deux, mais les amitiés ça fait des dégâts qu'on arrive pas à réparer; tandis que les mauvais jours, on les oublis facilement..

20.11.13

21 novembre 2013 à 19h28

20.11.13, je crois que c'est le genre de truc qu'il faut noter quelque part.
Une sorte d’événement spécial ou quelque chose comme ça, ouais.
Je l'ai fait. Je sais pas ce qui m'a prit mais je l'ai fait. C'est pas la bonne personne, je dirais même plutôt que c'est un peu un connard, mais je pense que c'est "la" bonne personne avec qui faire ça. Ça peut paraître bizarre, mais je sais qu'il s'est servit de moi autant que je me suis servit de lui. Est ce que ça fait vraiment de moi quelqu'un de mauvais? Je sais pas. Peut être que oui après tout. Je sais en quelques sortes que j'ai fait une connerie, et je le savais bien avant de la faire, mais je suis comme ça, et je le regrette pas. Je passe par plusieurs phases, j'arrive pas à me l'expliquer.
J'ai tellement envie d'en rire, je pense que c'est nerveux. Ou alors je suis vraiment dérangée. Ça m'étonnerait pas du tout sachant que c'est exactement ce que je voulais. J'ai le cerveau à l'envers, je vais à l'encontre de tout et de toutes les situations.
Je crois que ce qui me dérange le plus dans cette histoire, c'est que ça me dérange pas. Mon comportement je veux dire. C'est comme si c'était normal, alors que ça l'est pas.
Non pas que je tienne pas à lui quand même, il est assez important pour que je saute le pas avec lui alors que je sais pertinemment que c'est un con. Peut être que c'est ce qui m'attire chez lui au final. C'est comme deux aimants qui peuvent pas s’empêcher de se coller.
C'est assez répugnant quand j'y réfléchit, et je sais même pas ce qu'il en a pensé. Mais c'était pas la pire chose du monde.
Tout ce qu'il me reste de ce mercredi après midi, c'est un ticket de bus. Une chose sans importance qui représente quelque chose d'important. Enfin si c'était important, parce que bizarrement j'en ai pas l'impression.
Ouais, y'a vraiment un truc qui va pas chez moi.

Lack.

3 décembre 2013 à 20h31

Je lui ai envoyé un texto hier soir, en rentrant chez moi. Avant de le faire, je voulais être bien certaine de pas me prendre le vent intergalactique de l'année, alors j'ai demandé à Manon si j'avais mes chances. Elle m'a dit oui, je me suis lancée. J'ai pleuré comme une fillette de 4 ans. Je saurais pas dire pourquoi d'ailleurs. Je lui ai demandé si on pouvait parler en face le lendemain, et il a dit qu'il était d'accord. Pas plus, pas moins. Aussi inexpressif que d'habitude. Alors on a discuté, oui, mais je lui ai pas dit le quart de ce que j'aurais voulu lui balancer. J'ai perdue mes moyen parce que c'est ce que je fait toujours devant lui. J'aurais tellement aimé lui dire que je l'aime plus que tout, que depuis deux mois j'ai pas arrêter de me prendre la tête parce qu'on était plus amis, que j'aurais voulu lui raconter des tonnes d'histoires rien qu'à lui pendant tout ce précieux temps qu'on a perdu.. Puis aussi que c'est lui, tout simplement, qu'il est irremplaçable et qu'essayer de l'oublier c'est un peu du masochisme, que les seules fois ou j'ai pleuré pour un gars c'était lui, que j'aurais jamais voulu que cette salope se mette entre nous deux alors qu'il est la personne la plus importante pour moi.. J'aurais voulu lui expliquer que j'avais peur de me rendre compte que j'étais pas importante pour lui, et qu'il m'avait oublié de son côté.

Je ne l'ai pas fait. Je me suis dégonflée. C'est tout ce que je sais faire quand il s'agit de lui. Pourquoi? Pourquoi il a un tel impact sur moi?

Par dessus tout, je crois que j'aurais aimé lui expliquer ce qu'il représente pour moi, mais je ne sais pas me l'expliquer à moi même au final. Il est tout, mais ce mot n'est rien. La complexité dans toute sa splendeur. Un peu comme lui. Complexe. Je crois simplement que c'est une relation complexe pour une personne complexe.

Le plus drôle dans tout ça, c'est quand même d'avoir eu plus le traque avant d'aller lui parler qu'avant ce fameux mercredi avec B. Comme quoi l'importance de la personne compte plus que l'importance de l'acte.

PS: merci énormément au message de E.

Héléna.

22 avril 2014 à 22h29

Mon ange,

Jeudi, cela fera alors 4 longues semaines que tu nous as quitté. Je pense qu'il est temps que je t'écrive cette lettre, même si je sais que tu ne la liras jamais.
Tu me manques, c'est horrible. Je n'avais jamais ressentit un tel manque avant ton départ. Tu devrais être la personne qui me console en ce moment, mais ça n'arrivera plus, et je pense que c'est ce qui me rend le plus triste. Tu n'es plus là, et c'est définitif. Tu sais, je m'attend toujours à te voir devant le lycée, ou bien à recevoir un message de ta part, à ce que tu m'appelles à 16heures un mardi alors que je lit tranquillement dans ma chambre. Mon dieu, combien de fois j'ai été lassé de devoir répondre à tes appels? Maintenant, je ferais tout pour que tu m'appelles tous les jours. Je redoublerais 4 fois, je me casserais les deux jambes, je m'exilerai en Russie si ça pouvais te ramener. Je ferais tout, c'est bien simple. Ça me tue de ne plus voir ton sourire et tes magnifiques yeux, d'entendre ton rire et tes blagues. Tout chez toi me manque, et ça laisse un trou énorme dans ma poitrine, car tu étais bien plus qu'une amie pour moi. Tu étais une des seule fille en qui j'avais une confiance aveugle. Je n'ai jamais autant rigolé qu'avec toi. Ces quatre années ont surement été les plus joyeuses, car aujourd'hui je ne sais plus vraiment ce qu'est le bonheur. J'ai besoin de fumer pour rire, parce que je pense tout le temps à toi. Tu crois que c'est normal? Tu crois qu'un jour ça s’arrêtera, et que je pourrais rire à nouveau? Dès que je suis seule, je pleure, et je pense à toi en toute circonstance. J'espère que tu as trouvé un endroit où tout est digne de ton sourire et de ta bonne humeur. Désormais tu es un ange qui veille sur nous. Je voulais te dire que je suis désolée, aussi. Oui, désolée de ne pas avoir été la meilleure des amies, la personne que tu méritais d'avoir. Tu as toujours été là pour me réconforter, mais moi je ne t'ai jamais vu triste. Est ce que c'est parce que tu avais toujours cette joie inépuisable, ou bien est ce que j'ai été trop égoïste pour voir que tu avais besoin de moi? Je n'aurais jamais la réponse à cette question, et saches de là où tu te trouves que je ne m'en voudrais jamais assez.
On est en vacances de Pâques, et on avait dit qu'on se verrai pendant ces vacances. Tu te souviens, on n'arrivait jamais à ce voir toute les deux, et au final tu n'es plus là. Je vais quand même tenir ma promesse et je vais venir te voir, jeudi. Je viendrais pour ton anniversaire aussi, le 13 mai. Je te promet que je serai là aussi longtemps que je le pourrais.
Tu sais Héléna, personne ne pourra jamais te remplacer, et sans toi j'ai l'impression de mourir à petit feu. Je pleure le soir, je pleure le jour, je pleure dans le bus, je pleure à table, c'est toujours pareil. Ça devient répétitif et j'étouffe ici. Je manque d'air, et les gens que j'avais l'habitude d'appeler mes "amis" me sont toxiques. Je crois que depuis ta mort, je déteste ces gens. Mon cercle d'amis s'est resserrer et j'ai développé une jalousie maladive envers les gens de ton lycée, alors que j'aimais ces gens là avant que tu les connaissent. Je ne vois plus que leur mauvais côté, et tout le buzz qu'ils essayent de faire en parlant de toi alors qu'ils ne te connaissent pas comme nous te connaissons depuis ces quatre ans. Eux, ils ne t'aimaient pas comme nous on continu de t'aimer. Je sais que c'est impossible que tu leur manque autant qu'à nous, parce que tu nous manque immensément.
Tu ne méritais pas ça, Héléna. Tu es bien la dernière personne sur cette Terre qui le méritais. Cette accident de voiture t'a pris la vie, il t'a pris à nous. Tu étais de loin la personne la plus gentille, souriante, sociable, avenante et drôle. Tu n'as jamais dit du mal de quelqu'un, tu n'as jamais détesté personne, tu n'as jamais humilié personne. Pourtant voilà la justice de ce monde, je suis là ce soir, et je t'écris une lettre que tu ne pourras jamais lire.
Tu n'es pas partit, car tu ne reviendras pas. Je ne t'ai pas perdu, car je ne te retrouverais pas dans un tiroir ou bien sous le canapé. Je crois que c'est ce qui me blesse chaque fois un peu plus. C'est de me rendre compte que tu étais bien dans ce cercueil, que toutes ces larmes sont pour toi, que jamais plus je n'entendrai ta voix, que tu ne seras plus jamais là et que je parlerais désormais de toi au passé. Malgré tout, si il y a bien une chose que je ne dirais jamais au passé à ton sujet, c'est que je t'aime. Car je t'aimerai toujours, et où que tu sois en ce moment, je veux que tu saches que je t'aimerai pour le reste de ma vie.
Bon sang, j'aimerai que tout ça soit une mauvaise blague. Je me rend compte aujourd'hui que j'aurai surement tout fait pour toi si tu me l'avais demandé. Ce 27 mars 2014 est certainement le pire jour que j'ai eu à traverser. J'ai cru que j'avais vider mon corps de toute les larmes qu'il contenait, ce jour là, mais je dois avoir tord car à ce moment je pleure, et j'ai l'impression de ne jamais avoir eu aussi mal. C'est comme si quand je pense à toi, tout ce répète dans ma tête et je n'arrive pas à arrêter de pleurer.
Ton enterrement était de 1er avril, je trouve ça plutôt ironique pour un jour aussi sombre.

Comme un satellite qui gravite autour d'une planète, mes pensées et mon cœur iront toujours vers toi.
Mon amour, mon ange, Héléna,
Je t'aime.

4 months

27 juillet 2014 à 13h50

Aujourd'hui cela fait quatre longs mois que tu nous as quitté. Je suis venue te voir tu sais, au cimetière. Je me suis sentie horriblement seule et pas du tout à ma place. En même temps, je ne pense pas que ce soit la tienne non plus. Tu aurai 16 ans aujourd'hui, un bel âge que tu ne vivras pas. Tu sais Héléna, je viens de rentrer de vacances, et je ne te caches pas que pour la première fois j'ai arrêter de penser à toi pendant un peu moins d'une semaine. Je t'aime toujours autant, et je suis toujours très loin de t'oublier, n'en doute pas une seconde. En fait, je m'en veux un peu de t'avoir mis de côté pendant quelques jours, c'est égoïste. Le soir je me demande toujours comment ça a pu t'arriver à toi, et surtout pourquoi. Il n'y a donc aucune justice? Je ne croyais déjà pas en dieu avant ton accident, mais maintenant j'en vient à totalement le détester, et c'est mérité. Peut être que certains de tes soi-disant "amis" finiront par t'oublier, mais pas moi. Jamais. D'ailleurs, je ne suis pas certaine qu'ils se soient déplacés jusqu'à ta tombe, moi oui. Et je continuerai de le faire aussi longtemps que je le pourrai, mais tu sais Héléna, je me demande si je suis pas mieux loin de tout le monde, de toute cette merde qui m'arrive depuis quelques temps. J'ai envie de partir, de recommencer à zéro avec des personnes différentes, des gens qui n'ont pas pitié de moi, des gens qui ignorent ce qu'il s'est passé et qui ne m'en parle pas avec peine et compassion alors qu'ils ne te connaissent pas. A ton enterrement, devant ton cercueil, je crois que j'ai pas supporter tout cet élan de connerie venant de personnes qui n'étaient pas tes amis. J'en suis devenue malade, j'en était folle et j'y pensai tous les jours. Alors oui, je crois que j'ai besoin de m'éloigner un peu plus de tout. Tu sais, chez moi c'est pas la joie non plus, alors est ce que j'attire toute cette merde qui m'arrive? Est ce que c'est mon mauvais karma qui me tourne autours à cause de quelques conneries que je fait? J'aimerai bien avoir une réponse.
Aussi, je voulais te dire que je passerai te voir pour les fêtes de Noël, je ne sais pas encore quel jour exactement. Je vais y aller ma biche, parce que je vais me mettre à pleurer et que c'est trop triste pour moi.

Je t'aime plus fort que n'importe quoi, plus haut que les étoiles et plus grand que l'univers.
Mon soleil.

DT.

21 août 2014 à 0h05

La DT, la dream team, Gallem, mes meilleurs potes, mes sangs, mes vies, mes gars sur, mes reus.. tout ça c'est nous. 7 cons avec qui je passe tout mon temps. J'ai jamais vraiment dit ce que je pensais de nous, alors je vais le faire maintenant.
En fait, je sais pas par où commencer. C'est vrai quoi, on a fait tellement de chose ensemble, alors comment je pourrai me rappeler de chacune d'entre elles? Il y a eu des hauts, comme il y a eu bien des bas, et c'est vrai que des fois j'en ai marre, que j'ai envie de vous envoyer chier au maximum, que je me demande pourquoi on est amis, mais après tout j'en sais rien, j'ai pas non plus envie d'être sans vous. On partage tout, des rires aux disputes, aux pleurs, aux secrets. Vous savez tout de moi, comme je sais tout de vous.
J'aimerai vous dire merci, vraiment, pour tout ses bons moments ensemble, pour la joie, la complicité, l'amitié, la weed, les aprèm passées ensemble, les soirées, les anniversaires, et toute ces petites choses que vous faites pour moi au quotidien même si je m'en rend pas toujours compte. Merci d'avoir été là pour moi dans les moments les plus durs, et encore aujourd'hui. De me soutenir dans mes choix et de me conseiller quand j'en fait de mauvais. Merci de m'accepter avec les milles cinq-cents défauts qui me courent après et les quelques qualités que je possède. Je sais que je suis pas la personne la plus facile à vivre, mais vous ne l'êtes pas non plus. Et pourtant.
Aujourd'hui ça fera déjà un petit bout de chemin qu'on aura fait ensemble. Je sais pas vraiment si ça va durer, toutes les amitiés finissent tôt ou tard après tout, mais je sais que je ne regretterai jamais d'avoir fait ce chemin en votre compagnie. Encore à cette heure ci il m'arrive de me dire que ça ne durera pas, de ne pas trop y croire, mais on s'est déjà trompé une fois, alors pourquoi pas deux? Je sais pas ce qui va suivre cette année, mais j'espère que vous serez toujours là sur les photos de groupes, que les lendemains de soirées y'aura toujours Léo pour me réveiller et aller faire un tour, que j'aurai toujours mon pet du capricorne avec Chloé, les appels de deux heures avec Guillaume, les fous rire avec Eva, les disputes avec Mathilde, les regards complices avec Alain. Vous représentez.. une immense partie de moi, et je ne veux surtout pas la perdre malgré tout ce qui a pu se passer jusqu'à présent ou ce qu'il adviendra dans le futur. Quand je parle de vous, c'est avec émotion et j'espère que ca ne changera pas. On pensait tous qu'on allait pas survivre à cette année, mais on est toujours là. Peut être que ça nous a rapproché, peut être pas. Après tout, qui sait, on finira peut être nos vies ensemble un de ces quatre. En tout cas c'est ce que je souhaite. Cette année, ça a pas été la meilleure, et de loin; mais je sais que je peux compter sur vous plus que sur n'importe qui, même si des fois j'ai envie de vous cracher à la gueule, même si des fois vous êtes insupportables, méchants, aigris, asociales, bornés, cons, même si des fois j'ai l'impression d'être mieux sans vous, avec d'autre personnes.. je sais que je vous aime, et je sais que vous aussi.

Voilà voilà.

conneries

4 mars 2016 à 22h02

Je comprend plus rien. Je reviens ici parce que j'ai l'impression de devoir vider ma tête de tout ce que je pense en ce moment.
Après un an de relation je l'ai quitté; c'était à prévoir, il m'a dit qu'il s'y attendait, que ça n'allait plus de son côté mais qu'il n'osait pas m'en parler, jusque là tout va bien. On se quitte plus ou moins d'un commun accord, enfin surtout pour moi qui en avait ras le cul et qui depuis deux mois n'ai jamais regretté mon geste une seule fois.
Mais voilà que pas plus tard qu'hier soir, on m'apprend qu'il est en couple, avec une fille rencontré à sa prépa pendant les vacances... LA PREPA PENDANT LES VACANCES? Oui, ces même vacances où il m'a harcelé de messages pour coucher avec moi, me disant que j'étais la seule fille avec qui il avait ressentit des choses comme ça, que je lui faisait perdre la tête et qu'il était tellement détruit que je ne veuille plus de ce genre de relation.
Toujours utile qu'aujourd'hui même il est en couple, avec cette anne-laure je sais pas quoi, qu'il parait que ça a été "le coup de foudre" selon son meilleur ami. Ils sont ce soir au restau d'après la fabuleuse application snapchat et je n'ai jamais été aussi blessé de voir une photo d'un ex avec sa nouvelle copine.. pas que je sois jalouse, je veux dire au final je le trouve assez insupportable depuis qu'on est plus ensemble et je lui laisse volontiers, mais merde qu'est ce que j'ai foiré? Pour un mec qui se disait fou amoureux de moi pendant un an et qui a tout fait pour me récupérer après notre rupture, jamais il ne m'a prise en photo comme il l'a fait avec elle ce soir. Bien évidemment je ne le voulais pas, mais pourquoi ça n'est pas arrivé?
Tout est là le départ de mon remu-méninge de ce soir: putain mais qu'est ce qui va pas chez moi?
J'ai été totalement exécrable avec lui, au point de mal lui parler et de ne plus avoir envie qu'il me touche à la fin de notre relation, et bien que je savais que j'avais un comportement de merde, et bien c'est mon caractère, il est vraiment dégueulasse et moi même j'ai du mal à le supporter mais j'ai pas cherché à faire des efforts une seule fois. Tout ce que je voulais c'était me débarrasser de cette relation au plus vite, et je me suis sentie totalement libéré, c'est vrai. Mais ce soir, en voyant ça, je me revois proposer un plan cul à l'ami (visiblement puceau) d'un ami et lui qui me dit non, même pas en face, enfin d'ailleurs il ne me l'a même pas dit puisque c'est mon ami en question qui m'a vivement conseillé de lâcher l'affaire, sans aucun motif à part que "tom" ne veut pas. Tom. C'est quoi son problème? C'est la première chose que je me suis dite. Enfin c'est vrai quoi, je suis bien loin d'être un top modèle, mais vu le type de relation que je lui proposais, je lui demandais pas de s'afficher en public avec moi.. Je pensais que c'était ce que tous les mecs cherchaient, et bah visiblement pas lui. Pourtant j'ai eu confirmation de ma meilleure amie, toujours scotchée à moi, que ce type me matait, déjà avant que je l'aborde, et qu'il continu de le faire alors qu'il m'a indirectement recalé. Quel est le problème?
Ayant raconté tout ça à un autre ami dont je suis plutôt proche, qui lui est en couple depuis bien longtemps déjà, il m'a proposé de coucher avec moi, sans ambiguïté bien sur, car malgré qu'il aime sa copine il ressent le besoin d'aller voit ailleurs, ce que je comprend parfaitement et ne juge pas. J'ai dit oui, donc quand la situation se présentera je coucherais avec ce fameux ami, et ce n'est pas près de me déranger, je l'aime beaucoup mais je sais que je ne peux pas ressentir plus que de l'amitié pour lui, puis il aime sa copine et on se correspond pas vraiment au-delà de l'amitié. Je n'essaye pas de l'impressionner et c'est ce qui fait que je me sens totalement libre avec lui, et les conditions de l'accord son simple et libres.
Pourtant advient un problème ce soir même.
Je vois cette photo, de mon ex au restaurant avec sa nouvelle copine, puis cette photo, de son meilleur ami (avec qui je n'ai presque plus aucun lien depuis que je suis séparée d'edouard alors que nous avions une relation très complice avant ça ce qui me désole complètement et me rend même plutôt triste) avec sa copine, puis j'entend mon ami raphael qui s'est mis avait une fille y'a un peu plus d'un mois de ça malgré qu'il ne l'aime pas encore qui qui espère que ça va fonctionner, et je me demande si le problème vient pas de moi, au final.
Moi et mon caractère insupportable, mon indécision.. pourquoi en voyant tout ça je ressent moi aussi le besoin d'être avec quelqu'un, pas seulement pour du sexe, alors que pas plus tard qu'hier je rejetais cette idée?
Quand j'ai vu ces photos, j'ai eu le sentiment d'être triste, mais surtout d'être seule. Pourtant je suis bien la dernière personne a éprouvé de l'affection, à montrer et avoir besoin qu'on me montre ses sentiments..
Je comprend juste pas. Qu'est ce que je veux vraiment? Qu'est ce que je cherche au final?