"Ma chère Claire,
je n'ai pas pu fermer les yeux cette nuit de Juin, car je savais que c'était fini et que je ne te reverrai plus jamais. J'ai passé tout l'été sur le balcon Capulet, celui où on avait fondé notre amitié, me demandant si tu pensais à moi, si tu avais envie de me revoir, ou si je te manquais...
C'est bien drôle mon amie, car en français on ne dit pas "Je manque toi" mais on dit "Tu me manques", bien drôle car c'est comme si tu me manquais, tu manques à mon équation, tu manques à ma vie, tu manques à mon puzzle, tu manques à mon être.. Et surtout, tu me manques.
Si ces quelques mots devaient être les derniers que tu auras reçu de ma part, ce serait un Bonjour et un Adieu. "Adieu" car on se quitte, car mon être t'aura quitté et un bonjour parce qu'au fond, tu as été la source inhumaine de mon épanouissement et je ne saurai faire que de te saluer.
J'ai vécu 2 ans de ma vie dans le doute avec "Mais" et "Si" comme sloggan. Ce qui est beau dans l'histoire c'est que si on rapproche "Mais" de "Si" on obtient "Mais si?" 2 mots, une interrogation.
Mais si tout cela n'était qu'un rêve? Malheureusement l'illusion n'a jamais fait partie de la réalité.
C'est bien aimable d'avoir toujours été là pour moi, cependant c'était mon lit, ma coiffeuse, mon placard, notre tapis et je me sentais inconnue... Maintenant, même l'expression "Être bien à la maison" n'a plus aucune signification pour moi. Je t'écris ces quelques mots avec un sourire sur mon visage car quand on a eu l'opportunité de rencontrer une personne telle que toi, on ne le regrette jamais.
Tu me manques Claire, énormément."
@tima