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Archive du journal au 11/10/2018.

Sommaire

Lettre à l'amour

23 août 2010 à 15h31

Cher amour,
Je ne t'écris pas ceci pour te faire des reproches, à présent tout m'est égal.J'ai passé toute une vie à lutter pour tout savoir ,tout posséder, tout connaître et tout aimer mais c'était en vain.
Je n'imaginais pas que ma vie allait être le foyer de toutes les peines de ce monde.Chacun a quelqu'un de personnel à aimer sauf moi.
Je m'en irai dans un monde qui reste toujours inconnu pour l'homme; c'est le monde du sejours des morts.Tout mes projets sont anéantis et j'attends le sépulcre pour demeure.
Ne sois pas regretté de ma mort, je n'aurais pas vécu aussi longtemps si tu n'étais pas mon secours,mon reconfort,même quand,pendant ma vie,je n'ai pas pu réussir une relation sentimentale.Je suis trop petit et pauvre pour aimer et être aimé.Mon espérance est arrachée comme un arbre et je suis abandonné de mes proches.
Si j'avais un regret de ce monde,il ne serait que cette fille qui m'avait laissé choir et laissait mon bonheur emporté par le vent.Qu'elle soit enrichie du mensonge de ce monde!
L'amour,je t'aime encore!

J'ecris...

6 mars 2013 à 6h29

J'écris pour un monde qui n'existe pas
Pour mon pays si marginalisé
J'écris pour les analphabètes qui ne savent ni lire ni écrire
Pour les aveugles privés de l'oeil
J'écris pour les sourds qui ne peuvent entendre
Pour les fous qui ne peuvent comprendre
J'écris pour les morts
Pour les gens qui n'ont jamais vécu ce monde
J'écris sur les feuilles des arbres pour les oiseaux
Sur la surface terreste pour les hommes
J'écris au plafond du ciel pour le grand Dieu
Sur les eaux des mers pour les poissons
J'écris pour calmer la fureur et insulter la colère
Pour la paix et pour la guerre
J'écris pour l'amitié et la vengeance
Pour apprécier et déprecier
J'écris pour la sagesse et l'hostilité
Pour la compréhension et l'ignorance
J'écris pour les savants et les illétrés
Pour les vivants et les inertes
J'écris tout simplement pour écrire
Pour le plaisir de mon imagination

UNE BONNE PARTIE DU MONDE EST SOMBREE A SON DEPART.

16 mars 2013 à 5h55

Ce mardi, 05 mars 2013, le ciel était ombrageux. Une bonne partie du monde s’obscurcissait et un silence infernal s’imposait. Le météorite d’un grand est filé pour ne plus revenir dans notre galaxie. L’Amérique Latine est plongé dans le deuil. On crie à chaudes larmes. Des fleuves se creusaient sur nos visages. Notre Hugo Rafael Chavez Frias à nous a fait voile sans vent, ramé sans rame. Sa mort, oui sa belle mort a touché les cœurs, même ceux de ses détracteurs. Pourquoi n’est-il pas permis d’immortaliser certaines âmes sur terre ? On n’aurait pas pleuré comme ça.
Selon l’avis de Marie-Claire Blais, la mort n’atteint pas seulement celui qui doit fermer les yeux à jamais mais aussi les autres, les autres qui recevront l’absence en partage. Cette loi de la nature : Tout nait, tout vit, tout périt, pourquoi ne pas l’abroger ? On aurait bien sauvé des vies. On aurait aussi des provisions légales pour inculper la mort, la juger .Par contumace ou pas, l’importance c’est de l’interrompre dans ses fléaux. Où sont les grands hommes de loi du monde ? Pourquoi durant tous ces siècles, on n’a jamais mené un procès contre la mort ? C’est inévitable sinon, le monde serait à vide de gens dans un clin d’œil.
Si Victor Hugo, lors de la mort de sa fille bien aimée Léopoldine ‘’avait devant les yeux les ténèbres’’ que devrions nous avoir, nous peuple de l’Amérique Latine ?
L’ouvrage d’un grand est terminé après 59 ans de rudes besognes, de luttes acharnées contre les impérialistes du monde, de la zone. Après 14 ans de règne dans son pays, dans une bonne partie de l’Amérique Latine, Chavez nous a faussé compagnie. Son absence crève nos cœurs. La pensée humaine est trouée à son départ. Son impulsion, sa fermeté et son humanisme ont marqué tout un chacun. Il a marqué ses contemporains, marqué de son empreinte ce bout de terre qui a été sous sa gouvernance.
De 1999 à sa mort, la république bolivarienne a connu de grands jours avec El Commandante. Sous les yeux du caïman étoilé, il a amené la barque de son pays à bon port. Sur une route jonchée de pierre et d’épine, il s’est frayé un passage et nous montre du doigt la voie à suivre pour parvenir au seuil du développement. Il a tenté, par sa manière propre, d’aider les minuscules nations de la zone à se mettre debout par son PETROCARIBE et ALBA. Serviable au peuple haïtien, Hugo Chavez a rappelé ses concitoyens l’alliance conclue entre Simon Bolivar et Alexandre Pétion qui a désenchaîné sa patrie, la grande Colombie et j’en passe de l’esclavage, de la gourmandise des nations prédatrices. Ces trois centrales électriques attribuées au pays (Gonaïves, Cap-Haitien, Carrefour) font montre de son humanisme. Ce monsieur a grand respect pour l’histoire.
Ce vendredi 08 Mars 2013 a eu lieu ses obsèques à l’académie militaire de Caracas où sa dépouille a été présentée au public au lendemain de sa mort soit le mercredi 06 Mars 2013.Plus de deux millions de Vénézuéliens ont défilé devant la dépouille du president.Les Chavistes ne veulent pas être en désaccord avec leur conscience. C’est ainsi qu’ils s’inclinaient devant la présence du défunt pour saluer sa mémoire , pleurer son deuil. Une trentaine de chef d’Etat dont Raùl Castro qui a voulu se recueillir devant le cercueil, Dilma Roussef du Brésil, Rafael Correa de l’Équateur, Mahmoud Amadinejad de l’Iran etc. ont été de la partie. Ils venaient pour glorifier l’idéologie politique de Chavez, pour incarner sa pensée d’homme.

Que font ces oiseaux railleurs dans les obsèques de notre cher président ? Ne se contentent-ils pas de sa mort ? Veulent-ils s’emparer du corps à présent ? Les Etats-Unis et l’Europe ont envoyé des délégations de seconds rangs. N’est-ce t-il pas un leurre ?
Réveillons-nous peuple de l’Amérique Latine ! Notre sphère doit-être désetatsunifiée ! Soyons-nous même le plus profondément et le plus complètement que possible ! Déseuropanisons notre espace ! Ils nous ont trop sucé le sang ces pays soi-disant dits super puissance. Prêtez l’oreille à notre Karl Marx qui crie encore dans sa tombe : prolétaire de tous les pays, unissez-vous ! Pensons à cela, à cet appel lancé par celui-ci .La lumière de la chandelle ne doit pas être éteinte ! Soyons tous des vrais porteurs de flambeau. Ecoutons Nelson Mandela qui nous fait savoir qu’:’’ En faisant scintiller notre lumière, nous offrons aux autres la possibilité d’en faire autant !’’ Ecoutons encore sa mise en garde en disant qu’:’’Aucun de nous, en agissant seul, ne peut atteindre le succès !’’ Convergeons nos pensées car le malheur de l’un d’entre nous fera leur bonheur et nous serons tous jetés dans la gueule du loup ! Evitons les pièges qu’ils vont mettre sur notre passage ! Ces requins mangeurs d’homme veulent en finir avec nous, assez !
Le corps d’Hugo Rafael Chavez Frias sera embaumé et exposé éternellement à l’instar de Lenine, Ho Chi Mihn, Mao Tse Toung etc. Ce n’est pas une gratification, il mérite bien plus. Il a donné sa vie pour les autres. Les autres qui croupissent dans la misère, qui quémandent leur pain quotidien. Les autres qui ramassent les miettes qui tombent de la table des potentats pour survivre. Les autres, oui les autres comme nous autres. Le lieu du reposoir de la dépouille sera le futur musée de la révolution bolivarienne.
Chavez, tu as arrêté de vivre mais tu n’es pas mort ! Tes jours prolongeront dans nos pensées. Tes discours, ton idéologie politique guideront nos pas. Comme l’apôtre Paul, tu pourrais dire : J’ai combattu le bon combat ! Le combat contre la pauvreté, contre le grand lion qui dévore tout sur son passage, contre ce dragon qui nous crache le feu pour nourriture. Tu as choisi de mourir debout que de vivre à genoux. Victor Hugo nous dit dans l’un de ses poèmes :’’ Ceux qui vivent sont ceux qui luttent.’’ Tu as lutté durant toute ta vie contre ces gloutons, ces rapaces, ces pays dits super puissance qui dévorent la chaire humaine. Voilà que tu pars, les serpents de ce vieux monde vont nous injecter encore plus de venin dans la peau. L’oppresseur va nous taquiner, on va nous donner la ciguë à boire. La fin de nos jours est proche. Chavez, le peuple Gonaïvien te remercie pour la centrale électrique. Nombreux sont les étudiants, élèves professeurs qui en bénéficient pour leurs travaux intellectuels. Je me suis fait porte-parole des Haïtiens en vue de te remercier pour ta gratitude envers nous, pour les nombreux projets qui ont été supportés ou réalisés par ton gouvernement. Ton nom restera gravé dans notre mémoire.
Le vrai tombeau des morts c’est le cœur des vivants. Chacun de nous a son propre tombeau pour toi monsieur El Commandante. On te vénéra autant que nous aurons la vie

PAIX A TON AME !

DISCOURS DE MON COEUR

8 mars 2014 à 20h56

Si je ne t'écris pas
C'est parce que les mots ne peuvent exprimer mon amour
Si tu ne me vois plus
C'est à cause de cette peur qui m'habite
La peur d'être affollé par ton visage splendide
Mais crois-moi,je t'aime et je t'aimerai toujours
Chaque jour ,au premier cri du coq
J'implore ton nom pour saluer l'arrivée de ce jour nouveau
Tu es ancrée dans ma peau,
Incarnée dans mon esprit.
Quand je me consacre à une page blanche pour glisser les mots qui me restent à l'esprit,
Ton nom m'est apparu en premier
Tu as peuplé mes songes et mes rêves
Tu es tout ce qui manquait à mon monde.
J'ai perdu le contrôle de mes facultés
Je deviens plus fou que jamais
Ne plus te voir,c'est de priver de l'air et de vie
Tu es le soleil de ma vie ,les étoiles de mes yeux,la lune de mon coeur
.Vivre pour toi c'est mon rêve et mon objectif
Tu es la colonne vertebrale,le centre nevralgique de mon existance
Je rêve d'un rêve dejà rêvé
D'un rêve impossible
Si on peut ramer sans rame
Faire voile sans vent
Et pourquoi pas t'aimer
Aux yeux fermés J'aimerais êtere un iceberg
Pour fondre dans le soleil de tes yeux
J'aimerais être une rose pour être cultivé dans ton jardin
J'aimerais être tous ce quei peut faire palpiter ton coeur.
Je te porte une boule de feu aux creux de mes mains
Pour enfflamer ton coeur
Chaque nuit ,j'invente une étoile pour éclairer nos pas. Comptes les étoiles dans le ciel
Tu sauras combien je t'aime
Evalues les eaux des mers
Tu sauras combien est grand mon amour
Si la terre était mon papier,et la terre mon encre jamais je ne suffirais de t'écrire:JE T'AIME
Je suis plus amoureux que l'amour elle-même Le sentiment de charme delicieux que j'éprouvai à ta vue m'obsède infiniment
Tu as produit sur moi un inoubliable impression
Tu as occupé ma pensée toute entière Parfois je voudrais tout lacher
Mais lorsque je vois ce petit ange dans mes bras cela me donne l'espoir
J'aimerais m'abandonner dans la couleur de tes yeux qui me rends si heureux Sur tes lèvres entrouvertes,je dépose le mot amour en cinq lettres
Tu es l'eau qui me desaltère
J'aimerais au creux de tes yeux Avant ta rencontre
Entre mon coeur et ma volonté se faisait une grande geurre
L'un s'oppose à l'autre
Mon coeur est irrité au desobéissance de ma volonté à ses desirs
Ils ne font que se battre
Mais heureusement tu arrives à y mettre fin Je vais devenir sourd pour ne plus t'entendre Aveugle pour ne plus te voir
Sans quoi je vais continuer à nier l'existence des autres
Idiot que j'étais,que je suis,que je serais
Je prononcais ces mots non pour t'offenser
Mais pour te valoriser
Helas!tu as mal compris J'ai passé des nuits sans sommeil et connu des reveils troublés
Ton indifférence me poignarde,me dechire l'âme
Tues-moi mais ne m'empêche pas de regretter amèrement mes propos obscènes Je porte mon angoisse dans le tréfonds de mon coeur
Il fait noir dans ma tête en feu
La douleur me crucifie
J'ai le défi dans mes prunelles Je ne sais pourquoi ca c'est terminé comme ca
La vie l'a voulue ainsi ,c'est bel et bien fini
J'ai du mal à l'accepter mais après tout je m'en resigne Mon sourire est poignardé
Ma vie sentimentale est detruite,je m'en irai Je suis seul sur l'eau à bord d'un petit bateau
Je veux m'enfuir de ma solitude,de mes chagrins,de mes dégouts de vivre
Songe à mon triste sort et songe à mon amour Quand ma peau,enfin mon corps se reposera, mon immortel esprit chaque soir posera un doux baiser sur ta bouche timide Je cherche des raisons d'exister,de vivre,je ne trouve point
Laisses-moi partir,je n'en peux plus Une douleur dechirante tenaille mes entrailles
Mon ame est dechiree par ton absence
Quand j'ai vu ton ancienne photo que tu m'as donnée,elle blaisse mes yeux Je suis au bord de l'abime et l'amour continue de faire de moi son éternel victime J'ai un souvenir douloureux
Je rumine tes anciennes phrases dans mon esprit
Je suis entrain de purger les peines de mon innoscence
C'est trop dur à supporter,je m'en fiche Si un jour ta route est obscurcie
Je t'enverrai mon esprit comme une phare au milieu de la nuit pour te guider Je ne veux plus les étoiles pour éclairer mes pas
Juste la lumière de ma conscience Dieu seul sait combien mon coeur saigne
Il agonise déjà
L'amour est une grimace
Ma sentence est tombée
Je suis coupable de t'avoir aimée Ma pauvre femme pourquoi t'ai-je trouvé sur ma route
Il y a tant de souvenirs qui resteront gravés à jamais dans mon cerveau
Des sombres pensées traversent mon
esprit J'amais un verre m'a blessé
J'amais une flèche m'a persé
J'amais un couteau m'a coupé
Seul ton absence m'a tué
Je te donne ma vie
Tu l'as gaché
Mon coeur
Tu l'as crucifié...

Discours d'un coeur brisé

11 mars 2014 à 17h34

Je me suis levé tôt ce matin avec une tête gonflée de mots, de phrases et de vers.
Je ne trouve aucun bout de papier pour les transcrire,ils terrorisent ma mémoire.Si j'aurais pu trouver la peau d'un blanc pour parchemin, je me comporterais en un Boisrond Tonnerre pour rédiger l'act d'emprisonnement de ma petite vie.J'aurais pu me libérer de mes maux au travers des mots,mais hélas! J'ai l'espérance abattue. Les coups fatals du tocsin ont déja sonnés pour moi.Dois-je partir? Dois-je me donner à la mort? Je suis jeté comme une veille chaussette. Je suis tanné de passer pour le gars le plus triste. Tu m'as fait croire en quelque chose qui n'existait pas. Tu m'as promis de ne pas me laisser choir mais maintenant, je suis comme le titanic; je suis sombré à une histoire d'amour. Ne pense plus à moi, fais comme si je n'avais jamais vécu, comme si notre relation n'avait jamais existé, comme s'il n'y avait jamais de eu de nous. Refais ta vie avec un autre gars qui t'aime du plus ce qu'il peut. Je pense que le moment est venu où mon train va quitter la gare. Je suis trop nostalgique pour vivre cette existence de merde.
J'ai été ensorcelé par les scintillements de tes yeux. Avec toi j'étais heureux, je vais pas mentir. Je n'avais pu resister à ton charme une fraction de seconde. Pourquoi me laisses-tu? J'ai toujours pensé que la vie nous ramènerait ensemble. Ne penses-tu pas au mal que tu me fais? Pourquoi suis-je allongé sur mon lit sans dormir? Pourquoi hantes-tu toutes mes nuits? Il y a des choses que la vie n'explique pas, des choses qu'elle t'enlève et ne te le ramène du tout pas.Adieu ma cherie! Combien il est difficile de faire ton deuil mais après tout, je vais repenser ma vie sans toi. Bye!

NUIT BLANCHE

13 mars 2014 à 20h05

Il est minuit 26, je suis encore éveillé.J'ai pas de sommeil ou peut-être le sommeil ne veut pas de moi.Je pense à toi, à tes mots, tes sourires et tes gestes. J'entends ta voix malgré le silence de la nuit.Les senteurs fines de ton corps, ton parfum manquent à mon nez. Je suis névrosé, pathétique. Je n'arrive plus à me passer de toutes ces cicatrices laissés dans mes souvenirs.Mes larmes ont coulé toutes seules et dès fois je pleure pour être soulagé. Arrêtons de nous faire mal. Tu me manques mon trésor! Je me souviens encore de tout ce que tu as l'habitude de me dire, des mots que tu as l'habitude de me chichoter à l'oreille. Je me souviens de tout. Pourquoi ne reviens-tu pas vers moi? Si tu savais combien je m'ennuie, à quel point je m'en veux, tu aurais peut-être de la compassion pour moi ma petite tourterelle. Ma pensée est complètement absorbée de toi. Je me sens amputé d'une partie de moi-même. A cause de toi, j'envoyais chier tout le monde, je faisais la sourde oreille. A present, personne ne veut me prêter l'audition. Je t'en suplie,oublions cette épisode de notre vie, passons au-dessus de cette épreuve et recommencons comme avant.

LETTRE A MA MERE

14 mars 2014 à 19h33

Ma chère Maman,
Je ne saurais qu'être chagriné à chaque moment de me voir éloigné de toi. A cette heure, j'imagine que tu es au lit dans un profond sommeil et j'imagine aussi combien tu es epuisée, combien tu te sens mal après cette journée de rude besogne. Pour toi, les temps ne sont pas toujours faciles mais malgré la solitude et la complexité d'assumer seule le rôle de chef de famille, tu restes debout.Tu es cette femme formidable qui ne s'est jamais laissée abattre.Tu n'as jamais failli à ton rôle. Je m'estime chanceux de t'avoir pour mère et tu es ce qu'il y a de meilleurs dans ma vie.Je suis fier de toi maman.Quoi de plus doux, de plus tendre que le cœur d'une mère? Tu es comme les rayons du soleil qui illunime sur mes joues.
Ma tendre manman que j'aime, je t'aime plus que mes études, plus que ma vie et beaucoup plus que rien au monde.Je t'aime pour ta sagesse qui n'est pas la mienne, pour les sourires que tu me partages en accomplissant un exploit. Quand je pense à tout ce que tu fais pour moi, quand je pense que tu es toujours proche de moi, quand je pense que tu penses tout le temps à moi, je ne puis que m'exulter. Merci de ta bonté, ton indulgence, ta compassion et de plus encore.
Il y a tant de beauté dans tes pensées que j'ai toujours envie de te partager mes projets. Sois toujours ainsi ma douce mère.Aujourd'hui, je veux rendre hommage à tes belles qualités de cœur, d'esprit et de femme.Je suis fier d'avoir une mère comme toi.Tu es celle qui sait toujours percer les secrets, qui est prête à faire l'impossible pour moi. Tu es une mère exceptionnelle et tu as de quoi être fière de ce que tu as accompli. Je t'aime tendre mère!

Ton fils bien-aimé!

Lettre à mon amie Veronique

17 mars 2014 à 17h21

Nique,
Je suis pas vraiment sûr que j'ai trouvé mes mots et mes phrases pour t'écrire cette lettre mais ce desir forcené que j'éprouve depuis notre dernière conversation téléphonique a le dessus de tout.
Tu es l'amie que j'ai toujours voulu avoir, la sœur qui me manquait tant. Je crois que si tu n'existais pas, je t'inventerais car tu es l'unique pour moi; toi, ma confidente,mon tout, ma lumière dans le chemin.lorsque j'ai eu des moments difficiles tu as su me remonter le moral et me remettre sur le bon chemin lorsque j'ai voulu baisser les bras.Quand je parle de toi à mes amis, mon cœur se gonfle de joie.Tu me donnes le goût de vivre et du courage aussi.
On dit que l'amitié est un amour qui ne s'explique pas mais moi je dis qu'elle depasse la puissance de l'amour parce que l'amour est douloureux et parfois éphémère, mais l'amitié, pas toujours parfait, je n'oserais jamais dire cela, mais si puissante qu'on ne peut s'en passer. Il y a deux ans depuis qu'on est ami.Peut-être qu'a tes yeux cela ne représente pas grand chose mais pour moi, beaucoup.Aucune de mes amitiés,suivant la définition exacte de ce mot, n'a pu subsisté aussi lontemps que la nôtre.Durant ces deux ans, c'est tout recemment que j'étais faché contre toi pour un simple mot que tu as inséré dans un message texte.Cela t'as surprise et j'ai vite présenté mes excuses.Notre belle amitié, oui la belle, a su surmonté la barrière du temps.
Nique, tu es magique et magnifique.Je suis très content d'avoir une belle amie formidable comme toi, tu es ma meilleure, à qui je peux confier mes secrets et sur qui aussi je peux compter. Tu es pour moi une amie irremplaçable et une amie extraordinaire.Les mots sont insignifiants pour t'exprimer mes sentiments de joie à ton egard. Au tout début , je te trouve une fille timide qui n'aime peut-être pas avoir des amis,mais, après je te trouve une fille sympathique qui aime tendrement ses ami(e)s. je t'aime fortement amie et rien ne pourra nous séparer. J'aime quand tu m'appelle ton fils.Tu es mon autre mère, une mère qui adore tant son fils bien-aimée.Merci de ton amour pour moi qui m'aide à traverser les jours mauvais.Il me faudrait toute une éternité pour te remercier dignement,toi mon trésor, ma belle lune. Que Dieu te protège durant toute ta vie.
Ton fils et ami qui t'aime tant!

Ma dernière lettre pour toi.

21 mars 2014 à 18h40

.................,
Au moment où tu lis ce simple bout de papier, je serai à des milliers de kilomètres entre la vie et la mort. Je ne t’écris nullement pas pour solliciter aucune faveur de toi ni pour me faire pardonner ou autre. J’ai juste besoin de vider mon sac et de me sortir de ce brouillard d’incertitude car je me croyais fort, intouchable et que rien ne pouvait me faire mal mais pourtant j’étais faible d’une sale pute.
Je décide de mettre fin à mon illusion, à mon cauchemar et du coup tourner définitivement la page. J’éprouve actuellement une grande tristesse qu’aucun mot et qu’aucun geste ne pourraient venir consoler. Savoir que quelqu’un a pris ma place dans ta tête me fait atrocement mal. Je veux te sortir de ma vie et t’oublier à jamais. Dès fois, l’oubli reste le seul moyen de lutter contre la douleur, contre les monstres de cette vie. J’ai déjà pris des dispositions pour les funérailles de notre amour. J’ai tort de t’avoir aimé éperdument et ceci jusqu'à la déraison.
Maintenant, j’avance la tête haute sans m’arrêter devant l’amour. Le jour viendra où tu auras ma vengeance et crois-moi tu me regretteras amèrement. Que tu dises de moi toutes sortes de calomnies, que ta langue mensongère maudisse le jour de notre première rencontre, mais moi je continuerai la traversée. Que tu grandisses un peu car tu as encore des idées d’adolescent en tête. Que notre histoire se réside dans les brumes du temps et de l’oubli. Que l’amour qui n’a aucun amour pour les amoureux soit finalement vide de sens et rejetté de tous. Que personne ne se souvienne de moi et n’aille pas sur ma tombe. J’avais fait ma vie. J’ai vu tout ce qui était visible, entendu tout ce qui était audible et même vécu tout ce qui était vivable.
Je sais que je suis pas l'homme le plus beau, le plus intelligent, le plus sage ou autre et J'étais loin d'incarner la perfection que tu cherchais mais parmi mes nombreux défauts je me reconnais au moins une qualité: ma sincérité.Parfois la vérité fait mal, elle est difficile à dire et peut-être encore plus à entendre.Je t'avais dit tout, tout au tel.Devrais-je le dire en face? Je l'ignore mais ce que je sais c'est que je fais acte de bravoure.Je ne veux pas que tu sois triste à cause de moi, profite de la vie, ne pense plus à tout ça. Je t'aimerai toujours! Je m'en vais,bye!

Lettre à mon amie Safira

26 mars 2014 à 20h13

Saphir,
J'ignore dans quel état d'esprit tu es en ce moment où tu lis cette correspondance de moi. Si j'ai utilisé cette voie, c'est parce qu'il m'est plus facile de t'écrire que de te parler de vive voix. Je suis sincèrement navré de la façon dont nous avons pris congé l'un de l'autre récemment au tel.
Sans vouloir revenir sur les faits, je sais que je te fais du mal, ma belle petite poupée. J'aurais pas dû te parler sur ce ton ironique en t'envoyant mon dernier texto. Je sais que tu ne me pardonneras pas ou peut-être pas aussi vite que je l'aurais souhaité mais cela n'empêche pas que tu es l'une des personnes les plus importantes de ma vie. Je t'adore mon petit saphir bleu et je veux plus jamais que l'on se dispute pour de la merde. Je sais que dès fois je suis ridicule et t'aquine pour rien vraiment. Il est un fait certain que je suis l'ami le plus difficile que tu as mais en dépit de tout, cela ne constitue pas vraiment un problème parce qu'il est une autre forme d'expression et d'affection éprouvées à ton egard. Tu sais bien que tu es une pierre précieuse pour moi et aussi un cadeau en or. Tu es l'amie la plus fidèle que j'ai. L'amie au sourire contagieux qui me remonte le moral quand je suis abattu.
J'ai honte de t'écrire à nouveau, en espace d'une semaine, pour solliciter ton pardon et honnêtement, je ne veux te promettre rien car tu connais bien ton ami et de ce fait tu ne vas pas prendre mes promesses aux serieux. Bien dès fois, je me suis fait prendre pour un petit salaud qui mérite de belles fessées. Ce sûr que tu es entrain de sourire mais je ne peux dire le contraire. J'accepte l'identité du garnement qui t'emmerde pour rien, qui te dit des mots juste pour te tracasser et rien d'autre. J'évite de te dire de me pardonner par le seul fait que j'utilise trop ce vocabulaire, tu t'es habituée avec. Ben, que pourrais-je dire enfin? Tu m'accepteras comme je suis,hein? T'es pas d'accord?
Ton petit lapin !

A VERONIQUE

27 mars 2014 à 17h48

Chère Nique,
Cela fait des jours depuis que j'ai l'envie de te parler ma petite mère. Tu prefères le faire au tel mais moi j'aime beaucoup plus écrire que parler. Je sais que tu m'en veux d'avoir pris un petit congé de toi. Je regrette mais j'ai pas le moral stable ces derniers jours. Je m'engueule à mes ami(e)s, mes proches et autres personnes qui, d'une facon ou d'une autre sont importantes pour moi. Par peur de bourderie entre toi et moi, je faisais ce qui était, à mes yeux, le plus facile à faire qui n'était autre qu'un petit recul. Sache que s'il me faudrait me passer de tous mes ami(e)s pour préserver notre amitié, je le ferais sans aucun regret.
C'est dur de t'annoncer cela mais je viens de prende congé de mon autre meilleure amie. C'est difficile de prendre une telle décision mais après tout, il faut savoir déciser. Les personnes indécises sont toujours celles qui souffrent les plus.Il faut savoir prendre des décisions même si cela peut parfois être particulièrement difficile et a des conséquences immédiates mais à l'avenir ça ira. Ne refoule pas tes sentiments qu'ils soient de joies, de mécontentements ou autre. Si tu sens qu'il faut montrer ta colère pour te libérer, montre-la au lieu de vivre avec car cela aura des effets psychiquement graves. J'ai appris hier à me passer des êtres les plus chers, à dire non, à refuser même quand c'est indigeste. Nous étions vraiment amis et surtout en respectant sa féminité, ses point de vues et toute autre chose qui la caracterise.
Maintenant, tu es mon unique meilleure amie. Je ne crois pas que je veuille d'autre. Je peux faire ma vie comme ça avec des simples connaissances, des gens pour faire des salutations et rien d'autre.
Ce week-end, je serai en ville. Je t'apporterai en version numérique deux ouvrages qui t'aideront à vivre tes jours un peu mieux hormis la protection divine. Ces livres ont pour titre : les 7 clés du bonheur ( Chapitre 1:Ayez des buts dans la vie ,Chapitre 2 : Acceptez et aimez ce qui vous entoure Chapitre 3 : Vous n’êtes pas vos pensées, Chapitre 4 : Vous n’êtes pas vos conditions de vie,Chapitre 5 : Acceptez vos émotions,Chapitre 6 : Le monde est votre miroir,
Chapitre 7 : Créez votre réalité ) et l'autre, 85 conseils de santé, de forme et de bien-être pour venir à bout de vos petits malheurs. Ce sont des ouvrages sérieux. et tu sais quand je te dis sérieux, c'est sérieux.
Pour les 48 h qui suivront, on parlera très rarement du fait que j'ai un dernier examen à subir mais j'attends un petit coup de fil de toi aujourd'hui vers les 23h. Je m'arrêterai un court instant pour te parler car J'aurai à commenter, à maitriser en compagnie de deux autres camarades de la faculté les notions d'économie marxiste sur lesquelles nous allons passer l'épreuve. Avant de te laisser, sache que je t'aime beaucoup mon autre mère! Ton fils est fier de toi. Tu es pour moi un être indescriptible. Je t'adore cœur!

Ton ami, ton fils que tu aimes tant !

Lettre à mes anciens professeurs du Collège Méthodiste Libre

7 avril 2014 à 16h51

Mes très cher(e)s professeur(e)s,
Trouver les mots les plus justes pour vous écrire me demanderait de creuser les méninges et une éternité de temps et de recherches. Cela serait tellement difficile que je n’arriverais jamais à vous adresser ces quelques phrases qui ne sont ni magiques ni perfectibles. Je ne sais par où commencer pour vous dire combien vous m’avez aidé à construire une personnalité.
Je suis certain que bon nombre d’entre vous diront que je n’étais pas l’élève le plus doué, le plus parfait, le plus sage en classe. Au travers de cette lettre, je n’ai pas la prétention de me faire prendre ou accepter comme un prototype d’élève. Je sais que j’étais loin d’incarner la perfection. Si pour certains d’entre vous, j’étais un élève exemplaire, un impeccable, pour d’autres, j’étais une brebis galeuse, un élève à ne pas suivre. Sache que cela est de la dialectique de la vie et je vous remercie de cela.
Je suis un produit de vos travaux. Je suis fier de vous avoir comme professeur(e) de classe. C’est au collège que j’ai appris à avoir un sens critique, à distancer le fanatisme, la foi, la passion de la raison. J’ai appris de vous comment prendre des décisions, comment réussir sa vie intellectuelle et comment aussi devenir maitre de son destin. Je vous dois beaucoup de chose qui ne peut être payée en pièce de monnaie. Aujourd’hui, grâce à vous, je suis sur le point de matérialiser un vieux rêve d’adolescent. Ce vieux rêve de me voir communicateur. La communication est tout ce qui m’enflamme, tout ce qui me consume l’âme. C’est dans une semaine que je vais entrer à ce département d’étude à la faculté, (Faculté des Sciences Humaines). Chacun de vous, d’une manière ou d’une autre, a apporté sa pierre de contribution, a posé sa brique à l’édification de cet être que je suis en train de devenir. Mille merci mes cher(e)s professeur(e)s que j’aime tant.
J’ai de bon souvenir de vous. Si je devrais avoir des remerciements particuliers, je remercierais le censeur Zamor pour ses nombreux conseils en classe fondamentale, je remercierais le professeur Yves Bien-Aimé pour le sens critique qu’il m’a inculqué en étant lui-même un critique de tout. Merci à mon professeur de philosophie, Olmy Pierre pour sa confiance placé en moi. Personne, outre mes parents, ne m’a exprimé son admiration à un point tel. Un remerciement spécial à mes professeurs de sciences sociales : Diogène Adisson, Renald Exantus et Présume Dieunel qui m’ont fait aimer cette matière que je rêve un jour d’enseigner. Je remercie mes professeurs de mathématiques, même si à partir de Rhéto je devenais un sale petit crétin en cette matière. Remerciement à mon professeur de Biologie, Faustin Charles Fausner, qui a su avec méthode nous inculquer les notions de biologie. Les cours de samedi en rhéto et de mardi en philo ont été des véritables thérapies. On riait, on blaguait pendant on prenait des notes. Je mettrais la main au feu qu’il n’y a pas mieux que Fausner en biologie à travers la ville. Remerciement à mes Physiques et spécialement Blemyr Succès qui, à la fin de son cours, s’érigeait en un véritable orienteur afin de nous éviter de se stagner au carrefour « TENTEN » comme il aime le dire. Merci professeur, tu m’as beaucoup aidé. Je te dois une fière chandelle. Comment ne pas remercier mon professeur de littérature française, Pencer Joseph, de sa façon de nous présenter les textes de quelques écrivains classiques tels que : Racine, Corneille et Molière ? Sa façon de dire est toujours sujet de l’humour après cours. Chacun de nous essaie de mieux parodier sa voix pour faire rire. Le professeur à qui je dois beaucoup plus de remerciement de par mon orientation est Clervois Jacob. Ce cours de français m’a tant aidé et m’aidera encore. Je n’oublierai pas mon professeur de Chimie, John Lucien. Mes professeurs de Géologie, Charles Jacob et Wensen Pierre. A mes professeurs de langues un grand merci. Si j’ai omis de nom et de cours, ne me condamne pas, je vous remercie. Vous avez travaillé à me préparer étant qu’un produit émané de vos efforts conjugués quotidiennement.

Recevez, mes très cher(e)s professeur(e)s me profond respect d’ancien élève à votre égard.

Mwen wè lalin

7 avril 2014 à 17h46

Maten an mwen wè lalin k ap taye banda tankou lawouze
L ap laloz kò l nan gran jounen m
L ap fè m filalang nan ri mizè m
Mwen wè l ap jwe mizik,
L ap danse yon konpa dirèk anraje
M anvi fè kèk pa men podjab ti manm mwen twò fèb
M anvi di l demaske l devan m men vwa m twò fèb pou m ta pale
Depi kilè lalin te fèzè de kont konsa pou l ap vin fè m grimas,
Vin chache bagay pou l al rankonte?
Yon lalin mazora, chèch menm jan ak mwen.
Lalin satela mouda boule,
Lalin manke moso
Yon lalin je pete
Woy, yon lalin ki pa wè klè!

Jou m pèdi w

7 avril 2014 à 18h06

Jou m pèdi w
Mwen pa konn fimen sigarèt men jou m pèdi w m ap pran bòz.
Mwen pa konn bwè kleren men jou m pèdi w pa kès m ap vale wonm babankou
Mwen pa renmen fè tapaj men tonnè boule m jou m pèdi w m ap kriminèl
Mwen pa konn kenbe zam men jou m pèdi w m ap tire moun pa bann pa pakèt
Mwen pa Bondye men jou m pedi w m ap konn fe te tranble, soley pa janm leve, lanm lanme voltije
Ou se ti flè dizè nan mitan touf pikan m, mwen p ap ka pèdi w
Ou se ti wazis nan nan mitan pil dezè m, tonnè kraze m mwen p ap dakò pèdi w
Mwen ta pito mete dife dife toupatou
Tanke pou m ta dakò pèdi w
Jou m pèdi w se ap fen mond lan.

Rèv je klè

8 avril 2014 à 15h39

Ti Jak pa nan dòmi
Tout lasent jounen l ap reve
Reve yon rèv tet san kò
Li dòmi leve ak yon sèl priyè
Kile solèy ap leve pou mwen
kile chodyè a ap bouyi nan tout bò
Jounen l blanch kou koton
Pa menm yon senk kob penich pou pran yon doukounou
Li nan yon rèv je klè
Kapitalis souse tout mwèl zo l
Malfini ak chyen anreje deside pou l pa viv.
Nan chimen kat bagèt li swete jwenn yon ti pasaj
Li priye lè sen, mèt lawouze douvanjou
Yo pa tande l, lap kwoupi nan kras
Jouskilè rèv li ap reyalite?
Jouskilè l ap sispann wè koukouy
Chak fwa li anvi bese tèt ?
Ann priye pou li,
Ti Jak nan yon rèv je klè

Le Pauvre Homme

8 avril 2014 à 15h42

Hier soir,au lit, j'entends un sourd-muet qui fredonne une quantique de misère.
Dans cette complainte, il maudit la vie, maudit le jour ou il est né;
Ce jour qui ne l'a pas empêché de voir le jour.
Je l'entends bassement dans cette quantique de merde.
accroupi dans son taudis, il élève sa petite voix bien faible.
Ô pauvre créature! personne ne l'entend
Sinon moi, dormant en fremissant
Son corps fébrile semble n'a pas de vie
Il sanglote mais personne n'entend aucun cri.
Ce matin,dès l'aube, on trouve son corps étendu.

M anvi...

8 avril 2014 à 21h04

M anvi ekri pwezi sou tout kò w!
Nan pla men w, sou do zye w, menm sou po bouch ou m anvi makonnen fraz.
M anvi kwaze mo sou pwent tete w,sou lonbrit ou.
M ap ekri non m sou pòt kè w.
M anvi abiye w ak dezabiye w ak bèl fraz, fè w sou ak move kout pawòl dous.
M anvi di w ti koze bouch pa janm pwononse, ti koze zorèy pa janm tande.
M anvi di w menm sa mwen pa gen kouraj di,
Menm sa lespri m p ap ka imajine
M anvi fè pou ou tout sa ki p ap janm ka reyalize, menm sa moun pa ta janm panse.
M anvi fè syèl la tranble pou ou, fè lalin ak solèy kouri douvan w.
Pou ou m anvi fè lapli tonbe pou m ta sèvi w parapli
M anvi fè gwo dlo desann pou m ta ka pote w sou do m
M anvi tounen kouran ki pase nan kab elektrik ou
M anvi tounen rimòt kontwòl ki deregle chèn ou
Pou ou m anvi fè bajou kase, solèy pa janm leve.
Pou ou m anvi fè yon lòt tè ak yon lòt syèl.
Pou ou m anvi powèt pou m makonnen mo.
Pou ou m anvi viv, m anvi mouri.
Tout anvi m se pou ou bèl ti doudou.

KITE M DI 2 MO

22 avril 2014 à 17h25

Anvan bajou m kase,
Zetwal mwen file,
Banm di 2 mo.
Anvan baboukèt lamizè fini ak mwen
Kite m di 2 mo.
Banm di 2 mo menmsi m pa gen anyen pou m di
Banm di 2 mo menmsi bouch mwen pa ka louvri
Kaka pou l pa bè,
Fok mwen di 2 mo
Zandolit pa mabouya,
M ap di 2 mo
M nan yon peyi ki tankou lanp tèt gridap
Tankou ti soufri lakay nennenn
M pa ka rete pou m pa di 2 mo
Fok bouch mwen ta koud,
Panse m ta gen gwo twou
Pou m pa ta di 2 mo.
Se pa lajan m ap mande
2 mo pou nou kite m di
Twop bourik travay pou chwal galonnen
M ap konn di 2 mo.
Ranje mikwo a pou mwen,
Pare sèkèy la pou mwen,
Mwen pral di 2 mo.

AN NOU PATI

22 avril 2014 à 17h38

Ann al fè zèb bò gran chimen pa janm leve ankò
Ann al bò larivyè yo pou fè papiyon sispann penpennen
Zwazo nan bwa fè twòp jalouzi, ann al wè lakansyèl
Ann al fè ti kouri
Sou wout la ma ekri non w sou tout sa m jwenn
Ma chante bèl melodi ak di bèl pwezi
Na tire bèl kont, bay blag ak kase gwo kout ri
Ann ale nan tout savann yo, sou tout tèt mòn yo
Ou kwè yo p ap di nou fou?
Ann ale jouk kote lespri nou mennen nou
Nou p ap bezwen gaz ni alimèt pou kò n limen dife
Nou p ap bezwen solèy pou jounen n byen klere

FEMME

23 avril 2014 à 18h56

Femme,au-delà de ta beauté angélique
Tu es la mamelle nourricière de la vie
Au-delà du machisme et de la phallocratie effrénée,
Tu partages ton amour sans égotisme.
Ton sourire apporte joie quand la peur et la crainte nous taraudent.
Toi, la belle égérie, tes conseils nous raniment, nous frétillent de joie, nous vivifient,
Quand notre moral est à zéro
A toi je veux adresser ces quelques mots qui témoignent ma reconnaissance
Toi qui nous as porté neuf mois,
Qui a tant souffert à notre subsistance.
Toi, cette formidable qui ne s'est jamais laissée abattre
Bien dès fois, tu tolères l’intolérable, acceptes l’inacceptable et même défends l’indéfendable.
Tu mérites d’être honorée, vénérée, exaltée, adulée,admirée.
Femme, dans ma mémoire une place de choix t'est réservée.
Dans mes poèmes, un vers spécial t'est écrit.
Dans mes phrases, un doux mot t'est dédié
Dans mon quotidien, un espace de temps t'est accordé
FEMME, JE T'AIME !

Voyage forcé

25 avril 2014 à 21h22

Je sais pas là ou j'irai mais ce qui est sûr, je partirai d'ici!
Même si c'est pas fini, je ficherai le camp
D'un jour inconnu j'étais venu,
D'un jour inconnu je m'en irai
A pieds ou en voiture, je sortirai d'ici!
Je suis contraint de faire voile pour une raison déraisonnable
Pour une raison qui n'a ni commencement ni fin
Vers l'infini, je me voguerai.
Ô, quel regret de ne pas pouvoir t'adresser un dernier sourire,
T'écrire un dernier poème,
Te dire un dernier je t'aime!
Ce voyage, je l'ai souhaité pour me libérer de mon joug,
Et de ce sphère où je me suis cloîtré depuis bien des temps.
Partir sans raison est une déraison.

Message à la jeunesse

5 mai 2014 à 22h43

JEUNE
,Prenez votre micro si vous pouvez cracher le mot qui plaira à tout le monde!
Prenez votre plume si vos phrases peuvent faire changer l'idée à ces bourreaux du siècle!
Prenez votre pinceau si vous pouvez dessiner un paysage pour les mals logés
Prenez votre crayon si vous pouvez concevoir le plan d'un immeuble pour les sans abris.
Donnez libre cours à votre pensée si vous pouvez imaginer un monde meilleur!
Prenez votre ballon de football si vos dribles fantastisques peuvent réunir ce monde qui fait la guerre quotidiennement .
Prenez votre Bible si vous pouvez mieux annoncer la bonne nouvelle, si vous pouvez ammener des âme perdues à Christ.
Jeune,Prenez la place du capitaine si vous pouvez nous emmener à bon port.
Prenez le temps de vous preparer si l'épreuve de votre vie s'annonce difficile
Prenez le temps de prier si l'esprit diabolique et infernal veulent s'emparer de vous et vous rendre la vie impossible.
Si vous savez danser, chanter, dansez et chantez pour apporter joie aux desesperés.
Si vous savez manier les codes de votre guitare, les touches de votre piano, accordez pour l'humanité qui est en pleur et en sang.
Jeune, si vous savez quoi faire pour rendre la vie sur terre meilleure, pour renouer le sourire à votre camarade, faites-le sans égoisme et l'humanite entière vous devra une fière chandelle !
JEUNE ! IMPLIQUEZ-VOUS !

Pour toi,maman!

25 mai 2014 à 18h05

Chère maman,
Ma bouche prononce tant de mauvais propos, trop de mauvaises phrases émanent de ma plume pour prétendre les utiliser en vue de te souhaiter bonne fête, mais que pourrais-je faire d'autre, toi qui as tant souffert pour moi? Je me demande que serais-je devenu, que ferais-je encore maintenant sans toi, maman ?
Mes cinq premières années étaient des plus horribles pour toi. Tu étais la seule et unique personne qui a cru que je survivrai quand tout le monde pensait que c’était fini pour moi. Je ne pouvais même supporter mon corps voire marcher mais toi, tu étais convaincue que ton fils prendrait le dessus de tout. Merci d'avoir fait de moi un homme! Merci pour cet amour impeccable, irréprochable! Même si je ne sais pas trop comment te l’écrire mais je sais très bien comment te dire que je t'aime, maman! En ce jour où le soleil est plus radieux, les étoiles plus brillantes, le chant des oiseaux plus mélodieux, je me prosterne à tes pieds pour exalter ton caractère impavide. Merci tendre mère!
Israël JEUNE

P.S:Assis sur les genoux d’une mère pauvre, tout enfant est riche. [Proverbe danois]

Pour eux!

25 mai 2014 à 18h09

Pour ceux et celles qui ont d'une façon ou d'une autre ont perdu leur mère, je gribouille ces mots. Je suis presque certain que s'il était de votre pouvoir votre mère serait encore de ce monde. J'imagine combien vous êtes profondément attristé car perdre sa mère, c'est perdre un monde de tendresse. Ne vous laissez pas emportez. Le mieux c'est qu'il a fait de vous ce que vous êtes devenu maintenant. Une pensée pour elle.

HALTE À L'ANTIHAÏTIANNISME BAHAMEEN

13 décembre 2015 à 14h29

C'est avec consternation que j'ai lu dans Le Nouvelliste un article concernant un député bahaméen qui aurait démandé au gouvernement de son pays de torturer et tuer des immigrés haïtiens se trouvant sur son sol.

À l'heure actuelle, c'est de la pure sauvagerie de vouloir porter atteinte à l'intégrité physique d'un groupe de personne. Qui pis est, cette déclaration attentatoire du député Wayne Munroe à l'égard de nos compatriotes vient tout juste après la célébration des 67 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui, dans son préambule, considère que "la méconnaissance et le mépris de ces droits(des droits de l'homme, pour bien paraphraser) ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience humaine...

Cette déclaration du député entachée de haine et de mépris à l'égard des ressortissants haïtiens est une incitation claire et nette à la violence. Cela ressemble aux discours génocidaires d'Hitler contre les Juifs vers les années 40. On ne saurait accepter, en plein 21ème siècle, qu'un holocauste à la bahaméenne puisse poindre le jour dans la zone. En effet, il est clairement précisé dans l'article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme que " tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne". Plus loin dans l'article 5 on peut lire ce qui suit:" Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants."

Si les générations d'avant ont cautionné le massacre qui a été perpétré dans la nuit du 2 au 4 octobre 1937 coutant la vie à plus de 15 000 compatriotes en République dominicaine, il est manifestement hors question de laisser prendre chair toute sorte d'animosité et de rancœur envers nos frères et soeurs au Bahamas. Peu importe la façon dont ils/elles ont entré sur le territoire bahaméen, il n'est donné aucun droit aux autorités d'attenter à la vie de ces concitoyens.

La société haïtienne doit réagir contre ces propos belliqueux et antihaïtiannistes car au cours de notre glorieux passé, nous avons énergiquement combattu le racisme. Certains de nos penseurs ont demonté les thèses les plus racistes et ségrégationnistes qui prévalaient au 20ème siècle d'où la nécessité de ne pas laisser du champs libre aux détracteurs de la race ni à tous ceux qui veulent saper notre identité de peuple.

Israël JEUNE,
Étudiant à la Faculté des Sciences Humaines
ijzazou@gmail.com

LE CHÂTIMENT D'HABITER CANAAN

13 décembre 2015 à 17h05

À Canaan, une communauté située à l’entrée nord de Port-au-Prince, vivent plus de 300 000 sinistrés du séisme du 12 janvier 2010. Cette zone déclarée d’utilité publique par arrêté présidentiel en date du 22 mars 2010, loge à elle seule 3% de la population haïtienne dans des conditions infrahumaines. Dans cet ancien lieu de pèlerinage, les services publics n’existent pas. Presque pas d’école primaire voire secondaire, pas de centre de santé, pas d’espace de loisirs etc. Somme toute, la vie à Canaan semble invivable.

Josaphat, un adolescent de 10 ans, habitant la localité, ne cache pas sa frustration face à l’Etat qu’il dit irresponsable : «  Cela fait plus de 5 ans depuis que nous sommes à Canaan. Aucun gouvernement ne vienne nous voir. Je ne peux pas aller à l’école parce que mes tuteurs n’ont pas de quoi payer mes études scolaires. Depuis la mort de mes parents, je ne vis qu’à la merci des autres. » Dit-il avec amertume. Josaphat n’est pas le seul à vouloir retourner à l’école. Jeannine qui répondait à nos questions a elle aussi cette envie de reprendre ses études qu’elle a dû abandonner après le séisme. « Avant 12 janvier 2010, j’étais en 5ème année fondamentale. J’aimerais bien continuer mais malheureusement… Il y a eu une tentative pour implanter une petite école près de chez-nous ça n’a pas pu marcher vu que nos parents n’ont pas de moyens pour payer le petit frais », se désole-t-elle.
Interrogé sur la question, le maire de la Croix-des-Bouquets ne cache pas ses inquiétudes sur le devenir de cette bidonvilisation. Nos maigres ressources ne nous permettent pas d’avoir un plan d’urbanisation, malheureusement. On ne sait pas ce qu’il pourrait advenir dans 5 ou 10 ans si l’Etat central n’agit pas vite et maintenant. Canaan est divisé en 5 blocs, il y a certain bloc qui sont privés de tout : eau, centre de santé, électricité, établissement scolaire. Qui pis est, la population ne cesse de s’accroître et les conditions de vie se dégénèrent. », Avoue, malgré lui, le premier citoyen de la commune de Croix-des-Bouquets qui devrait assurer la population d’une prise en charge.

Au regard de cette situation, combien de rêves de ces nombreux jeunes en âge d’aller à l’école sont déjà dissipés dans les nuées ? Combien d’adolescents ont déjà vu le train partir sans eux ? Dans cette urbanisation sauvage, ces 300 000 âmes pataugent dans la misère la plus abjecte, une misère qui peut se lire sur les visages de ces oubliés de la société. Sans la moindre assistance de l’Etat, ce site étendu sur plus de 1 000 hectares de terre est l’exemple patent d’un vaste bidonville en gestation.

En juin 2013, l’ancien Premier Ministre Laurent Salvador Lamothe, accompagné de l’ancien Président du Senat Dieuseul Simon Desras, avait effectué une visite dans la zone et avait promis que l’Etat allait prendre en charge les besoins les plus pressants des 58 000 familles qui habitent ce lieu par le biais du Fonds de Reconstruction d’Haïti(FRH), géré par la Banque Mondiale. Jusqu’à notre visite, la réalisation de ces promesses tarde à venir. « Nous avons choisi de venir ici parce que nous n’avons nulle part où aller après le séisme. Nous avons cru qu’une fois installés, l’Etat allait nous prendre en charge. Jusqu’ici rien n’est fait pour améliorer notre condition de vie. Nous espérons quelque chose du gouvernement Martelly-Paul », déclare Jean-Abner, père de 4 enfants, qui n’ont pas encore mis les pieds dans une école.

Il est évident qu’habiter Canaan devient un châtiment pour la population de cette zone qui a eu tort de croire à un lendemain meilleur après le cataclysme du 12 janvier 2010. Habiter cette communauté, c’est accepter malgré soi de vivre dans l’indignation. Pour les adolescents et les jeunes, c’est renier à leurs rêves les plus chers, c’est aussi accepter de ne pas fréquenter une école ou de parcourir des kilomètres pour se faire éduquer. Enfin, habiter cette localité c’est aussi faire face à des risques de catastrophes naturelles car selon une évaluation publiée par l’OCHA en février 2011, il est révélé que ce site présente des risques de glissement de terrain en cas de fortes pluies.

Israël JEUNE,
Étudiant en Communication sociale,
Faculté des Sciences Humaines

Penso m.

24 janvier 2016 à 4h09

Jodi a m vle pran penso m pou m pentire w.
Nan rèvri m ak mo m yo m ap benyen l pou m depoze l sou tout kò w.
Ma va tradwi tout sa k ap bouyi nan lide m, ma enspire m tankou Leonard de Vinci ki te desinen la Joconde.
Ou se Joconde mwen, k ap defile nan gran jounen m.
M ap pran tout tan m pou m kwaze penso
sou ou.
M ap desinen sou papye janw prenmennen nan lespri m lannwit kou
lajounen.
Pou ou sèl m ap pran penso, pou ou
sèl m vle atis. Nan fon twal panse m m ap
reyalize pòtrè w.

Penso m.

24 janvier 2016 à 4h09

Jodi a m vle pran penso m pou m pentire w.
Nan rèvri m ak mo m yo m ap benyen l pou m depoze l sou tout kò w.
Ma va tradwi tout sa k ap bouyi nan lide m, ma enspire m tankou Leonard de Vinci ki te desinen la Joconde.
Ou se Joconde mwen, k ap defile nan gran jounen m.
M ap pran tout tan m pou m kwaze penso
sou ou.
M ap desinen sou papye janw prenmennen nan lespri m lannwit kou
lajounen.
Pou ou sèl m ap pran penso, pou ou
sèl m vle atis. Nan fon twal panse m m ap
reyalize pòtrè w.

SOUVENIR DOULOUREUX

15 mai 2016 à 21h34

Il y a de cela 3 ans lorsque j'avais l'impression que le
ciel me tombait dessus et que pour moi rien n'avait plus de sens. J'étais fatigué, fatigué de me battre pour ce que je pensais me revenant de droit.

Je n'oublierais jamais comment j'ai été humilié, comment j'ai été un gêne pour ta famille. Je ne les oublierais pas parce que ces mepris ont été pour moi des motifs de conviction et de réussite.

Je ne sais pas par où me viennent ces idées qui dérangent ma tranquillité, moi qui pensais avoir fait ton deuil. En dépit de tout, je peux me considérer comme un gagnant car j'ai su profiter de cette expérience mortifiante pour canaliser ma vie. Si nos chemins doivent se recroiser, je me bâts inlassablement pour que je puisse te regarder les yeux dans les yeux avec une femme à côté de moi qui me chouchoute. Je te donne la garantie que tu ne retrouveras plus ce gosse que tu as laissé.

Je veux seulement que tu saches que je prenne la route à pieds même lorsque le train m'avait laissé à la garde. Et pour ce périple, j'ai quelqu'un qui m'accompagne. Je veux maintenant avoir du temps pour ceux et celles qui m'aiment!

Je ne t'en veux plus!

Port-au-Prince, le 14 mai 2016.