mon journal...ma vie

toute histoire commence par une présentation je crois....zut moi qui voulait échapper aux habituels "décrivez-vous ou comment tu es?".... lol en général sur les sites je me présente de la façon suivante...

je suis brune (comme la majorité des françaises),

yeux marrons (rien de spécial) petite grosse et vieille, oui tellement vieille que j'ai besoin de loupes pour y voir clair et que certaines parties de mon anatomie sont irrésistiblement attirés par l'apesanteur..... J'ADORE!!! c'est une façon de dire...aimez moi ou détestez moi pour ce que je suis et non sur mon apparence.

mais quand une personne raconte son histoire je pense qu'il est important de pouvoir visualiser la personne. me voici donc en quelques mots...

je suis vraiment brune aux yeux marrons, un regard tantôt coquin tantôt assassin. je ne suis ni grosse si mince, j'ai des formes bon personnellement je serai pour un petit régime qui me ferait perdre 5/6kg mais je plais quand même.... les gouts et les couleurs hein...ça ne se discute pas. lol. je suis un peu petite mais je triche avec des talons vvvveeerrrrtigineux. Il faut bien retirer quelques avantages a être petite. j'ai 25 ans et j'ai parfois l'impression d'être tellement vieille....

oui je sais vous devez vous dire que j'exagère mais je crois que le plus simple serait de vous raconter ma vie dés son commencement.....

Voila je commence aujourd'hui la mission périlleuse de tenir un journal.

lol je prend des risques, mes précédents essais se sont révélés...désastreux

Aie c'est le cas de le dire. Par deux fois il a été trouvé et lu par les mauvaises personnes. quel dommage j'aurai voulu garder une trace écrite de mon adolescence. le seul point positif c'est que même dans mon journal certaines choses n'ont jamais été dites. trop risquer de les mettre par écrit. mais aujourd'hui je ne triche pas. âmes sensibles s'abstenir!!

j'aime vivre dangereusement! lol.

j'ai grandit dans un "quartier" Là ou vivent les familles de pieds noirs. Dans une de ces immense tours très moches ou les gens s'entassent les uns sur les autres. vous voyez?

Je fais partie de cette génération de famille recomposée et j'étais sous la garde de ma mère. Il faut que je vous la décrive... Personnellement, et je ne dis pas ça parce que je suis sa fille, mais je trouve que ma mère est une femme exceptionnelle - zut je commence déjà à pleurer alors que c'est la première page...allez on se reprend! - Vraiment je dis ça en toute objectivité lol. elle est très jolie, brune aux yeux marrons, un regard fier et calme et un sourire avec des fossettes - arf j'aurai bien voulu les avoir ses fossettes c'est trop mignon!-, elle est aussi très naturelle. Mais elle a un caractère de cochon loool ma petite mère... fière, autoritaire et manipulatrice mais elle fait ça avec tellement de classe que ça vous fait rire. Imaginez, je me rend compte qu'elle me manipule et je le lui dit et bien elle va juste me répondre très calmement que c'est vrai et elle va prendre son rire sadique. sacré maman.

je ne me suis pas toujours bien entendue avec elle. nous avons deux caractères forts et n'avons pas pu être proche quand j'étais petite. Nous y revoila.

je vivais donc dans ces HLM, ma maternelle était juste en face du bâtiment juste au-dessus des restos du cœurs, lol très joyeux mais quand on est petit ce genre de choses ne vous atteint pas. juste à coté de ma maternelle il y avait une aire de jeux, je voulais tout le temps y aller mais ma mère refusait, elle ne voulait pas que je traine avec les enfants du quartier...avec le recul je comprend mais a l'époque je lui en voulais car au final je restais seule. je me souviens de la seule et unique fois où elle m'a autorisé a y aller... j'ai retrouver un petit blondinet mon amoureux... gentil il me faisait des déclarations d'amours hum ok un peu douteuses mais c'était des mots qui venait du cœur et moi je lui répondais juste en redisant ses propres mots... ma mère nous a vu du balcon et su tout de suite se qui se passait. et bien elle est descendue, nous a giflé tout les deux avant de m'emmener de force a la maison. je n'ai même pas compris ce qui m'arrivait. la maman du blondinet est venue demander des comptes, et elle lui a rendue le coup. je me souviendrai toujours de se que j'ai répondu a ma mère quand elle m'a montrer son bleu, "bien fait"! Vous voulez peut être savoir quelles était ses mots doux qui avait mis ma mère hors d'elle...NTM. comme le groupe. effectivement on comprend pourquoi elle ne voulait pas que je reste avec les enfants du quartier. d'ailleurs elle a tout fais pour m'en éloigner même si il fallait pour ça que je m'éloigne d'elle.

Vous l'avez compris ma mère est très autoritaire et possessive. maintenant il faudrait aussi que je vous parle de mon beau-père. n'ayant jamais connu mes parents ensemble, j'ai toujours vu ma mère avec cet homme. il est étranger, peut être est ce a cause de ça que nous n'arrivions pas a nous entendre. il a une morale très rigide trop qui venait de son éducation. alors entre ces deux la j'étouffais.

Étant donné que je n'avais aucun enfant avec qui jouer j'ai trouvé le moyen de m'occuper. dés que j'ai eu l'age de lire, j'ai dévorer tout ce qui passait, des contes de fées aux romans d'amours de la voisine, je devais avoir a peine huit ans et je savais déjà qui était "Barbara Cartland". Puis je me suis mise à dessiner ces princesses dans mes livres. Parfois tellement bien que m'ont beau père refusait de me croire. il m'accusait de décalquer et lorsque l'on mettait le papier l'un sur l'autre effectivement c'était pareille. pff aucune confiance. la musique également était un moyen de m'évader, je rêvassais en écoutant Joe Dassin ou Claude François.

J'étais une enfant très calme et silencieuse presque transparente. Mais je n'était pas facile non plus. J'étais éprise de libertée. A trop vouloir me cadrer, ils m'ont poussé à m'échapper. Je ne voyais ma mère que le soir avant de me coucher et le dimanche car elle travaillait les autres jours. le soir c'était mon beau-père qui me faisait mes devoirs et me faisait à manger. Juste après l'école c'était ma nourrice qui venait...

Ha ma nourrice, femme égoïste et aveugle. combien de fois ses enfants m'ont torturé à me ligoter et laisser des heures sans bouger.

J'avais huit ans. seulement huit ans et ma vie entière à basculer.

un après midi son fils qui avait plus du double de mon age m'a enfermé dans sa chambre et m'a fait subir ce qu'on ne devrait jamais faire à une enfant.

je n'arrive même pas à l'écrire.

Abus sexuels, chantage et pressions.

j'en ai des frissons.

je n'ai rien dit, et j'ai tout fais pour l'éviter. Et puis un dimanche ou ma famille était particulièrement joyeuse, j'ai lâché innocemment qu'il m'avait "fait l'amour", a l'époque je ne connaissais pas d'autres expressions.

je me souviens encore de leur visage. ma mère à été douchée sur le coup, ils ne me croyaient pas, ils m'ont demandé si je savais ce que cela voulais dire. j'ai fais le signe que tout les enfants font en cachette. ma mère s'est levé, elle n'a pas hurler non mais elle avait une rage froide qui fait bien plus peur. mon beau père lui ne me croyais toujours pas, il m'a donc pris a part pendant que ma mère téléphonait a la nourrice. j'ai entendu ma mère au téléphone qui demandais a la nourrice si sont fils était chez elle. Je l'ai entendu dire qu'on allait venir pour lui parler. J'ai paniqué. Mes parents n'avait pas confiance en moi. plusieurs fois ils m'avaient traités de menteuse. et c'était sa parole contre la mienne. je leur ai dit que j'avais mentit et la confrontation n'a pas eu lieu.

Dés ce jour la nourrice m'a traiter comme une menteuse et une perverse. je me suis renfermée sur moi même.

Terrible n'est-ce pas comme enfance... Mais j'ai un peu honte de moi j'ai l'impression d'être en train de me plaindre. Pourtant je vais continué à raconter après tout je ne vais pas me mentir, ma vie et particulièrement mon enfance n'ont pas été rose. Et oui, ça ne va pas en s'arrangeant...

J'avais donc 8 ans lorsque l'on a abusé de moi et ce n'était que la première fois.... pourtant je n'avais rien d'une petite princesse bien au contraire jusqu'à l'age de 12 ans ma mère a continué à choisir des vêtements et croyez moi elle a des gouts assez vieillot.

De 8 à 11 ans ma vie c'est passée assez tranquillement à quelques détails près. Je ne m'entendais pas avec mon beau-père. D'un naturel assez coincé et froid. par exemple: c'est durant cette période de ma vie que j'ai compris comment fonctionnais une télé, je ne parle pas d'appuyer sur "power" non je parle d'aller derrière la télé brancher les câbles reliant la télé au magnéto ou à l'antenne...tout ça parce que mon beau père me laissait seule à la maison et refusait que je regarde la télé... lol quand il partait il débranchait la télé et quand il revenait il vérifiait que rien n'avais bougé...et bien il ne s'est jamais aperçut de la supercherie.

J'avais souvent le droit à des punitions car je ne reconnaissais pas son autorité...

la plus gentille était de recopier certains passage de la bible...très utile une fois chez les scouts puisque je connaissais tout par cœur...

la plus méchante c'était de me laisser à genoux pendant des heures dans la loggia, vous savez l'espèce de débarras ou il fait très froid. j'attendais là jusqu'à ce que ma mère arrive, bien sur sans bouger.

ha il faut que je vous raconte aussi l'humour un peu douteux de mon beau-père... toujours avec cette stupide télé.

un samedi matin ou je voulais regarder le club Dorothée. j'ai demander la permission de regarder la télé et la ho miracle! il a dit oui! il m'a demander combien de temps, j'ai dis une heure, il a raccourci a 30min c'était déjà ça... sauf qu'il m'a demander de ne pas bouger, il m'a installé devant la télé et m'a laisser la regarder. Avez vous déjà passé une demi heure a regarder une télé sans l'allumer?

Tout combiné...l'histoire de l'abus ou l'on ne pas crue et cette tension permanente à la maison c'était dur à porter pour l'enfant que j'étais alors je faisais des bêtises comme voler des bonbons ou des billes et vers dix ans j'ai fugué.

ho je ne suis pas partie bien loin mais mon beau père m'a chercher de partout. il a du avoir des sueurs froides, bien fait! c'est mon ancienne nourrice qui m'a trouver et ramener auprès de ma mère qui n'était même pas au courant. j'ai pris une sacrée raclée ce soir la.

J'avais dix ans 1/2 quand ma mère décida que c'était assez. Elle convoqua mon père pour réévaluer la pension alimentaire et m'envoya en pensionnas.

A dix ans je ne voyais plus ma mère qu'un dimanche sur deux et le samedi soir.

Mais contrairement à ce que l'on pourrait croire. j'ai adoré être en pension. Ne plus supporter mon beau père toute la semaine, un peu d'autonomie et beaucoup d'amis. Ça changeait non?

J'étais en pleine puberté et pourtant j'étais différente des autres filles. une différence que certains n'appréciait pas. j'étais déjà plus mature et calme, après tout je lisais beaucoup et peut être avais je développer une certaine féminité due à l'expérience pénible de mes huit ans. je savais embrasser avec la langue, chose qui ne passe pas inaperçue.

c'est a cet age la que j'ai eu ma première déception sentimental mais amicale aussi. Avant que l'école commence pour nous habituer on nous faisait deux semaines d'essais pendant les vacances. c'est la que j'ai rencontrer Cé. (je préfère ne pas cité les noms) une jolie petite blonde avec de belles boucles et des yeux magnifiques. je l'adorais, on faisait toutes les sorties ensembles et on ne se lâchait pas. seulement un jour je me suis rendue compte de la façon dont mon chéri la regardait, la touchait et toutes ses petites attentions qu'il avait pour elle. Elle, elle ne refusait rien, au contraire elle aimait ça. Jusqu'au jour ou j'ai demander a mon chéri si il était amoureux d'elle et il m'a dit oui enfin pas si gentiment. en fait assez méchamment pour que je lui mette une grosse gifle, tellement forte qu'il est tomber dans les escaliers. lol. je n'ai plus adresser la parole a Cé.

ha les tout premiers amours, les toutes premières déceptions ho y en a d'autres après, c'est la vie enfin c'est surtout les hommes.

Cette petite histoire n'est pas aussi anodine qu'il n'y parait. car elle a changer ma façon de voir les autres filles. J'ai commencer a méfier d'elles. je les trouvait trop instables. un jour tu es mon amie l'autre jour non. rappelez vous j'étais plus mature. J'ai donc décider dés le premier jour d'école de rester avec les garçons.

C'est à été une très bonne décision car je me suis beaucoup amusée, on faisait des bagarre contre les autres classes ou ils me racontaient les bêtises qu'ils faisaient.

Seulement cette décision n'a pas été au gout de tout le monde. en particulier par la surveillante de la pension qui me harcelait un peu. j'étais collée presque tout les mercredi, sans cesse critiquée. elle est allé jusqu'à me demander si je ne restais pas avec les garçons pour les "allumer". Assez terrible pour une petite fille de onze ans.

Onze ans...

j'étais la semaine dans ce pensionnas et le week end à la maison. c'était vraiment a contre cœur que je rentrais. pourtant j'étais une enfant mais je détestais l'ambiance. Souvenez vous j'avais besoin de liberté et souvent j'étais étouffée. Mes week end se déroulait de la même façon, imaginez...un ballon, mon petit frère qui cours derrière et mon beau père qui cours après le petit frère et moi emmenée de force qui reste en arrière a les regarder.

Mais je dois vous parler de mon petit frère...qu'elle joie quand j'ai su sa venu! mes parents allait enfin me laisser tranquille. c'est ce qui c'est passé enfin surtout pour mon beau père. mais j'adorais mon frère. je lui faisait des bisous tout le temps et puis je me faisait engueuler parce que je lui en faisait trop. C'est de sa faute il avait de bonnes joues rebondies bien rose. hummmm. lol

Un jour mon beau père nous a emmener avec mon frère a la casse. pendant qu'il cherchait ses pièces, nous restions dans la voiture et je lisais.

Onze ans...

un homme est arrivé à commencer a me parler, il avait un regard dérangeant, perçant en fait tout simplement un regard de pervers et ça en était un. Il m'a poser des questions comme la couleur de ma culotte ou les poils sur le pubis. Puis il s'est déshabillé. J'ai tourner la tête, je savais déjà ce qu'il me montrerai et j'ai fermé les yeux a mon frère. Sur ce mon beau père est arrivé et le pervers est partit.

Sur le chemin du retour j'ai fondu en larmes et je me suis mise a trembler. Je ne pleurais pas souvent alors m'ont beau père a paniqué mais il ne s'attendait pas a ça. Il m'a emmené au commissariat faire une déposition, ils m'ont demander de le reconnaitre. Il me faisait vraiment peur je me rappel encore combien je redoutais qu'il me regarde de nouveau.

Puis mon beau père est partit au travail de ma mère pour la prévenir. Une fois a la maison...ma mère m'a demander de lui raconter. ce que j'ai fait. puis elle m'a poser une question. elle m'a demander si ce que j'avais dit lorsque j'avais huit ans, lorsque j'avais dit qu'on m'avait forcé, elle m'a demander si c'était vraiment un mensonge ou la vérité. J'ai répondu...la vérité.

Ma pauvre maman quel choc ça été pour elle. je ne l'ai pas vu pleurer mais elle l'a surement fait en cachette elle qui était si fière.

j'ai repris l'école avec en prime des antidépresseurs.

haaaa ça donne envie de pleurer, la vie n'a pas été tendre et ça continue mon dieu ça continue encore

Ha c'est déprimant de revenir sur mon enfance pourtant c'est important de se rendre compte de ce que l'on a endurer.

ça permet de se dire qu'on a vécus bien pire alors autant prendre sur soi et avancer. Mais ça me perturbe un peu pour être honnête. J'évite en générale de me pencher sur ma vie, je préfère éviter de parler des choses tristes et au contraire faire rire mes amies en parlant des hommes.

lol il est vrai que certains sont particulièrement spéciaux. Mais je vous le raconterai un peu plus tard, revenons a mon enfance ...

j'avais bientôt douze ans, l'age ou l'on commence le collège, l'age des premiers émois et début de l'adolescence. Mais pour l'instant j'étais encore une enfant. Je ne m'entendais toujours pas avec mon beau-père. j'aimais beaucoup ma maman mais son travail prenait tellement de son temps que je la voyais rarement d'autant plus que j'étais en pension et que je voyais mon père un week end sur deux. lol l'ambiance entre ces deux la à toujours été tendue. ma mère est fière et mon père mauvais perdant. Leur divorce est une bonne chose, les deux ensembles aurait été insupportable.

J'adorais mon père. Vraiment. Autant ma mère me cloitrait a la maison autant mon père me laissait un peu plus de liberté et de responsabilité.

Aller chercher du pain pour moi prenais des airs d'aventure et je pouvais jouer avec les voisines. A l'époque j'étais toute maigrichonne, je ne mangeais rien mais quand j'allais la bas, mon assiette de pâtes était aussi grande que celle de mon père.

Quand ma maman la convoqué pour lui dire que j'étais une enfant difficile mon père est tombé de haut. Pour lui j'étais une enfant calme et sans histoire. Je n'avais pas de raisons d'en faire, il ne m'imposait pas grand chose. Je crois qu'il ne savait pas trop comment s'y prendre avec moi. Au lieu de poupées il m'offrait un circuit de voiture électrique mais je m'en fichais tant qu'il jouait avec moi. Pareil pour la console, je m'entrainais aux courses de voiture pour avoir le bonheur de le battre. Il plaisantait tout le temps et les gens l'aimait bien...

Mon dieu que je l'aimais. Quel horrible gâchis j'en ai les larmes aux yeux.

C'était l'été avant le collège. J'avais fini l'école primaire, les expériences traumatisantes que j'avais vécus je les avais enfouis tout au fond de moi.

Je vivais.

Nous partions avec mon père pour l'Espagne, là d'où venais ma belle mère. La mer était magnifique mais je préférais lorsqu'il y avait des rouleaux, on partait alors avec mon père les affronter. mon père, qui est un fort gabarit se faisait entrainer et moi toute grignette je riais. A cette époque, je piquais ses cd pour écouter Richard Cocciante en boucle et le matin je partais avec un ami a la piscine. Les journées étaient si belles.

C'est étrange comme tout peut basculer du jour au lendemain sans espoir de revenir en arrière.

Mon père que j'aimais tellement...Mon dieu que c'est dur a dire. Il a fait ce que d'autres avant lui avait fait. Ceux qui m'avaient fait mal quand j'avais huit et onze ans. Mais c'était encore pire si on peut dire ça d'une expérience qui est au départ traumatisante.

j'en avais presque douze et il était mon papa, ma lumière, mon repère, mon idole ...je ne pensais pas être encore capable de pleurer mais au moment ou j'écris les larmes tombent toutes seules. J'ai bien essayé de fuir cette main qui s'avançait vers mon intimité mais je n'ai réaliser vraiment sa destination qu'une fois qu'il était trop tard et à ce moment la je n'ai pas osé crier, j'étais comme tétanisé presque absente. Ça ne pouvait pas être lui qui me touchait, ça n'était pas possible, lui ne pouvait être comme eux, il était mon père, il était tellement fort il était la pour me protéger...pas pour me faire mal. Tout s'est déroulé dans un semi brouillard. il y avait la météo a la télé et cette main qui me violait. je ne suis vraiment revenue a moi même que lorsqu'il m'a demandé si j'avais aimé.

mon Dieu j'ai eu envie de vomir, j'ai eu envie de LE vomir. J'étais si jeune. je l'aimais tellement. A partir de ce jour il a briser quelque chose entre nous et en moi.

Le retour en France à été précipité, ma belle mère n'a jamais su pourquoi. Je n'ai jamais rien dit a ma famille. Aucun journal intime relatant cet épisode n'a vu le jour avant aujourd'hui. Pendant quelques mois je n'ai pas eu de nouvelles de mon père, c'est ma mère qui, étonné de ce silence s'est renseignée. Mon père avait essayer de se suicider. soi-disant. je n'y crois pas trop. Il a surement du faire des menaces ect mais il est trop lâche pour aller au bout de son geste. c'était surement une manière pour lui de se déculpabiliser. J'ai refuser d'aller le voir. Le fossé entre nous était infranchissable.

Avant de revenir sur mon adolescence, je voudrais faire le bilan de cette enfance assez traumatisante.

Tout n'étais pas si noir enfin je crois.

Je venais d'une famille pauvre mais avec des racines Italiennes pleines de principes qui vous donne des codes de conduite.

Ma mère était toute puissante avec son caractère affirmé mais elle traitait les gens avec respect et de façon juste, c'est surement pour ça que les gens la respectais et l'aimait. Plus tard elle a été mon exemple, pendant mon enfance je la craignais autant que je l'admirais.

J'ai eu de bons souvenirs aussi.

Mon beau père était étranger alors tout les deux ans nous partions dans son pays voir sa famille. C'était l'occasion de traverser plusieurs pays, de rencontrer d'autres cultures et monde que le mien...j'ai adoré ces voyages pourtant sans luxe puisque nous dormions dans la voiture.

J'ai appris a lire et parler la langue de son pays même si maintenant il n'en reste plus grand chose.

Je me suis dressé contre l'ami a ma grand mère lorsqu'il tenait des propos raciste. mon discours a dix ans était que les gens était tous pareil peu importe d'où ils venaient... après tout ma famille des deux côtés venait d'Italie et de Sicile. Mon beau père lui de plus loin. Et ces personnes était mon normal à moi.

J'avais un caractère déjà très marqué a l'époque. Je n'aimais pas que l'on dise du mal des autres gratuitement.

L'arrivée de mon frère aussi était un de me meilleur souvenir avec ses immenses yeux bleus et ses joues roses.

Je n'ai pas trop aimer être chez les scouts, j'avais surement tellement peu l'habitude d'être en communauté que j'étais peut être trop solitaire pour me mêler aux autres.

Et puis être en pension était un de mes meilleur souvenir. Je prenais des cours de chant et de rock. Mais ma mère n'a pas pu venir me voir lors du spectacle de fin d'année. Et avant même de rentrer au collège je connaissais un peu l'anglais mais aussi l'espagnol.

Et enfin mon père. j'ai eu de très bon souvenirs d'enfance avec lui même si maintenant ils sont entachés par sa trahison.

Tout ça c'était mon enfance. Elle n'était pas normale dans le sens ou j'ai grandis trop vite. On m'a confronté trop vite a la méchanceté et le mal que pouvait faire les désirs des adultes.

Je ne sais pas comment j'ai survécus a tout ça.

Survivre oui c'est le bon mot.

Je crois que pendant mon enfance ma conduite de survie était "n'y pense pas", alors j'enfouissais viol inceste et étouffement tout au fond de moi dans l'espoir que si je n'en parle pas ça finira par ne pas être grave.

Mais les conséquences ne se sont pas fait attendre...un jour tout remonte a la surface et la il faut faire face aux désillusions, la honte, la peur, la détresse et cette immense fatigue de vivre. C'est tellement triste d'infliger ça à une enfant qui ne demandais qu'a aimer et vivre joyeusement.

ça y est j'allais rentrer chez les grands au collège!

Ma mère venait de se marier avec mon beau père. Elle m'avait même demander mon consentement...que voulez vous que je réponde...lool si on fait une grannnde fête avec toute la famille, je suis d'accord. ha on ne me changera pas!

Je continuais l'internat ça par contre ça ne changeais pas. Mais l'école était trop cool! En fait je faisais sport et études combinés. J'étais avec les joueurs de foot et de basket, ceux qui voulaient devenir pro. Ma mère avait choisie mes activités...gym et tennis. Par contre elle m'avait mise dans une classe de surdoué, les enfants devaient faire de l'anglais intensif en primaire. Du coup me voila largué de la première année de collège. Je n'ai jamais marché très fort a l'école...trop rêveuse mais là j'ai senti la différence.

Il y avait une fille dans ma classe. Le genre racaille toujours habillée en survet, coupe au bol et bien rasé en dessous...le genre qu'on confond avec un mec tant a son apparence qu'a son attitude. Très agressive...

j'ai eu un petit copain cette année la. Seulement vous connaissez les histoires d'enfants. Des rumeurs sont apparues et le garçon est partit...mais depuis ce jour la racaille de ma classe m'a pris en grippe. Ho et elle me mènera la vie dure!

j'avais peu d'amis, un garçon et une fille je crois. A l'internat je crois que j'étais un peu seule cette première année. Du mal a mêler aux autres.

Cette année la, un pont s'est construit entre mon père et moi. Nos relations ne changeaient pas en apparence mais en vrai c'était tendu. comme si nous avions l'un et l'autre en tête sa traitrise. J'essayais d'oublier et petit à petit ce souvenir s'enfouissait plus profondément dans ma tête.

Ce pont c'était ma sœur. Mon dieu qu'elle était belle, brune aux yeux noirs avec des fossettes! Et j'étais fière d'être sa grande sœur, pendant des années je me suis baladée avec sa photo dans un cœur. Elle était mon petit rayon de soleil. Ma belle mère comme mon père cherchais à me rendre responsable d'elle contrairement à mon frère que j'avais a peine le droit d'approcher. Hé oui chez ma mère les relations n'était toujours pas au beau fixe mais je mettais de l'eau dans mon vin et je me taisais. Maintenant il n'y en avais plus que pour mon frère. Mon beau père était hyper protecteur avec lui et vraiment collant. brrrr ca me fais froid dans le dos j'aurais jamais pu le supporter.

2nd année de collège, je commence à grandir ça y est. Ma vie en internat me permet de m'évader de la surveillance ultra protectrice de ma mère.

c'est le début du maquillage en cachette et mes horribles caleçons a fleurs disparaissent, je commence à imposer mes gouts.

Et à me faire des amis aussi donc deux filles vraiment proches, une petite et une autre un peu forte.

J'ai changer de classes pour être à un niveau moins élevé et je m'intègre assez bien. Par contre je reste très discrète.

J'impose mes activités finis la gym! place au karaté! et j'y resterai. Je continue le tennis aussi.

Quelques histoires d'amours...aller je vous les racontes c'est toujours amusant les histoires d'ados!!!....

le premier je l'ai rencontré à un mariage du coté de mon père. Il m'a demander mon numéro après avoir danser avec lui. Il m'a inviter au ciné et j'ai du inventer une excuse à ma mère et j'y suis allé.

Il a continué a m'appeler même après avoir connu mon age c'est a dire 13 ans. Bien sur ma mère a compris rapidement l'existence de ce petit ami et m'a cuisiner... je ne sais pas mentir...

j'ai dis son age etttt il avait 18ans. ma mère a pris le téléphone et m'a demander de rompre devant elle. Elle a aucune pitié ma mère lol.

Le deuxième ont était deux a craquer ma copine et moi. Malheureusement il avait déjà une copine donc c'était un amour non réciproque.

Et le troisième lui ce fut un véritable coup de foudre. Je lisait vers un radiateur quand sa classe est sortie. Il m'a regarder de ses grand yeux verts, nos regards se sont croisés et sont restés accrochés. jusqu'à ce que je me mette a rougir et baisse le regard. je l'ai recroiser juste après...dans les bras d'une copine d'internat qui venait juste de me confier qu'elle avait trouver l'homme de sa vie. J'étais déçue mais c'était la vie. Seulement je le croisais tout le temps dans les couloirs, a la cantine, en salle d'étude... on se parlait de temps en temps puisque je connaissais sa copine. et puis un jour il a pris m'ont agenda et m'a marquer "je crois que je t'aime". c'était trop beau mais je lui ai dit que ça n'était pas possible il avait une copine...le soir même il rompait. on est resté très discret, peu de gens le savait jusqu'à ce que son ex l'apprenne, qu'elle m'attende dans les toilettes accompagné de ma propre amie qui était amoureuse du deuxième vous vous souvenez... vous connaissez les filles...c'est hystérique et ça hurle que je lui ai piquer son mec alors que j'avais rien tenté du tout. enfin bon. Une amitié en moins. quand je dis préférer les amis hommes que femmes.

je me suis remise a trainer avec des copains plutôt que des filles.

La fin d'année était proche et soudain comme si ma vie n'était pas une suite de catastrophe en voila une autre!!!

la surveillante met la main sur mon journal intime, le passe à son frère surveillant lui aussi et tout les deux le lise bien entendu. j'ai le droit a des sous entendus et des moqueries concernant mes amours. Ils en parlent même a mes amis en leur disant que je suis une allumeuse ect ect.

Je m'en plain a ma mère qui débarque à l'internat et réclame le journal a ma surveillante. L'autre ne faisait pas la fière lol ma mère en imposait. La ça ce corse ma mère demande a lire le journal et elle en ressort complètement bouleversée. Elle m'a traiter de trainée lol. ha je n'étais pas une sainte mais j'étais une ado tout ce qu'il y a de plus normal en pleine explosions d'hormones.

Le lendemain convocation chez le directeur qui demande lui aussi a lire le journal....c'est ça allez y je ne suis plus a ça pres... voila toute l'école au courant de ma vie sentimentale merci.

En rentrant a la maison ma mère brule le journal.

Tant de choses se sont passées depuis ma dernière page, j'ai un peu du mal à revenir sur mon passé. Mais je vais faire un effort....

J'étais donc dans ce collège qui faisait sport et études. L'année précédente les surveillants avaient trouvés mon journal alors autant vous dire que cette année là ils me l'on fait payer.

J'ai trainer avec mes potes et ma copine qui s'était faché est finalement revenue...J'ai réglé le problème de la racaille un soir a l'internat...j'ai profité du fait qu'elle n'avait plus le droit à l'erreur pour lui dire ce que je pensais et lui dire de se tenir a distance pour éviter les ennuis....Lol moi qui suis si discrète j'ai osé. En fin d'année elle à finalement compris que je n'étais pas aussi mauvaise qu'elle le pensait et elle s'est détendue...3 ans pour en arriver la!

Je crois que j'ai finis par ne plus supporter la pression à l'école avec ses commérages sur moi et les mauvais souvenirs d'enfance. Un jour particulièrement dur où je mettais fâché avec la surveillante et ma mère aussi, J'ai pris un couteau au self et j'ai essayé de me tailler les veines mais le couteau n'était pas assez coupant alors j'ai laisser tomber l'idée.

Plus tard j'ai eu une conversation avec mon père ou il pleurait en me demandant pardon. J'ai dis que j'essaierai d'oublier mais en vérité je n'ai jamais réussit.

j'ai eu du mal a me remettre a écrire. c'est comme si révéler la trahison de mon père m'avait vidée. Mais j'ai envie de raconter la suite.

Après l'épisode du journal intime lu par tout le monde mon année de 4ème à été plutôt difficile. Moquerie des surveillants que je détestais et déteste toujours, tentative de suicide... Je n'ai pas eu de chance en amours non plus. Vous vous souvenez de mon coup de foudre? et bien il a déserté après l'histoire du journal, un jour comme ça je n'existais plus. j'ai eu un copain aussi avec qui ça a durer 4/5mois il avait la langue bien pendue, il me faisait rire et je le trouvais trop mignon. en plus il vivait dans le même bâtiment que ma mère. J'étais folle de lui jusqu'au jour ou énervé pour je ne sais plus qu'elle raison il m'a envoyer bouler méchamment. je lui en ai voulu pendant longtemps. Mais il était trop craquant alors j'ai finis par lui pardonné et passer au dessus. Ça ne m'a empêcher d'être furieusement jalouse lorsqu'il est sortit avec une de mes meilleure copine. aie ça fais mal hein. Mais ils avaient l'air tellement amoureux tout les deux que j'ai pardonné aussi. je ne crois même pas qu'ils s'en soit aperçut.

Ma 4ème ayant été difficile j'ai changer d'école....

Nouvelle école nouveau Moi!

je redouble ma 4ème dans une école qui ressemble a un château. J'arrive avec mon petit sac rouge, la veste en cuir de ma maman et les cheveux court.

Ici pas d'horaires aménagé pour le sport mais ce n'est pas grave tout ça c'est derrière moi. Je suis toujours a l'internat et pour la première fois ma mère accepte que je prenne le bus pour y aller. me voila donc le lundi et vendredi avec mon gros sac d'internat sur l'épaule. ha j'ai galéré avec les escaliers vers chez moi y en avait trop!

A l'internat ce n'était plus des box ouvert mais des chambres individuelles avec fenêtres qui donnait sur le jardins....ouai ça donne envie dit comme ça mon Dieu c'était tellement vieux et sale! Beurk des fourmis mais surtout des araignées...dans mon lit, dans mon placard forcement dans mes chaussures et dans les douches! beurk beurk. J'étais toujours en train de surveillé le plafond pour voir si y en avais pas une qui allait me tomber dessus... pour vous dire un peu combien c'était vieux, une partie de ce même plafond c'est un jour retrouver dans la baignoire!!! sympa non?!

A l'internat les filles étaient sympa. il y en avait une, une black plus âgée que moi avec qui je restais. mais elle était dans le collège d'à coté. C'était une fille un peu fashion et qui se la jouait un peu mais je l'aimais bien. je crois que son père était une personne importante dans son pays et elle avait déjà un fiancé. mais ça ne l'empêchait pas de flirter a coté. lol. J'aimais bien ma classe, on s'entendait tous bien. j'ai eu des copains mais aucuns n'a vraiment compter looool y en a un je l'ai quitter parce qu'il pétait a coté de moi, un autre parce qu'il voulait me toucher la poitrine alors que ça devait faire une heure qu'on était ensemble, un autre parce que toutes ses ex ont défilées devant moi et m'ont soulées...je n'étais pas amoureuse. J'ai fais la connaissances de filles super d'autres qui m'ont laissée tomber mais je ne leur en voulait pas. J'ai rencontrer en particulier une fille qui est devenue ma meilleure amie et qui l'est toujours et une autre avec qui je m'entendais bien et qui est encore la aujourd'hui. La et Au. j'ai fais les 400 coups avec La. deux petites fofolles. En cours j'étais moyenne et pourtant je redoublais. A la maison je prenais sur moi et je supportais. mon beau père était de plus en plus blessant mais je me taisais.

fin du collège

ha ma dernière année de collège...c'est tellement loin.

Cette année super vacances en perspective! encore une idée de ma mère.

tu dois découvrir le monde du travail..... elle m'envoie chez un cousin travailler dans son hôtel restaurant. grrrr exploitée oui! mais je rencontre un jeune homme charmant avec un prénom horrible mais c'est pas grave il me plais. seulement de bisous en bisous on arrive plus loin et plus loin et... au final j'ai décidé de façon très rationnelle que je ne pouvais pas rester sur mes mauvaises expériences passées et que je voulais connaitre vraiment ce que raconte mes livres. J'ai fais l'amour avec lui j'avais 15 1/2. c'était vraiment décevant, humiliant et sordide. j'ai vu ce que c'était oui mais a quel prix. enfin je n'étais plus a ça près surtout quand le lendemain il m'a montrer la photo de sa fiancée. sympa.

Deux semaines après ma mère viens me chercher pour m'emmener chez mon oncle. En chemin elle décide de m'emmener en boite rejoindre nos cousines. LoL elle ne m'a pas quitter de la soirée et personne ne m'approchait je vous le garantie.

J'ai passé la fin de mes "vacances" chez mes oncles.... le premier j'y suis resté deux semaines pour garder les enfants et le 2nd, un mois pour ramasser les framboises super. surtout que son amie était furieusement jalouse, qu'elle m'a traité d'allumeuse parce que j'avais un short trop petit et qu'elle a finis par me mettre une claque sans aucune raison...une hystérique. Voila j'ai passé mes vacances dans deux endroit aussi paumé l'un que l'autre et ou le plus proche voisin était à des km.

Vivement la rentrée.

Septembre c'est la rentrée mais aussi les vendanges...grrrr merci maman qui décide qu'il est temps pour moi d'apprendre la dureté du monde réel. au final je m'en sort avec une vingtaine de cicatrices sur les bras sachant que la plupart sont dus a ma cousine qui essayait de me tuer de l'autre coté de la haie...et j'ai été exploiter. le peu d'argent gagné et bien...on me l'a volé à l'internat... terrible. j'ai d'abord cru a une mauvaise blague de mon beau père mais pour une fois c'était pas lui...me voila donc repartie pour un week end supplémentaire...vendange sous la pluie..génial!

j'étais toujours à l'internat et il valait mieux pour ma santé psychologique. j'étais toujours avec mon amie "LA" et quels moments ont à a passé elle et moi!!! c'était la première fois que je m'attachais autant a une fille. on s'est fait des journées tel celle du hammam où on se fesait draguer et elle avait osé se baigner dans un bac d'eau gelée brrrrr.

je fesais du théatre sur pression de ma mère et je détestais. Je n'aimais pas me faire remarquer. pourtant cette année la, j'ai changé. physiquement parlant je me suis métamorphosé. j'avais des vrais formes et un joli visage. j'étais mimi. quand je regarde les photos de l'époque c'est ce que je me dis.

vers les fêtes de fin d'années quelqu'un me pousse dans les escaliers je loupe quelques marches mais tout va bien...jusqu'au cours de français que j'éviterai bien alors je demande a aller à l'infirmerie mais sans véritable motivation. Seulement quand j'enlève ma chaussure l'infirmière prend peur devant mon pied qui avait triplé de volume LOL! et moi qui me baladait comme ça j'avais rien remarqué.... résultat à l'hôpital et plâtrée. impossible de retourner a l'internat beaucoup trop d'escaliers...je reste donc a la maison jusqu'aux fêtes.

je me rapproche de ma cousine et on passe quelques jours ensemble. elle me présente son copain et un ami a lui...beau visage, un peu fin mais un regard de velours avec de longggg cils. on sort ensemble mais petit problème qui deviens énorme...c'est un arabe. et c'est un tollé général qui se soulève dans ma famille LOL. on fait pression sur moi de tout les cotés mais je trouve leur attitude méprisable et le leur dit. ma grand mère va jusqu'à me dire que si elle me croise avec dans la rue...je ne serai plus sa petite fille.

Mais lui et moi on s'en fiche on est amoureux... jusqu'à la monumentale gaffe.

hé oui ça commence mes petites histoires d'amours contrariés.

Une fois avec ma cousine on se promenait vers chez elle et voila une bande de gamins qui s'approchent et essaient d'embrasser ma couz. sauf que moi je leur barre le chemin et s'en suit une petite bataille. bien entendu personne autours ne nous viens en aide.

et voila que je retrouve le petit chef de bande en train de parler a mon petit ami. qui je dois le préciser n'es pas dans son état normal ayant un peu bu et fumé des joints. le gamin racontais des histoires sordides sur moi et l'autre ne bougeait même pas. j'étais écœuré et l'ai quitté dans la seconde. il a passé la nuit a pleurer en me demandant pardon. il m'a promis dés ce jour de ne plus toucher à l'alcool et aux joints quand il viendrait me voir et il a tenu promesse. seulement une fois déçue...c'est difficile de revenir en arrière alors quelques mois après je l'ai quitté mais bien après que ma famille se soit arraché les cheveux!! LOL

au même moment les choses se dégradait entre mon beau père et moi. j'invitais ma cousine, son ami et le mien a la maison. on ne fesait absolument rien. on était assis sur les canapés devant la télé. mon beau père est rentré et il a mis tout le monde dehors. il m'a pris les clés et ne me les a jamais rendues. A partir de ce moment la quand je rentrais de l'internat j'étais obliger d'attendre 1 à 2h devant la porte assise sur mon sac.

Arrive la fin d'année. l'internat décide de faire une petite fête en permettant aux pensionnaire d'inviter un voir deux amis. je rencontre un garçon la bas qui me plais beaucoup, on sort ensemble a la soirée et au petit matin je ne sais plus si il y aura une suite. Mais voila il est aussi mordu que je le suis. et voici comment j'ai mis le souk a l'internat...MDR ha lala mais quel bordel j'ai mis!!! il décide avec des amis de me rejoindre a la nuit tombée. imaginez une bande de garçons escaladant le portail de l'école et se faufilant avec des filles dans les classes. mon dieu quelle jeunesse. bien sur un jour la surveillante nous surprend et la bande s'éparpille en hurlant, les garçons sautant par dessus le portail et les filles se précipitant dans leurs chambres complètement hystérique! y en a même une qui arrive a casser la table!!!héhéhé... bien sur ça m'est un peu retomber dessus mais je m'en fichais. pour être sur que les surveillantes n'auraient pas de moyens de pressions j'ai tout dis a ma mère. d'ailleurs ça a été ma nouvelle ligne de conduite, être le plus honnête possible comme ça rien a se reprocher. enfin presque rien.

Je n'étais pas libre de mes mouvements car ma mère était toujours aussi protectrice, faute de se voir l'histoire c'est terminée.

C'est bientôt la fin d'année. et quelle année! même si elle a été riche en divertissements j'ai des notes vraiment minables en cours. principalement en math. je ne suis douée qu'en français et en dessin. mais ça ne suffit pas et mon avenir semble compromis. je décide de passer des concours pour rentrer dans une école d'art bien coté et je réussit haut la main! j'étais fière de moi jusqu'à ce que j'apprenne que l'admission se fait aussi sur les notes. là je baisse les bras.

Nouvel incident avec mon beau père...et de taille celui la...

C'est les beaux jours! l'heure des jupes (aux genoux)des débardeurs et petit chemisiers. ha début des talons aussi. mais ça ne plais pas a tout le monde. je vais pour prendre mon manteau et partir a l'internat quand mon beau père m'attrape et me demande si je vais faire le trottoir. très calmement je lui dis que juste pour ça je m'habillerai bien pire. La réponse ne lui plais pas du tout, il se précipite sur moi et me gifle avec une telle force que mes lunettes (très sexy des lunettes n'est ce pas) se cassent sur mon nez. je reste quelques secondes sous le choc et d'un coup je perd la tête. toutes les mesquineries, les moqueries et les punitions répétitives...j'avais tout supporter mais la il était allé trop loin. j'ai essayer de le frapper mais ma mère s'est interposée. je suis partie a l'école complètement bouleversée. je crois exceptionnellement c'est ma mère qui m'avait amenée a l'école peut être avait elle peur d'une autre fugue.

A cette époque j'étais avec mon copain qui ne plaisait a personne vous savez l'arabe. et j'avais décidé que même si il ne leur plaisait pas je le leur imposerait et puis par la même occasion j'allais avoir un peu plus de liberté parce que ça n'était plus possible j'avais 16ans et je ne pouvais même pas aller au ciné avec mes amis. un soir j'ai donc lâcher innocemment que je n'étais pas la samedi. je savais. comment voulez vous que ma fouine de beau père se taise? non! c'était une occasion trop belle. il en a profité pour dire que j'allais surement voir mon "copain" sur un ton méprisant et j'ai répondu "oui". Et le voila partit dans son blabla habituel....seulement je savais ça aussi. j'ai fais semblant de m'énerver en disant que puisqu'on voulait m'empêcher de vivre j'allais partir et j'ai ouvert la porte. ma mère m'a bien sur retenue, et dans la colère on a cassé la vitre du salon. ça a calmé tout le monde.

aujourd'hui j'en rigole avec elle surtout quand je lui demande comment elle pouvait penser une seule seconde que je partirai en pantoufles!!!