Mon enfance
Je n’ai pas beaucoup de souvenirs de cette période… je me souviens de moi comme une enfant heureuse jusqu’au déménagement pour Montdidier une petite ville de Picardie… j’avais 5 ans… mes parent s’étant lancé dans une nouvelle aventure : la restauration… Un boulot très prenant pour eux au détriment de la vie de famille… leur affaire étant très prenante on s’est vite éloigné les un de autres… toujours occupé parfois trop pour s’occuper de la petite fille que j’étais… j’ai donc grandi dans cette univers et je me suis peu à peu renfermé sur moi-même… à l’école j’étais la petite bouboule de qui on se moque volontiers et trop timide pour répondre je me suis isolé… c’est donc d’une enfance solitaire dont je me souviens…
A 12 ans ma vie bascule
A cet age j’ai occupé le plus clair de mon temps dans un petit centre équestre… Loin de mes parents et de leurs occupations je me suis formé une autre famille, celle du club hippique… Mon moniteur a vite remplacé mes parents… il venait me chercher a la sortie de l’école… s’occupé de mes devoirs… il est devenu pour moi un père de substitution… je l’admirai comme une enfant admire ses parents mais les miens étaient trop occupés… Dans ce centre j’avais des responsabilités, on me faisait confiance… Gérard qui s’occupait du centre et qui avait réussi a gagné ma confiance m’a ensuite dépossédé de toute l’enfance que je gardé en moi… un 14 juillet il a fait basculé ma vie… j’avais alors 12 ans… quand il m’a violé pour la 1ere fois… à vrai dire il m’a violé deux fois cette journée noire… les abus on ensuite pris une tournure quotidienne… chaque jours je découvrait de plus en plus sa perversité… il a ensuite fait participé un de ses amis à ses petits jeux malsains… les viols quasi quotidiens ont duré 4 mois avant de prendre fin a cause de son arrestation… J’ai alors appris que je n’étais pas la seule victime… et c’est aussi là que le silence est devenu ma prison… je n’ai pas porté plainte et je me suis tue lorsque les gendarme m’ont interrogé… par honte et par peur du scandale pour mes parents… j’ai alors fait abstraction de toute cette violence dont j’avais été victime jusqu'à l’effacé de ma mémoire (enfin c’est ce que je croyais mais le passé vous rattrape toujours un jour ou l’autre!!!)…
Une adolescence difficile
Mon adolescence a été comme celle de la plupart des jeunes… des amis, des délires et des conneries… J’avais 15 ans quand le procès de mon agresseur à eu lieu… N’ayant pas porté plainte j’ai suivi l’affaire par les journaux… des lignes qui ont fait ressurgir beaucoup de souvenirs douloureux… et le jour du verdict j’ai craqué… j’ai fait ma première tentative de suicide, un geste désespéré, une façon d’exprimer la douleur qui me tiraillé et dont je n’avait dit mot… là a commencé un long suivi psy avec de multiple hospitalisation du a une dépression post traumatique… j’ai mis longtemps avant d’arrivé a dire ce qui s’était passé et encore aujourd’hui le sujet est tabou dans ma famille…au lycée je suis devenue une élève dissipée… séchant les cours, ne faisant plus rien au risque de louper mon bac… Une seule idée en tête : partir loin de tout ses souvenirs… partir pour la capital… j’ai donc eu mon bac de justesse et je suis partie à l’age de 18 ans…
Sexe, drogue et rock’n roll
Arrivé a 18ans dans la capitale… une nouvelles vie commence… loin de mes agresseurs, loin de ma famille, loin de mes amis, loin de tout mes psys… je débarque dans une école de radio… je me fais de nouveaux amis… je prend de l’assurance… fini la jeune fille super timide qui n’ose rien… je perd beaucoup de poids (pour les reprendre qq. années plus tard !!! lool)… je mène une méga vie pendant prés de deux ans… mais le passé et ses souvenir refont surface… et là prés de 2 ans après mon arrivée a paris je découvre la drogue et le sexe… le sexe pour pouvoir payer ma drogue une sorte de prostitution… les narines dans la cocaïne je vis à 200 à l’heure… multipliant les aventures d’un soir… parfois sans plaisir juste pour avoir ma dose… dans le même temps je déménage dans une autre banlieue de paris… et un jour de juin c’est la descente… en manque de tout je bois et avale des médocs avant d’aller bosser… je me retrouve a nouveau en hôpital psy… j’y fait la rencontre d’elodie (ma copine actuelle)…
Michael, quand l’amour se transforme en haine.
J’ai rencontré michael lors de ma 1ere hospitalisation l’année de mes 15ans… Après une correspondance régulière on s’est petit à petit perdu de vue… puis en ce mois de juin où j’étais hospitalisée j’ai a nouveau reçu une lettre de michael après un silence radio de deux ans… tous mes espoir de le revoir renaissent… et en août 2002 il me rejoins sur paris… moi toujours amoureuse de lui je l’accueille chez moi avec un grand plaisir… les premier mois ne trouvant pas de boulot, il devient dealer et commence une autre descente… il me fournis en shit et je l’entretien a tel point qu’il me vide vite mon compte en banque… je me retrouve financièrement en difficulté… notre relation ne tiens que sur nos drogues… je ne relève plus la tête de l’eau et je suis défoncé du matin au soir… ces amis commence a arrivé a l’appart qui deviens vite un squatte… et c’est 5 mois plus tard que je me rend compte qu’il est impossible de vivre ainsi… de chez mes parents je le préviens début janvier qu’il dois trouver un autre logement (et un autre pigeon à plumer !!!)… de retour chez moi je retrouve donc l’appart retourné… il est parti… en emportant au passage mes affaires les plus précieuse (rollers, bijoux, cd, appareil photos… etc.…)… comment faire le deuil de cet amour ??? il m’arrive encore de me demander ce qu’il devient … j’ai porté plainte contre lui pour vol mais la plainte a été classé sans suite… ce dernier coup de téléphone ce 4 janvier fut notre dernier contact… tout mon univers s’en ai retrouvé bouleversé et l’amour a laissé place a la haine…
Quand vivre seule devient impossible
Après le départ précipité de michael je me suis retrouvé dans l’impossibilité de rester seule… je ne supportais plus le silence de mon appart… je ne restais donc sur paris que mes jours de travail et passais le plus clair de mon temps chez mes parents… mais chaque retour sur paris deviens difficile je ne retiens plus mes larmes quand j’appelle mes parents… je ne supporte plus cette solitude… devant ma détresse elodie viens chez moi quand j’ai a rester sur paris et notre amitié devient chaque jour de plus en plus forte… a tel point qu’elo vient emménager chez moi en février 2003 soit 1 mois après la disparition de michael… et là commence une collocation et une amitié plutôt fusionnelle !!!
Guillaume, quand l’amour se transforme en amitié
J’ai rencontré guillaume en juin 2003 lors d’une mission dans le sud de la France… on est vite devenu amis et en juillet nous avons commencé a sortir ensemble… Un amour sans limites les premiers moi mais qui s’est vite essoufflé a mon retour a paris en septembre… en tout nous somme resté quand même resté 7 mois ensemble et je ne regrette aucun moment de cette relation… j’ai mis fin a notre relation en janvier 2004 mais nous avons gardé contact et nous somme resté de très bon amis… le destin est ainsi peut être n’étions nous pas fait pour vivre ensemble !!! Guillaume est heureux avec sa nouvelle copine et j’en suis heureuse pour lui… quant a moi je me suis rendu compte enfin de mon amour pour elodie et là a commencé notre relation…