Une Bouffée d'Oxygène

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 10/02/2007.

Sommaire

13 Août 2005 à 19h11
Comment on fait pour dire "je t'aime" ?
25 Août 2005 à 22h45
Ecrire...
25 Août 2005 à 23h08
Trop de bruit...
29 Août 2005 à 19h41
Et elle pleure mon amour...
30 Août 2005 à 19h19
Ca ne marchera pas !
31 Août 2005 à 18h55
Il a suffit d'un homme.
4 Septembre 2005 à 22h43
Vérité
7 Septembre 2005 à 14h25
Il me l'a dit ce matin...
12 Septembre 2005 à 15h50
Mauvais Départ.
14 Septembre 2005 à 13h37
Tourbillon Indécent
17 Septembre 2005 à 15h07
Sans Port d'Attache
21 Septembre 2005 à 18h23
Envie...
22 Septembre 2005 à 11h25
C'est moi qui complique.
25 Septembre 2005 à 18h35
Amour ?
25 Septembre 2005 à 23h50
C'est mieux comme ça...
26 Septembre 2005 à 22h09
(Really cute) Stranger
28 Septembre 2005 à 23h48
Encore Déçue...
30 Septembre 2005 à 19h10
Evènement Inattendu...
1 Octobre 2005 à 14h43
Rien n'a changé...
1 Octobre 2005 à 21h30
Samedi Soir
1 Octobre 2005 à 22h22
Citation
5 Octobre 2005 à 21h38
?
7 Octobre 2005 à 21h42
Anonyme...
10 Octobre 2005 à 16h27
Rappel à l'ordre
14 Octobre 2005 à 2h23
Demain est un autre jour...
15 Octobre 2005 à 12h00
Résolue
18 Octobre 2005 à 9h44
Vrac
20 Octobre 2005 à 14h40
Pure Soirée...
23 Octobre 2005 à 16h46
Enfin rentrée !
2 Novembre 2005 à 11h35
The One Who Lost Him
7 Novembre 2005 à 0h49
Pas bien.
12 Novembre 2005 à 21h38
Blanc
23 Novembre 2005 à 10h21
"Il y a 3 écrits sur ce mois."
23 Novembre 2005 à 17h05
Dans les yeux d'un autre...
30 Novembre 2005 à 17h54
Et si l'anglais avait raison ?
3 Décembre 2005 à 13h10
Quand Lana pète un cable...
5 Décembre 2005 à 17h16
Et c'est reparti...
5 Décembre 2005 à 17h21
Sinterklaas
29 Décembre 2005 à 14h46
Tous des cons (1)
22 Février 2006 à 0h36
Un petit mieux !
27 Février 2006 à 22h37
Mini Déprime
5 Mars 2006 à 15h31
Tout...
22 Mars 2006 à 10h05
Attends...
17 Mai 2006 à 10h43
Eh bah nan, toujours pas...
21 Mai 2006 à 0h36
La Clé
22 Mai 2006 à 19h13
Boule de Nerfs
26 Mai 2006 à 15h41
Pas faite pour le célibat !
3 Juin 2006 à 10h02
Adorable...
9 Juin 2006 à 9h19
En direct live de Rennes...
22 Juin 2006 à 0h14
Statut d'Aînée
25 Juin 2006 à 19h32
Quelle Conne !
27 Juin 2006 à 0h56
SORTIR !
30 Juin 2006 à 0h05
Je n'aurais pas dû...
30 Juin 2006 à 22h06
Attention, Lana débarque !
26 Juillet 2006 à 18h31
Pas vu venir...
31 Juillet 2006 à 19h51
Ex-amour veut être ami...
5 Août 2006 à 23h20
"Ado"
13 Septembre 2006 à 19h21
Nouvelle Angoisse...
14 Septembre 2006 à 22h28
Un Homme Bon
15 Septembre 2006 à 15h26
If...

Comment on fait pour dire "je t'aime" ?

Samedi 13 Août 2005 à 19h11

Comment on fait pour être sûre d’être amoureuse ? Comment ils font les gens pour savoir que ça y est, ils « LE » sont ?

Oui, je pense à lui souvent.

Oui, j’aime être avec lui.

Oui, il me manque lorsqu’il est loin de moi.

Oui, je tiens à lui.

Peut-être même que oui, je l’aime.

Mais non, je ne suis pas sûre « d’être amoureuse ».

Comment tu le sais ça ??

J’en ai entendu dire qu’il aimait quelqu’un qu’il trompait. J’en ai entendu dire qu’il aimait quelqu’un qu’il, maintenant, traite de tous les noms… J’en ai entendu me dire que j’étais tout pour eux. Mais comment ils le savent ça ?? Comment ils peuvent affirmer des choses pareilles ?

Je crois qu’il n’attend que ça. Que je le lui dise. Ou qu’au moins je lui dise que je le pense… Même si je ne lui dis pas directement « je t’aime », que je lui montre que je le ressens. Mais moi, je ne peux pas. Je ne PEUX pas affirmer quelque chose dont je doute. La dernière fois que j’ai pensé être amoureuse, je l’ai trompé 2 fois. Et pourtant je croyais dur comme fer que je l’aimais de tout mon cœur. Et en m’en persuadant moi-même, je l’en avais persuadé aussi. Et je ne veux pas refaire la même erreur. Je ne veux pas lui faire du mal à lui aussi… Il est tellement gentil. Et surtout tellement amoureux…

Ecrire...

Jeudi 25 Août 2005 à 22h45

Et dire qu’il y a seulement quelques jours, cette idée de journal intime ne me serait jamais venue à l’esprit, et maintenant, je ne pense plus qu’à ça.

ECRIRE

Ecrire pour Y penser, écrire pour penser, écrire pour ne plus penser, pour oublier et ne pas oublier justement. Ecrire pour exorciser toutes ces émotions qui m’assaillent, toutes ces émotions tellement différentes, complexes et contradictoires. Parce que finalement, je ne suis que ça : un gros tas d’émotions et de pensées réunies dans un bordel incroyable…

Et je ne veux même pas être autre chose.

De toute façon, je ne suis rien d’autre.

Trop de bruit...

Jeudi 25 Août 2005 à 23h08

Ca court, ça gueule, ça chante, ça rit.
Ca boit, ça fume, ça parle et ça s'amuse.

J'ai plus envie.
Juste plus envie.
Peut-être que ce n'est que passager.
C'est sûrement juste passager.
Ca ne me ressemble pas de ne pas avoir envie.

Si, j'ai envie.
J'ai envie d'être avec lui.
Juste ÊTRE avec lui.
Au resto, au ciné, dans ma cuisine, l'important c'est juste qu'on soit ensemble.
L'un près de l'autre.
J'ai envie de le sentir près de moi. Qu'il me prenne dans ses bras. Qu'il me dise que je lui ai manqué comme jamais il n'aurait pu le penser. Qu'il me dise tout bas qu'il m'aime.

Ca ne marchera pas, on est trop loin. J'ai besoin de tendresse, d'affection. Et 1 fois en 4 mois, ça ne suffira pas. Même si j'ai besoin de lui…

Et elle pleure mon amour...

Lundi 29 Août 2005 à 19h41

Et elle pleure mon amour
Elle pleure par amour
Par amour pour lui.

Et elle souffre mon amour
Elle souffre avec lui
Alors qu'elle voudrait souffrir sans lui.

Et elle veille mon amour
Car le sommeil l'a quitté
Depuis qu'elle cherche à s'éloigner de lui.

Et elle pleure mon amour
Et elle souffre mon amour
Et elle meurt mon amour.

Elle se meurt d'amour pour lui…

Ca ne marchera pas !

Mardi 30 Août 2005 à 19h19

Pourquoi je m'acharne ?
Pourquoi mes histoires sont-elles toujours si compliquées ?
Pourquoi ne suis-je attirée que par des relations longues distances ?
Pourquoi ??

Alors que j'ai un jeune homme charmant qui habite la porte à côté ! Bon, fou amoureux apparemment, c'est un obstacle à prendre en compte...

Et pourquoi je me suis attachée à lui ? Il est tout le contraire de l'homme mature, stable et raffiné avec lequel j'aimerais passer ma vie. Soyons réaliste, ça ne marchera jamais.

Mais on s'entend bien, on s'engueule rarement, il me fait rire, et je peux vraiment être moi-même avec lui, gamine au possible ! Et c'est le mec le plus canon avec lequel je sois jamais sortie !

Mais une relation sérieuse, réfléchie et à long terme ne se base pas sur le degré d'humour et le physique...

Ca ne marchera pas.

Il a suffit d'un homme.

Mercredi 31 Août 2005 à 18h55

Un homme, un seul.
Une unique histoire.
Son unique véritable histoire.
IL a suffit à la détruire, à l'anéantir, à la tuer.

Il aura suffit d'un homme :
Et POUFF, envolée sa gaieté,
Envolée sa joie de vivre,
Envolée sa passion pour les gens et pour la vie.
IL a aspiré toute son énergie.

Et maintenant, IL la libère alors qu'elle le supplie de l'achever en lui assénant son coup final : " nous ne nous aimons pas, tu n'as fais que vouloir me posséder".

Et dans un dernier soupir de désespoir et noyé dans ses larmes, mon rayon de soleil s'éteint...

Vérité

Dimanche 4 Septembre 2005 à 22h43

D'un côté, il y a la route du passé et de l'autre, celle de l'avenir. Empruntez l'une de ces deux routes et vous raterez le moment présent...

Il me l'a dit ce matin...

Mercredi 7 Septembre 2005 à 14h25

Il est à peu près tout ce dont une femme rêverait.
Charmant, intelligent, adorable, respectueux,
Attentionné, généreux…
Il a le sens de l'humour, il s'intéresse à tout ce qui te touche de près ou de loin,
Il écrit des lettres d'amour dignes de Shakespeare,
Il est jaloux juste ce qu'il faut,
Il ferait un père génial ;
Il irait te décrocher la lune si tu lui plais…

Il est toujours propre, fait attention à lui, à peine bordélique ;
Il ne se drogue pas, boit raisonnablement, ne fume pas trop (même pas du tout avec moi) ;
Il a des pratiques sexuelles tout ce qu'il y a de plus normal (enfin, à ma connaissance !).

Je ne sais pas pourquoi cela n'a pas marché entre nous. Je pense que c'était trop tôt, nous étions trop jeunes.
J'étais trop jeune.
Je ne voulais pas me voir mariée à 20 ans. C'était le seul homme que j'avais connu et je suis trop curieuse pour me contenter de ça.
Ca ne me suffisait plus.
Après 1 an et demi, j'en voulais plus. Mais je ne voulais pas le perdre car il était avant tout mon meilleur ami. Et 3 mois de réflexion ainsi qu'un marseillais, m'ont aidé à prendre tout de même cette douloureuse décision. Et je l'ai perdu.

3 mois ont encore passé et mon téléphone a recommencé à sonner et nous avons rediscuté. Comme avant...
Tout le temps où nous sommes restés célibataires tous les deux, il n'y a eu aucun problème et j'ai retrouvé l'homme que je pensais avoir définitivement perdu 3 mois plus tôt.
Mais A. est arrivée. Et je l'ai laissé vivre sa vie avec elle. Et j'ai poursuivi la mienne…
Et lorsqu'il a réapparu dans ma vie après qu'elle l'ait quitté (encore 3 mois plus tard), il m'avait tellement manqué que je n'y ai vu aucune objection.

Et tout a recommencé comme avant. Une chaîne sans fin. On se parle, on s'écoute, on se chamaille, on se dispute. Il est toujours aussi jaloux et j'aime toujours autant ça.

Cette familiarité me plait.
Nous nous connaissons par cœur.
Mais ça serait trop facile de se remettre ensemble et on recommencerait à avoir les mêmes problèmes.

Mais d'un autre côté, cela fait plus d'un an que nous ne sommes plus ensemble et j'aimerais tellement le revoir, sentir une dernière fois ses lèvres contre les miennes...

Et je sais qu'il m'aime encore ;
Il me l'a dit ce matin…

Mauvais Départ.

Lundi 12 Septembre 2005 à 15h50

Manque d'inspiration
Ca vient pas,
Trop de sujets à traiter,
Ne sait par où commencer.

On est pas fait pour être ensemble
Mais je n'arrive pas à laisser tomber.

Commence mal les cours,
En ai déjà séché deux.

Ai fait une connerie ce week-end,
Monumentale et qui a duré 3 jours.
Et 3 nuits.
J'en avais même pas envie, il était même pas beau.

Plus trop de nouvelles de my french friends,
C'est ça de partir la première.
"Mais oui, on te tiendra au courant de tout !"
Mon cul. 950 km, ça éloigne. De n'importe qui...

Toujours pas commencé mon rapport de stage,
Commence à stresser.

Je recommence à faire n'importe quoi.

Elle commence mal cette année...

Tourbillon Indécent

Mercredi 14 Septembre 2005 à 13h37

Vas-y baise là
Profites, tant qu'elle est là.
Elle était vierge et pure
Et toi tu la baises et tu la tues.

Et elle revient, et tu la baises, et tu la tues.

Oui, je suis hors de moi.
Je ne comprends vraiment pas
Comment tu peux lui faire cet effet-là.

Et elle revient, et tu la baises, et tu la tues.

Elle ne sera jamais plus la même,
Elle est devenue presque perverse…

Et elle revient, et tu la baises, et tu la tues.

Elle ne t'aime pas toi, mais ton désespoir.
Elle ne t'a jamais aimé, elle veut juste essayer de te sauver.
C'est uniquement ce qui lui plaît :
Que tu sois du genre taré…

El elle revient, et tu la baises, et tu la tues.

Mais maintenant, je crois qu'on peut dire qu'elle a échoué.
Et toi t'as tout gagné :
Son amour, sa vie, ses envies.
Il faut qu'elle te fuis.

Et elle revient, et tu la baises, et tu la tues.

Libères-là, pour de vrai cette fois.
Elle a déjà trop souffert pour toi.

Et tu la tues, et tu la tues, et tu la tues…

Sans Port d'Attache

Samedi 17 Septembre 2005 à 15h07

Je les envie.

C’est tellement compliqué pour moi de répondre à la si simple question : « Tu viens d’où ? ».

Je les envie tous ces gens qui ont vécu toute leur vie dans cette même ville où ils sont nés.

« Tu veux savoir quoi précisément ? Où je suis née ? Où j’habite ? Où habitent mes parents ? Où je passe le plus de temps dans la semaine ? Où je suis le week-end ? Dans quelle ville j’ai habité le plus longtemps ? Ou celle dans laquelle je retourne le plus souvent ? »

Je les envie tellement d’avoir les caractéristiques, les attitudes, les expressions de leur région.

Et pourtant, en même temps, je les méprise. Je les méprise de voir les mêmes personnes tous les jours, toutes les semaines, tous les ans. De supporter toujours de voir les mêmes têtes. De ne pas avoir envie de voir autre chose.

Je ne supporte plus de rester plus de deux ans dans la même ville, j’étouffe.

J’ai été « la nouvelle » tout ma vie, je n’ai pas d’ami d’enfance, je n’ai pas d’accent, je ne sais pas indiquer la direction, je ne connais ni boulanger, ni boucher ni personne réellement. Tous les gens que je croise, je finis toujours par les quitter un jour ou l’autre.

Je n’ai pas de ville.

Je n’ai pas de racines.

Je n’ai pas de port d’attache.

Envie...

Mercredi 21 Septembre 2005 à 18h23

Envie d'écrire.
Je ne sais pas trop sur quoi.

Envie de vivre.
Je ne sais pas trop pourquoi.

Envie de sortir, de sourire, de rire.
Envie de retrouver mes chéries.
Mes French, mon amour, tous mes ami(e)s…

Envie de complicité, de tendresse, d'amour…
Envie d'un chéri.
Envie d'attentions,
Envie d'être embrassée, câlinée…
Envie de faire l'amour.
Envie de lui, envie de nous.

Envie d'aller au resto, en boîte,
De visiter, de voyager…
Envie de tout lire, tout apprendre, tout connaître.

Envie de ne jamais être célibataire.
Envie de vie à deux.
Envie de rêves.

Envie de tout…

C'est moi qui complique.

Jeudi 22 Septembre 2005 à 11h25

Il veut qu'on se revoie. Comme ça. Pour se faire plaisir. Bien sur que ça me plairait. Je raisonne comme un mec maintenant. Pire. Comme un salop. Alors forcément que ça me plairait. Une relation purement « pour le plaisir », sans engagement, sans la routine d'un couple « normal », sans la fidélité obligée…
Bien sur que ça me plairait…
Mais pas avec lui !
Comment je pourrais lui faire ça ? Lui infliger ça. Je lui ai déjà fait beaucoup trop de mal. Et maintenant, alors qu'il commençait à « guérir » de moi, il revient à la charge et en redemande.
Je ne peux pas lui faire ça. Même si c'est lui qui me le demande. Il est trop amoureux. Il ne supporterait pas une relation de ce genre. Il est bien trop jaloux. Moi aussi, mais je sais qu'il serait incapable d'aller voir ailleurs, alors que moi, contrairement à lui, j'aurais beaucoup moins de scrupules…
Je ne veux plus être celle qui le fait souffrir. Qu'il trouve quelqu'un d'autre pour lui faire du mal.
Mais j'ai tellement envie de le revoir.
Pourquoi est-ce que je réfléchis autant ?
Pourquoi est-ce que je complique tout ?

Amour ?

Dimanche 25 Septembre 2005 à 18h35

J'ai une vision de l'amour bien particulière quand on y réfléchit.
L'espoir enfantin qu'un jour mon prince charmant viendra sonner à ma porte sur son fidèle écuyer est quasi-omniprésent chez moi. Et, en même temps, ce n'est pas vraiment cet espoir qui est le plus saugrenu. Ce qui m'embête un peu plus au quotidien, c'est l'idéalisation que je fais de l'amour lui-même. Je ne sais même pas exactement ce que je recherche comme type de relation amoureuse, mais je sais qu'elle est réellement idéaliste.

J'ai besoin de compréhension, ça, c'est une chose certaine. L'osmose totale, l'entente parfaite. Mon idéalisation dans l'amour est cette recherche permanente de l'âme sœur. Mais qu'est-ce au juste l'âme sœur ? Un double ? Un jumeau ? Non, car j'ai besoin de conflits, de débats, de divergences d'opinion.
Je ne sais pas exactement. Mais je sais que je le recherche.

Je voudrais quelqu'un de perspicace pour une fois ! Un fin psychologue qui comprenne immédiatement pourquoi je dis ou fais ça, dans quel but.
Je voudrais la passion au quotidien, mais tout de même garder une part de routine tendre et familière. J'aimerais une vie pleine de surprises, des petites, des grosses…
Mais savoir tout de même que rien n'est jamais gagné, acquis ; qu'il y a toujours des efforts à faire pour ne pas perdre l'autre.

Et je crois que c'est ce qui a le plus manqué jusqu'à présent. Car mes relations ont toujours été très passionnées, tout de suite. J'ai connu l'entente parfaite, la compréhension totale mais pas de surprises… La routine tendre et familière était là, toujours présente et je l'appréciais, mais il n'y avait qu'elle.
Et l'élément le plus séparateur a toujours été cette « facilité » à faire confiance à l'autre.
D'une certaine manière, c'est de ma faute car je manque de confiance en moi et je le fais sentir. J'ai énormément besoin d'être rassurée et ils l'ont tous très bien compris. Trop bien même. Car j'ai toujours eu tellement confiance en eux que je n'avais plus cette « peur » de les perdre. Je les sentais tellement amoureux... Je n'avais plus aucun effort à fournir. Juste à être moi.
Et ce n'est pas suffisant pour que ça marche.
En tout cas, pas pour moi...

C'est mieux comme ça...

Dimanche 25 Septembre 2005 à 23h50


Il voulait venir me voir. Ça fait plus d’un an que nous ne nous sommes pas vus.
1 an et 4 mois il me semble.
Et la dernière fois que nous nous sommes vus, nous étions ensemble. En couple.
Et il voudrait venir me voir. Il voudrait même qu’on re-sorte ensemble. Comme ça, pour voir :
« Je pense que si l'on se revoit on vivra des moments merveilleux, même s'ils sont courts et rares. Je crois qu'il faudrait qu'on profite des opportunités qui pourraient s'offrir à nous à ce niveau là. Pourquoi se priver d'instants que l'on appréciera, je pense, tous les deux? C'est avec toi que j'ai passé les plus beaux moments de ma vie et s'il m'est possible d'en passer d'autres, alors je serai heureux. Même si ce n'est qu'une fois, j'aimerais que l'on tente l'expérience. Qu'en penses-tu? »
Je pense que ce n’est pas une bonne idée.
Parce que c’est toi qui va souffrir encore une fois dans cette histoire.
Je t’ai déjà fait bien trop de mal, il faut vraiment arrêter tout ça, ne plus y penser. Pour ton bien.

Bien sur que j’en ai envie. Une partie de moi l’aimera toujours. Pour ce qu’il a représenté pour moi pendant ces deux années. Parce que je pense qu’on aime toute sa vie son premier amour. Et pour essayer de retrouver un peu de ce bonheur que nous avons partagé ensemble, pour retrouver cette complicité qu’il y a toujours eu entre nous et qui existe encore actuellement.
Pour tout ce qu’il est, j’aimerai qu’on se revoit. Pour ce qu’on est lorsqu’on est ensemble.
Mais ce n’est pas une bonne idée. Parce que je fais des conneries. Parce que je ne suis pas fidèle. « Ah mais ce serait une relation polyamoureuse alors … ? » (merci pour cette réflexion d’ailleurs mon amour !)
Il ne le supporterait pas. Il ne supporterait pas de ne pas m’avoir exclusivement pour lui. Et je suis certaine qu’en me proposant cela, il s’est dit au fond de lui, qu’après l’avoir vu, je voudrais reprendre avec lui. Mais je ne VEUX pas recommencer ce que nous avons vécu. Je ne veux plus de relation à distance. Jamais. C’est beaucoup trop compliqué. Et ça finit toujours mal. Ils finissent toujours par souffrir (car c’est tout de même souvent moi qui me lasse). Donc non. Ne vient pas. Je sais que je te fais du mal en te disant cela.
Mais c’est bien mieux comme ça…

(Really cute) Stranger

Lundi 26 Septembre 2005 à 22h09

J'ai toujours cru au destin.
Et en ce moment il pousse bien fort ce jeune homme sur mon chemin.

De jolies boucles châtains, de grands yeux bleu-vert dans lesquels on aimerait se noyer, un sourire absolument craquant…
Vraiment charmant ce petit hollandais.

Je l'ai rencontré la première fois en attendant un prof de droit qui n'est jamais venu ce jour là. Echanges de regards, je le trouvais déjà bien mignon !
La semaine dernière, il s'est retrouvé assis à côté de moi en cours d'espagnol (il avait un trop bon niveau pour le cours dans lequel il était avant…). Et ce matin, délicieuse surprise, il apparaît dans mon cours d'éco commencé depuis un mois !

Si ça, c'est pas un coup du destin, le hasard s'y prend vraiment bien !

« I'm glad i'm studying next to you, otherwise I will already be sleeping ! », a-t-il commencé à m'écrire.
- That's sweet, thanks ! I think I will be sleeping too !
- Let's sleep together ! (I'm kidding, ah ah !)
- Yeah right ! You are a stranger and I am a good girl !
- You win ! (I'm ... and you're ..., we're not strangers !)
- A name is not enough ! Besides, I only sleep with my bear ! Sorry !
- To get to know each other better, I propose we have a drink. And for that I need your number :)
- Really nice (son dessin...) by the way ! 06 ......................
- Thanks !

Il est vraiment chou !!

(J'en connais une que ça va faire rire quand je vais lui raconter !)
On dirait que j'ai 14 ans lorsqu'on lit ce que j'écris ! Enfin, c'est vrai que je suis une gamine, le vieux Paulo vous le confirmerait d'ailleurs !

Je pourrais tout à fait tomber sous le charme de ses grands yeux hollandais.
On verra bien…

His name is Paul...

Encore Déçue...

Mercredi 28 Septembre 2005 à 23h48

Il avait l'air gentil pourtant.
Et agréablement surpris quand il m'a vu sonner à la porte de Pépito.
Pépito avait proposé à Jen de venir voir le match. Ajax/Arsenal. Lorsqu'elle a su que Paul venait, elle m'en a immédiatement parlé !
Et il était là. Le sourire accroché à ses oreilles en ouvrant la porte.
« C'est vrai qu'il est charmant ». Jen était agréablement surprise elle aussi.

1ère mi-temps. Quelques regards, quelques sourires…
Tout en charme et subtilité.

J'aime quand ça se passe comme ça. J'aime cet instant où l'on se sent attiré l'un vers l'autre et où l'on cherche par tous les moyens à le/la séduire. On se taquine, on se cherche. Sans qu'il ne se passe quoi que ce soit de concret.
C'est la phase que je préfère. Lorsque rien n'est encore acquis…

Mi-temps. Il fait soif. Descente à « l'Exchange » (pub de mon immeuble).
1ère vodka (orange bien sûr !). Le match reprend, Jen et moi sommes les deux seules nanas dans la pièce. Ça aussi j'aime ! Une quinzaine d'hommes rien que pour nous !
Jusqu'à ce que les Sud-américaines arrivent. Et il a recommencé à discuter avec elle. Une mexicaine.
« Hideuse », d'après Jen. « Vraiment pas belle », d'après Thomas.
En attendant, belle ou pas, c'est quand même avec elle qu'il discute.

2ème vodka.

Et c'est sur ses jambes à elle que sont ses mains.
Et c'est avec elle qu'il s'en va.
« See you in class »
C'est ça ouais, on se verra en cours, connard !
Bref.
5 minutes plus tard, il est redescendu et il est rentré chez lui.

3ème vodka.

Envie de sortir, de danser. Je suis de super bonne humeur !
Mon voisin est rentré, je suis passée lui faire un câlin. Il a passé un super week-end avec sa chérie en France. Je lui raconte ma mésaventure avec mon hollandais ce qui me vaut le droit à un 2ème câlin ! Ça fait vraiment plaisir de le revoir !

Redescente à l'Exchange. Je finis mon verre. Bizoux tout le monde.
Et au dodo.
1h, je m'endors, encore déçue mais étrangement de bonne humeur. Vive la vodka !

Evènement Inattendu...

Vendredi 30 Septembre 2005 à 19h10

Je me sens mal.
Hyper mal.
C'est pourtant rare chez moi d'être comme ça. On vous le confirmerait…
Il avait pourtant l'air d'un mec bien lui aussi. Tous des cons. Des salops. Je ne devrais pas lui en vouloir. Je l'avais bien cherché. Ça fais un mois qu'on se cherche. Il est du genre « chaud », mais avec tout le monde. Et c'est vrai que je suis rentrée dans son jeu. Dès le départ. Non, je ne lui en veux pas. Je le voulais autant que lui. Plus même. Puisque moi je suis célibataire.

C'est mon voisin d'appart à Amsterdam. Grand brun ténébreux, fin (un bon mètre 85, peut-être un peu plus, tout en longueur), toujours classe, intelligent, drôle comme j'aime. Vraiment craquant quoi !
Mais quasiment marié. Il sort depuis 3 mois avec sa meilleure amie qu'il connaît depuis 5 ans. Et ça fait un mois qu'il me rabâche que c'est la femme de sa vie, qu'elle est absolument géniale, etc.

Comme tous les soirs depuis le début de la semaine, je suis descendue à l'Exchange avec Jen hier sur les coups de 10h. Et encore plus que les autres soirs, je n'avais pas l'intention de rester longtemps : j'avais deux tests ce matin dès 9h. Je n'avais dormi que 4h la veille, je voulais me reposer un peu.
Mais, la vodka aidant, j'étais de particulièrement bonne humeur hier soir ! Et déchaînée au billard ! Même Pépito a été battu ! Ah, ces sud-américains, quelle susceptibilité ! Une femme qui gagne… inconcevable !
Paul était là également. Toujours aussi charmant ! Toujours une main sur les fesses de sa mexicaine !
Et Papete. Il est vraiment mignon. Et tellement drôle ! Je m'arrête rarement de rire quand je discute avec lui.

Vers 1h, Alex est arrivé. Avec Lawrie. Ils ont descendu un litre de whisky en deux jours. Enfin, tout ça pour dire qu'ils n'étaient vraiment pas frais ! Il parait qu'Alex était encore plus chaud que d'habitude. Je n'ai pas fais attention, c'est tellement naturel pour moi qu'il soit comme ça !
J'ai failli rentrer. Deux fois. J'aurais sûrement dû d'ailleurs ! Bref, il devait être 2h et demi ou 3h quand ils ont voulu aller se coucher. Donc je suis montée avec eux. Il était largement temps. Et Lawrie est rentré chez lui et Alex comme d'habitude, est rentré chez moi pour m'embêter encore une dernière fois avant d'aller se coucher.
Enfin, c'était ce que je pensais ! Il a commencé à me caresser comme il le fait d'habitude, sa tête dans mon cou… Et comme d'habitude, je continuais de répéter : « Alex, dégage ! Tu sais que tu feras rien encore alors arrête ! »
Mais hier soir j'ai rajouté : « en plus, j'ai pas envie de faire l'amour ce soir, je veux juste des bizoux et des câlins… ».

Et hier soir, il m'a embrassé.

Alors que ça fait un mois qu'il fait semblant de vouloir le faire en me disant que jamais, Au Grand Jamais, il ne m'embrassera. C'était un jeu pour lui. Pour moi aussi d'ailleurs.
Seulement hier soir, l'alcool d'après lui, a malencontreusement fait glisser ses lèvres sur les miennes. Et je l'ai arrêté bien sûr ! Enfin, j'ai essayé. Il me semble que le premier baiser l'a intimidé et il a eu un accès de lucidité. Il avait l'air tellement sincère en disant que c'était une bêtise, qu'il était bourré, que c'était un salop.
Mais il a continué. Et j'avais beau le repousser de toute mes forces, il continuait de m'embrasser. Après une dizaines de tentatives et sentant les bleus pointer sur mes bras, j'ai finis par tenter de lui parler.
Et je l'ai fais culpabiliser. Enfin encore une fois, j'ai essayé ! Il ne voulait rien entendre. Et pourtant je ne pouvais pas être plus méchante !
Enfin, n'allez pas penser non plus qu'il a essayé de me violer ! Comme je l'ai dis plus haut, ça fait près d'un mois qu'on se cherche. Et c'est l'homme qui me plait le plus de tous ceux qui sont ici. Celui qui me convient le mieux. Et il embrasse particulièrement bien qui plus est ! Mais je savais pertinemment que je n'étais rien pour lui et qu'il allait vraiment s'en vouloir s'il se passait quoi que ce soit d'autre.

Et j'ai résisté. Je ne sais pas combien de temps exactement. Mais à 4h et quart, il a fini par rentrer chez lui.
Il était tellement chou et j'avais tellement envie de lui.
Il est revenu frapper 5 minutes plus tard mais il était rentré chez lui avant même que je n'ai eu le temps d'ouvrir la porte. Il m'a fait promettre une bonne centaine de fois de ne rien dire.

Il doit être tellement mal aujourd'hui. Je ne sais pas pourquoi il a fait ça. Il n'a pas réussi à m'expliquer non plus. Si ce n'est qu'il répétait qu'il était bourré, que je le chauffais depuis le début, que c'était un connard, qu'il faisait une connerie… Lors d'un de ces accès de lucidité, il m'a même dit que j'étais « quelqu'un de bien » parce que je le repoussais et que j'aurais pu en profiter !

Et maintenant, il va sûrement m'éviter. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Je crois que je tenais vraiment à lui. C'est tellement bien d'avoir quelqu'un avec qui l'on s'entend si bien la porte à côté ! Il faut que j'aille lui parler. Je ne veux pas qu'il ne m'adresse plus la parole parce qu'il se sent trop mal vis-à-vis de sa copine.
C'est incroyable comme de si simples évènements peuvent changer une relation. Après tout, il n'a fait que m'embrasser, c'est le principal. Je veux que tout redevienne comme avant.
J'ai dormi deux heures donc cette nuit. Et j'ai planté mon test de hollandais. Et je n'ai pensé qu'à ça toute la journée.
Je ne sais pas pourquoi je me sens si mal. Je suis célibataire, je ne dois rien à personne et je l'ai repoussé, c'est entièrement de sa faute.
Ah… ces histoires de mecs ! La gamine est de retour. Et elle est de plus en plus présente dans mes écrits je trouve.

Rien n'a changé...

Samedi 1 Octobre 2005 à 14h43

J'ai revu Alex hier soir. J'ai passé une bonne partie de ma soirée à guetter son arrivée. Et finalement, vers 1h du matin, il est venu sonner à ma porte. Je m'étais encore endormie devant un film, mais la sonnerie m'a réveillé. Et, pensant que ça ne pouvait être que lui, je suis allée sonner à son appartement pour vérifier. On a discuté. De tout et de rien. La seule allusion qu'il ait faite à la soirée d'avant-hier, c'est qu'il n'a pas pu aller en cours car à 4h de l'après-midi, il était encore bourré. Et il s'est excusé aussi. Il était gêné, ça se sentait. Mais je le pensais plus mal que ça. Je lui ai même avoué que je ne pensais pas le revoir avant un moment ce à quoi il a tout de suite répondu qu'il n'était pas comme ça, que c'était déjà oublié…
Il a bien de la chance. Car moi, depuis 2 jours, je ne pense qu'à ça. A sa façon d'embrasser, à la manière qu'il a eu de poser ses mains sur mon visage, sur mon corps… Je reste persuadée que nous aurions fait un super couple !
Enfin…
Le principal est que finalement, rien n'a vraiment changé. L'ambiance était à peine tendue, et je suis sûre que ses allusions sexuelles et tous les gestes qu'il avait avant envers moi ne vont pas mettre bien longtemps avant de revenir ! Il est même venu regarder un film avec moi hier soir en me disant qu'encore une fois, je l'invitais dans mon lit ! Il est rentré chez lui vers 3h et demi. Je suis soulagée. Déçue et toujours mal, mais soulagée.
Tout est comme avant.
Rien n'a changé…

Samedi Soir

Samedi 1 Octobre 2005 à 21h30

Toute seule. Je suis toute seule un samedi soir. Si ça, c'est pas triste ! Enfin je crois que c'était encore pire hier soir, puisqu'à cette même heure, un vendredi soir, je dormais ! Incroyable. Ça non plus, ça ne me ressemble pas vraiment ! Mais j'ai une excuse, il n'y a personne ce week-end, les parisiens sont tous rentrés pour leur week-end d'intégration et les trois quarts des étrangers sont à Munich pour la fête de la bière. Etant donné que je n'aime pas la bière et que je suis à découvert (!!) j'ai préféré rester là. Et j'avais une plus grosse excuse encore puisque je suis censée faire mon rapport de stage ce week-end ! Rapport que j'aurais dû rendre il y a deux semaines et dont je n'ai toujours pas rédigé l'introduction ! Mais comme personne n'a, ne serait-ce que vérifié, que j'étais bien arrivée et installée à Amsterdam, je ne vois pas pourquoi je me donnerais la peine de leur donner une raison pour mon retard.
Enfin bon.
Alex est là, lui. Mais il est encore avec Sanya et la troupe de canadiennes je suppose. Et elles ne doivent pas m'aimer ou je ne dois pas parler assez bien anglais pour passer une soirée avec eux. Enfin il doit y avoir quelque chose puisqu'ils ne m'invitent jamais ! Je pourrais passer la soirée avec les niçois, Luc, sa copine et Marie, mais ils vont sûrement encore la passer à fumer dans un coffee shop, et là encore je ne suis pas dans le trip alors autant rester chez moi ! Et je vais bien trouver quelqu'un pour faire une partie de billard avec moi et après j'irai me coucher, comme une gentille fille. De toute façon, il faut que je me lève demain matin, j'ai mon rapport à faire !!

Citation

Samedi 1 Octobre 2005 à 22h22

Tes yeux mettent mon coeur en fièvre. Pour l'apaiser, donnes moi tes lèvres...

?

Mercredi 5 Octobre 2005 à 21h38

Mon 1er amour a tenu 8 mois sans que l'on couche ensemble. Et maintenant, après 1 an de séparation et 500 km de distance, lorsqu'il pense à moi, il a « le jean en forme de pyramide de Khéops » (je le cite). Est-ce que c'est normal ? Est-ce que je ne suis que ça pour lui ?

« You are naughty » m'a dit Pépito.

Je ne comprends vraiment pas. Je m'habille on ne peut plus classiquement, je me maquille très très peu… Et pourtant, Alex, Papete, Jérémy, ils ont tous essayé dès le 1er soir. Est-ce qu'il y a écrit salope en majuscule sur mon front ? Fille facile ? Est-ce que mon sourire appelle au sexe ? Ou peut-être que j'ai le regard vicieux ?

J'aime discuter, rencontrer du monde, j'adore rigoler, dire des conneries. Je me considères comme une fille ouverte, abordable. Est-ce que ça fait de moi une fille facile ? Il faut croire que oui…

C'est peut-être le fait que je boive ? Une fille qui aime sortir, faire la fête, boire, s'amuser est forcément une dépravée ? Je préfère dire bonne vivante mais bon…

Anonyme...

Vendredi 7 Octobre 2005 à 21h42

Je ne publie plus. En tout cas, moins. J'écris toujours mais je ne publie pas à chaque fois. Pourquoi ça ?

« L'anonymat n'existe pas sur Internet »
Pourtant, je voudrais être anonyme.
Je ne peux déjà pas l'être dans la vie mais apparemment ce n'est pas non plus possible sur le Net.
Qu'on arrête de me juger.
Ne jugez pas ce que je dis,
Ne jugez pas ce que je fais,
Ne jugez pas ce que suis.
Pourquoi me jugerais-tu d'abord, de quel droit ?
Es-tu plus vertueux que moi ? Ta morale est-elle meilleure ?
Rien ni personne n'est parfait. Pourquoi les gens continuent-ils à s'acharner à rechercher cette perfection ? La pensée parfaite, le système politique parfait, la religion parfaite, le couple parfait… TOUT à ses défauts, pourquoi ne pas les accepter au lieu de se révolter toujours contre tout ce qui nous entoure. Ou, lorsqu'il y a un réel problème de compatibilité avec le monde dans lequel nous évoluons, pourquoi ne pas plutôt essayer d'agir au lieu de critiquer sans rien faire ?

Je dis ça mais je ne fais rien.
Je suis contre l'avortement et pourtant je ne fais rien si ce n'est les débats de rien du tout avec les personnes avec qui j'en parle.
Je suis hétérosexuelle et monogame et pourtant j'ai trompé quasiment tous les hommes avec lesquels je suis sortie et mon plus grand fantasme est de faire l'amour avec une femme.

Ça ne veut rien dire. La vie est un grand n'importe quoi.
Je voudrais être anonyme.

Rappel à l'ordre

Lundi 10 Octobre 2005 à 16h27

Bonjour,

Nous avons recu des plaintes à propos de ton journal.

Ces plaintes nous semblant justifiées aux yeux de la loi française et de la charte du site, nous te donnons un rappel à l'ordre. A la prochaine plainte ton compte sera supprimé et tu n'aura plus la possibilité de te rendre sur l'ensemble du site et des journaux hébergés.

La raison invoquée pour ce rappel à l'ordre est la suivante:

Code pénal, article L. 2223-2, sur l'Interruption légale de grossesse "Est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 ¤ d'amende le fait d'empêcher ou de tenter d'empêcher une interruption de grossesse (...) soit en exerçant des pressions morales et psychologiques, des menaces ou tout acte d'intimidation à l'encontre (...) des femmes venues subir une interruption volontaire de grossesse ou de l'entourage de ces dernières."

Les propos qui nous ont été communiqués rapports à ce rappel sont: "assimiliation de l'avortement à un meurtre"


Merci de bien vouloir prendre en compte ce rappel et corriger ton journal en conséquence. Un rappel à l'ordre est justifié par une attitude grave, à la limite de la loi ou contrevenant au fonctionnement communautaire paisible du site. Ce n'est ainsi pas un simple mail de routine. Il est important que tu réfléchisse à ton attitude et comprenne que notre site est une communauté simple qui a besoin de respect de tous les protagonistes, que ça soit les auteurs, les lecteurs ou les administrateurs. Enfin rappelle-toi qu'avoir un journal sur notre site n'est pas un droit mais un privilège, que nous pouvons retirer à tout moment si ta conduite n'est pas respectueuse: des protagonistes de la communauté, de la loi ou de la charte du site.

Nous nous tenons à ta disposition pour toute information complémentaire.

L'écrit et le forum ont par conséquent été supprimés. Avec toutes mes excuses, je suppose.

Demain est un autre jour...

Vendredi 14 Octobre 2005 à 2h23

Pourquoi ce genre de trucs arrivent ? Pourquoi des fois, ça va mal ?
Je suis vraiment heureuse en ce moment. Je vis une expérience extraordinaire, j'ai rencontré des gens géniaux, les cours vont plutôt bien et Paul, qui est absolument charmant en tout point, ne me lâche pas. Alors, pourquoi est-ce que je me sens si mal ?

Je ne voulais pas le voir ce soir mais il est venu quand même. « You're the only reason why I'm here ». Je me voyais mal lui dire de repartir après ça. Et puis, il est vraiment adorable donc il a vite compris que c'était pas le soir. Au bout d'une petite demi-heure il a fini par s'éclipser. « I'll let you know about saturday afternoon if we can arrange something”. Ok, pas de problème mon chou, arrange donc ! D'ici samedi j'irai sûrement mieux.
Faut dire que de passer une heure sur le lit de Jen à lire les potins de Voici et autres canards en l'écoutant mentir à son mec sur sa soirée d'hier soir et attendant désespérément qu'elle raccroche pour pouvoir commencer un semblant de soirée, ça m'a pas vraiment remonté le moral !
Lawrie est encore passé par là. Quel Don Juan alors celui là ! « Il embrasse super bien ». Je crois que je vais devoir me contenter des récits de ses victimes…
Je suis restée littéralement scotchée quand elle me l'a dit. J'en connais une qui va râler en lisant ça d'ailleurs. Eh oui mon amour, il t'a trompé ton « ami anglais » ! Et dire que 30 secondes après ce fameux baiser, il avait une main sur mes fesses ! Enfin… Tous des cons de toute façon.
Et Romain qui m'ignore depuis le début de la semaine. Il est « overbooké », paraît-il. Moi qui ait pourtant tellement envie et besoin de (lui) parler en ce moment.
Heureusement que mon salop est là, lui (par webcam et msn bien sûr). Toujours adorable, toujours attentionné, toujours aussi beau !
Mes parents me manquent également. Ça fera exactement 2 mois quand je rentrerais pour la toussaint. C'est long 2 mois sans voir sa famille, non ? J'en arrive même à regretter les fight avec mon frère ! Moi bien sûr, et non mes bras couverts de bleus le lendemain !
Et la perspective de mon premier Noël à 4 me hante depuis que je l'ai appris. C'est de ma faute bien sûr, je le sais. Je finis mon semestre le 23 décembre. Il me paraît impossible que mes parents puissent faire l'aller-retour Poitiers/Amsterdam pour me déménager puis Poitiers/Côte d'Azur pour rejoindre le reste de ma famille, toujours en voiture, entre le 23 et le 24 décembre. Donc ça sera un Noël en comité restreint. Pour la première fois de toute ma vie. Je risque d'en parler souvent tellement ça me perturbe…

Bon allez, assez ruminé pour ce soir…
Demain est un autre jour.

Résolue

Samedi 15 Octobre 2005 à 12h00

Je n'ai pas fait de remarques. Je n'ai rien dit. Du tout.
Après tout, ça ne me regarde pas tant que ça.
Elle fait ce qu'elle veut.
Il ne sortira rien de bon de cette histoire, j'en suis convaincue. Si ce n'est une expérience de plus. Mais elle est grande et tant qu'elle n'en prendra pas conscience elle-même, rien ne changera.
A moins que lui ne change. Mais ça, j'en doute. Pas pour l'instant, en tout cas. Et, s'il change, ce sera pour lui. Parce qu'il l'aura décidé.
S'il avait dû changer pour elle, il l'aurait déjà fait.

Je déteste penser à ce qu'elle a enduré déjà à cause de lui. Et à ce qu'elle endurera encore.
Je pense que je ne peux rien faire de plus. Si ce n'est rester là, présente, à attendre le prochain coup dur pour intervenir.
Mais elle sait que je serais là. Quoi que j'en dise ou que j'en pense, elle le sait.
Je l'aime tellement…

Vrac

Mardi 18 Octobre 2005 à 9h44

La vie, elle est quand même bizarre des fois.

Ya des gens qui ne voit en toi uniquement qu'un objet sexuel et yen a d'autres, ils t'aiment bien mais ils ont apparemment même pas envie de t'embrasser.
Ya des gens qui se disent complètement fou amoureux et pourtant, à cause de l'alcool soi-disant, ils essaieraient presque de te violer.
Ya des gens qui disent que t'es la femme de leur vie et qu'ils ne peuvent pas se passer de toi et la semaine suivante, ils t'adressent même plus la parole et t'envoie chier dès que toi t'essaye.
Ya des gens ils disent qu'ils sont amoureux et pourtant ils passent leur temps à faire souffrir ceux qu'ils aiment.
Ya des gens ils disent qu'ils aiment la vie et l'amour et ils passent leur temps à saboter leur vie à cause de faux amours.
Ya des gens qui sont absolument géniaux qui méritent que d'être heureux qui dépriment pour plein de raisons et t'es même pas là pour les aider.
Et ya des gens qui, le matin au lieu de bosser, écrivent des textes pourris sans aucun intérêt.

J'ai envie de réussir, pourquoi je ne travaille pas plus ? J'arrive toujours à peu près à m'en sortir mais il va bien falloir qu'un jour ou l'autre ça me retombe dessus, non ?

Je rentre chez moi ce week-end, enfin !!
Je retourne d'abord à Angoulême voir ma Mimille !! Et son homme que j'adore aussi ! Et toute la clique, mais, eux, ce sont mes principales motivations. Ça va me faire tellement de bien… Elle me manque tellement depuis 2 mois et on va avoir tellement de choses à se dire !!

Et je vais revoir mes parents aussi ! C'est bizarre aussi qu'ils me manquent tellement. Ce n'est pas vraiment qu'ils me manquent d'ailleurs, mais ça va vraiment me faire plaisir de les voir et de passer du temps avec eux. Et ça, c'est un sentiment qui ne m'est pas familier. J'ai passé toute mon adolescence à ne souhaiter qu'une chose : « PARTIR » et revenir le moins souvent possible. Alors avoir envie de passer toute une semaine chez eux/moi, c'est vraiment nouveau !

Allez, ouste ! Devoir d'anglais maintenant ! Et avec le sourire, comme d'hab !

Pure Soirée...

Jeudi 20 Octobre 2005 à 14h40

Pas pour tout le monde je vous l'accorde !
C'est vrai qu'il embrasse bien ce salop !
Lawry, j'en saurais plus la prochaine fois, mais je suis déjà quasi-certaine que t'es un super bon coup !!

(Oui, je sais, je suis une fille, je ne devrais pas parler comme ça ! Mais merde quoi, c'est tellement vrai !)

Enfin rentrée !

Dimanche 23 Octobre 2005 à 16h46

Après une dure journée de trajet avant-hier, partagée entre 5h de voiture d’Amsterdam à Cergy, 1h de métro jusqu’à la gare Montparnasse, 2h d’attente et 2h et demi de train, à 20h j’ai finalement posé le pied hors du train bondé à la gare d’Angoulême. Mimille et Juanito m’attendaient pour commencer une soirée de folie ! Et quelle soirée encore mes enfants ! Ça fait un bien fou de les revoir tous !

Grand Thomas, Caro, Coco, Bonbon, Mathieu R et sa copine, même cet abruti de Flo est resté pour me voir ! Et Steph, et Constantin et Elisa les grecs, et Leuneu et Sophie les allemandes ! Et Mimille !!!

Quelle soirée, quelle soirée !! Comme d’hab, on était tous chez Mimille pour l’apéro, ils avaient fait le plein de vodka les salops ! On a rit, on a bu, on a dansé comme des fous ! Et sur les coups de 2h, avec « les plus mieux » de la troupe, on s’est mis en route, titubant, pour le Rancho, la plus grosse (ironie) boîte d’Angoulême ! Mimille et Grand Tom sont vraiment trop chou tous les deux quand ils se prennent pas la tête ! Et Bonbon était plus chaud que jamais ! Ça a d’ailleurs bien joué pour la suite de la soirée…

On a dansé, mais dansé !! Sur la piste, et hop, sur le podium ! Ludo, LE beau gosse d’Angoulême était pas là mais j’étais tellement occupé à danser avec Bonbon que c’est à peine si je m’en suis aperçue ! Et Bonbon qui se collait… Et une main sur mes fesses… Et puis l’autre…

Et finalement, crevés et plus bourrés que jamais, on s’est décidé à rentrer. Grand Tom qui nous fait prendre la route avec la plus grosse côte de la ville, tellement dure d’ailleurs qu’il a fallut qu’on fasse des poses sur la route (littéralement, c’est-à-dire allongés SUR la route !). Je ramène Leuneu jusqu’à chez elle, la pauvre elle a le hoquet de l’alcoolique ! Et, mince alors, Bonbon peut pas rentrer chez lui voyons, il a beaucoup trop bu ! « Je vais dormir dans ma voiture vous inquiétez pas ! - Mais t’es pas fou, réponds Mimille, tu dors chez moi oui ! »

Bon, puisque c’est elle qui insiste ! C’est vrai que ça sentait la bêtise, même Bonbon l’a dit ! Donc on a dormi ensemble ! Il faut quand même savoir que je fantasme sur ce mec là depuis que je l’ai rencontré, c’est-à-dire l’année dernière. C’est pas forcément son physique, mais plutôt un truc qui se dégage de lui, quand il parle, quand il danse, quand il sourit… Il est tellement plus mature que la plupart des mecs de mon entourage. Et c’est tellement sexy, un mec mature et intelligent !

C’est pour ça que, quand il a commencé à m’embrasser, je ne l’ai pas vraiment repoussé ! Je vous passe les détails, je suis une fille « bien » et il savait que c’était une connerie, donc bien entendu il ne s’est "rien" passé. Mais quelle soirée !

Et hier soir, bien entendu, on a remis ça ! Même début de soirée, quasiment mêmes personnes, même ambiance géniale, Bonbon un peu plus distant mais à peine, et toujours autant de rires !

On est sorti un peu plus tôt pour aller au « Café Chaud » bien qu’on y soit même pas rentré ! Et finalement, à cause de quelques réticents à claquer encore du fric pour aller en boîte, on se remet en route pour l’appart à Mimille. Et on croise des anciens. Deux mecs particulièrement cons. Et encore bourrés pour changer ! Et en voilà un qui s’approche un peu trop de Mimille et Grand Tom part au quart de tour. On évite la fight mais pas l’engueulade entre mes deux tourtereaux. Et ça s’énerve et ça gueule. Mimille retourne chez elle. Toute seule. Elle ferme à clé. Et je suis dehors à me geler les fesses et essayant d’expliquer à Thomas que c’est pas uniquement de la faute à Camille si ça se passe toujours comme ça entre eux. Enfin bref !

Du coup, on a squatté l’appart de la grecque, Bonbon autant bourré que la veille mais moins chaud donc je laisse tomber. Et on repart tous les 3 vers 3h. Au revoir Bonbon, on se revoit en Janvier ! Finalement, Tom et Mimille s’explique un peu et moi, je m’endors lamentablement, toute habillée sur le canapé même pas défait.

Réveil à peine difficile le lendemain midi, ça se dispute calmement à côté. Décidément, que je sois là ou pas, ça change pas grand-chose ! Et rerassemblement de mes affaires et c’est reparti pour la gare !

Direction Pôpa-Môman à Poitiers !

The One Who Lost Him

Mercredi 2 Novembre 2005 à 11h35

Peut-être que c'est mieux comme ça.
Je n'arrive pas à envisager réellement la possibilité qu'il sorte de ma vie à jamais. Mais je ne peux pas aller contre sa volonté.

On a passé 4 jours ensemble. Il est venu me voir « au pays des hamsters »…
Samedi, dimanche, aucun problème. C'était absolument génial. Comme avant. Tellement « comme avant » qu'encore une fois, j'en venais à me demander pourquoi on était plus ensemble et comment on avait pu gâcher une année sans se voir.

Et lundi, changement radical ; il n'était plus pareil.
13h : « Je n'aurais pas dû venir, ça va être compliqué après… »
20h : « En fait, finalement, ça va pas être compliqué du tout… »
Le lendemain matin : « Regarde bien mes yeux parce que c'est la dernière fois que tu les vois. »
Mais tout ça sans jamais me donner une seule raison, sans aucune explication, et sans arrêter de m'embrasser et de me regarder de cette manière qui me fait fondre.
Et, après une journée de négociation avec un mur, j'ai fini par laisser tomber alors qu'il était sur le point de me l'avouer. Et je suis partie en larme, le laissant sur le quai de la gare. Je n'avais aucune idée de ses fameuses raisons, mais je ne pouvais pas les entendre. C'était au-dessus de mes forces.

Si j'avais su…

Il a tout simplement eu le culot de lire mon journal. J'ai un dossier dans mes documents avec tous mes textes sous Word. Dossier que je n'avais pas déplacé et que j'avais laissé exposé puisque ne me venant même pas à l'esprit qu'il irait fouiller.
Mais il l'a fait.
Et de la manière la plus froide qui soit, il m'a reproché d'avoir découvert :
- que mon plus grand fantasme était de coucher avec une femme,
- que j'avais « très très envie de ‘mon' voisin »,
- que je n'avais pas couché qu'avec « des Romains »,
- et que je l'avais trompé, 2 fois, quand on était ensemble.
En finissant, chaleureusement par un : « je ne veux plus jamais entendre parler de toi ; plus jamais… ».

Avec du recul, je me demande comment moi j'aurais réagi à sa place. Et je sais que je lui en aurais parlé. Tout de suite. J'aurais été incapable de passer une journée et demi sans faire un seul commentaire et en restant aussi naturelle dans mes attitudes et mon comportement que lui l'a été.
Et c'est vrai que je trouve ça lâche de sa part.

J'ai tout de même certaines précisions à apporter pour qu'on comprenne pourquoi je ne me sens pas coupable de tout ce qu'il me reproche.

Que mon plus grand fantasme soit de coucher avec une femme, je ne vois pas en quoi ça le regarde et pourquoi ça le choque tellement. Je n'en ai pas honte et après tout, un fantasme est un fantasme, et dans mon cas, il est pour le moment hors de question qu'il se réalise (bien qu'ayant été tellement déçue (en général, par forcément sexuellement !) par la gente masculine jusqu'à présent, il serait peut-être temps de revoir ce point !).
Pour ce qui est de mon voisin, c'est un garçon adorable et avec lequel je m'entends parfaitement bien mais que je méprise intérieurement depuis l'incident du mois dernier.
De plus, je ne sais pas où il a été pêcher que je n'avais pas couché qu'avec des Romains, puisque c'est le cas.
Et pour ce qui est du fait que je l'ai trompé, eh bien, je pense que s'il savait de quoi je parle lorsque je dis ça, il m'en voudrait certainement moins qu'actuellement.

Je voudrais pouvoir lui expliquer tout ça, effacer tout le mal qu'il pense de moi actuellement.
Le revoir m'a vraiment fait un choc et, même si je sais que ça ne marcherait pas, que je ne peux plus vivre de relations à distance ; « je t'aime » a failli passer le pas de mes lèvres à plusieurs reprises au cours de ces 4 jours.

On est tellement bien tous les deux. C'est tellement naturel, sans aucune gêne.
Mais je ne suis même pas sure que s'il connaissait la vérité, il me pardonnerait.

Je me suis détestée tellement longtemps (et je me déteste toujours maintenant) de l'avoir abandonné l'année dernière, de lui avoir fait tellement de mal. Je m'étais promis que ça s'arrêterait là, et que, si je devais en avoir, je n'aurais plus qu'une bonne influence sur sa vie. Même si c'est à mes dépends.

Il avait une si grande importance dans ma vie. Je ne sais pas comment je vais faire pour vivre sans lui, sans sa nullité, sans ses conseils et son écoute…

Mais je crois que je ne peux rien y faire. Les jeux sont faits maintenant.
Et j'ai perdu à jamais l'homme le plus important dans ma vie et dans mon cœur.

Pas bien.

Lundi 7 Novembre 2005 à 0h49

Oui, ça résume assez bien mon état actuel je crois…
Juste : pas bien.

Et je confirme qu'il ne s'en veut absolument pas. Loin de là. Il a été jusqu'à changer un article de son blog :
« Je n'aime pas : […] les menteuses, les femmes infidèles (donc j'ai peu de chances de trouver un jour celle qu'il me faut).
Je suis : […] fidèle (enfin jusqu'à maintenant mais puisque personne ne l'est, je vais peut-être moi aussi changer cet aspect pourtant si sincère et naturel de moi-même). »

Voilà, c'est peut-être juste mérité. On récolte ce qu'on sème paraît-il. Et avec tout le mal que je lui ai fait, il était peut-être enfin temps que ça me retombe dessus.
Mais je vous assure que c'est pas agréable…
Vous pouvez me croire !

Blanc

Samedi 12 Novembre 2005 à 21h38

Je n'arrive plus à écrire. J'ai pourtant des choses à dire, des tas de sujets à aborder. Mais l'envie n'est pas là et je ne sais même pas par quoi ni comment commencer.

Je suis trop entreprenante avec les hommes paraît-il.
Elle sait qu'elle ferait exactement la même chose si elle était dans mon environnement. Elle a déjà pu avoir un aperçu de l'ambiance des soirées étudiantes ici.
Je sais qu'elle ne me contredira pas puisque c'est la vérité…

J'ai tellement de choses à écrire mais tout est décousu.

Il me manque. Pourtant j'ai rencontré quelqu'un cette semaine. Et ça a l'air en bonne voie alors il n'y a aucune raison que je continue à tellement penser à lui. Mais je n'y peux rien. Et je me sens toujours coupable de m'amuser et de passer du bon temps.

Sa maman va mal. La vie est vraiment totalement injuste parfois. Toute sa famille devrait être en bonne santé, absolument aucun d'entre eux ne méritent ça. Ce n'est pas juste.

C'est un manipulateur. Il profite d'elle, de sa gentillesse et de ses faiblesses. Il devrait avoir honte pour ça.

Et puis j'ai lu quelque chose de particulièrement drôle aujourd'hui. Quelqu'un qui disait ne pas être matérialiste ni consommateur et de ne pas être obligé de dépendre de qui que ce soit même sans travailler alors que cette personne possède quasiment un mini-studio d'enregistrement dans son appartement, ainsi que l'ADSL et la freebox…
Moi au moins, je suis consciente d'être au crochet de mes parents et de la chance que j'ai qu'ils puissent m'offrir tout ce que je veux. Et je fais justement des études pour que ce train de vie ne change pas.
Sans argent malheureusement la vie ne vaut quasiment rien. Et ce quelqu'un devrait en être conscient bien plus que d'autres…

Il est 9h et demi, un samedi soir et je ne sais pas quoi faire. Mon allemand ne m'a pas rappelé, Jen est avec son cocu, la clique de fumeur est en ville et j'ai la flemme de les rejoindre toute seule. Il me reste Paulo qui veut rester à l'Exchange Pub encore ce soir. 5 soirs de suite, ça commence à être lassant…

Décidément, je n'arrive vraiment pas à écrire en ce moment...

"Il y a 3 écrits sur ce mois."

Mercredi 23 Novembre 2005 à 10h21

Je trouve ça d'un pathétique !!
Mais j'y peux rien moi si je n'arrive pas à écrire. J'ai pas envie, alors comment se forcer ?!

Je n'arrive pas à comprendre comment je me débrouille pour toujours tomber sur des cons. Enfin, en tout cas, des cas. Et celui-là est peut-être le plus spécial de tous finalement. Bien qu'il avait l'air d'être le mieux !
On a passé des moments absolument géniaux ensemble, c'est sûrement pour ça que j'ai tellement de mal à comprendre pourquoi il fait ça. En tout cas, de mon point de vue, c'était génial…
C'est tellement rare d'arriver à trouver cette complicité qui nous a réunit tout de suite. Je ne comprends pas qu'il ne s'en rende pas compte. Ce n'est peut-être rare que pour moi finalement.

Non, vraiment, je ne comprends pas. Il y a exactement une semaine, il me faisait une crise de jalousie car il pensait qu'il s'était passé quelque chose avec Lawry. Et depuis ce lendemain là, tout a changé, il ne m'a quasiment plus donné de nouvelles et il m'a juste donné comme explication hier soir (après que je l'ai harcelé pour en avoir une) : « I am just not sure about my feelings. That's all. ». Mais non, je ne suis pas d'accord, c'est pas tout !! Ca n'explique en rien le fait que tu ne me donnes aucunes nouvelles comme ça, du jour au lendemain !
Si je ne te plaît pas, dis le moi, sois honnête pour une fois !
Si tu ne veux plus me voir, avoue-le merde mais ne me sors pas des excuses à la con après m'avoir fait passer 5 jours d'enfer à me demander ce que j'avais bien pu faire !!

Je suis obsédé par ça en ce moment, je ne parle que de lui, j'ai les yeux rivés à ma fenêtre pour observer ses moindres faits et gestes, je n'arrive plus à me concentrer sur quoi que ce soit.

Il ne me reste plus qu'un mois ici.
Et j'aurais tellement aimé le passer avec lui…

Dans les yeux d'un autre...

Mercredi 23 Novembre 2005 à 17h05

Sous le maquillage que dessine l'amour, est-ce que j'aurai le courage de plaire encore un seul jour ?
Si ce n'était pas lui, tout ces mots qu'on a bu, est ce qu'on me dirait oui ou l'ivresse a-t-elle disparue ?
Est ce qu'on pourrait encore parler de mon sourire et faire de mon corps le premier de ses désirs ?
Se peut-il que l'on m'aime, qu'on pardonne mes fautes. Est-ce que je serai la même dans les yeux d'un autre ?

Je ne pense pas à mal, quand mes doutes s'exposent, un sentiment normal quand on est une femme je suppose.
Si jamais je le perd parce qu'on se perd parfois. Est-ce que je pourrais plaire ? Est ce que je pourrais dites moi ?
Est ce qu'on pourrait encore parler de mon sourire et faire de mon corps le premier de ses désirs ?
Se peut-il que l'on m'aime, qu'on pardonne mes fautes. Est-ce que je serai la même dans les yeux d'un autre ?

Est-ce qu'on pourrait me suivre pour un regard dans la rue ? Me dire que l'on veux vivre avec moi l'inconnu ?
Qu'on me dise que l'on m'aime, que l'on pardonne mes fautes ...
Est-ce que je serai la même dans les yeux d'un autre ?
Se peut-il que l'on m'aime, qu'on pardonne mes fautes ...
Est-ce que je serai la même dans les yeux d'un autre ?

Julie Zénatti

Et si l'anglais avait raison ?

Mercredi 30 Novembre 2005 à 17h54

Oui, pourquoi pas après tout. Pourquoi est-ce que l'on s'emmerde à faire des efforts pour vivre un semblant de relation amoureuse puisque, effectivement ça finit toujours mal.

J'aime l'amour, j'aime être en couple, passer des moments à deux, l'intimité… Mais pourquoi s'acharner comme ça pour recevoir si peu. Au mieux, il restera de bons souvenirs après toutes ces larmes, mais les souvenirs finissent toujours par s'effacer petit à petit, les uns après les autres, alors pourquoi ?

Il a peut-être absolument raison d'agir comme ça Lawry, « it always ends bad ». Alors il s'amuse. Il est persuadé que s'il rencontre « la bonne », il la reconnaîtra et s'assagira. En attendant, pas d'obligation, juste de bons moments, avec celle(s) qu'il veut. C'est sûrement ce que je devrais faire. Plutôt que de chercher par tous les moyens à le forcer à me voir. J'ai déjà commencé à m'amuser hier soir, et je vais peut-être continuer dans ma lancée…

Merci Lawry pour cette nuit et pour m'avoir ouvert les yeux.

Mode « feelings off » enclenché…

Quand Lana pète un cable...

Samedi 3 Décembre 2005 à 13h10

Je ne sais pas comment c'est arrivé. Mais, l'alcool aidant, j'ai fait une toute petite crise de nerf hier soir aux alentours de 1h du matin… Ils rigolaient si fort, ils étaient tous tellement bourrés… Et ils ont vraiment commencé à sacager mon appartement.
C'était trop... La dernière fois, la bière sur mon ordinateur… Et là, ils étaient 3 à écrire (littéralement) SUR Marie, partout sur son corps. Et Paulo qui rigolait, affalé sur le lit avec ses chaussures pataugeant dans la bière qu'il avait renversé… Et Paul, typiquement américain, qui criait qu'il ne voulait pas partir, qu'il resterait là, qui me demandait pourquoi je le mettais à la porte… Et Ian qui attendait les autres pour sortir… Et Alex qui ne bougeait pas, me regardant m'agiter et m'énerver, et disant à Paulo : « Tu vois, les filles comme ça, je les aime pas, un coup c'est oui, un coup c'est non, elles t'invitent et après elles te foutent dehors… ». Et moi qui voulait absolument descendre à l'X-pub le plus tôt possible pour ne pas rater mon allemand…

Trop, c'est trop.

Mais j'avais beau demander gentiment aux gens de sortir, ou leur gueuler dessus, rien ne marchait. Heureusement que MarieJ s'est rendu compte que j'en pouvais plus et a entamé la marche en entraînant tout le monde avec elle.
Il m'a quand même bien fallu 10 minutes de réflexions, seule, au milieu de ce chantier, pour calmer les larmes qui pointaient au coin de mes yeux. La saturation vient vite avec le Vermouth…

Finalement, je peux dire que j'ai passé de meilleures soirées que celle d'hier. Alex était particulièrement con, et malheureusement pour lui, les autres commencent à s'en rendre compte (c'est d'ailleurs pour ça qu'il s'est retrouvé tout seul en bas à la fin de la soirée). Paulo était plus bourré que jamais (donc encore plus lourd…). Idem pour Marie.
Bref, j'hésite à remettre ça ce soir. Je n'ai pas encore examiné objectivement les dégâts, je suis toujours dans le noir et la perspective d'avoir à tout nettoyé avant ce soir et recommencer demain ne m'enchante pas plus que ça.
Surtout que c'est encore moi qui cuisine…

Mais je me connais, et je serais incapable de leur dire non… Je ne sais même pas pourquoi je l'écris puisque c'est certain : on remet ça ce soir…

Et c'est reparti...

Lundi 5 Décembre 2005 à 17h16

Je suis désespérante…
Appartement éteint depuis à peu près jeudi dernier.
Plus aucunes nouvelles depuis environ une semaine.
Week-end particulièrement arrosé pour oublier tout ça et s'amuser un peu.
Et ça marchait ! Je ne tournais quasiment plus la tête en direction de sa fenêtre.

Et voilà que ça recommence ! Une petite lumière se rallume et je ne peux plus m'en détourner…

Allemand de merde. Pourquoi as-tu cette emprise sur moi ?

Il FAUT que je passe à autre chose…

Sinterklaas

Lundi 5 Décembre 2005 à 17h21

Eh oui ! C'est le 5 décembre aujourd'hui !
L'orchestre matinal de l'école d'à côté me l'a rappelé à 8h ce matin...

Winter is back into our land,
the wind it freezes up the hands,
but warmth will soon be on the way,
cause Saint Nicolas [=Sinterklaas] from Spain will come today.
He owns a book with all our names,
it says whether we've been good or have misbehaved
He'll stop by to give you "suikergoed"
(bonbons),
maybe toys if you've been good,
But if you've been bad while staying here,
he's bound to make you disappear.
his helpers put you in a sack,
and take you with them white or black.
So please behave, because next year,
Saint Nicolas will reappear.
No matter where you are or whom you're with,
Remember always be a good kid!!

Tous des cons (1)

Jeudi 29 Décembre 2005 à 14h46

Ca, c'est le genre de trucs qui font mal. Tu sais, quand tu crois connaître les gens qui t'entourent et que finalement tu te rends compte que, pour changer, tu les as encore surestimés ?
C'est ma plus ancienne connaissance masculine. 6 ans qu'on s'adore. Enfin, par période. Comme dans toutes les amitiés d'ailleurs. Il y a des hauts, et des bas… Et c'est généralement dans les « bas » de l'un ou de l'autre qu'on se retrouve. On peut compter l'un sur l'autre dans les « périodes creuses ». Il est vrai que lorsque l'un des deux est engagé sérieusement dans une relation, notre amitié en souffre toujours un peu. C'est normal je pense, dans une amitié homme/femme. Mais j'ai toujours eu le sentiment de faire des efforts pour l'écarter de ma vie le moins possible, même lorsque j'étais en couple. Alors que lui…

Il la connaît depuis 2 mois. Ils se sont fiancés la semaine dernière… Et depuis le début de cette histoire, il m'a complètement exclue de sa vie. Je n'ai même pas eu l'occasion de lui souhaiter un Joyeux Noël. Et lui non plus bien sûr, il est bien trop occupé à être heureux. Et je n'arrive pas à m'en réjouir ! Il ne la connaît pas !! Une histoire qui commence si vite ne peut que finir comme un soufflet : par se dégonfler. Et là, il repensera à moi. Je ne peux pas être heureuse pour lui alors que je sais ce qu'il va endurer après.

Et puis après tout, pourquoi serais-je encore là « après » ? S'il continue à m'exclure comme il le fait, il y a peu de chance je pense.
« Si tu m'envoie un texto, évite de dire mon salop ou je t'aime s'il te plaît, parce que ma copine est très jalouse, ça ferait un scandale. C'est gentil. »

Mais rien à foutre que ça fasse un scandale !! Tu te démerdes avec elle ! Enfin, de toute façon, t'as aucun soucis à te faire, parce que ces termes là, je ne suis pas prête de les réutiliser pour le moment.

Tous des cons.

Un petit mieux !

Mercredi 22 Février 2006 à 0h36

Mon esprit s'apaise un peu… Je suis tellement négative depuis quelques temps. Il m'a suffit d'un week-end, de rencontrer de nouvelles têtes. C'est fou comme j'ai besoin de changer d'environnement souvent ! Angoulême, je sais que j'ai fais le tour. En tout cas, en ce qui concerne mon environnement étudiant.
Il me restait Poitiers. Et Sophie voulait changer d'air aussi. Alors on s'est vite décidé ! Elle est donc venu passer le week-end avec moi, chez mes parents (uniquement brève apparition entre le shopping dans le centre et notre soirée).
Samedi soir, on rejoint donc Mathieu, poitevin qui est en cours avec nous, chez lui, dans la cambrousse.
22h, nous sommes les premières arrivées, début de soirée tranquille, ses potes arrivent les uns après les autres. On s'attendait à pire, je crois qu'on peut le dire ! Sophie a tout de suite repéré celui qui l'intéressait. Plutôt pas mal, je l'avoue, pas mon style mais je conçois qu'il puisse plaire ! Le genre « mec bien » … De plus en plus rare de nos jours !
« Mon genre » est arrivé un peu plus tard ! Grand, particulièrement baraque (ancien rugbyman), le sourire accroché derrière ses oreilles, grand gamin…
La soirée passe, l'alcool descend bien, on finit juste toutes les deux entourées de ces 4 jeunes hommes particulièrement joyeux ! Sophie se rapproche de sa proie en douceur, il a l'air plus que consentant…

Les mecs commencent à s'embrouiller, ça planait un peu depuis le début de la soirée, puis ça se calme, pour finalement en fin de soirée, empirer… Mon genre et son pote sont contraints de partir, foutus dehors par un Mathieu beaucoup trop alcoolisé.
Je suis restée un peu à l'écart toute la durée de l'engueulade donc nous étions assez isolés lorsqu'il est venu me dire au revoir. Un bizou sur la joue, le deuxième d'un peu plus près et finalement, dérapage… Verdict : vraiment mon style ! « Bonne nuit… » et moi de penser immédiatement : « T'es sur… ? ». Et finalement, quelques bizoux passionnés plus tard, il est parti.

Mathieu s'effondre, en larme, après avoir cassé la moitié de la toiture de la maison de ses parents par énervement. Une petite demi-heure de consolation plus tard, il se décide à s'expliquer avec eux par téléphone. De vraies nanas, c'était impressionnant !
6h30 dimanche matin, je vais me coucher, seule.

13h, je réveille tout le monde à coup de casseroles, trop marre d'attendre que ça se lève. Première découverte : Sophie et Maxime dans le même lit.
La nuit de la veille a été un vrai carnage, donc Sophie et moi, on se met à tout ranger et nettoyer. Elle me raconte sa nuit, deuxième découverte : ils n'ont pas fermé l'œil, le pauvre Maxime a du mérite !
La conversation s'ensuit, j'en arrive à mon fameux baiser et là, troisième découverte : « mon genre » a une copine ! Mais pas une copine « ça fait 1 mois qu'ils se connaissent », non non ! Il se trouve que c'est apparemment sérieux, il aurait même l'intention d'emménager avec elle l'année prochaine à l'autre bout de la France ! Je finis donc par me dire que ce n'était rien du tout, une histoire de c**, rien d'autre. La journée suit son cours, Sophie décide de rester une soirée de plus sur Poitiers, charmée par sa nouvelle conquête.
On se retrouve donc dimanche soir. Soirée pépère, sans évènement majeure à relater. « Mon genre » est plutôt allumeur/drôle/pas forcément fin ce qui l'autorise à me draguer sans que je le prenne sérieusement.
Je rentre chez moi le lendemain en début de matinée, en stop involontaire, prête à oublier pour de bon ce poitevin. La journée se passe comme une journée de vacances, tout ce qu'il y a de plus banal, en famille. Vers 1h du matin, mon téléphone sonne. Je ne connais pas le numéro et étant donné l'heure et la proximité de la chambre de mes parents, je ne réponds pas.
J'apprends par texto ce matin qu'il s'est débrouillé pour récupérer mon numéro. Je ne sais pas trop comment le prendre… Les textos s'enchaînent et il finit par me donner son adresse MSN, comme ça !
On commence à discuter, on apprend à se connaître, tout simplement. C'est un mec intéressant, sans aucun doute. Il fait plein de choses, s'intéresse à des tas de trucs… Mature et gamin à la fois, il me ressemble assez de ce point de vue là !
Il a eu des réflexions assez ambiguës, je ne sais pas vraiment quoi penser ! Il n'a pas dit un mot sur cette fameuse copine. Il n'a rien dit de particulièrement gentil, rien qui puisse m'affirmer que je lui plaît. Enfin bref, vraiment, là, je ne sais pas ! Mais je ne veux pas me prendre la tête, alors on verra...
En tout cas, ce qui est sûr, c'est que ce week-end m'a fait du bien !

Mini Déprime

Lundi 27 Février 2006 à 22h37

22:37

Coup de blues. Brefs retours de La Haye de certains étudiants de ma classe. Passez-moi l'expression mais : ça fout les boules ! J'ai tellement envie d'y retourner ! Amsterdam me manque… Et ils sont là, de retour d'à peine un mois, à me raconter en détail à quel point c'est génial Erasmus.
« Tu crois vraiment que tu m'apprends quelque chose là ?! »
Alors moi, j'écoute bien sûr, je réagis, je m'exclame, j'approuve, etc. Et là, il faudrait en plus que je passe la soirée à les écouter en parler encore et encore, et à se plaindre des quelques rares soirées qu'ils doivent faire ici, dans cette ville de m*** avec cette ambiance de m***… Faut pas exagérer non plus !

Du coup, je suis chez moi, toute seule ! Avec pour seule possibilité de divertissement, mon ordinateur (sans Internet) et une télé avec un écran de 10 cm en noir et blanc… Soirée de folie !

Je vais peut-être aller les rejoindre. On sait jamais, je pourrais peut-être rencontrer l'homme de ma vie sur le chemin… On peut toujours rêver, non ?!


23:33

Et voilà, d'une je n'ai absolument pas rencontrer l'homme de ma vie ; et de deux, j'ai passé 3/4h à me faire chier (passez-moi à nouveau l'expression !). Les deux personnes pour qui j'avais fait le déplacement étaient à l'autre de bout de la table et face à Flo qui continue, pour je ne sais toujours pas quelle raison, à ne plus m'adresser la parole, par conséquent, ils n'ont daigné lever les yeux sur moi que lorsque je suis arrivée et lorsque je me suis levée pour partir. C'était bien la peine…

L'amitié, ça va ça vient, je le sais, si mes nombreux déménagements m'ont bien appris quelque chose, c'est bien ça ! Mais ça ne m'empêche pas de souffrir à chaque fois. Je m'attache bien trop facilement, c'est bien connu ! Ce que j'aimerais savoir c'est comment y remédier…
La nuit porte conseil paraît-il, alors allons-y…

Tout...

Dimanche 5 Mars 2006 à 15h31

(Ecrit du lundi 30 mai 2005)

Tout :
Des amis, des parents, une famille ;
La santé, de l'argent ;
Savoir écrire, savoir lire, savoir compter ;
Avoir son bac, un but dans la vie ;
Avoir le choix, le devoir, l'envie de vivre.
Avoir vécu, avoir le temps de vivre encore.
Avoir l'envie d'aimer.
Aimer.
Aimer tout.
Aimer lire,
Aimer écrire,
Même aimer compter ;
Aimer ses amis, ses parents, sa famille.
Aimer aimer.
Aimer être aimé.
Aimer la vie.
Tout.
J'ai tout pour être heureuse.
Et je le suis.
Je suis heureuse.
JE SUIS HEUREUSE.
Mais pourquoi avoir besoin de le répéter pour y croire ?

Je suis heureuse mais pas comblée...
Ce qu'il me manque ?
L'amour ..?
L'ami, L'amant, L'âme sœur.
L'Unique. Le seul. Le « toujours », pour la vie et jusqu'à la mort.

Et si je l'avais déjà trouvé mais que j'étais passé à coté sans le voir. Ou sans lui accorder suffisamment d'importance. Si je l'avais « raté »... J'ai l'impression que c'est la quête de toute ma vie.
Comment savoir ? Comment le reconnaître ? Existe-t-il seulement ?

Des questions connes, toujours plus connes.
Avoir l'impression de s'enliser dans la connerie et finalement, de rater l'essentiel.

Je voudrais être plus simple. Me poser moins de questions. Pouvoir profiter. Profiter de la vie, de cet essentiel que je suis en train de rater.

__Je voudrais juste être moins conne.__

Attends...

Mercredi 22 Mars 2006 à 10h05

Attends que cette p*** d'année se termine enfin...
Mais avec le sourire ! Comme d'hab...

Eh bah nan, toujours pas...

Mercredi 17 Mai 2006 à 10h43

Arrive toujours pas à écrire... J'essaye pourtant : j'ouvre un nouveau doc Word, je réfléchis, je tape une première phrase, je l'efface, et je recommence pendant 5/10 min... Peut-être que le stress et le manque de temps ne m'aide pas trop non plus...

(Résultats de mes premiers concours dans moins d'une demi-heure... )

Allez, je réessaierai ce week end.

La Clé

Dimanche 21 Mai 2006 à 0h36

Je cherche La Clé,
La clé de ton cœur,
Celle qui m'ouvrira les portes de ton âme,
Et qui m'éclairera sur tout ça…

L'incompréhension est la pire des souffrances.
L'incompréhension et l'ignorance.
L'ignorance des faits
Qui te poussent à agir de la sorte.

Sommes nous si différents pour que le fossé entre Hommes et Femmes soit si large ?

Sommes nous si différentes pour qu'elle accepte de vivre la hantise de toutes les femmes ?

Je cherche la clé,
La clé de vos cœurs,
Du secret de la vie
Pour une existence meilleure.

Boule de Nerfs

Lundi 22 Mai 2006 à 19h13

Je suis beaucoup trop sous pression en ce moment. Comme une bombe prête à exploser. Ou une bouilloire prête à s'arrêter de bouillir…

Pour le moment je suis admissible aux oraux de 12 écoles (sur 13…). Et pour n'avoir aucun regret, je les passe toutes, sauf une car mon planning ne me le permet pas.

Je fais donc 11 villes en 10 jours… De Dijon à Sophia-Antipolis, en passant par Lille, Rennes et Clermont-Ferrand…

Juste avant ce Tour de France des Ecoles, j'ai ma semaine de partiels et, pendant cette semaine, je passe également mon code…
Si l'on prend aussi en compte que je sors de 3 semaines de cours de folies à raison de 3 à 4 exposés et/ou devoirs par semaine et que, pendant ce laps de temps surchargé, il a fallu que je rédige entièrement un rapport de stage de 50 pages, hors annexes, concernant mon stage de 3 mois effectué de mai à juillet l'année dernière ; je pense que vous pouvez comprendre que je sois une vraie boule de nerfs en ce moment…

J'ai littéralement craqué ce week-end face à mon père qui essayait, tant bien que mal, de me faire répondre à quelques questions susceptibles d'être posées durant mes entretiens.

Et ce matin, mon partiel de négociation m'a ouvert les yeux sur la situation.

Il faut dire que l'intervenante était plutôt du genre agressive ce qui m'a tout de suite mise sur la défensive et donc, je lui suis un peu « rentrée dedans ». J'ai été aussi agressive qu'elle, ce qui ne va certainement pas aider ma note…. Et lorsqu'elle m'a fait re-rentrer dans la salle pour l'autoévaluation, j'ai senti ma gorge se nouer et les larmes toutes prêtes à monter au fur et à mesure de l'analyse de mon entretien.
Et pourtant, s'il y a bien quelque chose que je ne supporte pas ce sont les crises de larmes en public et d'autant plus devant un/des professeur(s).

Tout ça pour dire qu'il va falloir que je trouve un moyen de me calmer : drogues, méditation/yoga, homéopathie, exorcisme, opération chirurgicale (je sais pas moi, ya peut-être une zone STRESS dans un coin du cerveau… Mais si, puisque je vous dis que j'ai failli faire médecine !!)
Si vous avez des suggestions d'ailleurs, n'hésitez pas… Pas chères bien sûr, je reste une malheureuse et PAUVRE étudiante…

Pas faite pour le célibat !

Vendredi 26 Mai 2006 à 15h41

Je me perds.
Je ne me reconnais plus.
Je me surprends à rentrer plus tôt chez mes parents pour éviter une nuit de plus chez moi. Dans ce minuscule appartement. Toute seule.

Ma dernière soirée me semble si loin. Moins d'un mois pourtant mais tellement de choses se sont passés depuis. Et puis ce n'était pas vraiment une soirée. Je crois que la dernière « bonne » soirée que j'ai passée remonte à Amsterdam. C'est dire…
Et je ne parle même pas de ma dernière relation... Qui remonte à bientôt un an maintenant...
Je me définis beaucoup plus en ce moment par mon travail et mes études que par mes conquêtes et ma vie étudiante. Et ça ne me ressemble vraiment pas !

Je suis dans le train right now et sur la banquette d'à côté, il y a un couple (ma hantise ces derniers temps). Enfin, je suppose qu'ils sont en couple puisqu'elle dort sur ses genoux.
Lui, me fait penser à mon anglais.
La même carrure, les mêmes traits tendres et tellement masculins, les mêmes grands yeux ténébreux, les mêmes mains puissantes… Il n'a même pas un bras autour de ses épaules alors qu'elle dort. Il a l'air totalement absent, préoccupé peut-être, les yeux dans le vague… Je me demande à quoi il peut bien penser. S'il l'aime ? S'il la trompe… Je m'interroge sur leur histoire…
(Et je me souviens des lèvres charnues de Lawrie ; et de ses mains…)

Ca me manque tellement d'être en couple.
Les batailles d'eau (ou de glaçons selon la saison) dans le lit au milieu de la nuit, aller le surprendre sous la douche, préparer les petits-déjeuners au lit, commander sa nourriture préférée ou improviser un dîner aux chandelles en amoureux, les réveils à deux tous doux, les séances de massage aux huiles essentielles à la lueur des bougies, les siestes crapuleuses, arpenter la ville de long en large pour lui trouver un cadeau ou tomber tout simplement sur LE truc qui lui plaira, les réconciliations sur l'oreiller, les post-it adorables sur le frigo ou dans la salle de bain…
Toutes ces choses et des choses encore plus simples comme regarder la télé à deux, aller faire les courses à deux ou encore une main à tenir dans la rue ; toutes ces choses qui font que je ne suis décidément pas faîte pour être célibataire !!

Adorable...

Samedi 3 Juin 2006 à 10h02

Message msn de mon Paulo :

"salut.. je suis en train de me coucher.. et tout d'un coup.. j'ai commencé a trop penser a toi.. tu me manques trop !"

Si c'est pas trop mignon ça...

Et forcément, de bon matin, ça met du baume au coeur !

En direct live de Rennes...

Vendredi 9 Juin 2006 à 9h19

Au tiers de mon périple, après avoir fini Dijon, Strasbourg, Amiens, Lille et Le Havre, je suis right now à l'ESC Rennes à poireauter pendant encore 2h en attendant de passer mon "entretien de motivation"...
Et pour le moment, à part Dijon qui s'est extrêmement bien passé, je suis un peu partagée pour les autres. Les écoles de Strasbourg et d'Amiens ne m'intéressent pas du tout. Et je pense avoir foiré Le Havre.
Pour l'instant j'ai un peu craqué sur Lille et Dijon, Lille pour l'ambiance et le design de l'école (située au 3ème étage du plus grand centre commercial dans lequel j'ai mis les pieds) et Dijon pour les écoles de folie proposées pour le double diplôme. Mais de toute façon, les meilleures restent à venir !
En dehors de ça, j'ai commencé mes entretiens ultra malade et, alors que c'est en train de passer, ma mère vient de se le choper à son tour... C'est la fête, elle est déjà vachement agréable et facile à vivre au naturel alors malade en plus, que du bonheur !
Donc voila, j'enchaîne les hôtels et les villes différentes tous les jours, toujours les mêmes types d'entretien et les douches avec les poils de cul des précédents locataires... Vivement le 23 que ça soit fini !

Et mon téléphone a complètement cessé de sonner aussi, c'est d'un déprimant. Surtout lorsque les rares fois où ça arrive, c'est "Maman" ou "Papa port" qui s'affiche...

Statut d'Aînée

Jeudi 22 Juin 2006 à 0h14

Il a tout juste 16 ans. Et il vient de rentrer de la fête de la musique. A 22h30. Il a bu de la cervoise. Et il n'a plus de voix.

La semaine dernière, il était seul dans la maison. Avec une fille.

Et il lui a fallu des cours de maths et de physique pour passer en première S. Et il répond à ma mère.

Pourquoi est-ce que ça me rend folle comme ça ? C'est vraiment juste de la jalousie ? Ou est-ce que c'est plus profond que ça ?

A son âge, je passais effectivement mes après-midi avec ma « bande ». Je me souviens encore de l'été de ma seconde. On était toujours fourré ensemble. Les après-midi. Mes parents ne m'ont jamais laissé aller à la fête de la musique de ma scolarité. Les fêtes du lycée, je ne leur en parlais même pas. La première fois que j'ai bu une goutte d'alcool, c'était après mon bac. Et je ne suis jamais restée seule chez moi avec mon copain durant les 2 ans où nous sommes restés ensembles. En tout cas, je n'en avais pas l'autorisation.

Et j'ai toujours droit aux mêmes critiques. En permanence. Je crois que mon père était fier que j'ai réussi mes concours écrits mais il n'a pas arrêté depuis de me faire ch*** avec mes oraux.
Comme s'il lui était impossible de me faire confiance.
De penser que je suis consciente que c'est mon avenir qui est en jeu.
De pouvoir imaginer qu'après avoir eu mon bac S du premier coup sans être une scientifique du tout, d'avoir relativement bien réussi mes années de DUT et avoir été admissible à toutes les écoles pour lesquelles j'ai postulé (oui enfin sauf une…), je ne sois pas si bonne à rien.

C'est marrant, j'ai toujours pensé année après année, surtout après avoir réussi mon bac, qu'il me lâcherait un peu. Mais non. Parce qu'un DUT c'est de la merde. « Tech de Co c'est moins bien que GEA ». « T'aurais mieux fait de faire une prépa ».
Et pourtant, j'ai toujours cet espoir. Je continue d'espérer qu'en intégrant une école de commerce convenable, il me laissera un peu tranquille et mettra en sourdine ces remarques sanglantes. Mais je commence à en douter… Je me demande finalement à quoi ça m'a servit de jouer la petite fille sage, vierge, qui ne sort pas, ne boit pas, ne fume pas, ne respire pas trop fort… tout au long de mon adolescence. D'accord je me suis rattrapée depuis en ce qui concerne les sorties et la boisson. Mais socialement, j'ai l'impression d'avoir raté mes années de lycée (à l'exception de toi bien sûr vieille vache…).

Oui, ça me rend folle de ne pas être sur un pied d'égalité avec mon frère. Qu'on ne soit pas éduqué sensiblement de la même manière. Que ça soit si facile pour lui.
Est-ce que ça fait de moi un monstre de jalousie ? Une créature maléfique égoïste et intéressée ?

C'est sûrement mon statut d'aînée qui veut ça…

Quelle Conne !

Dimanche 25 Juin 2006 à 19h32

Je viens de retomber sur sa gourmette. Avec son demi-cœur qui pend au bout. C'est bizarre comme sensation. Cette déception pour ce que notre relation est devenue, mêlée à cette indifférence due au temps passé.

Il m'a recontacté 3 fois en 6 mois. A peu près une fois tous les 2 mois d'ailleurs.
1er texto le 16 janvier. Méchant, presque assassin.
2ème texto le 11 mars pour me dire qu'il était à Amsterdam ; ton moins dur mais toujours froid, presque indifférent (mais alors, dans ce cas là, pourquoi m'écrire ?).
Et dernières nouvelles le 8 mai : « Salut beauté. Jte fais juste un ptit coucou en passant pas très loin de toi. J'étais en week-end chez les parents de Ben en C. et là on va bientôt passer P. Voilà bisous ! ». Je ne l'avais pas compris celui-là. Et je ne le comprends toujours pas.

Après être tombé sur sa gourmette, je lui ai envoyé un texto. Simple, froid, normal quoi ! Et il vient de me répondre à l'instant, plutôt gentiment en me donnant sa nouvelle adresse MSN. Et là, je ne sais pas quoi faire !
Enfin si, je sais que je vais le mettre dans mes contacts, qu'on va discuter et que je vais me sentir mal encore parce que je n'ai aucune envie qu'on reprenne contact !
Pas maintenant que, pour une fois, je suis concentrée sur mes études et que je ne me prends pas la tête avec les mecs !

Et puis il y a le pote de Mimille avec qui je suis sortie lors de ma dernière soirée à Poitiers (quelque chose comme au siècle dernier…) qui a vraiment l'air de vouloir me revoir et qui est gentil comme tout et, pour couronner le tout, qui cherche à se caser pour la première fois de sa vie. Alors, même si ce n'est pas ce que je cherche en ce moment, ça m'évitera d'être prise pour une conne pour la énième fois cette année, puisque c'est lui le plus intéressé…
Et si je reprends contact avec Lui, ça va me faire perdre tous mes objectifs du moment. Et je ne veux pas !!


Enfin je ne sais pas pourquoi je blablate comme ça. Je viens de le faire. C'est impressionnant comme je suis faible… Quelle conne alors !

SORTIR !

Mardi 27 Juin 2006 à 0h56

Ayé, 2 jours de glande et je craque. Cette grisaille me rend folle et après avoir passé 2 mois le cerveau en ébullition 6 jours sur 7, je n'ai qu'une seule idée en tête : SORTIR !! Sortir dehors ! Voir d'autres têtes que celles de mes parents et mon frère ! Et BOIRE !! Et danser ! Et rire !
Ouais, donc pas qu'une « seule » idée en fait…

Je n'ai encore rien fait de ma journée.
Pourtant, ma chambre ressemble à un champ de bataille, plutôt après la bataille… Et j'ai encore la voiture à décharger depuis mon déménagement… Mais non, je n'ai strictement rien fait ! Alors une journée, ça passe plutôt bien, je décompresse. Mais dès la deuxième, j'en peux plus !

En plus de ça, je n'arrive pas à joindre les potes de Mimille qui sont censés être rentrés de l'île d'Oléron maintenant. Donc la seule option qu'il me reste, ce sont les potes de mon pote d'Angoulême et pourtant je ne l'envisage même pas, aussi désespérée que je puisse être !

Enfin bon, samedi je rejoins mon amour dans ma chère Bourgogne et là, les vacances vont vraiment pouvoir commencer ! Il faut d'ailleurs que je lui trouve un cadeau cette semaine…
Au moins, ça me donnera l'occasion de sortir ! Vous avez vu ça ?! --> Positive attitude !

Je n'aurais pas dû...

Vendredi 30 Juin 2006 à 0h05

Je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça. C'était débile de reprendre contact maintenant. C'est incroyable comme ça me gonfle. Hier, alors qu'on discutait de tout et surtout de rien, il me sort : « ça me saoule, Ben s'est mis avec une grosse ».

Explications : Ben a été pendant très peu de temps un ami « virtuel » commun ; enfin, jusqu'à ce qu'il me traite de tous les noms possibles et imaginables. C'était il y a 4 ans, il sortait lui aussi avec une fille rencontrée sur le net, le rapprochement était donc logique. Seulement, ce mec est un porc. Dans le sens « pur » du terme ! Il est vulgaire et particulièrement … Comment dire ? C'est quoi le contraire de fin ? Enfin bref, pour ce que je le connais, c'est un con fini.

Allez savoir pourquoi, ils ont gardé contact. Même beaucoup plus que ça puisqu'ils emploient maintenant des termes particulièrement élogieux comme « salope d'élevage » ou « crevette : ambassadeur de la foufoune du marais » (je vous ai dis qu'il était fin, non ?!). Je suppose que le rapprochement s'est effectué une première fois à notre rupture, puis lorsque le couple en question lui a présenté sa dernière ex en date (à ce que je sache en tout cas…) et d'autant plus maintenant que Ben s'est fait largué.

Enfin, l'animal est vite remonté en selle apparemment puisqu'il est, et je cite : « passé par Meetic pour se dégoter une grosse »…
Ayant vu des photos de la « grosse » en question, je me sens vraiment mal. Elle est photogénique en tout cas pour la façon dont il en parle. Et puis merde, je sais qu'il est très critique, je le suis certainement autant que lui, mais combien de fois s'est-il défendu du fait qu'il sortait avec moi ! Pas parce que c'est un canon de beauté, ma douille vous le confirmerez très vite (il est tout à fait à mon goût mais nos avis diffèrent beaucoup en la matière !), mais parce que je suis vraiment très loin d'en être un ; et encore moins lorsque nous étions ensemble !

Enfin tout ça pour dire qu'ils sont vraiment très très proches et qu'il n'arrive pas à se réjouir du nouveau bonheur (il se dit amoureux) de son soi-disant ami parce que sa copine est un boudin. C'est normal que ça me révolte, non ?! C'est vrai que je l'ai toujours un peu idéalisé. Enfin, ce que je veux dire c'est que lorsque je parle de lui ou pense à lui, ce sont rarement des pensées négatives. Bien qu'il soit bourré de défauts, comme tout le monde. Mais je lui ai toujours trouvé bien plus de qualités que de défauts. Et puis, ce ne sont pas vraiment des défauts en plus. Alors c'est sûr que lorsqu'il descend un peu de son piédestal, mon cœur se serre.

Et voilà que maintenant qu'il est à nouveau dans mes contacts, je n'attends qu'une chose, c'est de lui parler. Même pour s'engueuler. Je voudrais qu'on s'engueule d'ailleurs. Il a tellement de choses à me reprocher. Et j'en aurais tellement moi aussi. Il faudrait qu'on se balance ce qu'on a sur le cœur une bonne fois pour toutes et qu'on s'arrête là. Ou qu'on redémarre. Qu'on recommence du début. Sans ressentiment. Mais je ne pourrais pas continuer comme ça. Je me sens bien trop mal. J'étais tellement mieux avant. Il ne me manquait même pas vraiment.

Je n'aurais pas dû l'accepter.

Je n'aurais pas dû…

Attention, Lana débarque !

Vendredi 30 Juin 2006 à 22h06

Voilà, je crois que ma décision est prise. Ce sera donc Bordeaux.
De toute façon, des choix comme ça, ça va vite… Je serais incapable de retourner chez mes parents ; la dépression me guette déjà au bout d'une semaine, alors une année… Hop, une de moins.
Et voilà ! Etant sur liste d'attente partout ailleurs, la décision est vite prise !

Je dois avouer que je suis réellement déçue de n'avoir eu ni Toulouse ni Marseille. Le Sud me manque réellement et Toulouse a vraiment l'air d'être une ville extra.
Alors ça fait chier !
Mais tout le monde ne dit que du bien de Bordeaux alors pourquoi pas ? Et, au pire des cas, j'ai toujours la possibilité de passer au moins 1 an et demi à l'étranger…

Bon maintenant va falloir trouver un appart…

Allez, Bordeaux prépare-toi, Lana débarque !

Pas vu venir...

Mercredi 26 Juillet 2006 à 18h31

Alors effectivement, celle-là, je l'avais pas vu venir !

Je rentre de mes vacances de folies partagées entre 10 jours avec ma Douille à Dijon et aux Solidays et une trop courte semaine avec ma Mimille à Barcelone et voilà que mon père m'annonce que finalement l'emprunt pour mes études, c'est moi qui le rembourserait !

Chose normale me direz-vous mais je me dois de vous en donner le contexte :
Il se trouve que mon père a également dû faire un emprunt pour ses études car étant l'ainé d'une famille de 3 garçons, ses parents n'ont pas pu (/voulu) les lui payer. Il leur en a toujours voulu je crois, en particulier pour les 10 années de galère qu'il a passé avec ma mère après ses études à rembourser ce prêt.
C'est pourquoi toute ma vie j'ai entendu mes parents m'assurer qu'ils ne me feraient pas le même coup.

Vous imaginez donc mon étonnement ?!

Entre 2 : "Qu'est-ce que tu veux pour ton anniversaire ma puce ?" --> "Chérie, on est désolé mais tu vas démarrer ta vie avec 400 ou 500 euros à rembourser tous les mois pendant au moins 5 ans..."
Je sais bien que ce n'est pas le meilleur moment (mais y a-t-il un bon moment ?), ils sont en pleine acquisition immobilière...
Mais alors qu'ils assument jusqu'au bout et ne me demande pas de chercher un logement à vendre plutôt qu'à louer ! Bien sûr que c'est plus avantageux d'acheter mais pas quand ils viennent de me dire qu'ils n'avaient pas les moyens de me payer l'école !!

Enfin... Moi qui voyait les 3/4 années à venir comme du pur bonheur, voilà que je me retrouve avec ce gros nuage planant au dessus de ma tête...

Espérons que tout se passe bien...

(la petite fille pourrie gâtée a parlé !)

Ex-amour veut être ami...

Lundi 31 Juillet 2006 à 19h51

Nan mais sérieux il s'imagine quoi ??

Je ne comprends pas pour changer.

Ecrit impulsif, sous le coup de la colère.
De la colère ? Oui, je crois que c'est ça. Ca part bien d'incompréhension à la base mais la colère c'est bien ce qu'il en reste...

Je ne sais pas pourquoi il a voulu me voir. Il dit que l'eau a coulé sous les ponts. Eh ben pas sous les miens ! Il faut qu'on en parle. Ou qu'on arrête tout.

Il porte un jugement sur le physique de mes copines. Et je ne peux même pas faire le moindre commentaire. Forcément, je n'en ai pas (plus) le droit...
Et bientôt il va me raconter ses histoires de cul, non ?!
Il dit que je voudrais avoir une relation sans tabou avec lui, sans non-dits. Mais ce n'est pas vrai, justement je veux qu'il garde certaines choses pour lui ! Il transpose les tabous sur des sujets sans grande importance finalement et les enlève sur d'autres, et ça, je ne le supporte pas.

Peut-on vraiment rester amie avec son ex ? Avec son premier amour ?

Je crois qu'il voudrait qu'on ait une relation superficielle, sans profondeur mais sans pudeur sur nos histoires pour autant. Enfin, en tout cas, sur les siennes ... !

Je n'y arriverait pas.
Tout simplement.
Je ne peux pas.
Oui, je suis jalouse. Et possessive. Anormale peut-être, en attendant, il m'est impossible de savoir l'un de mes ex, quel qu'il soit, heureux en couple. Enfin, pas en détail en tout cas...

"Ado"

Samedi 5 Août 2006 à 23h20

« C'est qu'on y installe une ado, nous. »

Exactement 2 semaines après avoir fêté mes 20 ans, ces 2 dernières années passées seule en appartement à 113 km de chez eux, dont 6 mois à l'étranger, toujours seule, et voilà comment mes parents me considèrent.

Je suis une « ado ».

Je ne sais plus comment réagir.





Je ne suis pas du genre à « parler pour ne rien dire ». A faire la conversation en l'air, pour éviter les blancs. Je n'aime pas me forcer et je n'en vois pas l'intérêt, surtout lorsqu'on est entouré de gens qu'on aime et qui nous comprennent (ou sont censés nous comprendre).
Et je pense être relativement à l'écoute des autres. Lorsqu'on me parle, j'écoute. Ca fait partie des notions de respect qu'on m'a enseigné. C'est sûrement pour ça que je ne supporte pas que mes parents continuent à me traiter comme une gosse de 10 ans que l'on n'écoute qu'à moitié. Vous savez, la façon qu'on a de laisser parler les enfants en bas âge dans le vide ? Puis de continuer sur un sujet de conversation complètement différent.
Eh bien, mes parents sont un peu comme ça. Dès que j'ouvre la bouche, leurs oreilles se bouchent. Et lorsqu'ils finissent par m'entendre, j'ai droit, soit aux sarcasmes, soit aux engueulades.



Et bien sûr, en relisant ça, je culpabilise. C'est ce que je pense profondément mais dans ma tête résonne : « Jamais contente… Toujours à râler… Pauvre gosse de riche… » ou encore l'éternel : « Et revoilà Miss Sourire… » de ma mère.
Alors que je suis quelqu'un de souriante à la base ! Enfin, je crois.

C'est infernal, j'en viens à douter de tout pour changer.



Et voilà que mon père voudrait se faire muter sur Bordeaux. Pour de vrai apparemment…
Si ça arrive, je fais quoi, moi ?


La Lana qu'ils connaissent réintègrerait le domicile familial, puisqu'ils l'ordonnent, et ils pourraient louer l'appartement acheté dans le centre.
Et elle tomberait soit dans la dépression, soit dans l'anorexie (plus la boulimie peut-être, gourmande comme elle est…) bien que je pense qu'elle survivrait.
Comme elle a survécu à ses années de lycée.
Elle passerait 3 ou 4 ans à bénir les moments de cours, à l'école, où elle peut réellement être elle-même ; pas plus d'une sortie par semaine, et seulement si elle n'a pas trop de boulot et qu'elle a présenté les gens avec qui elle sortait à ses parents…



La Lana enfouie au plus profond de moi ferait signer par ses parents à la rentrée les contrats étudiants qui nécessitent une caution fiable pour l'assurance, puis se renseignerait pour faire augmenter son prêt étudiant, chercherait du travail dans un restau, un bar ou au Mc Do peu importe, trouverait un appartement et dirait « merde » à ses parents une bonne fois pour toutes.
Elle leur prouverait qu'elle n'est pas la gamine qu'ils imaginent et tiendrait le coup jusqu'au bout. Jusqu'à ce qu'ils comprennent. Qu'ils réalisent que leur fille n'est pas si conne, pas si assistée que ça.



*redescend sur terre*



Mouais.


To be continued…

Nouvelle Angoisse...

Mercredi 13 Septembre 2006 à 19h21

De l'appréhension sous une toute nouvelle forme.


Je suis habituée aux nouveaux environnements. J'ai connu ça toute ma vie… Ce ne sera pas ma première rentrée dans une nouvelle ville. Qui plus est, je connaîtrai déjà mon « ex-futur coloc ».
Donc, j'ai un avantage.

Mais je ne la sens pas cette rentrée. Je ne saurais pas expliquer pourquoi… Un mauvais pressentiment, certainement dû à cette soirée de la semaine dernière.
Il va sans dire que mon premier contact avec les étudiants de 2ème année n'a pas été des plus chaleureux… Après une nuit blanche très arrosée, je n'étais pas vraiment dans l'ambiance aussi, il faut l'avouer. Mais je les ai tous trouvé tellement froids. Et snobs. Oui, c'est ça : snobs.


Mais ce n'est certainement qu'une première mauvaise impression…

Un Homme Bon

Jeudi 14 Septembre 2006 à 22h28

30 000 euros.
200 000 francs.
500 euros par mois pendant 5 ans. Ou 250 euros par mois pendant 10 ans.


30 000 euros.


Ca résonne dans ma tête. Du matin au soir. Du soir au matin. En permanence. A m'en donner l'envie de vomir.
Et encore j'ai de la chance. Mon père est un homme bon. Car ça risque de lui coûter le double cette histoire...


Merde alors. Quelle idée de faire des gosses franchement ?! Ca vous bouffe la vie. Sans cesse à se plaindre. Et ils ne se rendent pas compte des sacrifices qu'on fait pour eux avec ça. Quelle misère. Oui, il n'y en a que pour 22 ou 23 000 euros de frais de scolarité. Mais tu penses à tout le reste ?? Le loyer, la bouffe, le reste quoi. Non non, 30 000 euros ça me paraît raisonnable. Plus que raisonnable. Généreux. Je ne lui demande pas de me rembourser ses années d'IUT non plus. Enfin, pas encore... Après tout, tu ne sais pas ce qu'il peut arriver d'ici 4 ou 5 ans. Je ne sais pas quelle sera notre situation financière. Et puis mes parents à moi nous ont bien laissés dans la merde, eux. Pourquoi est-ce qu'elle devrait galérer moins que nous à son âge ? Oui, ce n'était que 20 000 francs, mais à l'époque, ça n'avait pas la même valeur ! Et puis, à priori elle aura un bien meilleur salaire à la sortie, elle. Et mes parents à moi ne m'ont rien payé du tout de mes études, tu te souviens ? Juste la nourriture de temps en temps. Bien sûr que je suis content qu'elle rentre en école de commerce. Non, ce n'est pas moi qui l'y ai poussé ! Voyons, c'était son choix à elle ! Elle est née avec l'envie de faire une ESC. Oui, c'est vrai qu'on n'en avait jamais vraiment parlé mais je suis certain qu'elle n'aurait pas changé d'avis pour autant. Il faut qu'elle grandisse un peu. L'argent ne tombe pas du ciel, il faudra bien qu'elle l'apprenne un jour ou l'autre. Et puis il y a son frère derrière. Tu ne sais pas ce qu'il fera lui non plus. Non non, on ne peut pas se permettre de lui payer ses études même si on a toujours dit qu'on le ferait.


Ca lui fera les pieds à la gamine pourrie gâtée.


J'ai envie de vomir…

If...

Vendredi 15 Septembre 2006 à 15h26

If you can keep your head when all about you,
Are losing theirs and blaming it on you,
If you can trust yourself when all men doubt you,
But make allowance for their doubting too;
If you can wait and not be tired by waiting,
Or being lied about, don't deal in lies,
Or being hated, don't give way to hating,
And yet don't look too good or talk too wise:

If you can dream and not make dreams your master;
If you can think and not make thoughts your aim;
If you can meet with Triumph and Disaster
And treat those two impostors just the same;
If you can bear to hear the words you've spoken
Twisted by knaves to make a trap for fools
Or watch the things you gave your life to, broken,
And stoop and build 'em up with worn-out tools:

If you can make one heap of all your winnings
And risk it on one turn of pitch-and-toss,
And lose, and start again at your beginnings
And never breathe a word about your loss;
If you can force your heart and nerve and sinew
To serve your turn long after they are gone,
And so hold on when there is nothing in you
Except the Will which says to them:"Hold on!"

If you can talk with crowds and keep your virtue,
Or walk with Kings--nor lose the common touch,
If neither foes nor loving friends can hurt you,
If all men count with you, but none too much;
If you can fill the unforgiving minute
With sixty seconds worth of distance run,
Yours is the Earth and everything that's in it,
And--which is more--you'll be a man, my son!

Rudyard Kipling


Bien que moins proche de l'oeuvre originale que la traduction de Jules Castier, je préfère celle plus musicale de Paul Eluard :


Si tu peux voir détruit l'ouvrage de ta vie
Et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,
Ou perdre d'un seul coup le gain de cent parties
Sans un geste et sans un soupir;
Si tu peux être amant sans être fou d'amour,
Si tu peux être fort sans cesser d'être tendre
Et, te sentant haï, sans haïr à ton tour,
Pourtant lutter et te défendre;

Si tu peux supporter d'entendre tes paroles
Travesties par des gueux pour exciter des sots,
Et d'entendre mentir sur toi leurs bouches folles
Sans mentir toi-même d'un seul mot;
Si tu peux rester digne en étant populaire,
Si tu peux rester peuple en conseillant les rois
Et si tu peux aimer tous tes amis en frère
Sans qu'aucun d'eux soit tout pour toi;

Si tu sais méditer, observer et connaître
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur;
Rêver, mais sans laisser le rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur;
Si tu peux être dur sans jamais être en rage,
Si tu peux être brave et jamais imprudent;
Si tu sais être bon, si tu sais être sage
Sans être moral ni pédant;

Si tu peux rencontrer Triomphe après Défaite
Et recevoir ces deux menteurs d'un même front,
Si tu peux conserver ton courage et ta tête
Quand tous les autres les perdront,
Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
Seront à tout jamais tes esclaves soumis
Et, ce qui vaut bien mieux que les Rois et la Gloire,
Tu seras un homme, mon fils.