La fenetre d'en face ...

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 02/11/2007.

Sommaire

30 Septembre 2007 à 20h49
Stella
22 Octobre 2007 à 14h48
La demoiselle prends des ailes.
22 Octobre 2007 à 19h11
F.
23 Octobre 2007 à 18h45
Conditionnelle
26 Octobre 2007 à 3h15
Je suis bien, dans ses bras ...
26 Octobre 2007 à 14h01
Ego
27 Octobre 2007 à 14h00
Je me laisse poussé les envies ...
27 Octobre 2007 à 18h10
Le repondeur de F. et moi !
29 Octobre 2007 à 4h13
Reste encore avec moi ...
29 Octobre 2007 à 4h35
E.
29 Octobre 2007 à 13h48
Une mine dans un champs de Coton.
30 Octobre 2007 à 15h16
La vie : Rien, qu’un jeu de con.
1 Novembre 2007 à 20h14
Moi ? Fou la merde ? Nan ;)

Stella

Dimanche 30 Septembre 2007 à 20h49

Avant, je m'en souviens encore. Je l'aimais bien. Je me disais qu'elle avait des ulcères remplis de chagrin au fond de la gorge et que c'est ce qui lui donnait une voix grave mais charmante. Je l'aimais bien, Stella, presque beaucoup. Presque tout court. Je me disais aussi qu'il y avait derrière ses talons hauts et son costume de stripteaseuse. Une gentille fille. Celle que j'avais rencontré la 1ere fois, vêtue d'un pantalon gris, sans forme et d'un châle en laine, un peu moche. Puis j'aimais bien ses « Je t'aime » tout doux. Ceux d'une sœur qui n'est pas la mienne. Jusqu'au jour où, j'ai refusé l'une de ses invitations. Parce que je n'en n'avais pas envie. Parce que j'étais malade, un peu. Jusqu'au jour où j'ai découvert une autre facette de sa personnalité. Celle d'une fille très agressive. Elle avait passé soit disant une sale journée alors le fait que je ne la rejoigne pas à une soirée m'a fait profiter d'une foule d'insultes. J'ai faillis être triste mais un cœur meurtri, n'est jamais vraiment surpris. J'ai tourné la page, sans mal. Je dois l'admettre, je n'ai pas pris le temps d'être déçue. Je n'en n'avais pas envie cette fois-ci. J'étais trop blasée, peut-être. Et pourtant, mon cœur s'érafle bien vite en temps normal. Puis, il y à 15 jours, elle est passée par l'intermédiaire d'un ami commun pour essayer de me recontacter. Elle voulait que je la débloque sur MSN. Je n'avais rien à lui dire alors je ne l'ai pas fais. Je suis peut-être trop gentille car ce soir, je l'ai débloqué. 15 jours après, certes. Elle m'a dit qu'elle été désolée pour notre dispute. Je n'ai rien dis. Si ce n'est que le temps avait passé. Que ca n'était pas si grave. Elle m'a dit : « Je t'aime » comme si de rien. Elle m'a parlé de « C». Pour savoir, si, j'étais encore avec lui. J'ai répondu que non parce que je n'avais pas envie de lui en parler. Et puis, elle m'a dit, qu'elle avait un petit flirt avec une collègue de travail. J'ai rétorqué : « Je ne savais pas que tu aimais les filles ». Elle m'a répondu : « Si, j'ai même partagé une relation d'un an avec une nana ». On a échangé quelques mots rapides jusqu'à la prochaine fois, sur MSN. Je ne lui en veux même pas. En fin de compte, j'men fiche un peu. Et ca me surprends.

La demoiselle prends des ailes.

Lundi 22 Octobre 2007 à 14h48

Et le songe sur lui, s’éndort. Plus rien, ne me touchera. Ni ses mains, ni ses mots. Redevenir la petite lycéenne, qui aime sourire et vivre. Pas vraiment la tête à lui dire, en face que c’est terminer. Parce que notre histoire n’avait de toute façon, jamais vraiment commencé. Parce que c’est moi qui me dupe depuis qu’on se fréquente. Parce que j'invente des hasards chaque fois qu’il me ment. Parce que je préfère m’envoler, discrètement, sans faire trop de bruit même si … j’ai passé la nuit, dans les bras de l’un de ses amis. Ce n’est pas ma faute, à moi, si son copain, est plus gentil. S’il a un sourire de rêve et si on s’entend bien. Chacun tourne la page à sa manière. Il pourra désormais, surfer sur la vague des sites de rencontres à son aise. Il n’aura plus 36000 coups de fils par nuit lorsqu’il partait draguer n’importe qui. Lorsqu’il faisait le beau et le malin. Lorsqu’il me laisser en galère. Il n’aura plus tout ce qu’il déteste en moi et il finira tôt ou tard, par regretter mes baisers acidulés. On regrette toujours, l’amour qui s’en va. Et même, s’il ne regrette rien. Si le chagrin de l’effleure pas alors, j’aurais quitté un cœur de pierre et ca ne me surprendra même pas. Moi, je n’ai rien perdu. Enfin, je crois. J’ai encore quelques traces de sa bave sur mon cœur martelé mais comme le dit si bien mon nouveau chewi. Tout s’efface avec le temps. J’ai pris le temps et je suis prête à l’oublier. J’aurais eu trop mal de faire mes bagages, avec un enfant et 5 années de plus derrière moi. J’ai déjà perdu trop de temps.

F.

Lundi 22 Octobre 2007 à 19h11

Ses sourires sont de vraies gourmandises. Je le trouve beau. Et tout au fond de moi, je chasse le parfum de spleen qui me rappelle mon passé afin de mieux profiter du présent.

Afin d'apprecier ce que je vis avec F.

J’ai aimé lorsqu’il m’a dit : « Ne te mets pas la pression et tu choisiras quand tu en seras capable, lui ou moi ».

J’ai aimé la douceur de ses regards. On a débuté la soirée, devant un one man show très sympa et j’ai bien rigolé. On a diné avec ses amis. Des gens agréables. J’avais envie d’être avec lui, plus longtemps. J’ai proposé de boire un verre. Il a proposé d’en boire un second. On a regardé un film nul chez lui. On a discuté dans son lit. Rien n’aurait du se passé et malgré la haute tension. Celle-ci n’a pas duré longtemps. Je ne connaissais pas, le jeu des mains qui se frôlent durant des heures.

C. essaye de me contacter depuis 48 heures, mais je ne réponds plus. Il a fini par me laisser un long message, que j’ai à peine compris mais j’ai entendu l’essentiel, je crois. « Tu ne réponds plus depuis 48 Heures et pourtant, tu as reçu mes messages. Je crois qu’il faut qu’on en tire tous les deux les conclusions qui s’imposent ». Je n’envisage pas de lui confirmer qu’il a raison autrement que par mon silence. J’ai trop souffert de cette relation et je n’ai plus envie de discuter avec lui.

F. est quelqu’un de bien. Je ne me suis pas tromper. Il m’a déjà appelé pour me proposer un ciné, ce soir avec ses amis. Il a l’air emballé par l’idée de partager un maximum de temps, ensemble. Je ne sais pas ou je dérive mais je mis sens bien. Je respire d’avoir tourné la page sur C. Je ne ressens pas de nostalgie. J’ai l’impression de n’avoir jamais été heureuse avec lui. De n’avoir jamais ris, sincèrement. De n’avoir pus être moi-même, une seule fois. Et c’est sans doute pour ca, que j’aime être avec F. même si je ne le connais pas depuis très longtemps.

Je ne frémis plus quand le téléphone sonne et lorsque je vois le nom de C. qui s'affiche. Il appartient à mon passé, maintenant je le sais. Au moment, où j’écris ses dernières lignes. Il m’appelle. Je ne répondrais plus jamais et je ne me sens coupable de rien. Je crois, qu’il a eu ce qu’il à provoquer. Je m'empreigne des blessures qu'il m'a fait pour l'effacer de mon esprit. Je ne suis déjà plus la même. Dans tous mes malheurs, je sais, qu’il y à quelqu’un qui veille sur moi et qui me donne toujours les moyens de rebondir même si je traverse des épreuves difficiles. Même si je demeure quelqu’un de passionné et d’émotive. Même, si je glisse ou si je fais des faux pas. Je ne veux plus avoir d'attente et peut-être que le bonheur, passera par chez moi.

Conditionnelle

Mardi 23 Octobre 2007 à 18h45

J’ai envie de vomir. J’ai passé une assez bonne nuit. Si ce n’est un réveil brutal à 5 H 30 du matin pour cause de maux de tête et de mal de ventre. Vous savez, j’ai versé quelques larmes après. Après ce premier câlin avec F. Je l’avais déjà fais avec C. J’avais déjà pleuré après l’un de nos câlins. Je regarde le plafond et je pense à ma vie. Je pense à mes choix et aux bras qui m’entourent. J’ai l’impression de ne jamais être à la place qu’il faudrait.

F. me téléphone souvent. Il est intéressant, je crois. Il vient de m’appeler pour confirmer notre rendez-vous. Il m’a demandé d’acheter une brosse à dents pour que je la laisse chez lui. Il passera vers 21H. Il me demande, si je vais bien. J’apprécie ses attentions. Puis, je repense souvent à son sourire. Il a des dents parfaites. J’en suis presque jalouse. Des fois, lorsque je pense à C. Je n’arrive pas à ressentir de la peine ou un quelconque manque mais au contraire je suis rassurée d’avoir enfin pris la décision et de ne plus le revoir. Lui et ses amis que je n’aime pas. Lui et sa froideur qui m’a brisé tellement de fois. Je ne regrette rien. On ne se comprenait pas.

C. venait parfois m’embrasser sans que je ne lui demande rien. Il me démaquillé car j’avais toujours la flemme de le faire. Nous n’étions pas complices. J’avais juste l’habitude de sentir sa peau et de caresser son dos. J’avais l’habitude d’entendre ses mots blessants. Je m’en souviens encore. Il me disait toujours : « J’aurais préféré ne jamais t’avoir connu », « Je ne t’aime pas, assez », « Personne, ne te retient si tu es malheureuse avec moi ».

J’ai toujours fais semblent d’être plus forte que ses mots. J’ai longtemps crus qu’il avait des sentiments pour moi mais qu’il ne savait pas dire je t’aime. Puis, il y à eu, la Thaïlande, les photos, les multiples mensonges, les coups, les insultes … qui font qu’à présent, je me sens mieux loin de lui.

J’ai surement trop accepté, trop donné. Parce qu’on imagine toujours, quand on aime quelqu’un que la personne changera un jour ou l’autre.

Malheureusement, lorsqu’il y à eu un premier faux départ, ce n’est pas la peine de recommencer. Il faut savoir arrêter. Ne plus rien attendre. Désaimer. J’ai appris beaucoup de cette relation. Je sais dorénavant, ce que je veux et ce dont, je n’ai pas envie. Les efforts que je dois faire et ceux que je ne devrais plus jamais accordés. J’espère que cette histoire me permettra de grandir et de me retrouver maintenant qu’il est hors de ma vie.

Je savais que j’irais jusqu’au bout de moi-même. Je savais que je me ferais mal mais j’ai l’impression que j’ai réussie à me relever, quand même. J’ai eu beaucoup d’aide de la part de mes amis, de ma famille et puis il y à eu cette rencontre. Tout le monde me dit d’être sur mes gardes avec F. Parce qu’il ne faudrait pas que je sois déçue, encore. Parce qu’il ne faudrait pas que je me perde encore. Parce que je suis drôlement amocher et très fragile. Puis j’ai gagné un ami : Il s’agit de Patrick. C’est un mec exceptionnel. Il m’a soutenu pendant tellement de temps. Il m’a offert toute son amitié, sans jamais me trahir. Il est l’ami dont j’avais besoin. Il m’apprécie pour ce que je suis. J’ai pus être honnête avec lui, sans qu’il me juge et réciproquement. Il y à plein de personnes qui ont pris le temps de me protéger, de m’aimer et de me conseiller. C’est surement la raison, pour laquelle, j’ai finis par sortir la tête de l’eau.

F. va vite. Peut-être même trop vite. Il va me mettre dans ses numéros illimités. Il veut que j’apporte une brosse à dents. Il veut me voir, souvent. J’aime qu’on pense à moi. J’en ai besoin mais je ne veux pas prendre de la vitesse, immédiatement. Je ne veux pas le voir tous les week-ends. Je veux du temps.

Stella, me raconte ses aventures sur MSN. Elle rencontre du beau monde. Elle gagne beaucoup d’argent. J’en suis ravie pour elle.

Ma prof principale, vient de m’appeler pour me demande pourquoi j’avais autant d’absence. J’ai inventé un mytho. J’ai dis, que j’avais besoin de travailler pour financer mes cours. Ca pourrait être la vérité mais je suis une flemmarde. Je ne travaille presque plus, depuis longtemps. Je n’ai envie de rien. Je ne veux faire aucun effort. Je n’ai pas envie de bouger de chez moi.

Quelque part, ca me fais même super chier de sortir pour mon anniversaire avec F. J’ai toujours l’impression d’être en représentation. De devoir sourire alors qu’au fond, la, maintenant, j’ai juste envie de laisser passer cette journée. C’est pour cette raison, qu’à la base j’avais décidé de faire mon anniversaire le 27 octobre. Finalement, j’ai annulé. Mais des qu’il sera la. Des qu’il va m’offrir un sourire, peut-être que je serais contente d’être avec lui.

Je suis bien, dans ses bras ...

Vendredi 26 Octobre 2007 à 3h15

Cela fait plusieurs nuits que je passe dans les bras de F. Il a la peau douce et chaude. Il à l’air pure. Je ne sais pas si je l’aime ou si je suis amoureuse mais je me sens bien avec lui et c’est tout ce qui compte pour l’instant. Il est trop tôt pour définir mes sentiments ou pour essayer de deviner les siens. Je ne sais pas s’il m’apportera ce dont, j’ai besoin mais j’aimerais bien qu’on passe des bons moments ensemble.

J’ai peur, aussi. Peur, car il va falloir, que je fasse un test pour le sida. C. n’été pas un mec clean. Je n’aurais pas du rester aussi longtemps avec lui et je le regrette.

Pour mon anniversaire on à manger au restaurant japonais avec F. On à un peu, parler de C. Il fallait bien. C’est récent tout ca mais bientôt nous n’en parlerons plus. D’ailleurs, aujourd’hui, C. ne m’a pas rappelé. Je pense qu’il doit être dégouté. Peut-être que j’aimerais qu’il souffre encore un peu mais quand bien même, j’aurais un tel désir, j’ai déjà gagné. J’ai retrouvé ma liberté d’aimer quelqu’un d’autre et d’être moi-même. Lui que j’aimais, se mélange aux cendres du passé. Chasser, les maux pour mieux faire. Prendre le large. Rêver d’un autre que lui puis sourire.

F. m’a commandé le cadeau » idéal ». C’est une montre dont j’ai envie depuis longtemps. C’est matériel et ca ne devrait pas constituer une preuve de sa sincérité mais sachant qu’il ne me connait pas depuis très longtemps, cela me montre qu’il a envie de me faire plaisir et j’apprécie énormément. Il me dit qu’il s’attache à moi. Il m’a proposé une soirée avec ses amis mais je n’en n’avais pas envie. Je le fréquente depuis seulement quelques jours. J’ai besoin de temps pour m’adapter à lui et à son monde. J’ai besoin de le voir, un peu, seul à seul. Parfois, des idées me viennent. J’ai peur d’être déçue. Peur qu’il soit trop parfait pour finalement se révéler différent. Je suis partagé entre l’envie de lui faire pleinement confiance ou de psychoter alors je cherche l’équilibre.

Ce soir, J’ai du interrompre ma conversation téléphonique avec F. car j’ai reçu un appel depuis l’étranger. J’aurais aimé lui parler encore mais j'ai fais passé l'appel de A avant lui, car elle me téléphone depuis le bout du monde et puis parceque c'est ma cousine. Puis elle à insister alors j’ai crus que c’était important. Nous avons donc parlé une heure, ensemble. Je pensais qu’il m’attendrait. Je l’ai rappelé après ma conversation avec A. mais il n’a pas répondu. Je dois avouer, que cela m’a déçue. Demain, je ne lui dirais rien. Je ne veux pas qu’il se sente étouffé. Il travaille beaucoup. Il à du s’endormir. Rien de grave. Juste, mes petits principes et ma sensibilité à fleur de peau. Je ne crois pas être exigeante. Je fais juste attention pour que les bases de notre relation soient bonnes.



Je vais m’endormir, en pensant à lui. Je crois que j'ai hâte de le retrouver.

Ego

Vendredi 26 Octobre 2007 à 14h01

C. m’a laissé un message, ce matin même à 6 Heures 30. Je ne pense pas que ce sera le dernier mais nous verrons bien. Peut-être qu’il lâchera l’affaire bientôt. Il avait la voix éraillée et fatiguée. Avant je l’aimais bien cette voix, la. Elle me faisait, vibrée. Aujourd’hui, elle m’indiffère. J’imagine qu’il n’a pas du dormir de la nuit mais ce n’est pas à cause de moi. Il à toujours passé des nuits blanches sur internet ou en soirées. S’il souffre, c’est à cause de la taille de son ego. Je n'ai pas de peine pour lui.

- Après 15 messages et 15 textos, tu ne me réponds toujours pas. Je ne sais pas si tu prends la peine d’écouter mes messages. Tu ne peux pas me faire ça. Je te rappel qu’on à passé presque deux ans, ensemble. Tu as décidé de passé ton anniversaire sans moi, c’est ton choix mais imagine toi, à ma place. Si je t’aurais laissé sans nouvelle du jour au lendemain, tu serais déjà en bas de chez moi en train de lancer des cailloux. Moi, je ne le ferais pas. Accorde-moi, seulement 3 minutes même si c’est les trois dernières minutes. C’est le dernier message, que je te laisse alors appel moi, silteplais.



Bien évidemment, je ne lui accorderais pas. Je ne lui accorderais plus rien. Il m’a trop fait souffrir et je n’ai pas envie qu’il me déstabilise lors d’une conversation téléphonique. Si je ne prends pas la peine de lui parler c’est dans le but de me protéger et parce que j’estime qu’il ne mérite pas mon attention.




Je suis un peu deçue par F. à cause d'hier même si depuis, il m'a appeller plusieurs fois. Même si, je ne devrais pas lui en vouloir parcequ'il s'est endormi au lieu d'attendre que je le rappelle.

Je me laisse poussé les envies ...

Samedi 27 Octobre 2007 à 14h00

J’ai beaucoup de choses à faire. Une liste interminable de trucs a rattrapés parce que j’ai perdu beaucoup de temps, depuis 2 ans. Parce que mes notes chutent en cours. Forcement, je m’absente beaucoup. Je ne m’inquiète pas. Je vais réussir. J’aurais mon putain de diplôme. Je sais me reprendre en mains, quand il le faut même si je mis prends a la dernière minute.

Depuis hier, 6 heures, je n’ai plus aucun appel ou message de C. J’écoute parfois son message en boucle. Je ne l’aime plus. Je n’ai pas de nostalgie. On ne pleure pas le temps perdu comme on pleure une belle histoire qui s’achève. J’ai juste beaucoup de mal à me dire qu’il s’est vraiment passé tout ça. Qu’il est vraiment comme ça. J’avais rêvé d’une autre histoire. J’ai reçu, à la place un cauchemar a peine dissimulé. Je vais être franche. Je voudrais qu’il souffre encore longtemps. Je voudrais que mon indifférence lui ronge les entrailles. Qu’il soit pathétique. Encore plus pathétique qu’il ne l’est déjà. On m’a conseillé de lui faire savoir que j’étais avec son « ami » mais je ne le ferais pas parce que ce serait, peut-être, au détriment de ma relation actuelle. Il pourrait venir, nous prendre la tête et gâcher de bons moments. Alors, vous voyez ma colère, s’arrête aux portes de l’avenir.

F. m’a l’air gentil. Je dois le voir, ce soir car j’ai annulé notre rendez-vous d’hier. Je n’ai pas envie de le revoir si vite mais je n’ose pas lui demandé du temps. Il ne comprendrait pas. Il m’a déjà dit que j’étais froide, parfois.


Il faut dire que je n’ai pas eu le temps de faire mon deuil. C’est peut-être mieux comme ca. Prendre le temps de se remémorer le passé et d’être seule, mène parfois à une trop profonde tristesse. Surtout avec un caractère comme le mien. J’ai le don d’avoir des pensées sombres. Il ne faut pas, que j’accorde trop de temps aux souvenirs mais comme me l’a dit Patrick : « n’oublie jamais certaines choses, pour ne plus accepter de la part d’un homme, ce qu’il t’a fait ». Est-ce que F. est fait pour moi ? On se marre bien mais j’en sais rien, putain. Il faudrait que je me laisse pousser les envies, comme dirait tété.

Enfin, bon. Peut-etre que je pourrais prendre mes distances sans pour autant le perdre ou le vexer ?

Ce n'est que le debut, ca ne serait pas mal venu, que d'avoir envie d'y aller progressivement ?

Le repondeur de F. et moi !

Samedi 27 Octobre 2007 à 18h10

Je voulais lui dire qu'il me manqué. mais il est sur messagerie. Je suis facher. Ben tant pis pour lui. Il ne le saura pas...

Reste encore avec moi ...

Lundi 29 Octobre 2007 à 4h13

Tout s’écroule autours de moi. Cet amour fraternel qui n’avait de toute façon pas lieu d’être. Après tout, je l’aimais beaucoup mais surement pas assez. Je ne sais pas si je l’aimais lui ou si j’avais juste besoin d’une famille. Parce que ma famille est un peu cabossée. Ca n’est pas mon frère. Ca n’est pas mon sang. C’est une feinte. Une illusion. C’est les larmes qui ne coulent plus mais qui transpercent mon visage.

Il m’avait dit, lorsque j’avais encore les cheveux blonds et le regard d’une petite enfant : « Tu n’auras besoin de rien ! Je serais toujours la pour toi». Il m’a tout donné. Il attendait, peut-être un retour. Je savais, qu’il partirait un jour. J’aurais aimé qu’il attende la fin de mes études. C’est égoïste. Maintenant, Il s’en va.

Il calcule à peine ma mère. C’est un étranger avec qui nous avons passé des années. C’est un étranger, que j’ai aimé comme un frère. Je n’aurais pas du. Je me souviens d’un passé perdu a tout jamais. Je me souviens de sa main dans la mienne. Puis, le temps à passé. Je ne veux pas qu’il soit malheureux. Je ne veux pas qu’il m’aime encore ou rien qu'un peu. Ma vie n’a rien de réelle. C’est une éternelle mise en scène. Tout s’effondre et mon esprit se perd dans le courant de l’existence. Dans les regrets, les doutes et la peur de l’avenir.

Il y à eu C. Il y à eu Yoann. Il y à eu les larmes, le mensonge et ce voile qui recouvre mon regard. Maintenant, il y à ce frère qui s’en va. Se frère, qui n’est le fils de personne.

Mon frère dont j’ai besoin. Dont les bras me manqueront.

Et il y à moi, et mes petites larmes sur ce visage de femme. La femme que je ne suis pas.

Qui suis-je ?

Comment suis-je devenue ?

Un monstre !

J’aurais du m’endormir pour toujours lorsque j’ai pris ses putains de xanax. J’aurais du tomber, plus bas pour ne jamais me relever. J’aurais du souffrir, bien plus, pour en crever.

Il dit qu’il a souffert. Il dit, qu’il doit partir parce qu’il ne peut plus vivre à mes côtés.

Tout s’envole. Les murs de ma vie se cassent. Et finalement, je me retrouve seule.

Mais, il semblerait que ce soit bien fait pour moi. Je voudrais fermer les yeux et faire un saut dans le passé. Je voudrais pouvoir passer quelques heures dans la peau, de cette petite fille que j’étais.

Il s’appelle E. J’ai partagé 10 ans de ma vie avec lui. Il à été abandonné dans un parc. Son histoire est bien plus malheureuse que la mienne. Nous l’avons accueilli chez nous. Nous lui avons donné, notre confiance et notre amour. Je l’aimais comme mon frère mais il m’a aimé différemment. C’est une sale histoire. J’ai le don, de vivre des histoires merdiques.

On avait dis, qu’on s’entraiderait. C’est con car moi, il m’abandonne, alors, que mes études ne sont pas finies. Il devait m'aider financierement comme je l'avais fais. Tant pis, pour moi. Je voudrais crever. Je ne peux pas lui en vouloir. Je me suis caché la vérité, pendant des années. Je l’ai laissé lui et sa souffrance. Je l’ai laissé, me soutenir et me regarder pleurer tous ses garçons de passage alors qu’il avait des sentiments pour moi. Comment puis-je réclamer de l’amour ? Je ne suis pas vraiment capable d’en donné. J’ai 22 ans et je suis seule, au fond. J’ai 22 ans et je mérite d’être seule. J’ai 22 ans et je voudrais que cette nuit ne se termine jamais. J’avais un frère, qui n’était pas le mien.

J’ai le cœur en décomposition. Tout se temps perdu. Toutes ses chimères et tout ce chagrin. Il m’a dit : « tu es une beauté qui fait souffrir ». Moi, j’ai fais semblant de m’en foutre. Et maintenant, à l’abri des regards, je pleure comme une petite fille. Il n’y a personne pour me prendre dans ses bras. Personne pour me dire, que tout ira bien. Personne pour m’aider. De toute façon, qui pourraient me comprendre ? Et ma mère, elle, l’a aimé, comme un fils.

Aujourd’hui nos chemins se séparent et nous n’avons déjà plus rien à nous dire.

E.

Lundi 29 Octobre 2007 à 4h35

J’ai envie de l’avoir au téléphone. J’ai envie de l’entendre. J’ai besoin que quelqu’un me console. D’habitude, il fait parti des premières personnes de la liste. D’habitude, il est celui-ci qui sèche mes larmes. Celui, qui me dit, que je ne suis pas seule et qu’il a besoin de moi. Maintenant, il ne sera plus rien d’autre qu’un souvenir.

Une mine dans un champs de Coton.

Lundi 29 Octobre 2007 à 13h48

Je dois le (E.) voir à 18H, ce soir. Le rendez-vous est pris. J’appréhende. J’aurais aimé avoir plus de temps mais il fallait faire vite avant qu’il ne dérive plus loin. Je ne sais pas encore ce qu’on va se dire. Il faudra que je l’écoute, beaucoup, surement. Il a dit qu’il m’aiderait. Il dit qu’il tiendra ses engagements. J’en doute parce qu’il va essayer de construire sa vie, avec une fille. Il aura des frais et il m’oubliera. J’ai parlé avec lui, longtemps, dans la nuit. Il à pleurer. Je ne sais pas pourquoi. Il dit qu’il a un poids qui coule dans son corps. Celui de ses années à m’aimer, sans rien dire. Je lui ai demandé, s’il pouvait rester mon frère. Je lui ai dis a demi-mots puis a mots honnêtes. Il m’a répondu qu’il n’en n’avait plus la force. Je ne sais plus quoi faire mais égoïstement, je ferais tout mon possible pour qu’il ne s’en aille pas. Je voudrais qu’il cesse d’aimer cette fille. Parce qu’elle a bouleversé notre vie avec son gros cul de thon. Je voudrais qu’il aime quelqu’un de bien. J’ai l’impression qu’il a rencontré une mauvaise personne. La première, qui passé avec un 95C. Une attirance dégueulasse. Un besoin triste d’amour fou. Ce n’est même pas seulement, les conséquences financières. Ce n’est pas seulement le fait de l’avoir aider et d’avoir peur qu’il ne soit pas correct. C’est un peu plus que ça. C’est une famille qui s’éparpille. Une partie du puzzle de ma vie, qui s’effrite. Nous avons, tous, une petite bulle ou se refugier. On s’imagine toujours qu’il y à un endroit sur terre avec quelques personnes autours qui ressemble au paradis. J’imagine que cela s’appelle le cocon familial. J’imagine une chaine et quelques personnes qui se tiennent la main pour me protéger. Il y à mes parents, mon second frère, ma cousine, puis lui. Les amis viennent ensuite. Cette chaine vient d’être rompue. Je n’avais pas besoin de ca, maintenant. Je commençais tout juste à grandir et à sourire depuis C. Peut-être qu’il a besoin de s’éloigner de moi, pour mieux grandir a son tour.

La vie : Rien, qu’un jeu de con.

Mardi 30 Octobre 2007 à 15h16

Il empoigne mon cœur d’une main ferme et il y verse un peu d’acide depuis l’autre. Le reste n’a plus d’importance. Il crache sa haine sur mon visage. Il prend un air détaché. Il aimerait que je souffre, un peu. Rien qu’un peu. Je verse quelques larmes. Il touche ma joue en souriant. La souffrance des autres est parfois, tellement jouissive. S’il pouvait venir, rien qu’en me regardant, pleuré. Il le ferait. Il voudrait que je culpabilise. Parmi tous ses inconnus. Il y à lui, désormais. Il y à se frère, qui tourne la page, au moins pour toujours. J’ai croisé le chemin de tellement d’hommes. Ecorchée, jusqu'à la moelle. J’ai un gout de peine qui me poursuit sans cesse. Ils veulent tous, me faire croire, que je suis responsable de leurs blessures et de celles qui gisent au fond de moi. Ca m’est égal. Je voudrais changer de vie. Changer de nom. Changer de planète. Prendre l’exit.



- Je veux des explications. Dis moi, comment tu as fais pour ne pas me voir ?

- Je ne sais pas.

- J’ai beaucoup souffert de ton manque d’attention.

- C’est une erreur. Je n’ai pas fais exprès.

- Lorsque je te regarde, tu m’évoques la souffrance

- Je croyais que tu serais toujours la …

- Il y à des promesses qu’on ne peut pas tenir.

- Alors, il ne faut pas les faire.

- Je croyais, qu’avec le temps, tu me verrais différemment. J’ai fais ce que j’ai pus maintenant, je n’ai plus la force.

- Qu’est-ce que tu attends de moi ?

- Des explications.

- Je n’en n’ai pas.

- Je n’ai plus de sentiments.

- Même pour ta famille ?

- J’en avais mais maintenant, c’est fini.

- Pourquoi tu es la, alors ?

- Parce que tu me l’as demandé !

- Tu n’as rien d’autre à me dire ?

- Rien. Je t’ai tout dis. Et toi ?

- Non, si tu ne nous consideres, plus comme ta famille ... Je n'ai rien a dire de plus. Bonne continuation.



- Prends soin de toi !

Effacer pour toujours, encore quelqu’un. J’ai un peu froid. Ce matin, je me suis réveillée dans un grand lit, seule. Il n’y avait personne au près de moi. J’ai passé la nuit chez F.




Il été déjà parti travailler. F. mène une vie d’adulte. Il rentre le soir, avec du travail. Il se lève tôt. Il me parle de ses réunions. Il fait des projets d’aménagement pour son appartement. Et ses mots filent dans le courant des secondes qui passent. Je ne sais plus ce que veux dire « aimer ». Comment retrouver le sens de l’amour ? Je voudrais un coup d’amphet ! Il va falloir que je trouve du travail. Vite. Il va falloir, que je fasse des cv. Parce qu’il me lâche, sans rien. Juste un peu de colère pour me battre. Pour essayer de prendre le taureau par les cornes. Il faut que je sois courageuse. Il n’y a plus que ça pour éviter le drame : La volonté d’avancer.

C. à fait appeler sa meilleure amie, il semblerait. Il a essayé de me joindre une fois encore, mais je ne réponds toujours pas.

Je n’ai plus le temps, de m’encombrer d’un abruti.



La demoiselle, vient d’obtenir le meilleur rôle de sa vie. Le plus difficile. Celui d’assumé sa vie, ses maux et son avenir après 5 ans de coma.

Moi ? Fou la merde ? Nan ;)

Jeudi 1 Novembre 2007 à 20h14

Je le présente demain à ma famille. Du moins à une partie. Je ne sais pas, si je devrais mais bon, même si c’est un peu rapide. Je me lance. Puis, au fond, je ne suis plus à un échec.

Puis ma mere, elle aime bien connaître mes frequentations. Ca n'a rien d'extraordinaire.

Lui, il me présentera sa mère, ce samedi.

On s’enflamme tous les deux.

Il a fait une bonne impression devant l’un de mes amis. Il plait, bien. Ca me surprend. Il assure, trop et ca devient lourd. Il est trop « perfect man ». Il à les dents parfaites. Il est gentil. Il est drôle. Il est ambitieux. Il veut qu’on parte en vacances, tous les deux. Je vais bientôt trouver la faille parce qu’elle est sous jacente. Il Faudra bien que ca pete tôt ou tard. Puis de toute façon, je me suis déjà un peu attachée a lui. Ca devient chiant cette histoire. Vaut mieux, que ca m’éclate a la gueule maintenant.

Je suis sur le chemin de découvrir ses défauts. 

Déjà, il s’énerve assez vite, quand on lui fait une réflexion.

Il a trop de copines. A cause de son travail il sera parfois en déplacement. Je déteste les hommes en déplacement. Parce que les hommes en déplacement ne sont pas suffisamment présents pour prendre soin de leurs femmes. Il a la peau trop mate. Elle est plus bronzée que la mienne. C’est embêtant.

Si non, pour l'instant, je ne peux lui en vouloir de rien. Il sait qu’elles sont ses limites. Il sait ce qu’il veut. L’homme sans défaut, n’existe pas. Ou se trouve cette putain de faille ? Qu’elle est son putain de vice ? N’allez pas croire, que je suis en mode « fou la merde ».

Je cherche juste a le connaître.

Il fait l’anniversaire de sa sœur, ce soir. Etrangement, il a proposé de me faire rencontrer sa mère, ce samedi mais il ne m’a pas conviée à l’anniversaire.

Vous trouvez ca normal ? Moi, pas. Moi, je ne comprends pas.

Je le connais depuis 2 semaines, maintenant.
On a fais l’amour presque autant de fois, qu’on s’est vus. 

Il à l’air d’en être amusé.

Je le suis plus ou moins mais pas tant que ça. Je regrette même mais je n'ai pas envie d'entendre encore la celebre phrase " On te l'avais dit". Je deteste cette putain de phrase.

J’ai envie de sortir en boite, ce soir.

Si non, j’ai trouvé un job dans une boite mais le problème, c’est que le salaire sent la merde. Alors, je vais devoir poursuivre mes recherches d’emplois. Et les cours me guettent. Ils se rapprochent doucement. Cette semaine de vacances, passera trop vite, je le sens.

E. n’a pas rappelé.

C. n’a pas rappelé.

L’ex de F. n’a pas rappelé d’après ce qu’il m’a dit. Je ne compte plus parler d’elle. Rien que son nom m’énerve.

Je vais essayer d’être plus gentille avec lui. Moins chiante. Moins boudeuse. Moins fou la merde. Moins exigeante parce qu’après tout … je ne voudrais pas le perdre pour des bêtises.