Je suis juste une fille comme ça...

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 25/03/2008.

Sommaire

25 Février 2008 à 15h16
Un nouveau chez moi...
25 Février 2008 à 15h20
Envie de lui...
25 Février 2008 à 15h33
Elle a le droit au prince charmant?
25 Février 2008 à 15h34
Au revoir...
25 Février 2008 à 15h37
Je ne sais pas faire confiance...
25 Février 2008 à 15h37
J'ai une conception étrange de l'amour...

Un nouveau chez moi...

Lundi 25 Février 2008 à 15h16

J'ai envie d'autre chose... Je voudrais un endroit à moi où reposer mes ailes...où déposé mes interrogations, mes passions, mes secrets, mes trésors, mes créations, mes émotions... Un endroit pour me souvenir, un endroit pour tout revivre à souhait... Un endroit pour pleurer, un endroit pour oublier... Un endroit pour déposer tout ce qui pèse trop lourd, mes soucis, mes désillusions, mes questions, mes doutes, certains pour les enterrer, les mettre hors de portée... Et puis pour d'autre dans le but de les laisser germer puis grandir... Parce que réfléchir et tout retourner dans tous les sens, j'aime ça... Alors voilà, cet endroit c'est avant tout pour moi mais s'il vous convient, vous intrigue, vous passionne – j'ai le droit de rêver non ? - n'hésiter pas à venir y reposer vos ailes dès que l'envie vous prendra... Laisser moi quelques mots, quelques impressions... Je serai ravie promis! Mansy

Envie de lui...

Lundi 25 Février 2008 à 15h20

Envie de sentir son souffle se mêler au mien, envie de le sentir en moi...

L'embrasser, le sentir contre moi. Le sentir s'allonger sur moi, lui enlever son t-shirt. Sentir ses doigts dégrafer mon soutien-gorge. Ses mains sur mon corps osant plus de choses au fur et à mesure. S'embrasser comme si nos vies en dépendaient. Le couvrir de baisers, le sentir frissonner et l'entendre gémir de plaisir. Lui murmurer que je l'aime. Le sentir venir en moi, puis commencer à bouger. L'entendre me murmurer des mots d'amour. Sentir le plaisir monter en moi, défaillir de plaisir de l'avoir en moi. Etre au septième ciel avec lui au même moment. L'envie qu'il reste en moi à jamais, de ne plus lâcher, de l'avoir à moi pour la vie. M'endormir dans ses bras...

Sa voix grave qui me fait tant craquer qui me réveille en douceur. Ouvrir les yeux pour voir son visage me sourire. Ses lèvres qui s'approchent pour m'embrasser sur le front car j'aime ça. Il me prend dans ses bras et me promet de ne jamais me laisser m'envoler. Penser à l'avenir avec lui. Prolonger mes instant avec lui à l'infini...

Mais notre infini est mort en même temps que toi...

Mansy

Elle a le droit au prince charmant?

Lundi 25 Février 2008 à 15h33

Elle ne parvenait pas à penser à autre chose qu'au prince charmant qui ne venait pas... On lui répétait sans cesse les bons côtés du célibat. On lui disait qu'elle devait s'amuser, profiter de la vie à 100%, faire des folies, penser à elle et rien qu'à elle, faire tout ce qu'elle voulait, savourer sa liberté... Elle ne pensait qu'à ce *lui tant attendu, tant espérer qu'elle ne voyait jamais arriver... Ca lui tournait dans la tête, ça lui assombrissait ses pensées, ça la rendait mélancolique mais elle finissait par s'y habituer... Et puis parfois un prince tombait du ciel dans les bras de ses amies... Cela semait à chaque fois la pagaille dans sa tête et son coeur. La jalousie l'envahissait puis faisait place aux larmes et au désespoir... Chaque apparition de prince dans la vie de ses proches réveillait en elle des parties vulnérables, des blessures enfouies, des déchirures profondes qu'elle tentait tant bien que mal de dissimuler aux autres. Elle ne parvenait pas à penser à autre chose qu'à son malheur, qu'à sa douleur... Elle se noyait dans des mots d'amour qui ne lui étaient pas adressés, dans des poèmes qui relataient le bonheur d'un amour partagé... Elle vivait ce bonheur par procuration... Mais chaque phrase brisait en elle le peu d'espoir qui lui restait, chaque mot creusait de profondes entailles dans son coeur... Puisque son prince charmant ne venait pas et ne viendrait sans doute jamais, puisque aimer ne la faisait que souffrir elle avait choisit d'entailler son coeur, puis de le déchirer tout à fait car sans coeur, plus de sentiments, plus d'amour, plus de souffrance...

Mansy

Au revoir...

Lundi 25 Février 2008 à 15h34

Elle le regarde. Les yeux dans les yeux. Pour l'instant elle ne pleure pas. Mais elle sait qu'elle pleurera, elle pleure toujours. Elle se blottit fort dans ses bras et espère pendant quelques secondes que tout cela n'est qu'un cauchemar. Mais elle ne se réveille pas. Et la musique qui reprend. Mais elle s'en fout. Elle a cette envie folle de s'agripper à lui, de ne pas le laisser partir. Dans leur petite bulle, il n'y a qu'eux d'eux . Et elle n'entend plus rien.

Et plus les secondes passent, plus elle sent son cœur picoter. La peur qui monte jusque là haut, qui va faire perler ses yeux. Elle le regarde lui qui la serre fort. Oui parce qu'il ne faut pas qu'elle pleure...Il ne faut pas. Parce que si elle pleure maintenant, qu'est ce que ça sera après ? Elle lui donne ses derniers baisers, hâtifs mais passionnés, sans doute un peu tremblants. Parce que oui elle tremble. Et ses lèvres humides se posent dans le creux du cou de cet homme. Elle se dit que cet homme, c'est la dernière fois qu'elle le sent contre lui. C'est la dernière fois et c'est toujours la plus dure. C'est la dernière fois avant un ou deux mois. Mais un ou deux mois c'est trop long pour elle. Au moins invivable. Lui fait de son mieux pour la rassurer. Il lui tends son bracelet, et lui dit de lui rendre quand ils se reverront. Comme une promesse. Pendant un instant, il n'y a plus de mots. Seulement des larmes. Et surtout , surtout un homme et une femme qui se serrent à n'en plus pouvoir pour ancrer un peu de leur chaleur commune en eux .Elle s'efforce de ne pas sangloter en pensant à ces heures de solitudes qui surgiront quelques secondes plus tard.

Elle s'efforce de faire comme si ça n'était rien. Dernières embrassades, elle le regarde. Des mots d'amour se bousculent dans leur flot de paroles et il s'en va. Elle pleure, inlassablement. Elle a mal aux yeux de pleurer et elle a le sentiment que sa tète va doucement exploser. Que dans un craquement, elle videra toute sa douleur. Elle serre les poings de se sentir si impuissante, de ne pouvoir rien faire. Elle repense aux derniers moments qu'ils ont passé. Les plus forts, les plus tendres, les plus drôles.

C'est passé tellement vite pour elle. Les minutes qu'elle n'a pas senti défiler pendant ces quelques heures elle sait qu'elle les payera le soir même. Elle va s'effondrer, c'est pas possible autrement... Elle se revoit il y a quelques secondes, enfouie entre ses bras, bercée par la mélodie de sa voix . Au ciel. Et tout d'un coup, retombée très bas. Sous terre. Un peu comme un désenchantement. Elle sert son bracelet, elle sent ce bout de tissu qui porte encore son parfum. Car elle l'aime tout simplement.

Mansy

Je ne sais pas faire confiance...

Lundi 25 Février 2008 à 15h37

Je me suis promis d'apprendre à baisser ma garde. Ou plutôt, de réapprendre. L'amitié, l'amour, la confiance. Je ne sais plus. J'ai mes repères. Mes repaires. Et les autres, à côté.

Il y a quelques années, je les ais perdus... J'ai passé un temps considérable toute seule. Mon J. il m'aidait, vraiment. Il m'épuisait, juste à me parler, mais ça me faisait du bien, aussi. Et mes ils, ils ont mis un peu plus de temps à venir. Mais après, ils ne m'ont plus lâchées.

Ils m'ont aidée à tenir...

Maintenant, ça me ferait presque sourire. Je n'ai perdu que des riens, des gens qui ne valaient pas la peine. Mais sur le coup, ça m'a décue à un point que je n'aurais jamais imaginé. Ca a cassé quelque chose en moi.

J'ai perdu la confiance. Je ne sais plus faire confiance, spontanément. Quelqu'un de gentil ne l'est jamais sans raison. Il me veut sûrement quelque chose. Si c'est une fille, je me méfie des mots. Elle risquerait de transformer un rien en tornade. Si c'est un homme, je me demande s'il s'intêresse à moi, ou s'il veut juste m'allonger. Alors, à eux, je brandis mon bouclier.

J'aimerais tellement réapprendre à m'ouvrir spontanément. Tellement.

J'y arrive un peu, ici. Je me confie plus facilement. La période ou on se voyait chaque jour me manque. J'ai pris l'habitude d'écrire ici, et d'être lue. Certaines personnes m'ont touchée extrèmement fort. J'ai parfois l'impression qu'elles ont réussi là, ou les personnes de la "vraie" vie ont échoué. J'ai plus de confiance en des presques inconnues qu'en des gens que je vois chaque jour. C'est plus fort que moi.

Je voudrais réouvrir la porte que j'ai fermée il y à déjà longtemps. Mais les rares fois ou je le fais, j'en souffre. Cet été. Une fois. Une rencontre. "Bouh". Et il faisait partie de mon quotidien. J'ai fait la bétise immense de m'attacher. Trois mois, ça compte. On ne se voit plus. Mais il a ouvert cette porte, et je le regrette parfois. Je n'aime pas ce manque un peu bizarre. Je crois que cet amour fugace à compté plus qu'il n'aurait du. J'ai ouvert la porte à un mauvais moment. Il me manque "un peu", et ça ne me plait pas. L'amitié et l'amour c'est offrir un peu de soi. Je pense que je n'étais pas encore prête à le faire à ce moment là.

Peut-être unjour ?

Mansy

J'ai une conception étrange de l'amour...

Lundi 25 Février 2008 à 15h37

A notre âge tous ceux qu'on aime c'est à la vie à la mort, même si quelques mois plus tard l'amour était mort... Une envie de le voir tout le temps partout, de se perdre dans ses bras a toutes heures du jour et de la nuit, une envie de construire les murs de sa vie autour de lui...

J'aimerai pouvoir raconter, combien j'aimerais pouvoir me jeter encore et encore à corps perdu dans une relation, m'abreuver d'amour à n'en plus pouvoir... Pour toujours y croire... Ne plus jamais avoir peur du noir... Mais j'y ai trop cru, j'ai trop aimé, j'ai trop donné, j'ai le cœur trop éméché... Il a un peu de mal à se relever de toutes ses batailles qui l'ont tellement fait saigner... J'aimerais raconter, que moi aussi j'ai aimé comme ça, que moi aussi je ne vivais plus que pour lui, que pour eux... Que je sais ce que ça fais de se laisser bercer par la mélodie du bonheur qui met le cœur en fête...

Je sais tout ça, mais je n'y ais plus droit... Mais à chaque fois que j'aime comme ça, tout s'écroule autour de moi... Rien ne se passe comme j'aimerais, rien ne se passe comme il faudrait... Quand j'aime, il y a toujours un problème...J'aimerais encore avoir le cœur tout neuf, pouvoir donner, sans avoir peur, sans retenue, sans cette peur panique de me voir rendre ce que j'ai donné, sans avoir peur que tout soit massacrer, sans avoir peur d'en sortir éméchée, bousillée...

Avoir toujours cette foi inépuisable en l'amour, je trouve ça magnifique... J'admire les gens qui rêvent, qui se donne sans limites, qui aime à en mourir, qui construise toute leur vie autour de ça.... Je trouve ça tellement beau, tellement vrai, tellement unique...

Mansy