Il était là, assis sur la falaise. Il aimait l'océan, pas de passé, pas d'avenir... mais une telle vie ! Et ce jour là, il voulait arrêter tout ça.
Pourquoi? Pourquoi n'arrive t'il jamais à avoir ce qu'il veut, lui? Certes il n'est pas superbe, il a un caractère bizarre, décalé. Mais pourtant il veut tellement bien faire... il veut leur bonheur à eux tous, ceux qui passent leur temps à se moquer de lui à chaque fois qu'il veut monter au premier plan de la scène, à chaque fois qu'il a envie de ne plus être une ombre. Et pourtant il les aime. Il ne peut pas se passer d'eux, comme une nécissité. Et puis il a cette jalousie, l'impression que tout ceux autour de lui compte plus que lui aux yeux des autres... des truc débils, des attentions suplémentaires pour les autre, des mots... des choses comme ça qui ne veulent rien dire ! Et il déprime ! Il en a marre de ça, marre de passer pour un con
Pourquoi ne peut-il pas être aimé? Pourquoi est-ce que toutes se tentatives sont des echecs, et pourquoi personne ne se montre un tantinet intéressé par lui?
Qui est-il au fond de lui? Est-il aussi gentil qu'il essai de le paraître ou est-ce justement une manière de se convaincre qu'il n'est pas si atroce qu'il ne l'est en vérité? Ne critiquerait-il pas des comportements qu'il est le premier à employer? A-t-il déjà aimé, ou bien est-ce à chaque fois une personne pour lui faire oublier la précédente?
Est-il quelqu'un au final? Il a l'impression que rien n'est réel, son imaginaire ne l'est-il pas plus que la "réalité"? A-t-il envie de vivre? De continuer sur sa route qui déjà parait impossible? Il se rêve un avenir, et sent telllement que ce ne sera pas son véritable avenir, et qu'il sera déçu, qu'il vivra comme tous une petite vie monotone et ennuyeuse. Il sera comme tout le monde. Or il veut tout sauf ça ! Il ne veut pas être commet out le monde, il ne veut pas chaque soir de sa vie adulte se dire "oh demain je retourne au travail !" Il ne veut pas être le mouton qui suit tout le troupeau ! Il a envie de dominer, de devenir superieur, de tous le supprimer et de les faire baver pour ce que son passé lui a fait... Il a toujours été comme ça. Il a toujours été persuadé que le mal, c'était lui, et que le monde périrait de ses mains... Une partie de lui est comme ça...
Mais pas l'autre ! L'autre veut aider, l'autre veut permettre au monde de devenir meilleur, enlever cette méchanceté de tout les ùetres humains, inventer un tas de choses qui leur seront bénéfiques...
Cela résume vite qui il est ! Deux extrême, jamais de juste milieu. Il en a marre, il veut arrêter ça, arrêter de se torturer, une sorte d'égoïsme, et un egoïsme plus profond qui lui dit: "c'est ta vie, fais-en ce que tu veux !"
Il est au bord de la falaise. Il se rappelle cette fille, qu'il dit avoir oublier mais qui reste là ! Cette fille... aux cheveux et au nom doré comme l'espoir qu'elle lui donne... Ce visage qui reste incruster sur la rétine... Cette fille qui lui manque, que jamais il n'a trouver, et que jamais il ne trouvera... Cette fille qu'il aime.
Sa larme coule, glisse le long de sa joue, à partir des cernes dues aux nombreuses nuits blanches... elle coule le long de sa peaun brûlée par le soleil, rejoingnant l'extrémité de sa lèvre, coulant jusqu'au menton puis chutant, chutant droit vers les rochers, en bas de la falaise... l'eau retourne à l'eau...
Il était là, par terre, parmis les vagues. Le sang coulait, de sa bouche, des ses oreilles, de ses yeux et de ses tempes, se mélant aux larmes. Tout se déversait tel un torrent sur son bras gauche, sur lequel, gravé comme dans la roches, demeurait quelques lettres, maintenant illisibles...