Plus que deux semaines. Et je sens que cette rentrée va passer de travers, je sens que jamais je n'me sentirai autant en danger, sans aucune place. J'avais mon petit confort personnel, mais tout a changé, en l'espace de trois mois. J'avais mes repères, mes habitudes, mes expressions, mes places, et tout ce qui m'a permis de me sentir bien, pendant une année.
Et là, dans deux semaines, je n'aurai rien, tout le monde sera égoistement bien, à raconter leurs vacances et leurs nouveaux mecs, et oh! surprise, je serai la seule à avoir stagner.
Ce soir L., n'est pas là, mes parents non plus, je mange toute seule et je sais trop bien que je pleurerai, avec mon pot de glace et Titanic, ou Jeux d'enfants, ou tout ce qui ne fera que me montrer que finalement je ne suis pas si heureuse que je prétends l'être.
Et franchement, à cette heure précise de cette fin d'après midi, Tequila mon amie, tu me manques.
Evidemment, tu l'aimes encore, ça crève les yeux, tu l'aimes encore... Je dois donc comprendre que je me suis mentie, parce que personne n'entendra mon coeur qui bat, il ne chantera à personne, pas tant qu'Il saura me faire sourire.