Pour ne pas oublier

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Archive du journal au 01/04/2007.

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19 Novembre 2006 à 21h02
le deuxième

le deuxième

Dimanche 19 Novembre 2006 à 21h02

2006 Année de tous les boulversements. C'est mon tour, çà arrive à plein de gens et çà arrivera encore à des milliers d'autres, des milliers de fois. Rien d'exceptionnel, sauf que cette fois çà m'est arrivé à moi. C'est le légendaire "midi devant sa porte" !

Début d'année, février pour être précis : je meurs. Définitivement, irrémédiablement. Ma vie est foutue, point barre. Plus d'espoir, aucun avenir, un passé pour rien, un aujourd'hui qui ne compte même pas.

Elle me quitte. Classique. Désespérent. Cà n'empêchera pas le monde de tourner. Mon monde à moi s'arrête ici, maintenant. Elle s'en va. Je n'ai rien vu venir ? Bien sur que non ! On le voit si rarement arriver... Je pense que ceux qui restent n'en savent pas plus que ceux qui partent au fond. Il y a un jour où tout devient clair : pour celui qui parle et pour celui qui écoute. Celui qui prononcent les mots sans parvenir à croire que c'est lui qui dit çà et l'autre, silencieux qui écoute et qui n'en croit pas ses oreilles.

Bien sur que je n'ai rien vu venir. Nous c'était "spécial", différent, pas comme tout le monde, tellement différent, tellement plus, tellement fort, tellement invincible... Tellement Naif ! Oui, je sais. Et je ne le regrette pas. Si demain il m'était donné d'aimer à nouveau et d'être aimé en retour, je voudrais encore être capable d'être naif. Quand on aime, c'est pour la vie. Et tant pis si çà ne dure pas, il sera toujours temps de pleurer.... Plus tard. Toujours bien assez tôt.

Il y a quatre ans j'avais commencé un journal intime. Circonstance ? La disparition de mon grand-père. Un chagrin immense, l'envie de parler, de raconter, d'être lu (qui sait toute cette tristesse pourrait peut-être servir à quelqu'un). Inconséquent, j'ai arrêté d'écrire dès que j'ai été mieux. Comme toujours, on écrit pour dire la douleur. Le bonheur on le vit et on ne prend pas le temps de le raconter. 2006, j'y suis retrouné, j'ai continué. Je vais mieux. Beaucoup mieux. On ne meurt pas si facilement au fond. Mais j'y ai pris goût. Lire et écrire. Rencontres. Parfois. Echanges. Vivre. L'écrit ! Le plaisir et l'envie...

Je vadrouille, je traîne deci-delà, je suis arrivé ici, je m'y suis plu. Je me suis inscrits. Je noircirai quelques pages, de temps en temps, textes ou diariste pur. Pour le plaisir, pour partager, pour être lu, pourquoi pas ?

A bientôt