Pénétration de mes pensées II

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 13/07/2007.

Sommaire

23 Janvier 2007 à 12h54
Premier écrit, nouveau journal.
23 Janvier 2007 à 18h07
Noir
28 Janvier 2007 à 15h06
acidinside
31 Janvier 2007 à 13h53
Notes
4 Février 2007 à 16h12
Pour l'instant.
7 Février 2007 à 20h39
Bizarrerie.
9 Février 2007 à 18h03
!
11 Février 2007 à 18h31
Remise en question du travail?
13 Février 2007 à 14h50
Un prix à payer.
15 Février 2007 à 14h47
Echec
4 Mars 2007 à 23h33
Merde.
6 Mars 2007 à 22h54
Améliorations à venir.
8 Mars 2007 à 19h11
Un GROS ras l'bol.
10 Mars 2007 à 17h57
Le titre est vide!
14 Mars 2007 à 22h13
Insoutenable
18 Mars 2007 à 19h14
?
20 Mars 2007 à 20h43
Débilité profonde
25 Mars 2007 à 18h01
C'était un accident
26 Mars 2007 à 19h36
De mon côté
3 Avril 2007 à 17h39
Fermer les yeux
4 Avril 2007 à 23h24
Fuir
9 Avril 2007 à 18h49
LOVE IS DEAD
10 Avril 2007 à 15h21
Reconstruite.
15 Avril 2007 à 22h03
"T'es belle sur ton brancard"... Souvenir Hospitalier.
19 Avril 2007 à 23h27
Priorité
26 Avril 2007 à 20h33
Le titre est vide!
28 Avril 2007 à 18h43
Couler
30 Avril 2007 à 19h07
Note
30 Avril 2007 à 20h29
Dés sait dés
2 Mai 2007 à 18h05
Extrême
6 Mai 2007 à 1h02
Une partie
21 Mai 2007 à 19h12
Déclic
27 Mai 2007 à 16h13
Note
28 Mai 2007 à 21h50
tue
29 Mai 2007 à 18h57
.
29 Mai 2007 à 21h53
On s'en fout
31 Mai 2007 à 23h19
Racontage de vie, ON.
1 Juin 2007 à 22h39
Plus
2 Juin 2007 à 20h46
Dégoût et décomposition
3 Juin 2007 à 22h35
U-turn Lili
7 Juin 2007 à 12h26
?
9 Juin 2007 à 19h19
Pleure
10 Juin 2007 à 1h11
Dix neuf
10 Juin 2007 à 12h53
!!!
16 Juin 2007 à 14h23
...
18 Juin 2007 à 0h31
Noyade
26 Juin 2007 à 1h00
Accentuation
5 Juillet 2007 à 21h45
N.E.W.S
8 Juillet 2007 à 19h25
?

Premier écrit, nouveau journal.

Mardi 23 Janvier 2007 à 12h54

Il fallait que je change. De nom, de lieu. J'ai relu tout mes écrits, de l'autre journal. Je me suis dis, non, je n'peux pas continuer à écrire ici. Trop de choses me relient à lui, à cette douleur aussi, toujours présente, mais bon... Et puis, je n'voulais pas le supprimer. Ah et aussi, je n'voulais pas qu'il continue à me lire. Même s'il s'en fiche. J'aurai pû mettre en privé, mais les proches à qui j'aurai donné l'adresse n'auraient pas pû y avoir accès... Bref.

J'avais besoin de changement, c'est tout.

Bloody-Smile

Noir

Mardi 23 Janvier 2007 à 18h07

C'est très lourd à porter. Là, je relâche tout, j'ai envie de ne rien rattraper et en même temps, j'ai envie de voir la tempête passée, pour pouvoir vivre autre chose, pour pouvoir vivre des choses "biens". Je me laisse aller et je n'ai pas envie de me reprendre. Puis, parfois, je me dis, non! Ca n'peut plus durer... Mais la volonté, la motivation, tout ce qui me donnerait de quoi reprendre du poil de la bête est inexistant chez moi. J'ai essayé de me retrouver, pour ensuite voir la lumière sur mon chemin et enfin repartir du bon pied. Mais je n'y arrive pas. Toujours pas!

Je veux que ça change, mais je n'arrive plus à faire les choses pour. Je n'arrive plus à rien, à part pleurer et penser aux mêmes idées. A croire que je me plais dans cette bulle de souffrance.

Que faire? Où chercher? Par quoi commencer? Je suis dans le trou et j'y reste pour un moment je crois.

acidinside

Dimanche 28 Janvier 2007 à 15h06

Titre mit au hasard...

Excellente soirée vendredi, avec des gens géniaux, que j'avais besoin de voir pour me faire du bien... Ca a marché. :) Enfin, ne parlons pas trop vite. Souvent, quand je pense que ça va un peu mieux, il y a toujours quelque chose qui survient deux minutes après, histoire de m'arrêter dans mon merveilleux délire.

La semaine est passée très vite... J'avais tellement envie de les voir, que voîlà... : ] En pensant aux cours, j'suis pas très motivée, mais j'me dis, allez, au moins, tu sais que tu vas rigoler et que tu vas prendre le bus avec Gina :D Tout d'suite, ça va mieux...

Côté cours, j'ai un tas de choses à encore rattraper, mais j'vais me débrouiller... Il le faut bien.

A la maison, toujours autant de tensions, d'électricité, mais bon... De toute manière, ça ne changera jamais! Il faut vite que je termine ce que j'ai laissé traîner, je pourrai me consacrer à un tas de choses qui me font envie en c'moment : ]

Bref, j'ai écrit pour ne rien dire, mais ce sera toujours comme ça de toute manière. : ]

Notes

Mercredi 31 Janvier 2007 à 13h53

Je crois que j'ai encore parler trop vite. J'pensais que ça passait mieux ces temps-ci, mais bon, là, tout commence à revenir encore... A cause d'eux. Ils m'embêtent un peu beaucoup et je reste impuissante. Je dois juste attendre de partir. Puis en attendant, je crève, mais c'est pas grave. Bon, il serait temps de demander des leçons de conduite là.

J'ai chopé sa grippe je crois, aie, j'commence vraiment à me sentir mal. J'ai de l'italien et de l'anglais à faire, ce week-end je dois bosser mes cours, demain après-midi, sera consacré à Jacques, et j'ai l'impression qu'il me manque plein de trucs o_O

J'veux faire de la danse et du step, j'y réfléchis et j'attends, peut-être que je changerai d'avis, mais c'est pas grave. Y a un tas de choses qui me traversent l'esprit. Les épreuves du bac approchent à grands pas, le temps passe vite et ça me fait peur. Toujours pas reçu mon dossier de bourse/logement,ça aussi ça me fait peur.

Bon bon. Il serait temps d'y aller.

Pour l'instant.

Dimanche 4 Février 2007 à 16h12

Le week-end s'achève! Vendredi soir, fête de fiançailles qui commencent chez une voisine de la cité. Très bonne soirée, bonne ambiance et bonne rigolade... Ca fait plaisir. : ]

Samedi matin, nettoyage de la maison, déplacements de meubles car les hommes devaient passés la journée chez nous, les maisons n'ayant pas assez de place pour réunir les hommes et les femmes... Bref, je m'éclipse l'après-midi pour la passer avec Maxime, un jeune homme que j'ai rencontré vendredi soir dernier. On se connaissait de vue, c'est le cousin d'un pote, et puis voîlà, le courant est très bien passé donc on a voulu rester en contact... Résultat, l'après-midi est passée très très vite, vraiment, c'était plus que sympa! On a pris le dernier bus, donc vers 20h... Aie, je m'attendais à la mort en rentrant, mais les fiancailles m'ont sauvés, etant donné que je ne pouvais pas rentrer chez moi car il y avait les hommes (oui ça n'se fait pas pour eux) mon père ne pouvait pas me voir. Alors en descendant du bus, je suis allée "chez les femmes" style de rien. Rentrée dans la nuit, complètement assomée, je me réveille tard, la douche ne m'a fait aucun effet, j'ai encore plus envie de dormir qu'autre chose, mais je dois aller chercher mes cours d'histoire chez la grand-mère de Romain... Fiu.

Ca me fait du bien de passer des petits moments comme ça, j'en ai extrêmement besoin en plus! Bon le point négatif, c'est que mon père a cassé l'écran de mon appareil photo et la caméra... Hmhm. Le truc, tu galères à les avoir pendant un an et en un mois, y a un con qui fiche tout en l'air. Ouais, y a la garantie. Mais ça dégoute. Semaine pleine de devoirs, va falloir s'accrocher! Mais j'pense à certaines personnes de ma classe et j'me dis, vivement que j'les revois... : ]

Parcontre mes pulsions d'envie de chocolat ne sont toujours pas partie et je ne remplies pas encore certains jeans. Bref. POUR L'INSTANT je n'ai plus trop envie de m'ouvrir les veines.

Bizarrerie.

Mercredi 7 Février 2007 à 20h39


Beyonce - Me, Myself And I by al
envoyé par westawax
Ca fait bizarre. Je m'sens mal. Je n'sais plus quoi penser en fait. J'suis fatiguée et en plus, y a un tas de choses à finir qui m'attendent. L'envie n'est pas là. Elle n'est plus là. Là, j'veux m'allonger et dormir, j'suis épuisée. Mais j'peux pas.

!

Vendredi 9 Février 2007 à 18h03

Là, ça commence à peser lourd. Déjà, cette fatigue et ce stress. Ensuite, ces souvenirs qui me hantent. Et puis, eux. Eux, qui n'peuvent pas s'empêcher de tout faire pour pourrir l'existence des autres. Un ras le bol là. Vraiment! Demain, DS d'Anglais que je vais foirer. Dissert de philo que je vais foirer aussi car je n'ai pas pû assister aux cours qui traitaient du sujet et puis des révisions qui m'attendent. Et moi j'suis là, à être sur les nerfs, à attendre le soir, pour dormir, pour ne plus ressentir, à attendre les lendemains, tout en les supportant et tout en pétant un cable. Les entendre parler de moi de cette façon, leur hypocrise, leur méchanceté... Je ne les supporte plus. Oui, là, ça commence à peser vraiment lourd.

Remise en question du travail?

Dimanche 11 Février 2007 à 18h31

J'ai juste envie d'aller m'allonger. Pourtant, j'ai des choses à réviser, un oral blanc dans deux semaines, mais franchement, je suis épuisée. Pourquoi j'me sens comme ça? J'en sais rien. C'est le résultat de ce trop plein de stress, de disputes, de fatigue. Là, j'tiens plus. Vraiment. J'suis tentée d'aller faire un tour dans mon lit là. Mais non, j'peux pas. Pff, en plus j'écris n'importe quoi.

Un prix à payer.

Mardi 13 Février 2007 à 14h50

Cette toux me dégoûte. Ma gorge me gratte, mais on n'peut pas y enfoncer nos doigts, alors on tousse, on prend du sirop, on tousse... J'ai la grippe. Ca faisait deux semaines que je me traînais les premiers symtomes, mais là, ça commence à réellement s'installer. Doucement, mais sûrement! Ca veut dire qu'elle restera fort longtemps si elle prends sont temps comme ça... Encore des cours de râté, les vacances qui approchent, l'oral d'italien... Bon. J'ai envie de me noyer dans un bon bain chaud, en esperant que les vapeurs me fassent du bien... Enfin bon, ça n'va pas me guérir...

Mes parents ne sont pas formidable comme il me l'a dit. C'est encore une de ces personnes à avoir été berné. A avoir été manipulé par les belles paroles du père.

Ils me dégoûtent tous. Sous mes couvertures, je surprends quelques larmes à couler sur ma joue et je me dis que je ne supporte plus de vivre ainsi.

Mais bon, c'est un prix à payer comme on dit. Va falloir supporter, supporter, encore et encore. Ca fait des années, mais tant pis, faut continuer, peut-être qu'on jour, je toucherai le bonheur.

Echec

Jeudi 15 Février 2007 à 14h47

Quand on était petite, tout l'monde lui disait, regarde R. , prend exemple sur elle! Regarde, elle a de bonnes notes à l'école, elle ira là, là et là. Aujourd'hui, même si nous n'avons pas pris du tout le même chemin, c'est elle qui réussit. Pas moi. Je vais d'échec en échec et je n'sais pas s'il y aura de la réussite quelque part un jour. Ca me fait très peur.

Merde.

Dimanche 4 Mars 2007 à 23h33

J'avais écris, mais tout s'est fermé pour je n'sais quelle raison.


Il faut être forte, mais où puiser la force?

Améliorations à venir.

Mardi 6 Mars 2007 à 22h54

J'ai mis le même fond que celui de mon Blogspot. : ] Quelques améliorations sont à venir... Quand j'en aurai l'envie, la "motivation"... Je n'sais pas où la puiser celle-là. J'ai vraiment du mal. Mais bon, ça finira par venir hein? Ca fait trop longtemps que j'me dis ça... Enfin bref! Voîlà.

Un GROS ras l'bol.

Jeudi 8 Mars 2007 à 19h11

Oula. Pression.

J'ai vu mon Panetone toute l'aprèm'. Je vais faire quelques courses et puis en rentrant, ma mère se défoule sur moi, sans raison. C'est le chaos. Alors le j'en ai marre de retrouver tout ça revient. Ils me rendent dingue. J'peux ni faire, ni avoir c'que j'aimerais. Ils me soulent plus que tout là. C'est eux, eux et eux. Mais alors dans ce cas, faut pas faire de gosse et point. Surtout pour en prendre un comme punching ball.

Si seulement j'étais méchante, chieuse à mort, à faire 400 coups. Si j'étais une sale gosse. A la limite... Mais là, nan quoi. J'ai du mal à accepter et à supporter.

J'vois pas c'que j'pourrai faire en plus.

J'me ressens mal et j'ai re envie d'm'en aller.

Jusqu'à quand j'vais devoir supporter?...

Pf.

Le titre est vide!

Samedi 10 Mars 2007 à 17h57

Hier soir, nous sommes sortis, c'était très bien. J'me sens paumée. J'ai un nouveau damoiseau, mais ça m'passe par dessus la tête, vraiment. Quand j'y pense, je culpabilise et je me dis " Tu fais quoi là? On dirait une vieille meuf qui joue avec! " Pourtant, je ne joue pas, mais j'ai cette impression. Même s'il ne s'est rien passé d'exceptionnel et que je l'apprécie beaucoup. Peut-être que ça c'est fait trop rapidement? En plus j'ai donné mon numéro à un garçon hier. Si lui me le disait, franchement j'lui répondrai " Beh c'est bien. " Pourtant c'est pas trop mon genre. Enfin, avant, avec l'autre, quand je sortais, j'donnais pas mon numéro à qui le demander et j'envoyer balader les un peu trop rentre dedans. Bon là j'ai envoyé baladé aussi, mais le garçon à qui j'ai donné mon numéro m'a plu, j'me suis dis, bon si tu lui donnes pas peut-être que tu vas le regretter alors... On m'dira, mais que d'histoires pour un numéro. Mais dans la voiture au retour, j'ai pas arrêté d'y penser. J'me disais " Mais qu'est-ce que j'fous? J'suis deg. " Bon okay, avec mister M ça n'fait que 3 semaines, on n'se connaît pas par coeur, j'le connais depuis peu et même si encore une fois je l'apprécie beaucoup je n'y suis pas particulièrement attachée. C'est pour ça en fait... Enfin bref. Malgrès ce petit turlupinage, j'ai passé une très agréable soirée en leurs compagnie. Avec ma chérie adorée Laura, comme toujours. On a bien rit et tout et puis j'ai bien discuté avec Cyrille son amoureux et ça m'a fait plaisir. Ca m'a carrement ému de l'entendre parler comme ça. J'me suis dis, ah c'est beau. Alors quand il a dit par la suite que j'étais quelqu'un de bien et que je trouverai quelqu'un de bien aussi... Etc... Beh là j'ai bel et bien failli pleurer... Enfin bon. Voîlà... 18h22 : Ils me font chier encore. Marre.

Insoutenable

Mercredi 14 Mars 2007 à 22h13

Vu le sujet, je ne compte pas sur la philo' mais je tenterai de me rattraper avec le reste. Aujourd'hui, une fatigue insoutenable! D'ailleurs, là, je m'apprête à aller dans mon lit. J'ai dormi en fin d'après-midi, mais ça n'a pas suffit. Ca craint sérieusement. En plus, c'est de nouveau l'enfer at home. J'pensais que c'était la période où ça se calmait mais non. Et puis, les fiancailles de ma soeurs arrivent, ça va être encore la folie. Les week-ends à moi pour tenter de faire quelque chose n'existeront plus je pense. Bref... De plus en plus, je rêve de tranquilité. Et j'arrête pas de me dire qu'il est aussi possible que je râte mon bac de nouveau. J'devrai être motivée, je n'le suis pas. C'est normal? Nan, je sais bien que non et ça me soule. "bouge ton cul" et ? Ca fait rien et ça n'changera pas c'qu'il y a dans la tête ni ceux qui m'entourent et me font tellement chier.

Enfin bon, je file, en esperant que je m'endormirai vite.

?

Dimanche 18 Mars 2007 à 19h14

L'histoire-géographie me sort par les trous de nez. Je sais qu'on aura des cartes, et j'veux pas de cartes. Je déteste les cartes. Bref. Encore un flot de notes qui va nous tomber dessus, sans nous satisfaire. Et les vraies épreuves qui approchent. Et mon stress qui monte déjà. J'ai peur.

J'veux en avoir vite finit, avec tout, mais je sais que ce sera long et difficile. Que la galère n'est pas encore finit. Et j'ai décidément toujours ce même problème: Je n'arrive pas à me motiver. C'est tout simplement horrible.

Débilité profonde

Mardi 20 Mars 2007 à 20h43

Je commence à en avoir ras le bol. Week-end chargé, révisions, fiancailles. Et il pleut des conneries. Jamais ils ne changeront et tant pis pour leur gueule. Qu'ils restent dans cette débilité profonde. Un jour. Ca finira par exploser. Tout c'que j'veux c'est aller mieux pour pouvoir réussir et enfin m'en aller. Mais bon. A force de trop ésperer, rien arrivera. (?!) Bref.

C'était un accident

Dimanche 25 Mars 2007 à 18h01


C'était un accident. J'aurai préféré sans doute que ça se passe autrement. Qu'une naissance en soit une autre, que mon sang ne soit pas rouge, que mes larmes n'existent pas. Tant de déchirures qui mènent à l'incapacité. Tant de larmes qui mènent à la brûlure. Tant de cris qui mènent à la coupure. Tant de coups qui aveuglent. C'était un accident. Il n'y a plus de mots pour secourir. Haïr n'apporte rien. Aimer n'apporte rien. Arrachez moi la veine cave, je n'veux plus rien sentir. J'ai tellement attendu. Cherché. Cru. C'est tellement simple d'aligner et d'effacer les mots. Les maux eux ne disparaissent pas comme ça. Un délai me soulagerait. Je n'pourrai pas en jouir mais qu'importe du moment que ce n'est plus. Ils detiennent l'arme de destruction massive depuis leur apparition. J'ai beau vouloir y croire, voir des mains tendues, ça fait si mal je n'pourrai pas. On naît plusieurs fois et je suis morte plus de fois que je ne suis née. Je n'ai plus de souffle. La douleur transperce mon visage. Et c'est à cause de mes égaux que je traîne ce sac. Et. Et même si c'est la seule vie. Même si "on a qu'une vie dans la vie". Même.

De mon côté

Lundi 26 Mars 2007 à 19h36

Vaut mieux rester toute seule en attendant. Depuis jeudi, je recommencais à pleurer un peu en pensant à alexis. Je me disais, merde, pourquoi est-ce qu'il m'a fait ça, où est-ce que j'ai merdé? Et puis, hier, en parlant de lui à un pote, j'me suis re-re-re rendue compte que de toute manière, ce n'était pas un garçon pour moi. Depuis j'suis calmée, mais le problème est que la douleur sera toujours là. Et quand ça revient, ça revient...

Je n'arrive toujours pas à retrouver la motivation qu'il faut, mais bon. Je me dis qu'il ne reste plus que deux mois avant les épreuves et qu'il faut que je fasse tout mon possible pour mettre toutes les chances de mon côté et pouvoir voir enfin un de mes rêves commencer à se réaliser. J'attends ça depuis tant d'années. Mais à deux-trois mois du verdict, je n'suis pas impatiente, ni motivée, ni gonflée à bloc. J'ai l'impression de partir perdante et en plus, je stresse déjà.

L'objectif premier, le plus important est de me sortir de là. D'aller mieux. De me sentir ENFIN bien dans ma tête ET dans mon corps.

Le reste, c'est pas très important. Bon si, avoir mon bac c'est très important, mais bon... Psychologiquement, je vais très mal et ça se ressent. Et j'en ai marre surtout. Pas que de tout ça, mais j'en ai marre d'en avoir marre comme on dit.

Haha. Se dire que tout va bien, que j'y arriverai ce n'est pas si simple et je n'ai absolument aucune confiance en moi.

Alors bon.

Amoureusement, beh, rien. J'veux quelque chose qui m'apporte, j'veux pouvoir être soutenue par ce garçon qui sortira de je n'sais où. Les gamins lunatiques c'est terminé. Mais je ne me presse pas, même si parfois j'y pense et que je me dis, vivement que ça arrive. J'ai pas envie de faire comme avec Mister M, précipiter les choses pour qu'au final je me rende compte que c'est pas ce qu'il me faut.

Tout ou rien.

Parfois j'avoue aussi que j'ai envie de m'amuser et surtout de faire n'importe quoi. Mais je n'arriverai pas à faire ça. J'ai peur de faire mal. C'est comme Mr T. Il m'a l'air bien trop attaché, alors que bon... Je lui ai dis ce que j'en pensais et il connait ma position par rapport à ça... Mais malgrès tout. Voîlà. Je l'aime bien, je l'apprecie beaucoup, mais là c'est bon quoi j'prends mon temps, j'veux + le connaitre avant de décider quoi que ce soit.

Puis... Bon j'vais pas faire un tableau, untel je l'aime bien, l'autre un peu moins. J'suis pas une chasseuse d'homme non plus.

Et puis à c'niveau là, j'sais pas trop quoi faire, même si je sais que pour l'instant, il me faut un temps de "repos" de célibat, de retrait, de j'sais pas moi...

Si j'avais la possibilité de partir genre 3-4 jours loin d'ici, histoire de prendre du recul pour se faire du bien, je le ferai, et je l'aurai fais depuis longtemps, mais c'est pas possible.

Bref, j'arrête là.

Fermer les yeux

Mardi 3 Avril 2007 à 17h39

Garder les pieds sur terre et surtout, ne pas foutre sa tête dans les nuages, ne plus rêver. Ne plus esperer ces choses. Ca finit tout l'temps par faire mal. Ne s'attendre à rien. Ne rien attendre de personne. Ne plus partir dans l'extrême. Contrôler. Arrêter de fermer les yeux et de se donner, pour se faire battre et pleurer au final.

J'veux bien croire qu'il y aura des jours meilleurs. Mais je n'veux pas en fait.

L'espoir ne fait pas vivre.

Fuir

Mercredi 4 Avril 2007 à 23h24

Fiasco. Je n'y aurai pas droit. Ca me fait toujours aussi mal de voir qu'après tout ce temps, après tout ce qui a pû se passer, certains peuvent oublier, comme s'il n'y avait rien eu. Ca me fait mal et ça me dégoûte tellement. Je suis toujours là à attendre que la tempête s'arrête. Que le temps se réchauffe et que mon coeur revive. En attendant, je ne vis plus. Mes larmes ne font que couler. Le bonheur ne se résume pas à un couple. Mais pourquoi ça fait si mal de regarder ces choses s'envoler? Là, j'ai encore envie de tout plaquer. J'ai éteins mon portable, j'ai envie de partir. Pour fuir ces choses qui me font tant mal. Pour fuir. Et ne plus revenir!

LOVE IS DEAD

Lundi 9 Avril 2007 à 18h49

Je suis toujours partagée entre l'envie de tout plaquer et celle de m'accrocher. Ou aller? Qui regarder? Qui écouter? Croire? Je ne sais plus. J'ai envie de marcher seule sur le chemin de la vie, munie d'un bouclier que personnes ne pourrait percer. Derrière cette protection, mes blessures cicatriseraient. Je m'endurcierais. Mais ce n'est pas possible. Je n'peux pas rester froide, indifférente. Ni même méchante ou cruelle. J'aimerai aimer sans crainte. Partir, courrir, donner, sans me poser de questions, sans me méfier, sans douter, sans imaginer que des conséquences surviendraient.

Ces derniers jours étaient "riches". J'en suis contente.

Reconstruite.

Mardi 10 Avril 2007 à 15h21

C'est la destruction. Oui voîlà, c'est ça. Elle est déjà enclenchée! Déjà... Je n'ai plus envie de laisser des gens entrer pour me souiller. Alors j'ai peur. A chaque battement de coeur plus fort que l'autre pour quelqu'un, à chaque sentiment ressenti pour une personne, j'ai peur. Je n'veux pas mourir encore. Je n'suis pas encore reconstruite. Loin de là. Et j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais. Parfois je me dis que c'est ainsi et point. Que personne n'y pourra rien. On me dit que c'est celui que j'aimerai et qui m'aimera reellement qui me soignera, mais je n'y crois pas. Cette personne n'existe pas.

"T'es belle sur ton brancard"... Souvenir Hospitalier.

Dimanche 15 Avril 2007 à 22h03

"T'es belle sur ton brancard. C'est là qu'on t'aime, c'est là qu'on t'pare, de bijoux glacés qui t'collent à la peau, d'aiguilles, de tuyaux, qui font si mal, mais ça fait beau. Faut savoir les aimer, faut savoir le porter ce parfum d'hôpital. Faut savoir les porter. Cette nuisette aux couleurs froides qui n'se ferme pas, ces tuyaux dans la peau qui empêchent de bouger. Mais toi, t'es si belle sur ton brancard. Le couloir est allongé. Tu es l'unique redressée. Le visage dans l'brouillard, avec tes larmes qui ont coulées. T'es belle sur ton brancard. Tu portes bien la douleur. Tes yeux me transperce, ta bouche en coeur appelle à la tendresse et ont sans doute le goût de la tristesse. Tes lèvres ne bougent pas mais quand même me disent que tu aimes à en mourir. C'est pour ça qu't'es là comme moi. Qu'est-ce que t'es belle sur ton brancard. Tes pieds n'touchent pas terre, tes longs bras témoignent de l'amour que tu peux donner, de c'que tu peux faire ressentir, de combien tu peux porter. T'es belle sur ton brancard. Ton chocolat s'éclaircie, tes yeux s'assombrissent, mais ton sourire, toujours, éblouit. Autant de lumière dans un être ne peuvent disparaître, si tôt, si vite. Ne pas t'aimer serait un sacrilège. Vivre sans toi c'est comme vivre en enfer. T'es belle sur ton brancard, allez, viens, on part." Y.

Priorité

Jeudi 19 Avril 2007 à 23h27

Encore ces sensations désagréables. Je n'ai plus vraiment d'envie. Tout s'entasse encore. J'veux voir les choses changer, mais j'ai à la fois cette envie de baisser les bras, de laisser les choses comme tel.

Je ne sais pas où j'en suis, voîlà la vérité. Et en voîlà une autre: je suis une triple merde.

Ils ont tous raison finallement.

Etre en couple, ce n'est pas ma priorité, loin de là. Les choses à régler concernent les cours, le bac, le code. Il faut avancer dans cette putain de vie. Mais moi je stagne.

On m'a dit qu'en vivant des réussites, tel que le code ou le bac, ça me boosterait et me donnerait un peu plus confiance en moi, pour ainsi mieux réussir.

Oui mais tout tarde. Rien ne se fait et la peur me paralyse.

Le titre est vide!

Jeudi 26 Avril 2007 à 20h33

Non. Je n'aimerai jamais ces maigres bras. Ce maigre corps. Ce maigre tout. Plus ça vient, plus ça me dégoûte. Je me sens mal. Je suis ridicule.

Tout cloche.

Physiquement et psychologiquement. Par où sortir?

Pas de réponse.

Couler

Samedi 28 Avril 2007 à 18h43

Je me sens incroyablement seule. J'ai l'impression que je continue à couler malgrès moi et que rien. Rien ne pourra empêcher ça. Ces larmes sont là. Elles sont bien là. Et la douleur aussi.

Note

Lundi 30 Avril 2007 à 19h07

Je me surprends à esperer!

Dés sait dés

Lundi 30 Avril 2007 à 20h29

Ne pas dire que j'en pleure. C'est ridicule. C'est ridicule de sentir les choses d'une telle force alors qu'elles sont minimes. C'est ridicule d'avoir accordé de l'importance à quelque chose qui n'en avait pas. Et c'est surtout ridicule de ne pas retirer cette importance, pour éviter la fixation. Toujours cette envie d'évasion, je n'sais où. Mais aussi cette envie d'ouvrir ces veines et de pleurer jusqu'à mourir, loin d'eux, loin du mal? Pourtant il est partout. Je n'sais pas pourquoi j'ai du mal à me remettre des choses comme ça. Je n'sais pas. Pourtant je n'devrai pas. Pourtant tout me pousse à aller de l'avant. Mais non. Non. Je reste encore bloquer avec ces souvenirs et chaque mot me fait mal, chaque mot. Toutes ces choses que je découvre. Non je ne suis pas remise. Je ne suis remise de rien. Je ne suis rien moi même. Qu'un tas d'images, de paroles et de larmes. Comment aller plus loin. Je ne supporte pas cette image, déjà. J'ai envie de vomir quand je fais un retour sur moi même. Et ces gens qui sont fous. Je me sens encore tellement seule. J'ai encore envie de me cacher pour pleurer. Je pourrai le faire pendant des heures et ne ressortir que des mois plus tard. Mais qu'est-ce qui m'empêche de m'en aller?

Ils sont tous autre part, chacun reste avec son égoïsme sans se retourner sur ses pas, sans repenser à ce qui a pû être dis ou fais. Rien, rien ni personne. J'ai envie d'effacer ces personnes de ma tête, comme ci rien n'avait existé, mais je ne peux le faire, je n'y arrive pas, c'est impossible, les gommes magiques n'existent pas.

Et là rien ne me fera rire, ni même sourire. Rien. Plus rien ne me fera revivre. Comment ils ont pû oublier cela.

Ca ruisselle encore sur mes joues. Le blanc de mes yeux devient roug et les mouchoirs s'entassent, mais que faire d'autre, à part pleurer, quand on a plus la force de rien... Que faire d'autre?

Extrême

Mercredi 2 Mai 2007 à 18h05

Il faut que j'arrête de pleurer, les larmes finiront par me dissoudre. Cette solitude et ces sensations extrêmes de froid. Pas n'importe quel froid. Vais-je y arriver... Mon Dieu non... J'y arriverai jamais.

Une partie

Dimanche 6 Mai 2007 à 1h02

Les sourires ne voudront plus rien dire, tout sera vide comme je le suis. Mon corps, mon âme. Mon coeur. Je succombe. Les larmes m'aveuglent et je ne sais plus que tâter, par où aller afin de trouver la rampe. Le soleil brille mais ne réchauffe plus mon coeur. J'ai des aiguilles dans bouche et mes sons ne sont plus les mêmes. J'ai perdu depuis longtemps et il est impossible de rejouer, de recommencer, en se souvenant des erreurs pour ne pas les reproduires, en se souvenant des pièges, car il n'y avait qu'une seule et unique partie. Quand ça s'éclaire, ça s'assombrit. La lumière ne dure pas. La justice n'est pas faite. La roue ne tourne pas. Je devrai m'endurcir, cracher du venin, ne plus m'émouvoir et bûcher, relever la tête pour regarder dans les yeux, marcher droit, et me servir de tout ça pour faire de moi une fille de pierre. Mais je reste avec mes bouts de papier déchiré. Au milieu de nullepart. Sans savoir. Sans savoir.

Déclic

Lundi 21 Mai 2007 à 19h12

Je prierai. Je vous jure... Quand j'en parle, ça paraît presque invraisemblable, mais NON. Je ne suis toujours pas motivée. Oui, si j'ai ce putain de bac et que ma demande de logement est accepté, ce sera comme une nouvelle vie et une bouffée d'air frais. MAIS NON. Je n'arrive pas à percevoir l'ampleur de la chose, je n'sais pas. Je n'sais pas ce que c'est. J'ai encore cette attitude de je m'en foutiste! Merde. J'ai envie de changer, je ne m'en donne pas les moyens, je ne trouve pas cette motivation, ni rien d'autre d'ailleurs. Les evenements passent, s'en vont. Petite joie par ci par là et basta... Pas de déclic. Toujours pas. C'est comme ci je me laissais mourir, comme il y a quelques mois, sauf que là ça reste psychologique, un peu.

Note

Dimanche 27 Mai 2007 à 16h13

Je suis encore dans un état pitoyable.

J'ai envie de couper mes cheveux, d'effacer un grand nombre de numéros de téléphone dans mon répertoire, d'effacer des contacts msn, d'effacer quelques unes de mes traces sur le net, de jeter des fringues, de reformater le pc, de jeter un tas de paprasse. Des trucs comme ça. J'ai des pulsions. Mes soeurs sont horribles. J'étouffe encore, et je m'imagine ne pas avoir mon bac.

tue

Lundi 28 Mai 2007 à 21h50

Je me tue à coup de questions. Je me tue à traînasser et à rêvasser, alors que je ne devrai pas. Je me tue à me ressasser certains moments, certaines périodes, où tout allait bien, où tout allait mal aussi. Je me tue à aller dans des endroits où je ne devrai pas. Je me tue. Je me sens tellement mal. Comme-ci tout revenait encore. Envie de pleurer, de crier, de courir, de partir, de me faire mal, de frapper, de mourir. Quand je repense à tout, je me remet à pleurer. Je n'sais plus vivre. Je ris, je saute, je dis des bêtises, je fais l'enfant, je boude, je caline. Mais je suis morte. C'est comme-ci mon coeur ne battait plus. Et quand je me regarde, je vois une horrible étrangère. Je donnerai beaucoup pour changer ce corps, ce visage, cette enveloppe que je trouve affreuse. Et encore plus pour changer d'âme, pour changer d'être. J'ai la gorge nouée, j'ai peur. Tout semble un peu plus proche, puis un peu plus loin. Puis ça s'efface, comme pour dire que rien est acquis. Que l'échec habituel est possible.

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Mardi 29 Mai 2007 à 18h57

Encore en train de chialer cette imbécile.

On s'en fout

Mardi 29 Mai 2007 à 21h53

Ne suis qu'une merde ambulante sans mérite. Qu'est-ce que je suis partie croire? Pourquoi est-ce que j'ai encore fais la conne à rêver pour me rendre compte que ça n'servait encore à rien, que je suis condamné à vivre certaines choses et pas d'autres. Point. Je n'suis qu'une faible.

Racontage de vie, ON.

Jeudi 31 Mai 2007 à 23h19

Je suis persuadée que c'était ce qu'on appelle aujourd'hui "un gars bien". Dès le départ, j'ai sentie qu'il n'était pas remis de son ancienne relation. Mais j'ai tout de même accepté de sortir avec lui. Je me suis dis, il a l'air bien, je n'vais plus me "priver" à cause d'une deception. Et même si aujourd'hui, c'est déjà terminé, je ne regrette pas. J'en ai pleuré. Simplement parce que je me suis dis que je tombais tout l'temps sur des plans foireux. Mais je m'y attendais, je savais très bien. Je me suis calmée en me disant, mais arrête, tu t'en doutais, c'est pas une surprise. Il n'est pas remis et tout lui a éclaté en pleine figure. Je comprends et je savais déjà. Alors à quoi bon se lamenter? Voîlà. Je vois les choses différement. Sur ce coup là, j'suis un peu fière de moi. C'est bon quoi j'vais pas m'laisser couler pour des conneries.

Les révisions me font exploser la cervelle. Bientôt les épreuves. Nous sommes dans un caca gigantesque pour l'histoire-géo. Mais bon, tout d'même, le plus important reste la philo', coef 7. Je crois que je vais coller des post-it partout dans ma chambre avec écrit COEF 7 dessus. Ca me motivera peut etre à apprendre toutes les references pour chaque chapitre. Y en a un paquet. Des noms reviennent, et tout se mélange donc dans ma cervelle de moineau.

Avec le stress, enfin, je crois, j'ai de courtes perte de mémoires. Ca m'faisait rire un peu jaune mais ça me fait peur aussi. Enfin soit, c'est pas bien grave.

Sinon, à part mon bac, je veux aussi des cheveux. Ouais.

Quand est-ce que je vis une belle histoire?

Bon, avec Laetitia, on a décidé d'aller voir Tokio Hotel en Octobre. Alors là, expdr. C'est parti d'un énorme délire. C'est ma petite soeur qui en est fan, moi je chante leurs chanson pour me foutre de leur gueule un peu... Puis avec Laetitia on a crée Pekin Motel, et on chante dans un genre d'allemand qui grmchouille. Qui veut rien dire quoi.

J'avais proposé à ma petite soeur de lui payer sa place pour son anniversaire. En échange, elle arrête de se battre toutes les semaines au collèges, d'avoir des avertissements, des zéros, un comportement de fille pire qu'insolente, etc. Elle n'a pas rempli son contrat. Donc c'est mort. C'est méchant, mais c'est comme ça. J'vais pas lui faire de cadeau alors qu'elle le méritait pas, même si d'un coté ca me fait mal au coeur.

Mais moins qu'avant. Des fois, j'me dis que j'me suis vraiment reffroidi. Parfois il n'y a pas que mon corps de gelé. Oui parce que j'ai le corps gelé.

J'arriverai pas à dormir avant une heure au moins. Demain j'aurai encore les yeux explosés. Je sors avec la touffe, j'ai zappé mon mascara et mes boucles d'oreille et je m'en fous. J'aime bien mettre ma salopette même si ça me rajeunit comme on me l'a fait remarquer. Faut que je fasse réparer ce baladeur, ne pas pouvoir écouter mes musiques dans le bus le plus louche du monde, ça me frustre.

Puis j'en ai marre de ce corps disproportioné, mais totalement là. De mes cernes de malade mentale. Bon en même temps, j'suis pas allé en psychiatrie pour rien hein hein. xD

Je dois m'en aller, j'vais quand même me glisser sous mes deux grosses couvertures. (et oui je suis frileuse en plus)

Plus

Vendredi 1 Juin 2007 à 22h39

Les larmes ont encore coulées. Je me demande toujours quand est-ce que cela va stopper. Si c'est pour la vie. Je n'ai pas de réponses. J'ai envie d'hurler. La douleur se réveille. Je n'sais plus quoi faire, par quoi commencer, pour de nouveau esperer et voir certaines choses se réaliser. Je n'y crois plus.

Dégoût et décomposition

Samedi 2 Juin 2007 à 20h46

Je n'mange plus parce que je n'y arrive plus, de nouveau. Je m'autodétruis. J'en suis consciente. Par un tas de choses. Mais je n'sais plus comment relever la tête, vers quelle direction me tourner. Je n'sais plus. Je n'arrive à rien. Je n'comprends plus rien. J'ai simplement envie que l'on me laisse tranquille, que tout ça s'efface. Envie de ne plus connaître la douleur, les larmes, et toutes ces conneries qui font ce que je suis aujourd'hui. J'en ai marre. Marre parce que je suis paumée et parce que je ne m'en sors vraiment pas.

U-turn Lili

Dimanche 3 Juin 2007 à 22h35

Putain, j'en ai ras le bol, mais un truc de malade. Demain j'vais encore faire la quiche pendant l'heure de conduite et la semaine prochaine, je vais peut-être foirer mon bac. Y a quelques jours, j'ai perdu quelqu'un que j'aime bien et je garde espoir encore, comme une grosse connasse. Alors que je ne devrai pas. Cet été, c'est mort de chez mort. J'ai besoin d'argent. Je suis encore dépendante et mon père est un crevard. Si seulement j'étais sûre d'avoir un boulot d'été... Que ma demande de logement soit acceptée et que j'ai le temps pour passer ce putain de code et le permis avant que je me taille de là. Mais naaann, y a toujours des trucs qui clochent. J'fais que pleurer, encore et encore. Comme ci ça allait changer quelque chose. Le problème c'est que je ne m'arrête pas. Rien est fait pour moi. Je n'suis faite pour rien. Un truc du genre. Merde, je n'sais même plus c'que j'dis. J'recommence à n'plus avoir envie.

?

Jeudi 7 Juin 2007 à 12h26

A dire vrai, je n'sais plus trop où j'en suis vraiment. Lundi, BAC. Pas l'droit à l'erreur cette fois. Je suis envahie par la peur... Les résultats sont dans à peine un mois. C'est proche et j'ai l'impression que c'est loin aussi... Bref. Je sais pas pourquoi j'erre encore ici.

Pleure

Samedi 9 Juin 2007 à 19h19

C'est toujours comme ça à l'approche de mon anniversaire. Et vas-y que j'pleure... J'ai l'impression que rien ne se concrétise. Je m'imagine foirant mon bac, ne pas avoir mon code et donc mon permis et tomber toute ma vie sur des gros naze qui n'trouvent pas mieux à faire que de jouer avec le sentiments des filles. Avec ma famille, ça ne changera jamais, je suis au bord de l'explosion finale là. J'espère de tout mon coeur que je réussirai mes écrits et que j'aurais ce BAC et ce logement étudiant!

Je manque d'air. Je me sens affreusement seule et sous-merde. Bref, ça ne change pas vraiment en fait.

Dix neuf

Dimanche 10 Juin 2007 à 1h11

*soupir* Cherche pas, tu seras toujours seule. Ne compter que sur soi-même, combien de fois te l'a t-on déjà dis? Mais nan, tu espères en secret, que ce n'soit qu'une bêtise. Que des gens sur qui on peut vraiment compter existent. En fait non. J'impose moi-même un certain recul entre les gens et moi. Même avec ceux que je considère comme de véritables amis. Quand je pleure, quand je retombe dans mes idées sombres, je reste seule. Je pense à eux, mais je ne préfère pas y aller, leur dire. Leur parler. Il n'y a que moi qui puisse trouver la clef. Il n' y a que moi qui puisse me changer. Parler ça fait du bien. Quand l'oreille est attentive et très compréhensive. Combien le sont REELLEMENT? J'attendrai plus minuit pour envoyer un texto d'anniversaire, même aux proches, parce que là, cette nuit, qui l'a fait? Personne. Ils attendront de se réveiller, alors que moi j'ai encore fais la "pigeonne" en quelque sorte. Je me souhaite un joyeux anniversaire, même si j'en ai triplement rien à faire. 19 ans. Ouais, cool. Le lendemain, je serai devant ma philo. Tout c'que je veux c'est réussir mes écrits, avoir ce logement et pouvoir partir, vite. Ouais, j'ai besoin de partager un tas de chose avec quelqu'un. J'ai besoin d'affection, j'ai besoin de tendresse. Mais merde. Il n'y a rien pour moi je crois, alors je tente, tant bien que mal de me faire à cette idée. J'arrête mes films d'amour qui n'se réaliseront jamais et je pense à autre chose. L'amour, l'amour, toujours l'amour. Pour au final être blessée et pleurer jusqu'à en crever. A la poubelle. J'ressortirai l'attirail un autre jour, même si au fond j'espère. Et ne rien attendre de personne. PERSONNE. Trop attendu et donné. Maintenant on arrête les bêtises hein.

!!!

Dimanche 10 Juin 2007 à 12h53

J'ai encore cru. Pour finallement en avoir les larmes aux yeux.

...

Samedi 16 Juin 2007 à 14h23

J'ai foiré l'espagnol et l'anglais, p'têtre même la littérature, je n'sais pas. Donc je me dis que j'ai tout foiré et qu'avec la chance que j'ai, je vais encore me retrouver à l'oral et que notre moment d'explosion de joie le 2 juillet ne sera pas total. Bref. Il reste l'oral. J'en ai profité pour faire un gros dodo, ça fait du bien!... Sauf que là j'ai mal au crâne.

Noyade

Lundi 18 Juin 2007 à 0h31

Je coule, doucement. Je me rends compte, sans pouvoir faire quelque chose contre. Plusieurs fois, je me suis forcée, j'ai tentée. D'aller au delà, pour me voir réussir et pouvoir dire " Je vais mieux. ". Mais cette phrase, aujourd'hui, je l'a dis, sans vraiment la penser. Je m'effondre toujours de la même manière, ça se passe toujours "comme ça", sans une petite pointe de volonté, de determination, pour une bonne fois pour toute, s'en aller de ce trou si sombre et si sale. Toujours les mêmes rechutes, les mêmes crises, d'angoisse, de nerfs. Toujours les mêmes larmes et les mêmes conclusions. Ces temps-ci, je m'alimente au jus d'orange et aux biscuits aux céréales. Je n'arrive pas à manger plus. Mon appétit est coupé. Je crois qu'il reviendra quand j'aurai, je l'espère, mon bac et que cette situation que je ne supporte plus se débloquera. Enfin je crois. Je me sens toujours au plus bas, surtout avec les "rechutes" qui reprennent place. Je me rends compte que tout ce qu' "on" avait dit était vrai: Nous sommes toujours seul en fin de compte. Et même les proches, les plus proches peuvent décevoir, pas par un coup horrible, mais quelques petites choses qui se répètent et qui nous font rendre compte... Enfin bref. C'est ainsi, qu'est-ce que je suis partie croire encore...

Accentuation

Mardi 26 Juin 2007 à 1h00

Les mots se heurtent, mes doigts ne veulent plus écrire. Plusieurs fois, je me suis retrouvée là, devant ce cadre blanc, voulant écrire, les larmes coulant, sans que je puisse le faire réellement. Un mot, puis deux, et j'effacais. Je commençais mal, ce n'était pas ça et ça ne le sera jamais. Il n'y a pas de mot pour la décrire. Aujourd'hui, je devrai être en train de dormir, demain je me lève tôt, et j'ai toujours des heures de sommeil à récupérer. Seulement, l'insomnie me guette, et la douleur, aussi. Je revis des moment passées. Je me retrouve quelques mois avant. Je ressens, revois les mêmes choses. Peut-être pire ou peut-être pas. Mais c'est semblable et cela me fait peur. Je me vois sas arrêt courrant, pleurant, seule. Il fait froid, il fait sombre. Et je me retrouve avec cette lame, et je le fais. De bas en haut. Jusqu'au coude. Et puis ça recommence, je ne le supporte plus. Et j'aimerai vomir tout ce que j'ai quand je vois mon reflet. Encore, toujours. J'aimerai pouvoir dire que cela va en s'améliorant, pourtant non, parfois ça stagne, et parfois, j'ai l'impression que ça empire. Ce sont des sensations étranges, et horribles. Elles m'empêchent de respirer normalement, de voir, de parler, de dormir, de manger. C'est tout l'temps l'oreiller trempé, les mains sur le visage, en se retenant de ne pas hurler. Chaque nuit se ressemble et chaque matin aussi. Les paupières gonflées font mal. Les cernes s'accentuent. Mon Dieu j'aimerai tellement que tout se débloque d'un coup. Cela fait tellement de temps que j'espère, que j'attends, et que je souffre. Je n'arrête pas de me plaindre, de pleurer. Je n'sais faire que ça je crois. Je me force à ne plus croire au prince charmant, à ne plus imaginer que tout l'monde, même moi, a une "bonne étoile", à ne plus rêver de doux moments avec un garçon. Je m'autocensure, et à la place de ces gestes tant enviés, il n'y a plus rien, un gros blanc, qui fait mal aussi, mais nécessaire.

Il faut que j'arrête de rêver ainsi. IL FAUT.

N.E.W.S

Jeudi 5 Juillet 2007 à 21h45

J'ai eu mon bac à l'écrit. C'était tout c'que j'esperais. Puis là, surprise, j'ai été prise dans un magasin pour quelques jours. Le soucis c'est qu'apparament, le boss en a après moi, donc je m'en prends plein la figure tout les jours... Mais bon. Je n'dirai rien jusqu'à la fin de cette courte période. Je n'cracherai pas sur quelques euros, franchement... J'en ai besoin. Bon, après reste la galère du logement...

"nouvelle vie"? Essayons de tourner la page, définitivement.

?

Dimanche 8 Juillet 2007 à 19h25

Malgrès tout, il y a eu du changement. Et malgrès tout, ils continuent à m'inssuporter. Ils font parfois des choses qui me donnent des élans de violence incroyable. Je crois que je deviens vraiment dingue. ...

Quand je relis certaines choses, je me dis que c'est foutu. Déjà, à mon âge. Penser comme ça. Quel malheur. Quel horreur aussi.

Bref j'arrête. Je me soûle déjà.