Temps instable

Instants fragiles
Pleinitudes
Douleurs et joie se mêlent
fusionnent
Océan de lave
Jalousie, brûlures
Heureux d'etre ailleurs
Libre
pas besoin de jouer ce rôle esclavant
Les chaines ont succombé
La jalousie s'évapore
Elle n'était qu'un brouillard
Masquant la vraie raison
la voiture passe devant la gare
je pleure

>yoyo

Vouloir savoir ce que les autes pensent de nous . Un doux rêve . Pouvoir manipuler tout le monde grace à ce pouvoir . prévoir . tout prévoir . s'amuser du gêne des autres quand on leur dit ce à quoi ils pensent . Vite s'ennuyer . Epier toutes ces informations qui circulnt autour de vous . etre parfois blessé . Ne plus pouvoir ignorer . se dire qu'ignorer une partie des choses a du bon . être parano .

se libérer du regard des autres . pouvoir marcher sans regarder en arrière . Pouvoir ne pas répondre lorsque l'on se fait incendier . omettre de voir la méchanceté . ramasser les quelques miettes de tendresse qui traine . les économiser . Elles sont précieuses . Ne pas les manger trop vite . Elles pourraient créer un phénomène de manque . Rire de la connerie des autres . S'autoriser à la transcender, ne plus la voir . Sur les nuages, tout parait toujours insignifiant . Ne pas monter trop haut non plus . Non, car sur les sommets, peu de gens s'y trouvent . Trouver un point d'équilibre . S'y sentir bien . Sourire quand on pense à nos hésitation adolescentesques . Avoir trouvé sa voie . La sienne , pas celle des autres

J'aurais voulu lui sussurer des mots doux à l'oreille, caresser son corps, la voir heureuse, tout simplement, mais je n'y arrivais pas, parce que la tête était ailleurs, nulle part certainement.
Cela faisait trois mois qu'on était ensemble, trois mois de bonheur, et de souffrance de ne pouvoir mieux l'exprimer à moi même. C'était affreux de ne pouvoir profiter de cet idylle.
Elle avait 20 ans, rêvait d'enfants, de choses rangées,et de vieux clichés d'amour.
Je n'en avais que 18, et je découvrais à peine la vie. Je passais d'un extrème à l'autre. La solitude qui avait si longtemps accompagné mes journées, s'était immiscée dans ma pensées.
Oui, je l'aimais, je l'aime, mais j'avais besoin d'indépendance, de pouvoir sorir à deux heures du matin et crier"je suis libre", de ne pas avoir de compte à rendre. Si grandir, devenir adulte, c'était trouver la stabilité, et bien je n'en étais pas encore à ce stade, ou si peu.
J'adorais passer du temps avec elle, mais je m'étais rendu compte que cela m'avait à de nombreuses reprises empêcher de faire certaines choses(mais je l'avais toujours fait par amour). Je n'aimais pas l'idée d'être dans une prison de verre, de devenir un couple fusionnel. Je lui préférais celle de couple de confiance.
Je peux désormais parler au présent. Le verbe AIMER n'est pas au passé mais existe vraiment ( au futur j'espère).
Il y a une seule chose que je voudrais lui dire, c'est que parce que tu es présente dans ma vie, je suis prêt à faire de gros saccrifices, mais pas celui de ma liberté. Mon coeur est encore grand ouvert, ne referme pas la porte.
"Que serais-je sans toi..."

L'humiliation ne touche que ceux qui s'abaissent à la subir ( phrase que je m'approprie). Je pensais que l'on pouvait passer son chemin sans entendre les insultes, sans encaisser les coups. Apparement, je n'ai pas cette force qui permet de relativiser les choses. A première vue, je parais calme, et ce n'est pas forcemment faux. Cependant dernièrement, je suis devenu irritable, très irritable et j'ai envie de tout envoyer foutre en l'air. Que se passe-t-il ainsi dans mes pensées? Et bien, après avoir un peu médité la dessus, il me semble que c'est l'absence de contraintes qui me fait enrager. Pourquoi? Tout simplement parce que, le bonheur est une drogue, et qu'à force de le savourer, il perd de son éclat. Sans noir, qu'est le blanc? Que représente un diamant dans une mine sud-africain?
Faut-il un paroxisme au bonheur ou une continuité ???

J'ai envie de parler en ce moment, mais les mots ne viennent pas. Mal au ventre, j'ai une boule dans l'estomac, un étau qui se resserre. Je doute. Pas des autres, de moi seul. Mes qualités, mes défauts? Je pourrais comme tout le monde énumérer mes nombreuses imperfections, mais pas un seul qualificatif dont je pourrais m'ennorgueillir ne me vient à l'esprit. Le vide dans ma tête me fait penser à J.BiRKIN :"mieux vaut n'penser à rien que n'pas penser du tout". J'ai envie de voir toutes les personnes que j'aime, les embrasser, leur dire combien le temps n'a pas de prise sur ce qui nous lie; tout leur dévoiler, ne plus avoir honte de ce que je suis: un homme à la mélancolie cynique, au regard délavé, aux pultions lunatiques qui a un besoin contradictoire d'instabilité et de sécurité. Oui, je suis tout ça, et je peux me déguiser à ma guise.

Le rideau se lève à présent et devant les acclamations du public, l'acteur se bloque. Il LA voit, ELLE, dans le public, venue spécialement pour le vir jouer. Il a envie de pleurer en la voyant. Il reprend aors ses esprits et donnent son âme à l'art, ses ripes au nrepas des carnassiers spectateurs. l'artiste salue, mais elle a déja disparu, envolé une fois de plus. Mais cette fois-ci, c'est différent. Il a foi en lui .

Qu'est-ce qui me pousse à aider les autres? Est-ce par simple solidarité ou pour valoriser mon égo? Je n'en sais rien, et peu importe les raisons. Tout ce que je sais c'est que lorsque j'arrive à faire sourire une personne déprimée ou encore que j'amène certaines personnes à réfléchir, je sens une petite chaleur intérieure. Ce n'est pas de la satisfaction personnelle. Je suis seulement heureux pour l'autre . Je veux qu'il s'en sorte.

Je n'aime pas parler de moi. Parfois, je me déteste. Je me dis que je n'ai rien pour moi. Il doit y avoir un semblant de vérité puisque l'on me l'a tant de fois répété. "Dandy de 14 ans", "égocentrique", sans compter les petits noms dont je fus affublé. Il y a certain moment de mon adolescence où je me disais qu'avec tout ce que j'avais encaissé comme haine y aurait de quoi alimenter une centrale...

Tant de fois entendus. Balancés à tour de bras. Les "je t'aime" qu'on s'envoie la plupart du temps ne reflète que l'angoisse de ne jamais pouvoir s'attacher durablement à une personne. On veut aimer à tout prix, parce qu'on en ressent le besoin. Combien de fois j'ai cru reconnaitre ce sentiment, et combien de fois me suis-je brisé le dos en me rendant compte que ce n'était pas cela? Quelques moments de tendresse échangés ne dessine pas un coeur mais teinte juste l'esprit d'un rose pâle.
Laminée, banalisée, cette expression ne veut plus rien dire. S'il est vrai que l'on reconnait l'amour quand la personne s'en va, on peux aussi le distinguer dans la durée. Si derrière la passion se cache quelque chose de plus profond, vous saurez ce qu'est l'amour. C'est une question de feeling , okay, mais c'est aussi une construction de tous les jours, c'est des mots échangés, un dialogue, une gestuelle, quelque chose de magnétique qui transcende les hommes ici bas.

Le monde, malgré les dérives mercantiles, tourne autour de cet idéal. La vie, c'est cette recherche. On peut avoir la gloire, la richesse ou encore le pouvoir, mais rien ne remplace cette émotion. Ceux qui disent le contraire ne l'ont jamais connu. S'il y a une raison de vivre (y en a-t-il vraiment une, tant tout n'est que chaos?), je crois l'avoir trouvée.

Une goutte tombe lentement sur le sol. Elle est salée...

Il ne reste plus rien des chateaux de sables que nous contruisîmes ensemble. Nos pas sur la plage humide ont disparu, emporté par le vagues. Il n'y a plus qu'un souvenir aigre-sel dans ma mémoire.

J'avais donné les clés du paradis, avant d'être mis à la porte( figuré). Je tremble à ce souvenir. Pourtant je ne regrette rien. Il ne faut jamais rien regretter. Ce qu'on a fait correspond à un instant de nous, toujours changeant. Vouloir le modifier, c'est se renier soi même. Peut être aurais-je du attendre? Peut être n'était-ce pas le moment? Mais bon, à quoi bon tout ces retours en arrière, fantômes errant, hantants mon esprit. J'ai été ce garçon candide et fragile de 15 ans. Je suis à présent ce pré-homme d'une dixhuitaine d'années un peu moins naif et idéaliste, mais même si mon adolescence est une horreur, c'est quand même une partie de moi. "Ne te retourne pas johann, ne regarde pas en arrière". Ce n'est pas ma faute si j'y entend encore un écho:"Prune, Prune"......

Cristalisée dans ton être
Une larme au vent
Qui ne veut disparaitre
Et qui cause tes tourments

Les souvenirs reviennent
Tu y vois un diamant
Un clown sur scène
Au regard incandescent

Tu entrouvres une fenêtre
Croyant revoir ces Vénus
Au souci du paraitre
Chantant les derniers opus

Ces fantômes qui hantent
Ton manoir d'incertitude
Posent leurs tentes
Sur ton besoin de solitude

Et chaque nuit tu te réveilles
Confondant ton oreiller
Avec celle qui malveille
Sur ton coeur et tes pensées

Mais un beau jour de printemps
Tu feras le grand ménage
Et cette larme au vent
Disparaitra dans les nuages

Y

La minceur, voire la maigreur, idéaux des sociétés contemporaines? En fin de compte, pourquoi aimons-nous la minceur? Tout d'abord, parce qu'il y a trop de magazines véhiculants de femmes aux formes sveltes et élancées. On nous inculque toute notre vie que les "canons" sont ceux qui paradoxalement sont les moins lourds.
Les reportages sur les régimes se multiplient, les magazines ayant trouvé une solution miracle contre cette peste de cholestérol fleurissent...
Pourtant personne ne parle jamais(quasiment) que ceux qui sont obsédés par leurs poids sont ceux qui sont les plus fermés sur eux mêmes. J'ai connu cet état ces deux dernières années. Mes journées étaient vides. J'ingurgitais dix repas par jour, pour grossir, mais aussi parce que j'aime manger. Je me couchais comblé de l'estomac, mais en me réveillant j'avais l'impression d'être vide. Etrange sensation. On me disait que j'étais maigre, et ca me frustrait, parce que je prenais ca comme une insulte, comme le contraire de gros.
Et puis, on finit par s'ouvrir aux autres et oublier ses complexes. Je fais actuellement 1m85 et 70 kilos, et je me sens de mieux en mieux. Je mange autant que je veux, plusieur milliers de calories par jour, mais j'ai conscience d'avoir la chance de ne rien prendre pratiquement. Je fais du sport, j'ai souvent la pêche, je chante, j'écris, j'ai de l'amour... Bref, je me fais plaisir (un petit peu de nombrilisme ne fait pas de mal) . Ne gachons pas nos plus belles années.

"Tout ce qui peut être vécu est bon à vivre"

Pouvez vous réagir parce que je suis partagé

. Le noir, le blanc. D'un extrème à l'autre je crois vagabonder. Du plaisir assouvi au désir qui s'éteind, du sourire irradiant, aux yeux perdus dans le vague, je déambule, croyant rencontrer successivement morphée et éros dans leurs lits de velours et de piques rouges.
J'oublie le plus souvent que la passion est parfois diluée dans les tracasseries quotidiennes, se teint de rose pale . Je me persuade parfois que le monde n'a pas d'issu, qu'il court à sa mort prochaine, et puis je vois des enfants qui rigole. Cela me met du baume au coeur éclairci parfois mon horizon obscur.
Je suis une palette de couleurs à moi tout seul. Changeant. La haine que j'ai envers certains est aquarellé. Certains, c'est vrai ne font pas preuve d'originalité utilisant sans cesse la même couleur par commodité .

Mais pour avoir vécu? il faut avoir osé de subtiles mélanges, avant-gardistes ou rétro, enjoués ou tristes. Le noir n'est pas toujours le mal, le blanc, le bien, ce serait trop facile. Il ne sont que deux mouvements antagonistes qui se confonde parfois si bien.

La rentrée s"est déroulée aujourd'hui. Nouvel univers. La fac est immense et fait ressembler notre ancien lycée à un vulgaire cloporte. Je n'avais que trois heures aujourd'hui ce qui m'a permis de visiter un peu les lieux, de repérer les restos environnants et les p'tits coins sympas.
La système est tentant. Pas beaucoup de cours, mais très dense, ce qui ne m'as pas empêché de recommencer mes dessins sur mes pseudo notes. J'ai tout de même écrit autant aujourd'hui que sur l'ensemble de l'année dernière.
Je suis avec Nico dans ma filière. Il faut dire que sur sur les 200 personnes présentes dans l'amphi, aucune tête ne me revient et je me sens un peu perdu. Heureusement, deux jeunes filles, elles aussi un peu égarées ont engagé la conversation ce qui nous a permis de nous sentir un peu moins seul .
J'ai revu Lou aujourd'hui. Trois mois que je ne l'avais pas vu. Ca laisse le temps de bien changer. J'ai failli l'étouffer tellement j'étais content. Je devais lui envoyer une lettre aujourd'hui...

Il y a des jours comme ça ou l'on sent le bien être envahir son corps, et s'il n'y a pas réelement de sens à la vie, on trouve tout de même le moyen de s'en accomoder.

Collègue du sexe masculin, sachez une chose: Les femmes ont toujours raison même quand elles ont tort.

J'ai besoin de recul. Phrase anodine et bête qu'on envoie en l'air souvent pour dire qu'on est un peu perdu par tous ces évènement qui surgissent d'un seul coup. Un poids s'immisse en vous, sans que vous sachiez qui a demandé de jetez l'ancre. Frustration. Désir non assouvis, incompréhension. Impression que la femme que j'aime ne m'accepte pas tel que je suis. Sentiment d'impuissance. je suis devant une montagne qui ne cesse de croire avant même que j'esquisse le geste de l'escalader . C'est basique comme image mais c'est l'impression que j'ai. On me reproche l'égoisme, alors que j'ai le sentiment inverse. pourtant,en ce moment, c'est moi qui ai besoin d'aide, et si certes je ne le montre pas, ca se ressent. je ne suis pas un colosse, j'ai le droit à mes faiblesses parfois.

J'ai besoin de me parler, mais j'ai envie de me taire. J'ai envie de dire des mots d'amour mais il ne sort que de vulgaires grossièretés débiles. Je sens comme un mouvement intérieur, un organe imaginaire qui palpite, fait trois pas en avant et autant en arrière . J'essaie d'être tendre, mais c'est de la maladresse qui émane de moi. Maladresse dans les mots dans les gestes. Crime du non-vécu et de l'inexpérience.

Un pont. Trois pas pour voir le fleuve de plus près....

Je me sens coupable de ce qui arrive. Pourtant en y réfléchissant bien, c'est justifié. L'égoisme masculin est horrible, parce que l'homme ne s'en rend pas compte, il n'est pas volontaire. Il va falloir que j'apprenne à devenir attentif au reste, sous peine d'essuyer d'immense larmes.

Le vendedi soir concède lentement sa place au samedi matin. J'ai besoin de décompresser. La fac, et ses nouvelles contraintes, cette nouvelle vie qui s''annonce. Je suis sorti avec l'ex de Jessie près de la place principale. Début de strip-tease dans un bar et musique classique à trois cents décibells. Sérénité qui s'empare de moi et voix de femmes me faisant dresser les poils tels les menhirs armoricains.

Rentrée. La rue est vide. On se regarde tout les deux ...."WAZUP....!!!". On court. Il fait doux sur Toulouse. Il y a des petites étoiles dans ma tête.

Les yeux des femmes me font vibrer. Elles ont ce quelque chose qu'un homme ne peut reproduire, cette étincelle dans la pupille qui exprime si bien leur vitalité, leurs craintes, leurs colères...
Les hommes n'expriment rien, ou si peu. Les yeux vides, vidés. L'expression abrutie de la plupart, l'air hagard. Je me trompe rarement en regardant les gens. J'y vois leurs défauts, leurs petits travers, mais aussi leur humanité.
Toutes les femmes sont belles. Les omnibulés de l'esthétique ont les yeux vitreux. Pourtant...

Un rêve. Une fillette de treize, quatorze ans. On fait l'amour. c'est sa première...

Je me réveille

Je n'aime pas trop les personnes de mon âge .

Une quête. La vie est une longue quête disent certains. Elle est une longue rivière semée de barrages mais aussi de rapides et de chutes. On ne renaît pas. On peut revivre. Sortir quelques moments de ce lit et s'en aller joindre un autre. Besoin de comprendre, de prendre le temps de réfléchir, non pas en arrêtant les aiguilles de tourner, mais en cessant de les regarder comme l'approche de notre mort; plutôt comme un remplissage de notre existence. Tout tourbillonne. Je n'aime pas les gens aux objectifs quadrillés. Manque de souplesse. Tyrannie de l'avenir. Les Hommes s'identifient à ce qu'ils seront dans l'avenir, mais pas dans le présent.
Je pense parfois que dans la vie ce n'est pas une sensation de bien être ou de souffrance qu'il faut choisir, mais c'est ce concept de l'esprit humain bien plus abouti qu'est l'absolu. Voir le bon côté des choses. S'effrayer de l'ombre. Critiquer. Etre aveuglé par la lumière.
Je comprends certaines choses. J'arrive désormais à me percevoir, à m'ennorgueillir, à me freiner.
Pourtant, il y a certaines choses dont je ne peux me vanter. Je n'en suis pas forcemment fier. J'ai par le passé trop voulu faire des autres ce que j'aurais voulu qu'ils soient pour moi. Je me suis aperçu que dans toutes relations, chacun à sa part à jouer, et si ce n'est pas bien gros, c'est déjà beaucoup.
Pour finir. Il y a des histoires ratés. Des coups de foudre évaporés parce que le monde est laissé au hasard. Après l'homme s'empare de cette fraction d'évènement possible et le rend vivant. On aurait pu ne jamais se rencontrer. j'aurais une autre vie. Peut être pour toi n'aurait-ce rien changé.Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. tous les hommes ont cette capacité de e faire aimer. Au moins aurais-je peut-être laissé en toi un souvenir, fugage certes, mais bien présent.
Les température sont passée sous le zéro ce matin

"Heureux le limonaire
Hurlant dans la poussière
De sa voix de citron
Un refrain populaire..."

Je me souviens des canards et des fous rires, des regards génés à dire "c'est pas si mal". Je me souviens des échanges téléphoniques larmoyants. Je me souviens, mais je n'aimerais pas avoir à me souvenir...

J'aurais voulu inventer ce mot qui permet de décrire nos différents états d'âmes. Quand on est en colère, quand des larmes coulent sur nos joues, quand le regard s'illumine, lueur d'espoir. J'aurais voulu inventer un mot qui comportait ceci, mais j'ai renoncé. Parce que ce concept existe déjà. C'est la vie.

Sentir la peau douce et chaude de l'autre. Se réveiller en douceur dans les bras de son trésor. Il y a des choses qui n'ont pas de prix ( "pour tout le reste...", non aucune allusion publicitaire).

La fac a repris depuis trois semaines. Je m'y sens à ma place. Ici, pas d'élitisme forcenné (excepté les grafitis " IEP supérieur à la fac" dans les toilettes). Il n'y a que des étudiants. Pas des fils de... ( aucune allusion grossière). Les cours deviennent intense, mais j'essaie de m'inculquer une certaine rigueur.

Il y a pourtant des choses dont je n'arrive à me défaire. Doutes sangsuelles et futiles cauchemards. Une impression de pas assez de temps à vivre, ou plutôt de ne pas savoir comment l'organiser;Sensation de perdre mon temps tout en en gagnant. Je crois que je suis disséminé dans toutes les directions en ce moment. 18 ans . Le bel âge. Certitudes et désillusions. Je perds pied, mais le choc n'est pas brutal, comme si à cet âge on se relevait de tout.

Des mots qui s'imprêgnent dns ma tête. une envie de tou dire. de se libérer.
Oui, je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne dans ma corte existence.
Oui, chaque jour qui passe me dnne raison de ne pas croire à toi ou moi, mais à nous.
Oui, on essaye de surmonter les obstacles, ensemble, parce qu'on n'a pas le droit de gâcher des choses comme çà, parce que les sentiments ne sont as une question de vitesse et qu'il ne suffit pas d'enclencher la marche arrière pour tout recommencer.
Oui, c'est vrai que j'ai la vie devant moi, mais maintenant il y à toi. Pourquoi irais-je cercher les opales qui sont ous mes yeux verts.
Quand j'étais gosse, je n'aimais pas le fait d'aimerou d'être aimer. Ilest drôle de constater que grandir, c'est s'ouvrir, découvrir, sourire...
il y a comme quelques palpitations dans mon chantier de coeur. Parait q'o aurait repris le boulot...

Yesterday



Yesterday, all my troubles seemed so far away
Now it looks as though they're here to stay
Oh, I believe in yesterday.

Suddenly, I'm not half to man I used to be,
There's a shadow hanging over me.
Oh, yesterday came suddenly.

Why she had to go I don't know she woldn't say.
I said something wrong, now I long for yesterday.

Yesterday, love was such an easy game to play.
Now I need a place to hide away.
Oh, I believe in yesterday.

Mm mm mm mm mm mm mm.

the beatles

Mal. Mal de faire du mal. Mal de me faire mal. Mal de gacher un si beau truc. Mal d'être toujours changeant, de ne pas savoir que je veux. Mal d'être un salop malgré soit. Mal de ne pas m'aimer. Mal de vouloir le bonheur tout en cherchant le fuir. Mal d'avoir eu peur de ce futur . Mal d'ignorer. Mal parce que c'est la première fois que j'ai aimé comme ça et que je gache tout. Mal d'avoir la gorge atone quand il est temps de parler. Mal de laisser des pleurs et du malheur autour de moi. Mal de cette vie étriquée ou l'on ne sait pas ce qu'est le lendemain. Mal de cette vie prévisible. mal de la vie en général. Mal du coeur. Mal de tout. Je ne veux plus sentir le mal. Mal de n'être qu'un déchet dns lequel tout le monde croit y trouver un gigantesque potentiel. Mal qu'on me dise qui je suis, alors que je viens de découvrir aujourd'hui que la peur est la pire déformation de l'esprit. Mal de ne pouvoir se controler. Mal de ne pouvoir pas te parler et t'expliquer. ml d'être lâche. Mal de n'être plus que cette couleur fade. Mal d'être jugée. Mal d'avoir aimé. Mal de continuer à savoir que les séparations sont douloureuses. Mal des fins tristes. Mal des tragédies mondaines que j'improvise. Mal de ne pouvoir exprimer en un souffle qu'il y a toujours une place dans mon coeur, mais que ce n'est plus la même.

Avant d'être hai on tire sa révérence ou le mal n'existe plus

Merci à toi.
A jamais la dedans

Et pourtant, si j'ai fait ça, c'est parce que je t'aimais.

La ville est pleine, elle est noire. Elle est comme une insomnique qui ne s'endort jamais, elle est come certains rouages, condamnées à tourner jusqu'à sa destrucion. Le monde, partout le monde, mais il n'y a personne. Des individus pressés, des paumés, de nouveaux gogos branchés allant s'étyilicoliser dans la dernière boite à la mode. L'hiver, gris, mais sans nuage. Une mauvaise saison, un mauvais moment à passer.
L sait que le soleil se cache, mais qu'il continue à le regarder. L a depuis longtemps remarqué que la vie n'est pas une continuité, mais des brisures, faite de cassures . L, depuis longtemps s'était résigné à cet état de chose. Mais il y avait eu ce soleil si doux d'un début d'été, et puis la chaleur était restée, malgré l'hiver et son manteau de glace. Il y avait eu comme une greffe, un radiateur interne qui était venu se coller sous la peau. L n'était pas habitué à ca, alors il prit peur et, emprunt d'un masochisme farfelu, il replongea sous les flocons. Et c'est la qu'il se souvint de ce dicton déja usé par l'usage " on ne se rend compte de la valeur des choses que lorsqu'on les perd";Et là, la vie prit un autre sens...

Et si la folie n'était qu'un moyen comme un autre de devenir raisonnable???

L'ancien temps est mort. Il ne reviendra plus. Je fais le deuil de l'enfance et de l'adolescence. Je ne me cache pas derrière un voile noir parce que j'ai plutôt l'impression d'assister à une naissance. Ces derniers jours, tout a été tellement vite dans ma tête. J'ai tué l'adolescent qui était en moi. J'AIME, la douce réalité; ensuite on finit par comprendre que dans cette chose, il n'y a pas de place pour les petites stratégies sentimentales qu'on usaient de perpétuer durant nos années CL . Il y a ce sentiment de pleinitude, d'équilibre précaire. Mais l'absolu est précaire, à cheval entre ce qui peut être et ce qu'on voudrait qu'il soit. Mais je m'arrête ici, puisque les mots ne viennent plus, mais je n'en pense pas moins.

"midnight, not a sound from the pavement...". Cats en tête.

Journée bizzare. Controle continu ; math, microéco, compta :?, de trois heure un samedi aprem. On pouvait espérer mieux. Mais je ne me conssume plus en de vaines hésitations et gérémiades. Je prends ce que la vie me donne, et j'essaie de lui arracher des brides d'instants heureux. Un sourire, un baiser, une parole. Tout ca donne à la vie son sens.

Une sieste sur les quais de la garonne. Le soleil se couchant, disparaissant derrière les vieux bâtiments. L'air est reposant, la ville calme. Un enfant court après deux chiots et les caresse innocement. Un couple d'amoureux se prélasse dans l'herbe, ignorant que tout s'active autour d'eux. Je les imite. Je regarde ces oiseaux qui ne connaissent rien à la folie des hommes, à leurs équations binaires, ou à leurs contradictions historiques, politiques. Ils ignorent tout des politiques monétaires ou de la constitution. Ils se contrefichent de savoir qu'ici bas il y a des personnes capables de belles choses, et sans vraiment le vouloir, il semblerait qu'ils nous narguent, perchés, là haut....

Morts. Plus de 10000 morts aux USA, victimes des armes à feux, de cette saloperie de libéralisation qui touche ce pays démesuré dans tous les domaines(et pas forcemment les meilleurs).
Morts. 30000 morts de mal-nutritions aujourd'hui et combien d'autres à venir.
Morts. Plusieurs dizaines de milliers de sacrifiés sur l'autel de la maladie, de celle qui se soigne à celle qu'on essaie de soigner. Combien de souffrances pour ces victimes de l'impitoyable nature?
Pleurs, larmes, détresse. Accidents. Mines, amputation, coeurs brisés et espoir chancelant. Tragédie mondaine de la diversification des horreurs.

Une lueur passe

Recherche, nouvelles perspectives. Des milliers d'enfants voient le jour."L'avenir est à construire". Prise de conscience. Un ange passe.
Les indiens reviennent au pouvoir, les nouvelles alternatives prospèrent, les géants hégémonistes chancellent. Poing brandi. Le tiers monde prend la parole, veut se soigner. Ils représentent des hommes comme nous, comme moi, penché sur mon ordinateur m'autorisant le luxe de disserter sur l'ambivalence d'une planète, et de l'homme, qui a defaut d'être bon ( kesako???) est toujours plein de ressource.

De ta source jaillit
L'eau, voyelle de la vie
Comme le sang irriguant
Tes veines, appelées torrents

L'air consonne sans prix
La prononcer c'est la respirer
Voila qui est dit,
Prends en une bonne bouffée

Ma petite planète bleue
Poignardée dans le dos
Le rouge est plus joyeux
Comme disent les toreros

Ma pauvre petite terre
Commence à s'essouffler
Problèmes pulmonaires
Cancer généralisée

y

Un parfum de dimanche soir qui se répand. Un fond sonore. Une vieille chanson en anglais. Petite intermède avant la reprise de la fac. Instant furtif.

Jessie est là, s'occupe des chats. En la voyant, je me demande comment ai-je pu douter? Finalement, ce n'est pas ce que je ressentais qui était en cause, mais plutôt mes propres rapports à moi même. "Après moi l'orage", mais je ne veux plus voir les prémices des nuages.

Déconcerté. Je travaille sur moi même. Est-ce qu'être adulte c'est acce pter de ne pas reporter le bonheur présent à plus tard? Curieuse interrogation.

Tranches de vie. Ne suis-je pas trop gourmand? Ne surtout pas manger trop vite. Indigestion en perspective. Se délecter

Je lève le voile. Partiellement . Ne pas trop en dire. Peur de ne plus jamais rien avoir à raconter. Dormir. Rêver de mot sans lettre, d'histoires sans parole. Découvrir d'autres langages.

Combien de temps aurais-je assez de force pour donner de l'affection, de l'amour ? Ni devin, ni cartes de tarots; C'est l'expérience qui parle. Mais avant tout, savourer l'instant présent. Je ne doute pas de ce que je ressens, mais j'ai peur des gens et de leurs actes destructeurs.

Smile without a reason why
Love as if you were a child
Smile, no matter what they told you
Don't listen to the word they said
Cause life is beautiful that way.

Un oeil vert et l'autre vitreux. Des visages, des figures: Obscedant. De nymphes au corps parfaits passent. On se retourne sur elles, mais l'ont elles méritées? Le physique est pour moi le plus fort intégrateur social.

J'aime à voir le doux charme de l'imperfection(au sens qu'on veut nous faire ingurgiter), du visage ni tout rond, ni tout carré, d'yeux perdus dans les larmes, de la taille 42 de pantalon. Je veux, quand je parle à quelqu'un m'ennivrer d'une sensation et pas d'une image plus ou moins esthétique. Je préfère voir un humour acéré, une rage de vivre, une mélancolie passagère plutôt qu'une poitrine bien garnie. Je sais qu'il est facile de tenir ce genre de discours, mais c'est vrai. Jamais je 'ai tenté d'aborder une fille pour une paire de... ou de... . J'avoue tout de même un péché mignon pour la couleur des yeux, l'expression du visage. Mais, le visage exprime tellement d'interiorité. Les cicatrices d'un visage sont comme des souvenirs amers, des déceptions, des regrets.

Je n'aime pas les généralités. Aussi, Il n'y a pas de liaisons mathématique entre ce qui parait estéthique et ce qui charme. L'être humain est ce qu'il est. Il cherche à se différencier, à hierarchiser."Domination éonomique, politique, culturele" et bientôt "esthétique, QItique, staracademitique" : anti-calorique: Le TOP 10 des plus grosses pertes de poids, cette semaine dans ....mag. Mais quelle est leurs secrets???

L'oeil vert se referme. L'amour rend beau. C'est peu être ca la finalité de la beauté; sa raison d'être.Aimer, être aimer. Apater n'est qu'une leurre.
Emouvoir, faire verser une larme, sortir un mouchoir, enlever le sel de sa joue. rêver.

On stigmatise ce qui est stéréotypé. Moqueries. Clones de Johnny, Lolita ou de la dernière star à la mode. Les détracteurs de ce genre de mimétisme se croient-ils tellement originaux pour faire éclater cette modisation (maudisation?) de masse.
C'est la bataille des débardeurs et pantalons moulants contre les lunettes bcbgiques symbole de l'individualisme intellectuel.

J'entendais récemment dire que le port de l'uniforme à l'école ne changerait pas grand chose vu le faible hétéroclisme des goûts vestimentaires. Certes, mais il y a plusieurs dizaines d'années la diversité primait-elle?

La jeunesse d'aujourd'hui résulte de plusieurs contre-cultures s'entrechoquantes. Hybrides à mi-chemin entre Mai 68 et le punkisme, le relax et le trash. Plus l'histoire avance, plus les sources d'identification se multiplient. Polymérisation des cultures, des couleurs, des goûts. Société multiforme.

Les tempêtes sont toujours bénéfiques. Elles promettent qu'après ce sera moins pire.
Il y a d'autres formes de radiations que celles chimiques; celles-là ne sont pas toujours porteuses de désespoir.

Lia savourait la vie comme on se remplissait l'estomac de beignets au sucre. Elle croyait au bonheur. Pas celui qui est dicté dans tous les magazines . L'ABC ( Amour,beauté et charisme) n'était pour elle qu'un pâle copier-coller de ces contes de fées.

Lia ingurgitait des tonnes d'images, des attitudes, manies des gens. Elle se délectait de n'être qu'un témoin privilégié de ces instants anodins. Deux amants qui se retrouvent sur le quai après une longue séparation. Moment magique. Un enfant qui prononce son premier mot, maladroitement. Candeur de l'esprit. Les boulettes de sucre dans la pochette de la viennoiserie que l'on pioche avec attention et délicatesse.

Lia était orpheline. Pas de famille, mais des tas de frères et soeurs. Tous les soirs, dans les rades de la vieille ville, elle rencontrait ceux avec qui elle refaisait le monde. Peu de place pour le coup de foudre dans cette vie d'artistes. S'exhaltant devant le tableau, peut on passer de l'autre côté, sous les nappes picturales?

Lia avait des yeux noirs d'une rare clarté. Une sorte de boule de cristal dans laquelle on ne ressort pas. Peut être est-ce pour cela qu'elle avait toujours refusé que l'on pénétre dans cet endroit.

Il est tard. Celle-ci remet son foulard ondulant, multicoloré, redisparait dans les tréfonds urbains se nourrir pour éviter d'avoir faim. Estomatication de la pensée. Lia digère...

Il y avait un peu de grisailles dans mon esprit. Le ratage d'un examen de permis, des journées à rallonge, des exposés à rendre, quelques engueulos.

Et puis, je me suis aperçu que j'avais une fmille , un cadre de vie idéal,et qu'il ne tenait qu'à moi de le faire fructifier. Ce jour là, fut un tournant.

Vois-tu comment un regard
Peut dessiner
Ce tableau du désespoir
Aux yeux délavés

Comprends-tu que l'histoire
Est sans cesse répétée
Un côté blanc, et l'autre noir
Misère aquarellée

"Avale ta soupe populaire
Ou bien va travailler
Il y a du blé à faire
Pour les plus motivés"

Des discours hautains
Généralités
Qui pronent que l'humain
Doit se responsabiliser

Sur son trône on n'voit que l'or
De sa couronne
Mais regardant dehors
La tristesse se compte en tonnes

Alors toi le vieil homme
Aux yeux délavés
Je te rends en somme
Cet hommage discret

Deux secondes de vérité
Dans la foule vide
Une larme échangée
Ne prends pas de rides

JV

C'est placardé partout: dans les magazines, sur les affiches publicitaires. Il faut être soi même. "Etre soi même" tout en achetant ce qu'on nous dit d'acheter, de penser, de faire, ce qui est branché ou parait l'être....
Et puis apparaissent comme des petits pains, des marques qui "démocratisent" l'accès aux vêtements " in the wind".
Et puis déboulent des intellectuels qui font de la proximité et nous inssuffle un prêt à penser pour qu'on prenne vite conscience que " Ah oui, c'est pas faux c'qu'il dit".

Aujourd'hui être"soi même" est un combat qui passe par un aveuglement partiel des conseils que de gentils journalistes ou rédacteurs nous fournissent. Alors, on veut se rebeller, ne pas subir cette moutonnisation. On crée des nouvelles fringues, on veut changer le monde...

Mais, comme il est vrai que la marginalité est le summum de la branchitude, on voit par exemple les piercings, symboles de rebellion devenir un accessoire indispensable dans les milieux chics. L'image du Che Guevarra devient une marchandise trahissant par la même ses idées. Etre "écolos" n'est plus démagos, alter mondialiste est un titre dont on s'ennorgueillit.

Les contres cultures sont phagocytées par le système. On n'est soi même à notre époque que si on est en dehors du système. Ermite.

Un coup de plume et quelques mots. Une lettre d'avant. Qu'est-ce qui a tant changé. Je suis devenu trop prévisible peut être.

Il fait froid. Les poils se dresse sur la peau du corps à peine sorti du lit. Un dimanche seul. Sentiment de vide intense. Beaucoup de choses à faire, mais pas la force de s'y atteler.
Trou noir. Je ne me souviens plus. Comment était-ce avant? Drogue au parfum sirènoïde. Prisonnier.

Je me vois il y a quelques années. Je vois les regards compatissants, quasi-méprisants des autres.
Avant-hier. Discution avec une amie qui était dans ma classe l'an dernier. Me fait taxer d' "électron libre". Je souris légèrement. Elle me dit que j'échappe à la hierarchie des relations sociales. Me fait comprendre que je suis un mystère à moi tout seul. Je joue le "blazé de la vie". Elle me fait des révélations, je lui en fais d'autres. On s'est retrouvés dans un groupe de quatre anciens camarades de classe ( "deux gars, deux filles"). On pense partir à la féria de Bayonne en fin d'année. On s'aide à faire passer la griserie de la faculté. Nouvelle aventure humaine.

Envie de voyager. Je pars à la Réunion à Paques. Sensation d'être un privilégié.
Envie de nouvelles rencontres, d'aller voir ailleurs si ce n'est pas mieux. Ne plus se contenter de bribes de livres. La réalité n'est pas un synthèse plus ou moins détaillée de caractéristiques d'un pays. Elle se trouve dans les idées, les yeux, le coeur de ceux qui osent l'arpenter.

L'humeur du jour est morose. En effet, mon coeur est à Paris.
"Chaque jour de lus est un jour de trop, est-ce que tu reviendras bientôt?"

Tant de mystères. Tant de questions à jamais sans réponse. "Comment fonctionne une femme?", "L'univers est-il fini", "Pourquoi moi, ici?".

Vie de doutes. Irritante. Comprendre, comprendre, toujours chercher à comprendre. Comment évolue l'homme? L'histoire y répond. Comment fonctionne l'homme. Biologie. On met des sciences au service de notre ignorance. On n'est rien intressèquement, on ne pense que par une représentation. Il n'y a pas de vérité. On pense par le chiffré. On ne fonctionne que par la perfection. On pense meilleur. "Le plus","le plus", "le plus". Alors on se détruit psychologiquement. "J'suis nulle!!!" "Je suis pas belle". Tant qu'on n'est pas au sommet on pense n'être qu'au pied de la pyramide. Erreur.

Une histoire sans parole
C'est tout c'que j'ai en tête
Mélodie en sous-sol
Pour cette chansonette
Même les chansons d'amours
Ne sont plus efficaces
Cris dans l'oreille d'un sourd
Et attends que ca passe.

Des évidences. Réalités batelières. Assemblage de mots. Peu d'idées.

Et quand tu n'es pas là, il n'y a qu'un vide, un nuage sans pluie. Quand je n'entends pas le son de ta voix, je suis comme sourd, les mots ne résonnent pas. J'ai du mal à parler de toi, parce que je préfère profiter de cette réalité. Je te veux près de moi. Je ne veux pas que tu sois une colle non plus. Je veux être libre, mais la liberté ca ne signifie pas faire ce qu'on veut. Non, ce n'est pas un concept si tranché, déterminé.

Jonglant entre le doute, les certitudes
Le pantin voudrait couper les ponts
Prendre de l'altitude
Avoir de l'ambition
Balbutiant entre les ficelles
Qui lui tiennent lieu de conscience
S'émanciper de la tutelle
Qu'on appelle connaissance
.

La où les limites du language se font sentir, le corps parle de lui même.

Deux heures que j'attends dans cet endroit atemporel. Attendre qui? Dans quel but?
La terre s'ouvre, une main en sort. Je cours, mais elle se rapproche, inexorablement. Que me veut-elle.
La vie se fige. Sensation d'être seul à me mouvoir dans cet espace. Rien, désertique. Je baisse la tête.
Nouvel endroit, plus urbain, une trame sonore s'échappe de batiments surpeuplés. Je ne suis pas seul. Deux amies m'accompagent. Où? Derrière une porte, la forêt. Des biches inanimées. Un orage. De nouveau la main. De nouveau ce cauchemard, elle se rapproche, se rapproche. Parfum de non-existence, de vide. Je ne suis plus rien, un corps vide...

La lumière se fait, devant moi deux yeux de chats et une boule de poils. Il est 8 heures.

J'ingurgite, je bouffe des mathématiques appliquées. Je m'écoeure, je le vomis, je m'accroche. J'enrage quand je ne comprends pas, je jubile quand je déchiffre des friches de nombres. Je m'y perds, je m'enracine, je
me perds. Le combat ne s'arrête pas. Quête d'une connaissance qui rend moins con. Débat sur les optimums, la maximisation du profit. On refait l'histoire économique. On nous gave tel des cochons. On veut faire du gras du "savoir" qu'on nous fait avaler. "Coimment faire valoir son diplôme?", "Vous êtes intéressé par l'armée?". Et on suit. Finalement "on" aime bien les plantes vertes.

Peruadé que derrière le rideau
Se cache en fait le vrai mystère
Dissumulant le fardeau
Qui pèse sur cette terre

Acharnés du beau de l'esthétique
Des gentils producteurs
Aux idées parfois lubriques
Regroupent des âmes soeurs

Le loto fait gagner des millions
Le peuple oublie sa misère
Le temps d'une émission
Qui n'a rien d'une prière

Les stars font rêver
Dans leurs bulles de verre
Toutes empailletées
Au succès éphémère

Peruadé que derrière le rideau
Se cache en fait le vrai mystère
Dissumulant le fardeau
Qui pèse sur cette terre

Un assassin transformé en héros
A l'occasion d'une bataille
Bien expliquée par des tableaux
Pour les chaines nationales

Et puis encore des inepties
"Les radiations ne font pas d'mal"
C'est c'que disent les zombies
Des grandes multinationales

Et finalement de mal en pis
Etait-ce mieux avant?
Voyait-on des ovnis
En remontant le temps?

Peruadé que derrière le rideau
Se cache en fait le vrai mystère
Dissumulant le fardeau
Qui pèse sur cette terre

Y

Le corps subit, souffre. Il ne dit rien, il prend la haine des gens en face, il est balloté, il reste inflexible. Il patiente des heures à se faire agresser,dissequer, déchirer par la grisaille quotidienne. On lui fait mal, on veut lui prouver que la volonté seule triomphe de tout, on pense maitriser ses pultions, mais le corps souffre, certaines cicatrices ne refermeront jamais. On passe à autre chose, on croit que c'en est fini de la souffrance, mais quand la mémoire essaye d'oublier le corps craque. Fatigue nerveuse, hopital, perte de conscience. Le corps est là pour nous rappeler qu'il existe.

La petite amie était rentré la veille au soir, ramenée sur une chaise par de gentils ambulanciers. Elle s'affala sur le canapé.

Encore perturbée, elle ingurgita sous mes yeux un dizaine de biscotte beurro-abricotées, puis tomba dans un profond sommeil.

Discution. Elle ne se souvient de rien."J'ai eu très peur" lui confiais-je. La vision de ce corps désarticulé, saisi d'épilepsie me revint à l'esprit. "Qu'est-ce qui s'est passé?". Je lui raconte. Les vomissements, sa perte de conscience, le SAMU. Elle était dans un rêve, un état second.

Dimanche soir. Loin de s'être remise, la petite se trémousse dans son lit, déchirée par la douleur. J'attends l'arrivée d'un médecin.

Après l'orage. Que se serait-il passé, si je n'avais pas été là? J'ai peur pour le futur. Espérons que les examens ne révèleront qu'une crise passagère, et pas les prémisses de quelques choses de plus grave.

Des frissons, une voix ennivrante, larme furtive qui s'échappe. Soleil qui se reflète sur la garonne. J'accompagne ses flots. Je me laisse bercer, me perdre dans ses reflets; s'arrêter un instant,fermer les yeux, écouter le silence. Absolu. Je voudrais pouvoir mettre des mots la dessus, mais mon cerveau fait de la mayonnaise. Indescriptible frustration que de laisser des phrases coincées sur la langue, de les abandonner au stade d'embryon linguistique, de brouillons inachevés.

Je me souviens:"A un énorme potentiel mais ne travaille pas". Ensuite les rendez-vous avec mon prof principal:"Je crois que votre enfant et surdoué". Le tests de QI . Les 130 largement dépassés. Incompréhenion des professeurs. "Tu pourrais tellement faire mieux". Et après? Je n'ai pas optimisé mes capacités. Est-ce le but ?
On fera entrer le savoir, pour être comme on dit honnête.
L'intelligence scolaire. On fait des concours de culture générale. Qui est l'enfant le plus doué (qui l'est le moins!!! :( ) . La culture populaire a besoin d'Hommes forts. Les peuples suivent les élites tout en les méprisant.

A l'heure où les religions faiblissent, un autre dogmatisme surgit. L'homme aime t-il être dominé? That's the question.

Manteau de fer
Au pays de l'acier
"Laissons les machines faire
Tout est robotisé
Allons, viens prendre un verre
Je t'offre le café
Ne sois pas si amer
Le travail est dépassé"

Sandalles de velours
Marchant sur des oeufs
"Laissons donc les discours
Aux plus miséreux
Il y a un bruit qui court
Nous s'rions déja tous vieux
A moitié sourd
Un brin libidineux"

Veston de vide
Traversant l'escalier
"Laissons donc les rides
Pour les moins fortunés
Je suis frigide
Mais toute remodelée
Devenu avide
De c'qu'on appelle beauté"

Totalement nue
Une femme passe
" Mieux vaut l'imprévu
Qu'une vie de glace
Le temps est tétu
Il ne reste de place
Que pour les fruits crus
Qui jamais ne lassent"

Y

... et ainsi fut scellé le dossier sorti en pyrénées atlantiques avec des amies: nous partirions ( un ami et moi) le dimanche après-mide à Pau, jusqu'ici, on ne décelle aucune trace d'appitoiement, bien au contraire. Le hic dans cette histoire pas encore trop éthylique, c'est que les deux personnes en question nous emmènent dans le terroir de leurs origines, un petit village perdu dans la montagne. Il paraitrait ( grossissent-elles le trait??) que le bouche à oreille fontionne mieux que les billets. Ainsi nous devons maintenir une fausse identité ( "Notre alibi, c'est un séjour dans un camping voisin"), et surtout ne pas trop dévoiler certains secrets appartenant à la toulousaineté .

Et avec ceci, les gadgets spéciaux, mensonge à électron, et poncho cachant. Une tasse of tea mister?Mister ...

Coup de poignard dans du velours.

Quelques mensonges
Des non-dits
Font planer le doute.
Peur que tout nous échappe
Que rien ne perdure.
Le statut co lui convenait
Mais comment lui faire comprendre
Qu'à présent, le retour en arrière
Ne peut s'effectuer.
Une impasse
Une boite sans volume
Ni côtés
Oserais-je tout casser
Sans amertumes.
Coup de poignard
Dans du velours
Etrangeté d'une passion
Qui vit le jour
Brièvement
Sans avoir pu être consommée.
Horreur des sentiments
Quand ils ne sont pas partagés.

Y le 14/02/2003

Sentir comme un courant d'air
S'immiscer dans le couloir
Une dispute éphémère
Au soleil d'un clair de soir
Comme une blessure
Elle résonne en toi
Tu n'es plus vraiment sur
Qu' l'orage est au d'ssus du toit

Mettre des mots sur un instant
Lave en fusion
S'écoulant du volcan
De ta tête en ébullition
Les insultes échangées
Et les noms d'animaux
Fusent de tous les côtés
Comme des lames de couteaux

Tous les défauts y passent
Ceux qui passent par la tête
"Fainéant" ou "chienasse"
Difficile d'endiguer la tempête.
Après quelques vagues
L'ouragan se lasse
Comme si ce n'était qu' un gag
Qui ne laisse pas de trace

"Il n'y a plus de saisons"
Comme disent les beaufs
Dans leurs élucubrations
Entre pointage et apostrophes
Je voudrais juste ajouter
Comme cela en passant
Que les fleurs fanées
Renaissent toujours au printemps

yoyo

D'un extrème à l'autre, le fossé est immense. Entre ces deux radicalisations, des idées, des hommes, des citoyens, des adeptes selon le nom que l'on leur donne. Ceux-ci ont souvent des envies similaires, mais parait-il que "tout les chemins mènent à rome..." ( "alors autant les emprunter tous" pourrait-on ajouter goguardement). Cependant, certains s'y perdent, parce que le chemin semble long, ou bien qu'il apparait que la beauté de celui-ci n'était qu'un fantasme illusoire.
Une amie m'avait dit, "je ne trouve pas de sens à la vie". J'aurais aimé lui répondre "tout droit ma chère, tout droit". Pourquoi parler de sens de la vie, cette idée héritée d'une religion qui prétendait qu'on naissait avec un rôle, un destin ? Un espèce de chaos organisé, voila ce qu'est notre existence. Changement, expériences différentes, voilà à quoi nous sommes confrontés.
Des émissions nous font valoir le bonheur made in occident.Si l'on est beau, et que l'on trouve une compagne canon avec qui l'on construit une piscine, une grosse maison et l'on conçoit disons deux enfants ( "les plus beaux du monde naturellement"), cela ressemble à un absolu, une finitude. Pour autant, les contes de fées ne montrent jamais que le début du bonheur.
Je m'acharne contre des stéréotypes, mais ceux-ci témoignent d'une certaine réalité. Les gens biens sont devenus tellement monnaie courante par l'accès à la télévision à tous ( mouais) que cela en est devenu écoeurant ( merci au montage). Je n'affirme pas être quelqu'un de bien. Je suis contrasté, sans lignes directrices, et au milieu de ce monde qui part dans tous les sens, se déchiquètent, je me dis que j'aime ma vie, et que pour rien au monde je ne la troquerai contre leur "prêt à penser"

Il y a d'abord l'alcool qui monte doucement en moi, puis une envie de se détacher de tout, quelques heures simplement. Se laisser aller.

BONNE ANNEE
PORTEZ VOUS BIEN

Ecrire, toujours, sans s'arrêter. Les touchent claquettent et cliquettent sans aucun sens, sans mélodie ni conviction. Il semble bien loin le temps où elle pleurait, se mouchait dans les vers, se consolait dans ses élucubrations stériles et fatalistes. Il y a longtemps que les quinze ans ont passé, et que le droit à l'innocence ne s'applique plus. L'ardeur juvénile s'est transformée en fureur sénile. Dehors il pleut, et les mots s'amoncellent sur l'écran, d'une écriture droite et immuable. Irreprochable.Trop. De vieilles histoires sordides. Elle invente des destins encore plus funestes que le sien. Peut être n'est-elle elle aussi qu'une parcelle d'écriture."Ce n'est pas ma faute, c'était écrit, tout est écrit d'ailleurs". Elle se plaint. Seul ses trois hamsters tendent l'oreille. Porte close, fenêtre vitrée. Perdu au milieu d'une tour. Prisonnière du béton et de la technologie moderne du bâtiment. Mourir un petit peu plus chaque jour. Se raccrocher d'autant plus à l'existence. Finaliser l'oeuvre d'une vie. Vite. Le temps échappe à nos mains qui croyaient le détenir. Cheveux blancs et rides. Ménopause assimilée. Plus la force de bouger. Coincée dans le fauteuil en sky. Silence de plomb. Elle comprend. Point final. Un titre pour un parchemin blanc:

Donnez moi forme.

Une nouvelle année...

.... ET APRES ???

Accroches-toi! Accroches-moi! Sois ma colle, ma sangsue. Bois moi, abreuve toi de mon corps, donne moi sens, fais moi exister. Aimes moi. Je pleurerai à ta place, j'assumerai de la peine pour deux. Sois la fleur, la liane qui s'enroule autour de moi. Caresse moi. Fais sortir de moi la jouissance comme on brandit un trophée. Etreins mon âme. Fais moi monter haut. Viens avec moi. Mon coeur . Mon soleil. Le déclic est là. Tourne l'interrupteur.Mordille moi l'oreille, griffe moi, je suis objet. Tu as le pouvoir. Siège sur mon trône. Laisse-toi aller maintenant, doucement, glisse, comme ça. Ne rejette pas les vapeurs qui t'assiègent . Chaleur. Ne résiste pas. Cède. Je t'aime encore. Je te veux. Soupires. Gémis. Tu es belle comme jamais.

Nostalgie d'une époque enchantée,
Hommage au poulet décapité,
Où les bras étaient ailés

Alors voila, elle a levé les voiles
Jetté l'ancre, quitté ton port
Sans bouger d'un poil
Tu as vu partir ton trésor

Nostalgie d'une époque dorée
Hommage à la pauvreté
Qui contemplait tous vos baisers

Ainsi, c'est fini l'histoire
Vous étiez pas bien tous les deux?
Vous étiez beau à voir
Un genre de tableau classieux

Nostalgie d'une époque rêvée
Hommage au crime organisé
Qui vous laissait en paix

Ne te mets pas dans cet état
L'alcool rend poussièreux
Ne sois pas triste, prends ça
Un coup de plume, ca ira mieux

Nostalgie d'une époque passée,
Hommage aux congés payés,
Qui vous a délivré

yoyo

J'ai mal. Trop. Je crève de douleur. J'ai les cheveux moches. Je suis moche. A quoi ca sert de s'attacher si c'est pour toujours souffrir? Je ne veux plus aimer. Je ne sais plus aimer. J'ai oublié, si tant et soit peu que je l'ai déja su un jour. Je regarde par la fenêtre et je ne vois rien. Je regarde tes yeux, et je n'y vois rien. Il n'y a plus de fond dans toutes choses. Ton nom ne résonne plus en moi. Tu as disparu. Pourquoi? Sentiments volatiles. Incontrolables. Je les déteste. Je suis vide. Toujours ces retours à la case départ. Toujours des espoirs déçus. Se plaindre? Pleurer? A quoi bon? Ca ne résoud pas le fond. On soigne la forme. On passe par la case tristesse, revient en arrière, sans toucher les vingt mouchoirs. On mouille le sol. Le temps passe. "Utilisons nos vies à fond !!!". Comme si une vie était quantifiables. Trois gosses, trente sept amants, 345000 euros en banque. Le mieux est-il meilleur que le bon. Je m'égare. Non, on ne s'égare jamais. Je trace ma pensée. Une moutonnerie de plus? Qu'y a t-il de plus universel qu'un chagrin, qu'une joie? Pourquoi veut-on sans cesse les éviter pour paraitre libre. Ce n'est pas ça vivre. Ressentir, ce n'est pas être enchaînés. Au contraire.
Je ne te comprends plus. Je n'aime pas tes amis avec leur beauferie conscientisée. Ton monde est trop imbu de lui même. Il en devient écoeurant. Il se nourrit de cibles, de choses sur lesquelles frapper. Dissertation survolée dans un "expansion" en panne d'humanité. Je comprends maintenant. Tu m'as intriguée, séduite. J'ai succombé à toi. Tu paraissais si différent, si inaccessible. Pourtant... Ta carapace mielleuse, avait bon goût au début. Elle est rapidement devenu indigeste. J'ai aimé une image de roman mal vieilli. J'aurais préféré que la couverture soit légèrement plus colorée.

Amicalement....
PS: ne te retourne pas

On croit expliquer les choses
En deux, trois p'tits vers simplets
Ecrire, inspiré, des proses
Et tout synthétiser

"La télé réalité est poubelle
Les politiciens trop vieux
La france est un sacré bordel
Même les étrangers font mieux
La bas l'obésité malveille
Et le bide est adipeux
Parait qu'partout c'est pareil
Qu'partout y a des ventres creux"

On croit faire faner les roses
Les discours affamés
En montrant sa mine morose
A la génération canapé

"Chère France d'en bas
La haut on vous a compris
Mais le règne d'un roi
N'admets pas de compromis
Soumettez vous donc au loi
Car l'insécurité gangrène
Mais ce sont les crèves de froid
Que les flics malmènent "

On croit vivre sans sa dose
Etre heureux sans fumée
S'en sortir sans ecchymose
Ou neurones arriérées

"Eternels intoxiqués
Le tabac fait mal
Surtout pour vos poches percées
Que l'industrie avale
Le climat est changeant
Mais d'autres priorités
Comme celle de l'argent
Doivent être préférées"

On croit défendre la cause
Des orphelins malaimés
Mais le pouvoir est morose
Source d'infidélité

"Demain nous serons tous morts
Essayons d'en profiter
Avant que nos corps
Ne soient dépossédés
Ouvrir les yeux, se réveiller
Accepter l'héritage
Des siècles de sang ont coulé
Continueront nous l'ouvrage ?"

On croit qu'la nouvelle année s'arrose
Qu'il faut en profiter
Moi je dirais plus qu'on nous hypnose
Sous des pancartes conscientisées

yoyo

Juste pour te dire

Un début d'histoire quasi banal
Quelques mots échangés sur la toile
Des phrases qui doutent
Des révélations qui coutent
Un chagrin de coeur pas conssomé
Du baume pour les appaiser
Calmer les cicatrices
Ou les remords gissent

Déja neuf mois ont passé
Du ventre des nos échanges,
Un sentiment: fraternité est né
Comme un tiroir ou l'on range
Présent, passé et illusions
Elevés en diapasons
Comme des drapeaux
S'accrochant à la peau

Je ne connais de toi que
Cette fille à la dérison acérée
Qui ne croit pas qu'être heureux
C'est vivre attachée
Perplexe de nature
Sache que pour le futur
Quelqu'un veillera sur toi
Qui même s'il est loin, ne l'est pas de toi

yoyo

Fais moi lire les lignes de ta main et je te dirais ce qui t'attends.
Choisis une carte et ton avenir apparaitre.
La position des planètes détermine la destinée.
Rien n'est du au hasard.
Après la mort, une autre vie sous une autre forme.
Dieu a dit.
Des entités supérieures nous dominent.
"Chiens d'infidèles"
"Mort aux Maures"
Le christ est notre sauveur
Allah est grand et a dit de battre sa femme
Dieu choisit les castes, car Dieu est juste

Avez vous votre ticket pour le paradis?
Votre quota de bonté est-il respecté?
Vous ne croyez pas en Dieu, est-ce possible?
Vous pensez qu'on redevient poussière après la mort?
En mourrant on rejoint un cycle de vie? Qui vous a mis ça dans la tête?
Vous êtes homo ? Impossible.
Un homme est polygame naturel, alors que la femme n'a nécessairement qu'un mari.
Faites voeu d'ascétisme. Dieu vous le rendra.
Tu as des devoirs envers Dieu. Préfères toujours mourir pour lui que vivre pour toi.

La religion qui sert à émanciper les hommes l'empêche de vivre. Elle n'est plus une philosophie, elle n'est qu'une institution à laquelle on a des comptes à rendre, qui quantifie la dévotion et la bonté. La religion qui ne permet pas d'aimer, victimes de chaines conservatrices. Femmes bafouées, sida propagé, tout ça largement du à un aveuglement des religions.
Au dela de ça, il est intéressant de voir, que les religions peuvent inspirer des concepts essentiels. Cependant, moi, je les considère comme des histoires fantastiques, qui comme cela le sous-entend essaient d'ériger une compréhension du monde déphasée du réel. Imaginons une religion basée sur les télétubbies, avec des apotres en couches culottes multicolorées. Enfin, je voudrais dire qu'il ne faut pas rejetter celles-ci en bloc, car il ne faut pas nier qu'elles apportent énormément à des personnes, mais laissons leurs une place adéquate, et ne les érigeons pas en vérité universelle.

Il est des soirs où les pensées sont des flux retenus par des barrages, où un assemblage de briques ne fait pas une batisse mais bien des tas de briques chaotique. C'est un soir comme ça. Panne. L'inspiration est une denrée rare par les temps qui courrent.

"Je les connais ces spongiformes du cervelet: de vrais réservoirs à conneries.Si ca se vendaient au kilos, ils seraient milliardaires, mais ils le sauraient même pas." ( Soeur Marie-Thérèse, Tome V )

La tasse est pleine. Je me noie dans les remous, sortes de vaguelettes du liquide mobile. Je regarde mon reflet. image vraie de ce que je parrais être. toujours changeante. MOi . Des bras qui ne seront jamais ceux d'un culturiste. Une tête qui ne deviendra pas celle d'un énarque. Je rêve. Etrangeté de l'homme qui a la capacité de presque tout réaliser et qui éprouve la nécessité de fermer les portes qui s'ouvrent à lui . Le fatalisme est un tatouage sur la nature humaine. Négatif, négatif. Partout. Vision manichéene. le beau est-il si différend du laid? le bien du mal? Et qui est le juge? Une naissance procure un grand bonheur, mais on ne pense, on ne parle que de la mort. Un voile noir est certainement plus visible que la banalité transparente et indolore. Quoi qu'on en dise, on ne peut pas se passer de souffrir. Avant le pansement, il faut toujours la blessure. Recouvrir ce qui a été égratiné, offensé. L'oasis illusoire dans un paradis déchu. On ne peut pas juger sans comparaison. Les "plus" m'éxaspèrent, les "moins" m'indignent. Les différences sont belles quand elles ne se quantifient pas.

.... aux anciens démons

Des épines au pointes arrondies. Des petites piques dans la peau.
"As-tu vu comme les coups ne font plus mal?"
Il y a du silence. Les pas glissent sur la neige, doucement. Sensation de décibels négatifs. Il y a des arbres. Elle est seule. Elle se pose au pied d'un conifère, sent le froid, grelote, succombe, rentre dans le cycle.

Des flocons se mettent à tomber.

Grand paradoxe qu'est l'attente. Elle peut être longue sans durer, et invisible dans la durée. Les images fortes à l'esprit force l'impatience. Une heure de retard au premier rendez-vous, et c'est le monde qui s'écroule. Ensuite, lorsque la passion se dilue, on n'y fait plus attention.
Hier encore, des coups de téléphone jonchaient notre relation. Aujourd'hui, les stalagtites ont poussé sur la ligne . Il y a un froid, c'est certain. Quiproquos et bévues. Divergences. Je ne recherche plus les pourquoi. Les fausses pistes commencent à m'insupporter. Deux caméléons socials ont toujours des difficultés à se regarder tels qu'ils sont, alors, ils passent leurs chemins sans voir qu'ils ont laissé quelqu'un en route. Puis, ils oublient. Quand le hasard les remet sur le même chemin, ils ne se reconnaissent plus. L'un porte un subtile mélange de verts. Vert comme l'espoir, la survie. L'autre arbore une tenue arc en ciellée assagie. Entretenir une relation passée, à quoi cela mène t-il ? On n'aime que dans l'instant. Les souvenirs rappellent, mais ils ne ressuscitent pas les sentiments . Réalité sans larmes. Vérité sans sourire.

"Tu te souviens de ce que tu m'as dit ?"
"Tu te souviens de ce que tu m'as dit ?"
"Tu te souviens de ce que tu m'as dit?"
"Tu te souviens de ce que tu m'as dit?"
"Tu te souviens de ce que tu m'as dit?"
............
"Et alors ?"
...............
"Rien"

Amnésie.

Le sexe en boite. La passion, objet de consommation non durable. Des peripateticiennes, bouts de chairs biodégradables. Soumises. Vision d'horreur. La tendresse a disparu, ou plutot, elle n'a jamais existé dans ce monde. Les dictionnaires sont maintenant jonchés de mots techniques. Quelques lignes sont consacrés aux mots anciens. Sentiments. Le chaos.
Le temps libre à s'emmerder. Les sciences aux services du remplissage. Nous vivrons bientôt deux cents ans. Des médicaments nous empêcheront de dormir. Le temps ne nous manque plus. On inverse la tendance. ( "l'utilité marginale du temps est négative" comme dirait l'autre).
Lobotomisation télévisuelle des masses. Sensation de s''être bien remplie. Des usines à divertissement fleurissent. Vivre comme à la préhistoire, se mettre en danger, se faire peur, retourner aux sources.
Que faire du temps libre? Que faire du temps à travailler?

Tant de choses qu'on ne soupçonne pas.

L'amour est une sauce dont le dosage change toujours.

Le temps est en marche, complexe mécanisme qui se nourit de l'incertitude de l'homme. L'homo sapiens évolue, l'homo actualus vieillit, l'homo modernus grossit. "Si il n'y avait pas..", "Si seulement..."; Les orateurs du conditionnel sont les intellectuels qui guident nos pas.
"Le monde a besoin d'hommes forts". Poing sur la table et armes de destruction massive. Les opinions divergent. La diplomatie reconcilie, tentent de boucher les trous, les cicatrices. Les dirigeants essaient de conserver une ligne directrice, croissante, si possible ( avec une maximum de profit). Pourtant, le trait fait des allers retours, et après des années, il semblerait qu'on se soit trompé. Qui l'admettra?

Elle portait des collants. La moelleuse sur-peau était filée et bonne à jeter à la poubelle. Elle angoissait. La tête posée sur mon épaule, je la regardais. Silencieux. Je percevais ses faiblesses dans son regard perdu. Je savais bien qu'il adviendrait un moment où elle se remettrait droit et filerait studieusement s'enrichir d'onomatopées économiques. Je veillais. Je pensais à cet instant que les histoires de filiations sanguines n'étaient qu'un héritage d'une époque décidement trop aristocratée. Je voyais dans l'avenir. Mon présent m'échappait. Deux, trois mots rassurants m'étaient glissés par ma soupape intellectuelle.
Dans l'arène du prêt à savoir, son expression changeait, se renfrognait. Une autre fille. Une fille que je détestais, non pas parce que je ne l'aimais pas, mais parce qu'elle me rappelait tout ce que je n'étais pas. Le loup hyper actif qui sommeillait en moi, n'arrivait pas à se nourrir de ce silence, de ces connaissances maintes et maintes fois vues dans de livres sans image. Je dessinais. Partout. Sur mes cours, mes cahiers, et bientôt sur moi. Esprit agité. Torturé.

Une frimousse que je voyais toujours dans l'antre scolaire et que je n'ai jamais vu ailleurs. Elle n'a jamais voulu. Pas assez bien certainement. Le "qu'endirontlesautres". Le miroir aux alouettes fut total. Je brisais cette glace un après-midi de Juin, et je pensais enfin pouvoir discuter les yeux dans les yeux avec elle.
Ou est son regard à présent? Tourné dans une autre direction.
Je me demande si un chagrin d'amitié n'est pas pire qu'une déception amoureuse.

Le pantin n'a plus de ficelles.

Elle portait des jeans délavés
Sentait le p'tit dop
Minette des supermarchés
Imbibée d'odeur de clopes
Attendant son prince motard
Son homme pratique
Roulant son p'tit pétard
En lui faisant la nique

Elle était décoloré
Au d'ssus du nombril
Subterfuge pour appater
Les dragueurs débiles
Esperant que son chevalier
Prince de la mécanique
Ne tarde pas à la chercher
Au milieu des piques

Elle parlait de la télé
Des spectacles puérils
Dont on va jusqu'à nous gaver
Victime du bigdil
Revant d'une place
Dans une émission
Parler de ce qui agasse
Chez thierry ardisson

Elle ressemblait à du papier
Une histoire tranquille
Dont on trace les traits
En un coup d'stylo bille
Pleurant devant son feuilleton
"Brian a trompé pam"
Mais devant l'horreur tu coupes le son
Petite femme infame

yoyo

Il allume une cigarette, allume sa vie,allume sa mèche
Reveil des cendres, rêves abandonnées, rivière de fumée
Le tabac se conssumme, se perd dans une épaisse brume
Retour de flammes, retour de larmes, dans un mouchoir
Il joue avec son briquet, se brule les doigts, noircissisme
Ruine d'un pompier fumant comme un pompiste
Il range son jouet, son objet de désir, de masochisme
Ruine d'allumé pas assez alarmiste

yoyo

Ton regard se perd dans le sol. Tu as déjà trop pleuré et tu es encore si jeune, pauvre enfant aux illusions déçues. Tu te rappelles de cette jeune italienne qui te promettait la lune avec des mots généreux et salés. Tu attends toujours le voyage spatial. Les années passent vite. Trop vite. Le temps est un cheval au galop. Elle réalise. A vouloir ne pas le perdre de vue, on se trompe de chemin. Pourquoi chercher l'immortalité, à marquer les mémoires? Le coeur a son language propre. Les mots d'amours n'en sont que l'expression partielle.
Ah! Londres et le fameux jour ou tu te perdis en compagnie d'une charmante demoiselle, attendant dans le hall d'un hotel qu'on daigne vous chercher. Railleries et quolibets. Qu'est devenue cette petite parisienne?
14 Février aujourd'hui. Encore une fête qui veut nous rappeler les êtres chers qui nous entourent. Témoignage du fait que le reste du temps, on n'y pense pas assez.
Elle relève la tête, les yeux tout embués encore. Je me remémore cette phrase si douce qu'elle m'avait sussurée : "Si seulement tu étais une femme, Johann, je t'embrasserais".
Elle est morte.

L'homme aux trois hémisphères berce les étendues d'eau, les lacs enfouis sous la terre brulée, les rivières spatiales. Deux orbites fixes sur un ciel ni tout à fait éclairé ni tout à fait dans l'obscurité.

Une aiguille trotte. Le bruit est stressant. Très stressant. Angoissant pourrait-on dire...

Le bruit d'un bus. Jolimont.Les habitués s'entrecroisent, le regard embué ou fatigué. Les lèves tôt et couche tard se cotoient. La ville. Toulouse et son soleil caché. Sa détresse cachée. L'urbanisme centralise la douleur, sentiment né de l'imperfection des liens sociaux. " Lutter", le mot revient à la mode en ces temps de torpeur, comme si à force de trop vouloir mettre en avant ses généraux, nos sociétés finissaient par délaisser les simples soldats, les sans grades.
Qui fait une société? Ceux qui la dirigent ou ceux qui la composent? Comment peut on dire qu'une personne représente un état, une nation, cet ensemble si hétéroclite d'idées?
Notre avenir nous glisse des mains, comme ce papier qui negligement se fond dans une urne. Manque de volonté et d'envie. Les idéaux ont vieilli et l'art fait du "has been". Les vieilles méthodes ont du bon. Notre époque n'a plus de repères, plus de visions à long terme. Beaucoup pensent que tout a déja été fait: les premiers pas sur la lune, le cubisme, l'impressionisme, le communisme, l'intégrisme, capitalisme, désacralisation de Dieu, de l'homme, décodage de l'homme, révolution....
Pourtant, s'il est vrai que notre quête d'un absolu semble bien avancée. Pour autant, ce n'est que le début de l'histoire. Que seraient devenus les amériques avec un simple drapeau planté dedans? Que seraient de merveilleuses idées sans épanouissement? Qu'adviendrait-il du théorique sans expérience?
Un champ d'idées au stade foetal
"Des graines de connaissances".

La planète souffre. Ceux qu'elle a engendré la saigne et l'assèche, la pompe, et l'asphixie:

L'O, voyelle de la vie
Résonne comme une symphonie
Que tu sois rivière ou océan
De cette planète tu es le sang

Ma pauvre planète bleue
Commence à s'étouffer
Problèmes pulmonaires
Cancer généralisé .
Pourtant, on dirait que même la survie de notre espèce ne nous motive plus. Nous avons sombré dans l'apathie et le mutisme. Nous regardons et attendons. Qui sera la nouvelle star? Parlons-en de ce besoin d'icones. Cris, pleurs et évanouissement jalonnent des concerts aux effets tellement spéciaux qu'ils font palir le 14 Juillet élyséen. les artistes se sont métamorphosés en bêtes de show. Les producteurs marchandent les sentiments. Des coachs expliquent comme émouvoir la poulace, leur faire tirer des larmes.
"Donne moi de l'émotion coco!"
Les sphères du coeur sont impénétrables, pourtant...
Les tylistes, ou "faiseurs de look" ( défaiseurs si on préfère) se précipitent pour faire de gens normaux des stars? Et on suit. Qui a dit que l'habit ne faisait pas le moine? A l'heure où les styles vestimentaires dévoilent notre façon d'être, que valent les sans habits?
Un bel embalage n'est pas forcement une bonne garantie.

deraison.

Je suis l'homme sans tête
L'étranger illetré
L'analphabête
De l'impasse des fauchés

Je suis l'homme qui se jette
Dans la mer salée
Sur les bords de la crête
Sur l'étendue azurée

Je suis l'homme qui guette
Ton coeur sanguilonné
Par des perversions abjectes
Que l'on t'a fait endurer

Je suis l'homme qui tête
Tes petits seins lactés
Quand ton moral est en miette
Et que je fais tout pour te l'remonter

Je suis l'homme qui se prête
Très volontiers
A tes petits jeux de bêtes
Où tu t'amuses à me griffer

Je suis l'homme qui regrette
De n'être qu'imparfait
Pas un de ces kit set
Tout empaquetés

Je suis l'homme qui t'aime
Je suis l'homme sans tête
Ma déraison suprème
Ma prison secrète

yoyo

Le reveil venait de sonner. Un gôut de baiser dans le cou. Sucré.
Hier. Un souvenir flou que les verres de porto n'avaient pas contribué à clarifier. Elle se rappelle. Un grand brun sur lequel elle avait déposé son regard. Des yeux clairs. la chaleur de la bodega. Son souffle chaud, ses mains se balladant dans son dos, lentement, très lentement, la glaçant tout en provoquant en elle une irresistible montée d'hormones. Le manque.
Elle sort. Accompagnée. Elle rit. Sept mois. Sept mois pendant lesquel l'obscur l'avait voilé à elle même. Mais la vie passe trop vite, et le noir n'est qu'une teinte de l'esprit éphémère. Elle reprend le dessus. Elle aime l'espace d'une soirée ces deux orbites bleues. Dans l'obscurité, les corps échangent. Les langues semblent fatiguées par les vaines paroles. Les mains prennent le relais. Les doigts et leurs pouvoirs de modifier des existences, des destinées. Créer ou détruire. Elle s'abandonne dans un tourbillon de tendresse.

Le regard embué, elle ouvre les yeux. Sa chambre. Un rien bordélique. Sur la table de nuit, un parfum d'ambiance et un collier. Une brosse où se perdent les cheveux cassés. Sourie béat. Au pied du lit, une boite. Des "protections rapprochées" comme elle a coutume de dire en plaisantant. Seulement, la gaieté matinale s'évapore bien vite. Le range condom est fermé...

je me souviens de ces contes de fées nous narrant "la beauté parfaite d'une princesse" rencontrant le charme d'une tête couronnée. Après moultes péripeties ( enlevement, épopée et fougueux baiser d'amour), les tourteraux récoltent des mioches à la pelle, et ce, avec tout le bonheur du monde ( mais comment font-ils?).. Les gosses ont besoin de rêve. Pourtant, même grand, le prince charmant existe toujours pour certains."Prince charmant t'es chiant". La beauté est dans le coeur et la noblesse dans les preuves de coeur.
Et lorsque cet organe si précieux qu'on associe a la sensibilité s'emballe, pourquoi se soucier du sexe de l'élu. Lorsque l'union "il et elle" est déçue, certains parents s'inquiètent et culpabilisent, comme s'il s'agissait d'une leucémie, ou de l'annonce d'une guerre immediate. Il est triste de ne pas aimer, mais pourquoi mettre le doigt sur ceux qui aiment differement? l'héritage d'un passé d'ignorance, certainement. la fameuse peur de l'autre. La fameuse thèse de l'inégalité des races, et son goût beaucoup moins fameux. Comment peut-on imiter un singe en apercevant une personne noire ( c'est à dire simplement très bronzée)? Le mystère de l'homme. Croyant se protèger dans sa forteresse d'idées reçues, il ne fait que s'isoler.

Bon, là, je vais me prendre les foudres des politiques qui vont pestiferer contre les gens comme moi qui mettent en péril la sécurité sociale. Commençons donc par le début.
En premier lieu, j'ai des problèmes dentaires, il y des frais.
Deuxiemement, une opération nasale m'attends(problème respiratoire)
Et enfin, il y a cette histoire d'entaille du pied par un gros bout de verre. Résultat: immobilisé chez moi pendant quelques jours. :'( .
Je me demande comment j'aurais fait un siècle plus tôt . J'aurais soigné le plus important, et laissé le reste. On a beau dire ce que l'on veut, mais le système de santé en France n'a rien à voir avec ceux d'autres pays européens, ou aux USA où selon ta "sécu privé" tu es plus ou moins bien pris en charge. L'avenir aux indivdus? OK, mais pas pour un égoisme débectant.

La porte est ouverte. L'air frais me glace les os. J'ai les sens inhibés par les vapeurs d'alcool, mais je pense à toi. Je sors seul, mais tu es toujours là. Je te crie dessus mais je t'aime. Je te lance des vacheries, mais je t'aime. J'ai la tête dans les étoiles, mais je t'aime. Les jolies filles ne me laissent pas indifférentes mais je t'aime. On m'a déja fait des propositions, mais je ne peux pas, je t'aime. Tu es dure avec moi, mais je t'aime. Tu doutes parfois de nous, mais je t'aime. Je suis parti une fois, mais je t'aime. Je ne m'imagine pas sans toi. Je t'aime. J'ai besoin de liberté, mais je t'aime. J'ai souvent envie de solitude, mais je t'aime. Même quand tu es loin, je t'aime. Je t'aime tout le temps, mais ne me laisse pas aimer tout seul. je suis nu sans toi...

Le ciel semble désemparé. Une tristesse notoire se répand sur les quais de gares. Il semble loin l'idylle des premiers pas, mais la réalité est cruelle, chaotique et sans regret. Une femme pleure devant le spectacle télévisé. Elle se sent du même combat, celui qui consiste à se désespérer. Les oiseaux volent encore, dans le ciel pollué, même si le coeur n'y est plus. La résignation, l'absence de solution nous fait espérer en la religion. Pourquoi Dieu as-tu laissé faire ça? Mais, les gens ne comprennent pas que c'est les bras des hommes qui engendrent les combats. On parle de chose inhumaine, mais est-ce là la vérité? Qu'y a t-il de plus humain que la haine des autres? Peut être le fait d'espérer, mais il y a longtemps qu'on a oublié. Les gens réagissent dans l'urgence, comme l'instinc de survie, sans comprendre que c'est leurs erreurs qui leurs créent des soucis.

Ce matin, j'ai vu un gamin sourire Il pleuvait, mais il commençait à rire. Et j'ai vu dans ses yeux que le noir n'était pas la couleur unique sur cette planète si belle, mais aussi si fragile.

J'aurais aimé avoir un avis de vous, qui me faites exister ( si vous répondez pas, je me facherais pas): Pensez vous qu'un jour j'arriverais à exprimer ce que je vis sans me cacher derrière des images, ou alors c'est justement que c'est ma façon de les exprimer? Je n'en sais rien. J'ai l'impression de mettre un masque.

J'ai franchi les limites
Atteind le point de non retour
Explosé à la dynamite
Ton prénom en plein jour

Mes nerfs au bout du rouleau
Et les larmes au bord des yeux
Ma patience a pris l'eau
J'ai coulé dans le feu
J'en ai déchiré des pages
Avant d'apposer ton nom
Sur ce parfum de dommage
A la senteur de déraison

J'ai pris la porte exit
Annonçant sans détour
Que ton silence m'irrite
Que ton silence m'est lourd

La confiance que tu portais
C'était un cadeau de moi
A toi seul je cachottais
Lorsque mon coeur était froid
Tu étais l'unique en qui
J'avais de l'estime
Mais s'accrocher au non-bruit
Dis moi à quoi ca rime ?

La où les rêves s'effrittent
Il faut changer de position*
Mettre les rancoeurs à la marmitte
Les porter à ébulition

Mais il y a d'autres combats tu sais
Des batailles sans soldats
Le plus dur étant de pardonner
D'oser faire le premier pas
Mais il y a d'autres vérités
Et tout autant de lois
Ne feint pas de les ignorer
Tu ne vivras qu'une fois

Si à l'ordre du mérite
Je te laisse ma croix
Sous ton costume palpite,
J'espère, un souvenir de moi

yoyo

Il s'arrête. Son regard fixe l'étendue azurée. les remous du courant, la mer agitée, et les coquillages égarés sur le sable, comme le souvenir d'une osmose perdue.
Elle hante encore son esprit, subsistant à travers des ruines. le regard est malicieux, et propice à la provocation. Vert, une couleur dérangeante. la pupille délavée ou profonde. percutante. Elle maniait ses cils comme des gants de boxe sur le coeur des naifs. Il y avait bien longtemps qu'il avait appris à esquiver, à se barricader contre ses charmes. Pourtant, elle était toujours présente. Il ne l'aimait plus. Ses espoirs s'étaient brisés sur les lames tranchantes de la vérité.
Elle a changé. Le doute semble l'avoir quitté. Les barrières ne l'effraient plus. Elle a testé les hommes: les virils et les gros bras, les intellectuels et les égocentriques, les ténébreux et les mystiques, les normaux, ceux qui ne paient pas de mine, les plus vieux qu'elle, les moins mature, les vierges religieux, les effrontés... Elle s'est amusée à les faire tourner en bourrique.
Elle a joué. A perdu en croyant gagner. S'est trompé en pensant que détruire effaçait la douleur de ne pas créer.
IL se rappelle de ses enfantillages quand LUI s'évertuait à édifier de belles tours quadrillées.IL se souvient des coups de pieds d'ELLE dans ses oeuvres. IL revoit ses larmes à LUI, se remémore ses sinitres rires à ELLE, et ça le glace parceque rien n'a véritablement changé. Au fond....

yoyo

Je glisse le bout de papier dans l'urne. Une goutte d'eau dans l'incendie. Je sais que je ne peux pas éteindre les flammes avec un simple bulletin. Je sais que ce qui se passe en France, cette tendance au conservatisme, à l'extrémisme sécuritaire est grave. Dangereux.
La tendance à la langue de bois de ceux qui abattent les droits sociaux.
Et puis, je réfléchis. Est-ce que les hommes changent tant que ça quand la politique chamboule tout? Mon voisin devient il un parano tueur à la vue des chiffres sur l'insécurité? La bonne madame Etienne qui nous donnait des bonbons quand nous étions petits se métamorphose t-elle en idéaliste anti-jeunesse? Ce qui fait un monde, ce n'est pas tant ceux qui les dirigent que ceux qui l'érigent. Ce n'est peut être pas ceux qui prétendent nous avoir compris qui sont le plus proches de nous. Les décisionnaires de professions jonglent avec les chiffres, les vies humaines. "Un projet global pour une vie meilleure pour tous". Des mots dans le vent. A quand les mots vrais. Qui prétendra "N'être qu'un humain qui fait des erreurs" et qui gardera la tête haute devant l'adversité qui ne rencontrera pas les associations pour un coup de pub, qui concertera, ne se sentant pas au dessus de la loi. Dirigeant n'est qu'une fonction comme maçon, technicien de surface ou ingénieur. La roue tourne. Alors que pour quelques grammes de shit, la loi se presse pour incarcérer, des détournements de plusieurs millions ne sont pas jugés. Où est la commune mesure? Bienvenue dans les nouvelles privilegeocraties.

Dehors, il y a des bombes qui explosent dans un fracas assourdissant. Les journaux télévisés diffusent en continu des flots d'images. Gavage de spectateurs en batterie. Un évènement éclipse les autres. Le 11 Septembre fera t-il oublier aux électeurs américains la débilité de ce personnage Texan? On ne retient que les faits qui marquent, ceux qui font mal. A défaut on trouve son bonheur en mirant les exploits sportifs de nos chers compatriotes avec son paquet de chips et sa bière à portée de main.

Je voudrais échapper au vide, à ce rien qui nous menace tous. La peur de l'inaction. La frousse de l'extinction. Il flotte un parfum de néant dans l'humanité de certaines personne. Les gens n'ont pas de mémoire. Ils oublient ce passé vieux d'une soixantaine d'années où le monde a frolé le chaos. La peste brune séduit leurs pauvres têtes qui ne savent plus où donner leurs voix. Ils en ont marre de se faire agresser, "envahir par les beurs", sans comprendre que c'est le ghetto dans lequel on a voulu terrer "les gens d'ailleurs" qui engendrent cela. Mais, il y a un certain temps qu'ils ont laissé leur esprit critique sur la table de nuit à côté du dentier. Le journal télévisé de la 1, le bigdil et les séries policières de l'après-midi. Emploi du temps immuable. Les racines de la bêtise sont profondement ancrées dans le cervelet de ces personnes élevées "à l'ancienne". J'avais lu dans un livre un dialogue entre deux vieilles personnes et une jeune fille. Les crânes déja dégarnies, les anciens grommelait: " De mon temps, on ne se serait pas permis de répondre aux adultes comme cela!". La petite fille leur répondait ironiquement : " C'est peut être parce que vous n'aviez rien à dire". Pas de commentaires.

Suivre la foule sans se mouiller
Sous le ciret collectif.

Mais je crois en l'homme, et c'est pour cela que je me releverrai toujours.

... pour des broutilles.

L'humanité est devenue trop complexe. les sciences, les relations sociales, nos comportements sont devenus un vaste océan aux horizons de plus en plus multiples.
La nostalgie d'un passé au bonheur simple est taxé de fuite du progrès. les esprits nouveaux sont travailleurs et conscient que l'avenir appartient aux plus besogneux, alors ils se gavent de connaissances sachant très bien que l'institution du selecting fonctionne comme une machine qui ne voit que des chiffres d'examens.
Tu te sens décallé, toi le simple d'esprit à la morale dénudée.Ta tête travaille, mais tu parles avec conviction. "L'avenir n'est pas fait pour les romantiques"... ceux pour qui le chiffré signifie le nivellement des individus. Mais on ne se bat pas sur les mêmes chemins, et les vainqueurs des sentiers escarpés n'atteignent pas toujours leurs but. Tu prétends te donner à fond et c'est vrai. Tu en es même épuisé de sentir la résignation te toucher.Le prince intouchable que tu étais n'es plus que l'ombre d'un serviteur dans la cour des grands.Toujours ces rapports de force. la fragilité des statuts.Il faut sans cesse se battre. sans arrêt.
J'ai beaucoup de bleus....

Son aura n'est plus le même depuis que brille son nombril au soleil. La pierre précieuse incrustée dans la peau semble vouloir dire " regardez, j'ai plus de valeur". Joli subterfuge. Tendre nombrillise. Personne n'est parfait, alors on se transforme pour l'oublier. on se pare de bijoux, de mascaras, créant le mystère, le voile artificiel.. Les plus grandes fascinations proviennent des plus grandes dupperies, mais qu'importe puisque le naturel est maudit. Et après, et après? Il y aura toujours du vent dans tes cheveux. Et après, et apès? Seras-tu plus désirables les seins surgonflés? Et après, et après ? Croiras-tu encore à la beauté intérieure?

Avant, au moins tu souriais;...

Erzine pensait que la différence était le plus sur moyen de ne pas suivre le troupeau, d'être libre, de se débarasser du fardeau de connaissances en boites de conserves

Lena, sa meilleure amie lui disait souvent :
"Pourquoi tu cherches tout le temps à te distinguer?".
Il ne répondait pas, se contentant de donner des féssées à la morale cartésienne en cours de philo, théoriser sur l'inutilité des mathématiques ou bien critiquer les moralistes bien pensantes.

Il apprit bien plus tard qu'être original ne signifiait pas être marginal, mais plutôt d'arriver à faire un dosage,un assaisonnement de toutes ces mouvances qui nous repoussent et nous attirent à l'intérieur de nos comparses.

La boulimie d'écriture le dévora. Il notait sur un petit carnet tout, absolument tout. des noms, des dates, des heures, des pensées, des histoires. Il les relisait longuement le soir, comme s'il avait peur de ne plus se souvenir.

Il connut une femme. Un coeur qui s'ouvre à la différence. Pour elle il oublia tout. l s'inventa un nouveau but, certes éloigné de son idéal, mais qu'importe.

Il aimait...

Le temps est décidement très changeant ici, à Toulouse. Le soleil brulant laisse place alternativement aux tempêtes de pluies. Il est donc temps de prendre des vacances. je m'envolerai Jeudi pour la Réunion ( ouah la chance ! me diront certains..) . Pourtant ce n'est pas ça qui me vient le premier à l'esprit.

Je pense d'abord à certaines personnes que je croyais avoir abandonnée et qui sont toujours là, m'encourageant, me disant que j'ai de la valeur à leurs yeux. Une fille( déja une femme, comme le temps passe vite !!! ) qui pleure d'émotion lorsqu'on parle de ressenti. Une poupée aux yeux verts qui fait non, oui, non, oui. Changeante et désinvolte.

Ou serai-je dans cinq ans ? Les personnes qui me disent être toujours la pour moi resteront-elles à mes côtés? Serais-je encore amoureux? De qui ? Est-ce que je me changerai en toxico-drogué ou bien en un bien pensant propret?

Est-ce que j'arrêterai de me poser des questions ?

Le calvaire est fini. Je sors de la chambre blanche aseptisée. Je respire à nouveau. Je crache du sang, mais c'est le prix à payer pour ne plus reposer ces pieds dans l'hopital. On fait des choix.

Je ne regrette rien

La pluie des vacances est passée.

J'ai réfléchi. Beaucoup. Sur mon rapport avec les autres en particulier, sur ce jeu de cache cache que je joue avec mes contemporains. Je connais les gens qui comptent pour moi ( soeurette :) ) et les limites de certaines relations. De simples phrases:" je serais toujours là pour toi" dites avec une telle sincérité ne peuvent qu'apporter du baume au coeur. Je les aime ces moments où l'on se sent loin de la réalité, ou on oublie le reste.
Chaque sourire que je fais naitre sur les joues des gens sont autant de rayons de soleil égayant mes journées. Le monde n'est pas gris. Il est coloré. L'histoire nous a devancé pour apposer ses coups de fusains :conditions sociales,environnementales, économiques, mais on essaie d'enjoliver l'affaire, avec ses moyens.

J'éprouve de plus en plus le besoin de faire le point sur moi. J'hésite encore à balancer ça ici, à apposer dans le "global system" ce qui reste encore de secrets en moi.

Dans une brasserie du centre ville. On se regarde. On parle du masque qu'on porte tous, qu'on enlève jamais, celui qui sèche les larmes avant qu'elles puissent couler, celui qui fait semblant d'être gai quand tout n'est que morosité, et enfin celui de l'hypocrisie.
Je lui ai dit des choses sur mon enfance, et bizzarement, ca ne m'a pas fait sourire.
Elle m'a pris la main et j'ai noyé le flot salé dans un mouchoir.

Pour la première fois, j'ai senti qu'une personne comprenais vraiment ma folie

Johann se parle, se concerte. Le changement est proche. Il est temps d'en dire plus sur lui.

Lui qui n'est en fait que moi.

Il a dix-huit ans à peine le bougre, et déja la mélancolie des vieilles personnes, la prudence et la modération des grandes idéologies.

Il se cache derrière des rêves d'enfant qu'il n'a jamais été, mais il ne faut pas vraiment lui en vouloir:

"Il a les pieds sur terre et la tête dans les étoiles"

Certains le voit transparent, d'autres trop coloré. Il a au moins le mérite de ne pas se cacher, d'assumer ce qu'il est. Sur son visage, il y a des traces de giffles reçues, de souffrance. Dans ses yeux, une fille lui révéla qu'elle avait vu une force incroyable. Peut être que les cicatrices ne guérissent pas. On les bandent, refermant les plaies, mais le corps n'oublie pas même quand le coeur cesse de saigner.

Je ne sais plus.

Il y a des souvenirs de collège et d'humiliations reçues. Le pré-pubère qu'il ( Ou je, quelle importance ?) était n'a pas supporté. Crise de nerfs à répétition et séance de psys. Le temps passe vite et Johann oublie tout jusqu'au prochain incident. L'adolescence et son masque de problèmes passe par là détruisant le peu d'estime que celui-ci avait conservé. Alors il se cache, fuit la vie, les gens, devient fantôme, raclant les murs, les moisissures, s'abaissant au rang des feuilles mortes.

Et puis 2004...

Ma vie part en couille...

Et ça, c'est pas bandant.

J'ai oublié le parfum d'autrefois, ceului de l'herbe et des montagnes, des bonbons à la sortie de l'école et des papouilles infantiles.
Egaré dans la mémoire, la saveur n'est plus qu'une lointaine sensation. Je me fais peur lorsque j'arrive à être aussi insensible à tellement, et si touché par si peu. Je m'embrouille. J'ai le besoin d'être triste parce que ce n'est qu'un état qui annonce quelque chose de mieux.

Toulouse est tellement triste sous la pluie et l'humeur des gens n'est pas imperméable.

Je me suis rendu compte que depuis peu, j'avais un espèce de pouvoir sur les gens. J'arrive à savoir les mots qui provoquent les réactions escomptées. J'ai tellement souvent observé les gens sans dire un mot. J'ai l'impression de tellement bien connaitre l'être humain, et ses limites que j'en suis venu à me demander si je n'avais pas tout compris trop tôt...

Petit, j'avais peur des gens., peur de ne pas leur plaire, de les interesser, de leur paraitre ridicule.
J'ai grandi avec ce sentiment que mes comparses avient toujours quelques choses de plus que moi, qu'ils étaient plus forts, parce qu'ils n'étaient tout simplement pas moi, être fragile et inutile. Asocial.

Hier, je me suis rendu compte de la fragilité de ces personnes qu'on croyaient indestructibles. Comme des rochers que l'on voit énorme, mais dont on ne percevait pas l'érosion avant.
J'ai réfléchi sur ce que j'étais en train de devenir...

Nous tous, nous traversons des periodes, des phases où nous semblons plus ou moins puissant, capable d'encaisser les chocs. Je crois qu'à force de me blinder, je suis devenu presque insensible aux choses qui m'arrivent, mais paradoxalement beaucoup plus attentif aux problèmes de ceux qui m'entourent.

Transition...

La branche a cassé sous le poids d'une relation déséquilibrée. Un amour qui ne fonctionne plus que par habitudes, engendrant des envies d'ailleurs. Je n'ai pas pu mentir, je ne sais pas le faire. Je n'aime pas faire du mal. C'est dur d'être franc. On s'imaginait dans quelques années avec des marmots et une vie commune. Je ne veux pas de cette existence pour l'instant. Tu as grandi trop vite et moi je n'ai pas encore assez vécu pour m'engager comme cela. Il y a quelques mois, j'ai tout planté pour partir, et puis je suis revenu, mais je n'ai jamais réussi vraiment à recoller les morceaux, et maintenant je n'en ai plus envie. Je pense que j'aurais du mal à aimer à nouveau quelqu'un d'autre. Il y a un vide dans ma tête, c'est prégnant. Je n'ai pas voulu en arriver là, mais je vais me reconstruire. J'espère qu'elle en fera autant de son côté même si elle doit me hair à présent. Elle m'a dit qu'elle ne voulait plus me revoir, que je l'avais pris pour une conne, que je manipulais les gens. Je ne pense pas. Je suis quelqu'un de sincère, et qui malheureusement dit parfois des choses qu'il faudrait mieux taire. C'était ma première histoire d'amour. C'est inoubliable. Je veux juste te dire merci à toi pour tout ce que tu as fait pour moi, sincèrement merci. Je sais que je garderai une sale image à tes yeux, mais crois bien que ce n'est pas le cas pour moi.

Demain n'existe pas sans aujourd'hui...

Que penser de la laideur des rancoeurs
De la peine d'avoir trop aimé
De n'pas avoir trouvé l'âme soeur
Dans celui qui nous a un temps éclairé?

Que penser du temps qui s'effrite
Qui lentement détruit les passions
Perforant à la dynamite
Nos semblants d'émotions?

Que penser du monstre qui m'habite
Du cerbère aux dents crochues
Qui en bourreau assite
A la plus triste des issues?

Que penser de la vie à présent
Des ces histoires de coeur si souvent narrées
Qu'on nous racontait enfant
Pour nous aider à rêver ?

yoyo

J'ai pleuré pour la première fois devant un film à 14 ans. "Forever", une histoire à la beauté étrange. Lorsque le fantastique n'est qu'une face cachée du monde, abandonnée dans les psychotropes, et que les frontières entre réel et imaginaire s'étiolent. Qu'advient-il?

Je brise l'étau qui s'était refermé sur moi. je commence à y voir clair. l'intelligence ne correspond pas à ce que l'on sait faire, mais à notre capacité d'apprentissage.L'investissement dans le futur. Je me suis laissé éloigné un an, et mes partiels débutent dans quinze jours. le temps a revetu sa tenue de sprinteur. Ne pas se laisser engloutir par les vagues de rides. Ne regarde pas l'aiguille tourner. il n'y a jamais assez de place dans les trains et ils passent si vite. Quand tu penses que tu n'en reverras plus les passagers. Je ne veux pas rester à quai, et être celui qui se plaindra de ne pas avoir trouvé chaussures à son pied sur cette planète de fous allliés. la vraie rebellion est dans les têtes. Les défaitistes se laissent deriver sur la rivière. Mais je ne veux plus de ça. A defaut de barrage, devier le cour d'eau. Espérer

La journée souveraine a décider de recouvrir d'un voile de pluie la ville. Les aiguilles tournent à une vitesse vertigineuse, et l'année académique se termine bientôt, partiels du désepoir en vue.

Parlé à Estelle hier au téléphone. Coup de déprime. Ce sentiment de vide qui n'est pas si éloigné de la pleinitude.Rabibochage de moral, mots gentils et sincères. Parfois trop. Les compliments me gènent. Ce n'est pas de la modestie, c'est de la pudeur.

Je l'ai revue aujourd'hui, avec ses amis. Séché mon cours pour rester avec elle. La tristesse est sur ses yeux noirs. Parti se ballader autour du capitole, rue marchande. S'évader du quotidien avec des phrase simples et des délires de momes. Amitié. Soupape de secours en période de crise. Reception moelleuse quand on tombe de haut.

Il est tard...

Je m'aperçois des changements qui s'opèrent autour de moi. Des gens se rapprochent, d'autres s'éloignent. Tableau futile d'une vie, où des amis restent brillants et les autres s'effacent ( "Tu ferais mieux de soigner ta couche maigre !").
J'énerve. Je le sais. J'ai toujours été un grand provocateur. je n'y peux rien si je fonctionne un peu differement de vous. Je vous ai toujours regardé faire sans chercher à vous imiter.

Je crois que j'ai une identité sexuelle hybride. Un homme qui ne pense pas comme un homme, mais pas totalement comme une femme non plus. Je cherche depuis toujours quelqu'un qui comprendra ce fouillis dans ma tête. Ce que j'écris est tellement dérisoire comparé à ce que je ressens. Il y a des expressions qui ne remplaceront jamais les images qui me viennent en tête, des émotions qu'on ne peut traduire qu'avec les yeux, le corps, la bouche, ou les silences.

Dans plusieurs millions de minutes, il ne restera de moi qu'un corps inanimé. Inerte. Mon plus beau cadeau ne sera pas dans les hommages qu'on me rendra.
Avant ma mort, ma grand mère m'a remis un bouquin où elle avait écrit une histoire et un poème. Beauté furtive. Sur la dernière page, il était écrit d'uen fragile écriture ces trois mots qui ont tout déclenché :

"Penses mon fils"

Je patine sur de l'huile, dérappant, n'avançant pas.
On tente des pirouettes artistiques, mais on n'a pas la technique, et on se fracasse les cervicales. On se relève, sur l'anneau artique, brandissant les bras comme un érétique.
A moitié fou.
Saoul.
Décontenacé par le bruit
Cri de l'oubli
Enfer aseptiséA la chaleur glaciale
Comme le métal
Comme l'acier de ta porte blindée
Que tu refermes
Sans rancoeur
Sans peur
Violence à profusion
Que tu dégaines tels des pultions
Enfer et damnation
Points à la ligne

Je me cache derrière des mots, reflet si partiel des emotions qui me traversent. Des phrases toutes faites, et des idées empreintes d'ideologie marxo-ecolo-socialiste. Il y a tellement à dire et si peu de choses qui se fracassent sur les touches de mon clavier. Je pense à ces instant volés, aux hasards qu'on a su transformer en tranches de vie, à ces personnes qui régissent ma vie, les amis, ceux à qui on doit tout, ceux qui n'ont pas été là quand on avait besoin d'eux. Ma famille, mon père, ma mère, mon frère et ma soeur, puis les anges gardiens, ces personnes qui arrivent dans votre vie sans que vous les attendiez et qui restent présent malgré vos maladresses, vos bêtises, vos chagrins, vos rancoeurs.
Je pense au vide, à cette sensation d'être seul, alors qu'elle n'est qu'une construction de l'âme, un refuge où même les plus entourés vont se morfondre.
Je pense au monde et a ses alléas, aux catastrophes qu'on aurait pu éviter, à celle qui vont arriver. Je sais que la vie n'est pas non plus que le noir qu'on essaye de nous montrer, que la normalité ( l'absence de chaos) prédomine, et que les valeurs traditionnels qu'on nous exhibe sur le 13 h de TF1 n'est qu'un socle qui nourrit le souverrainisme et la peur des autres cultures.
Je pense à la haine dont on se nourrit, à l'intolérance, à la fierté de nos personnes qui engendrent les guerres, les chuchotements, les manipulations, le refus de ne plus être considéré comme l'être aimé.
Je pense à la poussière qu'on redeviendra, à cet état enfin égalitaire, aux ecrits qu'on marquera sur nos tombes et aux souvenirs qu'on laissera une fois éparpillé.
Je pense aux vérités universelles qu'on erige en institution, qu'on brandit tels des étandarts lorsque l'ignorance prime et que les Hommes suivent aveuglement des doctrines.
J'ai pensé à tout ça aujourd'hui et à ce résumé de ma tête en ébullition qui n'est en fait qu'un bout de cendre dans mon magma liquide.

Ton absence ressemble à un oiseau sans plume. Je perds pied depuis que tu m'as abandonné. Je ne rêve plus, je cauchemarde. Insomniaque. Je n'ai plus de sentiment. Rien que du dilué, de la patience diluée, de la joie diluée. J'ai trop trempé dans l'eau. Je deviens vague. Humain méprisable de non-ressenti, prêt à exploser. J'ai tout désappris. Je n'aime pas réapprendre. J'attends autre chose, mais tu ne guide plus mes choix. C'est une impasse. La folie est destructrice. Je m'intoxique, je me noie.
Les appels à l'aide tombent trop souvent à l'eau.

On oublie trop vite. Les informations se zappent comme des biens de consommation non durables. Les scoops sont des denrées perimables. Les palestiniens morts sont des martyrs d'un jour. L'horreur devient banale. une nouvele preuve de notre enclavement et egoisme.
Les gens se marchent dessus, s'engueulent à coup de klaxons. Même les moineaux semble s'engueuler à coup de lyrisme oiselier.
Depuis longtemps le stress a envahit les grandes bourgades, et si maintenant nous avons le niveau de vie qui va bien, avant au moins on avait la vie qui se portait mieux.

Autour de nos bulles, il y a des parcelles de beauté qui ne se possèdent pas. Elles appartiennent aux yeux qui la regardent, aux doigts qui les frolent, aux nez qui les hument. Il y a tellement à découvrir et si peu de temps. On passe, on écume sans avoir jamais osé transgresser l'inconnu. Peur de la vie ailleurs qui n'est pas si différente de celle que l'on mène chez nous.Pas les mêmes personnes, ni les mêmes histoires, mais un fond commun. L'humanité n'a pas de géographie. Les vase clos, les fermetures sont seulement dans la tête. La résignation et le quotidien nous détruit. Heureux de ne pas se mettre en danger, et si misérable quand un coup de foudre vient briser la tranquilité dans laquelle on s'était morfondue. Il n'y a que l'émotion, le sentiment qui nous sort du néant, nous empêche d'être une machine. prévisible et répétitives. Nous sommes des êtres sacadés et instables, c'est pourquoi les prédictions s'avèrent toujours hasardeuses. Ne parlons pas d'avenir déja tout tracé par la volonté de Dieu. Depuis quand les forces divines interviennent t-elles sur le coeur de deux etres humains?
Nous ne faisons souvent pas les bons choix aux bons moments, nous n'aimons jamais au même instant de la même intensité. On se pose des questions sans réponse pour aboutir à des solutions vides.On existe comme ça, en sachant que notre parcours n'est qu'une accumulation d'imperfections. Mais qui aime le sans-fautes? Que raconter quand on ne fait pas d'erreurs?
On pourra se remémorer plus tard de ces histoires gachées, ces personnes désirées sans retour, ou bien encore ces soirées ou l'on a flirté avec l'autre côté. Les souvenirs sont des phrases inachevées auxquelles on n'a pas envie de mettre un point final. Ils sont nous à travers nos âges, nos découvertes, notre folie.

Il parait que les plus beaux d'entre eux sont ceux qui continuent au présent...

C'est fini. il n'y a plus d'espoir. La mort est passé par là. Il n'y a que de la tristesse qui sort. Je suis vidé complètement. Ca s'est passé si vite. Elle était si jeune. C'était mon amie. Aujourd'hui, j'ai le coeur ouvert, saignant, à vif.J'ai tellement envie de parler à quelqu'un, mais seul. On m'a laissé.
Je croyais avoir retrouvé goût aux choses, mais aujourd'hui c'est une des première fois où je suis autant écoeuré par la vie.

Tu aimais comparer l'existence à ces fleurs qui poussaient devant ta fenêtre. Sous tes yeux elles eclosaient, poussaient, fanaient, deperissaient. Tu n'avais pas peur de vieillir, mais tu n'imaginais pas qu'il suffisaitt de quelques secondes pour couper la tige d'une fleur. Malheureusement pour toi, cette nuit là, c'était toi la rose et cette voiture là le sécateur.
Je ne te verrais plus, ne te parlerais plus mais c'est égoiste de réagir comme cela, parce que dans l'histoire moi je suis encore là à pouvoir pleurer, éprouver, souffrir, aimer. Mais toi, tu n'auras plus jamais cette chance.
Je porte la poisse sur tout les gens que j'approche. C'est moi qui aurait du être à sa place, et tout irait mieux, mais il n'y a pas de justice. Il n'y a que des malheureux hasards.

Des fils brisés
Liens ultimes qui réunissaient
Nos deux vies
Nos deux esprits
Ca ne se réparera pas
D'un coup de colle,
De paroles frivoles
Nous ne sommes pas des pantins
De bois
Sans Etat
On ne nous ponce pas à la moindre rayure
On les garde
On en souffre
Mais l'autre à côté de nous
Ne ressens déja plus
Les griffures
Les brulures
Le vent dans ses cheveux
L'eau sur sa peau salé
Les naufrages de l'âme et ses sauveteurs
Le feu qui brule dans nos coeurs
Qui brule
Qui brule
Qui brule
Sans s'arrêter
Sans qu'on puisse lui dire de se calmer
Jamais
Jamais
Je te regarde une dernière fois
Avant que tu ne deviennes plus rien
Que de la cendre
Que de la poussière qu'on pourra ranger
Si tu existais encore
Je te proposerais d'aller fumer près de la rivière
Du quai ensoleillé
Regarder le ciel
Les nuages se disperser
Rêver
Rêver
Rêver

Johann
( Pour mon amie )

Un jour, il faudra que je vous dise beaucoup de choses...

Tu me manques. Cela fait si longtemps que tu as quitté le chemin de mes yeux."On ne meurt que dans le regard des autres". Et toi, comme tu n'es plus là, je pose un peu plus les pieds dans la tombe, chaque jour qui passe. Je brule. Sale sentiment incendiaire nourri par ton innaccessibilité. Pourtant, j'aimerais pouvoir choisir les gens avec qui je me sens bien, les personnes que je porte dans mon coeur. Ca serait bien plus facile. Mais au jeu de l'amour, la raison semble être aux abonnés absente. Tu es si loin et je me retrouve orphelin de tes gamineries, et de tes penchants stoïciens.
On croit avoir fait le deuil, mais il suffit d'un coup de fil pour réanimer la folie. "Je pars loin" t'ai-je dit. Cela signifiait simplement que je m'éloignais.

Il y a les mots et leurs limites, le language et son sens caché.

Je voudrais me tromper parfois...

Ce qui est etrange, c'est que plus j'ai l'impression de connaitre de monde, plus je me sens seul...

Paris. Déja une semaine de passé, de chamboulements dans ma vie depuis cet intermède.
Paris, où l'envie un peu maso d'aller s'intoxiquer les poumons pour rencontrer une fille que je ne demandais qu'à connaitre.
Je m'immisce dans des histoires qui se sont construites sans moi. Ou est le premier degré? Le second?
Trois jours seulement pour constater que rien n'est bien différent de chez nous, si ce n'est le gigantisme.
J'ai envie de voyager à nouveau, non pas pour voir des édifices datant de millénaires. Non. Je veux voir les gens. je ne veux pas me contenter de livres de géographies, qui décrivent les peuples. je reviendrai à Paris. C'est sur. J'ai envie de te revoir.

Ca parait si suprenant?

L'aveyron m'a ouvert ses portes ce week end. Trois jours entre animateurs dans un centre de vacances pour prendre ses marques. Aventure humaine, délires, camping interrompu par une averse, déguisement, richesse interieure. Je crois que c'est la première fois où dans un groupe de mon âge, je ne me suis pas senti différent: C'est un peu la même folie que la mienne qui nous habitait tous.
Je crois que je suis près d'atteindre quelque chose de grand. A force de toucher à tout, je me suis découvert, ouvert. La tristesse qui s'étalait sur mes joues a pratiquement disparu. J'aime me sentir heureux et naif, parce que c'est avec cet état d'esprit qu'on garde des souvenirs qui marquent. Plus jeune, je suis passé à côté de tellement de chose, parce que je n'avais pas ce côté "open mind". Maintenant, il est temps de se prendre en main.

Comme un grand.

PS: Cela fait deux semaines que je reçois des textos enflammés me parlant d'amour...

Temps maussade sur Toulouse. Le septième partiels que je viens d'avoir me déprime. "On a tous droit à l'erreur". Oui, mais quand on arrête pas d'en faire?

............

J'essaie de tuer le temps en ce moment. Des élans de joie de vivre et de dépime jallonnent on quotidien.

Le métro est en panne. Une foule immense sort du souterrain. On dirait une manif. Je croise quelques tête entrapperçues déjà. Les fous du travail s'ammassent dans les bus de réserves. J'ai un partiel dans une demi-heure. Je sens que je vais le rater. Au milieu de ce noir de monde, je ferme les yeux pour ne plus voir. Lorsque je les reouvre, le métro a repris du service. L'absenteisme attendra pour aujourd'hui.

Impasse

Il semblerait que la colombe
Se soit faite plumer
Au cours d'un belle hécatombe
De vies parties en fumée
Derrière nous un gourou murmure
"La guerre pour la paix"
Facile quand on a des armures
Contre des bouts de papiers...

Vois-tu comment des mots
Font oublier les morts
Comme on place un rideau
Pour conjurer le sort
Mais derrière les barreaux
Ce sont des bras qu'on tord
C'est le poing du bourreau
Qui frappe un peu trop fort

Entends tu ce qui gronde
Vois-tu venir la fin
Restera t-il du monde
Pour leur voler leurs pains?
Déja tu entends l'onde
Le choc n'est pas loin
La pluie qui bientôt t'innonde
N'est faite que de venin

Il paraitrait que les lames
Qui nous excitaient gamin
Ne font verser q'des larmes
A ces petits humains
Qui parfois prennent des armes
Pour venger leurs prochains
Dans c'contexte, le calme
Attendra bien demain

yoyo

Il effeuille lentement la marguerite: "elle m'aime, un peu, beaucoup...". Le vent souffle sur la plaine verdoyante. Les pétales s'envolent. Il ne sait plus où il en est. La femme qu'il veut est si loin et si proche de lui, se rapproche, s'éloigne au gré de son humeur. Il perd la tête à force de la sentir inaccessible. Il y a ce visage qui ne veut partir, qui l'empêche de vivre autre chose, l'espoir d'un nouvel appel, du son de sa voix, le contact de sa peau pale. Dans ces yeux bercés d'espoir désenchanté, il y a un peu de moi qui regarde, souvent...

Si tu ériges les clichés
En doctrines aveuglantes
Prenant les blagues sur les blondes
Pour des vérités
Et qu'à la vue d'une jolie fille
Tu la classes comme "putain"
L'imaginant dans un lit
Faire des prouesses avec ses mains

Alors tu seras un pauvre type mon fils

Adossé à la table de bois, une cigarette au bec, evec la fumée qui pique les yeux. J'écoute le flot de musique se propager. Un air de rock, puis de musique sud-américaine: le regard se perd dans les branchages des arbres fruités. l'année se termine, déja le dernier partiel le surlendemain. A nouveau, tout va se chambouler l'année d'après, comme j'en ai l'habitude depuis quelques temps. "Détruire pour mieux reconstruire". Je suis trop instable. Il parait qu'en grandissant on trouve une relative sérénité, et que tout s'enchaine... Je n'aime pas les généralités. Je ne veux pas être comparé aux autres, même si je ne suis qu'un être organique qui pense. Les mots n'ont jamais la même résonnance dans chaque individus...

I was dreaming of the past
And my life was feeling glad
I begin to lose control
I begin to lose control
I did'nt want to make you cry
I'm sorry if i make you glad
oohhhhh i didn't want

J'ai péché, j'inspire

J'ai changé de voie. A nouveau. Abandonné les possibilités de débouchés de ma fac réputée, je me suis lancé dans l'administration. Qui sait, peut être controlerais-je vos impôts dans un ou deux ans ;). Le boulot ne sera decidemment pas ma vie, et c'est tant mieux. Je n'aime pas vraiment l'argent d'ailleurs (surtout ses exces).

Les textos anonymes continuent de florir sur mon portable, et j'ai la faiblesse d'y répondre. Curieux.

Je profite des quelques jours où je peux m'évader sur une chaise longue coincé entre mes deux cerisiers. A partir de la fin Juin, je crois que tout va s'enchainer. Quelques amis à voir dispersé dans la France, et puis, le travail qui commence. Animation pendant près de 2 mois, mais bon, ca me tente ( non, non, n'imaginez pas le yoyo en tenue de boy scout, c'est pas mon trip ).

Je crois que le plus dur est passé, et je suis toujours en vie. ca laisse de l'espoir pour la suite...

Des soirs comme ceux la, où on arrive pas à trouver le sommeil. On a beau se plonger dans les articles de "courrier international", et écouter les débats radios de RMC, l'esprit est encore tonique, encore prêt à jouer. Alors, on sort dans le jardin, totalement nu. Seul la lune nous espionne. On s'allonge sur la chaise longue, s'allume une cigarette. Il fait doux, et les étoiles semblent être agitées elles aussi.Je regarde stupéfait une d'entre elles filer. Je fais un voeu.

Entre temps, il y a des délire vulgaire, mais tendre ( c'est bizzare ce contraste en y repesant) par sms, jusqu'à 3 heures du mat avec E. Pas envie de dire bonne nuit. Il fait déja presque jour. J'aime les soirs d'été. L'été tout court. C'est la période où on se livre, où on ose dire ce qu'on pense. Certainement parce qu'il n'y a plus ce regard scolaire, parce quil y a moins de barrières, parce qu'au fond sous les masques derrière lesquels on se cache, il y a des coeurs qui battent.

La lune est une menteuse exhib...

Des mots comme des lumières
Furtives et passagères
Comme des éclats de verres
Trainant dans le couloir
Comme des fils de fer
Plantés dans un miroir
Une histoire qui s'déchire
Parc'que sans lendemain
Parc'que sans se le dire
On sent venir la fin

Qu'ai-je oublié? De quoi est-ce que je me souviens? Je ne sais plus....

Nouvelle nuit à tenter de trouver le sommeil, en vain. Encore quelques échanges de textos, plus brefs. La fatigue commence à se faire sentir.

Passé un entretien hier. Du boulot. De l'animation. Relativement bien passé. J'attends

Il y aussi le coeur qui palpite parce que, parce que... on n'arrive pas à l'exprimer, mais on se sent bien pour une fois. Les temps changent. Des nouvelles personnes qui se dévoilent, chacune à leur façon, plus ou moins élégante, délicate. J'aime leurs façons décallées d'aborder l'existence. Peut être parce que je suis pareil. Peut être parce que ca me révèle à moi même, et que je découvre à la faveur de la lune, une personne si souvent refoulée en moi. Je voudrais qu'elle s'exprime plus souvent que dans les mots. J'essaierai.

Parce que derrière le masque il n'y a que ça

Il n'y a qu'un homme...

Envie de tout envoyer en l'air, de laisser ce journal en plan, de me noyer, de fumer comme un porc. En fait, j'ai même plus envie de rien. Je crois que je m'éteins.

Entendu sa voix hier:petite et douce. Agréable moment vers les minuits. Elle en a presque oublié qu'elle avait le bac de philo le lendemain. C'est drole, le virtuel donne toujours un côté un peu mystique à l'autre, un peu plus fort, résistant. Et puis il y a la réalité, celle que de plus en plus on oublie. Il y a des faiblesses qui charment.
Discuté d'histoires d'amour raté, explications sur mon flou ecrit, excuses, pardons facilement accordés. Etrange sensation de se sentir bien après ce coup de fil, d'avoir découvert une amie.J'espère.

Envie de tendresse plus que d'amour, de calins plus que de galipettes.J'ai encore du mal à vouloir reconstruire une histoire. J'ai l'impression que j'ai vécu trop vite certaines choses, en laissant de côté le reste. Rien n'est immuable.

Je tourne une page. Enfin...

Bercé par les paroles et la douceur du soir. Les grillons ont envahi le jardin, mais la lune pointe toujours aux abonnés absentes. Au bout du fil , la même jeune fille que la veille. Parlé énormement. De bêtises, de choses sérieuses, evitant l'évocation du sexe( une promesse qu'elle m'avait faite). Milieu de la conversation, ma porte fenêtre se referme. J'ai envie de frapper ma soeur. Me voila donc enfermé dehors à plus de minuit!!! Heureusement, ma verranda encore ouverte m'offre le confort de matelas et de coussins. Un sommeil presque normal en somme. Mais on revient à la discution: A nouveau éprouvé ce sentiment de connaitre depuis longtemps la personne qui me fait face. Etrange. Encore envie de tendresse. Je ne sais pas si c'est l'époque ou si c'est à cause de la personne. Je pencherai pour la deuxième solution, en fait.

Il y a des ponts contre la distance qu'on aimerait construire de ses propres mains parfois...

Dans l'ombre il se terre. L'ennui qui se répand la où la lumière a cessé d'être, la où les gens ont baissé les armes. Ils ont cessé de croire qu'on pouvait briser la spirale, parce que oui c'est un tourbillon qui nous emporte, et on finit par s'en accomoder, par fatalité ou lassitude de lutter. "L'ennui nacquit un jour de l'uniformité". Ce n'est rien de le dire, mais quand on voit la même attitude, dos baissé, visage renfrogné, de certaines personnes idéalisant leurs vacances sur la côte méditerranée dans un club à la mode, avec charters à bas prix, glorifiant les émissions débiles et géniardes du visuel catodique, piaillant sur les derniers ragots de "VOICI", on se rend compte qu'en fait on cherche à meubler le temps, a lui donner un aspect moins vide. On se rappelle du bon vieux pépé qui nous racontait ses aventures de jeunesse en Afrique où le cholera l'aviat frappé, et son oeil de verre qu'il devait à un flèche mal ajustée des jivaros. On finit par se demander si à force de vouloir vivre en sécurité, à supprimer le moindre risque, à verrouiller toute imagination on n'avait pas oublier que l'homme a besoin d'espace pour s'exprimer. Alors bien sur on nous bassine sur les fantastiques avancées de la science, sur les fabuleuses perspectives de croissance de l'économie. Pourquoi blamer ces choses qui en fait ont fait de nos sociétés des havres de consommations de pseudo-liberté gangrenisée par le partis pris des médias, et les prêt à penser.

J'aimerais voler pour decrocher la lune...

On se rappelle de ces jours heureux empreints d'innocence...

... et on regrette

« Je crois que j'ai compris !
-Compris quoi ?
- Bah, pourquoi tu es à l'Ouest complet aujourd'hui
-Ca m'étonnerait... enfin dit toujours .
-C'est Elea
-Quoi Elea ?
-Ben, elle t'as allumé, et apparemment, ca a fait son effet. Remarque, c'est vrai qu'elle est plutôt mignonne . Je serais toi...
-Mais, tu me parles de quoi la ?
- Ah parce que c'est pas... ? Alors qui ?

Gregory sourit légèrement : un genre de rictus qui exprimait le soulagement d'avoir su préserver un secret était perceptible. Un semblant énervé par son attitude nonchalante, je persévérais :

« Ecoute, toutes les filles qui t'entourent, tu les as à tes pieds, et tu prétends qu'il n'y en aurait aucune qui serait susceptible de te donner envie. Enfin ! Mais tu vis sur quelle planète ? Redescends un peu sur Terre. Ca existe pas la femme idéale. Tu le sais bien !
- Qui te dis que c'est une femme que je recherche ?
- ..... Attends t'es pas en train de me dire que...
- Je n'ai rien dit, c'est toi qui imagines
- Ne me racontes pas que ça t'excites de voir des mecs se faire... enfin, tu vois ce que je veux dire »

Il s'amusait de ma gène, et continua à me faire tourner en bourrique pendant plusieurs minutes. Il pleuvait dehors, et nous continuions de parler de sentiments, assis dans le fond d'un troquet du centre ville. C'était vraiment la première fois que j'abordais aussi profondément le sujet avec lui, bien que l'amitié nous liait depuis des années.

«  Au fait, j'ai quelque chose de très important à te dire.
- Tu nous fait ton coming out ou quoi ?
- T'es con.
- Bon, alors qu'est ce qui t'arrives ?
- Ben, je sais pas comment t'en parler. En fait, je me barre à l'étranger dans trois mois.
- T., tu quoi ?
- Je pars en Irlande toute l'année prochaine
- Mais, comme ça, sur un coup de tête ? Ca fait longtemps que c'est prévu ?
- Plusieurs mois
- Et tu m'as rien dit. T'es écoeurant. J'croyais qu'on se disait tout.
- J'voulais pas t'inquiéter
- Ouais, mais quand même ...
- J'suis désolé »

Il me scruta intensément, avec ses yeux, verts et profonds, ce regard dont il avait le secret et qui faisait qu'on ne pouvait pas lui en vouloir. Dans la larme qu'il laissa filer en partant, je vis l'inexorable : le changement...

Oui, je suis sans culture littéraire, picturale, théatrale. Oui, pour moi ouvrir un roman est pénible, et le peu que l'on nous forçait à lire étant gamin, je les ingurgitait en diagonale, sans saveur, condensant les informations. Je ne supporte pas la vue de bouquins moyenageux à la mielleuserie érigée en étendart par les auteurs ( et que je te donne du baron de xxx par ci, et que je te rajoute madame la comptesse de zzz par la). Je ne connais de proust que la symbolique de la madeleine et "A la recherche du temps perdu". En fait, à de rares exceptions, j'ai du mal à contempler ce que d'autres ont pu faire( en tant qu'écrivain), même si le talent est au rendez vous. Je sais que beaucoup sur ce site sont des dévoreurs de bouquins, et j'aimerais savoir ce qu'ils y trouvent, ou du moins ce qu'ils y cherchent. Je ne sais pas comment j'ai appris à écrire, où je vais chercher mes expressions, quelles sont mes références pour écrire des poésies. Je crois que je n'ai pas de modèle. Je n'arrive pas à me rendre compte si ce que je fais ressemble à quelqu'un. C'est un peu comme ces travailleurs qui trouvent un job sans avoir le diplôme.

Parfois je me demande vraiment si l'on est ce que l'ont vit....

Tu disais souvent
Que les mots n'avaient pas de prix
Que ce qu'il y avait de géant
C'était de les balancer gratuit
Que ca n'engageait à rien
De sortir des conneries
Que c'qu'il y avait de bien
C'était d'le faire en bruit

Tu disais...

Y a longtemps déja
Que tes pitreries
Sont au fond de moi
Résonnent comme un cri
Dans l'immense océan de vide
Que tu as laissé ici
Tu n'as pas pris une ride
Dans nos coeurs meurtris

Tu disais...

Que ca ne sert à rien
De n'aimer qu'un peu
Que finalement à la fin
On ne garde que le mieux
Les amourettes éducolorées
Les histoires sans suite
On y tire un trait
Lorsqu'on prend la fuite

Tu disais...

Avant de partir "souvenez vous"
Je préfère brulez vive
Que de croupir dans un trou
Les flammes ravivent
Les larmes dérivent

Tu disparais
Et nous sommes orphelin de tes paroles

A jamais...

La terre s'ouvre, se déliquette. Les machines sont arrivées. Gigantesques. Elles foulent l'herbe devant ma fenêtre. Un vent de changement souffle. Je jette un dernier oeil au petit plateau de dalles et de béton qui constituait notre terrasse. Les Pyrénées en face, bien visibles, comme souvent en été. Il y a un doux vent qui me traverse. La chemise est ouverte, on ferme les yeux et on se voit voler. Léger...

Periode de reflexion. Analyse. Qu'est ce qui a merdé? Est-ce que je me sens mieux qu'avant? Questions auquelles j'ai les réponses, sans me l'avouer. Qui n'a pas peur du miroir, de se voir tel qu'il est ? On a beau grandir, prendre 30, 40 centimètres, changer de visage, muer , jongler avec nos connaissances fraichement acquises, on se retrouve toujours avec les mêmes doutes. Peut être encore plus, parce que l'expérience a appris que les doutes étaient plus complexes qu'on les imaginait, qu'ils en entrainaient d'autres. Malgré cela, malgré les seismes qui traversent la tête, les raz de marée qui submerge la volonté, on est toujours en vie. L'amour est parti, nos certitudes retrecissent, mais on est la. Un petit sourire crispé, les yeux perdus dans lesquels les couleurs semblent se mélanger, les bras baissés, touchants presque terre, je n'ai jamais imaginé la fin...

La lune a tout vu

Allongé sous les étoiles
Le corps nu
Et sans voile
La lune a tout vu
Est ce un drame
De paraître dévétu
Aux yeux de la grande dame
Qui sourit ingénue
Et apprecie, mais ne condamne
Pas la vertu
De ceux qui s'danne
Avec pour seul tenue
La peau qui fane
Mais qui sans retenue
Affole le diaphragme

Mais la lune a tout vu
Pas besoin d'se cacher
Elle s'et déja tut
Elle garde le secret....

5 heures du matin. Etat semi-coùateux, et visage collé au matelas. Un genre nouveau de lifting... Une vibration. C'est E. Elle n'a pas dormi. Je lui assure que moi non plus. Les insomnies sont très puissantes en ce moment. je me rendors... 7heures du matin: les tracteurs arrivent. La nuit s'achève donc, et vu le temps dehors, la sieste au soleil attendra...

Trouver un sens nouveau aux choses. Il y a quelques temps, cet odeur de dégout en tout, puis quelques rencontres qui façonnent un nouvel idéal. Envie de le partager. Envie de douceur, d'un contact de peau, de mots. C'est drole comme j'ai tourné la page, sans réelles douleur, juste avec quelques doutes, mais surtout une volonté décuplée d'aimer. J'aurais pu tomber au fond du trou, tomber en depression, et puis, finalement, je me suis rendu compte que le temps perdu ne se rattrappe jamais, alors autant ne pas prendre trop de retard sur lui.

Je suis dans un espèce de nuage, un rêve. Des mots, mais au dela autre hoe. je ne sais pas. Je ne veux pas mettre de barrières. Juste se laisser guider. Rouler dans lherbe.

Premices de notes de musique.

La raison s'émousse quand le coeur parle. J'ai oublié qu'il y a eu un avant, comme si on se connaissait depuis une éternité. Je me suis surpris à trembler, alors qu'en règle générale, j'arrive à controler mon corps. Et ce rouge sur mes joues! Au milieu de la foule Toulousaine, j'avais l'impression que tout le monde savait ce qui m'arrivait tellement cela était visible. L'attente, longue et courte en même temps. La distance: si faible, et si énorme. Je vis quelque chose de nouveau. Surement. Nous n'avons qu'une vie.

Heureux. J'ai tellement peur. Peur de perdre ce que je viens de découvrir. Encore envie de creuser, parce que chaque fois ca me procure une bouffée d'air gigantesque. Envie de laisser les mots à leurs place, parce qu'il y a des trucs comme ça inexplicables qui te happent. Il y a trop de choses dans ma tête pour arriver à trouver un semblant de sommeil. Il y a la lune dehors qui semble sourire, et l'herbe qui réalise un petit canapé moelleux. Une invitation à la contemplation celeste.Il y a quelques jours, une scène d'un film m'a marqué. Un homme faisait un rêve très heureux, et lorsqu'il se reveillait, il était encore plus triste de sa réalité. La différence, est que les belles choses arrivent aussi dans les vraies vies. la mienne en l'occurence, et la, parfois, je voudrais ne jamais fermer les yeux....

Tout devient de plus en plus fort. Chaque fois, de plus en plus de pulsations. JE suis dans un état moitié euphorique moitié tétanisé. Bientôt la voir. Une dizaine de jour. Trop long, c'est presque inssuportable. Envie d'entendre sa voix. Je ne sais pas pourquoi je ne parle que de ça en ce moment.Peut être parce que je n'ai que ça en tête.

Le vent souffle très fort. Les cheveux qui flottent. Le parc vert de mon lotissement. Vide comme à l'accoutumée. Me sens bien. J'ai l'impression d'être un peu bebête en ce moment, mais "c'est aussi ça la magie"....

J'ai oublié. Oublié la souffrance, ce que c'est d'avoir mal, d'être blessé dans l'amour propre. Peut être que ca reviendra. Peut être pas. L'avenir est une succession de présents. Je veux profiter de ces instants où l'on se sent au dessus de tout. Peut être qu'on redescendra. Surement.L''essentiel c'est d'y rester le plus longtemps. Le bonheur se savoure pas à pas. Evitons de nous précipiter. La vieillesse ne nous cours pas aux trousses. Nous avons tout le temps. Je ne veux pas d'un truc étriqué.Je sens que ca ne le sera pas. Quelque chose qui marque à vie, qui reste indelebile. Quelque chose dont on pourra dire plus tard: c'est un des plus beaux moments de mon existence. Parfois on voudrait remercier le hasard, d'avoir égaré sur notre route ces personnes qui arrivent comme ça et qui l'air de rien s'emparent de vos sentiments. A nouveau près à donner beaucoup de moi même, partager.J'aime la beauté des personnes. Elle est partout, et parfois on est plus charmé par certaines.

J'ai beau me pincer, je ne rêve pas... comment voulez vous que je dorme?

Mon petit frère a une tignasse blonde et des yeux bleus. Une moue boudeuse. On peut aisement deviner qu'il sera un tombeur plus tard. 10 ans. C'est marrant de voir grandir celui qu'on a connu bébé, dont on s'est occupé,et qui rentrera bientôt au collège. A quoi je ressemblais à son âge?

Mes parents et ma soeur n'ont pas conscience qu'il est fragile à son âge. Ils n'ont aucune psychologie et reussissent à le refermer comme un escargot. Il n'y a qu'à moi qui raconte ce qui ne va pas, peut être parce que je suis le seul qui fait preuve de patience avec lui. On ne soupçonne pas la richesse des enfants. On croit que parce qu'on est agé on en sait plus sur tout, et lorsque un petit gamin d'1m30 te regarde avec ses yeux ronds et brillants, et t'annonce des évidences si naives qu'on les avait oublié, on s'aperçoit que finalement l'essentiel dans la vie, ce n'est pas de franchir les étapes, mais c'est garder les meilleurs souvenirs des précédentes.

J'ai par ailleurs reçu les emplois du temps de mon job dans un centre aéré. Ca se défend. Je vais avoir droit à me coltiner des gamins dans le centre de Toulouse en petit train. Moi qui me moquit de cet absurde piège à touriste, je ne pourrais plus en parler. Tout fout l'camp.

Reçu aussi d'autres mots, d'un autre genre. Beaucoup plus agréables. Je crois que je fonds
:-$ . Vivre ses envies. Pour une fois que j'en ai l'occasion, que j'en ai vraiment le desir. Oui, vraiment première fois que mon coeur est dans cet état toute la journée. On dirait qu'il court la finale du 100 m. Ca ne me déplait pas, mais faut absolument que je la vois. Quelques dizaines d'heures à attendre encore. J'ai retrouvé le sourire...

Une absence. Je vis des instants magique. Envie de garder pour moi pour l'instant...

Tard. Les emotions roulent et s'embobinent. Trop de choses et le souffle coupé lorsqu'il s'agit de les faire partager. Je crois que je n'ai jamais senti un tel bonheur. Une espèce de reciprocité. L'impression d'exister pour quelqu'un vraiment. Des envies de tendresse, de rendre la personne heureuse. Tout simplement. Pas besoin de s'inventer des barrières d'amour impossible. L'instant présent, et les autres à venir. Quelque chose dans la durée, pas une facade d'un été.

Mon ange à moi n'a pas d'ailes et quelques defauts, mais je l'aime. Oui, marre d'avoir à cacher tout ça au nom d'un quelconque art du non dit. Oui, je l'aime. Est ce un drame? Oui, quand je la regarde je la trouve magnifique. Oui quand elle me prend dans mes bras et malgré mon mètre 86 je me sens tout petit, mais si bien. Chaque jour les sentiments de plus en plus fort. Quelques larmes aux yeux pour se prouver qu'on ne rêve pas, que le visage est bien humide. Humain. Elle dort. Envie de la cajoler, mais je sais qu'elle a besoin de sommeil. Je file la rejoindre au pays de morphée.

Je crois que je vis...

Viens d'avoir mes résultats de partiels... Je ne pensais pas que dans ma vie je pourrais avoir aussi honte. Honte de moi. Tout le temps on m'a dit que je pourrais aller loin, que j'avais d'énorme capacité, et avec quoi je me retrouve en face? Une année de gachée. Des doutes qui s'accumulent, sur ma capacité à réfléchir, sur mon potentiel. Je frole la mediocrité.J'ai l'impression que la moindre équation va me faire vomir. Moi à qui ca ne posait pas de problème, je viens de m'apercevoir que j'étais degouté des études. C'est triste. Grave.

Il va serieusement falloir me remettre en question. Très sérieusement...

Vapeur de shit. Le train est en retard. Je m'éloigne de mon ange. Comment qualifier l'inqualifiable? Je suis un peu pris au piège. Elle me manque terriblement. Faible adverbe. Je crois bien que j'ai pleuré. Je vais laisser de côté ma fierté masculine en vous assurant que ce n'était pas à cause d'une poussière dans l'oeil. Se revoir bientôt. Pas besoin de se le dire. Comme une évidence. Parfois, on se regarde et on sent ce que l'autre va dire. Je ne pensais pas que ca m'arriverai d'un coup sec comme ça, de m'attacher à une personne, et surtout que ce soit la même chose de l'autre côté. Depuis des mois et des mois, je crois que c'est la seule personne qui m'ai vraiment donné de l'espoir, me faire sentir important...Je pourrais disserter dessus très longtemps, mais qu'est ce que cela changerait? La réalité ne s'écrit pas sur une page perdue dans les tréfonds du web. Elle est dans les yeux de la personne qu'on aime... :love:

Barbouillé. La maison a les fenêtres closes. Une envie de se cacher, de se détourner du réel. Quelques instants seulement.
Parce que je vis intensement. Parce que finalement on est jamais près à être heureux.

Le monde tourne. Je vois des gens crier, pleurer, se rebeller, des gens pour lesquels la souffrance rassure parce qu'elle leur montre qu'ils sont vivant, des gens qui ont peur de laisser aller leurs sentiments par peur de ne plus aimer. Humains.

Faire le point. Miroir trompeur. Je me regarde, mais ne me reconnait pas. Une tignasse chataine dans les yeux, des yeux verts délavés.J'ai grandi trop vite. Maintenant je vais me contenter de vieillir. Petit à petit. Pas à pas. On s'aperçoit qu'on se disait avant "on a le temps". "On a le temps", mais tout va trop vite. Pas envie de se laisser echapper.

Je ne me rends pas compte encore que je suis peut être a un tournant de ma vie. Bientôt 19 ans. Est-ce juste une illusion? J'ai le coeur qui bat. Un rêve? Pourtant elle est la. Une photo de son visage contre moi. J'embrasse le papier a son effigie. Elle est belle.

« C'est quoi ce brouillon Môssieur Sarti ! Vous vous croyez intelligent ?Ah, pour fanfaronner, ou faire ses devoirs pendant mes cours, y en a du monde, mais dès qu'il s'agit de disserter. Pourtant, Le language , ca aurait du vous inspirer
-Et le silence ? Vous l'avez oublié ? »

Décembre. Mois de la nostalgie et des cols roulés, des guirlandes et des bons sentiments. On se rappelle qu'on est une famille, un même sang, une même source, comme si on reunissait les goutellettes éparpillées par la distance et le temps.

« Gregory ou es-tu ? »

Plus de nouvelles depuis des semaines. Le vide, espace d'incertitude entre les points d'une carte.

Il pleuvait à Dublin ce jour la...

Des cris d'enfants resonnent dans la prairie des filtres. Ils bougent, sont instables, emotifs, et pas très conciliants... Finalement, ils n'ont pas beaucoup de différences avec notre planète. Le monde dirigé par des enfants de 4 ans? On se met à imaginer à quoi ca ressemblerait... et puis on oublie bien vite, parce qu'en fait, ca fait un peu peur.
Train dans la ville. Saluts aux passants. Cris naifs echangés contre des sourires forcés. Il fait gris.
Se sentir devenir l'ami des tout petit, un espèce de casimir sans le orange flashi. Est-ce parce qu'il y a plus de place sur notre corps qu'on se retrouve envahi de gamins calins. Attendrissants.

Un bon coup d'air, et une sieste rapide dans le bus. Se rendre compte que les enfants d'aujourd'hui sont moins naifs qu'avant. Se faire coller en dinosaurologie par un mioche de 5 ans fascinés de T-Rex et autres Stegosaures. Raconter des histoires jusqu'à plus de salives. Faire manger des monstres, pour qui le mot repas ne signifie pas "manger", mais "nouvelle occasion de faire des conneries". Et ca rate pas.

Finalement lorsque au bout de ce calvaire de 9 heures de suite on se rend compte qu'on a fini la journée, et bien on se sent vidé. Detruit, mais bien en fin de compte.

Je KIFFE ce job ( ;) )

Des riens. De tout petit bout de rien, alignés, accrochés sur le mur vide. Pas de poster, pas de fan attitude, pas d'idolatrie. Rien que du vide. Quelques photos de paysage seulement, fragments arrachés momentanément à la montagne. La chaleur est etouffante. Presque nu dans la maison vide. La peau en unique vêtement. On oublie parfois que c'est le plus beau d'entre eux.

Parce que l'heure est à l'emballage, au deballage camoufflée, aux verités qu'on suggère, à la tromperie de l'oeil. Parce que l'époque est aux crèmes auto-bronzante, à la chirurgie esthétique, au crème anti-ride et aux solutions miracles des magazines. Parce qu'au fond à force de vouloir être soi, on finit par être "les autres".

Le sang qui nous joue des tours. Visage pigmenté, tomatisé. Emotions. On imagine les scènes des dizaines de fois, se fait un film. Tout semble si parfait. Vie de contrastes. Yoyo. Montagnes russes de l'existence. Sa voix. Le vent souffle dehors. Ses yeux. Ne plus trouver le sommeil. Ses lèvres. Fondre litteralement. Elle tout simplement. Elle qui m'emporte. Elle qui est si loin, mais à qui je tiens tellement. Déja attaché. Heureusement que les sentiments n'ont pas de quotas en jour. La spontaneité des choses. Les mots qu'on dit par peur de les oublier, de ne pas les dire assez souvent.

Et entendre ce feu d'artifice dehors exhaler nos heros. Degueuler devant les defilés militaires. Penser qu'unne manif pacifiste serait de meilleurs aloi. S'entendre retorquer des banalités conservatrices. Oublier comme on aime les vieilleries dans ce pays et dans beaucoup d'autres. Oublier que certains pouvaient rêver de voir des toques noirs aux formes obscènes et grotesques, un sabre au garde à vous ou encore le fleuron de nos chars Leclerc.

Qu'importe.

La tête ailleurs. Bientôt reunis.

"Nature fragile
Avenir incertain
L'argent volatile
Fait aimer les gains
Le tiers monde nous indiffère
Non, ce ne sont pas nos affaires
Après avoir volé le sang de l'Afrique
On exploite maintenant les asiatiques"

Premisces de révolte griffonés il y a quelques années. Retrouvées dans mon sous-sol.

Comment dans certains pays peut-on autoriser des chiens à se marier et refuser que les homos fassent de même. La dignité humaine ne vaudrait pas un centime? Triste

Une empreinte de lèvres sur les siennes. Une envie de la garder, de ne pas s'essuyer avant la prochaine fois. La prochaine fois... il rêve. Il se donne . Pourquoi elle? Pourquoi pas. Il n'aime pas expliquer d'où lui viennent ce trop plein d'émotions qu'il ressent lorsque il plonge dans ses yeux. Est-ce bien utile?
Le train roule encore une fois dans l'obscurité. Solitude du voyageur. Désemparé à l'idée de ne plus la voir ne serait-ce que pour quelques jours. Il fait si bon dans ses bras. Il aimerait être plus présent, être la pour elle quand elle en a besoin. Maleureusement... Il ne fait que ce qu'il peut. Il espère que c'est suffisant.
Il y a quelques jours, un rêve étrange. Il voulait lui dire. oublié. Recit: Les amies de J veulent tester sa fidelité envers J. Elles le chauffent ( une espèce d'ile de la tentation). Il ne perd pas pied. il tient le coup. Même dans les rêves il est raisonnable. Il serait un p'tit brin amoureux que ca n'm'étonnerait pas...

Grand mère; Ca fait des années que tu nous as quitté et que seul tes os restent dans ce petit village, la bas, dans le sud de la France. Grand mère, parce que j'étais trop petit, je ne réalisais pas. On m'avais dit que tu étais morte, et j'ai pleuré sans vraiment savoir pourquoi, parce que quand on est un mome on pleure pour la mort, pas pour la morte. Grand mère, ici le monde est devenu plus fou encore que lorsque tu l'as quitté. Tu n'as pas assisté aux bêtises des dirigeants et à leurs mauvaise foi, aux nouvelles peurs du siècle. Grand mère... Ton fils est revenu et tu ne l'as pas vu. Tu ne verras jamais ce puzzle familial qui se reconstitue. Tu n'auras pas assisté à la mort de ton mari, à la naissance de tes petits enfants, nièce, neveu. Grand mère, tout s'oublie, même ton souvenir pour moi dans quelques années, mais je me souviens encore, je n'avais que 9 ans. Dix ans déja. Ici personne ne parle plus de toi, alors je le fais pour eux. Parce que les feuiles par terre sont toujours balayés par le vent. Vent dans nos mémoires. Photo dans un tiroir. Vieux carnets, avec tes poèmes. C'est toi qui m'a donnée envie d'écrire, parce que ce plaisir de transmettre, de faire pleurer, s'émerveiller, je me rends compte que c'est tes mots qui me l'ont transmis. Je me souviens de cette histoire dans un vieux bristol verdatre. Une initiation au rêve. Une candeur, un optimisme touchant pour ton age. Oui, tu avais vieilli bien avant l'heure. La vie est dure mais pas inssurmontable. Ca aussi je m'aperçois maintenant que je l'ai compris en relisant ce que tu avais ecrit. Ca aussi ca me permet de ne pas t'oublier. Et maintenant je repleure. Et même si tu ne m'entends pas, même si tes cendres dispersés aux quatres vents sont amorphes et vide de sens, je te remercie grand mère. Au fond, je t'aimais...

J'absorbe
Jusqu'à ne plus ressentir
Rien
Juste le corps
Qui marque ses limites
Parce qu'il y a une image
Une odeur
Si loin,
Une bouche
Si près
Parce que je veux me prouver
Que ce n'est pas
Un de ces rêves
Ou l'on se sent si malheureux
Une fois achevé
Une fois le reveil resonnant
Perdu parce que
Plus le controle du coeur
Des emotions
Des réactions
Egaré par le trop
Essaye de me calmer
Des de truc dans l'estomac
Peut être que...
Non, je suis plus fort que ça
Je surmonterai
Parce que c'est elle
Et que j'aime son sourire
Et ses larmes
Qui exprime si bien le bonheur
Quand elle est dans mes bras
J'aimerais qu'elle sache..

Une chevalière à l'annuaire. Des inscriptions incompréhensibles. De l'arabe je crois.

On bride mes rêves.Rejoins par la réalité. Sale réalité. Un mois que je suis ailleurs. On retombe sur Terre, ne comprenant pas comment on peut témoigner de l'amour parental aussi maladroitement. Des adjectifs qui font mal de la part de ses propres parents qui sont censés nous connaitre si bien: "arrogant", "ne sait pas vivre en collectivité", "renfermé". Et avoir mal au corps, au coeur parce que ca nous touche, parce que même si on retient ses yeux d'êtres humides, on ferme les poings. Envie de hurler que c'est pas vrai. En venir à se demander comment je peux être si différent chez moi et en dehors. Mais pourtant je les aime mes parents, jamais je ne les ai detesté, hai. Deception seulement. Blessures profondes, mais ca guérira. Ca a toujours guéri. Au fond plus je reçois de méchanceté et plus je deviens fort...

Une phrase d'une très grande amie hier :"Je ne te comprends plus. On dirait que tu te renfermes". J'aurais voulu lui répondre que me comprendre signifierait devenir fou aliénés. A défaut on m'apprecie pour ce qu'on voit de moi." je préfère ne pas répondre parce que ce que tu dis est tellement illogique"... mais même l'illogique a sa propre logique. Je me perds, me noie. Je deviens trop franc, trop brusque en amitié. J'ai fini les concessions. R qui ne répond pas alors que j'ai besoin de lui parler, mes amis de fac qui sitot les cours finis ne me connaissent plus, envoi de textos et réponses absentes. Que dire? Que je fais fuir les gens? J'en sais rien. Ca ne change pas trop. Je fais le ménage dans tout ça. Un autre exemple de ma fantomité. Cet été on devait aller à la feria de Bayonne avec des amis... plus de nouvelles, et j'apprends qu'ils y sont partis... sans moi. On réalise des choses, tellement de chose. Plus envie de m'emmerder à discuter le pourquoi. C'est trop tard.

Et puis tout n'est pas si noir ...

J'ai ressassé le passé
Ai tripoté
Ce qui restait de vivant
Tout simplement
Ramassant à la pelle
Quel bordel
Ces mots murmurés tout bas
Qu'j'ne pensais pas

Dans des vieux cahiers usés
Ach'tés pour l'occase
Des coeurs dessinés
Tenaient lieu d'ouvrage
Une femme sans trait
Entourée d'hommage
Semblait humer
Un parfum de dommage

Mais j'ai oublié
Qu'j'avais pu tenir
A ton image aquarellée
Reste que des souvenirs

J'ai brulé les photos
Et effacé ton nom
De mes numéros
Et de ma raison
Pourquoi conserver ça
Si je n'existe plus
Tu n'as plus besoin d'moi
Et moi non plus

Alors sans s'facher
J'te fais un Adieu
Qu'tu n'liras ptet jamais
Ptet qu'c'est tant mieux
On s'est trop bruler
A jouer avec le feu
Que le nous s'est dissipé
Il n'restait qu'le je

Mais j'ai oublié
J'me souvenais qu'du pire
Des instants ratés
Au moment d'partir

yoyo (24/06/2004)

Point de vue

Nature fragile
Avenir incertain
L'argent volatile
Fait aimer les gains
Le tiers monde nous indiffère
Non, ce ne sont pas nos affaires
Après avoir volé le sang de l'Afrique
On exploite maintenant les asiatiques
Piquant le pétrole du moyen Orient
Et faire couler le sang
Assoiffer, Assecher
Pour refourguer son cola
Enrobé d'intentions de paix
Et suivis par tous les magnas
On vient on casse
Et on s'en va
D'un pays d'venu dégueulasse
A cause de nos soldats
Nos bombes et nos acharnements
Sur des corps calcinés
Qui y a pas si longtemps
Jouaient à la poupée
Et on tente d'se cacher
De glorifier l'horreur
En encensant de lauriers
Les pires tueurs
Un drapeau étoilé à la main
Et le poing sur le coeur
On joue les humains,
Sur de nos erreurs :
« Le président sait ce qu'il fait
Nous devons être ferme»
Mais si tu étais d'l'aute côté
Jurerais tu de même ?

Je viens d'obtenir mon stage pratique. Le boulot se termine demain. Deux jours de repos ensuite, seulement deux jours avant de retourner s'époumonner dans l'aveyron. Je me rends compte que je manque de temps. Surement parceque j'aimerais le partager avec ELLE :-$ . On tente de combler l'absence, se languit de ces bras ou on se sent si bien, de ses yeux, de tout...

mais on sourit parce qu'on l'a trouvée.

Noralement j'aime pas faire ça, donner à quelqu' un un truc qui ne vient pas de moi, mais cette chanson, je voudrais la donner à mon ange. c'est de Noa. enfin bon voila:

When I look into your eyes, i don't know what to say
It's been so very long we've been waiting or this day
When you give me that smile i don't know to give you back
si I say oh, look at that, look at the beauty of that