Rien ne va plus! Mais les dés ont encore une chance...

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 22/11/2008.

Sommaire

3 Août 2008 à 2h59
Mise au point.
3 Août 2008 à 3h11
Si vous saviez, lecteurs...
3 Août 2008 à 14h28
Erotisme quand tu me tiens
3 Août 2008 à 14h40
Le travail.
3 Août 2008 à 14h59
Je n'ai pas d'amis
3 Août 2008 à 18h20
Ne pas se rabaisser
4 Août 2008 à 0h49
Mon ami cherche un foyer calme
4 Août 2008 à 14h50
L'Homme aime se tortuer
4 Août 2008 à 14h57
Happy birthday Nancy
5 Août 2008 à 2h13
Un récit bateau
5 Août 2008 à 2h33
Electro-choc
9 Août 2008 à 14h40
Etre utile à l'autre ou ne pas l'etre, telle est la question!
14 Août 2008 à 1h07
Etre solide
14 Août 2008 à 23h39
Je suis grosse et j'en ai marre!
15 Août 2008 à 0h50
Jamais bien dans ma peau et dans ma tete.
16 Août 2008 à 0h59
Parlons des amis...
18 Août 2008 à 1h11
Secret connerie...
20 Août 2008 à 15h26
De mauvais poils
25 Août 2008 à 0h06
J'me sens belle!
2 Septembre 2008 à 11h33
La mer
8 Septembre 2008 à 13h13
Force intérieure
8 Septembre 2008 à 14h10
Faux semblants
8 Septembre 2008 à 14h16
Renaissance

Mise au point.

3 Août 2008 à 2h59

Il est 2h48 et me voilà entrain de faire un bilan, tout ca à cause d'un nouveau foutu journal que je commence... Bon, si je récapitule et à cette heure j'ai le courage de tout car ma conscience est comme hypnotisée... - Je continue mes crises de boulimies - Je ne perds pas le poids que j'esperais perdre en faisant un régime dont je suis incapable - J'ai tenté de me faire des amies filles mais c'est toujours une catastrophe, certes on me caclule un peu et ca change mais j'attendais d'Ophélie qu'elle m'envoie des textos en retour à mes propres messages bienveillants et ô combien sympathiques...trop peut-être? Trop sans doute. - Impossible pour moi de devenir cette femme dure et forte qui n'a peur de rien et qui n'est pas systématiquement gentille...j'ai beau cherché dans les archives de mon enfance et Dieu sait que les blessures et autres fractures d'identité et de confiance en soi sont nombreuses, quand bien même je suis persuadée, oui j'ai l'intime desesperante conviction que j'aime la gentillesse, donner, faire plaisir, et ca, dans le monde d'aujourd'hui, ce ne sont plus des qualités mais des handicaps. - Je prends toujours modèle sur des célébrités magnifiques à qui je rêve toujours et encore de ressembler, que j'envie ( avec plaisir et sans méchanceté, rivalité débile et féminine) et je détaille toujours autant leurs moindres faits et gestes pour les reproduire...en clair je n'arrive toujours pas à être moi, à me ressembler, en somme à m'accepter. Je ne m'aime toujours pas ( après tout c'est normal mes parents ne l'ont jamais fait non plus pourquoi le ferais-je?) Avec mon homme, si on peut appeler ce gamin comme ca, c'est un peu le chaos, sublime ou pathétique, plus pathétique que sublime d'ailleurs.

Bref...il faut que je m'en sorte...car j'ai tout de même 30 ans. Eh oui, je sais, c'est grave, on croirait une ado en retard, une attardée ado, je me sens ridicule de réagir comme cela à mon âge et cela renforce l'idée négative de ma propre personne. Tourbillon infernal de pensées automatiques négatives me concernant. Enfin, tant que j'en suis consciente rien n'est perdu. Je peux esperer. J'aimerais simplement me trouver...c'est fou, non, de se chercher encore et encore à 30 ans? Je m'inquiète. Je m'inquiète pour moi. Pour ma santé mentale et physique. Après Le Horla de Maupassant, il y a La Horla de moi...

Si vous saviez, lecteurs...

3 Août 2008 à 3h11

Si vous saviez le mépris des autres envers moi, depuis toujours, ca a commencé je devais avoir à peine 5 ans, et oui j'étais innocente, pure, dans mon coin...j'étais grosse certes et pas très jolie mais ce n'était pas une raison, je n'avais pas de papa et ma mère me laisait chez mes tantes qui me haissaient ainsi que leurs chères progénitures oui mais ce n'était pas non plus une raison pour m'attaquer. Forcément, j'étais là, la vulnérabilité offerte à perte de vue. Des hectares de possibilité de "casser" un enfant leur etaient offerts! Le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils se sont servis. Entre les queues des hommes infâmes qui fouillaient ma bouche avec des lampes de torche pour m'éclairer dans le noir, les coups et blessures de mon beau-père qui s'en donnait à coeur joie de me pourrir, la haine et jalousie de mes tantes qui me maudissaient, l'indifférence et l'inceste de mon père biologique, le déni de ma mère, certes il y a eu de quoi faire... Sans compter les insultes et autres pièges et ingratitudes de mes semblables les ados au moment du collège et du lycée, quand je passais mes récrés et autres pauses dans les toilettes debout sur les shiottes pour pas qu'on voit qu'il y avait quelqu'un...en train de pleurer, de se cacher du regard des autres. Car les autres m'ont fait la peau. Ca a toujours été. Ca continue encore aujourd"hui. Même mon mec s'en fait aussi un jeu...le jeu de celle qu'on aime pas, celle qu'on juge, qu'on classe dans des catégories, celle qu'on jalouse aussi, qu'on méprise parce qu'elle a plus, ou même parce qu'elle a moins...tout est bon à prendre tant que cela peut justifier un minimum de rejet, de haine, de déni, d'indifférence et de profit. Je ne suis pas quelqu'un qu'on aime parce que je suis quelqu'un qui aime. Vous avez du mal à me croire? Je vous assure pourtant que c'est la plus malheureuse des verités. Pourquoi est ce qu'on m'aimerait puisque j'aime pour deux, quatre, dix?

Erotisme quand tu me tiens

3 Août 2008 à 14h28

Dans mon nouveau moi, ce moi que je ne trouve pas, je suis devenue une belle jeune femme. Sorte de revanche d'un passif aux couleurs du vilain petit canard. Certes, en ce moment, je suis au régime, j'ai quelques kilos à perdre, je faisais un 36 me voici dans du 38 mais un 38 serré, difficile. Je dois muscler ce petit corps qui ne demande qu'à être sculpté...plus mon corps se sculpte plus j'ai envie de le donner, le partager. L'érotisme est quelque chose de capital chez moi, de mystique...il évoque d'infinis possibilités, mon esprit entre comme dans une transe et se laisse emporter par des variantes animales et sophistiquées. En ce moment, mon délire, c'est d'être en robe, jupe, sans culotte. Je ne le fais pas dehors bien sur, juste chez moi ou dans mon jardin, mais j'ai très envie de me balader dehors le corps complètement nue sous mes vêtements. Je suis scandaleuse...peut être. J'ai toujours aimé séduire, depuis que je sais avoir un certain pouvoir de ce côté là et ce pouvoir est incontestable quand je l'utilise, je m'en amuse beaucoup. Voilà une chose que je sais de moi: je suis séductrice, j'aime les corps ( je suis en admiration totale devant une très belle femme, j'ai même une sorte de fascination pour une femme magnifique, un peu hautaine et capricieuse...fantasme homosexuel?) et j'aime l'érotisme. J'aime aussi les personnalités dominantes, celles qui ne se laissent pas faire, celles qui osent, qui n'ont pas froid aux yeux. Je ne me laisse pas faire moi-même, fort heureusement j'ai encore des limites, sans quoi je me ferais bouffer toute crue, mais cette gentillesse excessive se torture avec mon caractère malgré tout bien affirmé. Je crois que mon Moi est une terre de contraste, c'est sans doute pour cela que j'ai l'impression de ne pas me trouver. Je crois que je suis en totale contradiction dans tout...la gentillesse et mon caractère entier, l'amour pur et l'érotisme illimité, l'amour des autres et la peur des autres... Est-ce que c'est pour tout le monde pareil? J'ai la nette impression de ne pas être comme tout le monde, d'être différente, et je sais que je le suis, je le suis depuis toujours, et cela me fait souffrir tout en me donnant beaucoup de force. Je vois aussi et sens des choses que d'autres ne peuvent pas voir ni sentir.

Le travail.

3 Août 2008 à 14h40

Niveau boulot, c'est une catastrophe. Je ne sais pas quel métier exercer. Un jour quelqu'un de méchant a dit de moi que je n'étais pas faite pour travailler, ca m'a complètement bloquée. C'était dans le cadre de mon travail, et je me donnais à fond. Ca m'a beaucoup blessée, touchée. Il faut dire que je suis très susceptible et l'opinion des autres me scandalise quand elle est injustifiée. Mais ces mots résonnent en omni présence dans ma tête. Rares ont été les jobs ou je me sentais bien...à part mon job en psychiatrie, je ne vois pas... Je m'ennuie vite, je haie la routine, une fois que je sais, que je gère, je ne vois plus aucune utilité à bosser si ce n'est pour ramasser l'oseille à la fin du mois...Vous me direz c'est bien là le but, mais je veux trouver un travail qui me plait, qui lie plaisir et finances, je veux être etonnée, je veux apprendre tous les jours, je veux que cela soit constructif pour moi et les autres. Donc, vous l'aurez compris, en ce moment je suis à la recherche d'un emploi, mais l'emploi qui me correspond, oui je fais ma difficile, je veux un emploi qui me ressemble sinon rien. Je suis attirée par l'art, la psychiatrie ( trop tard je n'ai pas poursuivi mes études) le journalisme, les reportages, les montages vidéos... En somme je suis dans la merde! Il faut justifier d'une sortie d'une grande école de journalisme, d'audiovisiuel ou d'un doctorat en psychiatrie pour exercer un des métiers qui me colleraient à la peau. M'en fiche, je vais faire tout ce que je peux pour tenter d'y arriver. Il faut que pour une fois dans ma vie je sache être obstinée et en vouloir, avoir les dents longues et bouffer la vie toute crue. Il ne faut pas que j'ai peur des obstacles, même si les montagnes me semblent hautes, peu importe j'adore l'escalade!

Je n'ai pas d'amis

3 Août 2008 à 14h59

Enfin si, j'ai un seul ami, je ne sais même pas pourquoi, et qui plus est c'est une personne formidable, sans idée derrière la tête, une personne fascinante, intelligente et aimante, juste. J'aime cet ami par dessus tout. Cela dit j'aurais aimé avoir d'autres amis, des amies filles entre autre. Devant les femmes, j'ai un drôle de reflexe: je m'éfface. Si peur d'elles finalement...la cruauté féminine, la rivalité, enfin toutes ces conneries auxquelles je n'hadère pas, et me voici me rabaissant, me cachant pour les laisser briller. Je sais inconsciemment que je peux effacer la présence des autres femmes, parce que je suis jolie, gentille, intelligente, et pas mal nichée aussi, il faut le dire. Je veux dire par là que je ne manque de rien. Je me mets inconsciemment dans la tete que les femmes vont m'en tenir rigueur, de tout cela, et du coup je rase le sol en leur présence. Je pense que c'est une énorme connerie, ce n'est pas Moi, ce n'est pas normal et ce n'est pas naturel. Et vous parlez qu'elles en profitent! A elles le droit de me piétiner puisque je suis allongée par terre à leurs pieds! Et non, je ne suis pas maso. Pas du tout. Je dois aussi changer cela, changer ces manières débiles et humiliantes de me rabaisser devant elles...j'ai certainement souffert de leur cruauté, leur jalousie féminine...et on a beau dire je sais aussi que ce sont les femmes qui gouvernent dans la vie de tous les jours, qui décident, qui appuyent sur le bouton rouge quand il s'agit de détruire une rivale. Les femmes ont beaucoup de pouvoir, hélàs. Je suis une femme et je dis hélàs, oui. Car le pouvoir des femmes n'est pas utlisé à bon escient. Quand une femme détient un pouvoir il est trop souvent destructeur. En somme j'ai très peur des femmes. Il faut que j'apprenne à ne plus en avoir peur et à ressortir plus que jamais mon Moi face à elles. Peu importe la bêtise des femmes, elle ne doit pas justifier à ce que je me cache. Car ce n'est que pur gachis.

Ne pas se rabaisser

3 Août 2008 à 18h20

Non je ne l'appelerai pas...qui ca? Ma belle soeur, celle qui me fait subir depuis des années, qui me taxe de l'oseille dès qu'elle le peut, qui m'inflige des propos indignes, qui prend tout pour acquis et ne donne rien. Cette femme est une dingue et une paumée, bien plus que ceux de Thiefaine, une dingue et une paumée méchante, qui compte déjà l'héritage des parents de son mec, qui insulte sans contexte le fait qu'ils ne vendent pas leur maison de vacances pour que eux vivent mieux...j'ai plusieurs belles soeurs et c'est un peu Cendrillon en pire... La seule chose dont elle est capable est l'envie et la jalousie, elle est la pire des cinq, l'odure, celle qui ne veut que profiter. Mon mec est responsable de leur comportement, il ne dit jamais rien et y à mettre contribuer en vivant comme un pacha à mes crochets...ils ont pris le pli, depuis que je les connais, les premières semaines auprès d'eux ont suffit à ce que je paie les factures à droite à gauche. Comme on dit, on ne nous veut jamais autant de mal que si on a fait du bien. Explication psychologique: l'égo ne se remet vraiment jamais du fait que nous l'avons connu sous un jour faible, et ce jour là mon égo était forcément plus fort. Cependant, ce sont des personnes qui ne cherchent pas à s'en sortir, qui font tout pour que vous les preniez sous leurs ailes, jouant sur la pitité envers les enfants, ect... Je n'ai pas su resister à cette tyrannie douce, à cette pression presque maitre chanteur...seulement aujourd'hui je ne lui parle plus, à la reine mère des ordures, je l'ai laissée dans son mépris suite à une conversation ou j'en ai encore pris plein mon grade alors que je venais encore de faire preuve de gentillesse et de tolérance. Ce jour là, il y a eu un déclic: le jour de trop, le mot dégeulasse de trop, le jugement ingrat...et voilà, c'en était fini. Il faut que je tienne ma position, que je ne me rabaisse pas, qu'elle comprenne une bonne fois pour toute que j'interdis à quiconque désormais de me faire n'importe quoi, de m'insutler, de me juger, de me faire du mal. Le message est " Respectez moi ou je vous zapperai". Et justement, à force de les fréquenter, d'aimer mon mec et de vouloir le garnir d'amour, de le farcir de bonheur, en créant un lien très étroit avec sa famille, je m'y suis brûlée les aîles. Enfin :Ils ont allumé le feu... J'essaie maintenant de me refaire une santé sociale, de voir ailleurs si l'herbe est plus verte ( elle le sera forcément), de reprendre confiance en moi et aux autres...ces autres que j'attends, sympas, aimants, donnants...mais ils ne viennent pas, ceci dit je viens de rencontrer des gens, il faut sans doute le temps au temps et tout le monde ne peut pas être comme je le suis. Patience et confiance...

Mon ami cherche un foyer calme

4 Août 2008 à 0h49

Mon ami, celui dont je vous parlais, cherche un foyer pour ce soir...il m'a appelé, moi son amie, me demandant s'il était possible qu'il dorme chez nous. Bien sûr qu'il peut dormir à la maison! Resultat d'un trop plein, il vit en colocations avec des colocataires un peu rustiques, très sur eux même, enfin il vit tout simplement avec des êtres humains. Lui rendre ce service me fait tellement plaisir, je serai toujours là pour lui, à n'importe quelle heure du jour ou de la nuit. C'est une personne que j'aime, pour qui j'ai beaucoup d'admiration, tout d'abord pour son altruisme, sa gentillesse, le don de soi qu'il peut propager autour de lui, son extreme intelligence, sa fidélité, sa sincerité. Mon ami ne triche jamais, si ca lui arrive c'est pour sauver les autres, pour eviter du mal. Le seul reproche que je pourrais lui faire c'est de trop parler de lui. Bien qu'il s'inquiète pour les autres, qu'il sera toujours présent pour eux, au garde à vous. Si les gens pouvaient lui ressembler, le monde serait meilleur et je serais plus épanouie.

L'Homme aime se tortuer

4 Août 2008 à 14h50

C'est sans doute un titre choquant mais c'est tellement réaliste...les gens adorent se compliquer l'existence, se la mastiquer. A croire que la tranquilité fait peur, à croire que l'échec est un repert...sait on jamais si tout va bien comment ca va finir? Par peur de l'échec autant aller droit devant, par peur de s'enfoncer autant creuser son propre trou. J'ai comme un mal fou avec ca. Comment ne peut on pas se contenter de la richesse de la vie, de l'amour, de la différence des autres? Pourquoi faut il toujours quand une situation s'avère simple de la rendre impossible? Quel kiffe là dedans, franchement? Les gens sont ils maso? J'adore mon ami, mais de le voir tourner en rond depuis cinq ans à se morfondre dans une situation dans laquelle finalement il y trouve son compte, je n'en peux plus. J'ai envie de le secouer et de lui dire " Allez cesse de me raconter des conneries dis moi que tu es amoureux que la seule chose que tu attends c'est de fonder un foyer COMME TOUT LE MONDE et arrête de te cacher derrière des choses qui ne sont pas toi, parce que je n'y crois plus". Seulement mon ami est susceptible...je lui ai fait passer le message tout en finesse, je pense qu'il a bien compris que je ne suis pas née de la dernière pluie. Qu'il arrête de me dire qu'il ne supporte plus une situation à travers laquelle il se fout dedans tous les quatre matins, ya un moment ou ce n'est plus crédible. Il n'est pas le seul dans ce cas là, moi même je le fais à ma facon, seulement il y a tellement de constuction derrière moi que je me vois mal tout foutre en l'air simplement parce que j'en ai marre là sur le coup. Lui, c'est autre chose, c'est de l auto-destruction, et de la destruction tout court des uns et des autres. Quand on ne peut plus vivre ensemble car on se déchire, on s'enlaidit, on finit par devenir une sorte de diable pour l'autre et vice versa, il faut tirer sa reverance. C'est ce qu'il y a de plus intelligent à faire, de plus sérieux, de plus raisonnable. Comment quelqu'un comme mon ami peut il devenir si ridicule? Oui, à force, ca tourne autour de l'absurde, et je ne suis pas la seule à le penser, tout le monde le dit. Mon ami devient absurde, sa vie devient une bulle de chaos dans laquelle il souffle pour qu'elle devienne de plus en plus grosse, jusqu'à ce qu'elle finisse par éclater et dieu sait ce qu'on va trouver niché dans cette fameuse bulle. Je suis décue car pour une fois depuis des années j'aurais aimé que le fait qu'il vienne se reposer chez moi serve à quelque chose de positif, au lieu de cela pendant 5h à peu près il m'a compté les mêmes histoires que d'habitude, les mêmes mots, les mêmes choses absurdes, la même gueulante avec sa copine au téléphone. Et ca a duré cinq heures et j'en ai encore mal au cerveau. Il est parti comme il est arrivé, non calmé, dans le meme état, avec les memes obséssions qui frisent le malsain à force. Il se complait dans un "pia-pia" ultra négatif en train d'alimenter des rancoeurs et des certitudes destructrices. Y'a un moment ou je ne peux plus le suivre. C'est ce que j'ai tenté de lui faire comprendre ce matin, en douceur, entre quatre mots que j'ai pu enfin placer. Je suis pour lui une simple écoute, des oreilles qui servent à vider ses mots, et rien d'autre. Finalement est ce vraiment un ami?

Happy birthday Nancy

4 Août 2008 à 14h57

Oui, aujourd'hui c'est l'anniversaire de Nancy, qui fait la gueule car je ne l'ai pas appelée à minuit, une fois n'est pas coutume. Qui se plaint qu'elle est chez elle comme une conne alors que son mec a pris sa journée...ce qu'elle voudrait c'est que tout le monde arrive le coeur en fête avec un cadeau de rêve à sa porte. Seulement on ne demande pas ce qu'on ne fait pas pour les autres. Mon anniversaire, je ne sais plus ce que c'est depuis mes 18 ans. J'ai 30 printemps et je n'en ai fété aucun depuis mes dix huit ans, ca m'a fait de la peine car j'ai toujours eu un geste, une pensée, en clair une attitude pour les autres mais moi quedalle, jamais, nada de eso! Alors ca va bien hein! Moi aussi on m'oublie moi non plus je n'ai pas de cadeau ni a noel ni à mes printemps et pourtant moi j'en ai fait, à tous, à chaque fois, et des jolis de sucroit. Les gens s'offraient TOUS des cadeaux devant mes yeux et moi je n'avais rien, et pourtant ils n'avaient aucun scrupule à ouvrir les miens devant moi, chaque année, ca a duré au moins sept ans! Alors lachez moi un peu avec vos plaintes de tordus, d'empifrés, de gatés pourris qui ne comprennent plus pourquoi je ne donne plus. Je n'ai plus à donner, plus rien. Vous m'avez tellement pris, tous, amis, famille, que ce qu'il me reste, je le garde précieusement pour moi. Je suis en colère contre votre mode de pensée, votre mode de vie, votre mode tout court, alors foutez moi la paix, c'est le mieux que je puisse vous souhaiter.

Un récit bateau

5 Août 2008 à 2h13

Mais c'est à cela que je pense ce soir...notre petit confort, comme les etres humains peuvent vivre à l'antithèse d'un continent à l'autre. Ici, nous sommes à la recherche du tableau dernier cri hyper design qui tuera violent dans notre salon de 25 mètres carré. Ailleurs, des associations se battent pour faire survivre des peuples affamés, malades. Ici, on cherche la table basse qui pourra acceuillir tous nos amis, pas trop dégeu, plutot sympa même, pratique mais qui claque bien histoire d'en foutre plein la vue aux autres. Dans le grand Nord, des hommes plus qu'incroyables dorment sous des igloos construits par leurs propres mains dans lesquels il fait entre moins 10 et moins 15 degrés, ils créent de leur main le feu, ils chassent l'animal avec une intelligence instinctive impeccable, dont nous ne serons jamais capables, avec l'étrange rituel de lui rendre hommage pendant sa mort car l'animal est venu à l'homme pour lui venir en aide mais son âme sera rendue aux Dieux. Les yeux des animaux sont laissés aux enfants, source de vitamines. Ici nous serions écoeurés de manger des yeux, ailleurs ce sont leurs bouteilles de Tropicana pur jus, ici nous faisons des régimes pour entrer dans notre jean 36, là bas ils luttent pour ingurgiter 5000 calories par jour, question de survie. Nous mangeons des repas cuits à la vapeur, ils mangent de la chair animale crue, congelée. Nous bavons sur les yoats, ils constuisent de leurs propres mains des traineaux en enroulant de la peau animale par dessus des poissons congelés, qu'ils glissent ensuite dans un trou de glace pour la geler, et la sculptent ensuite en buvant de l'eau de mer qu'ils recrachent sur cette peau tout en la lissant avec leurs mains savantes. Je sais que ceci est un récit bateau, mais il faut y penser de temps en temps...le décalage est tellement incroyable, et nous nous plaignons tellement de notre sort, nous sommes de grands ingrats. Nous avons la chance de connaitre le chauffage, le gaz, l'electricité...nous baignons dans un luxe quotidien auquel nous n'avons guère conscience. Ailleurs, des hommes savants, humbles, presque animaux je dirais, respectent la vie, la nature, et savent se servir du monde qui leur est offfert, le rendre utile. Ils sont plein de respect, apprennent le partage dès le plus jeune âge, la vie en groupe. Ici c'est la mode de l'individualisme qui sévit de pire en pire. Et je finirai par dire que tout ceci, finalement, n'est pas un récit si bateau que ca. Nous sommes nés au bon endroit, nous avons de la chance de connaitre ce confort. Il ne faut jamais perdre cela de vue, avant d'envier la dernière voiture du voisin plus grosse que la notre.

Electro-choc

5 Août 2008 à 2h33

Je t'aime parce que tu es toi et que grace à toi, à moi, nous sommes nous. Je t'aime pour l'odeur de ta peau, la beauté de ton sourire, ta manière de te forcer à etre gentil quand tu n'en as pas envie du tout, tes yeux intelligents, parfois même paranos, fouineurs. En fait je voulais t'écrire pourquoi je t'aime mais c'est affreux, je ne vois plus grand chose. Je sais beaucoup plus pourquoi je t'aime moins qu'avant. Je t'aime moins ce soir car tu m'as fait du mal, car tu me demandes de prendre sur moi quand je souffre et de ne surtout pas gémir pour ne pas t'opportuner, je t'aime moins car tu m'as laissé enceinte porter des cartons en me disant d'aller me faire foutre quand j'avais besoin de ton aide, je t'aime moins car tu as laissé tous les membres de ta famille me malmener. Je t'aime moins car tu n'hésites pas à prendre ma place au sein de ma famille déjà fragile et à dire du mal de moi jusqu"à mentir pour que ma famille ait une mauvaise opinon de moi, déjà qu'elle est salie! Je t'aime moins parce que tu ne m'offres jamais rien, tu ne me fais jamais de surprise, tu ne sais pas m'attendrir, je m'ennuie. Je t'aime moins car tu es d'une cruauté sans limite parfois, tu m'arraches le coeur, tu me fais me sentir comme une crotte, tu ne me respectes pas, tu te moques de moi, ne prends pas mes idéaux au sérieux, t'en fiche en bref. Je t'aime moins car quand on m'attaque tu fais mine de me défendre mais tu es le premier à m'enfoncer dès que l'occasion se présente avec ceux qui m'ont blessé. Tu es l'allié, voir le protagoniste de leur mépris. Je t'aime moins car tu es un tyran domestique, tu ne m'aides pas financièrement, tu me mens sans arrêt, tu es un macho, voir mysogine, je t'aime moins car tu dis qu'il y a des années les femmes fermaient leur gueule et c'était bien mieux comme ca. Je t'aime moins car tu n'as aucune psychologie, tu es froid, méchant, menteur, tricheur et violent. Je t'aime moins car tu ne gardes en contact aucune relation et tu me tiens responsable même de cela, de tes relations avec les autres, tout en me reprochant ton extreme fausse solitude que tu t'infliges tout seul. Je t'aime moins car tu es porté sur toi, tu n'éprouves pas de plaisir à donner et partager, tu exiges tout en donnant le minimum.

C'est un éléctro-choc pour moi d'écrire tout ceci. Ce n'est pas gratuit, tu n'es pas mon défouloir du soir, mais c'est malheureusement ce que je pense.

Etre utile à l'autre ou ne pas l'etre, telle est la question!

9 Août 2008 à 14h40

Hier, tandis que j'étais en train de me faire masser dans un palace, je me disais qu'il fallait que je vienne en aide aux autres, cette phrase de dingue résonnait dans ma tête pendant que j'étais lamentablement aux antithèses de tout cela...Carole me massait avec vertue et une douce musique zen me bercait. C'est choquant de penser à la condition des autres pendant qu'on se fait masser tranquille dans un palace. Comme dit la chanson "Y'a comme un hic!" ...et puis finalement pas de quoi avoir honte, on peut avoir les moyens d'aller dans un palace et penser à ceux qui ont un besoin. Je sens que je suis faite pour des missions, humanitaires ou autres. Je sais que je sens en moi quelque chose de spécial, de très spécial, que je dois mettre aux services des autres. Ici, dans ce palace, les gens se la jouent à mort...hier soir un couple bavait devant l'entrée et regardait les prix du resto qui sont affichés dehors...ils disaient " on pourra jamais aller la dedans", j'avais envie de leur dire qu'il y a quelques années en arrière c'est moi qui avait ce regard impressionné, à la même place qu'eux, et que tout est possible, que cette fameuse roue peut tourner, qu'une classe sociale n'est jamais acquise. J'avais envie aussi de leur dire qu'à l'interieur de ce qui les fait rêver il y a des comportements indignes, des femmes aux lunettes lourdes et noires qui n'ont pas un regard pour le "petit" personnel, des mecs qui claquent des doigts pour faire appel à eux...bref tout ce que je deteste. Que c'est du toc...du paraitre...moi j'aime juste être là pour le confort que cela apporte, c'est vrai, la piscine, le hamam et le service en chambre 24/24. Mais le reste, on s'en fout...les lunettes noires, la frime de merde et ces gros ploucs du coeur sont mille fois plus ploucs que leurs bobes et leurs tongues qui bavaient devant l'hotel.

Etre solide

14 Août 2008 à 1h07

Oui, je le jure, je serai solide. Je serai forte, guerrière, prête à combattre pour le bien de ceux que j'aime et pour le mien. Je serai faite de caractère absolu, obstinée, dure, défendante, acharnée, je pourrai nager avec un requin s'il le fallait. Oui je vais me réveiller et me comporter comme une personne responsable, prendre la vie au sérieux, moins écouter ma sensibilité, moins m'écouter tout court car je n'avance pas. Oui je ferai mes papiers, je rangerai mes choses, j'irai à la banque, j'arreterai de rester chez moi comme une hermitte. Oui je n'aurai plus peur des gens, je m'en ficherai des gens d'ailleurs, leur avis n'aura aucune emprise sur moi. Oui je serai plus femme, je ferai attention à mon homme, avec qui je ferai l'amour ou le quitterai si j'en suis incapable. Oui je vais changer, tout du moins me mettre un bon coup de pied aux fesses, car rien ne va plus, et c'est mon titre. Oui je cesserai de laisser les choses aller, s'étaler, je cesserai de me laisser aller tout court moi meme. Oui je ferai mon régime et le tiendrai, prendrai soin de moi, redeviendrai femme. Oui j'arreterai de téléphoner à des cons tout ca parce que je m'emmerde, et si je m'ennuie eh ben j'ai qu'à sortir, bouger mes fesses, m'habiller, me lever plus tot, moins trainer devant mon pc. Oui tout simplement je vivrai.

Je suis grosse et j'en ai marre!

14 Août 2008 à 23h39

Une fois n'est pas coutume, soyons fous, soyons superficiels! Tout ca pour dire que je me sens grosse, moche, enfin je fais ma crise mais elle est justifiée! Avant j'avais un corps de reve, mais vraiment, mon cul pouvait craner dans des 36 sans soucis...je mettais du 27 dans un "temps des cerises", je ne sais pas si vous imaginez! Eh bien maintenant c'est un 30! La grosse cata, enfin la grosse tout court! J'ai mis la derniere pub d'Aubade sur mon frigo, car ca me rappelle mon corps d'avant, sans vouloir me vanter, et j'aimerais tant le retrouver...je n'arrive pas à arreter de manger, de grignoter, normal en tant que boulimique me direz vous! Mais c'est grave, je veux cesser de manger à toute heure, surtout la nuit, surtout à ces heures ou je me sens si libre, si bien et si seule à la fois. Ces heures ou je suis seule avec moi, c'est là ou je suis capable d'éplucher un kilo de pommes de terre et de me faire des vraies frites! Je ne rentre plus dans mes bombes de jeans, je suis toute boudinée dans les tops, les hauts, les bas, tout! Je me sens mal, j'ai honte, je n'arrive plus aussi à faire l'amour pour ses raisons et je sais que toutes celles qui me jalousaient ( les fameuses méchantes de mon histoire de Cendrillon) jubilent à la vue de mes kilos. Mais je le jure aussi, comme hier, je les perdrai. Et elles me diront que j'ai trop maigri, que ca m'allait mieux avant, mais en fait elles seront dégoutées, jalouses comme des vipères, ces saletés. Je vais me reconstruire un corps de rêve, sculptural, et je commence ce soir, je bois quand j'ai faim, je me suis achetée des radis, enfin bref je suis au taquet! C'était tellement agréable avant quand j'enfilais tout ce que je voulais, jean slim, hauts sexy, pantalons fluides dans lesquels j'étais si classe, et ces dessous Aubade, ces portes jarretelles, ces maillots, ce corps que j'aimais exhiber. J'étais plus sure de moi, fière, libre dans ma peau, dans ma tête. Je fais 65 kgs, je dois en refaire 54. Go!

Jamais bien dans ma peau et dans ma tete.

15 Août 2008 à 0h50

Pourquoi? Parce que je suis différente. J'ai toujours été différente, à tel point que ma mère me disait " Je ne sais pas d'ou tu sors toi mais certainement pas de mon ventre", très intelligent et très adroit je vous l'accorde. Mais ce n'est pas tout, mon mec me dit presque chaque jour " Pourquoi tu n'es pas une femme normale?" Bon, en dehors de son extreme machisme, de son passif plus que douteux si bien qu'il a besoin de normes tristement standards, et en dehors de sa mysoginie, je sais que je ne suis pas quelqu'un de normal comme ils disent. Dans le sens ou je ne fais rien comme tout le monde, je n'ai pas suivi des cours comme tout le monde, j'ai un parcours plus qu'atypique, je ne fais pas un métier comme tout le monde, je ne vois pas les gens comme tout le monde, je n'aime pas avoir plein de gens chez moi comme tout le monde...enfin bref je suis différente. Le tout maintenant étant de l'assumer, c'est ce que je croyais faire, mais je sais bien au fond de moi que non. M'assumer, cela voudrait dire etre moi meme dans ce monde de brutes ou tout le monde me taxe de pas normale, ou tout le monde me craint plus ou moins, ou les autres ne me sentent pas naturelle alors que c'est moi qui les sens etranges. M'assumer, cela voudrait dire retrouver mon corps de reve et porter des vetements différents, cesser ce look mannequin de magazine, cesser de copier les canons à la mode et me ressembler enfin. En mon fond intérieur je suis heureuse de ces différences qui peuvent etre des richesses tout en le vivant très mal car c'est aussi très handicapant. C'est handicapant de ne pas etre aimée par les femmes, que les hommes ont un comportement space à mes cotés, comme s'ils se méfiaient un peu tous...suis je parano? Du tout, je vous assure que c'est la verité. Que pressentent ils? Quels messages mon comportement et mon physique passent ils? Je ressens un décalage immense entre ce que je suis dedans et ce que je me force à être dehors...c'est à dire que je travaille une apparence alors que je ne devrais pas, que je devrais me contenter d'etre moi meme car c'est comme cela que je me sens le mieux. Je trouve tout de meme que plus ca va, plus je m'exteriorise, plus je ressors ce moi si etriqué à l'intérieur, si mal de ne pas sortir, de ne pas vivre en dehors. Il ne me reste plus qu'à perdre ses kilos et je pense que je pourrais vraiment etre moi sans probleme, assumer ce que je suis dedans et ensuite dehors, quand j'aimerais à nouveau mon corps. Quelqu'un m'a dit il y a peu " En fait toi tu es belle au naturel", et je pense que c'est vrai, moins je me farde plus je resplendis, et mon dedans c'est pareil. Quand il ressort c'est un rayon de soleil fantaisiste qui egaye des hectares de gens et d'endroits! Finalement, plus je suis, plus je suis belle...alors pourquoi me cacher? J'ai l'impression que j'ai une soif de verité sur mon moi qui échappe à tout controle...j'ai envie enfin de me revendiquer, de me défendre et d'exister. Je dois, je me le jure,rires, perdre ces kilos et enfin vivre, etre, partager le meilleur de moi meme finalement.

Parlons des amis...

16 Août 2008 à 0h59

Enfin ce qui devrait etre des amis...j'ai invité des soit disant amis chez moi, à plusieurs reprises, les ai convié, appelé pour prendre des nouvelles, enfin fait les démarches pour consolider une relation. Et puis? Rien, pas de retour, jamais. Si ce n'avait été qu'une fois, qu'avec quelques amis, mais le problème c'est que cela se passe avec toutes les personnes qui passent ma porte. Pourquoi? Qu'est ce que j'ai qui ne leur revient pas? Je les ai recu comme il se doit, vraiment très bien, avec le sourire, gateaux, tout pour faire plaisir...je leur ai fait parler d'eux, je ne me suis pas mise une seule fois en avant, je n'ai presque pas parlé de moi, enfin je les ai laissé briller en somme. Pourquoi est ce que personne ne nous invite nous? Pourquoi est ce que personne ne nous offre de cadeaux à nous? Nous appelle pour prendre des nouvelles? Pourquoi sommes nous si exclus? C'est donc que nous ne sommes pas interessants, ou pas aimés dans ce cas pourquoi, ou peut etre mal entourés? J'ai toujours cette impression que les gens sont genés en ma présence, et bon sang ce n'est pas de la paranoia, preuve en est! Ou alors je pue, je sens mauvais. Ou est ce que je suis trop gentille? Trop serviable? Trop effacée? Trop prévenante? Trop organisée? En un seul mot trop! Je veux tellement bien faire que peut etre se disent ils que le retour ne sera pas à la hauteur? Je n'en sais rien, je ne pète pas plus haut que mon derrière quand j'écris ca j'essaie seulement de comprendre ce qui se passe! Je suis totalement decouragée, j'ai envie de tout laisser tomber, rien n'aboutit, tous mes efforts pissent dans un violon, les gens ne m'aiment pas, c'est tout, et je ne sais pas pourquoi, et ca me rend si triste, si seule. Et ce, depuis toujours. Ca a presque toujours été comme ca, la fuite des autres, on ne m'aime pas, on ne réclame pas ma présence, on ne pense pas à moi, on me dénie. Lecteurs, auriez vous des conseils je vous en supplie! Cette situation me rend tellement malheureuse, et surtout je ne comprends pas pourquoi! Je n'ai plus trop l'occasion de me faire des potes, j'ai 30 ans et pour des raisons personnelles je ne sors plus beaucoup. Je suis en couple depuis dix ans de plus, dix ans! Auriez vous une petite idée, vous? Qu'est ce que j'ai pu faire de mal? Pourquoi je n'ai pas de retour avec ceux à qui je donne le meilleur de moi meme? Merci de me répondre car franchement cela me déprime complètement.

Secret connerie...

18 Août 2008 à 1h11

Je parle de cette emission stupide, bien sur. Secret Story, que j'appelerai secret connery...bon, c'est aussi stupide que le concepte, je vous l'accorde. On met de parfaits inconnus dans une cage dorée, on agite la merde et on voit ce qu'il se passe. Le pire, c'est qu'il y a des accros...pour mater ces tarés à qui on promet la lune qu'ils n'auront jamais ( que sont devenus les anciens, on se le demande!), ces pseudo-comédiens qui pensent avoir trouvé leur heure de gloire. Des gens vont les adulés à leur sortie, on va les traquer, magazine genre " closer", et que pensez vous de la princesse? Que pensez vous d'une liaison entre une princesse et un mec de téci? Croyez vous que Marylin a réellement des dons de voyance? Pas douée la mome, vu sa cagnote! Et est ce que samantha et nathalie vont se quitter? Puisque Marylin allume à fond samantha? Et nous sommes là, vivant par procuration quelque chose de grotesque, pathétique, mater des individus sans interet, si ce n'était la beauté sculpturale de Caroline, il faut le dire. Nous sommes encore plus acteurs que spectateurs, voilà ce qu'aime la France profonde, à l'heure ou tout le monde zappe en soupirant " Vol de nuit"... Dommage.

De mauvais poils

20 Août 2008 à 15h26

Ben oui, ya des jours comme ca ou on se reveille et rien ne va...je sais pas trop dire pour quelles raisons mais c'est comme ca. Je regarde un truc débile sur canal +, genre " cherche fiancé" ou je ne sais quoi, un films bas publique on va dire...et puis j'ai envie de rien, de dormir peut etre et encore, d'aller fumer une clope mais j'ai meme la flemme de le faire. Zéro motivation pour tout...pas encore prete alors qu'il est 15h30 mais pas envie de sortir non plus, et ce soir resto et j'ai pas envie non plus, j'ai juste envie d'annuler là maintenant et c'est tout, de fermer les rideaux et que personne ne m embete, d'ailleurs j'ai déjà commencé par couper mon mobile, ce qui est tres rare! De toute facon personne m'appelle alors, à quoi ca sert? De meme qu'on fait une sortie entre copines et personne ne me calcule quand je propose des choses... Enfin voilà puisque je suis transparente je me la joue transparante. Y'a des gens qui méritent pas ce que je leur donne ou leur ai donné, et j'en ai marre de tout aujourd'hui. Merde!

J'me sens belle!

25 Août 2008 à 0h06

Eh bien oui, figurez vous que ca y est, pour une fois je suis bien dans ma peau! Le régime fait sensation sur mon corps que je sens plus svelte, plus souple et donc plus désirable, et en étant désirable me revoilà à désirer!

La mer

2 Septembre 2008 à 11h33

La mer tangue enfin, sa robe bleue se vetit d'un voile, mariée prête à embrasser la terre, roches brunes sur lesquelles elle vient déposer sa colère. Neptune vibre en elle comme une évidence, il trone l'infinie marée, haute et enragée. Il la guide, offrande de force, don de ses pouvoirs. En premier lieu je ne l'ai pas reconnue...j'ai pris peur face à mon indifférence, comment moi, disciple soumise de l'absolu infini, pouvais-je ne rien ressentir devant la toute puissance? Enfin, elle m'a reconnue...écoutée...sentie. La voilà donc m'offrant le spectacle que j'ai toujours reconnu, la danse de ses vagues, la puissance de son corps, la grâce de son mystère. Elle me rassure de sa présence, elle me conforte de verité, la source est claire, enfin. Retour aux profondeurs, profondeur de ses eaux, profondeur de mon être...je suis dans le chaos sublime de l'intense. J'ai bien envie de m'y jetter, de lui offrir mon corps tout entier, nu de tout artifice, mon moi et son âme. Sans doute que cette fois elle m'emmènerait avec elle, m'éteindre dans son monde silencieux, et le plus grave c'est que j'en sourirais. Un sourire paisible et serein, sans peur, sans crainte de l'au-delà, puisque je le cotoie en la miroitant. Comment pourrait-on craindre notre propre source? Je reste sur la terre, admiratrice sans fin, j'écoute son appel, échange de mots océaniques, que nous sommes seulement deux à entendre.

Force intérieure

8 Septembre 2008 à 13h13

Bien m'a fait de retouver mes racines, mes racines espaces et sensorielles, mes racines amicales, mes racines de hier. J'ai puisé toute la force de la nature pour revenir plus forte. Je me sens puissante, très très forte, prête à vivre ce que j'ai à vivre, comme si j'avais enfin trouvé mon chemin et retrouvé celle que j'étais, et que je suis encore. Je m'étais simplement perdue dans des images, noyée dans un monde sans eau qui n'était pas le mien, j'ai trop voulu plaire et changer mes vraies racines de peur qu'on me rejette, mais qu'importe le rejet de ces personnes si ingrates. Les personnes qui m'aiment sont des personnes vraies, qui vont au coeur des choses, qui signent leur existence par la verité, la recherche, la connaissance...apprendre chaque jour de la vie. Les autres cherchent seulement à salir les autres, les envier...elles sont là pour faire la guerre, moi je suis là pour partager. La guerre ne m'interesse pas, face à eux je prefere la desertion...ils sont dans le brouillard, dans le noir, je suis dans la lumière du jour et de la nuit, je suis dans la mer, le ciel et les étoiles. Je ne suis pas de passage ici pour traumatiser, propager du mal, de la souffrance, et me battre...je suis ici pour etre en paix, en tout cas la trouver, donner, aimer, partager. Je dois concentrer mon energie sur ce que je veux faire de mon passage, me donner à ceux qui ont envie de bien recevoir, donner à des gens de passage pour les memes raisons, pas ceux qui sont là pour voler et meurtrir. Je me sens encore plus forte d'avoir souffert, car j'ai appri beaucoup, et je me suis surtout retrouvée, mère foyer, mer foyer de mon âme... Je sais maintenant pourquoi je suis ici, ce que j'ai à y faire, ce que je veux ou non, qui je suis et avec qui je veux être. Je suis donc soulagée.

Faux semblants

8 Septembre 2008 à 14h10

La ville et l'argent sont des mets dangereux, en ce sens qu'on ne vit qu'à travers des images. Celles qu'on renvoit et celles qu'on se donne. Terrible chemin que de vivre dans des faux semblants, dans les ombres de l'Homme finalement, là ou l'apparence est reine des lieux. Je me suis perdue, totalement égarée, brebis sophistiquée, les gling-gling que je possède ne sont pas le reflet de ce que je suis. Je me suis toujours comporter de manière modeste, je n'ai jamais joué les chefs, jamais mis en avant ma petite richesse, mais j'ai montré une usine de materiel. J'ai mis en avantles gling-gling avant le fond de mon coeur, passionnée par le beau, avoir envie que les gens qui entrent chez moi soient epatés...mais rien ne respire à l'intérieur ce que je suis. C'est beau, et ce beau pourrait être chez n'importe qui qui en aurait les moyens. Je me suis cachée. J'ai caché mon être sous des tonnes d'apparence, de paraitre et d'avoir...c'était mon bouclier, ma manière à moi de me sentir forte, " quelqu'un", le fameux "j'ai donc je suis' dont j'ai horreur. Je dois avouer que c'est l'amour qui m'a entrainé vers cette pente de miroir trompeur, j'ai voulu donner à mon amour tout ce dont il rêvait, lui qui n'avait jamais rien eu de tout ca, lui pour qui tout cela était si important, lui qui a toujours besoin de montrer qu'il réussit aux autres...ces autres qui finissent par le mépriser de réussir et de le montrer. Je vais changer tout cela, je vais tenter de donner une part de moi-même à travers mes murs trop clean, trop beaux, trop tendances. Je vais souiller mon appartement trop classe avec un peu de nous tous. Je vais lui donner une âme, un esprit, une ambiance qui parle de nous.

Renaissance

8 Septembre 2008 à 14h16

Je me sens renaitre, je ré-ecoute les sons, regarde autrement les images, sens à l'intérieur. Mon âme s'est à nouveau reveillée et je ne veux plus la perdre. Je veux être ce que je suis au plus profond de moi-même, je veux chercher à nouveau ce pourquoi et pour quoi nous sommes de passage, je veux voir à travers les images, les miroirs, je veux entrer dans une sorte de quête spirituelle et humaine inédite. Je veux faire ce que je voulais faire, je veux aider...ceux qui sont dans le besoin et qui sauront faire bon essieux de mon aide. Je veux travailler à la croix rouge, être une écoute dans les prisons, et propager du bonheur autour de moi. Je veux aller au coeur et au fond de chaque chose, chaque être, chaque événement. Je veux apprendre par tout. Mes sens sont en eveil, je réponds à tout. Je suis heureuse ainsi, dans la quête et le savoir, la connaissance et le partage. Je ne suis pas ici pour faire la guerre, je suis ici pour apprendre et partager ce que je sais, avec ma propre manière. Et je sais, je sens que je peux faire beaucoup.