La vie, c'est comme une boite de chocolat...

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Archive du journal au 13/12/2008.

Sommaire

12 Décembre 2008 à 2h02
Je m'appelle...

Je m'appelle...

12 Décembre 2008 à 2h02

Pauline. Je soufflerais mes 20 bougies en juin. Le bel âge comme

on dit...
  J'habite en bord de mer dans le nord de la France. Je suis

d'ailleurs serveuse sur cette belle digue de malo.

  Toute jeune bacchelière, je me languis de Loïc, ce mec

incroyable, ma parfaite version masculine, mon meilleur ami parti

faire des études dans un lieu que biensur je déteste tant il y a de

kilomètres qui nous séparent.




   Je suis un éléctron libre. Je peux être entourée par une mer de

gens et quand même me sentir seule... Je pense à tout, à rien, à ça

puis j'oublie. Je m'enflamme, je pleure, je m'ennui, je ris, je l'aime.
  Il est si...Lui. Intelligent, gentil, tendre, drôle, romantique, poli,
généreux, patient, travailleur, attentioné, soucieux du détail, courageux,

ambitieux, adroit, observateur, intuitif, rationnel, tolérant, responsable, entrepreneur, sociable, persévérent...

  Biensur il m'a quitté. Je me rend bien compte que je fais cliché...
Ecrire ses déboires amoureux. Aurais je une rédemption de peine

si j'avoue qu'il sagit de mon premier amour? Finalement, moi aussi

je rentre dans une case, comme les autres, je ne suis pas si

détachée que je le pensait. Ou plutôt je ne le suis plus.




  A vrai dire je ne suis plus grand chose a l'heure qu'il est. Une

impression que quelque chose est cassé sans trop savoir quoi. De ne plus avoir envie. Biensur ce soir je ne parlerais que de lui. Parce qu'il me manque. Même si je sais que j'ai céssé de lui manquer il y a

un moment de cela. Je ne suis même plus serveuse. (Est-ce

étonnant quand on sait qu'il était mon "boss" ?) L'ironie de mon

histoire c'est que j'aimais ce travail...
  Triste décembre.
  Je n'ai passé qu'un seul mois a ses côtés. Comme tous je crois, j'ai l'impression, qu'hier encore je dormais dans ses bras. En réalité je

passe mes nuits à chercher le remède miracle au maux de coeur, à mes états d'âme... J'ai trouvé des millions de blog où des jeunes filles relatent sans cèsse leur peine, leur souffrance, suite a la perte de leur grand amour. Cette peine est universelle. J'ai pourtant l'impression d'être seule dans cette galère. Mon acolite de toujours

n'est même pas là. Je dois supplier. Loïc pourquoi dois-je toujours
te demander de venir? Pourquoi ne comprends-tu pas que dans

quelques mètres je toucherais le fond?

  Aucun mot n'est assez fort. J'en viens a me demander si il existe...
  Merde y a des choses pires sur terre! Mais rien a faire...
  Biensur je sais que les mots qu'emploient les filles pour décrire

tout cela ont l'air bien souvent démesurés. Je n'ai que trop

souvent penser ça. Je me fatigue moi même.
   Il fallait bien une première page pour planter le décors.... Je l'ai choisi.
  Il m'a téléphoné hier. Pour récupérer le reste de mes affaires.

1mois et 6jours aprés m'avoir quitté. 3semaines et 2 jours après m'avoir téléphoné (la seule et unique fois depuis qu'il est parti). Son air détaché, sa hâte d'en finir avec les papiers me restent en travers de la gorge. C'est certainement une angine.

  Mon coeur s'est affolé en découvrant son nom sur mon écran. Après avoir relu une centaine de fois pour ne pas me tromper, et

apès 3 appels en absence accumulés je me suis décidée. Tout cela n'est résté que professionnel. Biensur je me disais, que s'il avait insisté 3fois, c'était un signe. Bien que la déception remplissait mes yeux de ce liquide transparent mais amer qui n'a déjà que trop brûlé mes yeux lorsque je pensais a lui, ma voix restait le plus sobre possible. Au téléphone, j'étais tout ce qu'était une jeune fille bien élevée, surtout envers son "ex-patron", intérieurement, je hurlais. Car biensur, il ne s'est jamais intérréssé à moi, seulement à ma signature sur ses papiers. Il aime l'ordre. Il veut être en règle.

Y'a t-il un ordre dans les sentiments amoureux? Si c'est le cas, je me trouve bordélique...
  Il m'a fait découvrir que je suis bien plus émotive que je ne me  le laissait croire.

C'est pas de ma faute si la terre tourne, tourne autour de mes sentiments... Je n'arrive pas à les contrôler. Tout comme je n'arrive pas a contrôler l'apparition de son visage dans mes rêves ou dans mes croquis, ou de son nom dans ma tête...

  Je suis pathétique...
  ô Pauline, toi qui sait si bien faire des spaguettis bolognaise, toi

qui sait parler aux grille-pain, et qui sait tout le programme d'histoire sur le bout des doigts, dis moi pourquoi...Comment... Ou plutôt rend le moi.

Bien à toi...