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Archive du journal au 15/09/2011.

Sommaire

9 Mai 2011 à 22h36
Un.
11 Mai 2011 à 21h10
Deux.
11 Mai 2011 à 21h22
Trois.
11 Mai 2011 à 21h39
Quatre.
14 Mai 2011 à 21h27
Cinq.
22 Mai 2011 à 22h06
Six.
22 Mai 2011 à 22h28
Sept.
22 Mai 2011 à 22h44
Huit.
18 Juin 2011 à 13h55
Neuf.

Un.

9 Mai 2011 à 22h36

Ma vie chute.
J’ai métaphoriquement sauté d’un balcon de 16 ans. Toutes les choses que j’ai connues au court de ces 16 ans d’existence sont entrain de défiler sous mes yeux. Un peu comme si chaque étage représentais un an. Et que moi, en sautant de ce bâtiment, je voyais défiler par la fenêtre ma vie d’avant Z. tu t'en rend compte ? J'arrive pas à croire que j'en suis là aujourd'hui. Comment est-ce arrivée ?

Deux.

11 Mai 2011 à 21h10

Je ne supporte pas de prendre ma douche, mais en même temps, c'est quelques chose qui me fait beaucoup de bien.
Ces derniers temps, j'ai essayée par tous les moyens de ne pas rester seule avec mes pensées. Écouter de la musique en marchant dans la rue, s'occuper le plus possible en regardant des films différent chaque jours dans ma chambre, j'ai même été jusqu'à prendre mon Ipod Touch quand je vais faire pipi. Le seul endroit, ou je n'ai d'autre choix que de me taper un tête a tête avec mes pensées, c'est dans la douche. Il y a une explication à ce refus de m'écouter, c'est tout simplement parce que c'est toujours sur le même sujet. T. Du jour au lendemain elle m'a abandonnée comme une pauvre merde Z. Je t'assure. Et ce que je ne comprends pas c'est, pourquoi ? POURQUOI ? P-O-U-R-Q-U-O-I ? Mais qu'ai-je donc bien pu faire à cette fille que je connais a peine depuis 9 mois. Tout allait bien. Mais zut bordel, marre, j'en ai MAR-RE de toute ces foutu gamineries de merde. Mais putain, qu'elle vienne m'expliquer son fichu problème à celle là. L. (un très bon ami à elle) m'a dit que elle s’était plainte de moi en disant que je lui avais fait un lavage de cerveau, tu t'en rends compte ? Je n'ai pas voulu en savoir plus, car j'estimais que si elle avait quelle chose a me reprocher, qu'elle vienne me le dire elle-même. Tu crois que j'ai tord Z ? Tu crois que c'est une bonne idée de laisser courir ainsi ? Devrais-je aller la voir moi-même ? ... MON CERVEAU DÉBORDE DE QUESTION ! J'en peux plus de m'entendre penser. Voilà pourquoi j’évite tout contact avec mon cerveau et mon imagination surtout !
Je dois t'avouer que c'est dur, vraiment dur d’être abandonnée de tous Z., tu as vraiment l'impression d'être la pire des personnes au monde, tu as l'impression que tout est de ta faute, et tu le mérites amplement, tu as l'impression d'être le pire des monstre sur terre pour finir ainsi Z. Si tu savais ce que ça fait. De se cacher dans les couloirs de l'école par honte de montrer aux gens que je suis seule, sans personne, de prier Dieu pour que les heures de pause se finissent le plus vite possible pour rentrer en cours, et ne plus penser. Il faut vraiment avoir un cœur en acier + 4 couches de ciment par dessus pour ne rien ressentir au fait d’être abandonnée comme ça. Toi, A, C, vous étiez êtes des personnes qui m'était vraiment importante pour survivre. Mais je ne vous ai plus. Je ne devais surement pas compter aussi fort pour vous que vous comptiez pour moi. Mais à présent je ne sais plus. Je sais plus où j'en suis. Qui je suis. Ce que je suis entrain de faire. Je ne contrôle plus rien, plus rien du tout de ma vie. Ça me fait extrêmement peur. Qu'est-ce que le futur me réserve encore comme châtiment ?

Si tu savais a quel point tu me manques Z.
Les mots ne serait pas suffisant pour décrire le chagrin que ton absence me procure. Aïe, j'ai mal.

Trois.

11 Mai 2011 à 21h22

J'ai envie d'en parler à ma mère, j'ai besoin de ses conseils, c'est la seule personne qu'il me reste après tout. Mais j'ai tellement pas envie de l'ennuyée avec ça, de l’inquiéter. Et puis, comment aborder le sujet ?
"Maman écoute, j'ai plus d'amies, j'ai plus personne en fait, et à midi je me cache dans les couloirs pour manger. Sinon toi ça va ?" C'est sûr, elle risque de rien comprendre.
Et puis tu sais Z. Ma maman a assez d’ennui comme ça. Je ne veux pas l’inquiéter. La rendre malheureuse, se dire à quel point sa fille est tombée bien bas sans qu'elle s'en aperçoive. J'ai pas envie de la décevoir. Mais j'ai tant besoin de parler à quelqu'un. Quelqu'un qui pourrait comprendre mon caractère de merde. Si seulement tu étais là ma chère Z.

Quatre.

11 Mai 2011 à 21h39

Parfois je pense au suicide.
Oui je sais, c'est une idée totalement farfelue, débile et grotesque. Mais ça mettrai enfin une fin à ma petite vie misérable. C'est très lâche serte, mais tellement plus simple. Pour tout te dire Z, ces gens qui font des tentatives de suicide je les trouve très courageux, car même si c'est une chose que la société trouve totalement méprisable, il vaut vraiment avoir une bonne paire de couilles pour mettre fin à son histoire comme ça, pour défier Dieu et lui dire que c'est toi qui a décider de choisir quand tu mourrais. Même si je le voulais, je n'aurais pas assez de cran. La pendaison, les médicaments, les veines coupées, le saut de l'ange, il y a vraiment l’embarras du choix. Moi, j'aurais pensée tout simplement à traverser un ring. Mais, un innocent devrait payer pour ma lâcheté et ça je veux pas. Pourquoi la vie est aussi dur Z ?

Cinq.

14 Mai 2011 à 21h27

Je me souviens, quand j'étais petite, j'attendais pendant des heures devant la fenêtre, j'attendais mon père. J'attendais qu'il atterrisse en Belgique, à l'aéroport de Bruxelles, qu'il trouve une voiture pour venir jusque chez moi, et qu'il vienne me chercher pour le week-end. Ce week-end tant attendue, celui que j'attendais plus ou moins chaque 5 mois. Un week-end, suivit (avec un peu de chance) d'une semaine. C'était comme ça à chaque fois. Il venait pour maximum une semaine, il repartait pendant plusieurs mois, une semaine, plusieurs mois, une semaine ... Voilà comment j'ai grandit avec mon père Z. À 8-9-10-11 ans tu comprends pas, tu es encore trop jeune, mais avec le recul, tu te dis que ce monsieur, si gentil avec toi, est génial, car il t'offre tout se que tu veux, Barbies, bonbons, jouets, accès illimité aux parc d'attraction, aux magasins, aux patinoires, aux piscines, et j'en passe encore ... Tu te dis que c'est merveilleux, que ta vie est comme un compte de fée pendant 1 semaine chaque 5 mois, tu te dis que tu as beaucoup de chance d'avoir un père aussi sensationnel, aussi envié de tes camarades, si seulement tu savais comment tu te sens une fois que tu as compris, une fois que tu n'as plus ton père extraordinaire, celui que chaque enfant rêve d'avoir.
Ça fait mal, tu en crève de douleur ! Putain Z. ! J'ai mal, j'ai envie de crier, de pleurer, de hurler, de tout casser, de péter un câble, de m’arracher les yeux tellement j'ai de larmes, de bruler chaque objet lui appartenant, de les tordre, des les broyer, de les démolir, de les dévisser, de les éclater, de les écraser, de les piétiner, un par un, de crier ma haine contre ces objet offert avec soi-disant de l'amour, et ensuite de tomber par terre, épuisée de tant de rage, d'agressivité, de fureur, de tristesse, de chagrin, de malheur ; et respirer, doucement, calmement, lentement. On inspire, - - -, on expire, - - -. Et enfin, on se relève, on essuie ses larmes encore remplie de colère, on se mouche un bon coup, et on sourie, car quoi que l'on fasse, on aimera ce père, on le chérira plus que tout au monde, même s'il n'est plus là.

Six.

22 Mai 2011 à 22h06

Z, Tu me manques, de plus en plus. Je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à notre première rencontre, ou plutôt la première fois que tu m’as adressée la parole. C'était en 5e, deux, trois jours après la rentrée des classes, j'étais perdue car je ne connaissais personne, étant donné que j'avais changée d'école pour la première fois de ma vie. Tu étais dans ma classe. Si près de moi, mais je ne savais pas encore à quelle point on allait être proche. J'étais rangée dans le rang, toute seule, j’attendais les autres, j’étais prête à descendre les escalier pour avoir ma récréation, j'étais la première rangée, toi tu était derrière moi, et tu m'as foncée dessus, comme une déchainée, croyant que j'étais P. Le premier mot que tu m'as dit alors à été : Oups, désolée et puis là, tu as littéralement explosée de rire, ce rire, ton rire que j'aime tant, ce rire que seul toi peut obtenir, un rire si unique, comme toi. Mais nous avons commencées à sympathiser que quelques semaines plus tard. Les 4 années les plus belles de ma vie.

Sept.

22 Mai 2011 à 22h28

Ça va faire longtemps que je n'ai pas écrit dans ce journal, et pourtant bien des choses se sont passées.

Z. Comme je te l'ai écrit dans ma lettre, J'ai été j'ai le l'orthodontiste mercredi, et le verdict est irréversible. Je dois me faire opérée. Si tu savais comme j'ai peur, ça parait con vu de l'extérieur, mais une fois que c'est toi qui te retrouve dans ce merdier, c'est tout à fait différent. Mon orthodontiste m'as dit que je devais me faire opérée le plus vite possible. Donc, normalement, d'ici 6 mois à un an, je serais refaite. Mais je dois t'avouer que je suis vraiment horrifiée de cette décision, de plus mon orthodontiste n'a pas arrangée les choses, elle m'a dit que, étant donnée que ma mâchoire est totalement inverser, on va devoir "avancer" ma mâchoire du haut, et du coup mon visage va changer, j'aurais des pommettes et des lèvres plus grosses. Me reconnaîtras-tu ? Imagine que l'opération foire, on sait jamais, imagine que je m'endors pour toujours ... Putain d'hérédité de merde !

Huit.

22 Mai 2011 à 22h44

Rester seule à midi dans les couloirs n'est pas aussi traumatisant que je l'aurais cru. Évidement on se sent seule, abandonnée presque, et puis on à peur, de tout et de rien. Il y a beaucoup de bruit (car mon temps de midi est en même temps que celui des maternel, et l'endroit dans lequel je reste à midi est juste a coté de la cours de ces petits montres) et on redoute qu'un surveillant vienne nous chercher pour redescendre dans la cours "des grands" alors on se cache, personnellement j'ai trouvé une assez bonne "cachette", je reste assise sous un chambranle très profond. Et donc, si un prof ou un surveillant passe, il ne peut pas me voir (logiquement), mais je reste tout de même sur mes gardes. Alors que les bon coté de rester seule ainsi, nous donne plus de "paix" pour étudier s'il y a une interrogation après midi, puis (c'est con à dire) mais on apprend à s'apprécier, pour ma part en tout cas, j’apprends à aimer ma présence. Et je sais que c’est un plus. Donc tu vois Z. finalement, ce n’est pas plus mal ainsi. Et puis de toute façon il ne reste plus beaucoup de temps avant les grandes vacances, et si tout se passe bien l'année prochaine je serai en 4e, ce qui veut dire que j'aurais une carte de sortie pour sortir à midi, et que si je me retrouve seule, je ne devrais pas me cacher comme une criminelle. C'est cool, non ?

Neuf.

18 Juin 2011 à 13h55

Z. Quel bonheur c'est d'enfin être libéré ! Tu n'imagines pas. Je suis enfin libéré de quelque chose qui dégradais ma vie, mon cœur, mes sentiments. Je peux maintenant enfin avancé sans me retournée. Heureuse. Soulagée. Et libérée.