Je me suis réveillée ce matin complètement cassée. J'ai la cheville qui vire au jaune et des courbatures dans tout le reste du corps.
On ne dirait peut-être pas comme ça, mais il n'y a rien de plus sportif que d'être assise sur la selle d'un vélo à s'accrocher à celui qui pédale.
D'abord, une selle, c'est pas confortable. Ensuite, il faut bien écarter les jambes pour ne pas se prendre les pédales. Et pour finir par le pire, l'équilibre, c'est par la force du dos et des abdos qu'il se maintien. Non, franchement, la prochaine fois je prendrais des rollers.
Bref, je me suis réveillée ce matin, et j'avais envie d'écrire. Quoi ? Et pourquoi ? Peu importe, j'en avais envie.
15h23. J'avais dit à ma mère, pour me faire pardonner de l'avoir abandonnée toute l'après midi et soirée hier, que je ferais à manger aujourd'hui. Du coup, il a fallut qu'elle invite ma grand-mère, ma soeur et son copain. J'ai fait des pâtes au saumon pas trop ratés, mais je crois que les muffins chocolat-banane, ils ont eu du mal à passer... En parlant d'hier, c'était une journée mouvementé. J'ai retrouvé T. au RER pour aller au meeting, on est arrivés une demi-heure en retard et, comme d'habitude, je stressais.
C ~ J'espère qu'ils sont pas partit sans nous, je sais pas comment on va à Bercy sinon.
T ~ Je pense pas qu'ils seront partit, c'était jusqu'à 14h30 non
C ~ 14h et il est 14h24.
Et puis, à la sortie du métro, ils étaient là. Pas nombreux par rapport aux autres meetings. On est tranquillement allés jusqu'à Bercy où J., que j'avais invité, devais me retrouver. Galère totale pour le trouver sans perdre les autres, en sachant qu'il n'avait plus de crédit. C'est dans ces moments là qu'on bénit l'invention du téléphone portable.
L'après midi est passée assez lentement, et à 17h, je suis repartie avec J. et son pote, sur le-dit vélo de torture, après avoir remarqué que A. était partit sans même dire au revoir, alors je lui ai demandé des explications par sms.
C ~ Tu pars comme ça toi.
A ~ Me suis énervé.
C ~ Why ?
A ~ Rien c'moi qui suis con.
C ~ Dis moi juste que J. n'a rien à voir là dedans.
A ~ J'AI DIS QUE C'ETAIT RIEN. Bonne soirée.
J'en ai déduis que j'avais deviné juste, étant donné que la soirée, je la passais avec J. C'était la première fois que A. me criait dessus, par sms, certes c'est pas vraiment crier, mais je l'ai perçu ainsi. Il s'est excusé 2 heure plus tard et m'a avoué en plein milieu de la nuit que c'était pas principalement ça, mais plutôt le fait qu'il avait l'impression de ne pas exister pour moi et qu'il ne supportait pas ça. Il n'a pas compris que je prend mes distances pour qu'il se détache de moi. Il n'a pas compris que plus il s'attache à moi et moins j'arrive à être gentille avec lui.
Sinon, la soirée, ça s'est bien passé, je devais être la seule à ne pas être défoncée et j'ai redouté le moment où je rentrerais en voiture avec ma mère étant donné que j'empestais le shit et autres substances pas très légales. Je lui ai dit qu'ils avaient bu et fumé. Et elle m'a surprise, car elle ne l'a pas mal prit du tout. Elle m'a raconté qu'à mon âge, elle aussi traînait avec des gens qui fumait de l'herbe, mais qu'elle n'y avait jamais touché donc elle me fait confiance pour faire comme elle. J'ai donc omis de dire que bien que je n'ai pas fumé, j'ai envie d'essayer ( je sais, c'est nul de dire ça ) et que j'avais bu un peu. Pour une première soirée à Paris, ça s'est bien passé, donc lors des prochaines, mes parents me donneront sûrement un peu plus de libertés.