J'aimerai y croire, et pouvoir tout oublier ...

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Archive du journal au 26/09/2012.

Sommaire

Pour un début ...

19 novembre 2006 à 18h24

Je pleurs. Ce n'est ni de la joie, ni de la tristesse.
Juste une envie, un besoin.
C'est n'est la faute de personne,
Seulement personne n'est là.
Etre dans le vague
Constamment avec cette peur. Ce mal être qui me ronge de l'intérieur.
Par moment, se sentir inexistante, invisible, parler dans le vide.
Je ne dis rien, garde tellement de choses
Des fois j'aimerai tellement être différente, pour que les gens fassent plus attention à moi.
Mais la vie est comme çà.

Un ptit bout de mon histoire

19 novembre 2006 à 18h25

Trouver les mots pour expliquer ce mal, cette maladie.
Les compliments trop souvent et en trop grosse quantité.

Toutes ces hésitations que j'ai pu rencontrer pour être mince et le rester.
Etre cet objet, cette personne de jalousie.
Puis regrossir pour avoir ces quelques formes qui nous font être femme.
Avoir de la poitrine
J'ai toujours hésitée, jamais faire ce choix, me décider.
Je crois que tout ça m a été imposé bien avant que je ne m'en rende compte.
Je sais que ce mal campe en moi depuis longtemps.

Mon année de 6eme qui fut déterminante et horrible.
Imposer tout ça à une jeune fille innocente.
La séparation de mes parents et avoir cette impression que tout était de ma faute.

Puis les années de mes 15 ans où j'ai découvert qu'on pouvait se goinfrer sans grossir.
Qu'il n'y avait rien de plus simple que de s'enfoncer 2 doigts dans la gorge pour après vomir.
Que sa faisait mal sur le coup mais je me sentais terriblement bien après.
L'armure que je me suis construite, mon impression d'invincibilité.

Moins douloureux, et sans aucune gêne. Etait de ne plus rien avaler du tout.
Faire attention à mon alimentation.
Mentir et dire que je mangeais.
C'est moi et rien que moi qui gérais tout.
Me priver de tout ce qui me donnait envie.
Jusqu'à en perdre l'appétit.
Plus envie de rien.

Les maux de gorges, les maux de ventre, sans jamais me poser de question.

Quand j'y repense ! Revoir ces moments affreux. J'aimerai oublier.
Même si tout ça revient.

Peut être que ça a été le début de tout. Le vrai début de la fin.
Surtout quand je me suis rendue compte de ce que je faisais.
Tout arrêter.
Mais j'ai continué sans rien dire, sans rien montrer.
J'ai souffert, croyant que quelqu'un saurait.
Mais toujours à me cacher. Et à chaque fois me sentir coupable.
De trahir ma famille, les gens qui m'aiment.
Toujours à me dire que je devrais lui dire.
Qu'il m'aide !
S'il le savait çà serait la 1ere chose qu'il ferait.

Tout dire, au lieu de me renfermer dans mon mal.

J'ai honte de moi si vous saviez.

C'est la chute ...

19 novembre 2006 à 19h06

Il y a ces phrases que l'on déteste entendre, et puis ces gestes que l'on attend désespérément
Ces maux que l'on ne peut oublier et les séquelles que l'on garde toujours.
Même le temps n'effacera rien.
Même avec beaucoup de volonté, rien ne changera.
Il y a ces gens qui n'y croiront pas, pensant que si l'on veut on peut.
Aucune ne peut comprendre - je pense -, appart ces personnes qui ont vécu ou vivent la même chose que moi.
Je ne me considère pas comme totalement guérit. Je crois qu'on ne guérit jamais de ces maux.
La preuve j'ai comme l'impression d'y replonger petit à petit. Et personne à qui en parler.
Pour ça que j'ai créé ce blog, pouvoir raconter et en espérant recevoir un peu de soutient, car je crois que j'en ai vraiment besoin.
L'impression de revivre les tous débuts, mais que cette fois ci je sais à quoi m'attendre.
Sortir de table, se sentir mal, des douleurs dans le ventre, aller m'allonger et penser à ce que je pourrais faire pour ne plus avoir mal. « Se faire vomir »
Devoir me faufiler dans les toilettes et faire le moins de bruits possibles pour ne pas être entendu. Et en ressortir avec le sentiment d'avoir fait quelques chose de bien.
Mais garder ce secret.
J'ai mal dans mon corps, dans mon cœur et dans ma tête.
Je n'arrive pas à trouver ma place dans cette vie. Je suis cette fille complètement pommée, qui essaie de s'en sortir, mais qui tombe dans le silence, sans que personne ne s'en apercevoit.

Le mot à maux de l’anorexique

21 novembre 2006 à 15h37

- Le régime est caché pour le déni ou la manipulation.
- Son but est obscur avec des justifications qu'il fabrique pour l'occasion.
- Il s'éloigne de nous et cette distance l'exile.
- Le régime est sans limite, il faut maigrir jusqu'à disparaître.
- Le régime entraîne des conduites ritualisées, organisées voire ‘obsessionnelles'.
- L'anorexique est dans une démarque restrictive personnelle passant par l'élimination, la sélection progressive jusqu'à l'aliment unique.
- Le régime est sans faille et de plus en plus restrictif.
- L'anorexique collectionne les aliments, les accumule et les cuisine.
- Sa conduite est globale, elle touche toute la sphère alimentaire : choix des aliments, élimination et toutes les techniques permettant de perdre des calories.
- Il utilise les médicaments pour accélérer la perte de poids (laxatifs, excitants, pansements gastriques, diurétique).
- L'anorexique refuse et a des réactions violentes s'il accepte contre son gré.
- Il est dans l'idéal de pureté.
- Il est potomane (absorption de plus de 3 litres d'eau par jours).
- Son mode de vie change avec le régime, une autre vie s'organise.
- Aménorrhée primaire (les règles ne viennent jamais) ou secondaire (elles s'interrompent) pour les filles. Pour les garçons, absence de désir sexuel.
- Le régime est facile.
- Humeur égale, tout va bien.
- Dictature du temps, tout est minuté.
- Manger est une activité douloureuse, pénible, entraînant des réactions émotionnelles visibles.
- La préoccupation alimentaire monopole son esprit et déterminer tous ses comportements.
- Sur la balance, c'est une descente progressive et inexorable, qui le rassure sur son projet de maîtrise.
- Il est dans l'hyperactivité.
- Tous les efforts physiques sont pratiqués de façons abusives sans goût pour le sport jusqu'à l'épuisement.

''Anorexie, ados au régime, ados en danger ? Docteur Alain Meunier.''

à Je tiens à préciser qu'il y a autant d'anorexies, que d'anorexiques. Les symptômes évoqués ci-dessus sont généraux. Tout le monde ne réagit pas de la même manière.

Grande question ? Je suis comme perdue ...

21 novembre 2006 à 21h04

J'ai vu des trucs qui mon bouleversé.
Jamais j'aurais pu imaginer qu'il dirait de telle chose à mon sujet.
Qu'il fasse tout ça derrière mon dos !
Lui aussi a voulu que je vienne ici. Lui aussi m'a fait de belles promesses.
J'ai cru que c'était le bon, qu'avec lui je ne rencontrerai pas de mauvais passages comme celui là. Pas aussitôt.
Je n'ai pas cette vie qu'on toutes les autres filles, j'ai beaucoup souffert et j'aimerais un jour que ça s'arrête.
J'ai cru qu'il serait m'éloigner de tout ça. Il l'a fait au début et maintenant il me rejette dedans.
Me fait du bien de pouvoir en parler à quelqu'un. Savoir que je peux me libérer un peu de tout ce qui me pèse.
Dés que je peux, je viens te voir. J'aime notre amitié, j'aime notre complicité.
Je t'aime aussi.
Et ce déménagement qui me perturbe, à tel point de m'en faire perdre la tête.
Je sais que je deviens irritante, et méchante. Mais c'est parce qu'au fond de moi je demande de l'aide.
Je n'arrive pas à en parler, cette peur à la fois de grandir et de m'engager.
Parce que moi je le vois comme un engagement, de prendre un appart avec l'homme que j'aime.
J'ai peur, j'appréhende tellement.
Pour lui tout à l'air simple et normal, ce n'est qu'un nouvel appart sans plus.
Pour moi c'est plus que ça.
Je voudrais voir dans ses yeux, le même regard qu'il avait la première fois où je l'ai vu.
C'est ce regard qui a su me charmer, mais surtout me rassurer.
Il ne le fait plus, il me regarde comme il regarde tout le monde.
J'ai l'impression qu'il m'a déménagé aussi dans son cœur.
Dites-moi que je me trompe sur toute la ligne. Qu'il m'aime plus fort !
Dites-moi juste que ce n'est qu'un moment de crise.
Que non je ne retombe pas dans cet enfer !