******p h o b i a ******

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 26/09/2012.

Sommaire

creep . . .

5 octobre 2006 à 19h26

J’ai cru rencontrer le garçon parfait, celui avec qui je passerais, en tout cas, les trois prochaines années, dommage ça aura à peine durer 4 mois…Parfois, on croit trop tôt au bonheur, à la chance, et à l’amour.Je vais te raconter le moment le plus important de notre histoire, ni le début, ni le milieu, juste le moment qui nous aura été le plus bénéfique, la fin.

Lorsque je l'ai vu, assis su ce muret j'ai bien cru tout d abord que j'allais lui coller deux baffes ; l'une parce que c'est un beau salaud, l'autre parce que à ce moment précis on aurait dit un gosse sale dans des habits propres...Et que j'ai horreur de le voir comme ça, j'ai envie d'aller le consoler alors que je ne devrais pas...
Mais je me suis avancée, et lui, sans bouger m'a regardée.

Sans sourire.

Sans même rien dire.
Sale merde.
A cet instant je le haïssais plus que personne d'autre sur cette planète. Avec sa gueule d'ange, ses cheveux si blonds, en bataille, et ses lèvres qui ne bougeaient toujours pas.

C'est les miennes qui ont pris le relais.

Des mots assassins pour un meurtrier.
Et quel meurtrier, un salopard que vous aimez pourtant, avec qui vous avez tout partagé, tout fait, tout sacrifié, tout vécu. J'avais l'impression que les mots sortaient mais que ce n'est pas moi qui les prononçaient, j'avais été trop bien élevée pour oser lui balancer tout ce que je ressentais à cet instant.
Bonne nouvelle pour lui, ça lui évitait quelques désagréments.
Et moi une nouvelle thérapie.
Pourquoi j'étais là? Pourquoi étais-je au juste venue alors que je ne souhaitais qu une chose, être ailleurs?
Parce que j’étais amoureuse.
Qui a dit que l'amour était le plus beau sentiments qui soit? Non l'amour n'est pas beau, au début on imagine les petits moineaux qui chantent et un couple enlacés sous un arbre, bref une connerie de cliché...puis un gros orage éclate et les deux candides restent planqués sous ce putain de machin vert et se prennent la foudre, résultat des course ils se retrouvent aux urgences sans trop savoir comment s'en sortir...
Moche. Immonde. Vicieux. Voila de bons adjectifs pour qualifier l'amour. Après 10 bonnes minutes à ne rien dire, perdue dans mes pensées, lui et moi, moi et lui, foutaises, j’ai décidé de faire l'effort surhumain d'articuler quelques mots.
" Et t'es content maintenant je suppose? T'a eu ce que tu voulais ?", même pas osé lui balancer une insulte, histoire de le rendre un peu plus merdeux.
A croire que ce matin il avait eu la brillante idée de bouffer de la super glue qui serait restée coincée au niveau de sa bouche...toujours rien.
Pas un mot.
Juste un regard, deux yeux, une seule couleur, celle du passé. "C'est du foutage de gueule, ça te casserais vraiment le cul de me répondre?" je retenais mes larmes au possible, j'ai horreur du goût amer qu'elle dégagent, de la buée qu'elle provoquent devant mes yeux, du rouge dont elle teignent mes joues. Il s’est décidé à parler."T’aurais un briquet ?"

La plus grosse erreur que j'avais pu commettre n'était pas celle de l'avoir aimé je pense, c'était plutôt celle de l'avoir laissé me contrôler, s'emparer de mon corps et de mon âme, pour que je me retrouve dans l'incapacité de retrouver ma propre liberté. Je savais bien que ça arriverait, je me disais juste que je serais morte avant.

Je l'ai encore regardé, je pense que je n'avais jamais autant regardé quelqu’un de toute ma vie. Il fumait sa clope, sans laisser un soupçon de remords apparaître. L'heure tournait quand même, et malgré le fait que je n'étais pas pressée, j'avais bien envie d'être en retard quelque part, qu'on m'attende, comme si on avait dépendu de moi à cet instant.

Je m’étais finalement assise à côté de lui. Je me suis rapprochée, lui n'a pas bougé, j'ai pris sa main, il me l'a laissée. Et sans qu'aucun de nous ne dise quoi que ce soit je me suis mise a repenser à tout ce qu'on avait vécu, en triturant sa pauvre main, cette stupide main qui a exploré chaque recoins de mon corps, passionnément. . . .

Nos premières soirées, ses regards admiratifs envers moi, "l'accord parfait", ces mots si troublants la première fois qu'ils avaient été dits, puis si beaux une fois intégrés. Lui, moi, c'était si simple. Nos bouteilles jetées au loin à l'eau, ses mains, prêtent à défier quiconque de me découvrir, et ses rails, auxquels je me refusait obstinément de toucher, me disant qu'il me restait un certain contrôle de moi-même tant que je leurs résistais.

Bonheur illusoire, juste un moyen de se rassurer, de se dire qu'au moins, on était pas seule. Après ça, je m’étais mise a parler à moi même, et lui s'était mis à m'écouter.

"J'aimerais te dire tellement de choses, mais je ne le ferais pas. Tu me traiterais de névrosée, petit connard. Je t'aime, et je ne le fait pas exprès,  mais voila pendant un instant j'avais failli oublier quel personne dégueulasse tu es, et je me suis ramassée, normal. Et j'en ai marre de la normalité, c'est que des conneries. Tu m'aimes aussi, seulement tu as un ego gros comme les mensonges que tu débites à la seconde et une fierté si imposante que tu n'as même plus assez de couilles pour le reconnaître. Va te taper toutes les putes que tu veux au Pussycat, injecte toi ce que tu veux dans les veines, histoire de te calmer, seulement rappelle toi  à quel point je t'aimais, et à quel point tu as été assez con pour perdre à ton propre jeu."

J'ai vu ses yeux, ils avaient subitement changé. Ils ne regardaient plus le sol , ni la clope, ni les passants, ils me regardaient moi. Et moi je décidai de m'en aller. Parce qu'il faisait de plus en plus froid, et que j'avais besoin de quelque chose de chaud à me mettre sous la dent. Pauvre besoin primaire qui vous sauve de bien des situations... J'ai fait quelques pas à reculons, tentant de trouver un moyen de lui dire au revoir, puis je me suis retournée en sentant mes larmes couler, en silence. Impitoyable torture pour quelqu'un comme moi.

Et je me dégoûte à présent d'avoir à me dire que l'amour et si dangereux, si coûteux et facile à pervertir...

Nous ne resterons pas amis.

Maigre consolation...

une journée à Fontainebleau

5 octobre 2006 à 20h09

Samedi passé j'ai rencontré un type. Blonds, yeux gris perçants, un manteau bleu marine, un jean troué au genoux et des converses. Il m'a plu. Il est entré chez Barney, je l'ai suivi.
Il m'a vue et m'a souri, moi je lui ai juste parlé.
Comme pour me prouver qu'accoster un garçon dans un magasin aussi restreint que celui où nous nous trouvions n'était pas une affaire impossible pour moi.
Il s’appelait Armand. J'ai donc demandé à Armand s'il avait froid. Il m'a répondu que non. Je l'ai alors traîné dehors, ai attendu deux minutes puis lui ai reposé la question. Réponse positive. J'ai demandé à Armand s'il accepterai d'aller prendre un café avec moi étant donné que mon père était parti faire son tour chez les antiquaires et que j'avais 200 Euros à claquer. Armand à dit oui, Armand a choisi le café et m'y a emmenée, Armand à 18ans, Armand habite Paris, Armand lit, beaucoup. Armand est beau et je n'arrête pas de regarder Armand. Armand parle, bien. Mais Armand n'est pas dans son état normal, Armand n'est pas parfait, non. La conne que je suis l'a cru l'espace d'une heure, et s'en est vite mordue les doigts, jusqu'au sang.

  

Armand boit aussi, beaucoup. Et Armand tape, trop.
Comment je l'ai su? Parce qu'Armand est parti aux toilettes, plus de dix minutes une fois notre troisième café commandé. Et qu'Armand est revenu avec des yeux plus gros, et plus opaques, et qu’Armand possède un porte-feuille rempli de cartes de crédits, et dans ses poches Armand cache gentiment un sachet. Il se rassied, et me demande où j’habite dans Paris et où je sors à Paris, je lui répond et Armand me dit qu'il m'aime bien, il me demande quel est mon cocktail préféré, je lui répond, et il commence à me raconter sa dernière nouba, ses derniers excès, son amour pour la vodka, la Porsche qu'il va recevoir pour son anniversaire parce que ça fait déjà trois ans qu'il compte dessus. Et là je me rend compte qu'Armand m'emmerde, que je m'emmerde et que j'ai envie de retrouver le froid des rues de Fontainebleau. Je stoppe Armand dans son récit déprimant sur sa vie dépravée et je lui dit que j'ai rendez-vous, qu'il faut que j'y aille. Mais Armand insiste, me demande de rester encore un peu, pour qu'on parle. Pour qu'Armand puisse parler. Et tout a coup je pense. Armand n'est plus si beau, il l'air fatigué, les traits tirés, Armand n'est plus aussi intéressant, c'est juste un petit con de plus, il n'est pas différent des autres. Dommage pour lui...ou peut-être pour moi qui espérait retrouver une certaine estime envers la gente masculine blonde...

Tant pis.

Je retournerais à Fontainebleau, et je repenserai à lui, me demandant s'il s'est enfin décidé à crever, parce qu'il serait certainement plus heureux comme ça.

Divagations

9 octobre 2006 à 19h02

++__Tous ces corps en mouvement, ces têtes qui s'agitent, cette musique incéssante, des tables, des banquettes, un monde qui m'énerve, des têtes sans visages, qui me hantent. Et moi, moi j'ère avec M. , l'air hagard, à travers l'espace enfumé. En attente, toujours à l'affût, tels les fantômes que nous sommes devenus, mourrant a petit feu, mais certainement.
Je me suis installée dans le 16ème, de toute facon belle-maman refusait de mettre les pieds ailleurs, ca ne nous change pas tant que ca après tout. Mais les moulures des murs sont différentes, ce qui est perturbant lorsque je veux m'endormir. Je sais, pour moi même les tout petits détails ont de l'importance.
Mais je me plait ici.
Je n'ai pas penser à lui depuis plusieurs semaines.
De toute façon, l'autre ma rendue totalement dépendante, mes pensées ne vont qu'à elle. . .
Cette nuit là, M. et moi l'avons passée ensemble, à l'attendre. Nous seuls, transparents dans la foule floue.

Lorsqu'elle est finalement arrivée, les visages ont changés, tous étaient parfaitement déscriptibles, et vivants, nous deux encore plus. Nos yeux grands ouverts, le réveil de l'Homme.

La folie nous revient. Nos jambes n'arrêtent de parcourir les mètres carrés. Confortablement installés sur la banquette du fond. Pas de vigiles.
Tranquilles. . . Soulagés.

Je sais au moins que je ne rentrerai pas seule ce soir, elle sera là. Elle vaut bien mieux que tous les autres, eux ne savent que faire souffrir, alors qu'elle m'apaise.

Je me dis que la vie est absurde. Trop long à expliquer aujourd'hui. Je suis fatiguée.
Mais réfléchissez-y. . . Vous comprendrez. . .

Si vous avec un tantinet de lucidité cela va de soi. . .__++

Je ne me suis pa présentée. . .

11 octobre 2006 à 22h12

J'ai longtemps parcouru ma tête à la recherche de bons adjectifs que je pourrais débiter pour vous faire comprendre quelle genre de personne je suis.

Je suis vive. cultivée. blonde. des yeux marron . grande . curieuse. gracieuse . fumeuse. littéraire . capricieuse . gatée . speed . nevrosée. venimeuse. pervertie. extravertie . nihiliste . lucide . désolée . capitaliste. insomniaque. cheper. franche. malade. égoïste . narcissique. alcoholique . passive. entourée . lassée . . .
Lassée de tout, lassée d'être sa dernière danse, sa dernière chance. La nuit n'est pas faite pour les amoureux. La nuit est faite pour les rois et leurs salopes. . .

Si l'abus est mortel a forte dose, suis je au bord de la tombe. . . ?

13 octobre 2006 à 9h22

Et c'est en regardant par la fênetre et voyant les lumières orangées transpercé les nuages clairs que je me suis dit que c'aurait été vraiment con de mourir aujourd hui...

Je me sens si loin de vous...tous. Je m'enferme dans une constante; marche,avance,bosse,revise,bosse,sors,bois,dors, et recommence encore, et encore... Ma prison se trouve à des milliers de kilomètres d'un endroit que je ne connais meme pas.
Et je me demande comment recommencer à vivre. Parce que j'en ai envie, vraiment, mais malheureusement pour moi, je suis lache. Très lache meme. Et j'ai peur, parce que recommencer à vivre, ca veut dire, rire, souffrir, pleurer, tout ressentir, le bon...comme le mauvais.

Il faut que j'arrete....Il faut ABSOLUMENT que j'arrete tout ca, moi, ma tete qui n'arrete pas de tourner et de faire mal...

[Image] http://photos1.blogger.com/blogger/641/1639/320/fot%20116.jpg

Je me suis toujours demandée pourquoi et comment cela se faisait que des gens, mes amis, trouvent ma compagnie agréable. Je ne connais pas de blague susceptible darracher un moindre sourire, je me montre parfois hautaine, je suis un palm à moi toute seule, j'ai horreur d'etre en retard (tout comme j'ai horreur quand les autres le sont), ma culture cinématographique s'arrete à Tim Burton, Coppola et Walt Disney, alors serieusement il y a des jours où je me pose réellement des questions, où bien en plus de tout je suis simplement d'une paranoïa épouvantable.

Mais je suis atteinte de la maladie compulsive du clavier. Et j'a ce besoin, cette envie qui me bouffe à l'intérieur.

MEME SI C'EST DU GRAND N'IMPORTE QUOI !

Besoin d'apaiser certaines souffrances, certains maux. Je ne suis pas en cours aujourd'hui de toute facon, "t'a qu'a leur dire que jsui malade", j'ai trop fumer hier. J'ai jeté mon t shirt "I LOVE WEED", tout se passe dans ma tête maintenant. . .
Ca m'apprendra.

rain city. . . et pour attirer votre attention sur ce texte: Ecrits d'une tox.

18 octobre 2006 à 9h50

C'est comme ca que ca marche, les titres ne servent strictement a rien, si ce n'est à tenter d'attirer l'attention du lecteur sur vous.

Les gens ne disent que très rarement ce qu'ils pensent vraiment, ce qu'il ressentent et vivent au plus profond d'eux même. C'est vrai. Totalement vrai. Absolument vrai. Je le sais. Parce que je suis comme tous ces gens. Parce que l'on vit dans une société qui se dit moderne, alors qu'en fait, elle aurait plus tendance à regresser dans son humanisme.
Aujourd'hui on parle meme moins librement de certaines choses qu'autrefois.

Même là, j'hésite en parler. Après tout, on ne sait jamais quelles risques d'être les réactions.

Haha que dis-je , menteuse que je suis. Je n'en ai royalement rien à foutre. J'aime être vidée, ma redemption je la trouve dans l'avoeu, mais pas l'abandon. Jamais.

En ce moment même où je vous parle, j'a mal au coeur, je ne peux plus respirer, je commence même a paniquer en me demandant si je ne serai pas en pleine crise. J'ai la proitine qui se serre, le souffle court, ma concentration commence à s'enfuir. Je ne sais pas quoi faire pour survivre. Si, bien sur, il s'agit là d'un attaque mortelle.

Ca m'apprendra.

Je n'écoute jamais les gens parler. Alors quand on me dit de faire attention aux problemes cardiaques causés par l'abus de drogues, je devais urement déjà être dehors.

De toute facon, il faut bien mourir de quelque chose. . .

L'autre jour, A. l'a trouvée dans la poche intérieur de mon sac. Il l'a jetée dans la seine ce con. Il pleurait presque. Il m'énerve avec ses comportements de gosse. Il n'a plus l'age pour ca. Peut-être est-ce parce qu'il me croyait différente? Peut-être parce qu'il espérait que je ne serais pas comme tous nos amis?

Mais il espère toujours. Nous n'avons pas pris le taxi alors, mais nous avons marché. Il n'a pas arrêté de me parler, et toutes ces paroles, dans un flot de pensées emmanant de mon cerveau, ont étées emportées au loin. Je n'écoutais pas, comme je vous l'ai dit. Il est bien trop vulnérable, trop faible et trop attaché à moi pour me lacher, je le sais bien, alors même s'il me dit qu'il me déteste, que je ne sais que faire du mal aux gens que j'aime, qu'il dira tout à mes parents - ce qu'il ne fera pas étant donné que cela signerai la fin de notre amitié et très certainement la fin de sa vie également - , il tiens beaucoup plus à se donner un peu de crédibilité plutôt qu'à me sauver.

Je ne lui en veux pas, je m'en fiche. Le coup de la petite crise de nerf, il me la ressort fréquemment. Il devrait s'y mettre lui aussi, enfin s'y re-mettre. Mais non, le jeune homme à décidé qu'il continuerai de vivre sa vie en emmerdant le monde et son entourage juste parce qu'il se fait chier à mourir, en réalité, sans son trip. Conneries.

Moi je ne compte sur personne pour m'aider, car de tout facon , personne ne bougera. Ils sont tous comme moi. Je ne suis qu'une étrangère parmis tant d'autres. Et autour de nous, le vide.
Les gens vous disent que tout ce que vous êtes n'est pas bien, que vous agissez mal, bla bla bla, mais aucun d'entre eux n'aurait l'idée de vous écouter lorsque vous vous sentez triste, ou simplement seule, ce qui arrive, pour ma part, très souvent. Ils ne vous prendraient pas dans leurs bras lorsque vous vous sentez tomber. Non. Non. Non. Tous des batards, des chiens que ne pensent qu'à leur sale gueule difforme.

Tant mieux, je ne bougerai pas non plus le jour où ils décideront faiblement de sauter dans la seine, une enclume attachée aux chevilles.

QUOIQU'IL ARRIVE NOUS CREVERONS TOUS. . . .

dirty little secrets

26 octobre 2006 à 0h16

Re-Offender de Travis passe. Je ne fais que l'écouter en essayant d'en comprendre les paroles, mais c'est peine perdue. Je pleure bien trop fort, mes larmes couvrent le son.
Et je me surprend à aimer ce que je ressens. La chaleur de ces larmes sur mes joues, mes yeux embués, ma tristesse.
Car je pleure rarement de joie, il faut que vous le sachiez.
Tout va mal.
Et étrangement ca ne m'étonne que très peu.
J'ai séché les cours aujourd'hui, enfin pas tout a fait, j'ai la grippe, tout le monde le sait, et ces connards refusait de me laisser rentrer chez moi alors que je dormais en cours. J'avais rarement vu plus crétins. Mais j'ai quand meme appelé le taxi, et suis partie. Puis mon bulletin est arrivé, et là, ça n'allait plus du tout. Pourtant j'ai fait de mon mieux. Apparement ce n'est pas assez.
Ensuite, j'ai le nez bouché. Et ca me met dans une sacrée merde. C'est peu dire.
J'ai HORREUR d'avoir le nez bouché, c'est désagréable, et ca me gêne.
Mon humeur n'ayant pas encore atteint son point d'explosion maximum, il faut en plus que je supporte le ton moralisateur de mon père, ce que j'exècre étant donné que j'estime qu'il n'a plus aucun droit de me faire ce genre de scène depuis dix ans environ.

Chaque visage, chaque sourire, chaque rire que j'entend, que je vois, je m'en mord les lèvres. Parce que ce n'est pas mon visage qui rayonne, qui est plein de joie et de couleur, parce que ce n'est pas mon sourire qu'on voit s'afficher, parce que ce n'est pas mon rire qui s'entend à des km à la ronde. Parce que je hais les gens qui sont heureux, je sais, c'est très égoïste de ma part. Mais je suis égoïste. Même extrêmement.

C'est comme ca, un point c'est tout.

Et je suis triste. Trop triste. J'ai envie de vomir. Je n'ai envie de rien. NI de dormir, ni de manger, ni de voir des gens, ni de boire, ni de m'habiller, ni de penser, juste envie d'errer sans but, en me disant que demain, tout ira mieux. Me bercer d'illusions...

Qu'il est sexy avec ses ray ban. . .

4 novembre 2006 à 11h38

Ses ray ban, son bonnet noir et son echarpe. . .oui il est sexy comme ca, mais une fois tout ca enlever. . .que lui reste t il?

Je ne veux plus qu'aucun être ne teste mes faiblesses émotionnelles.

Je pense sérieusement à devenir lesbienne, peut-ête que cela me préservera. . . ou pas.

Al Gore est flippant, mais c'est normal, tout ce qui représente mon futur me fait flipper en général. Un jour, tous les endroits où vous, petits banlieusards, rêviez d'habiter ne seront plus rien. La floride, la californie, manhattan, les pays-bas (donc amsterdam. . . ), etc. . . Ca ne représentera plus rien, si ce n'est l'immense connerie de l'homme, sa bêtise si profonde et incurable, autodéstructrice et mensongère, et meurtrière. . . MEURTRIERE. . .

Me déteste - t - on?

23 novembre 2006 à 21h12

Je ne sais pas, je me le demande parfois. Je sais bien qu'on dit toujours qu'il ne faut jamais faire attention à ce que pensent les gens, et d'ailleurs je n'ai jamais eu de mal à me tenir à ce dicton, seulement, lorsque l'on vous dit en face que vous incarnez la méchanceté passive (il parait que ça veut dire que je fait mal aux gens sans l'agressivité des gestes, mais simplement grâce à mes mots. . .), j'avoue que ça a de quoi perturber.

Je n'ai jamais eu conscience du fait que je pouvais être une personne mauvaise, enfin bien sûr je suis loin d'être la sainte que mes parents auraient voulu, mais tout de même.

[Image] http://mishilo.image.pbase.com/u30/kjf/large/18628201.012_meds.jpg

Et puis peut-être est-ce de leur faute. . . Car pour tout avouer ca fait très longtemps que j'ai pris conscience que je ne jouissait plus de ma pleine conscience. . .

Parfois les gens se disent : "j'aurais préféré ci, ca, . . . Et si, si maman, si . . . Dis, pourquoi . . .? "

Pas Moi.

Moi je ne dis pas si. Je ne préfère pas puisque je n'ai rien à préférer, j'ai tout. Je ne pose pas de questions, de toute façon, pour les poser à qui?

Je vis dans un monde où mes modèles ont disparus au siècle des anarchistes, sans voies ni lois. Détruit par une société trop consciencieuse, trop déprimée et très peu communicative.

Ca me fait penser à cette pub Ikea Bla Bla. Elle passait il y a peu sur je ne sais plus trop quelle chaîne, j'étais restée chez moi ce jour là, j'en ai profiter pour allumer la boîte noire, non pas celle des avions, et j'avais cette pub pour ces meubles bon marché, sans aucune vie ni histoire et que Mr. Tout le monde utilise pour donner l'impression à ses voisins que sa maison est branchée hyper cool top made in sweden avec des noms à la cons plein d'accents bizzarres.

Ouais.

J'ai ce gala samedi prochain. Et je ne trouve aucune robe qui me plaise vraiment. Noir, noir , toujours noir. C'est étrange. Je n'ai pas besoin de porter du noir moi. En fait j'avais trouvé une superbe robe rouge facon charleston accompagnée d'une pochette rouge en satin et des talons aiguilles rouge en satin. J'aime bien le satin. C'est doux. Mais cette fille là, elle l'a achetée hier. Je sais, cette chienne m'a baisée. Et j'ai horreur qu'on me double, surtout sur ce genre de coups. Mais le fait est qu'aujourd'hui je prend cette histoire avec un peu de recul, et je me dis que, de toute manière, quelle que soit la robe que j'acheterai, elle sera bien plus originale et belle, surtout une fois qu'elle sera portée. Par moi.
Eh oui, on ne peut pas tout acheter. . .

Je fais des rêves assez étranges ces derniers jours, je ne sais pas exactement à quoi cela est dû. Certainement au manque de sommeil, m'enfin bon, ce matin je me suis quand même reveillée la gueule en sang.

Je sais, ce sont des choses qui ne se disent pas.

Ah bon?

Oui, enfin le fait est que je me fout généralement assez royalement de tout ceci, donc je continue. Sur ma vie (et d.ieu doit savoir ce qu'elle vaut . . .), il y avait du sans sur mon oreiller et ma couverture. J'en ai vue des choses intéressantes dans ma vie, mais ça, ca me dépasse. Surtout que pour une fois, c'était moi, la chose intéressante.
Et j'ai ris. Parce que le sang, ça me fait rire. Ne me demandez pas pourquoi c'est comme ca. Une fois, j'ai vue une fille glisser sur une bouche d'égouts humide, elle est tombée en avant et s'est ouvert le menton, elle ne pleurait pas ni rien, mais ça se voyait qu'elle était drôlement gênée, et un peu irritée quand même. Et son menton, il saignait. J'étais sur le trottoir d'en face, et assez loin pour qu'elle ne m'entende pas éclater de rire. Je ne me trouvais alors pas cruelle, puisque je ne faisais que rire. Ce qui ne m'arrive pas souvent, alors j'étais assez contente, puis ce sang sur son menton, ça me fascinait, tout ce rouge, tout ce rouge. . .
Cette couleur me réchauffe, j'aime assez. L'autre fois je me suis coupée avec une coque de noix cassée, ça m'a bien entaillé le doigt il faut dire, et là, mon sang est sorti tout doucement, comme s'il essayait de ne pas faire de bruit, il est apparu magnifique. Rouge couleur mer. Profond et froid. Avec ce petit goût que je ne saurais définir, un goût . . . un goût parfait. Sans blague, un sacré goût de sang. Et j'ai adoré ça, et j'ai bien dû passer une demie heure à sucer et observer mon doigt.
Je me suis bien amusée.

Ouais.

[Image] http://s13.photobucket.com/albums/a273/jeisaislove/2006-08/eds/septvfleft1jc0.jpg

J'ai envie d'une clope. Bonsoir.

Cher Père Noël, ceci est la lettre d'une périprostipute. . .

6 décembre 2006 à 20h06

Cher Père Noël,

Pour tout te dire, il y'a bien des choses que je souhaiterais ce Noël, mais le fait est que je ne les mérite pas.

C'est vrai, je suis loin d'avoir été gentille, ni même aimante, ou bien encore généreuse.

A vrai dire que je n'ai fait que décevoir, mentir, pleurer, oublier. . . et bien pire encore.

Je ne me plains de rien, ce que j'ai , je l'ai voulu. Le monde fait de petit coeur, de poudre, d'herbe, j'y ai été conduite de plein gré, enfin je crois.

Seulement, et bien que je sache que tu ne tiendra certainement pas compte de mes voeux, j'aimerais au moins que sache ce que j'ai sur la pierre qui me sert de coeur.

Pour Noël j'aurais tellement voulu que les choses soient différentes. J'aurais voulu que mon rimmel arrete de couler, que mes yeux s'ouvrent, que mon coeur aime, que ma famille sache que j'exsiste, qu'on m'autorise à descendre de ma tour d'ivoire pour me laisser découvrir le monde sans artifice, que je puisse voir un monde qui ne soit pas qu'en noir et blanc; j'aurais voulu pouvoir penser à quelqu'un d'autre qu'à moi même, vivre pour une personne. . .pour une unique personne, celle qui me redonnerait du goût, qui me redonnerait des rêves, avec qui mes moments de vie dépravée deviendrait des moments particuliers, sans destruction.
J'aurai voulu me remettre à rire à la simplicité de la vie, que parfois on me dise "non", que mon esprit arrête de fuir, que retrouver l'appétit, arreter de me sentir si vide et seule.

J'aurai voulu. . .

Voir la neige tomber,entendre les chants résonner, sentir ma peau frissoner, mes lèvres trembler, sa chaleur me réchauffer, boire un chocolat chaud, n'avoir rien à recevoir et tout à donner, me sentir aimée. . .

O Père Noël,je sais que ce sont de vaines paroles, que tu ne te donnera certainement pas la peine de me lire, jevoulais simplement que tu saches tout ca.

Car même si ni mon coeur ni mon ame ne sont purs, que je n'ai plus foi en rien, et que ma vie est partie dans le sens contraire de l'autoroute, au plus profond me ma chair, je sens la fatigue, la haine et la mort crier. Et j'ai peur. De tout.

Je ne veux plus avoir peur. S'il te plait Père Noël. . .

Je ne sais pas dire pardon, j'ai oublié toutes ces saintes paroles.

Juste s'il te plait.

Cher Père Noël. . .

parce qu'a Noel, enfin quelques jours apres, on dit la vérité. . .

31 décembre 2006 à 1h28

Vous voulez la Vàrité avec un V majuscule (qui rime avec éjacule au passage) ?

Oh je sais que vous la voulez, du moins j'en suis sure, alors vous l'aurez, parce qu'en meme temps, moi aussi j'aimerais bien l'avoir. . .

C'est fou, j'ai envie de tout balancer, de gerber mes tripes sur cette page blanche qui ne demande qu'a etre salie, et pourtant je n'y arrive pas aussi facilement que je le souhaiterais.

Toute ma vie n'est qu'un ramassis de merde, de petasses, de vieux maso, de gosses désabusés, de dérivation psychédélique, de sorties inutiles, avec des gens inutiles, dans des endroits inutiles, et ainsi de suite. . .

J'echoue dans tout ce que j'entreprend, j'ai arreté les cours, je n'ai aucune passion, aucune envie, aucun projet. Je ne m'imagine meme pas vivre assez longtemps pour un jour travailler.

JE NE VEUX PAS FINIR COMME TOUS CES CONS !

Non pas que je pense valoir mieux qu'eux, non, a mon avis j'ai meme 10 fois moins de merite que le francais moyen, cela n'empeche que je préfère crever d'overdose, d0un accident de voiture, d'un saut à l'eslastique, plutot que dans ma crasse quotidienne et chiante. . .

Et comme ca va faire 15 bonnes minutes que j'arrive plus a m concentrer a cause de mon envie de fumer

je vous laisse . . .

Il a fait une overdose.

12 février 2007 à 18h36

Je sais, voila qui est cru.

Moi aussi je le suis. Terriblement.

Il a fait une overdose, la semaine passée.

Oh rien de bien grave, rassurez vous, il s'en est sorti au final.
Il m'a appelé le soir d'après : "Il m'ont entubé ces enculés".
Bien fait. Tu n'as eu que ce que tu méritais.

Et pourtant. . . Pourtant . . .

Lorsqu'on s'est retrouvés, il avait l'air éteint. Les yeux petits, mais complètement défoncés. Je n'ai pas aimé le voir comme ca, quelque chose clochait.
Plus tard dans la soirée il m'a avoué avoir pris de l'acide et 4gr avant de venir. Ben voyons. . .

Je n'ai pas envie de jouer à la maman, et ce n'est pas a moi de lui faire la morale, surtout pas, je serais bien mal placée, je suis parfois bien pire. Mais cela n'explique et n'excuse pas tout.

Cela n'explique pas pourquoi il m'a fait tellement peur ce soir là, pourquoi il m'a tellement enervée, pourquoi il m'a parut si différent, pourquoi j'étais si triste, pourquoi ses lèvres étaient froides contre les miennes, pourquoi je refusais de le regarder dans les yeux.
Cela n'excuse pas ce qu'il m'a dit plus tard, ce qui m'est arrivé, ce qui a définitvement explosé, ces 10kilos que j'ai perdu en meme temp que lui, pour les memes raisons, la nuit dernière où je n'ai pas fermé l'oeil , celui ci bien trop humide, il m'a fait pleurer ce con. Et je le hais. Et je n'ai toujours pas retenu la leçon il faut croire.

Et si. . . Et si. . . si. . .

Je ne veux pas refaire le monde, c'est bien trop compliqué pour moi.

Je ne l'aime pas, je n'ai meme aucun sentiment pour lui, enfin si, un peu d'attirance et d'attachement bien sûr, sinon pourquoi serais-je avec lui, mais j'ai bien trop peur de ce qui pourrais m'arriver si je tomber amoureuse de lui pour ne serait-ce que oser y penser. C'est juste ce qu'il m'a dit. Ca m'a enervée. Allez savoir pourquoi. . .
Je ne veux pas qu'il la baise. Il le fait en pensant que cela me fera du mal, je le sais, et il a tout raté dans cette histoire. Cela ne me fait pas souffrir mais me conforte dans ce sentiment intense de lucidité, qui m'est d'ailleurs si famillier, et qui m'empeche de l'aimer. C'est tout.
Bon, et j'ai aussi trop d'estime pour cette fille pour la laisser se faire serrer. Simplement serrer.

Alors, peut-être, peut-être pas. . .
J'irais lui dire tout ça. Juste histoire que dès demain je ne sois pas déjà dans d'autres bras. . .

La vie d'une fille un peu trop jeune pour souffrir autant sous tous ses caprices. . .

23 mars 2007 à 23h22

Si je suis tombée dans la c. , c'est principalement à cause de mes coups de foudre. J'en avais trop, trop souvent.
Un type me plaisait, je l'avais, et au final, j'étais toujours décue, et je pleurais, je m'enfermais, je le detestais, je déprimais, et puis je fumais.
Puis, je suis devenue plus prudente, et mes faiblesses ont disparu.

Laissant place au vice.

Et puis aussi, et certainement, à cause de moi.
J'ai toujours cru que j'étais une fille bien, une fille pleine de vie, d'amis, studieuse, talentueuse, respectueuse, généreuse, sportive, patiente et gentille.
Jusqu'au jour ou quelqu'un m'a dit que j'étais en réalité vaniteuse, méchante, passive, hautaine, flemmarde, superficielle sous entendu dénuée d'intelligence, capricieuse et que mes amis ressemblaient plutot a des banquiers qu'a de vrais amis.
Et ce jour là, allez savoir pourquoi, dans un moment rare de faiblesse retrouvée, j'ai cru cette personne. Je la crois toujours, pour mon plus grand malheur.

Au final, je ne valais plus rien, je n'étais plus qu'une fille cadavérique, aux joues creusés, au teint blanc de neige, et au regard vide.

Je n'ai pas changé, et qui sait si j'arriverai un jour a croire en quelqu'un d'autre que le reflet du miroir en pied de ma chambre.

Même acquérir les plus belles choses ne me suffit plus, je veux seulement plus de c, de kseu, de md, de quoi me laisser le temp de respirer un peu, car trop d'opression ici, ma propre image me fait mal, et me hante. Alors je touche le rêve comme il m'est permis de le faire.

C le prix a payer quand on rentre dans ce délire. On est plus suffisant à soi même, et on devient de plus en plus exigeant. Et on se fait toujours plus peur chaque jour.

Parce qu'on ne sait pas ce qui risque de nous manquer demain. . .

Il fait beau, et je ressens la douleur d'un peu de soleil dans l'eau froide de mon bain...

20 avril 2007 à 13h07

Paris est très belle en cette periode de l'année.

Mais je ne sors pas. Nous ne sortons pas. Ou presque.

Laissez moi vous resumer nos journées.

20h diner, 22h poker, 1h30 sortie quelconque ou bien partie de poker interminable, 6h retour a la casa si sortie il y a eu , continuation de poker si poker il y a, sisi je vous jure, ont tient un rythme éffréné de ce coté la, 8h petit tour chez le rebeu du quartier pour le ravitaillement en rosé, champagne, spaghetti et autre trucs, 10h-12h petite sieste ou sex dans les chambres, c'est au choix. 14h première sortie officielle des troupes et missions respectives a accomplir pour chacun, 16h retrouvailles dans divers parcs, ce que j excècre, les parcs sont toujours bien trop rempli, et trop mal fréquenté, la preuve.
18h dernier ravitaillement chez le rebeu. 19h et des poussieres, fermetures des parcs. Et tout recommence. Et chaque jour je perd un peu plus cette étrange notion qu'est le temps.

Je ne réponds plus a mon téléphone, de toute facon toutes les personnes avec qui j'ai besoin de parler sont avec moi 24h/24h, je ne passe presque plus chez moi, si ce n'est pour prendre quelques vêtements ou de l'argent, puisqu'il faut bien vivre. Mes connaissances, ou amis d'amis me regardent constamment comme une bête curieuse lorsque l on se croise les après-midi, ils parlent, je le sais, me traite de plein de noms différents, non ils ne me traitent pasd de pute ou de salope, ils ne peuvent pas puisque personne ne connait ce genre d'histoire sur mon compte, il ny a rien a dire d'ailleurs, ce qui me préserve un peu de leur venin, puisque pour le reste, je m'en fiche royalement, la plupart de leur propos sont justes de toute facon. Mes anciens amis, loin d'apprécier mon nouveau mode de vie, m'ont tourné le dos, tout cela me semble assez ironique, et drole a la fois, oui drole, car je me suprend souvent a rire dans mon coin, en réfléchissant a toutes ces choses que nous avons faites ensemble, et a quels hypocrites ils sont, car ils ne valent guère mieux que moi, ils ont seulement peur de se le dire en face, de s'assumer. Avec leur gueule de merde.

Mais bon, je suis bien mal placée pour les juger n'est ce pas?
:)

Ca faisait longtemps...

17 juillet 2007 à 11h48

Très longtemps meme.

J'ai vécu en pleine intensité ces derniers mois, c'est le moins que je puisse dire. Mais j'avais besoin de passer par tout ca pour me rendre compte que maintenant je suis bien mieux sans tout ca.
Vous dites? Que signifie "tout ca"?

Tout ca, la drogue, les amis douteux, les coups d'un soir dont tout le monde parle, les reputations de camée, la perte de conscience, l'echec scolaire, famillial, social, les diverses déceptions et désillusions, la mort sur ma tete comme une épée de damoclès, la raison de vivre perdue, un grand n'importe quoi dans mon cerveau, la perte du temp, de sa notion, toutes ces insomnies, ces choses bêtes et méchantes faites simplement pour contrer l'ennui (le monoprix ca reste marrant quand mem, paske c'est le seul endroit ou je fais toujoursmes courses gratuitement ^^)...

Et je pourrais en dire bien plus, mais je ne le ferais pas, parce que meme si maintenant jy repense avec du recul, j'ai toujours cette peur en moi, celle de replonger, parce que je ne suis a l abris de rien. Je fréquente toujours les memes personnes, meme si un peu plus modérément, et avec de nouveaux amis "sains" à coté, mais ca ne change rien a ce que j'etais , a ce que j'ai fait dans le passé. Alors je reste sur mes gardes, et ca prendra surement du temps, mais j'arriverais a me sortir completement de tout ce trouble.

Je me le souhaite, j'espere le mériter, sans aucun doute...

Merci.

La vie à parfois un goût d'aventure, et parfois d'un sourire partagé avec un inconnu rue royale...

17 septembre 2007 à 17h57

Je crois n'avoir jamais été aussi heureuse d'être vivante.
Bien sûr, même si en ce moment je suis malade et que mes amygdales sont tellement gonflées qu elles m'interdisent d'avaler quoi que ce soit et que ma tête joue un partie de billard au centre de mon cerveau. C'est pas grave.

J'ai l'impression que cette année va signifier beaucoup dans ma vie, je le sens. Bien qu'en ce moment je vive ma petite, et je dit bien petite, déprime d'automne, petit coup de fatigue et de démotivation, ca ne va pas durer et je serais bientôt de nouveau de retour sur le circuit avec encore plus de détermintation et de culot en moi. Aaaaaah que j'aime la rentrée ^^.
J'ai envie de faire de grandes choses, de m'investir autant personnellement que professionnellement dans tout ce que je vais entreprendre. Avancer vers la vie active et saine est certainement un des meilleurs buts que je puisse atteindre d'ici cet été. Ensuite nous verrons.

Il faut que j'avance vers une nouvelle philosophie, car sinon je risque de bien vite me retrouver au pied de l'arbre. Perdue et troublée.

NON. Il ne faut pas hésiter. Plus maintenant. Cette philosophie est celle-ci : Je suis jeune, en bonne santé, plutôt jolie, avec une bonne éducation, en préparation d'un exellent diplôme, je vis bien grâce à mes parents, sans honte de l'avouer, car je n'en abuse pas, et surtout j'ai de l'ambition. J'ai envie de savoir ce qui peut m'attendre plus loin, d'en profiter un maximum, et même si parfois les jours, les semaines ou bien simplement les heures seront difficiles à supporter, et bien qu'importe je les supporterais, travailler n'a jamais été définit comme étant une chose facile, sinon ca ne s'appelerait pas travailler. Logique.

Je crois que ces dernières semaines n'auront jamais été aussi légères et euphoriques qu'elles l'ont étées jusqu'a présent. Je n'arrête pas de rire, et rire encore et tout le temps. C'est icroyable, je me surprend encore moi meme à rire si facilement, pour si peu, mais c'est une agréable et relaxante surprise, pour tout mon entourage également je crois, eux qui n'avaient plus l'habitude d'entendre mon rire depuis si longtemps.

Les gens me disent que j'ai changé, que je suis mieux maintenant. Qu'ils se demandent d'où tout cet entrain me vient, que j'ai repris des couleurs, que j'ai un beau sourire, un joli visage, plus de traits fatigués ni tirés, qu'ils sont heureux de me voir heureuse.

Et tout ca me rend encore plus vivante. Car ça veut dire que si je m'étais laissée mourir, je n'aurais jamais su combien c'est merveilleux de survivre, de lutter pour son retour à la vie.

Dans a peine quelques petits mois j'aurais dix-huit ans. Ce qui ne m'empêche pas de me dire que d'ici là je peux déjà participer activement à mon projet : Je suis en vie donc je le revendique et j'en profite !

Haha, c'est fou vous devez vous dire, mais non, pas du tout, j'ai déjà vécu tellement de choses, bonnes comme mauvaises, bien que plus souvent mauvaises je le confesse, que maintenant je suis préparée à affronter le reste, et je pense être assez forte pour surmonter les mauvaises surprises, car il y en aura forcément. Il y en a toujours. Les gens sont souvent jaloux du bonheur des autres, c'est pour ça qu'ils tentent de le ruiner.

La vie est ainsi faite. Les hommes sont d'éternels insatisfaits. Et ca ne changera jamais, mais c'est pas grave, parce que je n'en ai rien à faire. Si des gens veulent en emmerder d'autres, dans ce cas ils devront en assumer les conséquences. Le karma. Oui, j'y crois, et ils en feront toujours les frais un jour ou l'autre.

On ne se débarasse pas si facilement que ca de notre karma. Alors un conseil, faites en sorte qu'il soit bon. ;)

Sur ce, je vous laisse, en vous souhaitant une excellente semaine, et de participer activement à l'épanouissement de votre vie!

xxx