Pantruche le 15 août.
Pas moyen de s'envoyer un petit noir derrière le gosier ou un morcif de bred sous les ratiches.
Tout est cerrada.
Mais ou sont plantés les kroumirs ?
Sûrement en train de se trémousser le prose sous le grand dahomé devant une chopine de roteux, pendant que des locdus comme mésif se font tartir à trimer.
Bonjour l'ambiance !
Les traditions se perdent !
Va trouver une pétroleuse qui sait dessiner des 8 en arquant sur le bitume…C'est finaga le bon temps. Le temps où les poupées avec leur bout de tissu raz la chaglatte était capable d'allumer un gonze rien qu'en bougeant le popotin en marchant. Ce morninge, elles serrent les miches comme si elles craignaient pour leur œil de bronze. Désolant.
Et surtout, dans le dur, ne va pas t'aventurer avec la main renifleuse, le doigt à tête chercheuse, ou la paluche graveleuse : elles veulent plus ! enfin…qu'elles disent…
Si tu veux lever une morue de nos jours, faut l'appâter à la mie de pain et pas être monter trop gros.
Tout dans la finesse.
Tout se perd….
C'est terrible, je ne supporte pas les cons.
Les locdus de première qui me polluent les éponges en jactant sans cesse pour frimer.
Ils me bouffent l'espace en se pavanant une plume dans le cul, pour que les mouckers se pâment. El le pire, c est que ça baigne pour eux, et que leur chaglattes se pâment aussi !
Ca me fait gerber la misère de ces enfoirés, ces paumés de la vie qui veulent planter les voisins pour avoir tout le soleil et se taper les gerces, Se les taper avant de les cogner.
Ils pataugent tellement dans le potage avec leur sauce blanche avariée, qu'ils s'imaginent qu'ils toucheront le panard si ils font pleurer les gnaces.
Je sais, j'suis un con aussi, mais moi, c'est sans moufter.
C'est seul dans mon trou.