keepwalking

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 26/09/2012.

Sommaire

juste

1 novembre 2006 à 16h41

(il est juste... vert et marron comme garçon.
Peau d'abricot.
seulement evidemment je n'existe pas. Sinon cela serait trop facile. )
mais du coup je ne pense plus à l'Autre, alter... etc.
je me sens juste bien aujourd'hui.
Et c'est normal si vous ne comprenez rien, je ne vous comprend pas non plus.
J'aime les situations absurdes.

moi

1 novembre 2006 à 17h52

pourrais-je avoir n'importe quel Age?de quelle manière est-ce que j'apparais lorsque j'écris?
Peut-être se pourait-il que je sache mieux qui je suis à travers la façon dont j'écris... quel âge me donneriez-vous?

l'Art

1 novembre 2006 à 19h29

pourquoi je vis? en vain, pour les autres ou pour le beau?Si je vis en vain il faut que je parvienne à oublier cette question. Si c'est pour les autres alors je n'y arrive pas non plus. C'est insensé de vivre pour les autres parce qu'alors la question devient juste pourquoi vivons nous tous? l'humanité toute entière est-elle vaine? Si je choisis de vivre pour le beau, c'est plus utile, cela peut réellement m'aider à accpter de vivre. En réalité je ne parle pas vraiment du beau mais plutot de l'Art. L'Art, avec le beau mais surtout le curieux, l'etrange ou l'expressif. Vivre devient alors une chasse, à la recherche des représentations de ce concept. Mon arme est un appareil photo.

réalité.

4 novembre 2006 à 22h13

reveil ...ou suis-je? je crois qu'il est 7 heures, cherche mes lunettes qui doivent etre échouées quelque part dans mon lit trop grand.
Midi en réalité.
Et si la réalité n'était plus la même?On nous parle d'un espoir,une prise de conscience générale, comme si tout le monde allait changé tout d'un coup et se dire "protégeons notre planète".
Et si c'était déja trop tard?

Nous vivons comme si de rien n'était, peut-être par peur ou bien par fatalisme.
quoiqu'il en soit l'humanité coure au désastre, s'entrainant elle même pour que sa chute soit plus rapide.

questions de priorité peut-etre.

rêve

5 novembre 2006 à 9h39

je rêve trop souvent de lui c'est relativement pénible. Cette nuit j'ai beaucoup pleuré, dans mon rêve mais dans la réalité aussi, je pleure beaucoup en dormant. Je sens quand je me reveille que mes joues se sont faites le lit d'une nouvelle rivière. D'eau salée bien sur.
Est-ce que le sel de nos larmes est celui qui nous ronge l'esprit ou le coeur pour nous amener a pleurer?Bref, j'ai rêvé de lui, me quittant, pour plusieurs pretexte dont le fait que j'étais prétentieuse.
alors la je me reveille un tant soi peu interloquée...Parce que s'il existe quelqu'un dans le monde qui se pourrit la vie avec un profond manque de confiance en soi, cette personne ne peut qu'être moi... et je pense qu'il m'a quitté en partie parce qu'il en avait marre de me répeter que je n'étais pas nulle etc...
Enfin bref, je n'aime pas dormir à cause de ce genre de rêve. c'est traumatisant.

SOS

5 novembre 2006 à 19h35

personne chez moi aujourd'hui, je me sens mal. N'en peux plus de ses études de merde dans une fac pourrie. Personne à qui envoyer un sms de SOS. rien a faire à part beaucoup de boulot, mais réellement aucun courage. I feel so bad, so down..

journal

5 novembre 2006 à 23h52

j'aurais aimé ne pas raconter içi mes sentiments et humeurs diverses. Je crois cependant que vous n'y échapperez pas...je voulais voir si j'étais capable de parler d'autre chose que de moi même, mais malheureusement il se trouve que je n'en suis pas encore à ce stade. Ma façon d'écrire est un peu alambiquée (quel mot étrange!), mais cela est sans doute dû au fait que je n'ai moi-même pas les idées claires. J'ai toujours lu énormément, quoique mon rythme de lecture se ralentisse progressivement (j'ai tout lu ce qui était chez moi et prefère ne pas aller en bibliothèque sinon je ne vivrais plus jamais dans la réalité) bref je voulais en venir au fait que la plupart des gens de mon entourage se sont toujours imaginé que je finirais écrivain. C'est curieux cet emploi du verbe finir, comme si le métier d'écrivain était une fin en soi, et non plutôt le contenu et la manière d'écrire.
Je diverge trop...mais quoiqu'il en soit et malgré les attentes de mon entourage, je n'écris pas. Du moins je n'écris pas à propos d'un autre sujet que moi-même. J'aime le curieux de certains mots de la même façon que j'apprecie beaucoup le mouvement surréalisme, ou bien l'ironie d'une photo. Il faudrait sans doute que je m'étende une autre fois sur ce que j'apelle le curieux. Mais je ne suis sans doute pas assez sereine pour écrire "réellement", et je suis aussi trop impatiente. Tout ce que je commence à créer doit pouvoir être fini dans le même jet sinon je m'en désinteresse définitivement. C'est réellement stupide. Mais si je commence à établir une liste de mes (trop nombreux ) défauts, je ne pourrais pas détacher mes yeux de mon écran d'ordinateur pendant un certain temps, et cela aura un conséquence fâcheuse sur mon attention durant les cours auquels j'assisterai demain... je m'excuse d'ailleurs de fatiguer vos yeux par des phrases aussi longues (j'admire beaucoup les écrivains qui parviennent à exprimer plus en quelques mots que ce à quoi j'abouti au terme d'une longue, très longue phrase...), enfin je m'excuse aussi pour les fautes d'ortographe que j'ai dû commettre, n'hésitez surtout pas à me les signaler.
Sur ce, bonne nuit, et si quelqu'un pouvait me dire comment sauter des lignes sur ses écrits je lui en serait reconnaissante!

...

9 novembre 2006 à 22h05

aujourd'hui je me sens comme si j'étais insuportable pour tout le monde et encore plus pour moi. envie de changer de tête, à l'interieur et à l'exterieur, et de partir le plus loin possible de moi-même, je me dégôute et je ne sais même pas pourquoi. Ca va passer, i've got to keep on walking on the road to Zion...