La grande supercherie

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 25/03/2013.

Sommaire

Avant qu'ils nous prennent ce putain de courant

17 février 2013 à 2h10

Titres originaux: La merditude des choses- To be outside

Le manège va reprendre, se mettre à tourner de son rythme habituel. J'ai déjà envie de gerber. Je m'attends à les revoir. A les voir s'agglutiner à moi. C'est toujours quand vous prenez l'initiative d'être seul qu'ils viennent à vous, telles des bêtes errantes captant la chair fraîche. Comme s'ils sentaient la potentielle détresse dans laquelle vous êtes plongé. Certains Hommes ne supportent pas de voir la Tristesse en face d'eux, comme si elle allait les toucher à leur tour, telle une maladie contagieuse. Je ne pourrais supporter d'entendre leur rire débile. Prendre sur moi leur égocentrisme sur-dimensionné. Prendre part à leur moquerie inutile, à leur façon infantile de combler le vide de leur vie.
Mon frêle body ne le supportera pas. Et je me fou bien de ce qu'ils pourront penser. Même s'ils ont la langue qui se délit d'une rapidité déconcertante.

Il ne m'a pas rappelé. Pas même pour le quatorze février, date sans importance. Aurait-il compris? Tant mieux.

J'ai cette tendance lunatique à vouloir changer mon mode de vie. Mais ça traîne toujours. C'est la différence qu'il y a entre les déterminés et les non déterminés, les optimistes et les pessimistes, les vainqueurs et les ratés.

Je sais ce que je veux.

Les arrivistes

17 février 2013 à 23h24

Ils sont là pour vous dépouiller, profiter de vous impunément, secrètement ou dans la lumière la plus visible; la seule chose qui les intéresse c'est tirer un bon parti, assouvir de pseudo besoins, vivre de / sur vous. Savoir que vous ne les abandonneriez jamais, même quand vous en aurez envie.
Et le comble de tout, le pire, est que vous subissez ça en sachant que tôt ou tard vous deviendrez bon profiteur à votre tour aussi.

Fish tank

23 février 2013 à 1h44

Depuis que je suis au lycée, cette image ne m'est pas sorti de la tête: avoir l'impression d'être sous l'eau et vouloir en sortir sans y parvenir. Se noyer. Cette année scolaire passe trop vite. Il ne me reste plus beaucoup de temps. Je suis le rythme sans m'y habituer. Et je me pose énormément de questions. L'orientation, bla bla bla... Plus que jamais je commence à avoir peur du futur, à devoir être forcée de faire quelque chose que je ne veux pas, ne pas avoir de travail, en avoir un qui ne me comble pas, être sous la tutelle de mes parents, en clair, juste rater ma vie.
Suis-je la seule à penser cela? Sûrement pas.
J'achèverai mon année de seconde sans savoir où je vais mettre les pieds après. Quand je parle d'après, je parle de post-lycée. Je sais, en partie, ce que je veux faire, mais je pense n'avoir jamais fait les bons choix de filières. Je suppose qu'à force d'être dans les classes "poubelles" je m'y suis habituée.
Les autres vous mettent tant de pression avec leur histoire de note.
J'ai envie de bosser, vraiment, et je vais y arriver, je vais y arriver...

Au dernier étage

1 mars 2013 à 0h18

Au dernier étage du bâtiment scientifique, la vue panoramique est magnifique. La mer semble infinie, d'un bleu éclatant...
C'est la deuxième fois que ça m'arrive, c'est maladif. Enfin je grossis. Qu'est-ce que j'ai avec les hommes plus vieux? J'en oublie mon soi-disant boyfriend qui, quand il m'appelle, je ne suis jamais disponible. Coïncidence?
La seule chose que je me souhaite c'est d'être heureuse. Je sais pourtant que le bonheur n'est qu'un état passager. Pourtant, je le cherche puis, par dépit, j'abandonne. Alors une force mystérieuse me redonne le goût de vivre. Sans ça, je ne serais déjà plus.
Il en a remit une couche. Il me fait peur. Car je suis confrontée à ce que je déteste le plus: ne pas contrôler ma vie. Rien n'est plus incertain que mon futur.

Pulsions assassines

2 mars 2013 à 15h46

Je vais paraître dégueulasse, mais depuis que j'ai vu ce putain de handicapé s'en prendre à mon frère, un mélange de dégoût et de rage s'est emparé de moi. Il me dégoûte, vraiment. Elle, elle me casse en deux. Je n'en peux plus. Je ne les supporte plus. Tous, eux, avec leur manie. Bien que j'ai les miennes également. Ce week-end sera une méditation sur ce que j'accepte de devenir en tant qu'adulte. Bref, tout ça pour dire que je refuse d'être dans cette "société" là.
Je ne les aime plus. Je les déteste. Ma propre famille, mon propre frère! Un jour viendra où je n'habiterai plus ici. Le plus tôt possible!

Weekend end

3 mars 2013 à 23h53

J'ai pu réfléchir posément. J'ai séché mes larmes comme la grande girafe fille que je suis. J'ai mis en place mon masque. Je compte bien en profiter. J'ai mis en place un plan diabolique qui consiste à me faire aimer de tous et de commettre l'irréparable. J'attends avec hâte les grandes vacances pour élaborer mon plan. Pour séduire et être séduite.
Mais la route est longue, j'ai encore quatre mois.
Quatre mois où je dois défoncer mon cul à faire le max de sport et à bouffer correctement.
Aussi parler plus correctement. Mais ça, c'est une autre histoire.

Nouvelle

4 mars 2013 à 2h32

En relisant ma nouvelle, je me suis dis qu'elle avait quand même des chances d'être dans le top cinq. Et puis, s'ils ont fait des prolongations c'est parce qu'ils manquaient peut-être des écrits? Quoi qu'il en soit, ce concours est le dernier de l'année. Je dois me consacrer à la fin ( croustillante à souhait) de mon histoire. Avant ça je devrais faire une sorte de break et lire un peu plus. Un livre qui se lit vite, genre Bernard Weber ou Douglas Kennedy, en parlant de lui, je dois justement borrow la version originale de son livre intitulée "Quitter le monde".

Les besoins d'une adolescente

6 mars 2013 à 0h29

J'y pense souvent maintenant, au sexe. Peut-être que c'est à cause de cette '"phase de crise" que je traverse. J'ai vraiment besoin de trouver un new boyfriend, dans le lycée, après avoir changé de look pour devenir une fatale girl. M'enfin je pense surtout aux grandes vacances, mes seize ans, les amis, les cousines, les cousins, les fêtes, les plages, les déconnades... J'ai envie de m'amuser. Péter un câble. Un câble maîtrisé...ou non! J'ai envie de me sentir libre. De me sentir sans complexe, sans timidité.
J'ai pas fais de sport today, j'me suis vraiment défoncé hier. Quant à la bouffe, j'essaye de manger plus au repas, histoire de ne pas grignoter et d'être en forme (dur dur!). J'ai l'impression que je peux être celle que je veux vraiment être.
Je n'oublie pas ce vœux, unique, d'être simplement "heureuse".

Mais pourquoi il m'a dit ça?

7 mars 2013 à 1h41

C'est au moment où je me résonne, où je me dis que j'n'ai pas à penser une telle chose, que je rêve trop, que je pense trop. Oui, cet instant où je suis devenue enfin sérieuse, posée et réfléchie, où je pense que chacun devrait rester à sa place, dans sa case, dans son rôle qui ne doit en aucun cas se mélanger avec celui de l'autre; en clair lorsque j'ai enfin arrêté de fantasmer et d'imaginer nos ébats, qu'il me sort cette fichue phrase.
Franchement ça ne fait que me perdre un peu plus...

Personne ne sait qui je suis...même pas moi-même!

14 mars 2013 à 0h26

OUI je vais le dire. Je vais l'écrire, soit: MA VIE N'EST QU'UNE GRANDE SUPERCHERIE. Je mens aux autres, jusque là c'est normal, mais j'ai l'impression de me mentir à moi-même aussi. Ce milieu aquatique où j'avais l'image d'être en train de me noyer se change pour un milieu encore plus terrifiant: au milieu d'un gouffre. Seule, squelettique, assoiffée, vieille...morte.
Dès fois j'ai vraiment envie d'en finir ou, encore, j'ai envie de tuer ceux qui me font souffrir, direct ou indirectement...
Le grand méchant loup approche de plus en plus vite, les Terminales disent de profiter mais je ne peux pas! J'panique. Quand des révélations du passé viennent vous hanter, des faits récents ou proches viennent troubler votre esprit, vous ne savez plus quoi faire, ni quoi dire.

Vous avez juste terriblement honte.

Le mâle, mal...

16 mars 2013 à 19h57

Si dans les séries TV on voit la plupart du temps l'héroïne le cul entre deux chaises qui doit choisir le type dont elle est vraiment amoureuse, il faut savoir que ceci ne reflète pas la réalité. Là où je vis et dans mon lycée, c'est plutôt les filles qui courent après les gars. Comme des chiennes en chaleur, elles ne laissent pas le mâle s'échapper. Ce dernier doit bien jubiler d'ailleurs, il n'a que l'embarra du choix!
Ce n'est pas en léchant ses bottes qu'elles vont se démarquer. Au mieux, une histoire du sexe bien mené. Je n'ai jamais été du genre à vouloir être comme les autres filles. Peut-être parce qu'avant je voulais l'être. J'admire les gens qui ont une vrai personnalité, une putain de gueule, quelque chose qui ne laisse pas indifférente.
Mais, pour dire, c'est vrai que ça me fait vraiment chier de les voir tournoyer autour de lui comme des planètes autour de leur étoile.
Il est hors de question que je devienne une pute. M'enfin chacune fait ce qu'elle veut.
Ma transformation est en plein cheminement. La phase "mentale" et "sociale" s'entame. D'un autre côté le physique suit...tant bien que mal! Je sais que je ne peux faire confiance qu'à moi-même. J'ai envie de m'amuser sans me faire de mal. Alors, ce sera moi qui imposeront les règles du jeux.

Elle.

Carnets

20 mars 2013 à 2h26

J'ai besoin d'acheter deux carnets: un pour en faire mon journal, l'autre pour le vocabulaire. Je me sens heureuse ces jours-ci, je ne sais pas, mais cette phase de plénitude, juste après l'annonce de ma moyenne de second trimestre qui est plutôt potable, ne m'est pas désagréable. Excepté la fatigue tout va pour le mieux. J'ai envie de coucher les mots sur papier, ressentir cette même exaltation d'autrefois quand j'écrivais la nuit sans réfléchir, d'une façon presque automatique, naïve et impulsive.
Un break ne ferait pas de mal, les vacances arrivent au bon moment, my birthday too...
Le fait qu'il ait dit indirectement que j'étais jolie m'a rendu contente, avec plus d'assurance. C'est d'ailleurs ce dont j'aurais le plus besoin, ce dont j'ai besoin. Me sentir bien avec myself, pour que les gens aient envie de m'apprécier. C'est simple à dire mais difficile à réaliser. J'ai décidé de manger plus correctement désormais et avec les exercices que je fais j'ai comme l'impression d'obtenir de bon résultats. J'ai encore jusqu'à Juin, donc ça va. Vive le bikini, la plage, les mecs, l'amour, le sexe!

Le changement, c'est maintenant.

22 mars 2013 à 23h20

Bien que je trouve cette phrase un peu (beaucoup) ironique, surtout venant de la personne qui l'a prononcé, j'ai comme l'impression qu'un changement s'est fait en moi et que, de ce fait, les autres autour de moi me traitent différemment.
Quelques petits signes m'ont fait mieux me sentir dans ma peau.
Un simple chiffre m'a fait me sentir beaucoup mieux.
Parce que rigueur rime avec bonheur, j'ai comme l'impression que je vais profiter à fond de mes vacances !