« Dis-moi un peu d'où vient cette manie de n'être jamais ce qu'on est ? »

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 23/06/2013.

Sommaire

Neant

21 avril 2013 à 4h25

Dès que les mots quittent mon esprit, ils se figent et se censurent pour que jamais l'on ne cerne les confins de mon être, du moins en théorie. Car la censure à ses limites. Mais ce n'est que dans certaines situations précises, dans lesquelles on ne se trouve pas actuellement.
Le fait d'écrire m'empêche de les penser. Je pourrais répéter éternellement la même histoire, mais je finirai alors par croire que tout au long de ma jeunesse je me suis forgé une légende. Et j'ai fini par y croire.

Je ne sais pourquoi j'ai commencé ce journal, une conscience d'un besoin d'écrire ça sans doute. "ça" quoi ? Je ne sais pas. J'étais venu pour cet article de laisser libre court à un type de pensées, avant que la censure s'en mêle.

Et puis j'efface.
Je trouve ça à la fois trop inutile et personnel.

Lonely

21 avril 2013 à 5h00

Moi j'écris seul. Je vis seul. Je mange seul. Je dors seul.
Dès qu'il est pas là je resombre dans ce tourbillon annihilant.

A l'école j'ai souvent été seul. Ayant de vrais amis en primaires pour que la société ait raison de ceux de secondaires, excepté un dont je ne sais ce qu'il serait advenu si la vie nous avait laissée.
A l'école je suis toujours seul.
Dans ma famille aussi.
Pareil même si moins ressenti dans celle du copain de ma mère.
Seuls mes frères et lui, me font me sentir pas seul.

Mais seul je suis avec mes démons, ceux que je refoulent, ceux dont je ne veux pas parler.
Ceux dont je refuse de voir les séquelles.
Ceux qui font couler des larmes silencieuses que je nie autant que peu.

Ce sont autant de mots et de flash qui reviennent.
Autant de pensées répétitives.
De pas voir à quoi rime tout ça.
De ne pas vouloir mourir mais d'avoir peur de la vie.

Quand on regarde les gens ils ont tous soufferts, tous. Personne n'y échappe. Si on meurt de vieillesse c'est parce que personne ne ressort vivant de la vie.
C'est ainsi. Point.
Cela fait très sombre et mini moi m'aurait grondé. Le mini moi pas encore désillusionné et blasé.
Bien entendu des belles phrases je suis le premier à en sortir.

Là j'ai juste pas envie

J'ai l'impression d'être enfermé dans une vie depuis si longtemps
Que je pense que c'est pour ça que sa présence me manque tant
Parce qu'irl personne ne me voit

Je vis seul, je dors seul, je mange seul, j'écris seul, je crie seul au milieu de cette foule.

Parce que je ne parviens plus à leur faire confiance.

Parce que même mes proches ne me connaissent qu'en surface.

La solitude. On me l'a imposé bien vite.
Lui aussi.

Deux êtres paumés dans ce monde torturé...
Je déteste cette phrase ce concept
Et pourtant il tournoie souvent avec ce "mais comment on va faire pour s'en sortir ?"
Après cette réponse s'estompe vite car simplement
En étant deux au lieu d'être seul
Simplement

Parasite

21 avril 2013 à 23h42

Aujourd'hui j'étais triste.
Juste triste. Sans raison apparente.

Un constat d'échec de ne pas avoir fait tous mes travaux prévus ce w-e.
Un constat d'échec de ne pas avoir la moyenne en info, alors que ce cours je le gère... en tant que "geek"... il y a quelque chose d'illogique en cela.

Un sentiment de frustration de ne pas avoir ma Vita.
Un sentiment de frustration de m'être levé à presque 14h, si proche du lundi maudit.

Une envie de tout rayer, sauf mes amis.
Une envie de rien, empoisonnant l'esprit.

Des souvenirs qui reviennent et hantent l'esprit.

Sans raison.
Juste sans raison.

Aujourd'hui je sais que j'ai de vrais amis, que même si je me montre des fois désagréables ils sont là.
Je sais que si j'ai peur de les perdre, ils sont là.

Mais comme j'ai étonnamment expliqué pour la première fois à l'un d'eux - et pas celui le plus logique - ce sont des pensées parasites qui tournoient toujours.

Fatigantes.
Douloureuses.
Lancinantes.
FAUSSES

des pensées qu'ils ne veulent pas de moi
que je ne suis rien pour eux
que je ne suis qu'un raté
que je ne mérite pas d'exister

Des séquelles.
Il faut l'avouer.

Parano.
Penser que ces séquelles risquent de rester à vie.
C'est insupportable.

C'est intenable

Et pourtant je tiendrai toujours
Tant qu'il est là

Déjà vu

24 avril 2013 à 1h01

Curieuse sensation de souvent rêver de lui/leur parler
Curieuse sensation d'avoir rêver de lui avoir dit hier qu'il est dommage de quitter à une heure, car horaire, alors que conversation encore en cours
Curieuse sensation qu'aujourd'hui il ait tarder
J'ai eu un doute que ce n'était pas qu'un rêve
Pourtant si

Et si on était vraiment liés ?
Si c'était possible ?

...

Ma niaiserie me surprendra toujours

Il est plus que l'heure de dormir

Courtes pensées

27 avril 2013 à 1h02

J'ai eu peur et je me suis senti coupable.
Furtif je l'ai vu disparaître dans le couloir.
Et je suis resté hagard.

J'avais encore sombré, irrémédiablement. Lutté n'avait servi à rien.
J'ignorais si je m'étais de suite réveillé ou s'il m'avait observé plus longtemps.
Je n'ai perçu que de la sympathie dans son bref regard lorsque je me suis réveillé en sursaut et que je l'ai fixé sans comprendre.

Et quelque part en moi je savais
Qu'il n'est pas normal de s'endormir ainsi à répétitions et sans raison
J'espère que j'ai rien chopé