"Je préfère cramer mes ailes par les deux bouts pour ma liberté je crèverai debout"

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 23/06/2013.

Sommaire

In case of fire break the glass

5 mars 2013 à 1h02

Aussi loin que je me souvienne j'ai toujours aimé le feu, je me suis toujours trouvé une affinité avec cet élément. Chaud, parfois au point de brûler, vif et soudain au point d'en devenir dangereux et incontrôlable, dévorant tout sur son passage et si le vent l'attise l'eau le calme et l'éteins. Ses braises peuvent rester chaudes pendant de longues heures.

Braises. Est ce ce que j'ai laissé de mon ancien journal ? Sans cesse je me dis de ne plus y écrire, que cette page devait être tournée - sans être oubliée - que pour avancer il faut de nouvelles bases. Et pourtant ce n'était plus aussi naturel, plus aussi instinctif. Et les braises sont restées là.

Je parle de braises et pourtant je sens le feu en moi. Ce feu dévastateur, ce feu qui m'étouffe et qui me hurle que cette absence de mouvements, cette absence de vie le tue. La glace ne le refroidit plus suffisamment, ou du moins il reste relativement calme en sa présence mais il bout.

Et ça brûle, l'extérioriser en brûlant autre chose à pour un temps calmé mais la vérité c'est qu'après on se rend compte, on se rend compte que si on en arrive là c'est que non ça ne va pas. Non. Non.

Tout me semble vain à moi aussi. Enfin...je dis ça et puis j'ai envie de m'engueuler parce que il ne faut pas penser ça. Je voudrai partir partir partir, pas de la terre non mais d'ici. Le voir ? Pas seulement, oui évidemment mais... a force ... je me résigne vous comprenez... enfin oui et non. Non. Je sais pas.

Mon médecin à dit à ma mère qu'il faudrait du temps, qu'il faut me laisser le temps. Ma mère dit que non : je n'ai pas le temps elle est bien drôle elle (mon médecin). Du moins c'est ce qu'elle disait à une personne de la famille durant la semaine.

Et je me suis surpris à attraper une clope un autre soir et penser qu'on me laissait jamais jamais le temps, que j'avais en effet besoin du temps de me poser de souffler de prendre de l'air mais au lieu de ça...rien. Je veux dire en début d'année ou plutôt en fin d'année passée j'ai dit vouloir stopper les études, et finalement finalement non. Je sais qu'il est important d'avoir un diplôme, mais on vit pour travailler, on ne travaille pas pour vivre. Du coup je fiche que dalle. Je fais comme toujours. Comme toujours...

Sincèrement je dis toujours que la première année j'étais assez attentif et motivé, j'ai jeté récemment un bon tas de prises de notes qui est plus grand que les 3 autres années. Bien sûr j'ai un peu décroché etc, le goût de la liberté mais bon rien de comparable à maintenant. La seconde année mon beau père est tombé malade, est décédé, etc... je me battais pour bosser tant qu'il était en vie. Sincèrement j'avais même pas foiré outre mesure mes examens de noël. Ensuite c'est assez flou pour être honnête, y a eu ma mère en dépression, l'affaire judiciaire, je sais même plus comment j'allais en cours. Puis en trad j'ai décroché carrément et le suicide de ma marraine à pas aidé.

On ne ramènera jamais les morts à la vie, et je ne dis pas que j'ai décroché à cause de ça. J'en sais rien. Je sais juste que j'aimerai souffler, prendre une année off. Quitte à bosser. Mais du coup... Ce sera jamais toléré, jamais... Jamais. Alors j'ferme ma gueule car quand je l'ouvre c'est pour recevoir des "mais il te reste que 2 ans et demi, et ton permis tu le passe quand ?" et puis ça se surprend que quand je parle aux gens je suis vu comme raisonnable.

Bordel c'est pas parce que j'agis comme un ado que j'en suis un, vous comprenez pas que si je fais ça c'est parce que c'est plus facile ? Plus facile de se faire des films. Ce que je veux dire. C'est que si je dois voir la réalité en face, vous voulez que je teste ?

Cette année je vais la foirer. J'ai pas le temps de me rebooster et me retourner.
Mais on est qu'en mars ! ? Bah les examens c'est en mai... Fin de la discussion.
Je sais que je vais rater car je suis complétement démotivé.
Ma chambre ça fait 2 semaines que je dois la ranger, mon bureau deux ans "et on sait tout deux que tu le fera pas" y en a au moins un qui voit assez clair dans mon "jeu" sauf que c'est un jeu qui ne m'amuse pas qui ne m'amuse plus.

Aller en cours ? Cela me semble... Je ne sais pas, je suis distant et démotivé qu'est ce que je dois dire de plus ? Faire prof ? Mouais... ... ... Sincérement j'aurai déjà du prendre français et pas langues ça aurait été plus cohérent ou je sais pas quoi ensuite prof...non non ...j'ai un but un putain de but alacon et je les emmerde leur fucking prérequis va t'on dire ! Ouais ... S'comme l'école quoi c'est standardisé allez viens rentre dans la boiboite. Et là vous voyez je sors l'ado révolté.

Avec des arguments ça donnerait : si j'aurai pas perdu mon temps là j'aurais les "prérequis" or j'ai perdu mon temps et le perds encore alors ... est ce que j'y arriverai un jour ? Cannot say. Et l'école... mouais non comme j'ai dit en info taleur "t'façon c'est pas grave je m'adapte" c'est un avantage de s'adapter. Allez y pour motiver quelqu'un de démotivé...je peux donc pas les critiquer eux.

Si je voudrai critiquer quelqu'un c'est ma mère, sans lui en vouloir. Elle elle a pas eu de parents comme moi je l'ai elle et elle veut toujours faire pour le mieux. Le hic c'est qu'avec le décès de mon beau père j'ai perdu pied, jme suis cassé la gueule et mes failles je les ai montrées. Du coup elle a vu que non je n'étais pas aussi bien qu'elle aurait toujours pu le croire.

Mais j'aimerai. Qu'on me laisse un an, un an pour respirer. Mais c'est trop en demandé. A la place à Paques je me paye des cours d'auto école, ainsi que des w-e à la suite, à la place je dois avoir maxi deux repéchages pour aller en vacances.

Franchement. Si j'ai mon permis...Qu'est ce qui me retiendra de me casser sur un coup de tête ?
....
Cette pensée tournoie énormément dans ma tête.
Mais ce serait une énorme connerie.
Alors

Encore

Une fois

Une ultime fois

Se plier aux exigences du monde

Saturation....

Cracher son venin

6 mars 2013 à 0h55

"...au point que ses primaires c'est black out..."

Cette phrase, j'ai senti mon regard se voiler un court instant, je me suis senti me figé et puis je l'ai regardé un bref instant. Cet instant du 'ah bon y a pas qu'à moi que cela arrive'. Souvent ses cours font échos, et je ne cesse de me dire que c'est bien d'avoir cours sur tout cela et d'un autre côté je lutte pour ne rien montré de mes sentiments dans ces moments. Mais je fixais trop mon banc, je chipotais trop avec mes mains...Tous ces gestes que je connais je ne parvenais pas à les annihiler.

"...il ne faut pas sous estimer la violence psychologique...les enfants sont très violents... il ne faut pas croire que ça s'arrête à l'adolescence, cela devient encore plus violent..."

Ses phrases ne me reviennent même plus dans l'ordre.

Absence de confiance en soi.

Ce constat aurait put m'arracher un pâle sourire. Mais je pense ne pas avoir laissé transparaître. Parlait il vraiment de son meilleur ami ou parlait il de lui ? Je n'en sais rien...Et cela ne me regarde pas... Mais n'empêche... ce prof à compris mon fonctionnement. Mon fonctionnement stupide, m'encourager à mes réponses, dire que c'est parfait, me pousser à raisonner, à raccrocher. Ne même pas aborder le sujet du stage & du rapport, ne rien dire sur mes absences si ce n'est un simple " tu n'étais pas là mais peut être as tu une idée de la réponse ?".

Quoiqu'il en soit ma sensation de nausée est assez vite partie. J'aime bien ses cours en ne les aimant pas. J'aime bien car je comprends et ... et parce qu'il en parle et paradoxalement j'aime pas parce qu'il en parle. Je me sens si près de mes failles, si près de céder ou j'en sais rien. Je sais que je ne cache pas toujours mes émotions et je n'aime pas cela.

Concernant l'autre cours, la prof est tout aussi sympathique mais elle ne comprends pas mon fonctionnement. Je ne lui reproche pas. Juste que quand je lis un texte entier en anglais, avec mon accent pourri (alors que mentalement ça va... je veux dire la voix interne ça va mais le passage à l'oral est horrible)... c'est trop long pour moi, je me sens con et débile j'en ai marre de me corriger tous les 3 mots, les h j'ai un mal de chien à les prononcer, et je finis la jambe tremblante de raz le bol, glissant des mots français parfois genre "bref" ou "non" avant de me corriger maladroitement. Et c'est là que tilt bam "tiens en secondaire on m'a jamais vraiment fait lire en anglais". Après j'aime pas cette sensation, j'dois être le plus nul à l'oral en anglais... M'enfin l'en faut bien un.

Je m'en veux de faire retomber mon humeur sur mes amis...mes amis français... je commence vraiment à saturer de pas avoir de belges, j'essaye de me rapprocher naturellement d'une de ma classe mais ... mais forcément ça prend du temps. Je n'ai plus d'ami belge. Je parle bien d'ami. Du coup... ça fait vide. J'aimerai faire des sorties, inviter des potes...Mais y a plus Simon - par ma faute, y a plus les autres...par le temps. Je me sens tellement distant des français, pas en km mais... par la frontière. Appels payants, sms pareils, il m'aurait sans doute bloqué quand même mais là...je me sens à l'écart, à part, ... Et je me fais des films à ce niveau donc faut que je comprenne qu'eux n'y peuvent rien. C'est ainsi. Ils sont du même côté de la frontière puis j'ai fb skype etc...

Mais à tous les niveaux, pas que mon meilleur amis, tous ...tous mes amis français...ils me manquent...terriblement. Croiser des thalys tous les jours n'aide pas. Je me dis toujours "jvais m'taper l'incruste" en sachant que c'est impossible. Ou alors je tente de l'ignorer, et d'ignorer qu'ils me manquent tous. Je ne rp plus des masses, je ne cause plus des masses...Je parle bien dans la globalité. J'ai mal d'être belge alors que j'aime et j'adore mon pays (sauf institutionnellement). Je me dis souvent que c'est p-e un problème actuel national. Avec les technologies on se rassemble par langues entre autre, les flamands on sans doute pareil avec les néerlandais, les germanos avec les allemands que nous avec les français... Enfin je ne sais pas ils ont quand même souvent tous des amis belges aussi...

Je me sens ridicule à me sentir oppressé, étouffé, consumé de l'intérieur par des peurs, par le passé. Pourquoi maintenant ? "on refoule jusqu'à être assez fort" c'est ce que j'avais vu en psycho. Sincèrement... ça fait longtemps que ça dure...Mon meilleur ami m'a toujours connu caliméro, fatigant... Juste que là j'atteins une limite, la limite du "je pète les plombs". Cela sature. Comment expliquer ça... A part le feu qui brûle brûle et doit sortir mais ne peut pas. Et j'ai peur justement de cette rupture, de péter les plombs, j'ai peur... encore cette putain de peur à la con.

"Je suis un bouillon de peur", je l'avais déjà écrit. Il faut que je me rassure, que je me sécurise. Comme un pitit n'enfant oui. Parce que le mioche à pas eu ça. Alors j'ai peur, je me sens nul, j'ai l'impression de ne pas avoir le droit d'exister. Et je ne cherche pas à me plaindre ici. Je veux faire sortir tout ce poison, ce fucking poison. Je me sens tendu constamment, jamais détendu. Je me refuse de retoucher aux clopes, c'est un soulagement passager et je garde en ultime rempart.

Alors soyons clairs :
- Si mes amis me supportent depuis tout ce temps, c'est que je suis aussi leur ami.
- J'ai certes des défauts, mais beaucoup découlent de mes peurs. Il faut supprimer les causes et les conséquences suivront.
- tout ceci me semble ridicule
Ce ne sont que de belles phrases que j'énonce pour faire genre "je me rassure" mais c'est pas si simple.

Je suis fatigué.

Vraiment.

Mais j'ai pas encore dit mon dernier mot.

Ecrire ne m'apaise même pas.

Time break

7 mars 2013 à 14h24

Je m'accorde un jour off mais demain j'y retourne toute la journée, comme je l'ai fait lundi-mardi et mercredi. Mais vu mon état hier soir je ne pouvais pas enchaîner, ça m'aurait vraiment trop mené au point de rupture.

Tendu. Toute la journée je me suis senti tendu. A plusieurs reprise je me suis forcé à baisser mes épaules, à essayer de me détendre mais rien n'y faisait. Il a fallu quelques heures pour que ça passe, les parties de me3 ayant aidé à ce niveau. C'était impressionnant. Un cou et des épaules en béton, au point de finir par en avoir quasi mal. Des nausées et des mal de tête. Éprouvant. Saturation atteignant quasi son paroxysme. Le pire ayant été l'annonce du thalys à la gare, me sentant pris de vertige je... j'avais honte un peu. Pourtant si c'est psychologique ce n'est pas par choix, et le thalys n'étaient pas seulement pour "la France" car j'ai songé à Londres et à l'Irlande brièvement.

Cette pause est vitale.
Cet état est destructeur.
Un peu de Kaamelott... un peu respirer.
Comme je réalisais en chantonnant sur le trajet de retour gare-maison (3km faut bien les occuper)

Laisse
Ce qui te retient
Délaisse
Ce qui t'appartient
Détache le lien qui lentement se resserre
Car cette vie t'indiffère
Et ne te ressemble en rien
Ces rêves ne sont pas les tiens
Si tu restes, tu vas manquer d'air
Il suffit de...tout envoyer en l'air

Cette chanson, enfant je n'arrivais pas à la chanter, j'avais du mal à en saisir le sens.
Bref
Repos

Réflexion intérieure

10 mars 2013 à 20h20

"Tu ressens quoi dans des moments pareils ?"
"Une immense détresse. La sensation de ne pouvoir rien faire, et l'envie de gifler la distance et l'impuissance

Et la peur que mes cauchemars deviennent réalité"

Y a bien pire que ça

17 mars 2013 à 23h16

Comment écrire sans se censurer. Comment écrire ce que l'on ressent vraiment ?

Comment exprimer l'humiliation ?

Ce sentiment de stupeur quand l'on comprends que cette fois ci je ne me faisais pas des films. Cette fois ci ma parano visait juste.

Que l'histoire ne cesse de se répéter.
Que c'est bien de moi que l'on parlait ainsi.

Deux heures. C'est le temps qu'à duré l'enfer.
A part des humiliations, des moqueries ouvertes, de la froide méchanceté, les seuls soutiens furent des "continue à lire" et je lisais ce putain de texte alors qu'autour de moi on se moquait ouvertement de moi. Et que des rires jaunes fusaient...même de la part de la prof.

Ce ne pouvait être vrai. C'était un cauchemar.

Et pourtant...

Ce n'était ni de la parano ni rien.

Et je me refuse d'en parler réellement à des proches. Du moins pas en détails.

Le marseillais et le breton (ainsi que la quebecoise) savent juste que je n'y retournerais pas.
Je n'ai pas détaillé si ce n'est avoir dit que je compte les dégommer aux examens.

A ce moment. En classe. En en sortant. Là il m'a terriblement manqué. Ces micros connexions à la ps3 ce w-e ont donc été étranges pour moi. Mais je le respecte, je me sens impuissant et j'ai tout dit dans mes messages... les mots sont vains donc je n'ai rien à ajouter. Quand il reviendra (et je l'espère qu'il reviendra ...et cela n'est pas en opposition avec le fait que je SAIS qu'il pourrait disparaitre à jamais... mais là je suis impuissant donc je me contente de dire ceci) une conversation s'imposera, pas comme d'habitude... Enfin je ne peux juger d'avance mais ma révolte générale si elle peut atteindre son paroxysme elle est utile à certains niveaux. Vitale même. Enfin soit.

Je n'irais plus en cours.
Je ne veux plus les voir.
Et ça va être un fucking défi de merde de réussir dans ces conditions.
Mais il faut que cette fois ci je les emmerde.
Ne pas aller en cours c'est p-e pas la meilleure façon.
Mais au moins une semaine. C'est con alors que je raccrochais.

Si je devais m'exprimer.

J'ai pas envie car si je laisse mes pensées parasiter cet état stable j'ai les larmes qui monte, le ventre qui se tord.

Mais il le faut.
Mais je veux pas.

Ô barrière ce n'est point aujourd'hui que tu cédera.

Y a bien pire que ça Y a la bombe atomique Y a bien pire que ça Y a la famine en Afrique... (c) Usul, JDG, etc

Affronter ses peurs

18 mars 2013 à 21h55

Que dire...que faire...

J'ai fais une chose, accompli presque tellement ce fut difficile, que je n'avais jamais faite.

J'ai parlé de ce qu'il s'est passé à ma mère

Et avec effroi je l'ai vu sonner à l'école

Tant de raffuts pour si peu.

Je ne mérite pas qu'on se soucie tant de moi

Ils ont été sympa. Trop. Puis j'ai été trop vague.

Ils voulaient des noms

Je ne veux pas que ça empire

On m'a donné le droit de réagir

Et cela m'a réellement surpris.

Quoi j'aurai pu me lever, me casser sur une réplique cinglante ? C'est autorisé, compréhensible ? On a le droit... Eh oui c'est con mais ça ça m'a étonné. J'ai dis "mais je pensais qu'il fallait se contrôler". Et on m'a répondu "il y a des limites"

Et là j'ai une de ses phrases en tête

"Si ça se trouve je fais tout un foin de pas grand chose" enfin c'est pas la phrase exacte il me semble mais c'est l'ordre d'idée.

Tout ça me dépasse.

Il me manque

D'un côté j'appréhende la journée de demain, non pas que ça se reproduise...

...mais de passer pour un menteur ou quelqu'un qui se fait des films

Mais c'était bien réel...

Sans queue ni tête

21 mars 2013 à 1h53

Dur. Il est dur de ne pas se censurer, surtout face à soi même. C'est en travers ma révolte permanente, mon agressivité etc que transparaît le fait que ça ne va pas aussi bien que je le prétends.

J'ai beau savoir que c'est une protection je m'y réfugie encore et encore, me pensant pas assez fort pour me débrouiller seul et d'un autre côté me disant que je ne devrais pas m'y réfugier autant... que ça pourrait être vu comme de la folie, avant de me dire que les humains perdus, en détresse ou souffrant se réfugient tous dans ce qu'ils peuvent. Certains dans l'indifférence, d'autres dans le travail, d'autres dans des drogues, d'autres en s'inventant des protections...des films si on préfère. Vive l'instinct de survie...

Et il me manque, sa présence me manque, lui parler me manque... mais je sais que je m'y raccrochais de trop. Et je lui en veux cette fois ci, réellement. Et cela m'attriste. Non pas que je le repousserai, non c'est mon ami et il le reste même si je désapprouve sa réaction, juste que ça ...j'ai pris ça comme un abandon soyons cash. Ok il n'est pas là pour être à ma disposition ou entendre toutes mes plaintes mais j'ai jamais prétendu ça. Ok c'est p-e un éloignement pour nous préserver, un raz-le-cul des conflits, un renfermement pour qu'on le laisse... bref ce genre de trucs. Je sais qu'il ne va pas bien mais le fait qu'il m'empêche de l'aider ça m'tue. OK il a pas besoin d'aide mais bon sang un ami se doit d'être présent quand ça va pas ET quand ça va bien, enfin ça c'est MON principe... Après la réciprocité...j'dis pas qu'il a pas aidé, il a énormément aidé etc...mais là...là. J'prends ça comme un abandon, un "jm'en tape de vous" hors j'ai le sentiment que c'est pas du tout ça... mais ça m'fatigue. C'est pas la première fois, jpensais que la fois d'avant était la dernière. J'pensais qu'il avait compris. Mais je ne juge pas...il a besoin d'air ma foi qu'il en prenne... mais je me sens lésé à mort cette fois ci. Cependant je lui accorde, je n'ai plus envoyé de mess ni rien et je ne le ferai pas je résisterai... t'façon ils ont été écrit en tant que ce qu'ils auraient ou pourraient être, tout y est. Le reste il le sait. Mais il me manque quand même, c'est idiot mais taleur j'me suis avoué en avoir été dépendant etc Je me disait "pourquoi il est pas là alors que ça va pas ?" c'est con, idiot mais sa présence m'apaise, il a de bons conseils et là...j'dois me démerder seul.

Pas plus mal ? Oui certes... Mais c'est pas une raison.
Quand je réfléchis par moi même je me rend compte que ça va pas si bien.
Que j'ai toujours pas digéré le décès de mon beau père. Que je culpabilise toujours pour le suicide de ma marraine. Que je me demande encore si à force d'être le bouc émissaire c'est pas ma faute, si je peux pas "tout foutre en l'air pour tout recommencer" que j'en ai marre des études etc. Que les foirer ne servirait à rien. Que je m'invente des films pour me rassurer.. Et bien d'autres.
Quand je réfléchis par moi même je finis toujours par verser quelques larmes, par me détester puis par repousser tout cela et me carapater dans ma protection rassurante.

Gentil. C'est la qualité qu'on me donne.
Eh bien la gentillesse je l'emmerde quand on me traite comme un chien. La gentillesse je l'emmerde quand je me retrouve à 21 ans à rien foutre... Mais je dis ça mais je suis encore trop gentil par nature pour faire quoique ce soit pour aller à l'encontre de ça. Fuck.

"Je vous exècre" aurait dit le mini-moi

26 mars 2013 à 19h19

761.
C'est le compte auquel j'ai pu m'arrêter, dans le train. J'ai pu m'arrêter à sept cent soixante & un de compter pour ne pas flancher, ne pas penser et pleurer ou autre.

Je ne supporte pas d'écrire ces mots, je ne me supporte plus.
Le seul réconfort c'était les noms de mes amis, certes en France MAIS j'm'en fout, au moins y a Milk et les autres mais surtout Milk et France ou pas j'm'en tape j'm'en tape, ce serait même l'Australie il resterait là.

Et pourtant je ne veux pas lui parler de ceci, ce serait irrespectueux de ma part. Mais ce n'est pas grave. Lui il est là.

J'ai pas envie d'écrire je veux pas dire je veux juste les vacances je veux juste en finir avec l'école.
Non je ne veux pas y aller demain.
Oui j'irai.
Oui j'en aurai mal.
Oui je déteste l'école.
Oui je les déteste.
Non ils ne sont pas tous méchants mais Oui ils me font tous mal
Oui c'est un enfer
Oui j'en vient à me détester
Oui ils sont en train de me détruire

Non je ne me laisserai pas faire

Oui je sature

Oui d'un côté je voudrai arrêter, rater, ne plus avoir à subir ça

Non je n'abandonne jamais

Un léger mieux

27 mars 2013 à 20h08

Pause dans mes travaux d'info.

Plusieurs fois j'ai tenté d'écrire puis j'efface en m'disant que c'est pourri ça fait trop...contrôlé ou jsais nin mais spas très naturel en tout cas. Pourtant en journée des fois je pense en me disant "ça faut que je l'écrive" et c'est pas que je l'oublie mais après coup je me dis "boaaaf".

Cette journée ça a été, pas pourrie, je me suis même amusé par moments comme la "visite" d'un bâtiment du dernier cours (dans une école secondaire) par un gars de la classe, rien de très sérieux et juste à trois mais c'était bien fun surtout qu'il s'est montré sympa plusieurs fois...c'est con mais un peu d'attention positive ça détend un minimum. Si je me plonge dans dragonlance et qu'il s'y intéresse pour faire la convers alors j'accepte de quitter le bouquin où je me réfugie durant les pauses. D'autres ont été sympas...

Mais.
Mais il y a un mais comme on dit.
Ils ont beau être sympas certains des sympas (pas le gars) se sont montrés vachement salauds envers moi en m'insultant, m'humiliant et autre... Du coup j'ai un moment "révolte tacite" en français et même un peu en néerlandais en osant me montrer vif d'esprit et en les reléguant à leur place... Beurk que ça fait arrogance mal placée, on sent que je leur en veut. En néerlandais seule une germano m'a "dépassé" dans le simple jeu, et comme dans la même équipe on a battu les autres (mais ça osef ) et en français je les ai tous laissé loin derrière, faut dire que français ça a toujours été MON cours même si je fais plein de fautes d'ortho, en plus là c'était synonymes etc et du vocab' alors vraiment mon point fort.

A quoi bon ? J'sais pas... Moment de "vous me démolissez ? Prenez ça dans vot' gueule jvais tous vous "niquer" aux exams" -> impolitesse bonsoir m'enfin au moins ça fait naturel ^^'

Après... suis je remotivé ? Sérieusement ? Moitié...moitié...
Vais je mieux ? LOL
Disons que cette journée ne m'a pas fait revenir dans le même putain d'état que hier ou même ma défense comptait avec moi
Pour moi c'était une défaite

Un jour on gagne un jour on perd mais je n'ai pas perdu la guerre on ne pourra jamais m'abattre mon coeur n'a pas cessé de battre

cfr [15-16 ans]

Comme un goût d'amertume

12 avril 2013 à 1h03

Lundi. Rentrée.

BAM

J'ai rien foutu.
Quand je dis rien...
J'avais pas l'envie.

Les vacances ?
Un peu mon bouquin...ah oui tiens, j'ai enfin senti que c'était le moment de commencer ce projet et je le mènerai au bout.

Que dire.

On a failli perdre Milk. De peu. Non pas qu'il ait réussi à tenter. Juste qu'il a vraiment failli tenter. Il semble aller un peu mieux ces jours ci mais je reste aussi attentif que je peux. Longue histoire, trop longue pour s'y épiloguer puis on est encore trop au milieu de la tempête pour dire quoique ce soit là dessus.

Et si je voulais en parler ici j'aurai écrit avant. Comme penserait le perso de mon bouquin qui me ressemble.

J'ai rien foutu donc. Travail de groupe pour fin d'année ? OSEF Travail de groupe dont je suis pas au courant ? osef

Osef ?

...

Qu'est ce qu'ils veulent que j'dise ma foi
On peut rien foutre dans ce putain de monde sans diplôme
BAH les diplôme je les emmerde
Je les écoooooooooorche
Les trucide
Les crâme
Les... bref

Les bancs de l'école
Les commentaires
Non

La veille des vacs j'ai fais genre "oui je comprends j'vais me plier à votre putain de société pour être intégré"
La vérité ?
Mais fuck ! J'suis pas un mouton, jsuis crollé mais pas un mouton
La société je l'emmerde
J'veux pas m'plier à leurs fucking règles pour être comme eux
Je les déteste
J'veux pas être comme eux !

Ah y avait le rapport de stage (que j'ai pas fait) aussi... que j'ai pas fait.
Et la rédac de néerlandais, ça je la ferai quand même ptete
Et anglais une autre rédac... à voir...
Limite les rédacs
Non et puis le travail de groupe de fin d'année je dois le faire.

Sincèrement
Et je l'ai dit taleur sans le penser au préalable
"oui c'est tout à ton honneur de faire passer tes exams avant tes amis mais c'est une question de priorités et moi mes amis ils passent avant tout le reste"

Sérieusement
La fac, les études...

Il le faut
Parce que la société l'impose

Moi j'ai d'autres soucis en tête, et non je pense pas qu'à Milk, je pense aussi à mon cadet par exemple.

On m'autorisera pas de rater

C'est "comique" depuis que je connais Milk je dois tenir un discours similaire
J'veux pas ces études moi... enfin ça semblait pas si mal en début d'année, j'étais motivé
Puis désillusion comme d'hab

Ce que je voudrais ?
... Je pourrais pas le faire sans 3 ans d'études
Et limite ... tant pis
Oui c'est un but oui c'était un moteur
Mais ça fait déjà 4 ans que j'essaye d'avoir ces 3 ans
Que je stagne à l'année 1
Y a pas de fac pour faire ça
Pas en Belgique
Du coup...
Je sature

Toujours la même chose

Si je devais choisir ? "bah moi si je rates j'vais taffer, j'men fous dans quoi, je gagne du fric, je passe les exams pour être ---- quand y en a et je me décarcasse pour trouver le chemin de ce côté !"

Mais autant parler à un mur

Pourquoi j'en parle pas à Milk ? Il a bien d'autres soucis x) Puis sera toujours temps ... d'ici pas si longtemps.

Bon... film et dodo, on se remet un peu sur un horaire plausible
Dem soir un peu de famille que j'apprécie chez nous
et puis vaut mieux pas penser à la rentrée.

Soyons un peu en déni par rapport à la rentrée, autant se rendre malade que lundi /sbaff

Libre-arbitre

12 avril 2013 à 2h55

Out of the night that covers me,
Black as the pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced nor cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul.

William Ernest Henley

... simple réflexion

16 avril 2013 à 1h59

Ecrire ceci ici... ça fait bizarre mais j'ai clos mon ancien journal et je respecte cela.

Est ce que les attentat de Boston vont mettre le feu aux poudres et déclencher une troisième guerre mondiale ?
Comme par hasard le jour de l'annif du chef de la Corée du Nord
...
Soit ça vient d'eux ou de sympathisants
Soit d'autres veulent faire penser ça
Soit les US ont encore été trop belliqueux
Syrie, Mali p-e...j'avoue avoir perdu le fil de tous les conflits du moyen-orient.

Bref je suis pas en mesure de le savoir
Mais je me demandais
Donc je l'ai écrit...

Je hais la peur

1 mai 2013 à 23h09

Ecrire est devenu difficile.
Il est loin le temps ou j'écrivais tout les jours, savamment voire plusieurs fois par jour.
Ecrire ici c'est se donner le défi de se censurer le moins possible.
Ce que j'ai rarement réussi.

Ecrire. Cela grave.
Et il y a des choses qu'on préfère ne pas graver.

Et pourtant cela libère aussi. L'on se dit qu'on a mis des mots sur ses ressentis.
Et aussi que ça laissera une trace.
Que cet instant est cristallisé.

Ecrire c'est avouer que j'ai peur.
Que je m'en sens ridicule.
Mais aussi...que ressentir cette appréhension m'oppresse.

Si j'ai séché hier ce ne fut pas pour les cours.
Paradoxalement c'est la pause qui me faisait peur.
Est ce que j'allais encore m'endormir sans raison ?
Alors j'ai remis ma carapace et j'ai fui.
Fuir toujours fuir.
Je suis si pathétique.

Quoiqu'il en soit ce mois ci mes migraines sont bien revenue.
Et cela fait 1 semaine que j'ai de la fièvre, pas forte mais permanente.

Demain je vais voir le médecin, le matin.
C'est la première fois que je demande par moi même.

Je viens de quitter la page à plusieurs reprises, reprenant l'écriture à cause de ma défense
...
Alors ce que je voulais dire depuis le début...

Je n'ai sans doute rien, rien de grave en tout cas
Mais je ne peux empêcher ces idées noires et angoissantes de tournoyer
Que j'ai perdu bien trop de proches à cause de saletés
Que eux aussi c'était sans doute rien
Que mon meilleur ami pense être maudit, qu'il perd tous ses amis
Que c'est pas normal de s'endormir ainsi
Que j'ai parfois mal au coeur mais je dis rien
Que c'est sans doute que ma thyroide
Mais que je comprends pas parce que depuis que ma thyroide bug j'ai des trucs bizarre dans la gorge
Après c'est p-e normal

La vérité c'est que je sais que la vie ne fais jamais de cadeau ni à moi ni à lui
Alors ça me fait peur

Mais l'autre vérité c'est que ce n'est sans doute rien
Et dans le cas contraire
Comme je disais enfant
Je mourrai seulement quand je l'aurai décidé

Mais j'ai sans doute peur pour rien et sans raison x)

College Boy

3 mai 2013 à 17h44

Je salue indochine.
Je crache sur la censure.

J'apprends d'ici que ma vie ne sera pas facile
Chez les gens
Je serai trop différent pour leur vie si tranquille
Pour ces gens
I want to see you

J'aime pourtant tout leur beau monde
Mais leur monde ne m'aime pas, c'est comme ça
Et souvent j'ai de la peine quand j'entends tout ce qu'ils disent derrière moi
Mais moi j'ai le droit quand tu te réveilleras
Oui, j'ai le droit
De te faire ça quand tu te réveilleras

Le droit d'ouvrir tes jambes
Quand tu te réveilleras
Oui, j'aime ça
Le goût du lait sur ta peau, j'ai le droit

Là oui nous sommes en vie
Comme tous ceux de nos âges
Oui nous sommes le bruit
Comme des garçons en colère

Je comprends qu'ici c'est dur d'être si différent pour ces gens
Quand je serai sûr de moi
Un petit peu moins fragile, ça ira
I want to see you

Là oui, nous sommes le bruit
Comme un cerf en colère
Oui, nous sommes le fruit
Comme des filles en colère
Tu me donnes ta vie
Et nous traverserons les ciels

J'ai le droit à tous les endroits
De te faire ça, à tout les endroits
J'ai quand même bien le droit
Oui de te faire ça
Oui, j'ai le droit oui, de te faire ça

A nos gloires ici-bas pour se revoir
A nos rages
On a le droit de se voir
A la gloire ici-bas
Pour se revoir
A nos gloires...

Micro coup de gueule

14 mai 2013 à 22h34

Des fois la vie semble s'amuser à se dresser face à nous.

Nous ralentir.

Nous décourager.

Certes des fois on l'aide pas, mais l'on se bat comme on peut.

Et là, on vous met littéralement en sursis.

Curieux de se dire que pile le moment où vous vous redressé, vous vous motivé à reprendre les choses en mains que les obstacles s'acharnent sur vous. Et il suffit d'un manque de discernement et tout bascule.

Il m'a fallu une heure pour reprendre pied, passer la colère & l'incompréhension. J'étais motivé à bosser ce soir (pas comme si la dead line est jeudi...) et ça m'a cassé... mais je vais essayer de m'y remettre maintenant que je suis calmé et un peu plus serein.

Alors la vie, le hasard, le rien, les autres.
Je vous emmerde.
J'ai pas dit mon dernier mot.

I don't care

25 mai 2013 à 14h30

En fait
Si je réussi mes exams
Tant mieux
Et je mordrai sur ma chique de me coltiner 2 ans encore ces hypocrites que je déteste

Si je rates
Tant pis
J'aurai la satisfaction de pas les revoir

Je vais bosser, normalement de façon à voir la matière mais j'y passerai pas mes nuits
Je n'ai pas envie de les revoir etc
Mais recommencer encore et encore ne me plait pas non plus

Donc je ne choisis pas de rien foutre ou de taffer comme un dératé
Le juste milieu hein ?
Bah vala

Pour le reste je ne veux plus en parler ni commenter, je n'ai pas besoin d'écrire.
J'avais juste besoin d'écrire pour mes exams
Et si je rate ?
Eh bien j'espère qu'on me refusera pas mes vacs
Et ce que je ferai à quasi 22 ans et encore nulle part ?
Hm...

J'aurai bien taffer qq part n'importe où un minimum, fait du sport ou un art martial ou truc de genre pour améliorer ma condition physique et postuler à la police. Après tout... why not, c'est de famille non ? Même si c'est pas le même sang...

Sinon j'en sais rien.
On verra en temps voulu
Jpourrai toujours économiser et me casser en France *.*