Survivre

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Archive du journal au 21/08/2013.

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Je pense si fort à lui qu'il vient hanter mes rêves chaque nuit

16 août 2013 à 21h42

J'ai encore rêvé de lui cette nuit.
Il était là, je lui disais au revoir et j'essayais de ne pas pleurer. Mais j'ai fini par craquer, j'ai éclaté en sanglots et je me suis jetée dans ses bras. Il m'a serré très fort et m'a murmuré : "Ne pleure pas, tu en trouvera d'autres. ça n'aurait jamais pu marcher entre nous, tu le sais. Sèche tes larmes et ne perds pas espoir."
Facile à dire. J'avais perdue tout mes espoirs le jour où je m'étais rendue compte que mon amour pour lui ne rimait à rien. J'étais dans ses bras et il n'y avait pas de pire torture que d'être dans les bras du mec de mes rêves alors qu'il me disait une fois de plus qu'il ne voulait pas de moi.
Mais, comme dans tout mes rêves le concernant, ce rêve ne pouvait pas se finir sur une note aussi triste.
Je me suis écartée de lui, nous étions à un mètre environ l'un de l'autre et je le regardais droit dans ses yeux noirs. Les minutes se succédaient et plus je le regardais, plus le temps ralentissait. L'expression de son visage a changé, il me regardait avec une telle intensité qu'on aurait dit qu'il voulait lire mes pensés jusqu'au plus profond de mon âme. L'amour qui se lisait sur mon visage, il le voyait, il le recevait mais ne voulait pas l'accepter. Je connaissais cette expression peinte sur son visage, un combat intérieur faisait rage dans son esprit. Il baissa la tête, puis replongea ses yeux dans les miens, il se rapprocha de moi. Ses lèvres touchèrent les miennes et il m'embrassa avec une douceur incomparable.
Je me suis réveillée à ce moment-là, le cœur battant. La magie de mon rêve avait disparu et je me retrouvais de nouveau seule avec la douloureuse constatation de voir qu'il n'était pas là. Il me manque tellement...
Je dois pourtant m'efforcer de survivre chaque jour en cachant ma douleur derrière un sourire. Mais je me fais l'effet d'une hypocrite, une menteuse, une traîtresse. Mes sourires sont faux, dès que l'on me demande comment je vais je répond que ça va alors qu'il n'en est rien, lorsque je dis que je m'amuse et que j'aime être en vacances ce ne sont que des mensonges car je préfèrerai que les vacances n'existent pas. La séparation qui en résulte est bien trop douloureuse. Je reste vivante mais dans quel état ? Je n'arrive même pas à le déterminer moi-même.

Quand la folie prend possession de moi...

17 août 2013 à 17h30

Je vole sur un nuage de coton, mon cœur est si léger que je me demande même s'il est encore là, ma tête part à la dérive et je ne sens plus mon corps. J'ai bu une bouteille de muscat, volée dans le placard à ma mère. J'ai également volé un paquet de cigarettes que j'ai fumé tout à l'heure jusqu'à la dernière. Lundi, je vais voir C et rien au monde ne pourrait être plus beau. La joie de ces retrouvailles me fait presque danser au milieu de ma chambre. J'ai tellement hâte, j'ai le cœur qui bat si vite maintenant, une énergie parcourt mon corps et je suis presque en train de me demander si je ne vais pas voler en sautant par ma fenêtre.