Expérience d'une "pas-sex-ionnée" avec cet homme...

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Archive du journal au 17/03/2014.

Sommaire

RDV number one : "je te rejoins dans un café ? un restaurant ?" "non, chez moi" "O__O"

16 mars 2014 à 2h21

Une expérience de mon passé que j'avais envie de raconter sous le contexte d'un roman...

Stressée.

Je n'arrive pas à rester calme. Je suis partagée entre l'excitation et l'inquiétude. La perspective qu'une bombe sexuelle comme lui, me demande de venir chez lui me laisse sceptique. A vrai dire je me demande pourquoi "moi". Ça ne serait tout de même pas la robe ? Pour le nombre de fois ou je l'ai croisé dans cette boîte sans qu'il ne me porte une attention particulière...
Généralement un bref salut poli ou un regard suivi d'un sourire simple était notre quotidien nocturne. Mais c'est vrai que ce soir là, ma robe l'avait rendu tout d'un coup très bavard.

À noter, voir même à graver à tout jamais dans un coin de ma tête : "ne jamais sous-estimer les pouvoirs de séduction dévastateur d'une robe de soirée sexy"
Quelle heure est-il ? 12h54. J'ai rendez-vous avec lui dans un peu plus d'une heure. Il est temps de se préparer. Je saute dans la douche. La surexcitation de ce nouvel événement m'a complètement réveillé. J'en profite pour me faire une "petite beauté". On ne sait jamais...

J'ouvre mon placard et je reste bloquée devant comme une imbécile. Que devrais-je mettre ? Devrais-je opter pour une tenue d'été sexy ? Ou bien plus classique et décontractée ?
Je me frappe le front. Mais à quoi je pense ? Il veut simplement que l'on fasse connaissance.

(mais bien sur)

Il m'a d'ailleurs invité à venir chez lui pour discuter et sûrement prendre un café.

(mais dans quel monde tu vis ?)

Et on passera un agréable après-midi à parler de tout et de rien.

(dans tes rêves !)

Je fais fermer son clapet à ma conscience et opte pour une tenue simple et décontractée. Un slim gris moulant, un débardeur noir mi-long et une paire de jojo pour finir. Je me lisse les cheveux, les attache à moitié en palmier au dessus de ma tête. Quelques mèches ci et là pour encadrer mon visage. Je maquille légèrement mes yeux, un dégradé de couleurs claires pour le fard à paupière, un trait de eye liner, du mascara et je suis prête. Je me regarde dans le miroir pour apprécier le résultat. Ni trop ni pas assez, juste ce qu'il faut. Je ne veux pas paraître sur mon trente et un, encore moins passer pour une personne qui ne prend pas soin d'elle.

Il est 13h45. Mince ! Je n'ai pas vu l'heure passer. Je suis sensée arriver à l'adresse indiquée à 14h. Je prend mon sac mes clefs et je file hors de mon appartement comme une fusée. Je prend les transports en commun l'esprit complètement ailleurs. Je ressasse mes dernières actions dans ma tête.
"Voyons voir, j'ai mis des sous vêtements adéquats, du déodorant, de la crème, mes ongles sont opérationnels, le maquillage et la coiffure c'est bon..."
Je sursaute. Du parfum ! Je fouille et farfouille dans mon sac afin de trouver l'élément salvateur. Trouvé ! Je retire le petit flacon du sac comme s'il s'agissait du saint graal et me parfume voluptueusement la poitrine et le cou. Je sors un petit paquet de chewing gum Airways de ma poche et commence à en mastiquer un.

(Et avec ça, tu vas encore dire que vous allez parler de la pluie et du beau temps ?)

Ma conscience me regarde, un sourcil levé, l'air de dire "tu me prend vraiment pour une conne"
J'éteins, dans mon imaginaire, la lumière de la salle de ma conscience la faisant disparaître pour un temps. Je préfère me concentrer sur la vague de sensations qui déferle en moi. J'ai hâte mais en même temps j'appréhende. C'est vrai quoi ! Je ne le connais pas. Il pourrait très bien être un dangereux psychopathe. L'image de moi dans le journal avec pour titre "une jeune fille a disparu après un rendez vous galant avec un inconnu" traverse mon esprit. Je souris à cette pensée stupide. Je me sermonne intérieurement en me disant que je dramatise.
J'arrive à la station de métro indiquée dans son SMS. Il est 14h08. Je suis en retard. Après tout ce n'est pas grave. Il vaut mieux se faire désirer. En sortant de la bouche de métro j'attrape mon paquet de cigarette et allume ma clope du condamné tout en me dirigeant vers son adresse. Mon iPhone m'est fort utile à cet instant. Je me dirige vers l'objet de mon désir -(ah ah !)- d'un pas tranquille pour être plus en retard encore.

J'arrive à la dite destination sans pour autant trouver la bonne entrée d'immeuble. J'hésite quelques instants, tourne autour pour voir s'il n'y a pas un numéro indiquant que je suis au bon endroit. Au moment où je commence à me dire que je me suis peut être trompée, mon téléphone se met à sonner. C'est lui. J'ai des papillons dans le ventre rien qu'en voyant son nom. Je décroche en essayant de prendre la voix la plus décontractée possible.

- Tu es arrivée ? me demande-t-il.

Sa voix est tellement sexy !

- Oui je suis arrivée mais par contre je ne suis pas sûre pour l'entrée parce qu'il y en a deux...

Je me sens tellement stupide de me justifier de cette manière.

- Reviens sur tes pas, dit-il alors.

Je m'exécute tout en regardant autour de moi.

- Lève la tête.

Je regarde en l'air et je le vois sur son balcon. Il me sourit en agitant la main. OMG ! J'ai un raté en contemplant son sourire. Était-il aussi beau la dernière fois ?

- L'entrée est sur ta droite. C'est au deuxième étage.

Je raccroche et entre dans l'immeuble. J'ai le cœur qui bat de plus en plus vite. Je prend l'ascenseur. La montée me paraît interminable. Quand les portes s'ouvrent, il m'attend, adossé contre l'encadrement de la porte, toujours tout sourire.

- Salut tu vas bien ? Me demande-t-il en me faisant la bise.
- Très bien et toi ?

Ma voix déraille à cause de la montée de chaleur qui vient de naître au creux de mon ventre. Ou bien était-ce entre mes cuisses ?

(Je dirais tes cuisses)

Un "high kick" fait valser ma conscience dans les tréfonds de mon for intérieur. Je devrais être tranquille pour un moment.
Il referme la porte une fois que je suis entrée et me redirige vers le salon. L'appartement semble spacieux et très éclairé. Un grand sofa en toile noire siège au fond du living. Une petite table basse en verre très design sépare le canapé du reste de la pièce. Le fond est composé d'une table à manger en bois noir de quelques tableaux décoratifs, un grand miroir et quelques babioles de très bon goûts. La décoration en soi est très moderne et agréable. La musique ambiante est un mélange de house-electro. Tout ce que j'aime. À mon grand plaisir il y a même un piano électronique.

- Tu veux boire quelque chose ? Me demande-t-il, m'arrachant à ma contemplation de son intérieur.
- Qu'est ce que tu me proposes ? fais-je espiègle.

Le jeu de la séduction à commencé. Je le sens à la manière dont il me regarde. Il me reluque d'un air appréciable. Je le vois parcourir de ses yeux verts mon corps des pieds à la tête. Il croise mon regard et enchaîne :

- Ce que tu veux, j'ai du coca, du jus, de l'eau, du vin...

À mon tour de le reluquer, mais je perd vite ma contenance. Il faut que je me ressaisisse mais comment ? J'ai du mal à réaliser que je me tiens là, face à cet homme beau à en faire pâlir un dieu grec. Je regrette l'état d'ivresse dans lequel je me trouvais lors de la fameuse soirée. Tout était tellement plus facile. Un peu d'alcool ne me ferait pas de mal là, tout de suite.

- Huuuum... Allons-y pour le vin alors.

Sans se départir de son sourire, il disparaît dans la cuisine. J'en profite pour relâcher mon sourire crispée de femme stressée. Les papillons dans mon ventre se sont changés en libellules. J'ai les mains qui tremblent malgré la chaleur environnante de ce mois d'août et mon cœur menace de transpercer ma poitrine tant il cogne contre cette dernière. Je sursaute de plus belle lorsqu'il me demande de la cuisine :

- Du rosé ça te va ? - Oui c'est parfait !

À l'heure actuelle je prendrais même du whisky alors que je n'aime pas ça. Mais le vin c'est très bien. Le répit est de courte durée ; il réapparaît très vite avec deux verres contenant un liquide rose pâle. Il me tend mon verre et approche le sien pour trinquer. On trinque à quoi au juste ? À notre premier "rendez vous" ? Je me garde bien de lui demander. Je bois rapidement une gorgée de vin pour chasser cette pensée stupide. Le liquide et frais et agréable au goûté. Nous nous asseyons sur le sofa. Ce dernier est très confortable mais je ne me sens pas à l'aise. Sa jambe est près de la mienne et même si elle ne me touche pas je sens un courant électrique passer et remonter le long de ma colonne vertébrale. C'est dingue l'effet qu'il peut me faire !
Il brise le silence :

- Alors comment vas-tu depuis la dernière fois ? Ça fait un petit moment qu'on ne s'était pas vu. - Oui c'est vrai. J'ai d'ailleurs été étonnée de recevoir un message ce matin.

Plus qu'étonnée en fait. Je pensais même que la soirée n'avait été qu'une passe dû à l'alcool. J'avais moi-même mis cette expérience aux oubliettes.

- J'étais en vacances pendant quelques semaines. Mais j'ai toujours eu en tête de te revoir.

A-t-il lu dans mes pensées ? Il vient de se justifier alors que je faisais ma remarque silencieuse. Je le regarde franchement. Il est encore plus beau de près. Ça se voit qu'il était en vacances. Sa peau a brunit depuis la dernière fois. Son teint est mate de manière uniforme, soulignant la perfection de ses lèvres roses toujours étirées en ce sourire défaillant. Ces cheveux noirs structurés au gel lui donnent cet air jeune, sexy et sauvage. Je me retiens à grande peine de glisser mes doigts dedans. Ses yeux verts me scrutent toujours. Je remarque même qu'ils ne sont pas complètement vert ; un marron doré entoure ses pupilles. Encore plus envoûtant. Je détourne rapidement les yeux. Malgré mon teint mate, je sens que je rougis. Il me regarde intensément et je ne peux en supporter davantage. Je me focalise sur le verre. J'ai envie de fumer. L'ambiance est de plus en plus pesante. Je ne sais pas quoi dire. Il m'impressionne, m'excite, me fait peur... Tant de sentiments contradictoires qui se chamaillent en moi. Je vais devoir vite trouver un sujet de conversation ou il va vite regretter de m'avoir donné rendez vous !
Il se penche légèrement vers moi, frôlant ma cuisse et mon épaule pour attraper son paquet de cigarette. Son parfum chatouille agréablement mes narines. J'ai un frisson lorsqu'il retourne à sa place. Il a dû le remarquer car il rit clope en bouche prêt à l'allumer. Je sens qu'il se moque gentiment de moi mais je ne relève pas. Je regarde sa cigarette se consumer et lui demande en montrant mon propre paquet :

- Je peux t'accompagner ? - Mais bien sûr ! dit-il en approchant son briquet pour m'allumer.

(T'aimerais bien qu'il t'allume autrement n'est ce pas ?)

Ma conscience est de retour mais je choisis de l'ignorer.

- Tu m'as l'air un peu stressé.

C'est le moins qu'on puisse dire ! Je suis encore plus stressée qu'une jeune vierge face au "big moment". Son constat me surprend. Mauvais point. Il va regretter de m'avoir donné rendez-vous. Qu'est ce que je fais ? Qu'est ce que je dis ? Comment je rattrape le coup ?

(Dis lui la vérité ! Sois honnête nom de dieu !)

Pour une fois, ma conscience a raison. J'opte donc pour l'honnêteté.

- C'est vrai je le suis. - Tu ne l'étais pas pourtant au B-Club café, remarque-t-il.
- L'ambiance n'était pas la même et à vrai dire, je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation, me justifie-je.

Je baisse les yeux sur mon verre et bois une longue gorgée pour retrouver un peu de contenance. J'attend la chute. Il va sûrement se dire que je suis une timorée, sainte nitouche, pas du tout intéressante et me donner l'excuse qu'il a quelque chose de prévu et qu'il doit partir tout de suite.

- Quel âge as-tu ?

J'écarquille les yeux de surprise en le fixant. Je ne m'attendais pas à cette question. Son regard est plus intense encore. Il a l'air d'un prédateur qui vient de trouver sa proie.

- J'ai 25 ans, répond-je décontenancée. Et toi ? - Quel âge me donnes-tu ?

Ces traits sont jeunes. Il doit être un tout petit peu plus vieux que moi.

- Je dirais 27-28 tout au plus.

Il grimace en agite la tête en signe de négation.

- J'ai 31 ans.

J'ai les yeux ronds comme des soucoupes. 31 ans ?! Ce mec est trentenaire ?!! J'ai flirté avec un gars de plus de trente ans ?!!!

(...)

Tiens ma conscience ne pipe mot. C'est bien la première fois.

- 31 ans ? Tu es sérieux ?? fais-je vraiment surprise. Tu ne les fais pas.

Je suis sincère, il ne fait pas son âge.

- Merci, me dit-il glissant son bras autour de mes épaules pour caresser mon bras. Dis moi alors, que veux tu faire ?

Je retiens mon souffle. Est ce qu'il me demande ce que je veux faire avec lui ? De lui ? Si cela ne tenait qu'à moi je serais déjà sur lui à l'embrasser comme une désespérée. Mais c'est sans compter sur ma grande timidité qui occulte tout acte téméraire.

- Euuuuh... Je ne sais pas...

Ma voix tremble légèrement et il le remarque. Il caresse ma cuisse et me souffle :

- Relax, détends toi.

Il s'approche de moi et effleure mes lèvres doucement. Les siennes sont chaudes. Je souris. Ça me redonne une certaine contenance.

(Ou je dirais plutôt que ton cerveau est en mode "stand-by")

J'envoie bouler ma conscience d'un geste obscène de la main et reporte mon attention sur lui. Sa question, bien qu'ambiguë, peut très bien se référer au genre de relation que j'aimerais entreprendre avec lui.

- Je dois te dire avant tout que je ne tiens pas à me compliquer l'existence. J'ai juste envie de profiter du moment présent.

Il me regarde intensément à nouveau. Un silence s'ensuit.

- C'est très clair pour moi, déclare-t-il enfin.

C'est tout ? Il ne veut pas plus d'explications ? J'espère qu'il ne me prend pas pour une salope.

- Ça te convient ? Tu sais, je n'ai pas l'habitude de ce genre de situation. Je ne voudrais pas que tu te trompes sur mon compte. C'est juste que j'aimerais des choses simples pour une fois.
- Ne t'inquiète pas, je ne suis pas là pour te juger ou quoi que ce soit. Tu as envie de faire quelque chose ? Fais le. Ne t'occupe pas de ce que les gens pensent.

Je me perd dans son regard quelques secondes. Il m'a l'air sincère, voir même familier avec cette situation ; comme si c'était ce qu'il recherchait également. Ma respiration s'alourdit. J'ai envie qu'il m'embrasse, qu'il me touche, qu'il me prenne. Sans crier gare, il m'attrape le visage et écrase ses lèvres contre les miennes. Sa langue s'introduit dans ma bouche sensuelle et avide à la fois. Je me laisse faire, soumise à ses lèvres expertes. Je suis envahis par des sensations nouvelles, à la fois douce et électrique. Ses lèvres descendent de mon visage à mon cou. Je suis sûre qu'il peut sentir mon pouls palpiter lorsqu'il dépose un baiser au creux de ce dernier. Ses mains parcourent mes bras parsemés de frissons tant les sensations sont agréables. Il saisit ma taille agrippant au passage mon postérieur pour me soulever. Je suis maintenant à califourchon sur lui et le renflement juste sous mon sexe avec pour unique séparation nos pantalons respectifs, m'indique l'effet que je lui fais. Je ne peux m'empêcher de soupirer de plaisir en le regardant droit dans les yeux. Il me fixe tout en caressant mon dos et je mord ma lèvre inférieure sous l'excitation. Il rapproche sa bouche et dévore la mienne avidement comme s'il ne me pardonnait pas de le provoquer ainsi. Ses mains remontent le long de ma taille, palpant ma poitrine au passage et entraînant mon débardeur avec. Nos lèvres se séparent le temps de faire passer mon haut par dessus ma tête. Ma poitrine avec pour unique barrière mon soutien gorge le captive. Ou bien est ce mon tatouage entre les seins ? J'halète sous son regard de braise.

- Tu es magnifique..., soupire-t-il.

Je ne tiens plus. Je prend les devants et m'empare de sa bouche fougueusement. Je suis plus sauvage et entreprenante qu'au début. Loin d'être surpris par ma soudaine montée d'adrénaline, il y va de plus belle. S'emparant de mon cul avec désespoir, il le pétrit férocement. C'est douloureux et excitant à la fois. Je commence à onduler sur lui me frottant contre sa virilité. Je le veux en moi c'est indéniable. Ma culotte est trempée et bonne pour la poubelle tant je la souille par mon envie. Son sexe, quant à lui, est dur comme l'acier. Il grogne de plaisir contre ma bouche puis, sans prévenir il s'arrête, me soulève et se lève du canapé. Encore étourdis par tant de sensations, je ne comprend pas encore ce qu'il se passe. Il me prend la main et me murmure la voix lourde de désirs et de promesses :

- Viens.

Ce simple mot me fait oublier tout le reste. Mes appréhensions. Mes doutes. Mes bonnes résolutions. Je m'abandonne totalement. Je sais exactement ce qu'il va se passer et je me fous complètement que ce ne soit pas dans les mœurs ou dans le bon comportement de chacun. Tout ce qui compte c'est l'instant présent. Nous pénétrons dans une chambre où un grand lit nous attend. La pièce est complètement obscurcie par les stores fermés. Je ne sais pas exactement à quoi ressemble la chambre mais je m'en contrefiche. Il me fait passer devant lui et me pousse légèrement contre le lit. Les draps et oreillers sont plus que moelleux. Je me sens dans un cocons de bien-être. Il se place juste au dessus de moi et malgré l'obscurité je distingue ses yeux pétillants. M'embrassant de nouveau il s'évertue à défaire ma ceinture et à déboutonner mon pantalon. J'essaie de lui donner un coup de main mais il replace mes bras au dessus de ma tête. À priori, il préfère se débrouiller seul. Ça ne lui prend que quelques secondes ; je me retrouve en petite tenue face à lui qui est encore habillé. Une minute. Ce n'est pas juste ! Je me relève et glisse mes doigts tremblant sous son t-shirt tout en embrassant son cou puis le lobe de son oreille avant de murmurer :

- Ce n'est pas du jeu si je suis la seule à être dénudée...

Il me sourit et fait mine de se laisser faire. J'enlève donc son t-shirt et entreprend de défaire les boutons de son pantalon. Je l'allonge sur le dos pour retirer le reste de sa tenue et remonte le long de son corps, parsemant son torse de baiser pour finir par souder ma bouche à la sienne. Il exulte un soupire d'aise, me prend dans ses bras pour mieux m'allonger à mon tour. Il lèche mon cou tout en glissant ses doigts dans mon dos. Avec une grande dextérité, il dégrafe mon soutien-gorge, dévoilant mes seins à l'air libre. Je me sens rougir comme une pivoine. J'ai horreur de ma poitrine. Elle a toujours été mon plus grand complexe. D'où l'idée de me faire tatouer entre les seins. Une espèce d'idée ludique que j'avais eu afin d'essayer de les apprécier un peu plus. Je bénis le fait que la chambre soit plongée dans une obscurité totale. La seconde d'après il empoigne un sein de sa grande mains aux doigts fins et passe sa langue sur mon téton tendu. J'expire d'aise face aux sensations qui déferlent subitement à mon grand étonnement. Effectivement, compte tenu de mon complexe, je ne ressens généralement pas grand chose lorsque l'on me touche la poitrine mais là, c'était différent. Pour la première fois je sentais une multitude de frissons et de papillons parcourir mon corps et c'était agréable à souhait...

To be continued !