Crazy, i'm so crazy.

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 18/03/2014.

Sommaire

Intro - The XX

30 décembre 2013 à 15h18

Aucuns remords, aucuns regret. La vie vient de prendre une nouvelle tournure. Plutôt ma vie. Mon gros problème ? Savoir analyser les gens, trouver leurs points forts mais aussi leurs points faibles. Je m'en veux des fois. J'aime pas, c'est comme ci je lisais les gens comme des livres ouverts. Bordel. Ce sentiment de culpabilité après. Mon dieu, sortez moi de là.

Puis il y a cette fille. Tu sais que tu la connais car tu étais le même avant. Comment est-ce possible ? Non je rêve. Soit.

Ma vie est insignifiante, des ex petites copines totalement déjantées, des coups d'un soir sans lendemain et une vie amoureuse totalement désastreuse. Vous pouvez rajouter avec ceci, de la musique, des livres, de la culture .. et vous avez un garçon entièrement confiant.
Non, j'exagère, je ne suis en aucun cas confiant. J'ai une carapace qui me protège de certain coup. Je peux vous assurer que c'est parfait en situation de crise. Quand je dis situation de crise, vous pouvez imaginer Hiroshima dans ma tête. Un énorme champignon nucléaire, qui me détruit de l'intérieur et de l'extérieur totalement impassible. Souvent, les gens détestent de ne pas savoir lire sur mon visage l'émotion que je ressens en moi. Toute manière je finis par craquer mais seul. C'est mieux. Sauf ce matin, cette fille, a su savoir ce qu'il se passait. Ma colère et ma tristesse. Elle le savait déjà avant que je lui dise. Hm, bon ou mauvais ? Je verrai bien où ça va encore me mener. Seulement voilà mon soucis. Je ne suis pas fait pour aimer quelqu'un. L'amour n'est pas fait pour moi. Alors lire des livres comme les âmes vagabondes, ne m'aident en aucun cas. L'amour, c'est pour les faibles. Moi je suis bien plus fort que ça. (Enfin je crois.)

Forminable.. pardon, formidable.

5 janvier 2014 à 16h57

J'ai faim. Une faim incontestable. Une faim de vivre. Si j'ai faim de vivre, pourquoi je ne vis pas comme j'ai envie alors pour combler cette faim ? (Moi et mes questions existentielles).

Vous voyez à Venise.. la charpente qui sert à tenir la ville, commence à moisir. Donc ils doivent changer les piliers de bois par d'autres. Bizarrement ma vie, c'est pareil. Un des piliers auquel j'ai porté sûrement trop d'importance, viens d'être remplacé par un autre bon pilier.

Pour en revenir à l'ancien pilier, il était moisi. Fini. Et moi je voulais le garder. Quoi ? Quand on sait qu'on a pu compté dessus pendant autant de temps, c'est difficile de s'en détacher. Bref.

Maintenant j'en ai un nouveau, un bon, un qui me soutient, qui me remet les idées en place quand il le faut. Problème ? (comme d'habitude). Je le fais pas exprès mais je touches ses points faibles sans le vouloir. Hier soir... deux voir trois fois. Excuse moi. Je m'en veux. C'est sans le vouloir.
C'est une fille tellement bien ce pilier. Bon, faut que j'arrête de la comparé à un pilier en bois... DD.
DD, j'aimerai vraiment lui donner confiance en elle. Je me reconnais en elle. Paumé, se demander ce qu'on fout ici, etc. Je parle d'elle, car c'est sûrement une des meilleures rencontres que j'ai fait jusqu'ici. Après autant de temps, de non retour, de merdes, de conneries.

Sinon, ma vie qui était jusqu'à présent pas formidable, vient de reprendre de plus belle. Je redémarre. C'est reparti. Je me sens confiant sur une chose. La vie ne m'a jamais fait de cadeaux, mais pourquoi moi je m'en ferai pas de temps en temps ? Je fonce. Qui m'aime me suive, ceux qui suivront, seront sûrement les meilleurs piliers de ma vie.

ENJOY.

End of all days

6 janvier 2014 à 12h52

Cette rage. Je n'arrive pas à exprimer ce que je ressens. Une rage de vivre, une rage de vaincre.

L'ancien pilier est définitivement brûlé, enterré.
Mais souvent les démons reviennent. Comme de fait. Hier soir. Enfin plutôt cette nuit qui vient frappé chez moi ? PS. La voir en pleure, la voir perdue devant la porte. Mon être s'est enflammé, pour me rappeler ce que j'ai vécu avec elle. Se chercher, se chercher, pendant des heures, des journées entières. Ce jeu du regard, du contact physique. J'étais là. Pour elle. Comme un vrai ami et non pas comme un jouet. Nous avons passé la nuit à parler, non, elle m'a parlé. Même si je savais déjà ce qu'il s'était passé avant qu'elle déverse son sceau de paroles, de dialogues, de regrets, de remords... Elle se retient de vivre à cause d'une histoire qui a duré trop longtemps. Et tout ce que j'ai pu lui dire avant qu'on s'endorme, un simple : "ça va aller". Mais dans le fond je le sais que c'est pas comme ça... "Non ça va être dur tu sais ? Très dur, va falloir t'accrocher, te pousser vers le haut, te dire que tu vaux mieux que ça. Te rappeler à quel point tu en as souffert pour mieux recommencer. Je le vis à chaque instant. Tu dois te battre pour oublier, la vie ne te fera jamais de cadeaux surtout au point où tu t'es enterrée. Mais ne t'inquiète pas, il t'approchera plus, il ne te touchera plus, on est là, je suis là pour toi, en ami." Alors à 6h du matin insomnie. Je me suis levé. J'ai été le trouver. Je savais qu'il allait être là. Attendre son "pote". Je lui ai parlé. Je lui ai fait comprendre qu'il devait arrêter de revenir dans sa vie. Il a accepté, il n'a pas vraiment eu le choix.

Après ça, j'ai été courir 2km. Pouvoir tout oublier en courant, se vider la tête. Un énorme bien. Faire le point. Réaliser que je dois me laisser vivre. Aimer, si je dois aimer. Détester, si je dois détester. Vivre pour finir par mourir.

I lose myself.

12 janvier 2014 à 13h33

Les insomnies reviennent. De plus en plus. Je pense, je décortique, j'ai mal, je me rendors. Cette douleur qui part de mon dos et qui descend dans mes genoux. Horrible. Mais ça me fait oublier à quel point j'ai mal au cœur. Une douleur aiguë. Elle me transperce. Et cette douleur, c'est mon passé. J'ai qu'à me regarder dans le miroir. Sur mon corps des traces, petites, mais elles sont quand même là. Puis ma mémoire, qui me rappelle des passages, des épisodes, douloureux ou non, de ma vie. Quand j'y repense, je me demande comment j'ai fait pour en arriver là ? Bref. C'était moi.

Maintenant, j'essaie d'avancer. J'aimerais avoir un autre mode de vie. Mais je suis bien ici ou là. J'ai peut-être pas grand chose mais j'ai un toit, un travail, des ami(e)s.

J'ai besoin de sortir, de boire, de fumer, de passer une nuit à faire des conneries. Je lutte contre mes envies, mes besoins. Mais je vais exploser d'ici peu.

L'équilibre des choses.

19 février 2014 à 20h39

Un équilibre ? j'espère. Beaucoup de choses ont évoluées depuis la dernière fois. Je suis dans un équilibre. Fragile, peut-être. Mais ça me va. Je me sens mieux, je vais bien, je me sens vivre enfin quelque chose de réciproque. Je ne me pose plus mille et une questions. Je fonce ? un peut trop peut-être. Mais j'aime bien. J'aime bien savoir que j'ai quelqu'un sur qui compter, avec qui parler, avec qui partager. Les choses reviennent doucement dans l'ordre. Malgré que j'ai perdu certaines personnes, mais c'est la vie. Je me sens bien. Non non, je ne me convainc pas, je suis persuadé d'être bien pour une fois. Ça change des disputes, des journées entières sans parler ou quoi... ça fait... du bien. Bordel. Cette sensation de se lever le matin, se dire qu'on va passer une bonne journée, pouvoir se coucher sans se dire "merde qu'est-ce-que j'ai encore fait comme merde ?". C'est tellement magnifique.

Le bordel que j'avais dans ma vie, j'ai réussi à le gérer. Malgré que mon BP me fait vraiment chier, je gère. A vrai dire je gère dans toutes les situations sauf celle-ci. C'est DD qui gère notre situation. Elle est aux commandes. J'aime bien mais pas trop. Parfois, je dois lui rappeler que je suis l'homme et que moi aussi j'ai mon petit mot à dire. Pas évident. Bientôt je vais pouvoir enfin vivre avec elle, ça va être tellement A-M-A-Z-I-N-G, haha.

Bref, je vais bien.

Déséquilibre de la vie.

12 mars 2014 à 23h03

Je suis en déséquilibre total. Manque de sommeil énorme, fatigué de travailler. Carburer au Redbull... pauvre de moi, je deviens un vrai déchet. Ma force mentale se fatigue de plus en plus, j'ai besoin de vacances, de me reposer, des plans qui tombent de plus en plus, on voit que c'est bientôt l'été, les gens veulent du nouveau chaque année. Je les comprends je suis pareil. Mais bon, je suis fatigué. Fatigué de travailler, fatigué des actualités, fatigué de la société. Sortez moi d'ici, je veux vivre dans un monde normal, est-ce possible ?