J'ai relu mon écrit précédent, et j'avoue qu'à ce moment la je n'avais absolument aucune idée de ce qui se passerait par la suite. Et je ne sais même pas par ou commencer, ni comment le décrire tellement j'ai de choses à dire, tellement j'ai d'images, de paroles, de choses en tête plus belles les unes que les autres....
Je lui ai donc écrit ce fameux petit mot. Un petit mot tout mignon, sans remerciements ni trucs superflus auxquels je pensais, mais juste
Me voy mañana, y no he tenido el valor de hablar contigo ... Sólo quería decir que me enamoré de tus ojos y tu sonrisa .. Cuidate, te abrazo. et je n'ai pas envie de l'écrire en français, ça me rappelle tellement de choses vu comme ça... Avec ma soeur, on a tenté tout le début d'aprèm de l'attraper à un moment ou il pourrait être seul, mais mission impossible. Puis vers quatre heures on est tombées sur lui, en train de descendre vers les cuisines pour manger le temps de sa pause. J'ai filé le mot à ma soeur et je l'ai envoyée. Elle lui a donné. Je ne l'a plus revu jusque 19h à peu près, et ce furent trois heures de torture intense que je me suis faite subir à moi même haha. Après avoir mangé, je suis allée poser mes fesses sur la terrasse, guettant son apparition. Et il est effectivement apparu... Il m'a vu, il m'a fait un énorme sourire que je revois encore la à l'instant, auquel j'ai timidement répondu la réciproque. Il m'a lancé énormément de regards plus souriants les uns que les autres, jusqu'au moment ou mes parents décidèrent d'aller faire un dernier tour noctune avec nous, sur la digue. Et j'ai beau avoir protesté, rien à faire on est partis. Dès notre retour j'ai accouru vers la la terrasse et j'y suis restée deux bonnes heures, à l'observer, à le dévorer du regard et pareillement de son côté. Il m'a fait signe plusieurs fois, me disant d'aller danser, avec lui je crois... Mais j'ai refusé. Les petits papys et mamys espagnols sont salement doués en danse, et je suis salement nulle. J'aurais eu l'air d'une grosse cloche à côté. ceci dit, sur le coup, après avoir timidement refusé trois fois, j'ai regretté, en me disant que ça aurait pu être mon seul et dernier contact avec lui. J'ai du rentrer dans la chambre vers 23h, et comme je l'ai fait durant toute cette semaine, j'ai passé le restant de la "soirée" sur mon balcon, duquel j'avais une vue parfaite sur cette fameuse terrasse, et donc sur mon petit serveur également. Il savait que ma chambre se trouvait la. Il a levé les yeux vers moi, à plusieurs reprises.. Par moments j'avais l'impression de l'embêter, à toujours le mater, je m'étais même dit que je pourrais enfaite ne pas lui plaire et qu'il était juste gentil et délicat. Mais j'ai eu tout faux... Mon dieu à quel point j'ai eu tout faux. C'est la que tout à commencé, que la roue s'est mise a tourner, de plus en plus vite... Que tout s'est enchainé, au bord de ce balcon. Putain quelle nuit...
Quand tout le monde est parti, que la soirée s'est terminée et qu'ils ont rangé toutes les tables et chaises, il m'a souhaité une buenas noches comme il l'avait déjà fait auparavant. Et il est rentré à l'intérieur de bar. La je me suis dit que voila, j'ai bien fait de lui donner mon petit mot, grâce auquel j'ai pu le voir me sourire tout au long de la soirée et que je ne partirai pas avec cette impression de regret, ou d'inachevé. Quelques minutes après, à ma grande surprise il est ressorti dehors, et m'a demandé mon facebook. Je l'ai noté sur un petit papier et je lui ai lancé. (à la Roméo et Juliette tavu) Il est reparti. Puis il est revenu une seconde fois en me lachant un ruso ? effectivement mon nom de famille trahit assez facilement mes origines. J'ai dit oui, il a ri, il est rentré. Puis il est encore une fois revenu pour me faire comprendre qu'il allait me faire un message. Et la j'ai attendu. Attendu. Attenduuuuu... Et je recevais rien. A partir d'un moment je me suis dit qu'y a du avoir un bug et que voila tout tombe à l'eau. Jusqu'à ce que je reçoive son ajout. Et putain j'ai sauté de joie comme une pauvre gamine de cinq ans. Et ces sauts d'ailleurs se sont prolongés sur toute la (brève) conversation qui à suivi.
J'ai attendu qu'il me parle en premier. Il l'a fait. Juste un smiley. Hola ! ais je répondu. Il m'a demandé comment je vais. Je vais bien, je suis heureuse de te parler. Podria aver sido antes, me pareces una chica perfecta, de verdad j'ai sauté de joie. Une chica perfecta, mon dieu. Il me demande mon âge, ou je vis, tout ça, on papote. La Belgique c'est loin, et oui. Espero que nos veamos otraves.. Espero tambien, mais tellement. J'espère tellement le revoir l'année prochaine. Ma mère a beaucoup aimé l'hôtel, et la ville en elle même, et elle avait l'air partante pour y revenir l'été prochain. Je croise les doigts. Je lui ai demandé si il habitait Roses, il me dit que oui, près de l'hôtel. Et la, sans trop réfléchir je lui ai proposé d'aller faire un petit tour. Et il a accepté, 10 minutos en la puerta del hotel ? Si, si, si !!! Je suis sortie de mon lit, je me suis rhabillée, tout le monde dormait, je suis sortie en fouine, mes sandales en main, nerveuse, stressée, je suis sortie de l'hôtel et je faisais les cent pas devant l'entrée. Puis je l'ai vu arriver, dans sa petite voiture, me faisant un grand sourire et me disant de monter. On a décidé d'aller faire une petite promenade...
On a fait un petit aller retour, pas trop long, mais sympa. Aucun contact, nada. On se parlait juste, on rigolait. Il comprenait un peu le français mais on parlait en espagnol. Il m'a d'ailleurs complimenté sur mon langage et je dois avouer que je me suis moi même surprise haha. Une fois la balade terminée, on est remontés dans sa voiture. Il se dirigeait vers l'hôtel et en se rapprochant de l'entrée m'a demandé si je voulais rentrer. Non, bien sur que non... Il s'est donc garé un peu plus loin. Et on est resté dedans. On papotait un peu, c'était drôlé, il m'a fait écouter la musique qu'il aimait, il m'a raconté quelques petites anecdotes, et toujours aucun contact entre nous. Puis, j'ai fait le premier pas, je me suis permise d'attraper son bras pour le questionner sur son tatouage, je l'ai touché, caressé du bout des doigts. Un tatouage dédié à sa grand mère, c'est touchant.. Puis plus rien, on parle, on parle plus. Je lui dis que je ne suis pas fort bavarde, même en français, il rit. On parle encore et je fais de nouveau une folie. Je me mets a tenter de frôler son avant bras, du bout de mes doigts, jusqu'à ce que le frôlement devienne caresse et que sa main se dirige vers la mienne pour emprisonner mes doigts entre les siens. Je crois que mon coeur à eu un énorme raté. Je cois que j'ai failli mourir. Le tout avec son sourire à s'en mordre les doigts, et son tendre regard plongé dans le mien... Il devait être dans les environs de trois heures du matin, et les trois heures qui ont suivi font partie des moments les plus beaux, des moments les plus intenses de ma brève existence. La douceur de sa peau, de ses mains tendres et fortes à la fois, la douceur de ses caresses, de ses calins, j'en ai des papillons dans le ventre. Je n'ai pas résisté longtemps à l'envie de l'embrasser. On se regardait, on se souriait, je me suis avancée et j'ai posé mes lèvre sur les siennes en emprisonnant tendrement ses joues entre mes mains. C'était magique, c'était d'une douceur... Après quelques baisers, il m'a demandé si j'avais imaginé que tout se passerait de cette manière, et m'a lui même confié que pour sa part ce n'était pas le cas. Je n'étais même plus capable de parler...
Les milliers de baisers, de caresses, de frôlements, de soupirs, de sourires, de choses plus.. fortes aussi, mais très peu. Ce n'était pas pour ça qu'il était la, dans cette voiture avec moi. Non. L'envie était certes palpable, de son côté comme du mien. Il avait chaud, même très chaud, il respirait fort, il me voulait et je le voulais tout autant, et j'ai adoré sentir ses doigts se serrer autour de mon cou.. mais non. Il m'a même dit que j'aurai droit à plus l'année prochaine haha... Il était mort de fatigue mais il restait la. Il ne résistait pas à mes petites moues quand il me disait l'heure qu'il était. Il ne résistait pas non plus à mes larmes de crocodile, qui ont fait leur humble apparition à trois ou quatre reprises, à chaque fois que je me disais que c'était ma seule et dernière soirée avec lui, entre ses bras. A chaque fois qu'il me disais el ultimo pour me faire comprendre qu'il était peut être temps de rentrer. A chaque fois que je me suis mise à pleurer, il me serrait contre lui, il me serrait tellement fort contre lui... J'ai encore dans les oreilles son doux no llora, la tristesse et la douceur de son regard, son sourire, putain la manière dont il me regardait quand ces quelques larmes perlaient sur mes joues... Il les essuyait du bout des doigts, il me disait qu'il espère me revoir l'année prochaine, que l'on passera beaucoup plus de temps ensemble, et il me prenait à nouveau dans ses bras...
Je n'ai pas envie d'oublier tout ça, j'ai peur de voir tous ces souvenirs, tout ce ressenti s'effacer petit à petit de ma mémoire... Les doux baisers qu'il posait sur ma main quand celle ci était emprisonnée dans la sienne, les miens, pareils, son sourire de nouveau... Je revois tout en boucle, tout s'est si merveilleusement bien passé, on aurait dit un film, un beau film... On arrivait même pas à se détacher l'un de l'autre, la force de nos étreintes c'était quelque chose d'énorme. On savait tous les deux que ces étreintes pourraient être les dernières, qu'on pourrait ne plus jamais se revoir, et ça faisait tellement mal, et c'était tellement bon à la fois. Ce que j'ai pu ressentir à ce moment la est indescriptible. Ce que je ressens maintenant l'est d'avantage. A plusieurs reprises il m'a dit que j'aurais du lui parler plus tôt, que ça fait plus d'une semaine qu'on ne fait que se regarder. Il avait donc exactement les mêmes choses que moi en tête... Tout était entièrement partagé...
J'ai un vidé énorme dans le coeur. Je crois que jamais je me suis sentie aussi bien aux côtés de quelqu'un. J'ai sans doute déjà parlé de bonheur, d'amour véritable, de sentiments, de tout ce qui s'en suit. Mais que ce soit Passé, ou Tatoué, j'ai partagé et je partage encore quelque chose de fort aveux eux. Mais cette nuit, c'était tellement différent. Je me suis sentie tellement comblée, tellement à l'aise, tellement moi même. J'étais tellement bien la, à ses côtés, dans ses bras. Son sourire, ses yeux, son regard, ses petites taquineries, tout... J'vais me mettre à chialer... J'ai l'impression d'avoir passé bien plus d'une nuit avec lui. J'avais l'impression de le connaitre depuis plus longtemps que le temps d'une soirée, l'impression d'être habituée à lui, à sa présence, à ses mains dans les miennes, à ses lèvres contre les miennes, habituée à lui parler, à rire avec lui, et a aucun moment je n'ai ressenti de malaise, et même quand un petit blanc prenait place dans la conversation, il y avait sa place. C'était parfait. C'était magique. Indescriptible. Inoubliable. Mais putain ce que je me sens vide...
Vers 6h j'ai tout de même du le relâcher. Il fallait qu'il dorme. On se revoit au matin de toute façon, puisqu'il il travaille. Beaucoup de peine j'ai eu à sortir de sa voiture, mais il le fallait. On se voit demain, on ne s'embrasse pas mais on pourra se parler, et pas juste se regarder cette fois. puis buenas noches et un sourire... Je me sentais mourir à chacun de ses sourires, c'est fou. C'est totalement fou. Je suis remontée dans ma chambre, la tête et le coeur bourré d'émotions plus puissantes les unes que les autres, je me suis endormie le sourire sur les lèvres, ne pensant qu'au fait de le revoir dans quelques heures...
Au réveil, j'ai aidé ma mère a faire les valises, avant et après le déjeuner. Je suis ensuite allée rejoindre mes soeurs à la piscine, et je l'ai vu. Et il m'a vu. Et on s'est souri, je suis sur que tous les deux, on a vu les mêmes images défiler devant nos yeux, je suis sure qu'à ce moment la on a pensé pareil... Et je l'ai vu a plusieurs reprises perdu dans ses pensées.. Il m'a demandé a quelle heure je partais, et suite a ma réponse il m'a dit c'est la vie avec son petit accent espagnol, mon coeur s'est serré....
Il m'a dit qu'il finissait de travailler à 16h, et qu'on pourrait se voir, j'ai explosé de bonheur intérieurement. Dans deux heures je l'avais à nouveau pour moi. Et même si tout fut bien plus bref que ce que j'aurais voulu, ça m'a fait beaucoup de bien, et beaucoup de mal en même temps. Lorsqu'il a fini de travailler il m'a montré ses clés pour me faire comprendre qu'il partait. On est descendus vers les cuisines, il n'y avait personne, et il avait peur du fait que quelqu'un puisse nous voir, j'ai trouvé ça horriblement excitant aussi haha.. Il n'a pas le droit de se lier aux clientes de l'hôtel, j'imagine, du coup voila. Il m'a souhaité un buon viaje et ses lèvres sont venues se heurter aux miennes à deux reprises, pour la dernière fois... Et il est parti.. Je suis remontée le coeur lourd vers la piscine. Et j'étais ailleurs, jusqu'à ce que l'on démarre. On s'est parlés via facebook, c'était mignon à mourir. Il me répète sans cesse que je suis quelqu'un de merveilleux, que je suis une fille incroyable. Après quelques heures de route j'ai fini par lui dire qu'il me manquait déjà. Eres increiblee. I yo a ti. Quiero ver tu mirada.. et puis aussi Ayer por la noche me faltaba algo, i eras tu, tu mirada... J'ai pas pu m'empêcher de verser quelques larmes sur le trajet. Je ne pensais à rien d'autre... Je lui ai demandé si il m'oubliera pas, No se puede saber... et il n'a pas pas tort. On ne peut le savoir.
J'espère juste garder ne serait ce qu'un léger contact avec lui, et lui annoncer dans de longs mois que je reviens sur Roses de l'été, et le revoir. Juste ça. Je l'espère tellement... Et lui aussi. Il a du me le répéter une bonne dizaine de fois.
Le mot coup de foudre me vient soudainement en tête.