Carnet d'un ange humanoïde

Un journal de Journal Intime.com

Archive du journal au 27/12/2014.

Sommaire

toujours myope...et SANS lunette...

24 octobre 2008 à 17h49

Aujourd'hui, rendez-vous chez le médecin...Le soleil brillait lorsque je suis sortie, comme d'habitude je ne portais pas mes lunettes bien que je sois toujours myope...Mais comme je disais au docteur tout à l'heure, aussi étrange que cela puisse paraître, je suis plus à l'aise sans lunette, et ce n'est pas une question de look! En effet, quand je porte mes lunettes, je vois des choses plutôt monstrueuses ...Et quand je ne les porte pas, le monde est bien plus doux, je vois peut être trouble mais je ne vois pas de monstre!
Oh! je ne suis pas folle, peut être originale comme avait l'air de penser le médecin, mais je pense que j'ai toute ma tête, peut être même un peu trop de tête! Combien de fois me suis je noyée dans l'océan de ma psyché?! Bref.
Mon docteur m'a pris la tension , avait il remarqué les marques sur
ma main? Je ne sais guère... et qu'importe au fond.
Nous avons parlé de ma passion pour le diarisme et je lui ai fait part de mon sentiment de danger envers l'écriture... Oui, en effet, donner libre court à ses fabrications psychiques n'est ce pas
dangereux? telle l'imagination qui s'emporte.
Mon monde intérieur me paraît si grand, si acaparant, si tumultueux, si émouvant que parfois j'ai peur de m'y perdre pour
trop longtemps.
Se perdre en soi, l'écrire n'est ce pas là quelque chose d'artistique?
Ou est ce que ça relève de la folie?
Tout ce dont je suis certaine, c'est qu'écrire m'aide à exister envers et contre tout et tous. J'en oublie des fois de vivre, mais
la vie possède le sens qu'on lui donne, donc j'écris, donc je vis...
Je m'embrouille un peu l'esprit, certes , j'adore la philosophie!

J'espère que ce journal sur internet m'ouvrira des voies, et m'enrichira...

les souvenirs de l'hôpital psychiatrique m'obssédent ...

24 octobre 2008 à 20h30

Je viens de nouveau me confier à toi journal ,dans les prémisses de mes pensées fugasses. La nuit s'est installée, je suis seule, j'ai un peu froid, est ce la froideur du monde qui frissonne en mes veines?
Dehors, c'est noir, je regarde les étoiles pour me donner espoir, mais au fond espoir en quoi?
Je me sens lasse, durant toute la nuit dernière j'ai sauvé le monde dans mes rêves, une bête affreuse me poursuivait . Et quand ce
matin je me réveillai enfin , je me sentais comme flotter, comme si
j'avais fait un long voyage astral. Il me fallut un long moment pour que je reprenne tous mes esprits, heureusement mon chat 'M...' m'a aidée à m'éveiller.

Un silence riche en émotions s'empare de moi face à cette nuit qui
s'installe. Est ce que ça sera encore une nuit d'agonie où en tendant une main vers le ciel pour que l'on m'arrache des entrailles de la terre, je serai en pleure ?
Est ce que ça sera encore une nuit d'agonie où je penserai à ma famille d'âmes qui se trouve là-haut alors que moi je suis en bas ? Oh, je me rappellerai toute ma vie du moment où je les ai vu lorsque j'étais endormie sous ansthésie à cause d'une opération,
des êtres magnifiques, longs et fins, porteurs d'une lumière qui vous réchauffe, qui allége l'âme. En leur présence , je me sentais
légère et heureuse. J'ai fait des tentatives de suicide pour en partie
pouvoir les rejoindre et sentir encore une fois cette plénitude,
hélas, ce fut une grande et grossière erreur qui m'aura fait
connaitre le monde de la psychiatrie...
Pendant des mois, j'ai erré dans les couloirs de l'hôpital psychiatrique de 'C...' en ayant peur de mon reflet dans le miroir.
On me retrouvait neurasthénique, en larme sur mon lit ou bien entrain de m'automutiler... Ce qui m'aura emmener dans la salle d'isolement de l'étage. Oui la salle d'isolement, minuscule pièce dont les murs sont blancs , avec au centre un lit carré en mousse.
J'y ai passé quelques journées dans cette salle, des journées où
j'étais complétement hantée par le mal être.
Enfin, je ne sais trop pourquoi je repense à cela, pourquoi j'écris cela, ces souvenirs m'obssédent. J'aimerais tant pouvoir être normale... faire mon
bac, sortir avec des copains copines, rire, jouer le jeu de mes 20
années sur la Terre...

pourquoi tant de préjugés sur l'hôpital psy. ?

25 octobre 2008 à 13h30

Aujourd'hui après 15 heure, rendez-vous avec 'A...', une amie dite 'borderline' que j'ai rencontrée à l'hôpital psychiatrique il y a plus de trois ans. Ensemble, on a fait des conneries, certes, nous
sommes malgré tout restées amie! et c'est cela qui compte. Je l'apprécie beaucoup car elle ne juge pas, ne condamne pas, et parce que nous avons vécues des choses plus ou moins identiques...
Quand on a fait un ou plusieurs séjours en hôpital psychiatrique,
on en resort plus les mêmes... En effet, le regard des gens posés sur nous change, on est au 21ème siècle, mais les gens semblent
toujours être aussi fermés face à ce qui leur parait différent.
Franchement, quand l'humanité va t'elle évoluée? Quand cessera t'elle de juger son prochain parce qu'elle ne le comprend pas?
Les gens semblent parfois avoir peur de moi, comme si j'étais un
monstre, ou ils me jugent, me condamnent par leur oeil diabolique. Parfois ils sont hypocrites... mais je le remarque tout de suite... malgré les apparences , je ne suis pas folle...
Rares sont ceux qui restent égales à eux-même, mais il y en a !

La survie...Je hais les répliques du genre 'marche ou crève' !

26 octobre 2008 à 10h08

Je m'empresse de venir confier ici, mes rêves de cette nuit. 'A...' dort encore, quant à Mère je l'ai entendue qui vient de se lever.
La nuit fut riche en émotions. Voici ce que j'ai rêvé:

J'étais en consultation thérapeutique avec deux psychiatres. Ils me parlaient beaucoup, j'avais même l'impression qu'ils m'agressaient en me parlant car ils utilisaient ce qu'ils savaient
de moi contre moi. J'étais habillée de blanc. J'étais vaseuse. A un moment donné je m'écroulai à terre, et j'entendis la psychiatre qui dit que c'était normal car ils m'avaient injecté une substance pour m'apaiser. Nous étions dans une sorte d'hôpital, je me levai et courus en direction de la salle à pharmacie où j'y trouvai des
anxyolitiques à haute dose. Je m'emparai d'une boîte de 'temestas'
et commençai à les mettre sous ma langue. La psychiatre me retrouva, et quelques minutes plus tard l'autre psychiatre arriva.
Je m'écroule en pleurant, et en disant que je voulais mourir...
Le psychiatre voulait me piquait la veine. Il y avait à côté un
miroir, je me regardai d'un air affolé et à la fois endormi. Tant de souffrances se lisaient sur mon visage, c'était horrible!

Signification du rêve:
Les rêves sont le miroir de l'inconscient, ils représentent nos désirs
les plus cachés...

Ai je vraiment envie de mourir ??

'Marche ou crève' m'a dit celui que je croyais être mon Prince charmant, hier soir...
Je trouve cette réplique hyper simplette et dénudée de tous sens humain !!

Un monde étrange...

26 octobre 2008 à 20h53

A l'instant couchée sur mon lit, je reviens me confier à toi , cher journal. Je me sens comme oppressée par je ne sais quoi, je ne cesse de me ronger la peau des ongles et de me sentir pulverisée dans quelque chose d'irréel.
Avec Mère , nous avons ramenées 'A...'
chez elle car elle reprend les cours lundi soir.
Aujourd'hui, encore un temps d'été indien, agréble comme tout,
avec les belles couleurs d'automne.
Mon Prince charmant s'est rattrapé par rapport à ce qu'il m'a dit hier soir... tant mieux...
Heureusement pour moi, ai je le songe pour rêver...car la vie n'est
pas un long fleuve tranquil !
Quand j'étais dehors avec Mère et 'A...' et que je voyais les gens passaient avec leur expression, ça me faisait bizarre, presque un
froid dans le dos... Pourquoi? J'avais l'impression d'être projetée
dans un monde qui n'est pas le miens, un monde étrange...

Ce matin, j'écrivais sur mon envie de mourir... Je crois que lorsque
un jour on a décidé de mourir et qu'on a fait une tentative de suicide, il est extrémement difficil d'apprécier la vie de nouveau,
avec ses plaisires et ses joies.
Comme je disais cet après midi à 'A...', je crois que mon psy est
bien trop passif avec moi...en effet, à présent il me donne des RDV très espacés les uns des autres, et de surcroît, j'ai des médicamments à la maison avec lequels je pourrais faire des
dégâts... Mais je me retiens et ce n'est pas tous les jours évidents...Hélas mon psy semble zapper ce genre de détails qui
pourtant sont extrémement importants !

Attirance pour les hommes plus âgés

27 octobre 2008 à 18h40

Je viens de nouveau me confier à toi, cher journal, dans la tournante de mes jours affaiblis,
Dans la solitude éphémère de mon éternelle peine. Aujourd’hui, je me sens lasse, terriblement lasse bien que mon sommeil a été bon, grâce aux somnifères. Je ne me souviens pas de mes rêves et c’est tant mieux…

Je ne sais pas s'il est bon que je continue de croire en mon Prince
charmant...En effet:

Lui: 47ans, divorcé , deux enfants, coach, vit avec sa compagne. Homme pleins de valeurs morales, qui trouve les bons mots pour me charmer, etc
Moi: 21ans, célibataire, sans enfant, vierge, étudiante, vit avec Mère, également pleines de valeurs humaines et morales, peut être même un peu trop idéaliste.
Prince charmant ne trouve pas le moyen de me revoir, ni de couper avec sa compagne bien qu’il m’ait certifié qu’il n’avait plus de relations sexuelles avec elle par loyauté pour moi, mais rien ne me prouve qu’il dise vrai… Je ne peux que lui faire confiance, certes, je ne voudrais pas passer pour une naïve… et me faire avoir.

Je n’ai jamais vraiment eu de réels amoureux,
c’est
peut être pour cela que je suis maladroite avec mon Prince charmant (si c’est vraiment lui) et les hommes en général.
De surcroît, ma relation avec les hommes est encore plus complexe depuis mon trauma… en effet à l’âge de 8ans j’ai été victime d’attouchements… Depuis il y a comme une dissociation avec mon corps et je n’ai pas vraiment de désir sexuel … (j’ai de la peine à l’écrire mais j’ai besoin de l’écrire…).

Et de plus , ce qu’il me semble peut être un peu malsain, c’est que dans le couple, je cherche un peu un amour paternel, l’amour paternel que je n’ai jamais connu (divorce de mes parents, père absent et cruel).
J’ai toujours été attirée par les hommes beaucoup plus âgés que moi, je suis attirée par les hommes plus âgés que moi. Est ce un vice?
Vice ou pas vice au fond qu’importe! Je suis et je resterai avec mes manques et mes attirances…
Mais vais je un jour trouver chaussure à mon pied dans l’originalité de mes paysages ?
Je n’ai jamais eu de beau père, pourtant j’aurais tant aimé. Sentir sa main sur mon épaule pour me donner courage, me dire que je suis belle, m’aimer tout simplement m’aimer, comme un père aime sa fille…Non dans ma vie je n’ai jamais connu ça, ni oncle, ni père , ni grand père juste la jalousie de voir mes copines de classe avec leur papa…
Tout ce qui nous tus pas nous rend plus fort, mais ma force est si vulnérable, j’ai peur de ce que sera demain, de ce que sera le futur avec mes manques… Comment fini une jeune femme comme moi (si il y en à d’autre) ?

Je me sens si lasse, lasse de mon existence qui est un rêve éveillé ou plutôt un cauchemar…
Tout à l’heure j’ai eu une crise de boulimie,
je continue toujours à m’arracher la peau des ongles et cela agace terriblement Mère.
J’aurais aimé écrire dans ce journal des choses un peu plus gaies comme mes amourettes, mes sortie en boîte de nuit,

mes copains copines, mes cours, mes joies…

Je ne peux, certes, écrire une autre histoire…
Je me dois d’être la plus honnête possible…

ange blessé par pédophile

27 octobre 2008 à 22h51

Il y a quelques minutes, j'étais avec Mère, et...je souriais jaune...
En effet, elle est irréprochable comme maman, cependant
elle ne prend pas vraiment ma souffrance en compte, celle des autres est toujours plus grande, plus tragique, plus triste... et moi,
je fais semblant malgré mes T.S, mes hospitalisations, mes
scarifications etc... Ce qui m'a toujours dérangée c'est qu'elle
minimise, cherchant à me rendre pittoyable... ça me rappelle
lorsque j'ai subi des attouchements à 8 ans, elle n'a jamais vraiment réagie, je me souviens qu'elle m'avait même dit que c'était car c'était un pauvre malheureux...
Maman, peut être un pauvre malheureux, mais un pauvre
maheureux PéDOPHILE!!! qui m'a blessée à jamais.
Oui je me dois de tourner la page,
oui maman je sais que tu as vécu
des choses bien plus difficiles, tu as connu la guerre enfant...
moi pas!
Je n'ai connu ni guerre, ni famine mais ça ne m'empeche pas de souffrir...

A l'instant, je suis seule dans mon grand lit froid, j'ai des larmes
au fond des yeux. Et dire que j'ai des boîtes de médicamments à
proximité...

Ma vie est une véritable pathétique SURVIE!
Je lutte pour ne pas passer à l'acte, mon psy me donne des RDV
trop espacés, Mère ne me prend pas au sérieux...

Ma vie commence, je devrais jouer le jeu de mes 20 ans, certes ,
ce n'est pas le cas!

Mes Mauvaises pensées...

28 octobre 2008 à 16h30

Il ne cesse de pleuvoir, le ciel possède une plaie immense, et il
saigne, il saigne à la vie , il saigne à la mort. Dehors c'est si triste,
comme à l'intérieur de moi...Oui, en effet c'est sombre et téméraire.
J'ai fait une longue siéste aprés le repas de midi, j'en pouvais plus!
A peine j'ai fermé les yeux que je me suis endormie.
Dans ma tête, il y a beaucoup de choses, et ça ne tourne pas vraiment positif...certes.
Les mauvaises pensées semblent toujours prendre le dessus.
Mais au fond qu'est ce qu'une mauvaise pensée?
Qu'est ce qu'une bonne pensée?
Tout est relatif... La frontière entre le bien et le mal est invisible...
Cependant, ça me fait un peu soucis car je reste parfois neurasthénique, plongée dans le tourbillon obscure de mes pensées, quittant le temps et l'espace, quittant ceux que j'aime,
pulverisée dans une sorte de vide plein, un grand trou noire... et
il n'y a guère de sortie.
J'aimerais tant quitter ce monde, et ne plus jamais avoir à les regarder rire, ne plus jamais revoir ces monstres,visages qui se déforment, ne plus jamais resentir ce mal qui me ronge, ne plus
jamais connaître la dépression, renaître de mes cendres et devenir cette fille dont je rêvais enfant, cette fille forte que je croyas être
jusqu'à mes 18 ans... tsss... foutaise! Je n'ai jamais su défendre mon territoir ! A l'école enfantine, on me volait mes Smartis;
A l'école primaire, on me battait et harcelait à la fin des cours;
Au gymnase, c'était plus sinueux du genre: on m'enlevait ma chaise
par derrière au moment où j'allais m'assoir...!
En général, on s'attaque toujours aux plus 'faibles' hélas...
Mais atention au loup qui dort comme on dit.
Bref, je ne pensais pas en venant écrire dans mon journal que j'allais encore me 'plaindre 'du passé, certes, il nous rattrape toujours...

Je suis en prose, je suis en pause de la vie qui m'oppose...

28 octobre 2008 à 21h43

En fin de journée, je me suis décidée à aller au centre-ville pour
trouver un dictionnaire de psychologie, santé mental, afin de
m'aider pour mes cours par correspondance et
je n'ai pas trouvé. Bref, quand je suis sortie il faisait très sombre,
je marchais d'un pas rapide comme à mon habitude tel quelque un fuyant quelque chose... Qu'est ce que je cherche à fuir?
Certainement le regard des gens ! Certainement moi-même !
Ma main gauche a cicatrisée, cela fait une semaine que je l'ai blessée... Mère m'a dit qu'on lui a dit de me 'LAISSER TOMBER'
parce qu'il m'arrive de m'automutiler, parce que j'ai un traitement d'antidépresseurs, de neuroleptiques et que cela entrave à son développement. Peut être suis je pour une certaine 'élite' une grande aberration, un déchet de l'humanité, un monstre, un être
sans volonté ?!
Heureusement que je possède l'écriture pour dire voir crier tous
mes maux mal soignés!
Heureusement que je possède le rêve pour voyager un peu et
quitter mon corps de jeune-femme qui me parait si étranger.
Pourquoi quand je me regarde devant le miroir, je ne comprends pas ?

J'ai des ailes dans le dos, mais elles sont si lourdes. J'aimerais mourir dans l'eau, peut être suis je gourde?

Je ne suis pas un héros, juste une gande aberration. Je suis sur mon bâteau, je manque peut être d'attention...

Je commence à divaguer avec ma puérile poésie.
Je suis en prose, je suis en pause de la vie qui m'oppose...
J'irrai me coucher avec un air méloncolique, voir même
mélodramatique...
Mon chat 'M...'va dormir avec moi, il réchauffera mes pieds et
peut être un peu mon coeur abimé...

Pure et maudite à la fois...

28 octobre 2008 à 21h58

Je n’en sais rien…

Ce soir, je n’en sais rien.

Tout me paraît si troublant.

Un homme m’a t’il seulement sublimer un instant ?

Non, jamais, ô grand jamais !

Un homme m’a t’il seulement aimé ?

Ni père, ni grand père,

Ni amour d’ado, ni amitié,

Ni amant, ni fiancé …

Aujourd’hui, j’ai un présent précieux, ma virginité

Qui fait fuir, qui fait rêver. Selon les hommes,

Selon les personnalités.

Un jour, on se réveille, on se dit le temps a passé,

Et je n’ai connu sur mon corps que l’atrocité de ma chair mutilée.

Pure et maudite à la fois,

Comme une amertume de la vie.

Alors, alors moi à l’astral j’ai voulu goûter…

Je me suis même tatouer des ailes pour mieux voler.

Souvent je me dis que de pierre est mon cœur,

Pourtant fleur bleue est mon âme,

Pourtant romanesques sont mes rêves,

Pourtant, pourtant petite fille je rêvais au prince charmant.

Ce poème est un cris, un cris de détresse.

Pour me sauver que faudrait il faire ?

Ce poème est un bout de ma tristesse.

Pour me sauver dois je m’offrir et me taire ?

Un cris en prose dans ma tête...

29 octobre 2008 à 19h45

Les ailes en sang,

je continue ma fuite en avant,

Est ce bien raisonnable?

de lâcher prise serait peut être plus convenable?

Ces écrits ne me ressemblent pas !

Cette vie ne me correspond pas !

Ces maux ne sont pas de moi !

Enfermez-moi !

Achevez-moi pour m'empêcher de souffrir.

Achevez-moi, s'il vous plait pour terminer ce que d'autres ont commencé...

Que ma prose est lugubre, j'en ai honte...

A l'envers est ma tête!

J'aurais aimé gagner...

Ne plus être une folle alié...

Même si je n'y crois pas !

Non, je n'y crois pas...

Laissez moi repartir à zéro !

Ne me dites pas que c'est trop tard pour moi...

Oh mon Dieu, non ne me dites pas ça !

J'ai tatoué des ailes sur mon dos.

C'était pour mieux voler là-haut.

Hélas, les autres anges m'ont renvoyée ici bas...

Comme une erreur de l'amertume...

nouveau séjour à l'hôpital psychiatrique...

29 novembre 2008 à 20h32

Et oui, voilà pourquoi j'ai été absente depuis quelques semaines...
J'ai fait un nouveau séjour à l'hôpital, mais je suis heureuse d'annoncer qu'à présent je me sens mieux...
En effet, les premiers jours d'hospitalisation j'en ai profité pour me reposer... Puis je me suis lancée dans divers thérapies, malgré les hauts et les bas... Et oui, j'ai fait une crise de panique, j'ai été dans la salle de soins-intensifs une nuit, ça n'a pas été évident... certes c'était pour m0n bien, et je ne me suis pas automutilée! Ce qui est quelque chose d'extrêmement positif. Une fois, je m'aprétais à casser le miroir de la salle de bain avec ma brosse à cheuveux, mais je me suis retenue de justesse...Alors j'ai pris le miroir du mur et l'ai donné aux infirmiers de mon service afin d'éviter de le casser et de me faire du mal avec les bouts de verre...
Bref, ce fut une hospitalisation riche en émotions, et ... en évolution...
J'ai fait la rencontre de pleins de gens très
intéressants en plus.

Bon, je ne vais pas trop m'étaler car je ne suis pas encore sortie
définitivement de l'hôpital... en effet , là, je suis en congé seulement et je m'apréte à passer une nuit chez moi. Et dimanche, je suis de retour à l'hôpital...

A bientôt cher journal... au plus vite je l'espère!

de retour à domicile...

5 décembre 2008 à 20h25

Aujourd’hui sortie définitive de l’hôpital psychiatrique…
Je me sens mieux, plus forte, plus guerrière, prête à affronter le monde, la société et ses déviations…
Chacun des autres patients que j’ai pu rencontrés m’ont apporté quelque chose… En effet chacun avec sa personnalité apporte quelque chose à l’autre, nous sommes toutes et tous très différents cependant nous nous faisons constamment miroir. Telle une grande famille solidaire nous échangeons conseilles et opinions pour mieux nous enrichire et toujours grandire. J’ai fait la rencontre de ‘P…’ avec qui j’ai eu beaucoup d’atomes crochus à propos des hybrides qui peuplent la terre, ‘P…’ a beaucoup de force et une grande aura, elle m’a beaucoup aidée dans mon évolution. Ensemble , nous avons élucider mon problème avec les hommes… En effet, un jour à l’hôpital j’étais très triste car je n’avais pas de nouvelle de ‘D…’ que je croyais être mon Prince charmant… ‘D…’ 47 ans, divorcé, deux enfants, vivant avec sa ‘compagne’…

Moi, 21 ans, seule et sans expérience… Bref, ‘D…’ pourrait être mon père… et peut être inconsciemment ou même consciemment est ce mon but…car je suis en perpétuel recherche de l’affection du père que je n’ai pas reçue. Et la solution ne serait pas de sortir avec un quatragénère… mais tout simplement de renouer des liens de père-fille avec mon père que je n’ai plus revu depuis plus de 15ans ! C’est pourquoi, j’ai décidé d’écrire une lettre à mon père dans l’espoir de balayer tous ces maux mal soignés et pourquoi pas de le revoir un jour.

A la maison, j’ai retrouvé ma maman, et ma tite chatte qui semble toute contente de me voir de retour ! Tout à l'heure j'ai soupé avec
Mère, en dessert elle m'a fait la surprise de glace à la rose et à la noix de coco, quel délice!!

A présent je me sens armée pour étendre ma lumière au grand
jour tout en me préservant. Et j'ai retenu qu'il ne fallait pas avoir
peur des hybrides... en effet, l'ennemis puise sa férocité dans la
peur...si je fonce, l'ennemis disparait... si je fuis ,l'ennemis me poursuit...

A présent , à moi la liberté... Il conviendrait que je reprenne confiance en moi, et la tête haute que je lutte pour ce qui sonne
Vrai en mon coeur!

Ce soir, je me sens bien , et je vais en profiter, comme je sens des énergies positives autour de moi, pour envoyer une Armada d'anges à Maman, mon frère , 'P...', et également tous ceux qui jugés de fous ou de marginals se battent corps et âme pour que la Vérité s'ouvre au coeur des peuples...

  • MERCI*

début de journée: assise sur mon grand lit, mon chat à mes côté, je me la raconte...

6 décembre 2008 à 10h34

Aujourd'hui temps pluvieux...
Il manque de lumière, de gaieté comme au printemps ou en été...
Je regarde passer le temps, ce salaup qui n'existe pas. La montre est un leurre... au faite est elle à l'heure...?!
Mon chat à mes côtés me regarde avec intensité comme s'il m'envoyait des messages de là-haut...Il semble heureux, vraiment
heureux que je sois de retour à la maison pour de nouvelles aventures...

La rigolade de Nöel...

6 décembre 2008 à 22h39

Aujourd'hui j'en ai profité pour faire un peu les magasins... En effet, j'ai
même pu préparé deux cadeaux pour ma maman, deux livres d'Oscar Wilde.

Depuis mon hospitalisation, je n'avais plus fait les magasins... Mais à mon grand étonnement la folie du shopping revient vite.
Nous sommes samedi et forcément il y avait foule, en plus avec Nöel qui approche à grands pas naturellement les gens se bousculent, s'énervent, les
enfants hurlent... Bref, c'est un peu la galère. Mais au moins j'étais avec le monde...

Et oui, les fêtes de fin d'année arrivent me rappelant que parfois la famille
est plus une souffrance, un poids surtout dans les pays occidentaux où les familles sont divisées pour que puisse mieux régner la bête...

Allez, j'arrête d'être rabat-joie. Certes...

L'année dernière et l'année précèdente encore, j'ai passé mes Nöels à l'hôpital psychiatrique, ça ne m'a pas embêté... et comme je disais aux infirmiers toutes façons Nöel c'est fait pour les GRANDES familles, pas
pour ceux qui sont seuls avec eux-mêmes pour qui Nöel est une rigolade qui
leur rappel leur fastidieuse solitude...

Un dimanche matin, comme les autres, hélas...

7 décembre 2008 à 14h38

Ce matin, je me réveille avec mon chat à mes pieds, je m'assis sur mon lit, mon chat me dit "bonjour" d'un miaulement un peu éraillé. Mère dort encore, j'ouvre les volets discrétement et entends la voisine du dessus éternuer violemment et bruyament comme si elle était seule dans le bâtiment ... Quelques minutes plus tard, j'entends maman cogner contre le mur avec sa bâte de baseball... Notre grosse voisinne, la truit pachidérmique l'avait réveillée... Pauvre maman, elle était dans tous ces états. Moi j'étais au
salon et n'ai pas osé bouger pendant quelques instants attendant que le calme
apparent réaparaisse comme par magie.
Comme disait je ne sais plus quel écrivain, "l'enfer c'est les autres".
Il n'y a rien de plus désagrèable que des voisins qui ne savent pas se tenir...
En effet encore maintenant alors que je tape ces quelques lignes, j'entends les voisins du dessus qui font tomber des truc à terre...

Bref...
Sinon, ce matin pour pouvoir affronter ce nouveau jour qui s'annançait un peu fou , j'ai bien pris mon traitement médicammenteux pour ne pas devenir psychotique pendant la journée...
Heureusement le soleil est venu en placer une dans cette comédie psycho-dramatique, me remontant ainsi l'humeur, et appaisant ainsi ma
mère. Le ciel est d'un beau bleu profond, heureusement qu'il existe pour
qu'on puisse le regarder et rêver un peu...Le lac semble tristounet avec ses teintes grises, il est agité par le vent frais de décembre.
Espérant que la fin de ce dimanche 7 décembre s'annonce suportable et plaisant...

On dirait un ALIEN...

8 décembre 2008 à 16h02

Cher journal, le jour s'annonçait plutôt obscur ce matin, le mauvais temps était au rendez-vous; j'ai fait la lessive et l'aspirateur et j'ai dû attraper le ruhme, et n'avais envie de rien...
Cependant à 14h30 j'avais RDV au centre psychiatrique d'activité... J'y suis allée , surtout parce que mon assitante sociale m'y avait poussée ainsi que ma psy à l'hôpital, bréf le soleil à pointé le bout de son nez et ça m'a un peu remonté le moral. Aprés le RDV je suis allée faire quelques courses, évidemment je n'avais pas mes lunettes et voyais les gens troubles. Mais je passais mon chemin m'occupant de mes petites affaires... Ensuite je suis allée à la pharmacie chercher mon neuroleptique puis à présent je suis dans un 'Café' à boir un lait froid. Je me suis évidemment assise tout au fond dans le coin, hélas deux tables plus loin se sont installées 4 ou 5 jeune filles.
Je les entends qui critiquent, jugent différentes personnes de leur classe.
Elles parlent de l'école, de leur examen, de leurs professeurs etc.
Bref elles parlent d'un monde dont je ne fais plus partie...
Elles parlent de quelqu'un en disant: "on dirait un ALIEN..." Etait ce de moi dont elles parlaient...?

C'est étrange d'être sur la terre...

9 décembre 2008 à 13h41

Aujourd'hui je me suis levée tard, une fois debout je me dirige dans la salle de bain, je me regarde dans le miroir et découvre un visage verdâtre aux traîts reposés... Et oui, j'ai vraiment attrapé la grippe. Toute la nuit, j'avais mal à la gorge et mon nez coulait... Bref, ce matin, sinon, ma mère était visiblement déprimée. Elle me confesse vouloir quitter le pays pour aller dans un pays chaud, comme le Maroc ou la Tunisie. Elle m'a dit cela d'un air tellement désabusé, ça m'a rendue triste.

A l'instant où j'écris , je suis dans le "Café" juste à côté de chez moi, j'avais une grande envie de chocolat chaud...Histoire de me changer les idées de ce temps maussade et de cette vie aux allures sans intérêt...

Parfois, j'aimerais encore rejoindre les étoiles, mais quand je reviens sur la terre je n'en suis que plus triste encore... car ici bas tout est lourd, pesant, et
superficiel... mais pourtant je me dois de continuer à perseverer dans ce monde...

****CouRage PetiT AnGe...****

journée lugubre!

9 décembre 2008 à 16h27

Cher journal, quelle journée lugubre!, sombre et plutôt agaçante... En effet,
le temps fait des siennes. Et je suis malaade, complétement malaade. Malade de ce silence qui rôde autour de moi...Malade de ces jours qui se répètent...
Malade tout simplement malade comme au milieu d'un mois de décembre qui n'en finira jamais.
Il n'y a pas de flocon qui tombent doucement recouvrant ainsi le sol d'un somptueux tapis blanc, je ne vois pas d'étoile qui s'accrochent au ciel de décembre nous laissant dans une rêverie passagère , je ne vois devant moi en regardant par la fenêtre que d'imbécils gros bâtiment gris habités telles de grandes cages à lapins. A la télé, il ne passe presque que des films déjà vus, à part si évidemment on a le cable... et oui, business IS business...

Alors que j'écris, un lourd brouillard blanc s'est installé sur la ville...
Demain sera peut être un jour meilleur...

le 21ème siécle, siécle des folies...

10 décembre 2008 à 18h24

Cher journal, que dire face à ma stupeur ? face à tous ces souvenirs qui s'entremêlent ? face à ma confuse léthargie ? face à ce fastidieux "blues" ?
face à ce monde qui me fait gémir en silence car il semble déjà trop tard pour une révolution ? face à tous ces gens qui souffrent de la faim ? face à tous les rescapés de guerre qui vivent encore tous les jours la guerre dans leur tête...? face à ceux qui n'ont connu ni famine ni guerre mais qui connaissent la souffrance de nos pays occidentaux, une souffrance sinueuse, cachée telle que la dépression ... ? face ce combat pérpétuel pour être à la hauteur, la hauteur du commun des "mortels"...? face à la maladie ?

Oui en effet que dire devant ce paquet de folies du 21ème siécle... ?
Ce monde va t'il arrêter de tourner bientôt ?

Le monde d'aujourd'hui est séparé en deux camps... le sera t'il éternellement ?
Les énergies des hybrides veulent prendre peu à peu le dessus... de quoi sera
fait demain... ? d'un Combat ? L'humain sera t'il réduit à l'état de robot ?
à l'état d'humain-esclave , esclave d'un systéme ?

Dîtes moi qu'il y a encore de l'Amour...!
Car les graines d'Amour sont les seules qui peuvent encore nous sauver...

Un destin qu'on attendait pas...

10 décembre 2008 à 19h22

J'écoute à l'instant du Céline Dion, la chanson de "Titanic"... Et cela me pousse à une sorte d'introspection, la dernière fois que j'ai écouté cet chanson c'était à l'hôpital en pleurant. Je ne sais même plus pourquoi je pleurais... Sans doute car je me sentais trop différente des autres, trop en
décalage. Je pleurais à la vie, je pleurais à la mort...
Je ne me sens ni meilleur ni plus nulle que les autres, mais portant en mon coeur une sensibilité exacérbée qui m'empêche parfois d'avancer.

Pour les gens comme moi, sortir est être confronté à l'humain peut devenir une galère... en effet, bien que l'humain soit au fond de lui fondamentalement bon, il existe des hybrides (sorte d'humain-démon)...
Ces hybrides cherchent le pouvoir, l'argent. Ils ne possèdent pas de compassion, sont extremement superficiels, et se "déguisent" en humain pour détourner l'attention... Cependant certains êtres sensibles arrivent à les
démasquer et découvrent un regard malin, d'une extreme obscurité qui fait froid dans le dos; leur aura est grise ou brunne (selon la râce de l'hybride), leur bouche est très fine avec des dents plutôt bien égisées, les traît de leur visage sont très marqués... Mais attention tout peut se voir uniquement avec l'autre regard ou plus précisèment avec les yeux du coeur...
Les hybrides n'aiment pas quand on découvre leur vraie face... Ils se sentent alos démasqués et chercheront à vous faire peur ou à vous démasquer à leur tour... Il s'en irront après vous avoir fait un regard froid et méchant , mais surtout n'ayez pas peur, car ils se nouriront de votre peur. Il conviendrait plutôt de leur envoyer de la compassion et de s'en aller par la suite sans donner l'impression de fuir.

Enfin, j'ai conscience que pour certains ce que j'écris peut faire parti de l'ordre de la paronoïa... J'aurais bien aimé que ça soit le cas... Cependant j'ai fait mes petites recherches et ne suis pas la seule qui peut les démasquer... Pendant longtemps j'ai cru que j'hallucinais, j'espèrais même halluciner car voir la vraie vérité sous ses yeux n'est pas toujours
évident, c'est même effrayant...

Parfois notre destin prend des tournures qu'on attendait pas...

*** ***

petites pensées du soir...

10 décembre 2008 à 21h08

La nuit s'annonce plutôt paisible... Demain matin j'ai une thérapie de groupe.
Je ne vois pas d'étoile dans ce ciel de décembre, en revanche je vois le vent froid qui fouette les arbres de plein fouet.... Je n'aime pas tant l'hiver. Je pense aux SDF, à tous ces gens seuls pour qui les fêtes de fin d'année leur renvoie encore d'avantage leur image de solitude... Je pense à toutes ces familles brisées pour qui Nöel est un nouvelle souffrance...
Enfin, je n'aimerais pas faire la rabat-joie, cependant j'ai une grande pensée pour tous ces gens là...

Je ne vais pas tarder à aller me coucher ce soir, demain je me dois d'être en forme pour ma thérapie de groupe.
Mère regarde par la fenêtre et s'exclame: "quelle nuit noire!". Mère me paraît particulièrement dépressive ces derniers temps... Certes, je ne sais pas trop quoi faire... Elle a besoin de soleil, je pense. Soleil que je ne peux pas lui apporter mais que je lui apporterai si je le pouvais...

***Le monde dégringole... comme il l'a toujours fait... ***

Mon Idéale...

11 décembre 2008 à 12h46

Cher journal, je suis à l'instant dans la "Caféte" de l'hôpital psychiatrique où
je viens d'avoir suivi une thérapie de groupe qui me fut d'un grand soutien, c'était sur le scénario catastrophe aussi appelé les anticipations anxieuses. C'est fou comme avec notre imagination nous pouvons nous fabriquer le pire des scénarios en quelques secondes, ce qui nous mènne souvent à avoir une grande pensée erronée qui nous gâche l'existence. Le but de l'exercice de ce matin consiste à mettre le nez dans notre scénario catastrophe et d'y découvrire ainsi que nous avons largement exagéré les choses dans un sens négatif.
Et oui, parfois notre imagination peut nous jouer des tours, des tours parfois
dangereux...

Dehors il neige, je guerris peu à peu de ma grippe, et c'est tant mieux!

L'hôpital est calme , je revois des patients que j'ai connus. Et oui hélas dans les hôpitaux psychiatriques il y a souvent toujours les mêmes personnages...
Mais au fond c'est un plaisir, car ici je retrouve de la chaleur humaine, de la
compréhension , de la bonne humeur, une sorte de famille de substitution.
Après tout c'est peut être le but inconscient de la psychiatrie... recréer une nouvelle micro-société différente de toutes les autres où les gens se soutiennent les uns les autres, et entre "fous"(ce qui n'est qu'une étiquette...)
on se comprend mieux...!!
Ah l'intelligence du coeur a un prix! un prix qui coûte cher... cependant c'est un réel cadeau du ciel...
Et tous les patients de cette hôpital en sont la preuve...
Quel bonheur de les retrouver, de les voir aller de mieux en mieux avec toutes leures qualitées, et leur richesse de coeur...
Il neige de plus en plus... La "Caféte" se remplit peu à peu de patients que je connais pour la plus part. Ils parlent, certains parlent plus fort que d'autres...Cela créait une sorte de brouhaha chaleureux... Je me sens bien dans cette ambiance, et c'est rare que je me sente bien parmis le monde...
Mais à l'hôpital psychiatrique, il y a une autres "râce", il y a de vraix êtres humains et c 'est un bonheur que d'être en leur si gentille compagnie.
En revanche, je suis triste que tous ces gens possèdent en leur coeur une souffrance telle qui les mènnent parfois à ne plus du tout sortir de chez eux, qui les mènnent à un isolement terrible, et aussi parfois au suicide, hélas...
J'aimerais tant que tous ces gens des hôpitaux psychiatriques soient vu autrement que comme des gens faibles, névrosés ou psychotiques, invalides, etc. J'aimerais que tous les préjugés disparaissent. Et que ces gens soient vus comme des êtres humains pleins de qualitées mal apprivoisées, comme des êtres extra-sensibles, comme des êtres possédant
un grand coeur... Et même comme des êtres qui pourraient changer le monde en bien !

Si j'en avais les moyens, je créerai un centre pour ces gens là, un centre d'aide et de développement personnel, pour qu'ensemble on puisse avancer main dans la main et planter des graines de Bonheur et d'Amour
sur la Terre...

Alérte Rouge !

12 décembre 2008 à 16h43

Je galope de forums en forums désespèrement à la recherche de qui ? à la recherche de quoi ?

Ma tête est vide, je me sens seule, pourtant je recherche la soltitude...

J'ai la tête qui éclate, je me sens incomprise...

Ce monde n'est pas le miens...

Pourtant je me dois de m'y habituer....

Longue est une vie, certes, j'apprendrai à cerner le psychique humain...

Je me sens si différente... et les autres en n'ont peur...

J'ai rêvé des hybrides !

13 décembre 2008 à 12h16

Cher journal, j'ai beucoup rêvé la nuit dernière:

J'étais en ville à faire les magasins, quand des hybrides démons sous forme d'humains de toutes sortes (petite fille, hommes, femmes...) me suivaient et m'attrapaient le bras. Je courais , j'essayé à tout prix de les semer mais hélas, il n'y avait rien à faire. J'arrivais à voir leur vraix visage derrière leur masque d'humain, c'était horrible !

Conclusion:
Certainement qu'avec le temps , j'arriverai à reconnaître de plus en plus les hybrides...
Cependant ils savent que je les reconnais...Je me dois donc d'apprendre à me protéger...

PS: Ce texte n'est pas le fruit d'un délire !

Amant, la tristesse...

14 décembre 2008 à 11h27

Ô tristesse, amant de mes jours affaiblis !
Tu me poursuis...

Au fond de tes yeux je découvre, chaque jour que Dieu fait, un nouveau néant.
Pourquoi m'as tu choisie ? Pourquoi me chéris tu ? Toi tristesse qui ne cesse.

Dans ton impéraméable noir, tu veuilles, tu surveilles chacun de mes faits et géstes afin de pouvoir mieux t'insinuer...

T'insinuer dans ma psyché quelque peu atrofiée, t'insinuer dans mon âme quelque peu endommagée.

Ô tristesse, que serai je sans toi ?
Sans cette larme qui glisse le long de ma joue.
Sans cette neurasthénie.
Sans tes maux doux.

Ô tristesse, mon amant de la solitude aux jours ternis par l'amertume.
Ô tristesse, quand tu me prends dans tes bras, je hurle de douleur et d'effroi.
Ô tristesse, connais tu le pouvoir que tu as sur moi ?

Je brûle,
je brûle dans mon magma...

A dieu tristesse,
A dieu Amant,

Je ne veux plus de toi,
plus de la chaleur de tes bras nostalgiques.

A dieu tristesse,
A dieu Amant...

Le jour est gris,
gris comme toi.

A dieu.............................................................................................

les schizophrènes, "extras-humains"....?

14 décembre 2008 à 16h28

Et oui, et si les schizophrènes étaient des "extras-humains" ???

Possédant une sensibilité accrue, des pércéptions dites étranges, ils se renferment peu à peu sur eux-mêmes, ont parfois peur d'eux, perdent peu à peu confiance en eux, malheureusement !
Et si leur perceptions extra-sensibles était le simple fait d'une évolution hors du commun, s'ils percevaient tout simplement l'univers tel qu il l'est !!

Les schizos ont une grande lucidité de ce monde en débauche...Il savent que ce monde est dirigé par la soif de pouvoir et d argent.

La "folie " est une réponse sensée a un environnement social fou !!!

Les schizophrènes possèdent une conscience si accrue du monde qui les entoure qu'ils en perdent peu à peu le nord...

La société , hélas, stigmatise cette pathologie !
J insiste la dessus, un schizophrène n'est pas nécesserement dangereux !
La DIFFERENCE fait encore peur , et je lutterai contre ce lourd phénomène preuve d'une immaturité et superficialité d'esprit...

La souffrance engendrée par cette maladie est souvent ingérable, hélas, les schizos souffrent pour beaucoup de l'isolement, de la solitude et du rejet des autres dits "normals".
Malheureusement, il arrive que le schizo mette fin à ses souffrances en mettant fin à ses jours...

A mon humble avis, la prise en charge des schizophrènes est un devoir d'ordre publique car un schizophrène stabilisé est une bonne graine pour aider l'humanité à changer et pourquoi pas évoluer...

Peut être suis je trop idéaliste, que sais je ?

Mais j'écris ce que me dicte mon coeur, au risque de passé pour une insensée...
Mais qui ne prend pas de risque, n'obtient rien, et ne change rien...

Décoration du sapin de Noël !

14 décembre 2008 à 19h42

Tout à l'heure avec Mère , nous avons décoré notre petit sapin de Noël qui sent bon la forêt !
Cette année notre sapin est un sapin écologique décorés d'emballages de papillottes, et de rubans.
C'est loin d'être un sapin kitch syle bourgeoiserie americaine...

Les deux derniers Noëls , je les avais passé à l'hôpital psychiartrique, et ma mère était seule à la maison... Cette année les choses seront différentes !
et nous avons même un sapin pour fêter le coup !

Erotomane de vous... désolée...*E*

14 décembre 2008 à 23h22

Je ne trouve guère le sommeil cette nuit...
Je pense à ce médecin de l'hôpital que j'ai aimée tant aimée jusqu'à l'obssession... Je jalousais sa femme, ses enfants car eux ils sont proche de lui et moi je ne suis qu'une patiente de son hôpital parmis tant d'autres...
Je l'aimais cet homme, avec son petit air distingué, sa silhouette qui longe les couloirs avec confiance, son intelligence et ses mains prolongement de son coeur.
Je lui ai fait parvenir des courriers anonymes et encore aujourd'hui j'en ai honte... bien que je lui ais présenté mes excuses... mais ça ne suffit pas...
Encore aujourd hui je pense à lui au milieu de cet nuit sombre et sans étoile,
je rougis quand j'entends son nom.
Je croyais même à moment donné qu'il m'aimait en secret. J'avais espoir en un futur ensemble.
Tout cela n'était que du délire...
J'ai même fait graver son nom sur mon bracelet préfèré...
Si je pouvais lui parler, je lui hurlerai: "Aimez-moi", mais c'est perdu d'avance ! J'ai l'impression de le connaître jusqu'au fin fond de son âme , je sais bien que ce n'est pas possible, mais pourtant !
Je souffre de penser à lui, je souffre de ne pas avoir son attention, sa protection, son amour...
Je souffre de n'être qu'une patiente dans son hôpital...
Cet homme me semblait être l'idéal au masculin,
par lui j'ai connu la frustration de ne pouvoir exister auprès de ceux qu'on aime !
Pourtant c'est un amour intterdit, perdu d'avance, sans espoir... j'ai beau me le répèter , mon coeur est un aventurier...
Je me fais pitier, pitier de l'aimer, de l'adorer, et en plus d'y avoir cru...

Je souffre, je suis seule, et en éternelle solitaire je poursuis ma fuite en avant...!

Exutoire d'écriture...

15 décembre 2008 à 18h25

Cher journal,
les journées sont courtes par ce temps d'hiver froid et lugubre...

Mais je pense donc je suis... bien que parfois ma pensée semble s'arrêter ou se lasser de penser...

Mon chat est couché à mes côtés, et j'écris sur ces pages afin de trouver un quelconque sens à ma vie...Mais je tourne en rond, n'ayant plus coeur à chercher du contacte à l'éxtérieur, n'ayant plus coeur à mettre le masque de la sociabilité !
Pour certains, je dois être une folle à lier... Pour d'autres une jeune femme sans volonté... Mais qu'importe au fond de leur jugement sans fondement...

J'aimerais voler,
J'aimerais hurler,
J'aimerais pleurer,

Le corps humain est difficil à porter... Une fois atteint la maturation , il se
désagrège...
Et dans nos entrailles nous ressentons la Douleur de nos jours assombris..
Un corps humain , c'est lent...
L'esprit se déplace à la vitesse de la lumière, il ne possède ni le poids des souffrances, ni le poid des os, du sang et de la chair...
Tant de fois j'ai rêvé pouvoir retourner à l'état d'esprit...
Mais je me dois de m'habituer à la vie sur la terre... et me servire de mon corps, de ma bouche pour exprimer ce qu'il se passe en moi, de mes doigts pour continuer d'écrire...
L'écriture , Ô l'écriture, ma force, et ma "déchéterie"... car mes maux sont des ordures...

Allez j'arrête mes délires...
Cher journal, A MES PROCHAINES AVENTURES....

Antonin Artaud dit l'écrivain schizophrène.

16 décembre 2008 à 17h16

La médecine est née du mal, si elle n'est pas née de la maladie et si elle a, au contraire, provoqué et créé de toutes pièces le malade pour se donner une raison d'être.

La vérité de la vie est dans l'impulsivité de la matière. L'esprit de l'homme est malade au milieu des concepts

ce fantastique dont on s'aperçoit toujours plus qu'il est en réalité tout le réel, ...

Ce monde où l'on ne parle tant de progrès que parce qu'on désespère de progresser.

Gérard de Nerval, Edgar Poe, Baudelaire, Lautréamont, Nietzsche, Arthur Rimbaud, ne sont pas mort de rage, de maladie, de désespoir ou de misère, ils sont morts parce qu'on a voulu les tuer.

Il ne s'agit pas d'assassiner le public avec les préoccupations cosmiques transcendantes.

J'ai pour me guérir du jugement des autres, toute la distance qui me sépare de moi-même.

Je n'ai jamais rien étudié, mais tout vécu et cela m'a appris quelque chose.

Je sais bien que le plus petit élan d'amour vrai nous rapproche beaucoup plus de Dieu que toute la science que nous pouvons avoir de la création et de ses degrés.

L'esprit a tendance à se délivrer du palpable pour arriver à ses fins.

L'obsession des femmes est vitale, elle correspond à un besoin de vertu.

Là ou d'autres proposent des oeuvres, je ne prétends pas autre chose que de montrer mon esprit.

Le bien est voulu, il est le résultat d'un acte, le mal est permanent.

Moi, Antonin Artaud, je suis mon fils, mon père, ma mère et moi.

L'esprit a tendance à se délivrer du palpable pour arriver à ses fins.

Toute matière commence par un dérangement spirituel.

Là où ça sent la merde ça sent l'être.

Qui suis-je? D'où je viens? Je suis Antonin Artaud et que je le dise comme je sais le dire immédiatement vous verrez mon corps actuel voler en éclats et se ramasser sous dix mille aspects notoires un corps neuf où vous ne pourrez plus jamais m'oublier.

"nul n'a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l'enfer. "

S'il est difficile de vivre, il devient de plus en plus impossible et inefficace de mourir.

ANTONIN ARTAUD, mon écrivain préfèré !!

   «  Qui suis-je ?
   D'où viens-je ?
   Je suis Antonin Artaud
   Vous verrez mon corps actuel
   Voler en éclats
   Et se ramasser
   Sous dix mille aspects
   Notoires
   Un corps neuf
   Où vous ne pourrez
   Plus jamais
   M'oublier. »

QUI EST ANTONIN ARTAUD ?

Antonin Artaud est issu d'une famille bourgeoise aisée. Son père, Antoine Roi, était capitaine au long cours, et sa mère, Euphrasie Nalpas, est originaire de Izmir (Turquie). S'il connaît une petite enfance choyée dont il garde des souvenirs de tendresse, de chaleur, elle est cependant perturbée par des troubles nerveux que l'on attribue à une méningite. Seuls les séjours dans la patrie de sa mère, avec sa grand-mère, le soulagent. La douleur physique ne le quittera plus malgré des séjours répétés en maison de santé. À huit ans, il perd une petite sœur âgée de huit mois. Cette découverte de la mort l'affecte profondément. À dix ans, il évite la noyade. Il gardera de cet accident la phobie de l’eau. Son éducation religieuse chez les pères maristes lui apportera une forte connaissance de la théologie catholique que l'on retrouve dans l'esthétique de son œuvre. Il manifeste un goût pour le grec, le latin et l'histoire ancienne. À quatorze ans, il découvre Charles Baudelaire.

En 1920, il arrive à Paris et se met à écrire. Son premier recueil est refusé en 1923 par Jacques Rivière directeur de la NRF et une correspondance commence entre eux. Artaud lui explique que son écriture est une lutte contre la pensée qui l'abandonne, le néant qui l'envahit. « Je n'ai jamais trouvé ce que j'écris que par affres ». Rivière publie la correspondance dans la NRF.

Le poète devient un moment le directeur de la Centrale du bureau des recherches surréalistes. Au cours de cette période, il écrit des scénarios de films et des poèmes en prose, et plusieurs textes sont publiés dans La Révolution surréaliste, l'organe du groupe surréaliste. Le 10 décembre 1926, au cours d'une réunion du groupe, l'adhésion au parti communiste français est envisagée. Artaud refuse et quitte le groupe. Pour lui, la révolution doit être spirituelle et non politique.« Je n'aime pas les poèmes de la nourriture, mais les poèmes de la faim, ceux des malades, des parias, des empoisonnés, des suppliciés du langage qui sont en perte dans leurs écrits. ».

En 1936, Artaud part pour le Mexique et se rend à cheval chez les Tarahumaras pour y trouver « l'antique culture solaire » et du peyotl.

Un an plus tard, à son retour forcé d'Irlande, il sera interné pour avoir dépassé les limites établies de la marginalité. C'est aussi un moyen, selon ses amis, de lui assurer d'être nourri pendant la Seconde Guerre mondiale.Rien à signaler Les hôpitaux psychiatriques subissent les mêmes, sinon plus, privations alimentaires que l'ensemble de la population.Le sac jaune

Antonin Artaud a passé neuf ans d'internement dans différents asiles. À Sotteville-lès-Rouen à son retour d'Irlande, où il est retenu deux mois durant sans la possibilité de contacter qui que ce soit, puis à l'Hôpital de Ville Evrard, près de Paris. Dans cet établissement, deux médecins italiens, Ugo Cerletti et Lucino Bini, veulent expérimenter un nouveau traitement. Le premier ayant constaté dans les abattoirs de Rome que les chocs électriques ne tuent pas les animaux mais les assomment, il passe de l'expérimentation sur les animaux aux êtres humains, encouragé dans cette entreprise par les nazis qui interdisent l'usage de l'insuline pour les malades mentaux. Artaud échappe aux électrochocs grâce au diagnostic d'un médecin qui le juge trop faible pour supporter le traitement. Il n'aura pas cette chance à l'asile d'aliénés de Rodez. Il subira cinquante-deux électrochocs qui achèveront de le briser physiquement.

Article sur l'érotomanie...((trouvé sur le web))

16 décembre 2008 à 17h55

L'érotomanie se définit comme un état passionnel de la femme qui semble fort éloigné de l'activisme pervers, essentiellement masculin ; nous verrons cependant qu'elle constitue une alternative à la perversion, autant qu'au déclenchement psychotique. On serait pourtant fondé à parler de "psychose passionnelle" en suivant le descriptif proposé naguère par G. de Clérambault, distinguant un Postulat et trois phases. Le Postulat, c'est que l'objet aimé a commencé : l'amour provient de lui. D'abord, la phase d'espoir se soutient de l'orgueil et de la certitude d'être aimé par un homme "de bien", que suit bientôt la phase de dépit, ou de l'orgueil blessé, tandis que la troisième est celle de la haine ou de la "vindication", plaçant l'objet en position de victime. L'érotomane ne cherche pas un amant mais veut accomplir la vérité de l'amour comme rencontre pure - au-delà de l'union charnelle et de la jouissance de tout objet partiel - avec la "chose" : rien moins que l' "absolu d'une féminité qui ne se constituerait comme telle que dans la dépossession de tout objet partiel" (F. Périer, "De l'érotomanie", in Le désir et la perversion, Seuil, 1967). L'amour pur est exclusif de tout "avoir" bien qu'il réhabilite précisément l'objet en tant que manquant, là où celui-ci doit manquer pour accéder à une identification sexuelle. De l'objet, il ne garde que le symbole ou le trait, que Lacan dit "unaire". C'est à ce niveau, celui de l'identification par le trait qui commande directement l'idéal du moi, qu'intervient l'élection de l'objet pour le sujet érotomaniaque : reflétant ce trait de l'idéal du moi, il soutient une forme de symbolisation malgré la forclusion, sous les auspices de l'amour. L'objet aimé, et surtout supposé aimant, donne idéalement ce qu'il ne demande pas sexuellement ; supportant et symbolisant le manque, "il fonde ainsi l'objet partiel comme manquant enfin dans le registre comptable du corps féminin" (Périer), mais du coup devient l'unique repère d'une féminité retrouvée. Gare à lui s'il ne sait s'y tenir ! C'est pourquoi la phase de vindication et de désespoir ne fait que renforcer le Postulat en interrogeant l'objet (cette fois violemment) sur son rapport à la chose, ce "rien" qu'il possède, lui, et qui la fait, elle, être femme. La vindication passionnelle l'empêche de sombrer dans le désespoir total, faute d'une structuration phallique du fantasme. Pourquoi le passage à la vindication sinon parce que l'objet exprime ce fantasme phallique, tôt ou tard, qui implique la femme comme objet (voire aussi sujet) d'une jouissance castrée ? Le Postulat, c'est que l'amour, et cet objet singulier qui l'incarne, ne sont pas concernés par la castration. Pour l'érotomane, une cure analytique consiste à vérifier cet état de fait, donc à démentir le fantasme de l'analyste qui s'investit lui-même comme objet 'a'. On voit bien le rapport avec la perversion : l'autre ne peut pas être la cause d'un manque. Et en même temps la différence avec la psychose : la cause du désir n'est pas complètement perdue ou à jamais inexistante au champ de l'Autre, mais plutôt "s'est trouvée trahie par ceux-là même qui devaient en être les dépositaires comme auteurs de la scène primitive" (ibid.). D'un côté, le thème de la trahison se substitue à celui de la transgression, essentiel chez le pervers. De l'autre, le Postulat de l'érotomane confond l'intention bienveillante de l'objet avec la cause réelle, là où le paranoïaque situera la malveillance supposée du persécuteur, et comblera tout manque-à-être par la certitude d'une menace omniprésente. L'érotomanie occupe donc un espace intermédiaire, ou plutôt emprunte un chemin de traverse entre psychose et perversion ; par rapport à ces extrêmes, elle maintient tant bien que mal le statut d'une division subjective, propre à l'état passionnel en général. La division se redouble d'une équivalence intéressante entre fétichisme et narcissique. Comme le déni pervers, le Postulat érotomaniaque institue un signe visible (le fétiche) comme cause du désir : c'est l'objet "entrevu" colmatant le manque dans l'image de l'Autre, pour le pervers, c'est le geste "entendu" se supposant au silence dans le discours de l'Autre, chez l'érotomane. La cause semble donc extérieure et l'amour postulé de l'objet, fétichisé, colmate tout manque possible. Comme dans la psychose également, le sujet érotomane semble se faire cause - ici, cause de l'amour - ; il sert de fétiche à l'Autre puisqu'il ne saurait manquer d'être précisément ce qui lui manque ! Le narcissisme consiste à s'instituer soi-même comme unique symbole de l'objet perdu. Finalement, François Périer définit l'érotomanie comme un "processus psychotique a minima". Sans doute elle ne constitue pas une alternative réelle à la psychose ou à la perversion, mais nous y voyons néanmoins une psychose alternative, ce qui est un peu différent, et plus exactement une appréhension psychotique de la perversion sous la forme d'un érotisme platonique. Il s'agit que le sujet puisse se voir enfin comme Autre à la place du fétiche, et pas seulement supporter d'être le fétiche de l'Autre (ce qui ferait de l'érotomanie, sous son mode passionnel extrême, une simple variante du masochisme pervers).

ras le bol!

16 décembre 2008 à 22h29

Que dire facee à mon ras le bol de ce soir...?

Non, je ne sors pas assez,

Non ,je ne vois pas assez d amis,

Oui, je ne suis pas sociable,

Oui, je suis une solitaire,

Non, je ne suis pas comme les autres,

Non, je ne m'habitue pas à ma vie de mortel,

Oui, je n'en peux plus,

Oui, je suis seule avec moi-même.

A DIEU...

insomnie...

17 décembre 2008 à 5h42

Il est 5h du matin passé et je ne dors pas...

Trop de choses ne tournent pas rond dans ma tête...

J'attends que l'heure tourne pour aller en ville tôt dans la matinée...

Je ne me sens pas tres bien...

j'ai des nausées, j'ai mal au crâne...

J'ai envie de vomir,

de vomir à l'existence toute entière...

Petit poème trouvé sur internet: LA MALADIE

Je suis tout d'abord une maladie.
Maladie non-limitée dans le temps ;
Maladie qui est interminable, qui vous ennuie ;
Maladie qui arrête votre vie tout simplement.

Je suis une maladie qui peut vous empêcher de parler.
Maladie dont vous ne pouvez pas vous sortir seul ;
Maladie qu'il ne vaut mieux jamais attraper ;
Maladie qui peut vous amener dans un linceul.

Je suis une maladie qui peut vous ôter l'envie de rire, de manger, ou bien de travailler.
Maladie qui vous fait vous renfermer sur vous-même ;
Maladie qu'il faut que vous évitiez ;
Maladie qui peut vous remplir de haine.

Je suis une maladie qui résiste à votre envie de dormir ou de vous lever le matin.
Maladie qui peut vous faire perdre votre raison ;
Maladie qui peut vous empêcher de vivre bien.
Je suis cette maladie : la dépression.

tristesses sans valeur...

17 décembre 2008 à 17h55

Cher journal,
((A l'instant je regarde sur "you tube", le génèrique de la série de X files...
et l'acteur David Duchovny me fait penser à ce psychiatre dont j'étais tombée éperduement amoureuse... car il lui resemble beaucoup.

Je me sens terriblement fatiguée aujourd'hui, et oui, je n'ai pas beaucoup dormis la nuit dernière...))

Mes écrits sont nuls,

dénudés de toute joie,

je me dois d'écrire sur un autre ton,

toutes mes tristesses sont sans valeur.

Demain sera un autre jour...

peut etre pire que celui-ci.

à part si la mort, délivrance vient me cherchcer.

Ce qui n'arrivera pas...

car quand on VEUT mourir,

l'on devient immortel...

Le jour est obscur,

comme mon humeur de soleil noir...

je ne suis pas un héro,

juste une grande blessure.

Blessure aux tourments incessants,

sans gloire seront mes jours de sang.

Je ne veux plus faire semblant.

Mes méloncolies sont bonnes pour la censure,

tellement d'ombre est ma déchirure...

A DIEU...

La petite sirène,(Marina) génèrique

18 décembre 2008 à 17h33

"Quand une sirène grandit,

elle doit regarder vers l'avenir.

Elle sera bientôt une femme qui se prépare à aimer.

Les jeux d'enfants c'est du passé...

Son coeur devient plus fragile...

Elle cherche pour trouver ... l'amour éternel...

"Quand une sirène grandit,

elle doit regarder vers l'avenir.

Elle sera bientôt une femme qui se prépar à aimer

Les jeux d'enfants c'est du passé..

Son coeur devient plus fragile..

Elle cherche pour trouver ... l'amour éternel........

Je l'ai déjà compris...le grand amour ne viendra qu'une fois

Mais il sera merveilleux, je dois l'attendre...

Une étoile dans le ciel.. me conduira vers toiii.."

Je l'ai déjà compris.. le grand amour ne viendra qu'une fois

Mais il sera merveilleux, je dois l'attendre.

Une étoile dans le ciel me conduira vers toi..."